Chapitre 6 L ( Judaïsme - Kabbale ) |
l’abcdaire
du judaïsme |
G. sed – rajna |
Edition FLAMMARION |
2000 |
Importante iconographie sur
l’histoire du peuple hébreu, Jérusalem, l’exil, le monothéisme d’Israël, les
divers livres et textes sacrés, l’héritage intellectuel, et les aspirations
du peuple Juif. Les grands noms qui ont fait
Israël sont répertoriés en trois catégories : 1/ Les fondements de la doctrine – 2/ Les rituels et les coutumes
- 3/ Le contexte historique et
artistique. Au sommaire de ce livre : Une histoire de 4000 ans -
Les hébreux peuple élu - Une ville sainte : Jérusalem -
Dispersion et retour du peuple hébreu
- Le nouvel état d’Israël - La révélation du Dieu Un - La
Thora - le monothéisme d’Israël -
les principaux protagonistes qui ont fait l’histoire d’Israël -
Des rites et coutumes immuables
- Entre tradition et modernité -
L’héritage intellectuel - Un art riche en création conceptuelles -
Présence et aspirations du judaïsme et du peuple juif aujourd’hui - |
la
bible |
Traduction de chouraqui |
Edition DESCLEE DE BROUWER |
1998 |
La traduction de la Bible par
CHOURAQUI est un bonheur car en plus d’avoir traduit au plus près, on y
trouve presque à chaque page des notes et des explications. |
la
bible |
Traduite par les membres du
Rabbinat Français |
Edition COLBO |
1994 |
L’avantage de cette traduction est
sa traduction par des hébraïsants et des Juifs. Cela remet des traductions dans le
bon sens. |
la
bible – ancien
testament |
Collection la pléiade |
Edition GALLIMARD |
1959 |
Deux volumes pour l’Ancien
Testament. De l’avis général, une des meilleures traductions de ce texte
sacré. |
la
bible dÉvoilÉe |
Israël FINKELSTEIN & N.A. SILBERMAN |
Edition Bayard |
2002 |
La plus tonique et la plus
audacieuse des synthèses sur la Bible et l’archéologie depuis 50 ans. Quand
et pourquoi la Bible a-t-elle été écrite ? Que savons-nous des premiers
patriarches ? Quand le monothéisme est-il apparu ? Comment le
peuple d’Israël est-il entré en possession de la terre promise ?
Jérusalem a-t-elle été toujours le centre de l’ancien Israël ? Pour la première fois, il est
possible de répondre à ces questions avec un haut degré de certitude, car les
auteurs, Israël Finkelstein et Silberman, puisent leurs arguments dans les découvertes
archéologiques les plus récentes, entreprises en Israël, en Jordanie, en
Irak, en Egypte, au Liban et en Syrie. Plus rien ne sera maintenant comme
avant ; mais loin de sortir désenchanté de
cette cure de jeunesse effectuée par le Livre des Livres, on en a que plus de
sympathie pour ces nomades et ces agriculteurs d’il y a 3000 ans, et qui ont
su fabriquer, en des temps de détresse ou de gloire, un récit dont la
fécondité n’a pas cesse de porter des fruits. Au sommaire de ce livre de 430 pages : Première partie : l’historicité de la
Bible : En quête des
Patriarches - L’Exode a-t-il eu lieu ? - La
conquête de Canaan - Qui étaient les israélites ? -
Souvenirs d’un âge d’or - Deuxième partie : L’émergence et la chute
de l’ancien Israël : Un seul état, une seule
nation, un seul peuple - Israël, le premier royaume tombé dans
l’oubli - A l’ombre de l’empire vers -842 - Troisième partie : Juda et la création de
l’histoire biblique : La transformation de Juda
vers -930 - Entre guerre et survie - La
grande réforme - L’exil et le retour - Quatrième partie : L’avenir de l’Israël
biblique : Théories relatives à
l’historicité des patriarches - En quête du Sinaï -
Autres théories de la conquête israélite -
L’erreur de l’archéologie traditionnelle relative aux périodes
davidique et salomonique - Identification du règne de Manassé dans les
découvertes archéologiques - Quelles étaient les limites du royaume de
Josias ? - Les frontières de Yehoud
- C’est toute l’écriture et la formation de la
Bible qui est ici dévoilée. |
la
bible et
l’Égypte |
Patrick negrier |
Edition
Ivoire-Clair |
2002 |
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Enfin par les résultats
spéculatifs de son herméneutique symbolique, ce livre apporte une
contribution déterminante à la philosophie, et à la compréhension des textes
maçonniques qui souvent se sont réapproprié les antiques connaissances de
l’Egypte, pour cela l’auteur nous offre
ces textes antiques en essayant de les rendre compréhensibles. Au sommaire de cet ouvrage : Dissertation sur le symbolisme des lettres
hébraïques - Les grands passeurs de l’histoire :
Abraham, Joseph, Moïse - Les quatre vents du ciel -
Le symbolisme traditionnel de la coupe
- La symbolique du mastaba dans
la Bible - De la Pyramide égyptienne à la croix de
Jésus - Les pyramides des Maccabées - La
symbolique du complexe funéraire des pyramides dans la Bible - Le
symbolisme traditionnel de la porte
- Les origines égyptiennes de
la version matthéenne du Pater - Le Roi : corps ontologique et corps
social - Le Ka comme notion globale du divin - |
la
bible –
images, mythes & traditions |
Le Centre de Recherche de
l’imaginaire |
CAHIERS DE L’HERMÉTISME |
1995 |
Fruit de journées d’études tenues
dans le cadre du Centre de recherches sur l’imaginaire de Grenoble, en 1992,
ce livre voudrait se faire l’écho d’une nouvelle approche du texte biblique.
Après le triomphe de l’exégèse historico-critique, il était nécessaire
d’enrichir le débat des perspectives issues du travail des mythologues et des
philosophes.
La Bible n’est pas seulement un
écrit ancien à dater selon les règles de la méthode historique : elle est
bien davantage l’un des grands mythes fondateurs de l’Occident. Cette
puissance mythique à l’œuvre chez les poètes et les artistes est encore
vivante pour l’homme moderne en dehors de toute appartenance religieuse. |
la
bible traduite
& commentÉe |
André chouraqui |
Edition
Lattes |
1992 |
André Chouraqui a rendu le Livre
des Livres à sa parole originelle ; en voici la traduction définitive
accompagnée du commentaire intégral qui en révèle le sens et constitue autant
une méthode de lecture qu’un monument de pensée ouvert à tous. Une somme
révolutionnaire appelée à devenir un classique de notre histoire. Durant
la seconde moitié du XXe siècle, André Chouraqui fut sans doute
l’un des plus influents intellectuels juifs français. Juriste de formation,
écrivain, homme politique, il est surtout connu pour son activité
divulgatrice, la plus connue d’entre elles étant sa traduction de la Bible,
publiée à partir de 1974 et qualifiée de « parti pris
révolutionnaire » selon Marc Leboucher son premier éditeur en
France Chouraqui
a poussé le littéralisme à l’extrême. Les traducteurs sont souvent soumis à
un dilemme: faut-il être fidèle au texte original quitte à faire violence à
la langue-cible (le français en l’occurrence)? Ou bien est-il préférable de
manipuler le texte original pour obtenir un résultat qui n’enfreint pas les
règles de la langue française? La force de la traduction de Chouraqui tient à
ce qu’elle impose à la langue française des libertés inouïes sans que cela
heurte véritablement le lecteur francophone. On pourrait dire que le poète
qu’était André Chouraqui a pratiqué à longueur de texte une vaste licence
poétique et une grande partie du public s’est laissée séduire par ce
traitement de choc imposé à la langue française dans le but avoué de la
transformer en miroir fidèle de la lettre du texte hébreu.
: |
LA GENÈSE |
Traduction La Bible de
Jérusalem |
ÉDITION FLAMMARION |
1987 |
Au
commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre était vide et vague,
les ténèbres couvraient l’abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux… La
Genèse,
premier livre de la Bible, n’est ni une véritable cosmogonie, ni une
rigoureuse préhistoire. Elle raconte, les comptant
comme les jours de la semaine, les gestes fondateurs du Créateur. Voici l’Univers et
l’homme, la chute universelle, la corruption croissante châtiée par les
Déluge, la vie des grands Patriarches : Abraham, Jacob, Isaac, Joseph….
