Chapitre 6 M - Z ( Judaïsme - Kabbale ) |
6 M
MAÏMONIDE - LE SECOND
MOÏSE |
Yves DJIAN |
Edition GRANCHER |
1997 |
Yves Djian nous
entraine des années 1135 à 1204 dans les mystères du Haut Moyen-Âge avec le
héros hors du commun : Maïmonide. Baigné de culture
musulmane, il va, par fidélité à la religion juive, parcourir d’exode en
exode, un périple qui part de Cordoue en Espagne en passant par Fès au Maroc
puis en Palestine pour se terminer en apothéose en Egypte, où il deviendra
médecin et conseiller du célèbre roi Saladin. Pour cela il
disposera de deux armes essentielles, sa connaissance parfaite de la langue
arabe dans laquelle il écrira des œuvres ésotériques majeures du judaïsme et
son art incomparable de la médecine qui sera un laissez-passer dans tout le
bassin méditerranéen. Au sommaire de cet ouvrage captivant : 1/ Cordoue : les racines de Maïmonide -
Rêve prémonitoire annonçant la naissance de Moïse Maïmonide - La
première Pâque - Abbas, le maître de Cordoue -
L’héritage des médecins spagyriques
- 2/ Education juive et arabe - La
menace almohade - Le jeudi de la Bar-mitsva -
L’émissaire de Fès - 3/ Médecine et ésotérisme religieux - La
mort de Rebecca - L’ambition ésotérique de Moïse - La
pyramide, modèle de l’homme - Le
docteur Maïmonide - Soigner le corps et l’esprit -
Rupture et réconciliation entre père et fils - 4/ Doutes et certitudes
- Dieu a-il abandonné son
peuple ? - Aristote précurseur de l’ésotérisme moderne
(Transformer le plomb en or) – 5/ L’adieu à Cordoue
- L’amour de l’Andalousie -
Les rouleaux sacrés de la Tora
- Anathème et malédiction - 6/ L’errance initiatique - El
Mansour le maître de la médecine
- L’alchimie, doctrine secrète - 7/ De l’Europe vers l’Afrique -
Deuxième étape de l’exil - Adieu l’Espagne, bonjour l’Afrique - La leçon du désert - 8/ Fès, l’affirmation
- Fès la cité judéo-arabe - Le
toubib, Ali Ben Hadge - Médecine et religion : les deux
piliers de la sagesse - rite alchimique, la récolte de la
rosée - Désintégrer la matière - Le
traité de l’asthme et la science des poisons
- 9/ Horreur et intégrisme - Le
remariage de Rabbi Maïmon - le prince ces Almohades - La
mort d’Ibn Soussan - 10/ L’exode, toujours l’exode - La
traversée en mer - L’escale en Sicile - La
rencontre avec Richard cœur de lion
- L’arrivée en Terre
sainte - Le pèlerinage à Jérusalem -
L’installation à Alexandrie - 11/ Médecin et religion
- Le décès de Myriam et la
naissance de Rebecca - L’épitre au Yémen -
Les Caraïtes - Un juif médecin d’un roi arabe -
Moïse Maïmonide incorpore Moïse le prophète - A
la cour de Nuredine - 12/ Fostat, réussite et bonheur - Le
départ d’Alexandrie pour Fostat - L’arrivé de Kader - Le
message de l’au-delà d’Abbas - Maïmonide épouse Rachel - Le
retour de David - Le décès de Rabbi Maïmon - 13/ Célébrités et jalousie -
Saladin défenseur de la foi et de Maïmonide -
Les arcanes de l’ésotérisme -
cabale - Saladin roi d’Egypte et de Syrie - La
mort de Nuredine - 14/ La consécration
- Le test du poison -
Aristote - Djihad, la porte du paradis - La
Michna Tora, l’œuvre majeure du judaïsme
- L’an prochain à Jérusalem - 15/ Entrer en immortalité -
Croisade religieuse à la musulmane
- Le guide des égarés - Le
prophète Moïse visite Moïse Maïmonide
- La maladie de Saladin -
Mort de Saladin - Al Kamil
- Le décès de Moïse
Maïmonide - |
MISSION DES JUIFS |
ST- YVES D’ALVEYDRE |
Edition DORBON-AINE |
1884 |
2 Tomes en 1 Volume; Un livre de référence qui s’adresse
aux talmudistes, aux Kabbalistes et aux Esséniens. L’auteur donne des
conseils, en partant de la tradition des Juifs et en parlant de synarchie,
c’est-à-dire rétablissement d’un ordre. Un gros livre ésotérique qui est
intéressant par son côté historique très fouillé. |
MOI, ABRAHAM |
ÉRIC NATAF |
ÉDITION ODILE JACOB |
2010 |
Qui est Abraham ? Un inconnu.
