A - K

M - Z

 

Chapitre 9   A - K        (  Ésotérisme - Magie - Sociétés secrètes - Occultisme  )

 

9 A

abrÉgÉ de la doctrine secrÈte

H.P. blavatsky

Edition ADYAR

 2004

Un des ouvrages qui ont le plus stimulé la pensée des chercheurs de l’ésotérisme fut La Doctrine Secrète publiée en 1888 par Mme H.P. BLAVATSKY, un personnage par bien des côtés énigmatique et demeuré inconnu tant à ses laudateurs qu’à ses détracteurs. Cette femme ne revendique pas la paternité de la doctrine occulte qu’elle a tenté de collationner dans les diverses traditions dont les textes, en ce fameux XIXème siècle, ont été traduits dans les principales langues européennes par des savants et érudits chercheurs. Elle demande que l’on réfléchisse à l’identité qui se dégage de ces écrits, la plupart oubliés, sur la cosmogénèse, l’anthropogenèse et autres sujets connexes, qui montrent qu’une connaissance de l’homme et de l’univers, et de la place qu’il y occupe, était répandue dans les divers centres initiatiques de notre planète dès les époques protohistoriques.

L’ouvrage intégral donnant de nombreux parallèles entre la « science occulte » de l’antiquité et la science matérialiste du XIXème siècle, on a jugé opportun de ne retenir de ces parallèles que l’essentiel, tout en conservant la richesse doctrinale des textes anciens eux-mêmes. D’où cette édition abrégée établie dès 1920 par un scientifique français, Monsieur Georges CHEVRIER, également très versé dans l’approche théosophique de Mme BLAVATSKY. Â ceux que la lecture des quatre volumes de base de La Doctrine Secrète rebuterait, nous recommandons cet Abrégé de La Doctrine Secrète, dont la nouvelle version est augmentée d’un Index.

 

accès à l’ÉSOTÉRISME occidental   - 2 TOMES -

Antoine faivre

Edition gallimard

 1996

Le premier volume décrit la notion d’ésotérisme, terme moderne qui prend ses racines dans la philosophie occulte hermétique, traditionnelle et théosophique des courants.

Le second volume réfléchit sur l’ésotérisme dans les courants religieux et philosophiques et approfondit les diverses théosophies.

 

ADAM, L’HOMME ROUGE OU LES ÉLÉMENTS D’UNE GNOSE POUR LE MARIAGE PARFAIT

R.A SCHWALLER DE LUBICZ

Edition SCHWALLER

 1927

L’auteur y développe la vie du couple, sur le plan profane et spirituel. La place du christianisme, et l’éveil de la conscience jusqu’au dernier mariage avec le Divin.

 

aleister crowley

Serge hutin

Edition ARQA

 2005

Qualifié par d’aucuns de « plus grand mage des temps modernes », Aleister CROWLEY fut aussi un poète de talent, journaliste et écrivain reconnu, dessinateur et peintre, champion d’échecs, alpiniste chevronné, voyageur sans limite du visible comme de l’Invisible et aventurier. Occultiste de génie… Provocateur hors pair – honni ou acclamé selon les foules – initié sur tous les continents aux plus hauts grades des sociétés secrètes de son époque, il fut également le théoricien et le praticien d’exception de sa propre Magie, qu’il nomma Magick en hommage à ce qu’il considérait être l’essence de la Magie originelle.

Il entendait ainsi rénover totalement cette science selon sa vision propre, à travers ses rituels. Fondateur de l’Astrum Argentinum, Aleister Crowley laisse derrière lui un corpus fondamental de textes essentiels dont le Liber Legis reste, à l’évidence, la clef de voûte de son système magique.

Ce livre de Serge Hutin, publié il y a plus de 30 années et devenu introuvable, se trouve enrichi de nombreux documents ; iconographie, préface, postface et annexe dans cette nouvelle publication revue et augmentée par les éditions Arqa.

 

ALEISTER  crowley – qui suis-je ?

Ch. bouchet

Edition PARDES

 2003

Ce CROWLEY (Qui suis-je ?) présente un homme à multiples facettes : alpiniste et joueur d’échecs de renom, poète reconnu, grand voyageur, peintre déconcertant, militant en faveur de l’indépendance de l’Irlande, auteur de romans, de pièces de théâtre, de scénarios, grand séducteur et, surtout, magicien !
Dans ce Qui suis-je ?, l’auteur – qui a consacré un doctorat à Aleister CROWLEY et ses disciples – présente une biographie de celui que ses fidèles nommaient le Maître Thérion, une analyse précise de sa pensée et montre comment celle-ci a eu une influence non négligeable sur certains aspects de la culture moderne (rock’n roll, LSD, nouveaux mouvements religieux, etc.).
On découvrira qu’Aleister CROWLEY fut l’ami de nombreuses personnalités qui s’intéressèrent à l’occultisme, de Henry MILLER à Fernando PESSOA en passant par Auguste RODIN, qu’il compta parmi ses disciples Ron HUBBARD, le fondateur de la Scientologie, qu’il proposa un messianisme proche du Nouvel Âge, qu’il entendit rivaliser avec Krishnamurti, etc.
Au tournant du millénaire, alors que les idées les plus folles sont soutenues avec sérieux, la magie d’Aleister CROWLEY apparaîtra, en définitive, comme plus raisonnée qu’on ne l’imagine et de nature à apporter des réponses à ceux qui cherchent à « voir Dieu en face ». À ce titre, elle mérite qu’on s’y intéresse.

 

anthologie des miracles & des mystifications, à travers 50 siècles de spiritualité

J.C. ducul

Edition FILIPACCHI

 1993

Toutes époques et tous peuples confondus, de 4 000 ans avant notre ère jusqu’à aujourd’hui, l’être humain a toujours eu besoin de s’évader de la réalité brute et de croire à… l’incroyable ! Poussé par une impérieuse quête intérieure, il s’est inventé des mythes et des dieux, s’est prosterné devant des images et des prophètes. Nulle civilisation n’a su y échapper, et plus science et logique ont cherché à s’imposer, plus l’imaginaire s’est évertué à nous entraîner sur les pistes de l’illusion. À travers une multitude de récits comme autant d’histoires courtes qui condensent la grande Histoire de l’humanité, cet ouvrage reflète dans n style rafraîchissant les plus grandioses chimères, les plus fabuleux mystères et miracles, les plus extraordinaires mystifications, fondements communs de toutes les religions. De l’Égypte pharaonique à l’actuel Tibet, de la Rome antique à l’Europe du XXème siècle, du djihad combatif au bouddhisme contemplatif, ces contes des mille et un dieux, des mille et un prophètes, tantôt nous charment, tantôt nous envoûtent mais toujours nous captivent. Le quotidien s’estompe, le réel se mêle au magique, et grâce à ce livre on se retrouve ailleurs, dans l’émerveillement des légendes et des mythes éternels.

 

ANTHOLOGIE  LITTERAIRE  DE  L’OCCULTISME 

ROBERT  AMADOU et   ROBERT KANTERS

ÉDITION  SEGHERS

 1950

Cette anthologie s’adresse à la fois aux amateurs, aux étudiants et aux curieux d’occultisme. Elle permet de prendre connaissance de tous les grands thèmes de l’occultisme, non à travers des textes ardus, mais en lisant des pages de quelques uns des plus grands écrivains. En même temps, elle esquisse une histoire de la littérature universelle à la lumière de l’occultisme, à l’aide d’extraits caractéristiques de plus de quarante écrivains français et étrangers, de Platon à Rimbaud, de Jean de Meung à André Breton, de Dante à Strindberg. Chacun de ces écrivains fait l’objet d’une notice et d’une bibliographie qui appliquent à l’interprétation de ses œuvres les principes généraux d’une exégèse occultiste de la littérature, exégèse que Robert Amadou et Robert Kanters exposent dans une importante introduction.

Il n’est pas facile de parler d’occultisme, ce terme ayant été diabolisé et utilisé également par des faux gourous, pseudo maître à penser, mais qui ont marqué leur époque. Heureusement de très nombreux occultistes ont relevé le défi de rendre à cette discipline ses lettres de noblesse. Cette anthologie remet à sa place les fausses idées sur l’occultisme, terme qui né vers 1850 avec Eliphas Lévi et qui explore l’ésotérisme caché.

Cette anthologie retrace les idées des grands penseurs suivants :

Hésiode, avec la naissance du monde, les races et les âges

Pythagore et ses vers d’o. Fragments d’Hiérocles et commentaire de Fabre d’Olivet

Platon. L’Atlantide et l’Âme du monde

Virgile. IVe Eglogue et la descente aux enfers : Anchise

Apulée et son initiation aux mystères

La quête du Graal. Chrétien de Troyes et la liturgie de la Queste

Jean de Meung. La fontaine de vie et l’Alchimie.

Dante Alighiéri, Béatrice, le nombre 9, l’influence des sphères célestes.

Léonard de Vinci et Rabelais avec l’oracle de la Dive Bouteille

Maurice Scève - Pierre de Ronsard-  Milton et ses enseignements de Raphael

Cyrano de Bergerac et son langage des oiseaux

Charles Perrault et sa Belle au Bois Dormant

Nicolas Montfaucon de Villars avec ses incubes et ses succubes.

Jacques Cazotte. Le diable, le hasard, et les dangers de l’occultisme.

Louis Claude de Saint Martin, la mythologie, catholicisme et christianisme

Goethe – Joseph de Maistre et William Blake. Mariage du ciel et de l’enfer

Fabre d’Olivet et ses Atlantes, le destin, la providence-

Novalis –Ballanche – les disciples de Saïs- Charles Nodier – de la palingénésie humaine

Balzac – son traité de la prière, le chemin pour aller au ciel, pensée de L. Lambert

Victor Hugo et ce que dit la bouche d’Ombre

Gérard de Nerval – El desdichado, Artémis et Aurélia

Edgar Allan Poe – Richard Wagner avec Parsifal

Charles Baudelaire – Auguste de Villiers de l’Isle-Adam

Stéphane Mallarmé – Léon Bloy – Josephin Péladan

Joris-Karl Huysmans –une messe noire- le symbolisme

Arthur Rimbaud – Auguste Strindberg – la tête de mort

Maurice Maeterlinck et son jugement sur l’occultisme – notre moi

André Breton et Matta – Oscar V. Milosz et son cantique de la Connaissance

 

A.O.R. R.A.SCHWALLER DE LUBICZ. SA VIE SON OEUVRE

ISHA SCH. DE L

Edition La Colombe

 1963

A.O.R. est le nom mystique de ce maître spirituel qui recherchait en permanence la lumière et sût nous restituer une partie de l’enseignement primordial. Sa femme Isha nous présente la vie et l’œuvre de son mari avec des explications sur son œuvre majeure (le temple de l’homme).

 

A.O.R. L’APPEL DU FEU

R.A. SCHWALLER DE LUBICZ

Edition AQUARIUS

 2000

A.O.R. – Nom de lumière de SCHWALLER – nous parle de la science secrète inscrite mystérieusement par les maîtres de la connaissance dans les temples antiques. Cet ouvrage  nous invite à suivre ici et maintenant la voie du perfectionnement afin de construire notre temple intérieur.

 

APPROCHE ésotérique de la connaissance

Henri LAURENT

Edition  Arma Artis

 2002

Le but de cet ouvrage est de déclencher une réflexion sur deux sujets épineux : la conscience et la connaissance. Savoir donner un sens à sa vie, hors des sectes, oui mais à condition de savoir où et comment chercher. Au savoir et à la connaissance pragmatique, il faut y rajouter une dose d’ésotérisme et de métaphysique, mais le parcours initiatique n’est pas facile, ce livre nous aide à mesurer les écueils et à baliser le chemin. Car si chacun a sa vérité, nul ne détient la Vérité, il est donc important de savoir se positionner entre l’homme de savoir, de conscience, de foi, de connaissance, ou de pouvoir.

 

ARKTOS. LE MYTHE DU POLE DANS LES SCIENCES, LE SYMBOLISME ET L’IDEOLOGIE NAZIE

Joscelyn GODWIN

Edition  ARCHE MILAN

 2000

Le thème polaire souvent lié au mythe aryen a inspiré nombre de savants, d’occultistes et autres Esotéristes. Le pôle est présent notamment chez R.GUENON,WIRTH,ATHANASIUS,KIRCHER ;FABRE d’OLIVET, ST YVESd’ALVEYDRE,PAPUS,SCHWALLER DE  LUBICZ et autre Evola. . On y trouve des explications sur l’hyperborée, l’Agartha, le groupe des polaires et les théories des pôles spirituels.

 

ARSène lupin supérieur inconnu

Patrick FERTE

Edition Guy Tredaniel

 1992

Ce livre est la clé de l’œuvre codée du Maurice LEBLANC qui fut un grand ésotériste, on lui prête même d’avoir été Président du Prieuré de SION, de là ses connections avec Rennes – Le – Château et le trésor de Gisors. L’auteur dévoile le vaste cryptogramme de l’œuvre de M. LEBLANC et de ses ramifications ésotériques, à travers ses personnages dont Arsène LUPIN.

Un livre étonnant, sympathique et passionnant.

 

asia mysteriosa & le mystère des polaires

Zam bhotiva

Edition PARDES

 1995

En 1918, un jeune homme fait la connaissance d’un vieil ermite qui lui fait don d’un mystérieux document, l’ORACLE DE FORCE ASTRALE. Décrypté, il s’agissait d’une formule qui permettrait d’entrer en contact avec des Supérieurs inconnus.

Cet épisode allait donner naissance à l’une des plus formidables et des plus mystérieuses aventures ésotériques du XXème siècle. Car l’oracle va être testé, éprouvé par d’éminents personnages, et son efficacité reconnue. De là naîtra la secrète FRATERNITE DES POLAIRES qui, pendant une dizaine d’années avant la guerre comptera un très grand nombre de personnes du milieu ésotérico-politico-activiste.

Rédigé par leur chef et principal animateur, ASIA MYSTERIOSA fut d’une certaine manière leur Bible. Ce livre expliquait le principe de la méthode sans la livrer et fournissait de nombreux exemples d’interrogations et de réponses, souvent impressionnantes de précision. ASIA MYTERIOSA, c’est le témoignage d’une aventure rosicrucienne, qui, derrière une apparente référence à l’Asie de l’Agartha et de Shambhala, ces terres originelles, dissimule en réalité une conscience européenne des plus traditionnelles.

À la suite de cette réédition, un document exceptionnel est, pour la première fois, présenté au public. Il s’agit de la METHODE DE L’ORACLE DE FORCE ASTRALE elle-même.

On sait finalement peu de choses des polaires, mais ceux-ci ont fait couler beaucoup d’encre. Une préface originale permet en outre de restituer les polaires dans leur contexte et d’évoquer l’importance qu’ils ont pu représenter dans la mystérieuse Entre-deux-guerres.

 

AU SEUIL DE L’ESOTERISME

Paul SERANT

Edition GRASSET

 1955

Précédé par l’Esprit moderne et la Tradition de  Raymond ABELLIO, cet ouvrage donne une très bonne explication de l’ésotérisme et de ses arcanes.

9 B

B.A. BA des FEES

Anne-Laure D’APREMONT

Edition PARDES

 2001

L’auteur nous entraîne dans le monde merveilleux des fées, à la compréhension de l’âme, de la nature et du vivant. Le constat est le suivant : on ne doit pas domestiquer les  ELEMENTS mais essayer de se les concilier.