Elle raconte, sous une forme populaire, l’origine du genre humain et retrace
l’histoire des ancêtres, pères du peuple élu. Le livre de la Genèse
est le premier dans le canon des Ecritures saintes que nous a légué
Israël. Premier aussi pour les chrétiens qui, l’insérant, selon les exigences
de leur foi, dans un plus vaste ensemble, y ont lu le premier article de leur
credo et l’ouverture d’un drame ou d’une histoire dont le Christ serait le
milieu omniprésent, et le jugement dernier l’accomplissement. Le livre des fondations,
ou Genèse, préface le Pentateuque, ce fleuve à cinq branches que les juifs
appellent la Loi ou le Torah. L’acte créateur se répercute tout au long du
livre en des initiatives qui sont autant de ruptures et de commencements Il n’est point de guide
assuré qui prescrive, dans le cas de la Genèse, l’ordre d’une lecture, on
peut tout simplement commencer une lecture à n’importe pages du livre, au
hasard. |
LA KABBALE de GRAD |
Grad |
Edition du Rocher |
1984 |
Bonnes explications faciles à assimiler. Ce qu’il faut rappeler d’abord,
c’est que la Bible hébraïque n’est pas intrinsèquement un livre mystique.
Pourtant, à partir du XIIe siècle, un courant va commencer à développer une
nouvelle approche des écritures juives, en tentant de révéler le sens
ésotérique derrière l’obvie, apportant des interprétations inédites des
textes sacrés. Le secret de la réussite de la kabbale, explique Maurice-Ruben
Hayoun, c’est qu’elle n’a pas tenté de mettre à mal l’armature rabbinique du
judaïsme mais s’est contenté de l’approfondir, de mettre à jour des éléments
dont on ne soupçonnait pas l’existence - kabbale vient d’ailleurs de
kabbalah, la
"tradition authentique". Ainsi, les théoriciens de la
mystique juive n’ont, par exemple, jamais négligé, malgré leur interprétations
ésotériques, la piété traditionnelle telle que la prière ou les fêtes
sacrées. L’une des raisons de l’émergence de la kabbale au sein du judaïsme
médiéval est d’abord lié à la volonté de répondre et
de contrer la philosophie telle qu’elle était propagée par Maimonide par
exemple. Il s’agissait pour les mystiques de lutter contre les dangers de
l’abstraction et de l’intellectualisation du judaïsme. A la place, les mystiques ont
élaboré des textes, comme le Sefer Ha-Bahir et plus tard le Zohar, monument
d’exégèse mystique considéré comme la "Bible de la Kabbale", dans lesquels des doctrines et des interprétations
mystiques et gnostiques aussi denses que complexes ont vu le jour. Parmi celles-ci,
la transmigration des âmes, la science des Lettres, et surtout l’élaboration
des sefirot et de l’En-Sof. Toutes ces doctrines, tous ces thèmes mystiques
sont absolument impossible à résumer de manière succincte, et nécessiteraient
de longs développements théoriques. Pour autant, on peut, en raccourcissant à
l’extrême, relier ces concepts à la nécessité insatiable pour les kabbalistes
de (re)découvrir le divin. Autrement dit, le sens ultime des
interprétations de la mystique juive est bien celui de trouver la voie qui
mène à Dieu, qui le rend accessible. La kabbale a connu de nouveaux
développements au fil des siècles. Ainsi, au XVIe siècle, avec Isaac Louria à
Safed, qui préconisait une mystique méditative, puis chez les auteurs
hassidiques du XVIIIe. Parallèlement, l’Europe et des auteurs chrétiens comme
Pic de la Mirandole ou Jean Reuchlin vont se servir de la mystique juive pour
redéfinir leur compréhension de la religion chrétienne et de la Trinité en
particulier. Plus largement, c’est tout le judaïsme
rabbinique qui a été influencé par la kabbale, parfois même de manière
inconsciente. Et aujourd’hui encore, "les kabbalistes autoproclamés ou se reconnaissant
comme tels sont peu nombreux en comparaison de ceux qui le sont sans en être
vraiment conscients" |
la CABALE
MYSTIQUE |
Dion Fortune |
Edition
Adyar |
1996 |
Pour Dion Fortune, l’Arbre de Vie Séphirotique est un être vivant, un
schéma du système solaire, auquel a droit de s’attaquer directement la pensée
moderne, comme faisait la pensée antique, en tenant compte des travaux de
celle-ci, mais sans nullement y être enfermée. Les correspondances astrologiques
et celles du Tarot lui servent à éclaircir les vieux textes, aussi bien que
l’expérience chrétienne ou que les découvertes récentes, surtout elle voit là
un symbole, éternellement changeant et mouvant, des réalités invisibles que
chaque race, tour à tour, interprète, et de qui l’immense avantage sur les
systèmes purement historiques, est justement de pouvoir se renouveler, de
pouvoir renaitre sans fin, avec chaque effort séculaire, d’être un objet de
rêve imprécis, aussi bien que de pensée didactique. Cette pensée centrale, Dion
Fortune dans son livre, l’a constamment enrichie de commentaires ingénieux et
multiples. Dans une première partie, l’auteur nous parle du Yoga d’Occident, des sentiers
séfirotiques, de la méthode, de la cabale écrite et non écrite, de l’Arbre de
Vie, des 10 Sephirot et des 4 mondes, des Dieux qui sont sur l’Arbre et sur
les travaux pratiques Dans une deuxième partie, on a droit à de très longues explications sur les 6
sephirot supérieures (Keter, Chokmah, Binah, Hesed, Geburah et Tipereth) La dernière partie nous parle des 4 Séphiroth inférieures (Netzach, Hod, Yesod
et Malkut,), des trois piliers, des trois triangles, de l’Arbre de Vie et de
ses 31 sentiers de Sagesse. |
LA KABBALE DÉVOILÉE |
Collectif |
Diffusion Rosicrucienne |
1977 |
La kabbale d’origine juive est considérée
comme un système métaphysique s’intéressant particulièrement à l’ontologie et
à la création, elle traite des relations de l’homme avec la cause initiale et
avec les puissances et les forces de l’univers. Elle dit enseigner et divulguer
certaines clefs concernant les forces naturelles par lesquelles l’homme peut
commander aux phénomènes de la nature et les faire obéir à sa volonté, ainsi
elle est considérée comme un art
magique, bien que ce mot ne soit pas employé par les kabbalistes dans les invocations
d’êtres, de forces ou de puissances surnaturelles. Vers 1470 Pic de la Mirandole fit
accepter par le Pape Sixte IV à ce que les doctrines de la kabbale soient
acceptées avec quelques modifications sous le vocable de « Kabbale
Chrétienne ». On pense généralement que la
kabbale fut l’enseignement scientifico-religieux des anciens juifs et de
leurs contemporains. Elle est une tentative pour expliquer le phénomène de
l’Univers physiquement et spirituellement, c'est-à-dire pour montrer que les
phénomènes de la nature sont la conséquence directe de la loi et non pas de
manifestations arbitraires. Au sommaire de cet ouvrage nous trouvons en
22 leçons : La kabbale dogmatique -
L’origine de la kabbale et sa nature
- La Sainte Trinité supérieure - Les Sephiroth de construction -
Les quatre mondes des Sephiroth
- Le Tétragramme et les quatre
Adams - La création suivant la Bible -
Moïse, la Genèse et la kabbale
- Esquisse du Sepher
Yetsirah - Les 7 lettres doubles et les 12 lettres
simples - L’Adam Kadmon -
L’Hébreu, langue sacrée - Ce qu’est et ce que n’est pas la
kabbale - L’Arbre de Vie -
Les cartes du Tarot - Les kabbalistes et le Zohar -
Esquisse du Zohar - Essai métaphysique - Résumé très intéressant sur ces 22 leçons - |
la
kabbale du feu |
A.D. grad |
Edition
derVy |
1977 |
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LA KABBALE VIVANTE |
Daniel BERESNIAK |
Edition TREDANIEL |
1995 |
Un livre assez facile pour les
non-initiés à la Kabbale. La représentation dynamique du
monde fondée sur la doctrine des émanations, procure un éclairage sur toutes
les questions éternellement actuelles : le sens de la vie, la nature de
l’histoire, les origines et le devenir de la pensée. Pour que l’enseignement des
kabbalistes profite efficacement au développement spirituel, intellectuel et
moral de l’homme d’aujourd’hui, il faut le présenter dans la perspective de
l’histoire des idées. La kabbale est un courant de
pensée en marche et non une « doctrine » définie une fois pour
toute. Loin d’être un système clos, la kabbale a procuré et procure encore,
des idées stimulantes toutes les expressions du savoir. Au sommaire de cet ouvrage : Chapitre 1 : Le mot et ce qu’il désigne - Kabbalistes et cathares en Provence -
Les lieux de la kabbale - Chapitre 2 : L’Ein- Sof et les Sephirot - L’infini et l’Infini dans le
« bahir » - Les commentaires de l’Ein Sof - Chapitre 3 : L’Art de lire la Bible et
autre chose
- Abraham Aboulafia ou de la
logique divine à la logique de l’inconscient
- Les divers niveaux de
lecture - L’homme considéré comme la Thora -
Lire les rêves - Chapitre 4 : La quête d’une structure - Les clés et les portes - Le
secret du « commencement : il créa 10 » -
les quatre mondes et les dix Sephiroth
- le contenu de Bereshit et
l’arbre - Chapitre 5 : La guématria - Les origines et
les guématrioth - Les colonnes du Temple de Salomon et la
guématria - Dieu et l’amour - Chapitre 6 : Le symbolisme des lettres - Structure - Du concret à l’abstrait - Le
corps et l’univers - Chapitre 7 : La doctrine secrète de la
création et de la Merkaba -
Esotérisme et mystique dans le judaïsme avant la kabbale - la
Merkaba - Les 22 lettres - la
construction kabbalistique et les deux manières de la regarder - Le
Nom divin et les Noms divins - « Moi », synthèse de tous les
Noms et le nombre 81 - Chapitre 8 : Le passage de la kabbale en
milieu chrétien
- Avant et après le Zohar - La
naissance de la kabbale chrétienne
- Pic de la Mirandole - La
substantifique moelle - la rédemption pour tous - Chapitre 9 : Les développements de la
kabbale en Italie
- Chapitre 10 : Le développement de la
kabbale et l’hermétisme - J.