Un personnage central de la Bible, géant de la mythologie, héros de
l’histoire, il est à la fois immense et lointain. Le voici proche de nous :
du fond des âges, il s’adresse à son innombrable progéniture, dans un langage
foisonnant et intemporel. Le temps, l’espace,
les générations s’entremêlent. Il nous parle de cet Orient « qui n’avait
rien de moyen » et dominait le monde civilisé, compris entre l’Euphrate
et le Tigre. « J’ai grandi, nous apprend t-il,
dans cet entre-deux, je suis parti de là, de Babylone » Replacé ainsi
aux confins de ces empires dont l’effervescence n’a pas fini d’agiter le
monde, Abraham raconte sa jeunesse et prend, sous la plume alerte et
facétieuse d’Eric Nataf,
une dimension nouvelle. Père de peuple frères
qui s’entre-déchirent, il est, plus que jamais, un patriarche vivant et
attentif. Il est une part de nous-mêmes. |
moïse
l’hÉbreu |
A.D. grad |
Edition du Rocher |
1984 |
||
Les
dualités de l’histoire juive et égyptienne
- Aaron au secours de
Moïse - Moïse assassiné et ressuscité -
Hymne au soleil - la méprise Melkitsédeq - la
bénédiction rabbinique du soleil
- la méprise du monothéisme
chrétien - monothéisme et polythéisme égyptien - la
coutume égyptienne de la circoncision
- Abraham, Ismaël et les
autres - Deuxième partie : Le code et la Loi - D’où vient l’hébreu - La langue de l’araméen nomade - Hiéroglyphe du soleil et écriture carré - Soleil, pluie et paix - La différence entre Adam et Eve - Différence entre David et Goliath - Un langage pour Rimbaud - Le Nom c’est le Nombre - Le signe du Dieu très haut - Donner, c’est recevoir - Dans la main de l’Eternel - La preuve sabbatique par 7 - Fils de Moise pour une lettre suspendue - Plénitude et défective - Pourquoi Israël - La vision juste - Moïse et l’être immuable - Science et religion - Daath et Dath - Le troisième principe de la thermodynamique - Ordre ou désordre - Le mythe de la matière - Le malentendu originel - Le temps prend feu - La cosmologie tronquée d’Héraclite - L’Alliance du feu - L’âme de feu - L’homme n’est pas un accident de la création - Pyramidion - D’un mont à l’autre - |
mon
testament – le feu de l’alliance |
André chouraqui |
Edition BAYARD |
2001 |
Homme de trois cultures, André Chouraqui a un parcours humain,
littéraire et spirituel exceptionnel. Né en Algérie, il fait ses études en
France pour s’installer à Jérusalem en 1958 où il devient le conseiller
personnel de Ben Gourion et assume les fonctions de
maire-adjoint de Jérusalem.
Son œuvre littéraire, immense, est
dominée par la traduction et les commentaires de la Bible hébraïque, du
Nouveau Testament et du Coran. C’est la première fois qu’une même personne
ramène en leur source les livres fondateurs des trois monothéismes. Son œuvre
multiforme abolit d’antiques frontières, elle est un chant d’amour, une
célébration de paix au seuil du millénaire qui vient. Dans cet ouvrage, il nous livre la
synthèse d’une vie d’étude, de méditation et de réflexion. |
mystÈres
de la kabbale |
Marc-Alain OUAKNIN |
Edition Assouline |
2000 |
L’auteur essaie d’expliquer
simplement la Kabbale, à quoi elle répond, qu’est-ce qu’on peut y trouver. On y trouve des discours
métaphysiques d’une puissance extraordinaire et des méthodes spécifiques pour
dépasser notre état d’esprit quotidien et découvrir, au plus profond de
nous-même, une autre lumière, d’autres forces qui nous conduisent bien au delà des lieux communs de notre vie quotidienne. La kabbale est une véritable
révolution, elle n’est pas seulement une philosophie « amour de la
sagesse », mais elle ouvre la voie à ce qu’on appelle « La sagesse
de l’amour ». C’est un chemin qui peut permettre un complément à notre
tradition chrétienne. Au sommaire de ce livre excellent : Kabbale et kabbaliste : Petite histoire de la kabbale - les clefs de la kabbale -
Qu’est ce qu’un kabbaliste ? -
Une révolution dans notre manière de percevoir le monde - La
voie de l’initiation - Voyage au Paradis -
Comment transmettre le secret ?
- Le schéma fondamental de la Kabbale - Une dialectique de la lumière -
Offrir et accueillir
- La kabbale et
l’amour - Pour une kabbale existentielle : le
hassidisme - Le colloque des anges - Les quatre mondes -
Les 5 modalités de l’âme - Les dix Sephiroth - Voyage d’une étincelle -
Harmonie et équilibre du monde
- La décade des éléments
fondamentaux - L’art d’être présent à soi -
Savoir s’étonner et s’émerveiller
- Sagesse, intelligence et
savoir - La dialectique de l’ouverture et de la
clôture - maîtrise et beauté, politique et
esthétique - Fondement et royauté : Recevoir,
transmettre et donner - l’arbre dans la kabbale - Les chevaux de feu - Les lettres de la création -
Abracadabra : la puissance des mots - Au
commencement était le point - Chevaliers et kabbalistes -
Description des 22 lettres de l’alphabet -
L’archéographie - La combinaison des lettres -
Kabbale et thérapie - Comment fait-on naître le sens -
Astrologie et kabbale - La Guématria -
Les chiffres et les lettres
- Les différentes modes de
guématria - Le secret des nombres parfaits et des
nombres amicaux - Dieu et le nombre Ԉ Les noms de Dieu - Dieu et le texte -
Les secrets du Tétragramme dans une approche géométrique,
mathématique, dynamique et éthique
- En conclusion : Si tu
veux, tu le pourras - |
mystÈre
des chiffres |
Marc-Alain ouaknin |
Edition
Assouline |
2003 |
Quand et où sont nés les chiffres ? Qui a inventé le
zéro ? Qui était Pythagore ? Pourquoi dit-on que le 6 est un nombre
parfait ? Est-ce vrai que les nombres ont un pouvoir magique ? De l’Inde à Bagdad, Tolède et Reims, ce livre nous fait
découvrir la formidable histoire des chiffres depuis le Ve siècle jusqu’à
l’invention de l’imprimerie au XVe siècle.