 

b.a. – ba de la réincarnation

Gérard chauvin

Edition Pardès

 1999

Loin des fantaisies « new âge » des spiritualistes, pour lesquels elle est une « nouvelle chance », la réincarnation signifierait – comme le Purgatoire – la miséricordieuse possibilité de parfaire ce qui n’a pas été achevé le temps d’une vie ici-bas : la rupture avec le désir.

En ce sens, l’usage du mot pourrait être fondé, évitant les conséquences des préjugés humano-individualistes propres aux Occidentaux déspiritualisés, volontiers accommodants lorsqu’il s’agit de leurs propres erreurs et manquements.

Dès lors, la question est moins de savoir si « notre âme » quittera son enveloppe de chair pour en adopter une autre (et… « Il y a beaucoup de demeures dans la Maison de mon Père » [Jean, XIV, 2]), que de savoir à quoi, aujourd’hui, nous vouons cette âme qui nous a été confiée.

Ce B.A. – BA de la réincarnation montre que la raison suffisante de notre vie est l’affranchissement des contraintes cosmiques, jusqu’à la naissance de la « chair » à l’« Esprit »… et non pas de chercher le moyen d’attiser et prolonger l’appétence du désir existentiel.

 

B.A. – BA DE LA ROSE + CROIX

J.M. vivenza

Edition Pardès

 2005

Rose+Croix : quel nom, quel mouvement, quelle société initiatique en Europe – et ce, depuis plusieurs siècles – aura suscité plus d’interrogations et généré plus de questions et plus de mystères que celui-là ? Comment expliquer la fascination, l’engouement et la curiosité du public à l’égard d’une étrange et insaisissable « Confrérie » dont on ignore, encore aujourd’hui, qui sont ceux qui en furent précisément les véritables maîtres ; qui sont les insaisissables personnages qui présidèrent à sa constitution et organisèrent, avec grande prudence et un sens élevé du secret, sa discrète diffusion ?
Ce B.A. – BA des Rose+Croix, présentant la plupart des données historiques disponibles et les replaçant dans une vue générale et globale de la perspective ésotérique, sera, à ce titre, certainement fort utile à chacun. Il saura favoriser un accès, rendu de plus en plus délicat, tant aux documents qu’aux différentes connaissances qui existent concernant la tradition rosicrucienne.
On est souvent surpris, il est vrai, devant les noms de ceux, alchimistes, francs-maçons, philosophes, théologiens, etc., qui, de près ou de loin, appartinrent ou côtoyèrent la secrète « Fraternité », épousant son message d’amour évangélique, d’ouverture et de tolérance religieuse, qui la caractérise dans son exigence spirituelle et, parallèlement, la distingue dans ses positions de principe. C’est pourquoi la compréhension de la pensée des Rose+Croix est du plus haut intérêt pour ceux qui cherchent les germes de la Vérité, et qui attendent que s’épanouissent enfin les semences supérieures qui résident dans le centre de l’âme.
Pour ceux qui participent de ce petit nombre, on ne peut en douter, il leur sera toujours offert de contempler le sens véritable de la « Rose » et de la « Croix » et, surtout, comme le montre cet ouvrage, de célébrer l’éternelle union de ces deux symboles en plaçant, au centre du bois où fut cloué le divin Réparateur, la fleur mystique que l’on dit représenter la céleste rosée de notre Rédemption, de manière à ce que ne cessent de se consommer, dans l’invisible lumière du cœur, les sublimes noces de l’âme et de l’Agneau Divin.

 

b.a. – ba de la wicca

Christian bouchet

Edition Pardès

 2000

On estime que la wicca est le courant religieux qui connaît actuellement l’accroissement le plus important dans les pays anglo-saxons. En 1999, l’éditorialiste du journal néo-païen américain Green Egg pouvait ainsi affirmer : « Notre nombre est estimé entre 3 et 5 millions, sans compter le 1,2 million d’adolescentes qui regardent dévotement les séries télévisées Charmed et Sabrina, achètent des livres de magie et sont de plus en plus nombreuses dans les cérémonies et les festivals. […] Les ouvrages qui traitent de paganisme, de wicca et de sorcellerie ont un tel succès que le New York Times parle du secteur de l’édition le plus rentable et dont l’expansion est la plus rapide. »

Mais, qu’est la wicca ? Quelle réalité se cache derrière cette nébuleuse où se mêlent paganisme, féminisme, new âge et écologie ?
Ses membres affirment participer à la résurgence d’un culte de la fertilité dont l’origine remonterait au néolithique… les historiens des religions estiment, eux, qu’il s’agit d’un Nouveau Mouvement Religieux créé de toutes pièces dans les années trente par des occultistes britanniques à partir d’ouvrages d’ethnologie.
Ce B.A. – BA de la wicca, après avoir abordé les thèses des deux parties sur le mythe des origines, montre comment cette forme de néo-sorcellerie a pris son essor en devenant aux États-Unis la religion des féministes et des écologistes radicaux et est, maintenant, une croyance religieuse reconnue et en voie d’institutionnalisation. Dans une seconde partie, l’ouvrage traite de la théologie et de la pratique wiccanes, puis propose la traduction de quelques rituels.
Rédigé par un spécialiste de l’histoire des religions minoritaires contemporaines, cet ouvrage sera utile tant aux chercheurs qu’aux personnes « en recherche ». Les premiers y trouveront l’unique synthèse publiée en français à ce jour ; les seconds bénéficieront avec ce livre d’une introduction à une nouvelle spiritualité encore quasiment inconnue en France.

 

B.A- BA    DES  PAYS  IMAGINAIRES

DANIEL  KIRCHER

Edition PARDES

 2004

A toutes les époques, y compris la nôtre, l’humanité a cru à l’existence de pays qu’elle ne connaissait que par ouï-dire. Ces contrées lui ont paru si fascinantes que des aventuriers, des savants, et même des papes, se sont mis à leur recherche.
Ce livre nous fait découvrir ces destinations fabuleuses : l’Atlantide,  bien sûr, recherchée par les modernes, plus encore que par les anciens, le pays d’Ophir, célèbre pour ses richesses ; Thulé et l’Hyperborée, mais aussi le royaume du prêtre Jean, le Vinland et le fameux El Dorado, ainsi que, plus près de nous, le continent Mu découvert par le colonel Churchward et l’extraordinaire royaume souterrain de l’Agartha.
Une des clefs de cette frénésie, doit être rechercher dans le roman- fiction de Thomas More « L’Ile d’Utopie » et sa capitale Amaurote (ville brouillard).
Les pays légendaires sont les pays dont on a cru à l’existence présente ou passée, certains même furent fiévreusement recherchés et pas que par de petits esprits.
Nous devons donc considérer, avec plus de sérieux, le problème des pays légendaires, car, contrairement aux contrées imaginaires, leur importance sociale est grande. Les expéditions perdues en Amazonie à la recherche de l’El Dorado, d’autres à la recherche d’ouvertures pour pénétrer le Centre de la Terre, je passerais sur les expéditions à la recherche de l’Atlantide et de la terre de Mu, enfin les recherches toujours en cours pour retrouver l’emplacement de l’Arche de Noé, du Jardin des Hespérides et du Paradis Terrestre.
Cet ouvrage ne va s’intéresser qu’à des contrées à l’existence desquelles on a vraiment cru, dans une certaine mesure, on y croit toujours.

9 C

ces sorcières qui nous habitent – une expérience auprès de chamans & de prêtres vaudou

Baby garroux

Edition TREDANIEL

 2002

Le chamanisme est une mode mais peu nombreux sont ceux qui en parlent, qui se sont risqués à regarder derrière le rideau, de « l’autre côté » du miroir, pour faire l’expérience de cet arrière-monde, le monde des esprits, des pouvoirs.
Journaliste de profession, Baby GARROUX, Brésilienne de souche franco-italienne, sait que pour être, il faut connaître, et pour connaître, il faut être. Participante, elle a fait son métier de journaliste, pour éprouver, expérimenter, ce mode étrange, fascinant, des entités-pouvoir. Elle s’est ainsi impliquée dans une voie qui ne peut être que la quête de Soi, avec, souvent, suffisamment de distance pour faire de son témoignage un livre informatif, et assez de proximité pour en faire un document poétique.
Le monde peu connu de l’île de Pâques est présenté d’une façon saisissante et mystérieuse ; nous sommes loin de l’ethnologie aux mains froides et aussi de la spéculation pseudo-mystique aux yeux hagards. L’expérience est mystérieuse mais précise. Un destin étrange, comme un jeu de piste, a aussi conduit Baby GARROUX chez les Navajo et les Pueblo dont elle a pu expérimenter les mystères. Elle nous apprend également des choses inédites sur les cultes haïtiens, afro-brésiliens, sur les mystérieuses femmes-oiseaux africaines. Dans ce domaine, il est très difficile de rendre compte en n’utilisant que la raison prédéterminée à l’acceptation du monde de la routine, et au rejet du monde du mystère. Il faut peut-être raison garder, mais surtout, cœur ouvrir.
C’est ainsi que Baby GARROUX est devenue chaman et que, journaliste toujours, elle rend compte des entretiens très poétiques, qu’elle a menés ave non seulement des connaisseurs des esprits, mais aussi les esprits eux-mêmes.

 

CHAMANISME  anthologie du chamanisme

Sue nicholson

Edition le MAIL EDS

 2003

Le Chamanisme est un ensemble de pratiques magiques reflétant une croyance spirituelle fondamentale, établie dans un système initiatique et de correspondance. Dans cette vieille religion, base de toutes les sociétés archaïques du monde, le « sorcier » est magicien, prêtre, tout en étant chef du clan : son rite apparaît dès le paléolithique. Cet être, en relation avec les esprits, sait surtout guérir : homme-médecine il établit la jonction entre le Ciel, la Terre et l’Homme. Il est l’intermédiaire des forces immanentes qui gèrent la nature, un intermédiaire entre le visible et l’invisible. Cette expérience mystique d’identification totale peut s’accompagner de danses, d’incantations sacrées, en utilisant l’énergie magique pour aboutir à un état d’extase. Des femmes peuvent être chamanes.
Mircea Eliade (tout comme Fritjof SCHUON), établit une distinction entre chaman et prêtre, mais ces pouvoirs surnaturels paraissent décuplés par les rites initiatiques qui permettent à l’être de se dédoubler, d’aboutir à un rite sacrificiel comme celui du démembrement mystique. Ce phénomène religieux a surtout été étudié en Sibérie et en centre asiatique.

Bien que l’on ait voulu comparer l’état chamanique aux maladies nerveuses, aux formes d’hystérie ou de maladies mentales, cet être doit posséder une intelligence vive et une énergie sans limite ; la transe chamanique parfaitement contrôlée permet alors d’entrer en contact avec les forces surnaturelles et d’atteindre ce niveau où les données fondamentales sont révélées ; durant ces expériences l’âme est censée quitter le corps pour entreprendre des ascensions célestes ou des descentes infernales, des vols magiques ; cet individu commande les esprits, maîtrise le feu, communique avec les morts, les démons, les esprits de la nature, mais conserve son indépendance et ne devient pas l’instrument d’un génie. L’instruction est d’ordre extatique ; elle comprend la transe, les rêves, le langage secret. Le tambour chamanique anime les danses sacrées, où les masques et les totems permettent une communication directe avec le monde invisible. Pour voyager le chaman emploie souvent le cheval bâton. Chez les Mayas, le chaman dit « nawal winak », (l’homme nagual) peut se transformer en animal (nagual) ou en tout autre aspect, comme un nuage.

Les maîtres chamans, jaloux de leurs prérogatives, ne font pas d’enseignement de groupes, quoique Carlos CASTANEDA, dans une série d’essais romancés fort adroits, publiés par la NRF entre 1973 et 1988, attire l’attention d’un large public sur un chamanisme mystérieux à souhait qui se rapproche plus de la sorcellerie et des plongées psychiques d’un « sorcier », que de la véritable pensée chamanique. Les chamans ne transmettent leurs dons qu’à de rares élus et l’instruction se fait de maître à disciple.

 

CHAMANISME – B.A. -BA

Thierry piras

Edition  Pardès

 