Reuchlin, du tétragramme au pentagramme
- Kabbale, pansophie,
théosophie, ésotérisme - kabbale humaniste, néoplatonisme,
hermétisme - kabbale et alchimie - la
cabala denudata - Guillaume Postel - Chapitre 11 : Isaac Luria et la nouvelle
kabbale
- la catastrophe -
Isaac Luria :le lion de Safed
- La brisure des vases - tikoun
- élévation des étincelles -
les 3 parties de l’âme - Le Millénarisme et l’Apocalypse - le
mythe prométhéen et faustien - Chapitre 12 : Inventaire des idées sur la
kabbale
- la kabbale comme tradition
originelle - la kabbale comme préfiguration secrète du
christianisme, du spinozisme, de la gnose, et du panthéisme - La
théosophie de Jacob Böhme - Chapitre 13 : Kabbale et occultisme - L’Occulte et ses critiques - Le
syncrétisme occultiste et la kabbale
- Le dérapage occulte - La Kabbale enseignée par Eliphas Levi et
Papus – Chapitre 14 : Le mythe du Golem - le maharal de Prague -
son œuvre et réunir ce qui est épars
- le Golem : serviteur,
sauveur, son secret, son pouvoir et ses limites - Chapitre 15 : Le Verbe se fait chair - De la lettre à la vie - le
rituel de l’alphabet - Le langage et son paradoxe - La
puissance des mots - Chapitre 16 : Le mot et le nombre - Les signes
- Nomen, numérus, numen - La
guématria des noms propres - Franz Kafka
- Une clé offerte par Gerschom
Scholem - La littérature sur les nombres et la
kabbale - Physique et psychologie - Chapitre 17 : La kabbale, le savoir et la connaissance - Science et synthèse - Science et conscience - La pratique du Zeruf et les émanations - Repères pour une éthique - |
LA LANGUE HÉBRAIQUE RESTITUÉE |
FABRE D’OLIVET |
Edition DELPHICA |
1991 |
Important
ouvrage sur l’alphabet hébraïque avec une explication sur la grammaire
hébraïque, ses racines, destiné à faciliter l’intelligence du langage et
celle de la science étymologique. Fabre d’Olivet nous parle
de : Sur l’origine de la Parole, et sur l’étude des langues qui peuvent
y conduire Une première partie sur la
grammaire hébraïque et les grammaires en général, les universelles qui sont
fondées sur la nature et les particulières propres à chaque langue. Un vocabulaire radical ou série
des racines hébraïques. L’alphabet
hébraïque, son origine, ses voyelles. Le Nom considéré sous 7 rapports
de l’étymologie. Les relations nominales. Le Verbe absolu et particulier -
le temps - les conjugaisons -
les racines hébraïques des 22 lettres - |
LA
LETTRE CHEMIN DE VIE. LE SYMBOLISME DES LETTRES Hébraïques |
Annick de SOUZENELLE |
Edition Albin Michel |
1998 |
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Il propose pour cela
de retrouver le feu du buisson ardent du Sinaï, que chaque lettre a enfermé
dans son cœur, et de nous laisser buriner tranquillement par lui. Le mot PESHA actuellement veut dire « une marche, une
progression ». Et lorsque ce pas se fait dans les conditions que nous venons
de dire, la progression doit passer par la transgression. Le mythe de la
chute est une transgression non juste qui a fait le drame de l’humanité en la remettant à zéro pour qu’elle reprenne le chemin.
Lorsqu’elle est juste, c’est aussi le mot PESHA. L’Apôtre Paul l’emploie lorsqu’il parle de la Loi. Quand
il n’y a plus de loi, il n’y a plus de transgression. C’est la situation dans
laquelle nous sommes actuellement. Nous sommes dans un monde de lois morales,
sociales, car nous vivons dans une jungle qu’il faut bien ménager ; mais
cette loi est faite pour un monde infantile. Quand on prend conscience de
cela, un jour vient où on est bien obligé de transgresser en sachant que
c’est juste. Sans cela nous sommes dans le PESHA. C’est l’histoire du Christ
lorsqu’il transgresse le jour du Shabbat, quand, passant avec ses disciples
le long d’un champ il voit un homme qui y travaille. C’est le jour du
Shabbat. Les disciples sont scandalisés. Mais le Christ s’adresse à cet homme
en lui disant : « Homme, si tu sais ce que tu fais, tu es béni par mon Père.
Mais si tu ne sais pas ce que tu fais, tu es transgresseur de la Loi et tu es
maudit de mon Père ! ». Ce texte est tellement immense qu’il a été supprimé
des Évangiles ! On ne transgresse pas impunément, voilà en quoi le Phé est
aussi une barrière. PAH est un mot qui vaut 88, il veut dire « filet ou le
piège ». Avec ces deux 8 nous sommes saisis dans le piège ou alors au
contraire, nous passons, nous traversons. Mais nous ne pouvons passer que
dans un dépassement des contradictions qui sont en nous. Et quand nous avons
au milieu de ce mot le Tav qui veut dire « signe » et précisément « signe de
la Croix » dans toutes les traditions, cela donne le mot PATOM qui signifie «
ouvrir » et aussi « la porte », nous trouvons le symbole de l’incarnation qui
est essentiellement la Croix, puisque nous sommes crucifiés entre le chemin
vers le Divin, et toutes les énergies dont nous sommes faits à chaque niveau
de réalité. L’homme est au centre de la croix. Et le mot Patoh, ainsi
formé et qui signifie « ouvrir » et aussi la « porte », nous ramène au Daleth
qui a pour valeur 4 et qui aussi veut dire la « porte ». Le 4 est toujours un
arrêt, une porte qui est proposée et qu’il faut ouvrir. Le mot PESSAH qui est
la Pâque avec un Samek qui a pour valeur 60, c’est le soutien, c’est l’arbre,
c’est la hampe du drapeau, le mât du navire. Nous trouvons dans PESSAH un peu
la même idée que dans PETAR qui est « le passage ». L’Égypte pour les Hébreux
était un piège. Or il y a un moment où Moïse se dresse, la personne pensante
qui est le pôle d’évolution que nous avons tous en nous à partir du moment où
nous cherchons la libération. Nous avons tous un Moïse en nous et aussi un
Pharaon qui s’oppose. Mais nous sortons de cette servitude, de ce piège et
c’est la Pâque. La pâque chrétienne, c’est la même idée, mais à un autre
niveau. Nous passons au mot PÉLÉ, le miracle, la chose
merveilleuse qui rend compte de notre vraie nature. Nous pourrions le traduire
mot à mot par « la bouche de l’impossible », Lo étant la négation du mot
divin retourné. El. C’est l’ouverture au niveau du Divin, le dévoilement des
mystères. Mais Lo est aussi la négation « pas ». Dans la profondeur le
oui et le non sont la même réalité au niveau de ce nom divin qui est au-delà
de toutes les contradictions, au-delà de l’être et du non-être. Ce sont les
mêmes lettres, donc les mêmes énergies. Lorsque Dieu se révèle à Moïse dans
le Buisson Ardent en tant qu’Il Est, Il se limite, car nous ne pouvons
l’appréhender que dans une limite. IL EST et IL N’EST PAS, si bien que ces
deux mots El et Lo sont une même réalité. Alors PÉLÉ c’est l’ouverture du Divin, de l’impossible,
ouverture du « non », « non ce n’est pas cela, c’est bien au-delà de cela ».