Alliant l’érudition au jeu, cet ouvrage aborde l’histoire, la
symbolique et la philosophie des chiffres et des nombres de manière simple et
pédagogique, le lecteur partira ainsi à la recherche des fondements de notre
intelligence, mais aussi des plaisirs de l’esprit et va apprendre et
comprendre les divers mécanismes des chiffres et des nombres. Au
sommaire de cet important ouvrage : Premier
livre : Chiffres –Naissance et évolution des chiffres modernes :
Une naissance indienne -300 ans avant J.C
-Echecs et maths - Les mathématiques indiennes -
Les noms et les 5 étapes de l’évolution des chiffres indiens - Le
zéro -
Les chiffres indo-arabes (du 9e siècle à nos jours) - En
route pour Bagdad - Al jabr et algèbre -
Chiffres indiens en pays arabes
- Comment les chiffres
indo-arabes arrivèrent en occident chrétien ? -
Gerbert d’Aurillac, le pape des chiffres -
L’importance des croisades
- Fibonacci et le liber
Abaci - Les chiffres et l’imprimerie - Deuxième
livre : Les nombres et la grande famille : Fous de nombres et nombres fous -
Pythagore et l’harmonie des nombres
- Le zéro et l’infini - La
pair et l’infini
- Les nombres premiers -
Les nombres parfaits - Les mystères du 6 et du 28 -
Les nombres amicaux - Nombres triangulaires -
Les triangles de Pythagore, d’Isis
- Fermat et Wiles -
Pascal - Le nombre d’or - Troisième
livre : Les carres magiques et autres talismans : Une origine chinoise -
Comment construire un carré magique -
Faut, Goethe et les carrés magiques
- Mélancolia -
Quelques carrés magiques remarquables
- Alchimie et talismans - La
Bible - le monde ennéadique -
Guérison et relaxation - Quatrième
livre : Hébreux, Grecs et arabes : les chiffres et les
lettres - La guématria, les lettres et leurs valeurs
numériques - De la géométrie à la « logimétrie » -
Dynamisme de la guématria
- L’isopséphie - La
guématria et le zéro - Le Dieu hébraïque est-il une hypothèse
mathématique ? - Les valeurs numériques du nom divin - La
transcendance de Pie - Fermat et la kabbale - La
Bible, un document chiffré ? - Cinquième
livre : Des idées et des hommes : Glossaire des noms communs
et des noms propres - Bibliographie importante -
Très nombreuses photos - |
6N
NOTES SUR QOHELET (L’ECCLÉSIASTE) |
ANDRE NEHER |
EDITION DE MINUIT |
2006 |
L’ecclésiaste est le
récit le plus court de toute la Bible, il est également le plus désespéré. Ce
texte n’est pas à proprement parler un texte philosophique, il est écrit sous
forme d’aphorismes et l’auteur énonce des vérités sans éprouver le besoin de
les expliciter. Ce livre, selon la
tradition est attribué au roi Salomon, tout comme le Cantique des cantiques
ou le livre des proverbes, mais les dernières recherches font état d’un grand
doute à cause des mots employés, qui eux n’étaient pas employé au 9e
siècle, ce sont des mots plus tardifs (5e siècle). Bien sur les
mots ont plus de force et de poids dans la bouche de Salomon, lorsqu’il dit
par exemple : « Vanité des vanités, tout n’est que vanité »,
aussi on retiendra seulement la force des mots et coté métaphysique du texte. Quatrième des 5
rouleaux des Hagiographes dans la Bible hébraïque, les douze chapitres de
l’Ecclésiaste sont constitués par les méditations et les réflexions d’un
homme qui, après avoir connu tous les plaisirs de l’existence, s’interroge
sur le sens de la vie. La philosophie qui sous-entend l’ensemble du propos
est résumée par la vanité, base de tout le questionnement du texte. Comme beaucoup de
textes de cette époque, il comporte des contradictions, des mises en
application impossible, des cotés obscurs, des endroits touffus et
désordonnés et sans trop de logique d’un sujet à l’autre, mais dans
l’ensemble la vision de l’homme qui s’en dégage, la quête de vérité qui
parcourt le texte, la dimension poétique qui le traverse, tout cela est très
attachant. Qohélet ou l’Ecclésiaste est un texte qui a nourri une grande
partie de la littérature – René de Chateaubriand, Montaigne avec ses essais,
Pascal et ses Pensées - également la
peinture avec Poussin, Ernest Renan et bien d’autres. Il faut comprendre
aussi que ce livre de scepticisme et de lassitude, cette médiation morale sur
le temps qui passe et sur la fin des choses, s’achève tout de même par un
espoir de justice : « craint Dieu et observe ses commandements
car c’est tout sur l’homme ». Si le texte est de
Salomon, on peut imaginer que ce grand roi mit son temps à profit pour faire