Le chamanisme est ce formidable élan de reliance qui réunit l’homme et l’ensemble de la création.
Le chamane agit en intermédiaire entre le monde des humains et celui des morts, des esprits et des dieux ; ses initiations, sa reconnaissance par la tradition lui permettent de « voyager » dans l’invisible. Il est, à la fois, prêtre d’un culte traditionnel de reliance avec les forces sacrées de la nature, sorcier par ses connaissances et savoirs, par ses relations avec les esprits de pouvoir, guérisseur par ses actions de soins et d’aide sur les personnes qui font appel à lui. Le chamane, par ses longues années d’initiations et de formations, a acquis le pouvoir de parler avec les esprits, de se métamorphoser avec ses esprits de pouvoir, pour devenir, l’espace d’un rituel, un esprit de pouvoir.
Le chamanisme est ce formidable chant d’amour et de reliance qui unit les hommes au monde des esprits et des dieux.
Dans ce B.A. –BA du chamanisme, l’auteur nous parle de la plus ancienne religion, apparue avec l’homme sur la planète, comme une réponse des dieux aux troubles et difficultés des humains à comprendre et régler leurs problèmes. Le chamane, par ses initiations, acquiert la possibilité de « voyager » entre les différents mondes. Il est l’intermédiaire entre les esprits et les hommes. Par son pouvoir, il est apte à faire appel aux forces sacrées pour aider ceux et celles qui font route vers lui.
Le chamanisme n’en finit pas de faire couler et couler encore les paroles, et ce, peut-être depuis que des Occidentaux le découvrirent, il y a de cela plusieurs siècles. Lorsque des voyageurs, venus d’Europe occidentale, commencèrent à explorer les parties du monde les plus lointaines, ils se trouvèrent confrontés à des croyances et des pratiques religieuses qui leur parurent étranges, voire terrifiantes. Nous trouvons, dans cette quête des mondes nouveaux, la rencontre des Russes avec les populations sibériennes et arctiques ; les conquérants des Amériques, de Cortès, en passant par le May Flowers, ou bien encore Jacques Cartier. Tous découvrirent des peuples, qui vinrent le plus souvent en paix vers eux. Ces Occidentaux étaient à la conquête de richesses, de territoires vierges pour y installer leurs parias : les déportés russes, les exclus des révoltes paysannes françaises, les laissés pour compte de toute la Grande-Bretagne. Ces conquérants du XVIème siècle avaient pour eux la bonne conscience des religions chrétiennes qui, comme jadis aux temps des croisades, portaient haut et fier l’étendard de leur foi unique. Aussi, quels ne furent pas leur surprise et leur effrois devant des pratiques religieuses montrant, à grand renfort de tambours, de chants et de danses frénétiques, comme le signalent les premiers missionnaires jésuites chez les Iroquois du Canada, les pratiques chamaniques. Ces peuples, de l’Est à l’Ouest, tout en présentant des spécificités, n’en montraient pas moins une constante : la recherche de sens des problèmes de vie quotidienne, dans la lecture de la surnature, du monde invisible. Invisible à tous, sauf au personnage central de cet équilibre, le champion de la maîtrise du chaos, le chamane. Ce lien entre le monde des hommes et celui des esprits ne pouvait être aux yeux de ces Occidentaux, Russes, Espagnols, Portugais, Français ou Anglais, que de nature démoniaque. Ces danses, ces pratiques de transes où le chamane disait voyager au pays des morts ou des esprits, ne pouvaient signifier que possessions, pratiques sataniques et adoration du Malin. Ces explorateurs et envahisseurs de terres, qu’ils désignaient comme vierges et libres, puisqu’elles n’étaient peuplées que de non-chrétiens et non-blancs, croyaient à tort être confrontés pour la première fois au chamanisme. Bien entendu, ils n’utilisaient pas ce terme, qui nous vient de la langue toungouse, et qui fut choisi par les ethnologues de l’après Deuxième Guerre mondiale pour signifier les pratiquants de la transe d’extase. Cette méfiance et ce rejet des pratiques spirituelles des nouvelles terres, qualifiées trop rapidement de primitives, païennes ou démoniaques, s’accompagnaient d’une lutte acharnée cherchant à convertir ces peuples à détruire tous objets ou édifices pouvant être associés à ces pratiques. D’ailleurs, n’en avait-il pas été de même avec les premières installations du christianisme qui érigeait ses temples sur les ruines des anciennes cultures et fois anciennes. Là aussi, l’Église catholique, en Europe, exhortait ses prélats à éradiquer par tous les moyens les anciennes croyances, qui après le glaive étaient présentées comme maléfiques. Des monuments se dressaient sur l’emplacement d’anciens lieux de cérémonies, aux croisées des chemins, à l’orée des bois, auprès de sources ou cascades. De nouvelles fêtes finirent par prendre le même emplacement que les cérémonies anciennes, la naissance de Jésus au moment des célébrations de l’hiver, les feux de la Saint-Jean, à la place des rituels d’offrandes aux esprits du feu, par exemple. Rome, puis ensuite Luther et Calvin, mirent tout en œuvre, violence et conditionnement, pour faire disparaître les anciens dieux, les anciennes pratiques, liées le plus souvent à la nature et à ses cycles. Mais l’extermination des Cathares, des Bogomiles, en passant par l’Inquisition et la chasse aux sorcières, montrèrent la volonté d’une prééminence formelle et sans ouverture, et ce, quels que soient les moyens employés. Ce qui n’était pas tolérable en Occident, ne pouvait l’être en terres de convoitise. L’Occident chrétien craignait pour sa légitimité et la pérennité de son message messianique. D’autres religions devenues officielles, le plus souvent à force de luttes et de combats, imposèrent aussi la disparition ou la traversée du désert aux autres fois ancestrales. Le bouddhisme combattit les pratiques chamaniques, tant en Mongolie qu’au Tibet, et ce jusqu’à ces dernières années. L’islam chercha, lui aussi, à faire disparaître ou bien à canaliser les pratiques de ces Marabouts, Griots, et jeteurs de sorts ou bien possédés. En Europe, malgré les procès et les bûchers, les guérisseurs des campagnes et des villes se sont transmis, à travers les âges, les secrets des plantes, des charmes, des invocations et pratiques de maîtrise des éléments, comme chez les passeurs de feu. Au cœur des courants officiels du bouddhisme tibétain ont toujours subsisté les pratiques chamaniques, comme celles liées à la mort ou à la divination. Des confréries secrètes en terres islamiques témoignent de la persistance et de l’attrait des anciens cultes. Présent au cœur des civilisations géographiques spécifiques, comme les forêts tropicales, les déserts, les confins arctiques, mais aussi les Carpates ou bien encore ce que l’on nomme communément les campagnes profondes, le chamanisme ne s’est jamais éteint. La période hippy, le développement du New Age, une meilleure connaissance du chamanisme, y compris dans des lieux où il était resté en sommeil depuis longtemps. Comment d’ailleurs aurait-il pu en être autrement alors que le chamanisme est la première réponse articulée aux interrogations, aux doutes, aux peurs et à la volonté d’agir des hommes. Malgré le dénigrement, l’ignorance de nombreux scientifiques qui ne virent longtemps dans le chamanisme qu’un ensemble de pratiques archaïques ou à caractère psychonévrotique, le chamanisme est et demeure une réponse spirituelle et pragmatique aux souffrances de « ceux qui marchent debout », comme les chamanes nomment ceux et celles qui prennent conscience du sens de la vie et des liens qui existent dans la Création. Le chamanisme nous est accessible par l’observation des sociétés qui le vivent, par l’écoute des enseignements des chamanes, par l’analyse des traces d’une existence quasi aussi ancienne que l’homme que sont les peintures rupestres. Comme le disent les chamanes, et ce qu’elles que soient leur langue et leur région, « tout devient possible pour celui qui réapprend à voir et à entendre ».

 

chamanisme & chamans – le vécu dans l’expérience magique

Mario mercier

Edition DANGLES

 1993

Vers le pôle Nord, en atteignant des régions à peine touchées par la « civilisation » (Asie et Sibérie septentrionales, Laponie, Mongolie, Alaska, Grand Nord Canadien….), on peut rencontrer des hommes et des femmes qui voyagent dans le monde des Esprits et qui rapportent de l’Au-delà des pouvoirs inexplicables pour notre esprit cartésien : les chamans. Sont-ils des prêtres, des mages, des sorciers, des guérisseurs… ? Tout cela à la fois, et bien plus encore.
Le chamanisme est la « science du maniement des esprits ». Le chaman évolue dans un monde essentiellement magique, car lui aussi est « magique » en ce sens qu’il perçoit les correspondances secrètes de la nature et du cosmos. Hyper sensitif, doué d’une conscience intuitive remarquable, clairvoyant et clairaudiant, relié de par son extrême sensibilité à la grande puissance cosmique, il possède également le pouvoir d’incarnation et de métamorphose. En raison de sa texture mentale particulière, il est capable d’accéder aux différents plans des mondes invisibles et d’atteindre l’extase. Mais il ne parvient à ce stade suprême de la Connaissance qu’après une longue et difficile initiation, tant physique que mentale. Sa mission sur Terre, essentiellement humanitaire, est de mettre ses forces magiques au service de la communauté dans laquelle il vit.
Initié au chamanisme, Mario MERCIER nous fait vivre, de l’intérieur, la pratique chamanique et pénétrer dans l’esprit du chaman. En même temps qu’un voyage ethnographique captivant et révélateur, un récit d’expériences vécues, ce livre est le chemin d’approche d’un univers magique et spirituel dont l’origine remonte à la nuit des temps.

 

CHAMANISME  voyage au cœur de la force – l’expérience magique d’un chaman

Mario mercier

Edition GRANCHER

 1995

Un récit limpide, une joie de l’âme qui viennent à point rafraîchir le cœur usé de notre vieux monde. Le Journal d’un chaman, Le Livre de l’Ange nous avaient, par ailleurs, fascinés par la poésie de leurs messages et leur portée magique.
Ce sont ici d’autres voyages qu’entreprend Mario MERCIER en compagnie de ses amis, chamans indiens et européens.
Explorateurs d’univers vivants et originaux, ils se fondent dans le mystère de la forêt et, à travers la trame du rêve, évoluent dans le monde des doubles, conversent avec les animaux de pouvoir, charment les corneilles, entrent en résonance avec les puissances de la terre, des volcans, des vents, accomplissent les rites de l’orage, sont confrontés à la sacralité de la Femme spirituelle et à l’énigme des puissances de l’Esprit…
Leur périple envoûtant conduit au cœur de l’être, en ce lieu où gît la Force.
Ce livre est un voyage magique de l’homme à travers l’homme et de l’homme inspiré qu’est le chaman à travers l’Univers.

 

comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs ou  l’INITIATION ?

Rudolf Steiner

Edition TRIADES

 1976

Tout homme porte en lui des facultés que l’Initiation va réveiller.

 

comte de saint-germain – qui suis-je ?

Patrick rivière

Edition PARDES

 2007

Le mystérieux compte de Saint-Germain, doté des mille qualités que lui accorde la légende, demeure incontestablement une des figures les plus énigmatiques du Grand Siècle. Derrière l’apparent « gentilhomme de salon », ne se dissimulait-il pas, en fait, l’archétype immortel du « Saint-Frère (Germanus) de l’humanité » ?
Dans ce « Qui suis-je ? » Saint-Germain, l’auteur révèle sans ambages qui était réellement ce personnage, en dehors de sa nature profane, du reste prestigieuse, puisque de sang royal. Dans cette biographie sans faille, en abordant les multiples facettes de la personnalité de Saint-Germain, non seulement, l’auteur livre la véritable identité de celui-ci, avec preuves à l’appui, mais, de surcroît, il dévoile tous les aspects les plus secrets d’un tel génie, décriés – hélas ! – le plus souvent comme ceux d’un charlatan !
Introduit à la cour de France par la Pompadour, était-il un simple diplomate occasionnel ou un véritable espion à la solde du roi Louis XV, à qui il intimera, en outre, de se faire Rose + Croix ? Ne passait-il pas encore, auprès de beaucoup, pour un « théurge thaumaturge », doublé d’un grand alchimiste qui, au surplus, ne meurt jamais… ! On lui attribue aussi des textes, plus ou moins émanés de sa plume, qui sont décodés et explicités, pour la première fois, dans cet ouvrage, où l’hermétisme et les sciences sacrées traditionnelles tiennent une place prééminente.
Il est des époques particulièrement troublées que de « Nobles voyageurs » traversent tels d’authentiques « phares » pour l’humanité. Que leur message d’amour et de fraternité se trouve détourné de son originel et réel objectif est en soi regrettable, mais, somme toute, compréhensible en un monde où « le paraître » et « l’avoir » l’emportent constamment sur « l’être véritable », où les valeurs suprêmes se voient généralement délaissées au profit du scandale le plus abject ; les motivations n’étant d’ailleurs pas dénuées d’un intérêt certain, le plus souvent mercantile et pervers, justifié par l’orgueil à lui seul.
Reconnaître ce « qui sort de l’ordinaire », c’est condamner par là même « le vulgaire » ! Et s’avouer ses propres faiblesses, n’est-ce point là poser le constat de son inexpugnable impuissance : l’échec irréductible le plus cuisant qui soit ?
Il demeure assurément plus confortable de mépriser ou même de nier ce que l’on ne comprend pas ; c’est-à-dire ce qui se soustrait à l’entendement raisonnable et « bien-pensant » que le quotidien, dans sa monotonie lancinante, nous offre comme le plus sûr rempart à tout élan d’évolution de notre part.
Certains individus en marge, certes trop rares, se trouvent de facto engagés dans la voie spirituelle, bien qu’égarés dans ce dilemme. Ils errent alors désespérément en quête de l’auditoire favorable aux révélations de leurs préoccupations mystiques, leurs méditations sur l’abîme les ayant menés à la contemplation des cimes !
Détachés de la masse – sans que ceci fût ici péjoratif – grâce aux immenses efforts exercés sur eux-mêmes, ils se sont hissés au faîte de la maîtrise ainsi qu’à l’apogée de la connaissance des secrets de la Nature : Saint-Germain (voire Cagliostro) fut incontestablement de ceux-là.
Comme de coutume, en pareil cas, leurs faits et gestes furent décriés et la calomnie alla bon train bien que la noblesse d’âme et de cœur les caractérisant fût indéniable. Mais, cependant, convaincus d’excentricité et de charlatanisme, voire d’escroquerie – en ce qui concerne Cagliostro –, ils furent honnis et rejetés par « la bonne société » après avoir été précédemment l’objet des plus dithyrambiques louanges.
Les véhémentes critiques qui leur furent adressées et qui trouvèrent leur prolongement à travers les chroniques du Grand Siècle – qu’elles émanent de la plume de l’abbé Lécanu, du marquis de Luchet, du baron de Gleichen, de Frédéric Bülau, de Jules Doinel, ou, ce qui demeure surprenant, de Gérard de Nerval lui-même, qui ne résista pas à égratigner Saint-Germain et Cagliostro – reflétaient cette haine pour « l’inconnu » que l’humain trouve tant de plaisir à brandir, tel un bouclier l’affranchissant à jamais de la vérité qui l’effraie.

 

cours de haute magie – l’exploitation du monde invisible

Dr Fernand rozier

Edition LE MERCURE DAUPHINOIS

 2001

Fort d’une longue quête personnelle de l’occulte, le Dr Fernand ROZIER dresse ici, à l’intention de ses étudiants, un inventaire méthodique des mondes invisibles, avec leurs hiérarchies respectives : plans divin, céleste, mental, karmique, astral, physique et infra physique. Il passe en revue les habitants de ces mondes : le Christ, la Vierge de Lumière, les anges pour le céleste, les salamandres, sylphes, ondins et gnomes, fées et nymphes pour le plan mental et enfin les élémentals pour le plan astral. Puis il aborde la notion de l’âme et du péché, et pose la question de la pénétration de l’homme dans l’invisible, au moyen de sorties en corps astral, ou dans d’autres corps. Enfin, il fait le point sur les différents types de visions que l’homme peut rencontrer dans ses expériences sensibles.
Ce cours de haute magie donné à l’École des sciences hermétiques, à Paris, en 1905, est publié par Serge CAILLET, d’après le manuscrit qui appartint au Dr Gérard ENCAUSSE-PAPUS, puis à son fils, le Dr Philippe ENCAUSSE, à la mort duquel il a été légué à la Bibliothèque municipale de Lyon. Désormais accessible à tous, ce cours n’a rien perdu de son intérêt.
Docteur en médecine et en sciences physiques, Fernand ROZIER (1839 – 1922) fut l’élève du mage Éliphas LÉVI, avant de s’engager avec PAPUS et ses compagnons dans la restauration de l’occultisme chrétien. Il nous fait participer ici à sa propre expérience de l’invisible.

 

croyances et rites populaires

J. eveillard

OUEST-FRANCE

 2006

À l’aube du XXIème siècle, savez-vous que :

• Des femmes viennent se frotter contre certains menhirs ayant le « pouvoir » de fécondité.
• Le rocher du « Pas de la Vierge » (Deux-Sèvres) est l’objet d’une étrange dévotion.
• Les « bonnes fontaines » du Limousin, Auvergne, Bretagne, sont régulièrement fréquentées pour leurs vertus thérapeutiques.
• Les arbres votifs de Cussac (Haute-Vienne) ou de Vatteville-la-Rue (Seine-Maritime) sont toujours vénérés.
• La procession de la « Lunade » est célébrée à Tulle (Corrèze), sans la moindre interruption, depuis … 1348 ! Celle de la « Rodella », à Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales), depuis 1465 !
• Les guérisseurs, chiropracteurs et autres magnétiseurs n’ont jamais fait autant fortune.

Sont développés : le culte des pierres, les mégalithes, les œuvres des fées et des géants, les pierres d’amour, de jugement, de fécondité, le druidisme, les fontaines de jouvence, les fontaines d’offrandes, la lune, le soleil, les étoiles, l’arc-en-ciel, les orages, les devins, les guérisseurs, les rebouteux, les reliques, la vierge Marie, les vierges noires, les saints protecteurs, mélusine, les grottes, les fantômes, les loups-garous, le diable, les chamans, etc.

9 D

DE LA LANGUE HEBRAIQUE RESTITUEE A L’ESOTERISME DE LA GENESE

Robert AMADOU

Edition CARISCRIPT

 1987

FABRE D’OLIVET a, dans son livre « La langue hébraïque restituée » essayé d’en extraire un ésotérisme, mais il en fit un livre touffu et difficile à lire. CHAUVET lui fit une analyse ésotérique de la genèse assez facile d’accès et selon R. AMADOU  en sorti « une révélation de la révélation ». Un petit livre (40 pages) clair et concis qui explique les 2 positions.