Et ce miracle, cette chose merveilleuse, c’est tout simplement l’ouverture à
notre vraie nature. Le Phé y préside. PETEROM, c’est Pierre, l’Apôtre, celui
qui ouvre la lignée. C’est celui qui a été choisi le tout premier avec son
frère André. Il y a autour de ce mot un immense malentendu. Lorsque l’Apôtre
Pierre répond à la question du Christ : « Et vous, qui dites-vous que je suis
? » — « Tu es le Christ, fils du Dieu vivant ». Le Christ lui dit : « Ce
n’est pas par ton intelligence que tu as répondu cela, mais par une lumière
de l’esprit en toi. Tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. »
Les mots sont « Tu es EBEN, pierre ». Tu es Eben, tu es une pierre dure,
parce que tu participes à la construction du Royaume et sur cette pierre (qui
est encore un autre mot : SELA avec un Samek qui nous fait retrouver « le
trône divin ») donc sur cette SELA, c’est-à-dire le fondement : « Tu es EBEN
et sur cette SELA je bâtirai mon Église ». Ce n’est qu’en français, autour de
l’an 1000 que ce jeu de mot a été fait et qui a eu pour résultat que l’Apôtre
Pierre et ses successeurs ont été considérés comme la base de l’Église. Ce
fut une des causes en 1054, de la séparation de l’Église d’Orient et de
l’Église de Rome. La lettre TSADE que nous approchons maintenant est
l’initiale d’un mot qui s’écrit : Tsadé-Daleth-Yod. Ce mot rend surtout
compte d’une racine TSAD que nous allons retrouver dans beaucoup de mots et
qui veut dire : « le côté ». Nous la trouvons dans TSOUD, TSADOH, TSODED qui
signifient épier, pécher, dresser des embuscades, chasser. C’est la notion de
harponner, d’aller chercher une proie, d’aller piéger quelque chose. En
général lorsque nous considérons ces significations nous y voyons de la
malice, tandis que là nous sommes devant une réalité qui dépasse absolument
notre plan de conscience, car il s’agit du harpon divin. Et je pense
particulièrement à cette phrase que nous trouvons, je crois, chez Isaï,
lorsque Dieu dit en parlant de l’humanité, sa future épouse qu’Il va
l’emmener au désert, il va l’épier, la saisir, pour qu’Il mette en Lui son
plaisir et qu’elle devienne Son épouse. C’est cela qui est la racine de cette
idée fondamentale du TSADE. C’est vraiment le harponnage de nos derniers
éléments dans la profondeur. Dieu va se harponner en nous. Ce n’est pas par
hasard que le Christ a cherché ses premiers apôtres parmi les pécheurs, afin
qu’ils aillent chercher dans l’homme le divin qui est en lui. Le discours qui s’engage entre la lettre et le
Saint-Béni-Soit-Il est très signifiant. La lettre vient se présenter en se
réclamant de commencer le mot TSADOCH, c’est le mot qui veut dire : le Juste.
Melchitsédech est le Roi de la Justice, c’est-à-dire de la « justesse », de
l’harmonie entre les deux opposés. Job est Tsedech, Noé est Tsedech, tous ces
êtres qui sont justes. Et Dieu renvoie la lettre en lui disant : « Il ne me
convient pas de me servir de toi pour opérer la création du monde, attendu
que tu dois être cachée pour ne pas donner prise à l’erreur. Car ta forme
primitive est un Noun oblique, principe femelle, sur lequel vient s’ajouter
un Yod, principe mâle. » Voilà la forme initiale du Tsadé et tel est le
mystère de la création du premier homme : il fut créé à double face, deux
figures tournées en sens inverse, dos contre dos. Et c’est pourquoi le Yod
est présenté de dos et non de face. « Toi aussi, dit Dieu, tu seras un jour
divisé en deux, mais tu vas autre part. Ce qui est à retenir, c’est que le Tsadé est fait de cette
rencontre du Noun et du Yod, principe féminin et masculin. Ces deux lettres
sont absolument inséparables et constituent ce fameux masculin et féminin
d’Adam qui est Yod et Isha (qui n’est appelée Ava qu’après la chute) qui est
son Noun, son poisson, sa profondeur et en même temps, le germe du Yod. C’est
le mystère de l’ombre que représente le féminin par rapport à l’homme et de
l’ombre qui est la Création toute entière par rapport à Dieu. Notre travail
c’est d’amener le Noun au Yod pour réaliser la totalité de la Création. Le Tsadé c’est cette lettre au niveau du 80 qui réalise
une totalité accomplie, à l’exception de ce dernier germe divin que nous
avons à amener au Yod. C’est cette ultime pêche. Rien d’étonnant alors que
Tsadé préside à des mots, non seulement comme Tsad qui veut dire « un côté »
(qui appelle l’autre côté), mais aussi à la racine TSEL qui veut dire l’«
ombre », c’est-à-dire l’ombre à sa source qui est précisément le Noun par
rapport au Yod. L’homme, c’est-à-dire homme et femme, est l’ombre de Dieu.
Nous sommes comme l’ombre d’un Dieu qui est parfait, mais qui est encore — on
peut presque dire — inachevé, tant que nous ne sommes pas retournés à Lui.
Dieu se fait mâle, le mot souvenir c’est le mot mâle, pour descendre dans son
ombre, principe féminin. |
l’alliance
oubliÉe – la
bible revisitÉe |
Annick de souzenelle |
Edition ALBIN MICHEL |
2005 |
La Bible peut-elle encore nous
parler aujourd’hui ? Existe-t-il d’autres lectures que le littéralisme qui
conduit au fondamentalisme et la critique historique qui enlève toute
verticalité au texte ? Depuis plus de quarante ans, Annick de Souzenelle tente de sortir de cette impasse en
renouvelant l’interprétation du texte biblique par un retour aux sources des
lettres hébraïques. À travers une approche symbolique, qui fait aussi appel à
la psychologie des profondeurs et à la tradition chrétienne orthodoxe, elle
scrute ici le livre de la Genèse jusque dans la moindre de ses lettres. Elle y perçoit la révélation des « lois ontologiques » qui nous fondent en profondeur, et déconstruit les lectures hâtives qui ont justifié, entre autres, la soumission des femmes. Après avoir brossé le tableau des autres interprétations possibles, le philosophe Frédéric Lenoir, directeur de la rédaction du Monde des religions, interroge cette approche singulière et la soumet au crible de la rationalité moderne. Un dialogue passionné et
passionnant, qui nous fait pénétrer dans le récit fondateur de notre
civilisation. Lu comme un récit historique des origines de l’homme et du
monde, la Bible et surtout la Genèse
apparaît comme totalement absurde au regard de nos connaissances
scientifiques et historiques actuelles. Et ce récit qui fait naître Eve de la
côte d’Adam, même s’il est symbolique, ne sert-il pas à légitimer la
supériorité et la domination de l’homme sur la femme, typiques des sociétés
patriarcales ? Non crédible sur le terrain de l’histoire, discutable sur le
plan moral, sans signification spirituelle explicite susceptible de nourrir
la foi des croyants, quel intérêt peut-on encore trouver à lire ces premiers
chapitres de la Genèse ? C’est précisément à cette question que tente de répondre
ce livre. Annick de Souzenelle, bibliste d’origine catholique convertie à
l’orthodoxie, travaille depuis plus de quarante ans à traduire et interpréter
le texte biblique à partir de la langue hébraïque. Il s’agit maintenant de
reprendre les seuls trois premiers chapitres et d’expliciter plus
profondément la vision de l’homme et les enseignements spirituels qu’ils
véhiculent, d’en dégager ce que l’auteur appelle les "lois ontologiques". Lorsqu’elle fût traduite de l’hébreu en grec à partir du
IIIe siècle avant J.C. par des juifs vivant à Alexandrie, la Bible hébraïque
- qui prit le nom de "Septante" selon la légende qui veut que la
traduction en ait été assurée par soixante-douze savants - comprenait au 1er
siècle d’autres écrits (Tobie, Judith, Sagesse de Salomon, Maccabées, etc. )
qui ne seront pas retenus dans le canon rabbinique. Cela ne sera pas sans
incidence, puisque les premières communautés chrétiennes intégreront la
traduction grecque des Septante à laquelle ils adjoindront au cours des
quatre premiers siècles de l’ère chrétienne leurs propres Ecritures saintes :
vie et paroles de Jésus (quatre Evangiles), Actes des apôtres, Lettres de
Paul et des apôtres, Apocalypse. Depuis la Renaissance, l’essor de l’esprit critique et des
connaissances historiques, linguistiques, archéologiques, sociologiques,
astronomiques, géologiques, a profondément ébranlé bon nombre de certitudes
tirées d’une lecture littérale de la Bible. La révolution copernicienne, puis
la théorie darwinienne de l’évolution ont rendu obsolète la vision d’un
cosmos dont la terre et l’homme seraient le centre, comme celle de la
création par Dieu du premier couple humain un peu moins de quatre mille ans
avant J.C. selon la chronologie biblique. Les connaissances historiques et