retour sur lui même, pour entrer dans son
intériorité et réfléchir sur ce questionnement nécessaire à tout cheminement
philosophique et spirituel. Qu’est ce que l’homme, cet être
infime, faible et mortel, devant l’immensité de l’univers et face à l’éternité ? C’est ce
questionnement que propose l’ecclésiaste, c’est ce travail que chacun doit
mener pour lui-même, sur lui même, quelle que soit
sa situation dans la vie, afin de pouvoir mettre le réel en perspective, il
faut ce « dialogue de l’âme avec elle-même » duquel jaillit soudain
avec une évidence palpable et presque douloureuse le fait que tout n’est, en
effet, que vanité, c'est-à-dire non pas vain, mais insignifiant au regard des
deux infinis. La
grandeur de l’homme réside précisément dans le pouvoir de penser son
impuissance devant la mort, la vieillesse, le destin, le déchainement des
éléments, la fugacité du temps et d’être ce roseau pensant qui peut dire et
représenter sa propre finitude. Hébraïste, exégète et
philosophe, André Neher demeure l’un des principaux penseurs juifs de
l’après guerre. Son commentaire savant de Qohélét (L’Ecclésiaste)
propose une lecture nouvelle et saisissante d’un livre trop souvent réduit à
son célèbre « Vanité des vanités, tout
n’est que vanité » Il met au
contraire en lumière sa tragique ambigüité, où la plus scrupuleuse sagesse
s’allie à l’aventure la plus folle. La révélation
biblique, aussi riche et complexe que la vie qu’elle inspire, adresse à
l’homme des messages divers. Tantôt, c’est la voix impérative et constructive
de la loi, de la thora ; tantôt, l’explosif et bouleversant appel des
prophètes. Tantôt la sagesse
parle, sertie dans des leçons et des proverbes nets et clairs ; tantôt,
la méditation transcende les catégories rationnelles et dévoile le mystère de
la souffrance du monde. Il serait facile de nommer les livres bibliques voués
à la transmission de l’un seulement ou de l’autre de ces messages ; mais
il y a des textes aussi, accueillant à la fois plusieurs de ces voix,
capables parfois de les unir harmonieusement, obligés souvent aussi de
laisser à chacune son accent propre et unique. Qohélét est de ces derniers
livres. La multiplicité des voix y grandit jusqu’à la discordance. Deux
thèmes, au moins, y paraissent irréconciliables, quoiqu’étroitement entrelacés,
et, d’un bout à l’autre, traversent en commun le texte. C’est la première
impression que le lecteur cueille dans Qohélét, et c’est elle qui agit
d’abord. Deux
éthiques contradictoires s’affrontent dans Qohélét. L’une, de sagesse raisonnable ; confortablement installée dans la voie moyenne ;
l’autre, d’irraison perplexe, rôdant
aux extrêmes et provoquant soit
l’interrogation inquiète, soit l’ironie cynique, soit le pessimisme
désabusé. La prudence et l’aventure
ont conclu un pacte dans Qohélét et ensemble marchent de pair. |
6 O
origine
et formation de l’alphabet hÉbraïque |
Urbain MAGNIER |
Editions Traditionnelles |
2002 |
La recherche concernant l’origine
de l’écriture, du signe et de la lettre, passe désormais par la lecture de
cet ouvrage de base qui expose avec clarté et rigueur les racines et
fondements symboliques de l’alphabet paléo-hébraïque. Les graphismes des 22 lettres
archétypales de la création sont ainsi restitués dans leur matrice
géométrique d’origine. Celle-ci n’est autre que la « Roue de la
Loi », encore dite « Roue du Verbe ». Au fil des commentaires, rôle et
principes associés à ces 22 archétypes sont redéfinis, étudiées et analysés à
la lumière d’une science des lettres et des nombres dont le mariage permet à
l’évidence de rétablir certaines vérités. Si les liens qui unissent les
différentes traditions entre elles sont constamment abordés, on notera le
rôle fondamental attribué à la syllabe « Aum » dont l’omniprésence
est un des signes majeurs. Enfin on saura gré à l’auteur de
renouer avec cette autorité naturelle que procure l’expérience intérieure,
celui-ci s’appuie sur un des représentant les plus éminents de la Tradition
en la personne de René Guénon, dont l’œuvre constitue l’un des soubassements
essentiels de cette étude. Au
sommaire de cet ouvrage l’auteur nous
explique : La roue de la loi ou matrice -
Le Tétragramme hébraïque
- Les 22 lettres hébraïques -
La syllabe « AUM » -
|
6 P
patriarches
& prophÈtes |
E.G. white |
Edition SIGNE DU TEMPS |
1948 |
Fort volume de 800 pages où sont
évoqués la vie et l’œuvre des Patriarches et Prophètes de l’Ancien Testament.