 

deux essais

j. corneloup

Edition VÉGA

 1969

Des réflexions sur l’Alpha et sur la Prémonition.

 

dialogues avec l’ange

Gitta mallasz

Edition AUBIER

 2005

En 1943, alors que la Hongrie n’est encore qu’au bord de la guerre, quatre jeunes gens – Hanna, Lili, Joseph et Gitta – décident d’installer leur atelier de décoration dans un petit village, pour y vivre une vie plus attentive à l’essentiel. Si une même faim spirituelle les rapproche, aucun d’entre eux, pourtant, n’a jamais pratiqué sa religion.
Le jour où ils entreprennent de faire le point par écrit sur leurs problèmes personnels, Gitta se dérobe, se réfugie derrière des banalités. Hanna tout d’abord s’en irrite, puis a juste le temps de prévenir son amie – « Attention, ce n’est plus moi qui parle ! » – avant de prononcer, en toute conscience, des paroles qui manifestement ne peuvent lui appartenir.
Pendant dix-sept mois, des forces de Lumière – que les quatre amis appelleront « Anges » ou « Maîtres intérieurs » – s’exprimeront par la bouche de Hanna. Dix-sept mois qui deviendront de plus en plus dramatiques : juifs tous trois, Joseph, Lili et Hanna partiront pour les camps de la mort. Seize ans plus tard Gitta, la seule survivante, pourra enfin emporter en France les petits cahiers où avait été consigné mot par mot, lors de chaque rencontre, ce véritable « reportage sur une expérience spirituelle ».
L’intégralité des Dialogues est ici présentée pour la première fois, dans une traduction revue et augmentée de nombreux commentaires par Gitta MALLASZ.

 

dom pernety et les illuminés d’avignon

M. MEILLASSOUX

Edition Arché

 1992

Il vit au siècle des lumières, compagnon de voyage de Bougainville, il devient académicien à Berlin, illuminé en Prusse et à Avignon, il est acteur de la Révolution Française. Il se passionne pour l’Alchimie et crée un dictionnaire mytho-hermétique. Comme VOLTAIRE il est un écrivain curieux et comme CAGLIOSTRO il est attiré par l’irrationnel et la communication avec Dieu, il est à la fois illuminé et homme des lumières mots qui ont d’ailleurs une étymologie commune. Le texte de sa doctrine « Sainte Parole » est à la fin du livre en transcription intégrale.

9 E

ECRITURES MYSTERIEUSES

D. BECKER et F.KIRCHER

Edition PARDES

 2007

Des peuples, dont on connaît la splendeur par l’architecture de l’archéologie , nous restent toujours aussi mystérieux ….Cela tient à ce que l’on n’a pas encore réussi à déchiffrer leur écriture .
L’histoire, les mœurs, les croyances, des Celtes, des Etrusques, des Précolombiens, demeurent dans l’ombre parce que des documents scripturaux nous font défaut. De même, que penser des monuments retrouvés dans le petit hameau français de Glozel ? S’agit- il bien du spécimen d’une des plus anciennes écritures de l’humanité ?comme on l’a prétendu ?
Une écriture peut également paraître mystérieuse parce qu’elle est codée. La Bible est ainsi supposée contenir des informations cachées, réservées à ceux qui détiennent la clef des connaissances interdites. Le mystérieux manuscrit de Voynich compte-t-il au nombre de ces cryptoglyphes porteurs d’informations surhumaines ? Le lecteur se forgera lui-même une opinion car les auteurs soumettent une traduction basée sur une correspondance entre les lettres de ce texte énigmatique et l’alphabet latin.
Enfin, il y a ces écrits venus d’un ailleurs indémontrable, ces signes dont de fervents adeptes assurent qu’ils nous viennent des dieux, d’extra-terrestres, d’anges ou encore, de revenants.
Ce livre des écritures mystérieuses emportera le lecteur à la découverte des civilisations fascinantes du passé, sur les traces des secrets de l’île de Pâques et du plateau de Nazca, avant une visite guidée sur Mars, avec Hélène Smith.
Les civilisations disparues ……………….
- Celtes et Gaulois La Grande Bretagne et l’écriture organique, Les Etrusques,
- Crétois et Mycéniens- Sumer- Harappa et la civilisation de l’Indus-Les Aztèques et l’écriture nabuati- Les Mayas- Les Incas et le mystère des quipus
ENIGMES LOCALES
- L’affaire Glozel, L’écriture ibérique, Les écritures italiques : l’ombrien, l’osque, le falisque, le picénien, Une civilisation danubienne, Le méroïtique, Les tablettes de l’Ile de Pâques, Les géoglyphes nazcans
LES ECRITURES CODEES
- Les sens cachés de la Bible, Les écrits de l’Abbé, Tritbeim, les énigmes du manuscrit Voynich
ECRITURES DIVINES, SPIRITES ET EXTRATERRESTRES
- Les Tables de la Loi, L’écriture sur le mur, Un ange rédacteur, Héno et les tablettes célestes, l’apprentissage forcé de la lecture par un ange, le Dieu Thot, inventeur de l’écriture , Odin et les Runes, Le Yi King ou les symboles d’une préscience, John Dee, les anges, et les écritures secrètes, l’écriture automatique, Hélène Smith, en visite sur la planète Mars, le Crash d’Aurora et les notes de voyage martiennes, ces écrits qui tombent du ciel, le livre de Mormon, sous la semelle d’un vénusien, communications extraterrestres, Jim Sparks, écolier des extraterrestres, l’alphabet ummite, et les agroglyphes : une écriture venue d’ailleurs ?

 

ELIPHAS LEVI

Paul CHACORNAC

Editions ETUDES TRADITIONNELLES

1989

Eliphas LEVI est mort le 31 Mai 1875. Un demi-siècle plus tard parait sa biographie détaillée qu’attendaient depuis longtemps tous ceux qu’enivra son œuvre, savant et capiteux. Il y a une trentaine d’année, Lucien CHALMUEL, en sa jeunesse épanouie dans sa fameuse boutique de la rue de Trévise, promettait cette biographie et commençait à ce sujet une enquête qu’il ne lui fut pas donné de terminer. Aujourd’hui, Paul CHACORNAC nous donne le résultat de celle qu’il a su mener avec conscience et une patience extraordinaires. De la naissance à la mort, il suit pas à pas le maître du dogme magique avec une telle fidélité qu’on n’imagine pas ce qu’il laisse à glaner à ceux qui viendront après lui. On est frappé, à la lecture de livre, de la ténacité qu’il exigea dans des recherches minutieuses.
A suivre cette vie inégale et longtemps tâtonnante, ballotée par les tourmentes, instable, pauvre, souffrante, on en vient à des conclusions de tout temps acquises aux esprits que les ans et la méditation ont pourvu d’expérience, à savoir que si l’esprit souffle où il veut, du moins il expose à de dures aventures ceux qui ont l’audace de révéler ses secrets. Voici le fils d’un couple ouvrier de vieille souche française, né à Paris, nourri à l’âpre école de la pauvreté, qui, prédestiné, après avoir dans tous les sens cherché péniblement sa voie, après des tâtonnements, des erreurs, de nombreux fourvoiements, finit par devenir un des plus audacieux explorateurs des arcanes de la connaissance, un maître gnostique. Quand il en est là, il est soutenu intérieurement par une force occulte dont l’aide efficace est évidente. Chose curieuse : dès qu’il a conquis son initiation, il est un excellent écrivain. Sa phrase ardente, colorée, vivante, est d’un bel artiste. Je me souviens que Catulle MENDES me récitait avec admiration des phrases du Dogme et Rituel de la Haute Magie qu’il avait gardées dans sa mémoire pour leur beauté plastique. Mais antérieurement à sa « seconde naissance » tant qu’il n’est que le publiciste Alphonse-Louis CONSTANT, il n’est aussi qu’un écrivain très médiocre. Le génie qui inspire un homme, son daïmôn, est infidèle comme une amante. On constate chez Eliphas LEVI le même phénomène que chez Corneille. Ce grand tragique, en sa première période, écrit des pièces fort ordinaires, puis soudain, après le CID, il donne chefs-d’œuvre sur chefs-d’œuvre. Ensuite il produit des œuvres très inégales. De même Eliphas LEVI : dans une première période, il entasse des libellés de polémique sociale sans autre valeur que leur intention généreuse, qu’il signe de son patronyme Alphonse-Louis CONSTANT. Puis, quand il a connu la lumière initiatique, il donne coup sur coup cinq ou six livres où la plus profonde science s’exprime dans le langage d’un artiste consommé.

 

éliphas lévi – dogme & rituel de la haute magie

Éliphas lévi (Abbé Constant)

Edition BUSSIERE – 1854, réédité en 1977

 

Premier volume du triptyque de l’œuvre majeure d’Eliphas LEVI sur l’occultisme. Le deuxième volume est « l’Histoire de la magie » et le troisième volume est « la clef des grands mystères ». Éliphas LEVI remis en route les sciences magiques oubliées sous le vocable « d’occultisme » mot qu’il inventa. Il y développe la Kabbale, la magie et l’hermétisme. Cet occultisme fut poursuivi et développé dans la foulée par Stanislas de Guaïta.

Y sont développés :
Discours préliminaires : Des tendances religieuses, philosophiques et morales de nos livres sur la magie – Le récipiendaire : Unité du dogme – Qualités requises pour l’adepte – Les colonnes du temple : Bases de la doctrine – Les deux principes – L’agent et le patient – Le triangle de Salomon : Théologie universelle du ternaire – Macrocosme – Le tétragramme : Vertu magique du quaternaire – Analogies et adaptations – Esprits élémentaires de la cabale – Le pentagramme : Le microcosme et son signe – Pouvoir sur les éléments et sur les esprits – L’équilibre magique : Action de la volonté – Initiative et résistance – Amour sexuel – Le plein et le vide – L’épée flamboyante : Le sanctum regnum – Les sept anges et les sept génies des planètes – Vertu universelle du septénaire – La réalisation : Reproduction analogique des forces – Incarnation des idées – Parallélisme – Antagonisme nécessaire – L’initiation : La lampe, le manteau et le bâton magiques – Prophétie et intuition – Sécurité et stabilité de l’initié au milieu des périls – Exercice du pouvoir magique – La Kabbale : Séphirots – Semhamphoras – Tarots – Les voies et les portes, le Béréshit et la Merkavah, la Guématrie et la Témurah – La Chaîne magique : Courants magnétiques – Secrets des grands succès – Tables parlantes – Manifestations fluidiques – Le grand œuvre : Magie hermétique – Dogmes d’Hermès – La Minerva mundi – Le grand et unique Athanor – Le pendu – La nécromancie : Révélation de l’autre monde – Secrets de la mort et de la vie – Evocations – Les transmutations : Lycanthropie – Possessions mutuelles ou embryonnut des Âmes – Baguette de Circée – L’élixir de Cagliostro – La magie noire : Démonomancie – Obsessions – Mystères des maladies nerveuses – Ursulines de Loudun et religieuses de Louviers – Gaufridi et le père Girard – Le livre de M. EUDES de M. – Les envoûtements : Forces dangereuses – Pouvoir de vie et de mort – Faits et principes – Remèdes – Pratique de Paracelse – L’astrologie : Connaissance des hommes d’après les signes de leur nativité – Phrénologie – Chiromancie – Métoposcopie – Les planètes et les étoiles – Années climatériques – Prédictions par les révolutions astrales – Les philtres et les sorts : Magie empoisonneuse – Poudres et pactes des sorciers – La jettatura de Naples – Le mauvais œil – Les superstitions – Les talismans – La pierre des philosophes : Élagabal – Ce que c’est que cette pierre – Pourquoi une pierre – Singulière analogies – La médecine universelle : Prolongation de la vie par l’or potable – Résurrectionnisme - Abolition de la douleur – La divination : songes – somnambulisme – Pressentiments – Seconde vue – Instruments divinatoires – Alliette et ses découvertes sur le tarot – Résumé et clef générale des quatre sciences occultes : Cabale – Magie – l’Alchimie – Magnétisme ou médecine occulte –

Les préparations : Dispositions et principes de l’opération magique, préparations personnelles de l’opérateur – L’équilibre magique : Emploi alternatif des forces, résistance simultanées – La truelle et l’épée des travailleurs du Temple – Le Triangle des pentacles : Emploi du ternaire dans les conjurations et les sacrifices magiques – Le triangle des évocations et des pentacles – Les combinaisons triangulaires – Le trident magique de Paracelse – La conjuration des quatre : Les éléments occultes et leur usage – Manière de dompter et d’asservir les esprits élémentaires et les génies malfaisants – Le pentagramme flamboyant : Usage et consécration du pentagramme – Le médium et le médiateur : Application de la volonté au grand agent – Le médium naturel et le médiateur extranaturel – Le septénaire des talismans : Cérémonies, vêtements et parfums propres aux sept jours de la semaine – Confection des sept talismans et consécration des instruments magiques – Avis aux imprudents : Précautions à prendre en accomplissant les grandes œuvres de la science – Le cérémonial des initiés : Son but et son esprit – La clef de l’occultisme : Usage des pentacles – Leurs mystères anciens et modernes – Clef des obscurités bibliques – Ézéchiel et Saint Jean – La triple chaîne : Manières de la former – Le grand œuvre : Ses procédés et ses secrets – Raymond Lulle et Nicolas Flamel – La nécromancie : Cérémonial pour la résurrection des morts et la nécromancie – Les transmutations : Moyens pour changer la nature des choses – L’anneau de Gygès – Paroles qui opèrent les transmutations – Le sabbat des sorciers : Rites du sabbat et des évocations particulières – Le bouc de Mendès et son culte – Aberrations de Catherine de Médicis et de Gilles de Laval, seigneur de Raiz - Les envoûtements et les sorts : leurs cérémonies – Manière de s’en défendre – L’écriture des étoiles : Divination par les étoiles – Planisphère de Gaffarel – Comment on peut lire dans le ciel les destinées des hommes et des empires – Philtres et magnétisme : Composition des philtres – Manière d’influencer les destinées – remèdes et préservatifs – Le magistère du soleil : Usage de la pierre philosophale – Comment on doit la conserver, la dissoudre par parties, et la recomposer ensuite – Thérapeutique – Insufflations chaudes et froides – Passes avec et sans contact – Impositions des mains – Vertus diverses de la salive – L’huile et le vin – L’incubation et le massage – Cérémonial des opérations divinatoires – La clavicule de Trithème – L’avenir probable de l’Europe et du monde – Comment toute cette science est contenue dans le livre occulte d’Hermès – Ancienneté de ce livre – Travaux de Court de Gébelin et d’Eteilla – Les théraphins des Hébreux suivant Gaffarel – La clef de Guillaume Postel – Un livre de saint Martin – La vraie figure de l’arche d’alliance – Tarots italiens et allemands – Tarots chinois – Une médaille du XVIème siècle – Clef universelle du tarot – Son application aux figures de l’Apocalypse – Les sept sceaux de la cabale chrétienne – Conclusion de tout l’ouvrage – Le Nuctéméron d’Appolonius de Thyane – Le Nuctéméron suivant les Hébreux – De la magie des campagnes et de la sorcellerie des bergers.