archéologiques ont également mis à mal toute l’histoire du peuple hébreu
telle qu’elle est racontée dans la Torah. On sait même aujourd’hui que cette
terre d’Israël était en fait sous domination égyptienne à l’époque de la
fameuse conquête mentionnée par la Bible et on voit mal comment la
"superpuissance" de l’époque aurait pu non seulement laisser
s’échapper un peuple entier d’esclaves, mais aussi le laisser semer la
terreur à travers l’une de ses principales provinces. Certains récits
bibliques hauts en couleur, comme la chute des murs de Jéricho, sont
décrédibilisés par des découvertes archéologiques révélant que les villes de
l’époque n’avaient pas de murailles. Ce délire interprétatif, qui est parfois issu de certains
cercles occultistes se réclamant de la Kabbale, dissimule l’essentiel : il
existe assurément plusieurs niveaux de lecture du texte biblique (comme de
tout texte d’ailleurs). Cela est d’autant plus manifeste pour la Bible
hébraïque - et c’est la deuxième raison pour laquelle la lecture
historico-critique ne peut de toute façon épuiser le sens du texte. Car ce
Livre est avant tout une oeuvre hébraïque, c’est essentiel. Entre une lecture
de type fondamentaliste et une lecture de type scientifique qui, dans les
deux cas, matérialise le texte, il existe donc d’autres espaces
d’interprétation possibles de la Bible. Béréshit et les 6
jours de la création, le Shabbat, le désir, le fleuve de feu, Adam, Ève, le
Serpent, l’exil, l’arbre de vie, les 3 discours divins et le pardon. |
LA PRIÈRE DU SERPENT – LA VOIX DANS LA BIBLE |
Dominique Bertrand |
Edition Signatura |
2007 |
Lorsque Dieu parle, il y a un écho. En cet écart, il y a quelque chose à entendre : la place de l’humain. La « prière du serpent » répond à Ibn Sahula, kabbaliste du 13e siècle, qui affirmait que la connaissance des mystères du chant et de la musique conduit à la connaissance des mystères de la Torah. Mais, de quels mystères s’agit-il ? Il s’agirait u rythme par lequel Dieu a créé le monde, et comme tout vrai secret, il est caché en évidence : condensé dans le premier son que Dieu prononce à l’orée des temps, il sous-entend, discrètement mais efficacement, la disposition de certaines lettres, mots, phrases, et même chapitres entiers ! Appliqué aux 304807 lettres de la Torah toute entière, il pointe sur l’Interdit : le serpent maudit ! Sachant que, du même geste, la musique révèle l’existence du « diabolus in musica », l’Intervalle Interdit, nous voila lancés en pleine enquête dans les coulisses sonores de la Parole de Dieu à travers les lettres hébraïques et la kabbale. La Bible est un livre ancestral : une vieille histoire, impliquant hommes et Dieu, un texte sur lequel beaucoup se penchèrent, à chaque génération depuis des siècles, avec l’espérance d’y trouver un sens à leur vie comme à leur mort. Bible veut dire « livre » - du nom d’une ancienne ville phénicienne, experte en confection de papyrus : Byblos. Sous cette appellation sont de fait réunis deux livres distincts, la Torah hébraïque et les Evangiles chrétiens, soudés ensemble par la tradition chrétienne, qui les nomma « Ancien » et « Nouveau Testament ». Il se tient en un lieu fort singulier du paysage humain, qui rend son approche particulièrement délicate : c’est sur lui que l’Occident posa la colonne centrale de son immense cathédrale multiséculaire. Il fut nimbé tour à tour de la sainteté des saints, de la sagesse des sages, du désarroi des désemparés, de la folie des fanatiques, de la certitude des doctes, de la révolte des révoltés, il servi de juge de paix, d’inspiration aux inspirés, de la multitude des foules et de la solitude des seuls, il est sur les autels de serments et sert de boussole aux hommes perdus en quête de lumière. Il fut considéré sous tous les angles, médité en chacun de ses versets, de ses mots,, de ses lettres, minutieusement recopié de copistes en copistes pendant des siècles, avant d’être un jour imprimé, battant bientôt tous les records d’édition ; il posa des problèmes théologiques complexes qui engendrèrent excommunications, hérésies, guerres, schismes, inquisitions, tortures et buchers. En son nom, on a envahi des terres lointaines, détruit des civilisations, humilié, asservi et massacré des peuples entiers, mais aussi fondé des nations nouvelles sur des valeurs généreuses et des espérances grandioses. Il fut chanté, loué, traduit, enseigné, peint, sculpté, dessiné, gravé, mais aussi rejeté, diabolisé ; démystifié et critiqué. Il fut exposé au scalpel des spécialistes : théologiens, philosophes, moralistes, historiens, archéologues, sémiologues, linguistes, mythologues, psychologues… mais fut-il pour autant « entendu » ? Il n’en continua pas moins de jouer imperturbablement son rôle, qui est de témoigner de sa propre existence, autrement dit de sa propre énigme. Au sommaire de cet ouvrage on trouve : Une voie auriculaire – le livre - le son - le Nombre - YHY, le mot de passe : les lettres de l’Être - YHY, les lettres et le sens - YHY, les lettres et le son - La chimère au fil du Livre : Adam et Eve - Le Nom ineffable - le serpent - dans le souffle du jour - Sous le signe de la Duplication - Gémellités - Jacob – Israël - Métaphysique du bégaiement - Jéricho, la citadelle du Souffle - le Saint des saints - Une voix de fin silence - Transition - La part du diable : La prière du serpent - les secrets de Maître Polichinelle - le diable dans la musique - Anathème - Interpréter, interpréter : Darash darash - la Fiancée - En fin de compte - |
L’ARBRE DE VIE |
Joachim Boaz |
Edition EDIRU |
1991 |
||
Au sommaire de cet ouvrage : Un arbre
symbolique - la Zohar
- Le Sepher Yezirah - Les
bases du système - de la nature de l’homme - La
kabbale - la guématrie -
notarikon et témourah - les 7 principes hermétiques -
L’alphabet hébreu et ses applications
- Les sephires -
Tout est vibration - Les divisions de l’arbre - le
Nombre 3 - La Trinité et l’alchimie - La
Création - L’allégorie d’Eve et d’Adam -
Les trois éléments primordiaux et les quatre éléments -
Les colonnes - les piliers
- Les Nombres -
Addition et réduction théosophique
- la symbolique des nombres -
Platon et la tradition hébraïque
- Les vibrations, les ondes, le
son, -
Infra-sons et ultra-sons - La lumière physique et les ondes de la vie -
Rien ne se perd, rien ne se crée
- la lévitation -
Les ondes cérébrales - Le Tarot
- Les couleurs -
Les correspondances de l’Arbre de Vie
- La méditation -
Repères historiques de la Tradition
- |
la
rose aux 13 pÉtales - Introduction à la cabale et au judaïsme - |
Adin steinsaltz |
Edition Albin Michel |
2002 |
Avec ce texte, le Rabbin Adin Steinsaltz nous introduit
dans l’univers mystérieux de la mystique juive et nous livre les clés
fondamentales de la Cabale, qui, au-delà de son apparente complexité exprime
en langage symbolique l’essentiel de la quête de Dieu. Une première partie
facile et très agréable à lire, une deuxième partie qui demande une lecture
de réflexion. Un recueil de 190
pages par un des plus grands spécialistes de la Cabale. Au sommaire de ce magnifique ouvrage : Chapitre 1 : La rose aux 13 pétales -
Des anges à sens uniques - Voir l’invisible - Le
monde du Trône - Des anges parasites - Chapitre 2 : La manifestation du divin -
Les dix lumières - Image de Dieu, image de l’homme -
Une mécanique à moteur humain - Chapitre 3 : L’âme de l’homme - Les 5 étages de l’âme -
Les Sephiroth de l’âme - La réparation - Chapitre 4 : La sainteté -
Lieux saints - Les temps de la sainteté -
L’année sainte - Une vie de sainteté - Chapitre 5 : La Torah -La danse de la vie - La
Thora un langage d’hommes - Chapitre 6 :L’Ethique ou la direction du
choix - La
vie : un aller-retour - Chapitre 7 : Image de Dieu, image de
l’homme -
L’homme microcosme - Chapitre 8 : La Techouvah -
Revenir à soi - La révolution permanente - La
réponse était dans la question - Chapitre 9 : La quête de soi - Où
es-tu ? 6 l’homme solitaire - Au
cœur de l’homme - Chapitre 10 : Les Mitssvot : les
commandements -
Prier au pluriel - La ronde des fêtes -
Régime du corps, régime de l’âme
- Le prochain de l’homme - La
coupe d’abondance - |
la
sagesse de la kabbale |
Dan cohn - sherbok |
Edition VÉGA |
2003 |
La tradition kabbalistique (la
branche mystique du judaïsme) est animée par le désir de l’humanité de faire l’expérience
de l’extase de la présence de Dieu. Mouvement subtil et mystérieux vieux de
plus de deux mille ans, il est caractérisé par l’intensité de l’expérience
spirituelle consignée par ses plus grands mystiques.