On part de la création avec Adam
et Ève, Caïn et Abel, Seth et Hénoch, Noé, la Tour de Babel, Abraham, Isaac,
Sodome, Jacob, Ésaü, Joseph, Moïse et toute l’histoire de l’Égypte à la terre
promise, Aaron, Balaam, Josué, Samson, Eli, l’Arche d’Alliance, David, Saül,
Goliath, Absalon. L’histoire grandiose de ces
Patriarches et prophètes qui ont façonné l’histoire biblique et l’histoire du
monde. |
PETITS ET GRANDS MYSTÈRES DANS LA KABBALE – L’ŒUVRE DU COMMENCEMENT – L’ŒUVRE DU CHAR |
André Benzimra |
Edition de la Hutte |
2013 |
La
Kabbale comporte deux études :
Le Maaseh Bereshit porte sur la cosmologie ; le Maaseh Merkavah sur la théologie, mais on aurait tort de ne voir dans ces deux parties que des études théoriques. L’idée d’œuvre désigne d’ailleurs une entreprise pratique. C’est que ces deux études comportent les secrets d’une certaine sagesse que le disciple doit s’efforcer d’acquérir. De quoi s’agit-il ? Le Maaseh Bereshit correspond à ce que les Grecs appelaient les petits mystères : ceux-ci visent à rétablir l’Homme dans l’état primordial, celui que les Hébreux nomment l’Adam paradisiaque, l’homme qui était un avec le monde, (de là vient que les traditions assignent à l’Adam du Paradis terrestre la taille du monde. « Il l’a créé remplissant le monde tout entier – Midrach Rabba VIII,1) », en sorte que tous les corps étaient comme autant de ses organes et que l’âme de chaque chose était une partie de son âme. Le Maaseh Merkavah correspond quant à lui aux grands Mystères de la Tradition grecque, lesquels visaient premièrement à identifier l’homme avec l’Univers tout entier (de là vient que l’iconographie traditionnelle fait coïncider l’Adam Kadmon, l’Adam du Paradis céleste, avec l’ensemble de tous les mondes), c'est-à-dire avec l’ensemble des mondes, et secondement à rétablir l’union de l’homme avec la divinité. Au sommaire de cet ouvrage l’auteur nous parle de : L’œuvre du commencement - La Genèse I et II - L’œuvre du Char - Ezéchiel - Voie initiatique et voie religieuse - l’alphabet hébraïque - la science des lettres - la hiérarchie des principes - les Sephiroth - la Thora - le Nom divin Hou, Lui - les quatre mondes - le Nom divin Maqom, le Lieu - la science des nombres - la centralité de l’homme - le Nom divin YHVH - le yin et le yang - Schaddaï ou El Schaddaï - les sept mondes déjà créés - Nomadisme et sédentarité - le Golem - les quatre qui entrèrent au Pardès - les éléments - le genou - |
PHILON D’ALEXANDRIE DE LA
GRAMMAIRE A LA MYSTIQUE |
Jacques Cazeaux |
Edition Du CERF |
1983 |
||
Première partie : L’allégorie ou la Bible en image -
Un juif à Alexandrie - L’œuvre de Philon -
L’exégèse allégorique de Philon
- Deuxième partie : L’itinéraire mystique de l’âme -
Choix de pages de Philon à partir du « code » de
l’itinéraire mystique - Abraham
- Jacob -
Isaac - La vision de Philon touchant l’économie du
Salut - La descente -
La plaine et le marasme - La remontée -
Le port et l’accomplissement de l’homme - le voyage
- Pour Philon, voir aussi au chapitre 19 L
(Philon et les thérapeutes d’Alexandrie) |
prophÈtes
et prophÈties |
André neher |
Edition PAYOT |
2004 |
La prophétie est une composante
essentielle de l’univers de la Bible, mais elle déborde largement ce cadre. Dans ce livre publié à l’origine
sous le titre L’Essence du prophétisme et devenu une référence
incontournable, André Neher étudie
les traditions anciennes, de l’Égypte à la Grèce, et analyse longuement le
prophétisme biblique. Il cerne trois aspects : le dialogue dans le temps,
quand l’Alliance transforme l’existence des Hébreux en histoire ; et le
dialogue dans la société, qui renvoie à la notion de loi. Montrant ce qu’a été la prophétie vécue,
détaillant la parole des grands prophètes, il revient également sur les
principaux thèmes de la culture juive : la place de Dieu dans la Cité, ses
rapports avec les hommes, le rôle de la parole, l’importance de la mystique… l’esprit, la parole, la création, le déluge,
la Tour de Babel, la Tora, la sainteté, la justice, l’Amour, le lévitisme,
Moïse, Abraham, Déborah, Gédéon, Jephté, Amos, Osée, Isaïe, Jérémie,
Ézéchiel, Noé, la prophétie, la royauté, le sacerdoce, la sagesse, la
servitude, la pesanteur, la vision, la lumière etc. |
« protocoles » des sages de sion |
Un groupe russe |
Edition GRASSET |
1921 |
L’affaire commence en 1905 par la
publication, en annexe à un ouvrage de l’auteur mystique orthodoxe russe Serge
Nilus, d’un compte rendu d’une conférence
internationale, au cours de laquelle les Juifs du monde entier auraient mis
au point un plan diabolique pour devenir les maîtres du monde. Sur le moment, cette prétendue
révélation n’eut aucun écho, et c’est l’avènement de la révolution soviétique
de 1917 qui alimenta une réaction dont l’antisémitisme devait se nourrir.