 

ELIPHAS levi  - histoire de la magie

éliphas levi

 Edition Trédaniel

 1976

Depuis trop longtemps on confond la magie avec les prestiges des charlatans, avec les hallucinations des malades, et avec les crimes de certains malfaiteurs exceptionnels. Bien des gens, d’ailleurs, définiraient volontiers la magie : l’art de produire des effets sans causes. Et d’après cette définition, la foule dira, avec le bon sens qui la caractérise, même dans ses plus grandes injustices, que la magie est une absurdité.
La magie ne saurait être ce que la font ceux qui ne la connaissent pas. Il n’appartient d’ailleurs à personne de la faire ceci ou cela ; elle est ce qu’elle est, elle est par elle-même, comme les mathématiques, car c’est la science exacte et absolue de la nature et de ses lois.
La magie est la science des anciens mages ; et la religion chrétienne, qui a imposé silence aux oracles menteurs, et fait cesser tous les prestiges des faux dieux, révère elle-même ces mages qui virent de l’Orient, guidés par une étoile, pour adorer le Sauveur du monde dans son berceau.

Ce livre est le résultat de l’œuvre d’Eliphas LEVI (Abbé Constant).

 

ELIPHAS LEVI - la clé des grands mystères

éliphas levi

Edition LA DIFFUSION SCIENTIFIQUE

 1992

Il existe un alphabet occulte et sacré que les Hébreux attribuent à Hénoch, les Égyptiens à Thauth ou à Mercure Trismégiste, les Grecs à Cadmus et à Palamède. Cet alphabet, connu des pythagoriciens, se compose d’idées absolues attachées à des signes et à des nombres, et réalise par ses combinaisons les mathématiques de la pensée. Salomon avait représenté cet alphabet par soixante-douze noms écrits sur trente-six talismans, et c’est ce que les initiés de l’Orient nomment encore les petites clefs ou clavicules de Salomon. Ces clefs sont décrites et leur usage est expliqué dans un livre dont le dogme traditionnel remonte au patriarche Abraham, c’est le Sepher-Jésirah, et avec l’intelligence du Sepher-Jésirah, on pénètre le sens caché du Zohar, le grand livre dogmatique de la Kabbale des Hébreux. Les Clavicules de Salomon, oubliées avec le temps et qu’on disait perdues, nous les avons retrouvées et nous avons ouvert sans peine toutes les portes des vieux sanctuaires où la vérité absolue semblait dormir, toujours jeune et toujours belle, comme cette princesse d’une légende enfantine qui attend pendant un siècle de sommeil l’époux qui doit la réveiller.

Y sont développés :

Esquisse de la théologie prophétique des nombres – L’unité – Le binaire – Le ternaire – Le quaternaire – Le quinaire – Le sénaire – Le septénaire – Le nombre huit – Le nombre neuf – Nombre absolu de la Kabbale – Le nombre onze – Le nombre douze – Le nombre treize – Le nombre quatorze – Le nombre quinze – Le nombre seize – Le nombre dix-sept – Le nombre dix-huit – Le nombre dix-neuf – Solution du dernier problème (séparer la religion de la superstition et du fanatisme) – La foi, la science, la raison – Mystères philosophies – Solution des problèmes philosophiques – Les mystères de la nature – Le grand agent magique – Les mystère magnétiques – La clef du mesmérisme – La vie et la mort – La veille et le sommeil – Mystères des hallucinations et de l’évocation des esprits – Les fantômes à Paris – Des fantômes fluidiques et leurs mystères – Les mystères magiques - Théorie de la volonté – La puissance de la parole – Les influences mystérieuses – Mystères de la perversité – Les grands secrets pratiques ou les réalisations de la science – De la transformation. La baguette de Circé – Le bain de Médée – La magie vaincue par ses propres armes – Le grand arcane des jésuites et le secret de leur puissance – Comment on peut conserver et renouveler la jeunesse – Les secrets de Cagliostro – La possibilité de la résurrection – Exemple de Guillaume Postel, dit le Ressuscité, d’un ouvrier thaumaturge, etc. – Le grand arcane de la mort – Le grand arcane des arcanes.

 

éliphas lévi – la science des esprits

éliphas lévi

Edition TREDANIEL

 1976

Sous la forme littéraire et poétique de l’apologue, nous avons caché pour le vulgaire et enseigné pour les chercheurs éclairés les plus grands mystères de la science. Nous abordons aujourd’hui la seconde série, celle qui traite de la science des esprits. Cette étude est divisée en trois parties. Dans la première, sous le titre d’esprits réels, nous traitons de Dieu et de l’homme réunis et idéalisés en la personne de Jésus-Christ. Dans la seconde, sous le titre d’esprits hypothétiques, nous parlerons des anges, des démons et des âmes des trépassés, suivant les doctrines kabbalistiques et magiques. Dans la troisième, consacrée aux prétendus esprits ou aux fantômes, nous traitons des évocations et nous apprécions les phénomènes et les doctrines spirites. La science suppose nécessairement Dieu, étudie l’esprit de l’homme dans ses aspirations les plus hautes, examine les hypothèses relatives aux esprits inconnus et rejette les fantômes. Nous avons dit de Dieu, dans notre dogme et rituel de la haute magie, que Dieu pour nous c’est l’Azoth des sages.

Le mot Azoth, employé par le savant initié Basile Valentin, pour exprimer l’agent universel, est composé de la première et de la dernière lettre de l’alphabet en hébreu, en grec et en latin.
Il équivaut à l’INRI de la Maçonnerie, et veut dire le principe et la fin, c’est-à-dire l’absolu dans les trois mondes.
Au-dessus de la science c’est Dieu, dans la science kabbalistique c’est l’absolu, dans la physique occulte c’est l’agent universel.

Ce nom exprime donc trois choses :

1. l’hypothèse divine,
2. la synthèse philosophique,
3. la synthèse physique.

C’est-à-dire une croyance, une idée et une force.
Nous donnons ces explications pour ceux de nos lecteurs qui ne cherchent que la vérité, et nous commençons notre livre.

 

éliphas lévi – qui suis-je ?

Arnaud de l’estoile

Edition Pardès

 2008

Le vocable occultisme recouvre des croyances, des théories et des techniques déjà répandues à la fin de l’Antiquité, notamment en Égypte et en Mésopotamie. Elles reprenaient les sciences anciennes contenant un savoir ou faisant agir des forces de nature secrète et mystérieuse : magie, théurgie, alchimie, astrologie, etc. à ces sciences, rien d’impossible : elles commandaient aux éléments, savaient le langage des astres et dirigeaient la marche des étoiles. Elles disposaient de la vie et de la mort, réunissaient la transmutation des métaux, procuraient l’immortalité par leur quintessence et leur élixir composé d’or et de lumière, et surtout permettaient à l’homme de réintégrer son antique et divine condition.
Mais ces savoirs et leurs pratiques, pourchassés impitoyablement à l’avènement du christianisme, devinrent la philosophie occulte. En effet, un Assyrien prononçant une conjuration contre le démon Pazuzzu ne gênait pas le moins du monde les Shangu (prêtres des temples), un Egyptien du Nouvel Empire accrochant à son poignet un œil d’Horus était considéré comme normal par les grands prêtres de Karnak, un Grec évoquant des spectres au sein du culte d’Hécate pour connaître son avenir ou un Romain consultant les aruspices n’étaient nullement condamnés par leur religion. Alors que, dès les premiers siècles du christianisme, un chrétien se servant de talismans, d’incantations, de divination, allait à l’encontre de la nouvelle religion et encourait les foudres des Pères de l’Eglise. Le christianisme rejeta et combattit tous les cultes le précédant. De 319, où Constantin en sa constitution condamnait à mort l’aruspice rentrant dans une maison et déportait celui qui l’acceptait, en passant par la loi de 395 de Théodose abolissant toute pratique païenne, au code de Justinien du VIème siècle, la répression ne fit que s’aggraver.
Traquée, devenue occulte pour survivre, cette antique philosophie creusa, malgré tout, un sillon de siècle en siècle. Elle s’était constituée dès le premier siècle avec la Gnose et était considérée, par les initiés chargés de la protéger, comme un trésor de sagesse venant du fond des âges, regroupant autant les principes du pythagorisme, de l’orphisme, des mystères de Sumer, etc. Resurgissant au XIIIème siècle avec la Kabbale, elle s’épanouit à la Renaissance. La redécouverte en Macédoine, vers 1450, du Corpus Hermeticum, écrit au IIème et IIIème siècle après Jésus Christ, permit son épanouissement en Europe occidentale. Henri Corneille-Agrippa répandit de façon magistrale la philosophie occulte avec son fameux De occulta philosophia qui, rédigé dès 1510, fut publié en 1533. Pour mieux s’exprimer à l’ombre du siècle des Lumières, elle s’engouffra, à la suite du choix de la modernité, dans la place vacante laissée entre l’ancienne théologie et la science nouvelle. Martines de Pasqually, fondateur de l’ordre de la « Franc-maçonnerie des chevaliers Maçons élus Cohens de l’Univers » à la fin du XVIIIème siècle, le linguiste Fabre d’Olivet, le mathématicien polonais Hoëné-Wronski, avaient rouvert la voie après la rupture du XVIIème siècle, où la philosophie occulte avait été en partie marginalisée, à la suite du développement de la pensée absolutiste, du fanatisme religieux et des débuts du rationalisme. Dans la première partie du XIXème siècle, parallèlement aux philosophes de la nature de l’époque romantique (1790-1815), domineront les figures de Franz von Baader, Louis-Claude de Saint-Martin. Puis, face à la mode du magnétisme animal et spiritisme, éclipsant quelque peu l’antique Tradition, surgit celui qui la revivifia de son talent : Eliphas Lévi.

C’est donc à cet homme, de son vrai nom Alphonse-Louis Constant, ancien diacre, théologien dissident et utopiste révolutionnaire, que revint la lourde tâche et l’insigne honneur d’être le rénovateur de la philosophie occulte dont l’occultisme est le fruit direct.
De son vrai nom Alphonse-Louis Constant, ce fils d’un modeste cordonnier, brillant élève, se destinait à une carrière ecclésiastique. Mais, tombé amoureux d’une jeune fille, il s’enfuit du séminaire et connut une vie d’errance et de misère, ponctuée de séjours en prison.
Après avoir décidé de se vouer corps et âme aux sciences occultes, son destin bascula en 1854 lorsqu’il rencontra des adeptes à Londres. Devenu Eliphas Lévi Zahed, il publia en 1856 son maître livre, le fameux Dogme et Rituel de la haute magie, devenant ainsi le grand rénovateur de l’occultisme.
Dès lors, il consacra sa vie à la rédaction d’ouvrages sur la magie, la kabbale, les grands mystères et à la formation de disciples à domicile ou par correspondance.
Avec ce « Qui suis-je ? » Eliphas Lévi, l’auteur se propose de nous faire découvrir une personnalité puissante et rayonnante dont l’influence fut profonde aussi bien sur les grands auteurs de son époque (Baudelaire, Victor Hugo, Rimbaud, etc.) que sur le fleuron des occultistes européens.
L’œuvre de ce précurseur, capitale pour des générations de chercheurs en « science maudites », le place parmi les premiers au sein des maîtres de l’occultisme.
Il meurt en mai 1875 dans la sérénité, après une existence pour le moins chaotique et mouvementée.

 

ÉSOTÉRISMES D’AILLEURS

Pierre RIFFARD

Edition Robert LAFONT

 1997

Les ésotérismes non occidentaux, primitifs. Civilisateurs. Indiens extrêmes orientaux. Monothéistes.

 

évocation, invocation, incantation – la prière

Divers Auteurs

Edition LE JARDIN DES DRAGONS

 1991

La prière, le propitiatoire, et les invocations magiques par : un Bouddhiste, un druide, un Rosicrucien, un Franc-maçon, un Hindouiste.
Le Dictionnaire de la Spiritualité nous apprend à faire une approche anthropologique de la prière et de ses différentes formulations qui se cristallisèrent dans les civilisations majeures qui ont précédé la nôtre.
Un accent particulier a bien sûr été donné sur les spécificités de la prière en Chrétienté.
Cette étude nous permet d’apprécier la constance de cette prière, que cela soit dans le monde paléo-chrétien ou dans notre époque contemporaine.
Un père du désert : AGATHON
Les frères l’interrogeaient encore ainsi :
« Père, quelle est dans la vie la vertu qui exige le plus d’effort ? »
« Croyez-moi, j’estime qu’il n’y a rien qui demande plus d’effort que de prier Dieu. Car chaque fois que l’homme veut prier, les ennemis cherchent à l’en détourner… La prière réclame le combat jusqu’au dernier soupir. »

9 F

faustCahiers de l’Hermétisme

 J.W.v.Goethe

Edition Albin Michel

 1977

Un des grands mythes du monde occidental, sa naissance, son apogée, sa transformation et sa disparition. Voilà les thèmes qui sont développés dans cet ouvrage. GOETHE, MARLOWE, Thomas MANN, LESSING, Paul VALERY et d’autres ont écrits sur cet homme de la Renaissance qui est toujours d’actualité. La magie, l’ésotérisme, l’alchimie et le religieux y sont présents.

 

film documentaire sur les sociétés secrètes

Serge moati

Production TV 5

 2006

12 heures de cassettes VHS, où sont filmés, expliqués et disséqués, le KU KLUX KAN, l’Opus DEI, le DA VINCI CODE, la Franc-maçonnerie, les Illuminati, et les compagnons du Tour de France.
Une très grande enquête.

 

FORME ET SUBSTANCE DANS LES RELIGIONS

FRITHJOF SCHUON

Edition DERVY

 1975

Contemporain, élève et admirateur de René GUENON, SCHUON se convertit rapidement à l’ISLAM et pratiqua un ésotérisme très ouvert sur les grandes religions chrétiennes, hindouistes et musulmanes.

 

FORMULAIRES DE HAUTE MAGIE

P.V. PIOBB

Edition DANGLES

 1980

Y sont décrits les opérations magiques, les clavicules, les pentacles, l’évangile de St Jean et son ésotérisme, la hiérarchies des anges, le monde de la kabbale, les différents alphabets templiers, chinois, égyptiens, les nombres, les carrés magiques, les pierres et les couleurs, les encens, les drogues psychiques et les dérives de la magie.
Un solide livre d’érudition sur les différentes magies.

 

fulcanelli et le cabaret du chat noir

Richard KHAITZINE

Edition Ramuel

 1997

Faisant suite à la « langue des oiseaux » cet ouvrage nous entraîne au cabaret du Chat Noir à Montmartre avec toute la faune de l’époque, lendemain du drame sanglant de la commune. L’opération artistique de ce cabaret, avec son labyrinthe. Les confidences et les enseignements occultes des savants et artistes qui le composaient fut orchestrée peut-être par un homme : FULCANELLI.

Un livre qui ne laisse pas insensible et fait réfléchir.