Les thèmes de cette compilation vont
de la préoccupation humaine du bonheur et de la vertu à des questions
spirituelles telles que la nature de l’infini et l’idée de gloire divine,
émaillées de pensées sur la méditation et la santé de l’âme.
|
la vie
quotidienne des hommes de la bible |
André chouraqui |
Edition FAMOT |
1979 |
En partant d’Abraham, l’auteur nous
fait parcourir l’Ancien Testament à travers les hommes qui l’ont traversé,
avec leurs problèmes, leurs vies au
quotidien en fonction de la religion et des impératifs de l’occupant : Au sommaire de cet ouvrage très riche : Le nomadisme, les mutations, les traditions,
Salomon dans toute sa gloire, David, les façons de vivre, de bâtir, les fêtes
juives, les épouses, les magies, les guerres, les grands inspirés, Moïse,
Élisée, Amos, Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Abraham, la justice, les impôts, la
maison, l’eau, la chasse et la pèche, tissage, teinture et blanchissage, les
chaussures, les bijoux, les repas et les boissons, l’ascèse, la mort et la
sépulture, les racines du ciel, le temps, le calendrier, le Sabbat, la
circoncision, les rêves et leur interprétation, Nathan, Elie, Elisée, Michée,
Amos, Osée, les armes, la tribu, l’armée royale, la vieillesse et la mort,
Baal, Astarté, Moloch, les prophètes, Moïse, Isaïe, Jérémie, Sophonie, la
musique, la magie, l’extase, le sacré, les demeures de Dieu, le Temple de
Jérusalem, pontifes et lévites, les anges, satan, la liberté, l’allégresse,
l’espérance, eschatologie et messianisme… Des tableaux chronologiques de l’histoire
d’Israël terminent cet ouvrage. |
LE BAHIR, LE LIVRE DE LA CLARTÉ |
traduit par J. gottfarstein |
Edition VERDIER |
1983 |
Cet ouvrage dont on ne connait ni
l’auteur ni la date de parution (vers le XIIe siècle ?) est le tout
premier écrit appartenant à la littérature de la cabale. Composé à partir de sources orientales
encore peu connues, il en développe cependant la plupart des grands
thèmes : mystique des lettres, migration des âmes, système des
Sephiroth, combinaison des noms divins, procédure de prières, méditations sur
la Création du monde et sur le mystère de la Merkabah (char céleste). Il constitue à ce titre un
complément précieux pour une bonne compréhension du Zohar. Les fragments
pleins de secrets du Bahir abordent également la question du mal, et ce de
manière si originale qu’un savant comme Gerschom Scholem a pu le décrire
comme un livre gnostique et plein de secrets, qui ainsi le rende
incontournable. En fait, loin de croire à la
réalité de deux principes souverains antagonistes, il considère que le mal
autant que le bien sont l’œuvre du Dieu unique lui-même. Les pages les plus
remarquables sont celles qui contiennent les énoncés sur le masculin et le
féminin. Selon ce texte, le monde a été crée par
leur union, et la rédemption des âges messianiques ne s’obtiendra que par
elle. |
LE BESTIAIRE DE
LA BIBLE |
J.J FROGER et J.P DURAND |
ÉDITION
DÉSIRIS |
1994 |
Pourquoi ce bestiaire de la Bible
? A cause d’un regard tout à fait nouveau sur le symbole. De la même façon
que la Bible raconte comment Noé sauva toutes les espèces animales du déluge d’eau,
une théorie du symbole doit montrer comment toutes les interprétations
culturelles, les métaphores et les usages figuratifs des objets du monde sont
fondés en réalité sur la fonction symbolique qui les sauve tous du désordre
psychique. Pourquoi c’est précisément un « serpent » qui doit parler à Eve
pour la tenter ? Pourquoi c’est « une colombe » qui doit apparaître et se
poser sur Jésus au moment de son baptême ? |
LE CANTIQUE DES CANTIQUES |
Traduction d’Ernest Renan et J. Lefèvre d’Etaples |
Edition Du SEUIL |
1994 |
Ces poèmes que l’on prête à
Salomon, sont toujours à lire et à relire avec bonheur. Petit livre (10x15) dans un très beau papier ivoire,
très agréable à lire et à feuilleter.
Traduction de Jacques Lefèvre d’Etaples et d’Ernest Renan. Au sommaire : Ruth -
L’Ecclésiaste - Les lamentations de Jérémie -
Esther - Le chapitre IV du Cantique des Cantiques
traduit par Lefèvre d’Etaples -
Le Cantique des Cantiques traduit de l’hébreu par Ernest Renan -
Notes sur les 5 rouleaux - |
LE
CANTIQUE DES CANTIQUES |
Commentaires d’OTHMAR
KEEL |
Edition DU CERF |
1997 |
Le Cantique des Cantiques est incontestablement
le texte le plus « torride »
de la Bible, à l’imagerie érotique flamboyante, et qui n’a pas été sans poser
de multiples problèmes à tous ses lecteurs religieux. A tel point que, après
la destruction du second Temple de Jérusalem, lorsque ceux qui n’étaient pas
encore des rabbins se réunirent à Yabné pour fixer le canon des Ecritures
-qui allaient désormais faire foi-, tout alla paisiblement jusqu’à ce qu’on
en arrivât précisément au Cantique des Cantiques. L’attribution de ce texte
au grand roi Salomon ne suffisant apparemment pas, on s’apprêtait sans doute
à le faire disparaître, lorsqu’intervint le très sage Aqiba (celui là même qui, dans une célèbre vision, vit Dieu face
à face et entra dans le mystère de la chambre nuptiale),
déclarant que tous les écrits étaient saints, mais que « le chant des
chants était le saint des saints ».Au nom, il faut bien le dire,
d’une lecture allégorique qui, comme son nom l’indique, en revient à voir
dans un texte, non pas ce qu’il dit à l’évidence, mais ce que l’exégèse en
tire en le détournant de son sens obvie. La descendance en sera longue,
qui dans la plainte d’amour pour l’époux recherché, verra, selon les
traditions, la quête de l’alliance renouvelée entre Israël et son Dieu, ou
entre l’Eglise et le Père, ou la course de l’âme vers le Christ absenté au
plus haut des cieux : au XVIe siècle, lorsqu’il écrit son cantique spirituel,
c’est encore dans cette veine que s’inscrit quelqu’un comme saint Jean de
la Croix.
Dans une étude qu’il
fit, le bibliste Théophile Meek avait déjà largement introduit le
parallèle entre le Cantique des Cantiques et les vieux textes liturgiques de
la hiérogamie entre Dumuzi et la déesse Innana, thèse reprise, avec plus de
rigueur, et sans doute plus de pertinence, par Kramer et Bottéro.
On y retrouve l’abondance de miel et tous les parfums qui débordent du
Cantique, on y retrouve la fameuse «descente
au jardin », on y retrouve tous les thèmes des arbres sacrés
comme le figuier, le pommier ou l’allusion à la vigne qui se marie au palmier
dattier.
Plus de 160
illustrations soutiennent l’interprétation exégétique. Une des meilleures interprétations
commentées de ce Cantique des Cantiques |
LE CHANDELIER D’OR |
JOSY EISENBERG |
Edition VERDIER |
1988 |
||
Le Rabbin Adin Steinsaltz,
universitaire, cabaliste, prix Israël en 1988 pour l’ensemble de son œuvre,
s’est efforcé depuis vingt ans à diffuser la pensée de ce maître. Il l’a
commentée dans une série d’entretiens télévisés avec le rabbin Josy
Eisenberg, auteur d’émissions télévisées « A bible ouverte ». Restitués dans ce livre, ces
commentaires dialogués, mettent à jour d’une façon vivante, la signification
profonde de ces fêtes et constituent une véritable initiation aux grands
thèmes de la philosophie juive. Nous est ici offerte une lecture accessible,
nourrie du Talmud et de la cabale, des événements-clefs de la Bible (le
passage de la mer rouge, la révélation du Sinaï etc.,) qui fondent les temps
majeurs de la vie juive. Au sommaire de ce livre passionnant : Premier portique : Roch Hachana - le nouvel an -
l’année en tête - le point zéro -
L’année est morte, vive l’année
- Qui t’a fait roi ? - Au
nom du roi et du Père - Souvient toi d’oublier -
Les sonneries royales - Dieu hors la loi -
Roch Hachana est une symphonie du nouveau monde - Le
monde , ce nouveau né - Deuxième portique : Yom Kippour, le jour
du pardon
- les eaux qui pleurent -
YHVH - le pur et le saint - le
cœur a ses raisons - le temps de la rencontre - Troisième portique : Pessah et la sortie
d’Egypte
- L’exil -
Qui sème Israël récolte l’humanité
- la continuité du
changement - Un chromosome nommé Israël -
Semer ou disséminer - le grand crocodile -
les puissances du mal - Le pain du savoir -
abba - dis moi ce que tu
manges - le pain sans gout -
l’enfant et le sage - le pain de la guérison - Un
chemin dans la mer - libre comme l’eau -
Israël, poisson pilote - Moïse, l’homme poisson -
Moïse, toujours tu chériras la mer
- Quatrième portique : Chavouoth et le don
de la Loi
- Voir des voix - le
secret des anges - Fin d’amnésie -
Mon royaume pour une mitsva
- Ecoute Israël - La
crainte oui, la peur non - Un Dieu qui me désire - Cinquième portique : Souccoth - L’étreinte de Dieu -
Entre la grâce et la miséricorde
- La rosée et la pluie -
Sept personnages en quête de souccah
- Substance et subsistance -
L’homme reconstitué - Les princes du futur - Sixième portique : Pourim - Carré d’as
- Totalitarisme et
idolâtrie - Le syndrome d’Esther - Le
pseudonyme de Dieu - La guérison du serpent -
Vaincre le sort - Septième portique : Hanouccah - L’homme- lumière - La lumière des lumières - Le signe des commandements - les habits de lumière - Vêtir celle qui est nue - |
le
golem & la
connaissance – la kabbale de la lumiÈre |
A.D. GRAD |
DANGLES |
1978 |
La tradition hébraïque concernant le
Golem ne laisse pas d’être fantastique. L’image du kabbaliste insufflant la
vie à ce robot d’argile a marqué bien des générations, et prouve la
permanence de l’esprit humain épris d’idéalisme. Le Golem, pétri dans la
terre rouge, marqué d’un nom sacré, évoque parfaitement la création du monde
dans laquelle le Verbe anime Adam. Il en va pourtant du Golem comme de la
Kabbale qui préside à sa création : le terme prête souvent à confusion.