En 1921, le Times lui aussi, après
avoir lancé la balle, revint sur le sujet sous la plume de son correspondant
Philip Graves, pour signaler des ressemblances entre le texte des Protocoles
et un pamphlet dirigé contre … Napoléon III !
|
6 Q
qabale &
franc-maçonnerie – tradition sinaïtique & tradition maçonnique |
P.M. savaignac |
Edition TREDANIEL |
1999 |
Ce livre a une double ambition
d’une part éclairer un certain nombre d’aspects du
R.E.A.A. et de la Franc-maçonnerie en général. D’autre part montrer comment
les deux disciplines constituent une aide à la recherche du sens. Le hasard
ne peut pas expliquer toutes ces coïncidences. Ce travail a la prétention de
présenter un concept nouveau et aussi d’éclairer le domaine maçonnique qui
souvent est peuplé d’ombres et sans grandes explications, que ce soit dans
les loges bleues ou dans les hauts grades. S’il n’y a pas identité entre la
Franc-maçonnerie et la doctrine hébraïque, par contre l’hébreu est la langue
de la maçonnerie, car la connaissance de base, surtout celle des hauts
grades, est essentiellement basée sur l’Ancien Testament. On doit comprendre et considérer
la démarche maçonnique comme une tentative d’atteindre le septième palais de
la Kabbale, celui qui est situé derrière le voile Pargod et qu’on appelle
« le Saint des Saints ». Cette progression mystique
individuelle, implique une tentative continue de restauration globale de la
manifestation à partir de la restauration individuelle de tous les initiés,
par une transformation intérieure de type hermétique. C’est ainsi que la
maçonnerie et la kabbale contribuent à la restauration du Saint-Empire, cette
patrie de tous les vrais initiés œuvrant à la Gloire du Grand Architecte de
l’Univers, avec le retour sur terre de la Shekinah, afin d’obtenir la
Réalisation spirituelle avec tous ses bienfaits. Au sommaire de cet ouvrage : Chapitre1 : Deux aperçus
spécifiques sur la kabbale :
L’Arbre séphirotique dans les mondes de la kabbale, le monde de l’émanation,
le monde de la création, le monde de la formation et le monde de
l’action - Correspondances entre l’arbre séphirotique
et l’Adam Kadmon - La guématrie sinaïque -
Dante et le Yod - Chapitre 2 : Caïn et Abel : Le caractère universel des quatre premiers mythes
bibliques - La première famille humaine -
Les antinomies entre Caïn et Abel
- Chapitre 3 : Grand
Patriarche noachite, chevalier Prussien, 21e degré du REAA : Le
Noachisme et son récit biblique - Chapitre 4 : Le 25e
degré du REAA « Chevalier d’airain » : Les sources bibliques - le
serpent - Chapitre 5 : Chevalier de
Royal Arche, Grand Elu de la Voûte sacrée. Chapitre 6 : Le thème du feu
dans la kabbale et ses rapports avec le 18 degré du REAA : Bible et kabbale
- L’arbre des Sephiroth et le
feu -
La nature ignée de l’être humain
- Chapitre 7 : Une tentative
d’explication des âges maçonniques :
Les âges en loge symbolique et dans les divers degrés des hauts grades - Chapitre 8 : La structure
des REAA
- Chapitre 9 : Nécessité de
l’angélologie : La notion d’entité
angélique et panorama de l’angélologie dans le judaïsme -
Paradoxe du monothéisme - Spécificité de l’angélologie -
Angélologie et initiation - Chapitre 10 : Une vision
magique de l’Univers : Définition de la magie - La
lumière astrale - La mort
- Le double dynamisme du corps
astral - Les entités de la lumière astrale -
Les techniques magiques - La magie mimétique, talismanique,
incantatoire - Spécificité du magicien -
Les 7 principes de la magie
- Les lacs d’amour -
Guématrie et plénitudes - |
|||
|
6 R
rabbi
simÉon bar yochaÏ & la kabbale |
Guy casaril |
MAÎTRES SPIRITUELS |
1961 |
Une approche de la Kabbale à
travers un des fondateurs de la Kabbale juive. Selon la légende, celui que l’on
appelait « la Lampe Sainte »,
juste avant de mourir révéla à ses
élèves les secrets de la cabale, pour ne pas les garder dans son cœur, puis
demanda à voir la lumière et mourut. On transporta son lit mortuaire à
l’extérieur et alors le lit s’éleva dans les airs précédait par une colonne
de feu, on entendait également une voix qui disait : Entrez et assistez
aux noces de R. Siméon. Ainsi commença la légende
« Zohar III) de ce saint et érudit homme qui est une des pierres
angulaires de la tradition juive. Il est né en Galilée vers la fin
du 1e siècle, les romains avaient mis à sac Jérusalem et tout
était à reconstruire, tant au point de vue matériel que spirituel et
religieux. Bar Kochba prend la tête de la
révolte militaire qui sera écrasé vers 135. Les religieux quittent Jérusalem
pour Jaffa et là ils vont remettre en forme les textes sacrés et les valeurs spirituelles