 

Fulcanelli & le mystère de la croix d’hendaye

Axel brüker

Edition SEGUIER

 2005

Depuis la révélation par FULCANELLI, le plus célèbre alchimiste du XXème siècle, de la « croix cyclique d’HENDAYE » dans Le Mystère des cathédrales, philosophes, savants, astronomes, chercheurs, francs-maçons et alchimistes du monde entier cherchent à déchiffrer les symboles ésotériques de ce mystérieux ouvrage, que des chercheurs américains ont reconnu comme « A monument to the end of time » (Un monument sur la fin du monde).
Axel BRÜKER, descendant d’une vieille famille hendayaise, a enquêté avec passion sur touts les secrets entourant cette croix qui fait aussi partie de l’étrange histoire d’HENDAYE. Il s’est plongé dans les milieux ésotériques, maçonniques et alchimiques en essayant de comprendre et de répondre aux questions essentielles : pourquoi HENDAYE, ou plutôt ANDAYE ? D’où vient cette croix et pourquoi fut-elle déplacée et retournée par les prêtres d’HENDAYE ? Que signifient les étranges figures du socle et la curieuse inscription sur la croix ? Et pourquoi cette faute de latin ? Peut-on y déchiffrer la date de l’Apocalypse, du Jugement dernier et la place du refuge, comme le pensait ce mystérieux FULCANELLI ?
Et enfin…, mais qui était vraiment FULCANELLI ?
On y croise ZOROASTRE, la croix des Andes, ATAHUALPA, le Roi-soleil, l’Apocalypse de St Jean et bien d’autres énigmes.

9 G

GALERIES ET PASSAGES DE PARIS - A LA RECHERCHE DU TEMPS PASSÉ

RICHARD KHAITZINE

ÉDITION LE MERCURE DAUPHINOIS

 2010

En 1850, Paris comptait 150 passages couverts qui, en majeure partie, furent détruits lors des travaux menés par le baron Haussmann. Aujourd’hui, il ne subsiste qu’une vingtaine de ces constructions qui sont le témoin muet du passé. Muet ? S’il leur était donné de parler, ils auraient bien des histoires et de l’histoire à vous conter. Les plus grands écrivains ont évoqué ces lieux d’un autre âge au sein de leurs romans. Ainsi Balzac nous a restitué l’atmosphère qui régnait dans les Galeries et passages du Palais Royal, lieu du jeu et de la prostitution et qui fut le quartier général des membres de la Bande Noire, ancêtre de nos modernes spéculateurs. L’érudit et fantaisiste Gérard de Nerval s’y livra à ses excentricités et Diderot y vécut un amour passionné… enfin, peut être ! Plus récemment, Boris Vian et Serge Gainsbourg débutèrent au Milord l’Arsouille, cabaret qui accueillait, Ferré, Brassens et Brel. Zola, quant à lui, planta le décor de Nana sous les lambris du passage des Panoramas. Mais qui se souvient, qu’en 1832, Victor Hugo faillit être tué au passage du Saumon ? Deux ans auparavant, il aurait pu croiser Alexandre Dumas, vêtu en chasseur et armé d’un fusil de chasse, venu participer à l’insurrection de 1830. Au passage de l’Opera –depuis disparu- se réunissaient André Breton, Louis Aragon, leurs amis surréalistes et dadaïstes, révolutionnaires du verbe. Le passage Choiseul semble encore hanté par les Parnassiens qui, comme l’étonnant et mystérieux Raymond Roussel, furent publiés par Lemerre, chez qui Verlaine « botta le cul » d’Anatole France. Peut être y croiserez vous le détective Nestor Burma se rendant dans ses locaux de l’agence Fiat Lux, pour y retrouver son saxophone et sa secrétaire.

Toutefois, selon votre humeur, vous pourrez préférer vous perdre dans ces humbles voies qui sont autant de passages découverts. L’univers de la BD n’est pas oublié et ce n’est pas la moindre des surprises qui vous attend dans le sombre passage des Patriarches. Edgar P. Jacobs et sa célèbre « marque  jaune », y ont laissé une curieuse énigme, en l’occurrence une vignette muette, comportant un phylactère privé de son texte, de sa Parole…

 

gÉrard de nerval & la pensÉe hermÉtique

Jean-Pierre bayard

Edition  ARQA

 2006

Cet ouvrage pourrait s’appeler « Introduction au voyage en Orient » tant il recèle des parfums et l’ésotérisme de l’Orient.

-Où comptez-vous aller, en quittant mes États ? Demanda le roi Salomon avec une feinte insouciance.
-À Tyr, répliqua sans hésiter l’artiste : je l’ai promis à mon protecteur, le bon roi Hiram, qui vous chérit comme un frère, et qui eut pour moi des bontés paternelles. Sous votre bon plaisir, je désire lui porter un plan, avec une vue en élévation, du palais, du temple, de la mer d’airain, ainsi que des deux grandes colonnes torses de bronze, Jakin et Booz, qui ornent la grande porte du temple.

Dans ce chef-d’œuvre de la Tradition initiatique occidentale qu’est Le Voyage en Orient, Gérard de NERVAL, dans la quatrième partie de son ouvrage, restituée ici in extenso – texte essentiel si souvent cité partiellement, et pourtant rarement lu dans son contexte originel – l’auteur, empruntant un sentier mystérieux parfumé de tous les encens d’Égypte, nous conte de la plus belle des manières, se servant des légendes ancestrales, des récits de voyages, et des rituels cachés, les vérités inconnues des secrets maçonniques, nous instruisant notamment du grade de Maître. Jean-Pierre BAYARD dans une introduction lumineuse nous dévoile la nature des éléments épars : biographiques, historiques, symboliques et initiatiques, pour mieux nous faire appréhender la prose onirique et enflammée de l’écrivain fou d’Hermétisme. Avec Jean-Pierre BAYARD soyons certain que : « Gérard de NERVAL nous a légué la chaîne indiscontinue de la pensée traditionnelle dans la langue la plus limpide en nous faisant parcourir le chemin du soleil des pôles. »

 

golden dawn – la magie henokeenne de l’ordre hermÉtique de la golden dawn

J. Pascal ruggiu

Edition TELETES

 1994

Jean-Pascal Ruggiu, présente pour la première fois en langue française les bases de la Magie Hénokéenne, qui constitue le cœur du système magique de l’Ordre Intérieur de la Golden DAWN. La Magie Hénokéenne fut créée au XVIème siècle par le Dr John Dee, astrologue de la reine Élizabeth I, et par son médium Edward Kelly. Elle fut préservée au sein des cénacles rosicruciens anglais par Elias Ashmole au XVIIème siècle, qui la transmirent à Wynn Wescott et à McGregor Mathers. Sous l’impulsion de ces derniers, la Magie Hénokéenne connut un développement considérable et fut structurée selon le système Qabalistique.
Le lecteur découvrira dans cet ouvrage la traduction intégrale du « Livre de la Convergence des Forces » qui explique la structure des quatre tablettes Hénokéenne élémentaires et leurs hiérarchies spirituelles et qui comprend aussi : les rituels des 48 Appels ou Clefs Angéliques permettant l’invocation des esprits de ces tablettes.

 

golden – dawn – les ancÊtres rosicruciens de l’ordre hermÉtique de la g.d. – tome iv

Nicolas tereshenko

Edition TELETES

 1992

La première partie de cet ouvrage est consacrée à l’histoire « officielle » de la Golden DAWN basée sur la découverte d’un manuscrit rosicrucien, telle qu’elle fut présentée en 1893 par le Dr WESCOT. Ce manuscrit chiffré, sur lequel repose l’enseignement incomparable de l’Ordre Hermétique de l’Aube Dorée, pourrait être un de ceux évoqués dans la Fama.
La deuxième partie permettra au lecteur d’acquérir les bases traditionnelles nécessaires (symbolisme, hermétisme, Qabalah et alphabets, cryptographie, numérologie, constitution occulte de l’homme…) à la compréhension du texte de la Fama.
La dernière présente une traduction nouvelle de la Fama Fraternitatis, contant les origines et les buts de l’Ordre de la Rose-Croix au travers de l’histoire et de la découverte du tombeau de son fondateur Christian ROZENKREUTS, suivie de commentaires et d’une analyse profonde.
Si de nombreux livres ont été consacrés à la Fama Fraternitatis et au mouvement rosicrucien, cet ouvrage apporte un éclairage inédit et original, notamment dans le parallèle entre l’enseignement de GURJIEFF et les données Qabalistiques et rosicruciennes, permettant au lecteur « qui comprend la Sagesse » de suivre « l’universelle et générale réformation du vaste monde tout entier ».

 

golden dawn – les enseignements qabalistiques de l’ordre hermétique de la golden dawn

Denis labourÉ

Edition TELETES

 1991

The Hermetic Order of the Golden Dawn ou l’Ordre Hermétique de l’Aube Dorée est sans nul doute l’ordre magique le plus célèbre du XXème siècle. Il a exercé une immense influence sur le développement de l’occultisme pratique dans tous les pays anglo-saxons et a contribué à une véritable renaissance de la magie cérémonielle. Cet ordre prestigieux a été fondé en 1888 par trois Francs-maçons éminents : WESCOTT, MATHERS et WOODMAN, sur la base de mystérieux manuscrits rosicruciens codés. Il a compté dans ses rangs nombre de célébrités de l’époque victorienne telles que YEATS, Moïna BERGSON, l’actrice Florence FARR, les écrivains de nouvelles fantastiques Arthur MACHEN, Algernon BLACKWOOD et Charles WILLIAMS, ainsi que les égyptologues BLACKDEN et Sir Wallis BUDGE, et bien sûr des occultistes de grande valeur tels que le « fameux » Aleister CROWLEY, Israël REGARDIE, Dion FORTUNE ou Paul FOSTER CASE.
« Dans son ouvrage, Denis LABOURÉ a réussi non seulement à réunir tout ce qu’il est essentiel de connaître pour une étude approfondie de la Qabalah, mais aussi nous présenter de nombreuses données auxiliaires qui facilitent grandement l’apprentissage de ce système harmonieux, sans contradictions internes et très complet de la connaissance nécessaire pour pénétrer au cœur même des Lois de la création et du maintien de notre Univers. Tout lecteur attentif – et aucun livre qui vaut la peine d’être non seulement lu mais aussi étudié ne doit être approché autrement qu’attentivement - trouvera non seulement des informations de la plus grande valeur dans chacun de ses chapitres, mais aussi des indications pratiques qui lui serviront dans toutes ses études ésotériques ainsi que dans sa pratique des rituels de l’Ordre de l’Aube Dorée » Nick TERESHCHENKO.
Après avoir détaillé les enseignements kabbalistiques de la Golden DAWN, base théorique indispensable à toute progression, Denis LABOURÉ donne les éléments nécessaires à toute expérimentation sans danger de l’occultisme : qu’est-ce que la Kabale pratique ? Comment tracer un Arbre de vie ? Que représentent les Sephiroth ? Par quels exercices éveiller ces centres d’énergie en nous ? (Cet ouvrage expose d’une manière complète le rituel ou la pratique de la Colonne du Milieu). Comment prononcer avec efficacité les Noms divins au cours d’un rituel ?

 

golden dawn – les rituels d’initiation de l’ordre de la g.d. – tome iii

JP ruggiu

Edition TELETES

1992

Jamais jusqu’à ce jour les rituels d’initiation de l’Ordre Extérieur de la Golden DAWN n’avaient été publiés en français. Jean-Pascal RUGGIU a eu accès aux archives de l’Ordre conservées par les descendants du Temple Hermès de Bristol en Angleterre, ce qui lui a permis de puiser directement aux sources originelles.

Cet ouvrage qui présente les Rituels d’initiation de l’Ordre Extérieur (du grade de Néophyte à celui de Philosophus) permettra au lecteur de découvrir le processus de l’initiation au travers du symbolisme hautement Qabalistique et hermétique de la Golden DAWN. Celui-ci est abondamment commenté dans le Document z. 1. Traitant du symbolisme des décors du Temple, des vêtures et des insignes rituels des officiers. Les aspects opératifs des rituels d’initiation sont décrits en détail, ainsi que les formes divines « télématiques » égyptiennes qui adombrent les officiers du Temple. Le Document Z. 3. explique comment les centres de forces spirituelles sont éveillés chez le candidat par l’initiation. Enfin la signification occulte de la cérémonie d’Équinoxe est dévoilée. Cet ouvrage révèlera au lecteur la nature profonde des Mystiques Initiatiques tels qu’ils étaient pratiqués dans l’Antiquité, héritage précieux que l’Ordre Hermétique de la Golden DAWN a su préserver.

Selon l’histoire officielle de l’Ordre, le Dr William Wynn Westcott (1848-1925), un coroner de Londres, franc-maçon de haut grade et membre de la S.R.I.A. (Societas Rosicruciana In Galia), entra en 1887 en possession de mystérieux manuscrits, codés selon une cryptographie alchimique tirée d’un ouvrage allemand datant du XVIème, la Polygraphie ou universelle écriture secrète, écrit par le célèbre Abbé Trithème que d’aucuns ont surnommé « le père de l’Hermétisme ».

Ces manuscrits, une fois décodés se révélèrent être les rituels d’Initiation, hâtivement notés, d’un ordre jusque là totalement inconnu appelé The Golden DAWN (l’Aube Dorée). D’après les déclarations du Dr Wescott, ces manuscrits chiffrés lui auraient été légués par le Révérend A.F.A. WOODFORD, un pasteur anglican franc-maçon, membre de la fameuse loge de recherche Quatuor Coronati de Londres à laquelle appartenait également WESTCOTT. Ce dernier prétendait que WODDFORD aurait trouvé ces manuscrits dans une librairie d’occasion de Londres vers 1886 ; toutefois, il était resté très vague sur l’origine de ces documents. Toujours selon les déclarations de WESTCOTT, WOODFORD lui aurait confié qu’ils provenaient de France et qu’ils avaient appartenu au célèbre mage français Éliphas LÉVI….

 

golden dawn – les rituels magiques de l’ordre hermÉtique de la g.d.

Edition  P. RUGGIU

Télètes

 1990

Bien que de nombreux articles aient été consacrés à la Golden Dawn en France, aucuns rituels n’avaient été publiés jusqu’à présent en langue française. Ces rituels, qui jusque-là étaient l’apanage de groupes extrêmement fermés ou d’une élite d’occultistes maîtrisant la langue anglaise, sont donc exposés pour la première fois au plus grand nombre par Jean Pascal RUGGIU qui a eu accès aux archives de l’Ordre en Angleterre et qui a reçu l’autorisation de les dévoiler de la part du dernier Temple authentique de l’Ordre encore en activité en Nouvelle Zélande.

Cet ouvrage présente les techniques magiques incomparables de la Golden Dawn qui ont contribué à sa célébrité, ainsi que les rituels magiques fondamentaux utilisés au sein de l’Ordre intérieur, à savoir les rituels mineurs, majeurs et suprêmes du Pentagramme et l’Hexagramme, la consécration des quatre armes élémentaires et des trois armes majeures, ainsi que le rituel de la Rose-Croix et des Tours de Guet. Il détaille particulièrement les techniques de protection utilisées au sein de l’Ordre qui seront d’une aide indispensable à tous les occultistes désirant s’engager en toute sécurité sur la voie, parfois périlleuse, de la haute magie cérémonielle. Il éclaire enfin de façon lumineuse les mécanismes psychologiques qui permettent de comprendre ce qu’est réellement la voie magique moderne à savoir une voie de réalisation spirituelle par le moyen du cérémoniel.

 

guaita – qui suis-je ?

A. de l’estoile

Edition PARDES

 2005

Malgré sa mort prématurée, à 36 ans, Stanislas de GUAITA eut le privilège d’être considéré de son vivant comme un classique. Il occupa ainsi une place de choix parmi les principaux protagonistes du renouveau de l’occultisme dans les dernières décennies du XIXème siècle, entre Éliphas LEVI, PAPUS et d’autres.