Obscurci par la littérature et les glossaires de fortune, le mythe débouche
presque toujours sur la caricature.
|
LE GUIDE DES ÉGARḖS - SUIVI DU TRAITÉ DES 8 CHAPITRES |
MOISE MAIMONIDE |
Edition VERDIER |
1979 |
Un pavé de presque 700 pages pour ce
traité qui se veut l’une des œuvres philosophiques la plus importante de tous
les temps Maïmonide, figure majeure du judaïsme essaie de réconcilier la
tradition religieuse et la pensée scientifique entre Platon et Aristote. Mais sa préférence va vers Aristote
et sa philosophie religieuse rationnelle.
|
le
judaïsme crucifiÉ – la gloire de l’olive |
Jean tourniac |
Edition SOLEIL NATAL |
1995 |
C’est à une confrontation entre deux
religions, celle de la Menorah ou du Maghen David représentant le judaïsme
jusque dans l’étoile jaune des martyrs, et celle de la croix symbolisant et
signant la révélation chrétienne que ce livre traite. Une grande partie des travaux
présentés ici proviennent d’articles que Jean Tourniac a donné, voila quelques années aux revues : Vers la
Tradition, Villard de Honnecourt et Connaissance des religions. Au sommaire de cet ouvrage : Entre le judaïsme et le christianisme :
les Marranes
- Le mystère des mots :
Tsarfat ou le royaume de France
- A propos du judaïsme
médiéval français - In memoriam Léo Schya -
Du sectarisme à la schoah
- Les difficiles relations
judéo-chrétiennes - Juifs et Chrétiens dans le catéchisme catholique
et dans un rituel de la Franc-maçonnerie chrétienne - |
LE JUDAÏSME et L’ESPRIT DU MONDE |
par TRIGANO |
EDITION GRASSET |
2011 |
C’est par la scène
originelle du judaïsme, au cœur même de son principe fondateur, celui par lequel
le Nom divin investit le monde puis se retire pour laisser sa chance à la
« seconde créature », que le Judaïsme et l’esprit du monde nous
invite à pénétrer dans l’épopée fondatrice de notre histoire. Au fil de cette
découverte, Schmuel Trigano ré expérimente le sens du judaïsme, sa geste
intellectuelle fondatrice, en éclairant ses multiples expressions comme ses
aspects les plus contemporains. Loin de se limiter à l’antiquité, celui-ci
fait en effet sentir son souffle jusqu’à nos jours dans l’ensemble des
figures qui marquent l’existence collective et individuelle, à savoir la
religion, la politique, les mœurs et l’histoire, les quatre livres qui
composent cet ouvrage. Du droit talmudique à l’existence politique d’Israël,
des institutions mosaïques à l’organisation de la société moderne, de
l’apôtre Paul à Karl Marx, le judaïsme structure ainsi sa place dans
l’histoire, une place dont l’actualité ne se dément pas. Par la
force du sujet comme par l’ambition du propos qui l’anime, cet ouvrage de
1000 pages s’affirme comme un livre hors du commun, au rang des grands livres
de pensée contemporains. L’ensemble de
l’ouvrage est structuré dans ses quatre sphères – éthique – ethnos – ethos
– ethnoï – On remarquera le recours à une unique racine grecque pour décliner
en une langue non hébraïque ces quatre visages de l’être juif. L’ethos désigne les mœurs,
l’habitude, littéralement ce qui est propre à soi. L’éthique désigne la science de l’ethos, sa conformité à
des normes de comportement. L’ethnos désigne
un peuple, l’ensemble des hommes qui ont les mêmes mœurs et sont censé être
gouvernés par la même éthique. Ethnoï,
les peuples, fait référence aux ensembles civilisationnels qui se définissent
en rapport à Israël, un concept qui, en hébreu s’énonce : goyim/les
nations Structure de
l’ouvrage : Préface
avec la vision de Bezalel Livre
1 : ETHIQUE
– La séparation de la femme – La sanctification – La double Tora – Les noms
du Dieu unique – Livre
2 : ETHNOS
– L’élection d’Israël – le peuple d’Israël – Le royaume d’Israël – La société
d’Israël – Livre
3 : ETHOS
– Le cachement de l’âme – Le complexe de l’attente – Le syndrome de l’attente
– Les trois Ethos historiques du judaïsme – Livre
4 : ETNOÏ / ETHNIKOS – Le reste d’Israël – La place vacante dans l’humanité –
Le nouvel Israël et le double – La politique du nouvel Israël - |
le
kabbaliste |
Patrick levy |
Edition Le
Relié |
2002 |
En 2002, ce livre a obtenu le prix spiritualité d’aujourd’hui avec mention spéciale du Jury. C’est l’histoire de l’auteur qui pénètre dans un lieu à Paris, où l’on étudie la mystique juive et là il va rencontrer un Kabbaliste Rabbi Isaac Goldman, qui va lui enseigner la Kabbale. L’auteur consigne donc cet enseignement en les ponctuant de méditations et de pratiques qui permettent au lecteur de poursuivre la connaissance dans l’expérience. C’est
un livre qui explique la Kabbale et ses secrets mais, qui cesse d’être une
science ésotérique pour devenir un Art de vivre. |
le
livre brûlÉ |
M. Alain ouaknin |
Edition du
Seuil |
1993 |
À côté de la Bible – la Loi écrite
– le Talmud, depuis sa clôture vers l’an 500 de notre ère, constitue la Loi
orale, l’enseignement jamais interrompu de la tradition juive, sa mémoire et
les racines de sa culture. Le troisième enfin, qui donne son
nom à l’ouvrage, interroge la figure énigmatique et puissante d’un maître
hassidique, Rabbi Nahman de Braslav, qui, sentant la mort venir, détruisit
par le feu un de ses écrits… Trois livres qui en suscitent
d’autres, à l’infini, et qui posent la même question : ne faut-il pas, au
fond, « détruire » les livres pour donner naissance à la pensée, pour créer
le renouvellement du sens ? Pour que la fidélité aux écritures ne se pétrifie
pas en respect têtu et en refus aveugle du temps et de l’Histoire. Car, comme
dit Roger Nahman de Braslav : « Il est interdit d’être vieux ». |
le
livre de josuÉ |
Philippe abadie |
Edition DU CERF |
2005 |
Le Livre de Josué, critique
historique. Voilà un livre biblique qui met mal à l’aise. Comment admettre
tant de récits où disparaissent, par le feu et l’épée, des populations
entières? Et si l’écroulement des remparts de
Jéricho a frappé l’imagination des poètes et des artistes, les archéologues
ont froidement montré que la réalité n’a pu correspondre à la fiction.
Alors ? Ce livre fut écrit dans un temps
qui n’est plus le nôtre… et qui n’était pas non plus celui des faits racontés
! Cette brève étude tâche d’en évaluer l’historicité et, plus encore, la
portée théologique. Passé au feu de la critique historique, le Livre de Josué
a une actualité qui n’est pas celle que certaines idéologies lui donnent… |
LE LIVRE DE L’EXODE |
|
Edition Du CERF |
1985 |
De la théologie à
l’histoire, rayonnement de l’Exode d’Israël et son chemin aujourd’hui. Texte fondateur s’il
en est, le livre de l’exode est à la fois l’origine, la charte et l’identité d’Israël,
parce qu’il est le récit de sa première expérience du salut par la liberté.