du judaïsme. Siméon Bar Hochaï, sera un de ces piliers qui alliera
l’intransigeance, l’orgueil et la fierté avec l’érudition. Il mettra en première ligne :
le pouvoir réalisateur de la prière
désintéressée et la supériorité de l’étude sur toutes les autres valeurs
terrestres. Ces deux thèmes recèlent le plus pur de la mystique juive car
l’étude prépare la prière et la prière s’achève dans le geste de l’Amour de
Dieu, la rencontre suprême du désert. |
6 T
TALMUD .ENQUÊTE DANS UN MONDE TRÈS SECRET |
PIERRE- HENRY SALFATI |
Edition ALBIN MICHEL |
2009 |
Ce livre n’est ni un
roman, ni un thriller, mais tout simplement l’explication, du pourquoi
certains passent leur vie à étudier le Talmud, livre de base du Judaïsme
pourquoi la plupart des juifs de la planète, de toute classe sociale
confondues, donnent 8 ans de leur vie à essayer de comprendre et de
déchiffrer, souvent par l’absurde, les mécanismes de ce livre
mythique. Il existe en français
de nombreuses initiations à la littérature talmudique .Pour autant
elles ne font pas partagées l’exubérance incroyable de la vie
juive traditionnelle .Pourquoi des centaines de milliers d’individus
consacrent ils leurs et leurs nuits à l’étude incessante du Talmud ?
En quoi ce livre est il différent de tous les
autres livres ? pourrait-on demander, en paraphrasant la question
rituelle du soir de la Pâque ? Pour répondre à ces questions le cinéaste
P.A Salfati a adopté une démarche inédite : plutôt que de chercher la
réponse dans le livre, il est allé s’immerger dans le monde qui s’est
construit autour de ce livre. Ayant lui-même passé
des années dans une yéchiva (institut talmudique),
penché sur ces gros- in folio, décryptant leur logique jusqu’à en oublié de manger et dormir, il sait que le Talmud est
avant tout une expérience de vie. Il est alors retourné discuter avec ces
individus singuliers qui, des masures délabrées du vieux Jérusalem, au sommet
des gratte- ciel de Manhattan en passant par les bibliothèques cossues
de Padoue, et les salles sans chauffage de certaines yéchivot
de la banlieue parisienne, sont dans cette « mer du Talmud » comme des
poissons dans l’eau. De ce voyage
initiatique il à été tiré un très beau film: Talmud
–Arte- vidéo 2007 - Poussé par le désir d’en dire davantage, et de faire
partager tout ce qu’il n’avait pas pu faire entrer dans son film de 55
minutes, il a décidé d’en faire un livre. Le parcours commence dans le plus
typique quartier ultra-orthodoxe de Jérusalem : Mea Shearim.
Si la plupart de ses habitants se rejoignent, à divers degrés , sur leur
refus de l’état d’Israël – Dieu ayant , selon le Talmud , fait prêter serment
aux juifs de ne pas hâter le processus messianique – ils n’en sont pas moins
éclatés en dizaine de groupes et sous groupes qui
se distinguent par d’infinis détails vestimentaires , comme l’orientation du
nœud de leur chapeau…Comme l’explique Yaakov, le guide de l’auteur: ici
on aime bien ça : les groupes et encore les groupes …Déjà qu’ici c’est
assez triste , alors s’il n’y avait qu’un groupe, tu pense
qu’on resterait ici ? » Cette fragmentation,
au fond, est à l’image de la démarche talmudique : partir du simple pour
arriver au compliqué. Parce qu’en vérité rien n’est simple, chaque aspect de
la réalité est composé d’infinies facettes parfois contradictoires,
diffraction de l’infinie sagesse divine. En lisière du quartier de Méa Shéarim s’élève la plus
grande yéchiva du monde : Mir, véritable ville dans la
ville, lieu hors de l’espace et du temps. Ici comme ailleurs, toute la vie
est organisée autour de l’étude du Talmud, de l’organisation des journées à
la planification des mariages. Ceux qui suggèrent de faire rencontrer
Untel et Untelle sont en effet souvent des professeurs, et les pères
font d’ordinaire passer à leur futur gendre un examen
de dialectique talmudique. De Jérusalem P.H
Salfati nous emmène ensuite à New-York, à la rencontre de ces businessmen et
autres diamantaires qui suivent chaque matin un cours de Talmud au sommet
d’un des plus prestigieux gratte-ciel de Manhattan ou encore dans le
train de Long Island. Au rythme d’une page recto-verso par jour,
selon un programme conçu en Pologne au début du siècle, ils achèvent le
Talmud en presque 8 ans. Chaque fin de cycle donne lieu à de grandes réjouissances,
et les participants à l’aventure sont tellement plus nombreux chaque année
que l’enceinte du prestigieux Madison Square Garden ne suffira bientôt plus à
les accueillir. Retour ensuite en
Europe pour explorer le passé talmudique: les vestiges des académies