Issu d’une famille noble d’origine lombarde, il fut l’ami d’enfance et le camarade de classe de Maurice BARRES. À vingt trois ans, il abandonne sa carrière de poète et décide de se consacrer corps et âme à l’occultisme. À vingt cinq ans, la publication de son premier ouvrage ésotérique, Au seuil du mystère, en fait, d’emblée, le chef de file de l’occultisme français.
En 1888, il instaure l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix, avec PÉLADAN et PAPUS.
Avec ce GUAITA (« Qui suis-je ? »), l’auteur nous plonge dans les coulisses de l’occultisme de la Belle Époque, où anathèmes, envoûtements à distance, duels et rivalités entre ordres rosicruciens firent les délices de la chronique parisienne. Il nous montre comment Stanislas DE GUAITA se retrouva au centre de l’affaire Boullan, véritable « guerre des mages », et de la « guerre des deux roses », à la suite de sa brouille avec Joséphine PÉLADAN.

Foudroyé en pleine jeunesse, ajoutant ainsi le mystère à la légende, il n’eut pas le temps d’achever sa grande trilogie, ses Essais de sciences maudites (Le Temple de Satan, la Clé de la magie noire et Le Problème du mal).

 

GURDJIEFF -     QUI SUIS-JE ?

C. BOUCHET

Edition PARDES

 2001

La première moitié de la vie de Georges Ivanovitch Gurdjieff forme un étrange kaléidoscope de légendes :
militantisme nationaliste arménien, espionnage au Tibet pour la Russie tsariste, séjour dans des monastères de diverses traditions religieuses, fondation d’une société – Les Chercheurs de Vérité – dévouée à la quête de la connaissance traditionnelle et ésotérique, etc.

En 1912,cet « aventurier » s’installe à Moscou où il vend des tapis. Là, il regroupe autour de lui des disciples auxquels il enseigne la « quatrième voie », celle de « l’homme rusé ». Chassée de Russie par la révolution bolchevique, la petite communauté finira par s’installer en région parisienne.

Gurdjieff y fera prospérer l’Institut pour le développement harmonique de l’homme que certains ont pu comparer à une école pythagoricienne. Dans le cadre de cet institut, il enseignera une technique d’éveil particulièrement ardue par l’intermédiaire de diagrammes et de symboles (dont le fameux ennéagramme), de compositions musicales et de danses sacrées, d’étranges dîners rituels et de discutions publiques.

L’influence de « Monsieur Gurdjieff », ainsi que le nommaient ses disciples, fut énorme de son vivant et n’a pas décliné avec sa mort. Des fondations Gurdjieff existent dans la plupart des capitales des pays occidentaux et beaucoup de ses thèses ont été reprises par les théoricien du New Age. Réservé à l’origine à des happy few, son enseignement – qui n’est pas celui d’une religion, d’une secte, d’une école philosophique, mais, uniquement, une voie vers le soi – attire maintenant des milliers d’individus en recherche.

Né en 1866, à proximité de la frontière russo-turque, Gurdjieff est décédé le 29 octobre 1949 à l’hôpital américain de Neuilly.

Dans l’Homme et son évolution possible, Ouspensky a émis l’idée que l’enseignement de Gurdjieff venait des « massons russes du XVIII, (à travers eux) il se relie à divers auteurs plus anciens, par exemple, au docteur Robert Fludd . Ecrivant ceci, Piotr Demianovitch Ouspenky place, de manière claire, Gurdjieff dans une filiation occultiste. Cela n’a rien de surprenant quand on sait qu’il était lui-même membre de la Société théosophique et que, avant la révolution bolchevique, l’occultisme était un véritable phénomène de société en Russie.

Si, actuellement, les idées et les « légendes » véhiculées par Gudjieff peuvent nous sembler « originales », il faut bien voir qu’au début du XX siècle elle appartenaient, pour une partie d’ente elles, à la vulgate occultiste.
Quand Gurdjieff parlait d’une fraternité cachée détenant la connaissance, quand il relatait ses voyages initiatiques en Orient et quand il contait sa découverte d’une connaissance disparue dans ces pays, il ne faisait – pour les théosophes, les rosicruciens, les occultistes, etc. – que jouer sur un registre qui leur était parfaitement connu et que leur proposer des idées qu’ils acceptaient parfaitement comme banales bien que merveilleuses. Même les pratiques qu’il proposait sur le contrôle du corps, sur l’attention, n’étaient pas inédites et on pouvait les retrouver dans tout le courant influencé par l’Ordre hermétique de l’aube dorée.

Le comportement étonnant de Gurdjieff avec ses disciples fait écho à des comportements similaires chez Thomas Lake Harris et Aleister Crowley ; ses voyages « mythiques » recoupent ceux d’Helena Petrova Blavatsky ou de Nicolas Rocrich ; ses techniques de rappel et de contrôle de l’attention se retrouvent chez le mage britannique, déjà cité, Aleister Crowley ; chez celui-ci, comme à la Golden Dawn et comme chez Rudolf Steiner, on retrouve l’importance des mouvements physiques individuels, ou de groupe, ainsi que leur représentation publique dans des théâtres ; des ressemblances troublantes existent encore entre la psychologie de Gurdjieff et des écrits de la théosophe Annie Besant, de l’occultiste américain William Baker et – encore – d’Aleister Crowley, etc.

Terminons ce chapitre en remarquant que les références à une influence gnostique, que nous avons relevées précédemment, peuvent aussi s’intégrer ici et s’expliquer aisément par l’intérêt que le milieu occultiste porta au gnosticisme à la fin du XIX siècle. Il en est de même pour les liens avec le bouddhisme ésotérique ou avec l’islam mystique – dont nous allons traiter par la suite – qui étaient un comportement commun dans cette subculture marquée par la théosophie et par le néo-rosicrucianisme.

Subculture à laquelle James Webb estime que, malgré ses propres séjours en Orient, Gurdjieff était surtout très redevable.

9 H

H.b.o.f.l.

 Archives

Edition Arché

 1988

Sont ici présentés des documents de cette société à prétention initiatique et qui en son temps retint l’attention de R. GUENON. Sont passés par cette société des personnages comme H.P. BLAVATSKY et le Colonel OLCOTT.

Cette société dont le siège était aux USA fut introduite en Europe afin de former des cercles occultistes. Ces initiales sont celles de Hermétique Brotherhood of Luxor.

 

histoire de la magie

F. ribadeau dumas

Edition PRODUCTIONS DE PARIS

 1985

Par la magie, les choses cessent d’être ce qu’elles sont pour devenir ce que nous désirons qu’elles soient. Le chapeau n’est plus vide si nous voulons qu’il en sorte un lapin : l’être que nous aimons n’est plus indifférent par la vertu de notre philtre ; celui que nous n’aimons pas souffre et meurt comme la poupée que nous torturons pour l’envoûter ; le plomb devient de l’or ; le Diable notre bonne, ou plutôt notre mauvais à tout faire ; la mort cesse d’être tout à fait la mort, l’avenir d’être tout à fait mystérieux.

La magie est donc partout. On pourrait en dire ce qu’un ethnologue, M. Jacques SOUSTELLE, disait de la religion : qu’elle est un fait culturel aussi universel que le feu. Et surtout, elle jaillit de chacun d’entre nous, elle n’est disait BERGSON « que l’extériorisation d’un désir dont le cœur est rempli ». Quel est celui d’entre nous qui, un instant au moins, n’a rêvé d’être magicien ? De changer l’ordre du monde plutôt que ses désirs ? De détenir un pouvoir d’une espèce inconnue pour faire céder un esprit, un cœur, moins que cela, un regard ?

Aspiration universelle, l’aspiration magique ne se traduit ni par une religion, ni par une science. La magie est autoritaire, sa sœur la religion est humble.

- PRAGUE EN 1510, CENTRE DE MAGIE
Prague –Jean HUSS – l’Abbé Tritheim, l’abbé magicien de Wurtzbourg – La Kabbale en Allemagne – Johannès Faust de Kundligen – Grandes légendes héroïques traditionnelles – L’étonnant Cornelis Agrippa – Le Divin Théophraste Paracelse – Azoth – La leçon de Byzance – L’Allemagne.

- PREMIERES LEÇONS DE MAGIE
Invention de la Magie – Pythagore – Formulaires magiques de la Chaldée – La Perse – Athènes – Rome – Apollonius de Thiane – La Bible : Moïse – L’Arche d’Alliance – Les talismans – Saül, Samuel et David – Ézéchiel, Élisée, Salomon et le Temple – Magie de l’Égypte – Les Trois Rois Mages – Les Grands Maîtres : Albert-le-Grand – Roger Bacon – Raymond Lulle – La lumière vient de l’Orient – L’Illuminisme dans la Foi – Christophe Colomb – L’invention de l’Imprimerie – Les livres de Magie.

- LE GRAND ŒUVRE D’ALCHIMIE
Les douze clés de Basile Valentin – Matériel opératoire – Le Mystère des Sages – L’Homonculus – La loi d’Hermès Trismégiste – Les beaux voyages : L’Italie, Michel-Ange – Saint Thomas – Jean XXII – Paris, la Cathédrale – Nicolas Flamel – La montagne Sainte Geneviève – François Rabelais – Jeanne d’Arc et la mandragore – Gilles de Rais – Le Tarot et les Bohémiens.

- LA REFORME ET LA MAGIE
Fraternités : Templiers et Rose-Croix – Saint Jean – Saint Jacques – La Croix de Saint-André – Le Signe de la Rose – Albert Dürer – Les Réformateurs de Nuremberg – Luther – Le Dr Luther et le Dr Faust – Luther et le Diable – Faust devient manichéen – Saint Augustin et Faustus – La Gnose : Simon-le-Magicien – La Magie chez les Cathares.

- CONNAISSANCE DES ARTS MAGIQUES
Astrologie – Arts divinatoires – l’Évocation des Esprits – Grimoires, formules – Charmes - Envoûtements – Clés – Philtres – Miroirs – Anneaux – Étoiles – Robert Fludd – Incubes et Succubes – La Grande Opération – Magie Cérémonielle – Les Têtes Parlantes – Le Prince des Nécromants – Faust opère.

- LUCIFER, PRINCE DU MONDE
La Goétie – Ézéchiel – Satan – L’Ange Exterminateur – Saint Jérôme – Sainte Marguerite – La Sorcellerie – Le Maillet des Sorcières – L’Évocation diabolique – La Claviule – Le Pacte – Abramelin-le-Mage, à Prague – Nombreux pactes diaboliques – Le Pacte Faustien.

- LE TEMPS DES PRODIGES
Faust et le défilé des diables – Le voyage aux Enfers – Se rendre invisible – Le Voyage dans les astres – Faust au couvent de Malbronn – La Cour de Charles-Quint – Mariage du fils du Prince de Bavière – Le Juif usurier – Le caveau d’Auerbach – Fleurs – Dramatique leçon – La Belle Hélène – Ingolstadt – Erfurt et le Franciscain – Authenticité des prodiges de Faust.

- SORCELLERIE AU XVIIEME SIECLE A LA COUR DU ROI SOLEIL
Les messes noires de 1666 – La Voisin – L’Abbé Mariette – L’Abbé Le Sage – L’Abbé Guibourg – Les trois messes noires de la marquise de Montespan – Maladies du roi Louis XIV – Junon triomphante – La Chambre Ardente – Condamnations – Bûchers – Les amulettes de l’Abbé Davot – Racine compromis – L’en voûtement de Blaise Pascal – Ashmole – L’histoire déplorable du magicien Abbé Gaufridy – Le Diable au couvent des Bénédictines de Madrid – Le Diable au couvent des Ursulines de Loudun et le curé Grandier – Le Diable à Louviers et les deux curés brûlés, le mort et le vif – Les Convulsionnaires de Saint Médard, sur la tombe du diacre Pâris – Les crucifiés et fouettés de Fareins – L’affaire des bergers de la Brie – Les soixante-dix lévitations de Saint Joseph de Cupertino.

- LA MAGIE SCIENTIFIQUE AU XVIIIEME SIECLE : DU MAGNETISME A L’HYPNOTISME
Antoine Mesmer à Paris – Le magnétisme animal – Fureur de l’Académie de Médecine – L’extraordinaire destinée du mage Cagliostro et ses séances d’hypnotisme – L’affaire du Collier de la Reine – Condamnation par le Saint Office – Du côté du Marquis de Sade – Magie à la Cour – L’affaire Cazotte – Le Comte de Saint Germain, ou magicien complet – Emmanuel Swedenborg, inventeur du Spiritisme – Martinès de Pasqually, spirite – Un magicien lyonnais : Claude de Saint-Martin, le « Philosophe inconnu » – Les Templiers de la Stricte Observance de Willermoz – Gœthe et Faust.

- MAGIE ET SPIRITISME DES TEMPS MODERNES
Magnétisme et Hypnotisme – Hystérie – Connaissance des Esprits par le Spiritisme – Les grands Magnétiseurs – William Crokes – Lombroso – Charles Richet – Durville – Spiritisme et médiums – Magie Cérémonielle d’Aujourd’hui – Rites de Papus, d’Éliphas Levi et d’Ambelain – Sectes Lucifériennes – La littérature Sataniste contemporaine : Huysmans et Léon Bloy – Le Satanisme du XIXème siècle dénoncé par Léo Taxil – Diana Vaughan – L’ordre de la Rose-Croix dans les Temps Modernes – Crowley – Vintras – Les Maîtres Mages du XXème siècle – Papus – Éliphas Lévi – Jules Boucher – Oswald Wirth.

 

histoire des doctrines ésotériques

Jean marques-rivière

Edition payot

 1950

Ce livre nous fait pénétrer dans l’univers ésotérique des grandes civilisations, nous y trouvons les initiations égyptiennes, les mystères grecs, les Esséniens, la Kabbale juive, la Gnose, l’ésotérisme cathare, l’ésotérisme des Templiers, l’énigme des bohémiens, l’ésotérisme des Rose-Croix et les sociétés secrètes de la Renaissance.

 

histoire des sociétés secrètes politiques et religieuses

Pierre zaccone

Edition Jean de Bonnot

 1995

On y trouve la Franc-maçonnerie, les rose-croix et beaucoup de courants religieux ou philosophiques qui se sont transformés en sociétés secrètes.

 

histoires, énigme & secrets

Richard khaitzine

Edition MERCURE DAUPHINOIS

 2003

Paris, le 23 août 1911. un odieux kidnapping fait la une des journaux. La victime ? La femme la plus célèbre du monde : MONNA LISA…. La JOCONDE ! La presse s’en donne à cœur joie. Il y a même des petits malins qui ironisent, prétendant que c’est un coup d’Arsène LUPIN, le gentleman-cambrioleur inventé par l’écrivain Maurice LEBLANC. Ce dernier avait imaginé, deux ans auparavant, que son héros dérobait la célèbre toile et l’entreposait dans l’Aiguille creuse d’Étretat. Prescience ou coïncidence ? Coïncidence sans doute, mais il n’en reste pas moins vrai que les romans de Maurice LEBLANC recèlent de troublantes confidences, à la fois historiques, et artistiques. En janvier 1914, la Joconde est restituée au Louvre et les visiteurs peuvent, de nouveau, venir admirer la toile la plus célèbre du monde.