médiévales de la vallée rhénane, les ors vénitiens sous lesquels naquirent
les premières éditions du Talmud, dans son quartier juif du ghetto novo,
derrière la « ca’ d’oro » les ghettos d’Europe orientale, où même la
mort ne put vaincre l’amour de l’étude… Au terme de cette étourdissante
aventure, le lecteur saisit une partie de la magie du Talmud, tout en ayant
appris à porter un autre regard sur l’histoire universelle. |
TSIMTSOUM - INTRODUCTION A LA MḖDITATION HÉBRAÏQUE |
Marc Alain OUAKNIN |
Edition Albin Michel |
1992 |
||
Première
partie : Voyage d’une étincelle
- Le hassidisme aujourd’hui et
ses origines - naissance d’une mystique - Le
palais des « vases brisés »
- les thèmes fondamentaux de la
nouvelle cabale - le Tsimsoum ou le retrait de Dieu - La
Chevira ou la brisure - Le Tiqoun ou la réparation - Le
voyage des étincelles - L’exil et l’élévation des étincelles
individuelles - La création et le rôle du Messie -
Les dérives du messianisme
- Shabataï Tsevi et Jacob
Frank - les succès du faux messie - la
shabataïsme et le marranisme - le destin du shabataïsme - Le
Baal Chem Yov : fondateur du hassidisme
- opposition au hassidisme - Deuxième
partie : La sagesse dansante du hassidisme -
Les voyelles du désir, une éthique de l’action et de la parole -
Pour une parole existentielle
- Le Tsimsoum de l’esprit, la
manifeste de Rabbi Nahman de
Braslav - la lecture, un acte de libération - Un
combat contre l’idolâtrie - L’art et le langage - La
Mahloquet - L’énergie du questionnement - Troisième partie : Corps et graphie, petit traité de méditation hébraïque - Méditation, plaisir et santé - la dialectique du « je » et du « rien » - Energie : ombre et maladie - la guérison : dénouer les nœuds - Le langage des oiseaux et l’enseignement du Baal Chem Tov - Une mystique des lettres en mouvement - La guématria - géométrie et énergie sémantique - Le Tétragramme, approche géométrique - La caverne de Makhpela et sa mémoire ancestrale - L’énergie sémantique des variations du Tétragramme - Chem av, Chem sag, Chem ma, Chem ben - Le voyage des noms - Le Tsérouf et l’art de la combinaison - Méditation et musique - Les cinq modalités de l’être : Néfèch, Rouah, Nechama, Haya, Yehida - Corps et graphie - Les points en vibration - les voyelles - La pratique de la méditation - la respiration - les vibrations - visualisation et écriture - Description des 22 lettres hébraïques - |
6 V
voie
des lettres, voie de la sagesse. les lettres ont leurs mots à dire |
Roland bermann |
Edition
derVy |
2002 |
Les
plus anciens textes de la Kabbale l’affirment
avec vigueur : « Le monde fut crée
par les 22 lettres ». Au cours des siècles, les penseurs juifs à Safed,
comme en France et en Espagne, les kabbalistes chrétiens de la Renaissance se
sont tous penchés sur leur signification profonde. Tous,
par des voies différentes, ont considère qu’elles
étaient la source inépuisable d’un savoir et d’une connaissance
traditionnelle. Tous ont été convaincus que l’homme, cheminant du Aleph au
Tav avant de remonter du Tav au Aleph, se voyait offert par elles une voie
sensible pour se connaitre lui-même, et pour tenter de s’approcher du Sacré. L’auteur
a voulu fournir dans ces pages, une possibilité d’appréhender cette richesse.
Pour cela, il a appuyé son travail sur les écrits traditionnels, sur les
œuvres des kabbalistes médiévaux et sur les études des penseurs modernes et
contemporains. Le lecteur, au fur et à mesure de son cheminement de lettre en
lettre, s’ouvrira à une autre façon de penser et de se penser, certains
passages de l’Ecriture qui lui paraissaient jusqu’alors obscurs lui
deviendront accessibles. Au
sommaire de cet ouvrage sur les 22 lettres hébraïques : Aleph ou le principe de
toutes choses - Beith ou la dualité - Guimel
ou le début du chemin - Daleth la porte ou le point de passage - Hé
ou le souffle de l’esprit - Vav
ou la continuité et la transformation
- Zain ou l’esprit et la pénétration - Heith ou
la barrière du 8e jour
- Teth
ou le niveau du presque et du choix
- Iod ou le point dont tout est issu - Kaph
ou la réceptivité transformante - Lamed ou l’enseignement et la
voie du cœur - Mem
ou le révélé et le caché - Noun ou le germe de la
naissance - Samek
ou le soutien et le secret - Ayin ou l’œil et la source - Phé ou la parole et l’ouverture - Tsadé
ou la voie du juste - Qoph ou la voie de la sainteté - Resh
ou le Principe - Shin ou le vrai et le faux - Tav ou la vérité, la vie et la mort - En
fin du livre est donné divers tableaux des Sephiroth et de l’alphabet
hébraïque. |
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