Mais qui dira le pourquoi d’une telle popularité ? Quel est le secret de Mona Lisa et pourquoi sourit-elle de façon si énigmatique ? Qui fut le modèle de Leonardo DA VINCI ? S’agit-il d’une femme, d’un homme ou d’une allégorie ? Découvrir les réponses à ces questions nécessite de se plonger dans l’histoire de l’Italie du XVème siècle. L’auteur, Richard KHAITZINE, dont les travaux relatifs, notamment, à l’œuvre de TOULOUSE-LAUTREC, sont reconnus, vous invite à un périple fascinant au sein de la société des Humanistes de la Renaissance, qui vous mènera de la cour fastueuse de Laurent le Magnifique au milieu feutré des érudits, occupés à rédiger ce qui va devenir le plus beau livre imprimé à cette époque. Vous découvrirez comment l’amour désespéré et malheureux de Laurent DE MEDICIS pour la belle Lucrezia DONATI donna naissance à Roméo et Juliette et les liens qui unissent la pièce de SHAKESPEARE à la toile de Leonardo.
Quant à la conclusion inattendue de cette aventure humaine, hors du commun, elle réside dans le portrait de la JOCONDE, à l’énigmatique sourire, véritable joyau de l’art narquois, héritier de l’esprit des Grecs anciens, et synonymes de fine plaisanterie, destiné à voiler le nom véritable de la…

 

histoire secrètes des océans

Robert de la CROIX

Edition  R. LAFFOND

 1978

Cette histoire des océans est un reportage des régions mystérieuses de l’univers marin. Du triangle des Bermudes, aux grandes Abysses tous les océans sont peuplés de légendes, de mythes, de naufrages, de disparitions et d’animaux étranges autant que monstrueux.

 

HISTOIRES, énigmes et secrets

R. khaitzine

 Edition

 2003

Quel est le secret de la Joconde ? Pourquoi son sourire est-il si énigmatique ? L’auteur nous plonge dans l’histoire du XVème siècle en Italie et nous fait participer à une enquête qui démarre à la cour des Médicis, chez Laurent le Magnifique, on participe à la légende de Roméo et Juliette et le voile se lève sur l’énigmatique Mona Lisa. Arsène Lupin, Rennes le Château, Maurice Leblanc et les tribulations papales sont évoqués.

 

HISTORIA  OCCULTAE, Tome  1 et 2

DOMINIQUE  DUBOIS

EDITION DE L’ŒIL DU  SPHINX

 2008

Le No 1 de cette revue des sciences ésotériques est sorti en juillet 2008, un seul numéro par an, mais très fourni. Cette revue parle et détaille les vies et enseignements de grands maîtres spirituels, d’occultistes, de grandes figures ésotériques et divers mouvements qui ont façonnés l’histoire religieuse, métaphysique, occulte et ésotérique de notre temps.

Sommaire Du No 1 de juillet 2008 :

Stanislas de Guaita, Théoricien et praticien de l’occulte.

L’Ordre Kabbalistique de la Rose+Croix

Les Illuminés et le Prieuré de Sion

Petit aperçu global sur les Illuminés et Pierre Zaccone

Les Illuminés en 1862 par Pierre Zaccone

Les manuscrits codés de la Golden Dawn

La Kabbale de Languedoc

Robert Ambelain (1907-1997), l’occultiste et le défenseur de la tradition

Les charmes et les enchantements (extrait des minutes mystérieuses d’Ambelain)

La Duchesse de Pomar et l’Ordre de l’Etoile

Fulcanelli et le postfacier, Histoire des monuments

Les chroniques d’Historia Occultae

Sommaire du No 2  de juillet 2009.

Un savant très célèbre mais un alchimiste méconnu : Robert Boyle

L’Hermétiste Lima de Freitas, Traditions et avant-gardes

Un adepte méconnu : Cagliostro

Les librairies anciennes et leurs grimoires

La tradition martinésienne en 1936

La tradition martinézienne

Paroles pour Jacques Bergier

Grasset d’Orcet, des mots et merveilles

De l’Héritage de Claude-Sostène Grasset d’Orcet et de l’abbé Boudet à G. Perec

Ce que l’on sait des liens ayant existé entre Boudet et Saunière

Les Chroniques d’Historia Ocultae. Who is who ?

Editions de l’œil du Sphinx. 36/42 rue de la Villette  75019  PARIS

09 75 32 33 55 –  ods@oeildusphinx.com

 

HISTORIA  OCCULTAE   N° 3 

DOMINIQUE  DUBOIS

LES ÉDITIONS DE L’ŒIL DU SPHINX

 2010

N° 3  de cette revue annuelle consacrée aux sciences ésotériques.

Ce livre développe les articles et auteurs suivants :

Le groupe de Thèbes. Ombres et Lumières, par Rémi Boyer qui fut un des fondateurs de ce groupe en juin 1990, avec des ésotéristes tel que J.P Giudicelli de Cressac Bachelerie (Auteur de la rose rouge et la croix d’or), Robert Amadou, Massimo Intovigne, Christian Bouchet, Paolo Fogagnolo, J.M d’Ansembourg et d’autres. Ce groupe rassembla des responsables d’organisations initiatiques occidentales, des universitaires et des spécialistes de disciplines traditionnelles. Ce groupe ne dura que 3 ans (certains égo ne supportant pas d’être dans l’ombre) mais durant ce temps, le groupe tissa un relationnel en Europe et plus loin, parmi des hermétistes, des ésotéristes et des cherchants.

De Umbra Ambelanii. Le Très Haut Lunaire. Par Saltus Vadens. Cette organisation commence à exister vers 1880/1890, avec une forme maçonnique pendant 20 ans, puis dévia vers une forme de satanisme religieux. R. Ambelain fut un des rares à en parler puisqu’il l’approcha de très près, Maurice Magre également, la liste est longue de ceux qui de près ou de loin furent curieux de cette organisation très secrète.

Art, Révolte et Initiation à la Belle Epoque. L’Exemple d’Ivan Agueli. Par Denis Andro. En 1911 dans le milieu de la revue La Gnose, qui se réunit à Paris, René Guénon est rattaché ainsi que son ami Léon Champrenaud, à l’Islam soufi par le peintre et auteur suédois Ivan Agueli. Sur les traces de ceux ci, Frithjof Schuon et Michel Valsan les suivront. Ils vont pour la plupart se retrouver dans l’Eglise Gnostique Universelle, de là il va lancer la revue La Gnose.

A cette époque 1890-1914 tout le monde ésotériste, alchimiste, hermétiste, occultiste, se retrouve ensemble dans de très nombreuses sociétés complexes se voulant plus ou moins secrètes, mais toutes se disent spiritualistes et initiatrices. Le bouddhisme fait son apparition, la théosophie avec Mde Blavatsky, le catharisme ressurgit, les templiers, les mouvements anarchistes, la Golden Dawn, le Martinisme, la Rose+Croix, et des myriades de groupuscules poussent comme des champignons.

La Mémoire Templière. Par Daniel Castille. Rappel de l’organisation templière pour la défense du Saint Sépulcre.

Les Puritains : De la Religion à la Sorcellerie. Par Jacky Ferjault. Aux USA, la sorcellerie apparaît sans aucun doute en 1692 à Salem chez le pasteur Samuel Parris. C’est cette histoire et ses conséquences qui nous sont raconté.

Entrevue avec Serge Caillet. Serge Caillet a développé ce qu’il appelle la Franc-Maçonnerie de marge et qu’il raconte ici. Avec Robert Ambelain, le martinisme et Robert Amadou qui enseignait  la Gnose, et qui répondait lorsqu’on lui demandait : Qu’est ce que la Gnose : C’est la foi illuminée, c’est la sagesse, c’est la science des êtres, la connaissance des êtres, c’est la connaissance parfaite qui s’acquiert dans l’Amour de Dieu et des créatures, des êtres qui peuplent la nature et de la Nature elle-même.

Emma Calvé et François Béranger Saunière. Mythe ou Réalité ?  par Ph. Martin.

Réflexions sur le mystère Otto Rahn. Par Philippe Martin.

Une Théosophie Blavatskienne dans le Monde profane. Par Dominique Dubois

En se souvenant du Professeur Rémy Chauvin (1913-2009) par Yves Lignon

Acupuncture, Médecine de l’Âme ? Une Physiologie occulte. Par J.P. Guignette

Je suis proche des origines de la Terre. Par Homa Sayar

Roger Caro, un Alchimiste du XXe siècle. Par Arnaud de l’Estoile. Roger Caro (1911-1992), fut un grand alchimiste, il créa plusieurs sociétés initiatiques, de Rose+Croix, de sanctuaires d’études et d’Eglise de la nouvelle Alliance. Ce mélange lui vaudra quelques critiques et tracasseries mais son œuvre de poète et d’alchimiste reste.

La page des dédicaces et des Ex-libris. Collection privée.

Suit une chronique d’ouvrages et des dates de colloques.

9 I

ILLUMINISME ET CONTRE-ILLUMINISME au 18ème Siècle

Robert AMADOU

Edition CARISCRIPT

 1989

L’épisode du couple infernal des lumières et des contre-lumières s’inscrit dans l’épopée d’un occident nostalgique de la sagesse (Sophia) et de la lumière (Connaissance).

 

initiation aux secrets de la magie

 Israël regardie

Edition AMARANDE

 1991

À la lumière des quelques connaissances et du peu d’expérience accumulées au fil de plusieurs années, ce qui m’a alors frappé le plus fortement, c’est l’extraordinaire similitude – voire l’unité fondamentale – des conceptions les plus élevées et les plus essentielles de la Magie en Orient et en Occident. Cette tradition a toujours été si jalousement gardée que la plupart des gens en ignoraient l’existence. Rares ceux qui ont eu la chance à une époque ou à une autre d’être entraînés comme par d’invisibles courants d’affinité spirituelle vers les portails cachés de ses temples.
Parfois quelques éléments de cette tradition enfouie filtraient au dehors et se frayaient un chemin jusque dans les livres. Parmi ces derniers figurent les œuvres de Iamblichus et des néoplatoniciens plus tardifs, ainsi que celles de certains disciples tels que Corneliux Agrippa, Pietro d’Abano ou Éliphas Levi. On en retrouve les éléments les plus populaires dans les clavicules, les grimoires et la goétie. Cependant, la plus grande partie de l’enseignement et les vastes implications de son contenu pratique furent gardés absolument secrets. La raison en est sans doute le sentiment que, quels que soient l’époque, le pays ou les hommes, rares sont ceux susceptibles d’apprécier ou de comprendre les aspects les plus profonds et les plus sublimes de la Théurgie, le plus haut degré de la Magie.
Y sont expliqués : l’art de la magie, sa signification, les guérisons, la magie en Orient et en Occident, la kabbale et l’arbre de vie, les nombres, la méditation, les centres mentaux et spirituels.

 

initiations, rites, sociétés secrètes

MIRCEA ELIADE

Edition GALLIMARD

 1976

La disparition de l’initiation dans le monde moderne doit nous faire prendre conscience de son importance. M. Eliade étudie ici les diverses initiations dans les religions primitives et sociétés secrètes.

 

introduction à l’ÉsotÉrisme – ÉsotÉrisme & christianisme

Nelly emont

Edition DROGUET & ARDANT

 1991

Le « retour du religieux » annoncé par André MALRAUX pour cette fin de siècle, se manifeste sous des formes multiples, parfois déconcertantes : ésotérismes, voies de méditation, écoles initiatiques, nouveaux mouvements religieux, techniques de Développement du potentiel humain et de communication avec l’au-delà, nouvelles thérapies et nouvelles sagesses, questionnement sur le sens. Ce surgissement multiforme traduit une recherche de spiritualité par les hommes de notre temps, de clés pour un mieux-vivre et pour l’émergence d’une nouvelle conscience. Encore faut-il disposer de points de repère solides pour s’orienter en ce Nouvel Âge à l’aube de l’Ère du Verseau. Tel est le propos de la collection dans laquelle se situe le présent ouvrage consacré à l’une des formes d’approche du réel des plus traditionnelles : l’ésotérisme.

Celui-ci ne fait pas l’objet, auprès du grand public, de nombreuses approches critiques. Entre l’exaltation des uns et la méfiance des autres, le véritable débat est oublie. Or l’ésotérisme correspond d’abord à un choix, philosophique et théologique, étayé ensuite par de multiples constructions. Face à ce choix, il est des clés de compréhension. Ce livre en propose quelques-unes, indispensables afin que soit préservée la liberté de l’engagement que toute orientation suppose.
Après des études supérieures de lettres qui l’ont orientée vers l’occultisme de la fin du XIXème siècle, Nelly EMONT s’est tournée vers la théologie afin de pouvoir sereinement évoquer les problèmes soulevés par l’ésotérisme.
Où il est question de : GUÉNON, de la Tradition, JUNG, H. CORBIN, G. DURAND du corpus hermeticum, de PLATON, du stoïcisme du monde chrétien, de la Kabbale, de KANT, de Jacob BOHME, d’HERMÈS, des mythes, de la Gnose, des Évangiles …

 

isis dévoilée

H.P. blavatsky

Edition ADYAR

1979

La doctrine secrète de H.P. BLAWATSKY, qui invente la Ste théosophique et dont son successeur et amie A. BESANT fut à l’origine du Droit Humain.

9 J

jules bois

Dominique dubois

Edition ARQA

 2004

L’auteur nous propose un parcours énigmatique à travers la belle époque 1880 – 1930 en compagnie d’un des plus célèbres occultistes de l’époque. On y parle de RENNES Le Château et de ses protagonistes, Emma CALVE, Arsène LUPIN, et Maurice LEBLANC, PAPUS, GUAITA et les sociétés ésotériques. Le Martinisme, la Franc-maçonnerie, la Ste Théosophique, la Fraternité de l’étoile, Alan KARDEK, l’AMORC, l’église gnostique, et plus de 600 noms qui ont marqué la vie secrète et mystérieuse de cette époque.

 

jules verne, initié & initiateur

Michel lamy

Edition PAYOT

 1994

Dans le monde entier, des millions de lecteurs connaissent les œuvres de Jules VERNE. Ils ont rêvé d’aventures extraordinaires et se sont émerveillés devant les machines fabuleuses décrites par le romancier. Mais ont-ils bien lu ?
Porte-parole d’une Société secrète qui infiltra une bonne partie du monde littéraire et artistique du XXème et du début du XXème siècle, Jules VERNE a caché derrière le texte apparent des romans un message que seuls pouvaient découvrir à l’époque ceux qui étaient dans le secret, les initiés. Au-delà des aventures, au-delà des inventions, ce sont les mystères de la Franc-maçonnerie et des sociétés rosicruciennes qui se dévoilent à celui qui sait lire et décoder l’œuvre du maître.
Cette étude minutieuse débusque les secrets des Voyages Extraordinaires et offre au lecteur les moyens de continuer lui-même le décryptage, ouvrant des horizons nouveaux sur la littérature populaire, celle de George SAND, Alexandre DUMAS ou, plus près de nous, Maurice LEBLANC, père d’Arsène Lupin, et Gaston LEROUX.
Cet ouvrage lève un coin important du voile sur les origines de la royauté française et sur l’intérêt qu’ont porté les Habsbourg au fabuleux trésor de Rennes-le-Château, dont le « Clovis Dardentor » de Jules VERNE recèle les clés.

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