Mais de la libération d’Egypte à l’entrée en Terre Promise, la traversée du
désert fut longue, dangereuse et parfois décourageante. L’Alliance du Sinaï
n’a pas évité les crises et les révoltes. L’auteur aide le
lecteur de cet ouvrage à trouver son chemin dans cet ensemble déroutant de
récits, de lois et de rituels. Marcher de campement en campement, à travers
les libérations et l’adoration, n’est ce pas
aujourd’hui plus que jamais, l’aventure de la foi pour ceux qui veulent
trouver à travers le Christ ou à travers la métaphysique et l’intériorité, un
chemin de libération et de bonheur. Au sommaire de cet ouvrage : Une lecture de l’Exode -
Une libération annoncée, retardée mais réalisée -
L’alliance du Sinaï - L’adoration annoncée, retardée mais
réalisée - De la théologie à l’histoire -
Rayonnement de l’Exode - Exode d’Israël, chemin pour
aujourd’hui - Textes du repas pascal juif -
Introduction au Hallel
- Moïse et Aaron - |
LE LIVRE D’ESDRAS ET DE NEHEMIE |
Philippe Abadie traducteur |
Edition Du CERF |
1996 |
Les deux livres
d'Esdras et Néhémie sont précieux : ils sont presque nos seuls documents sur la
période où le judaïsme s'est construit autour du temple de Jérusalem et de la
Loi. Un bibliste lyonnais,
Philippe Abadie, spécialiste de cette période, guide le lecteur au milieu des
divers documents anciens qui mettent en valeur les deux grands réformateurs :
le gouverneur Néhémie et le scribe (prêtre ?) Esdras. Il fait parler les
textes et soulève des questions majeures : quel rapport entre Esdras et le
Pentateuque ? Pourquoi l'interdiction des mariages mixtes ? Pourquoi
l'importance de Jérusalem et de son temple ?? |
LE LIVRE DES ROIS |
|
Edition Du CERF |
1993 |
Quatre siècles de
l’histoire d’Israël : voila ce que retracent
le Livre des Rois, et pas n’importe quels siècles : ceux des rois et des
prophètes, depuis David jusqu'à l’exil, en passant par Elie et Elisée, Isaïe
et bien d’autres. Les tribus d’Israël sont devenus un royaume, une nation,
comme les autres nations, avec ses règnes prestigieux et ses échecs
lamentables, selon les ambigüités du pouvoir royal, comme de tout pouvoir
humain, et si la chute de Jérusalem et l’exil a
Babylone écrivent une page tragique de l’histoire d’Israël, ce n’est pas la
fin du livre mais avec l’exil commence une nouvelle histoire. Deux parties structurent ce petit livre : 1e
partie : Salomon - Jéroboam
- Akhab et les prophètes -
Les cycles d’Elie et d’Elisée
- Jéhu le justicier -
Ezéchias et Isaïe - Josias
- La fin du royaume de
Judas - Un bilan de l’histoire des rois - 2e
partie : Une théologie de l’histoire
- Comment Dieu conduit
l’histoire - Un livre contestataire -
Les acteurs de l’histoire
- Que faut-il retenir de
l’histoire des rois ? |
LE LIVRE DE TOBIT ou LE SECRET DU ROI |
Daniel DORE |
Edition Du CERF |
1997 |
Ce récit se passe
entre Ninive et Ragues, entre L’Irak et l’Iran. Ce récit fait parti des livres du Deutéronome et raconte l’histoire de
Tobit père, aveugle persécute par sa femme et les siens, de l’autre coté on a Sara, fille de Raguel à Ragés, humiliée par la
servante. C’est la communion de
ces deux âmes éloignées et qui s’ignorent dans la nécessité et dans la
prière, qui fait l’intérêt du récit de Tobie. Ce récit est en deux
parties, la première décrit les malheurs de Tobit, avec sa femme Sara, les
épreuves d’Israël et de sa famille, il devient aveugle et dépend alors de sa
femme. La deuxième partie,
raconte le voyage de Tobie(fils) accompagné par l’ange Raphael, qui est là
pour protéger et guérir la famille Tobit, de ce fait Raphael est désigné
comme patron des guérisseur, des accompagnateurs, il est le porte parole de la médecine de Dieu, il chemine avec
Tobie et s’émeut de nos détresses à tous, ainsi que celle de Tobit père et de
la jeune Sara. |
le
livre hÉbreux d’hénoch ou livre des palais |
Charles mopsik |
Edition Verdier |
1989 |
Le
Livre Hébreu d’Hénoch, appelé aussi Livre des Palais ou III Hénoch, est un monument de
la mystique angélologique juive ancienne, mais qui est quasi impossible à
dater historiquement. Vers
le Ve siècle en Babylonie, il intègre l’antique tradition apocalyptique
relative à la figure d’Hénoch, en lui donnant une nouvelle dimension
compatible avec la tradition rabbinique. On sait que le personnage biblique
d’Hénoch a suscité une immense littérature qui débute dès le IIe siècle avant
notre ère et qui attribue à cette figure un destin hors pair. Les livres
d’Hénoch conservés en éthiopien et en slave ont déjà fait l’objet de
traductions françaises, ce qui n’était pas le cas dans la version précédente. Cette
mystique hénochienne de type apocalyptique, place à la tête des puissances
céleste l’Archange Métatron, qui n’est autre qu’Hénoch, le Patriarche antédiluvien
transfiguré. Prince de la
Face, serviteur du Trône divin, il est aussi le guide de l’homme qui
s’achemine dans les Temples célestes pour scruter le Char divin. Le Livre
des Palais se présente comme le récit que l’ange Métatron fait à Rabbi Ismaël
des merveilles du ciel et de ses populations angéliques, ainsi que de sa
propre métamorphose. Véritable
carrefour des traditions bibliques, apocalyptiques, midrachiques et
ésotériques, ce livre a joué un rôle de première importance pour la formation
de la Kabbale au Moyen Âge et de la mystique des piétistes juifs
franco-rhénans dont il a fournit et fournit encore
un certain nombre de clés indispensable à l’étude. On
constate que ceux qui se réclament de ce livre d’Hénoch, se recrutent parmi
les tenants de l’ésotérisme cabalistique, et ils sont très nombreux, déjà au
Moyen Âge c’était la totalité des rabbins qui approuvaient ce texte. |
le
meiri - le
rabbin catalan de la tolÉrance |
Ph. haddad |
Edition Mare Nostrum Perpignan |
2001 |
Personnage Perpignanais du 13ème
siècle, il est considéré comme un des plus grands érudits de tous les temps. Il fut un précurseur du dialogue
inter-religieux et à ce titre prêcha la tolérance. |
le
mystÈre du nom divin élohim |
Emmanuel levyne |
Edition TSEDEK |
1980 |
Précédé de la Kabbale de la lettre
Hé, ce petit livre donne des
pistes sur plusieurs mots et auteurs divers. Pour Maître Eckhart : Avant
qu’il n’y ait des créatures, Dieu n’était pas encore Dieu, mais il était ce
qu’il était. Lorsque la créature fut et qu’elle reçut sa nature de créature,
Dieu n’était pas Dieu en lui même, il était Dieu
dans la créature. Pour Saint Thomas d’Aquin :
La créature en Dieu, c’est l’essence divine elle même. Au sommaire nous y trouvons : Première partie : La kabbale de la lettre Hé Deuxième partie : Etude et recherche kabbalistique sur le nom Elohim -
Elohim= Dieu + la Création
- Béréshit Bara Elohim - La
kabbale dans les trois premiers mots de la Genèse - La
mère de l’homme - Son époux est connu aux portes (Zohar) Troisième partie : Textes du Zohar
- les significations
séphirotique du Nom Elohim - Mi et Yam
- La mer -
Elohim et Abraham - L’homme crée Dieu par l’observation de la
Thora et par l’acte de la charité - Quatrième partie : Les penseurs russes : Simon Frank, Léon
Karsavine, Serge Troubetskoi, Nicolas Berdiaev - Miguel
de Unamuno - Maître Eckhart - St
Thomas d’Aquin - |
le
sacrifice d’Abraham |
S. Moses - M. de Launay - O. Revault d’Allonnes |
Edition Desclée de Brouwer |
2002 |
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Olivier Revault
d’Allonnes
(professeur émérite à l’université de Paris-Panthéon-Sorbonne), commentant
des œuvres de Titien, le Caravage, Rubens et Rembrandt, montre la fécondité
d’une traduction plastique de cette scène : le poignard objet de vanité
et arme exceptionnelle n’est plus chez Rembrandt qu’un objet qui tombe,
vanité parmi les cailloux du chemin. Un très bon essai ! |
les
apocalypses juives |
Mathias delcor |
Edition BERG INTERNATIONAL |
1995 |
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Le mot d’origine grecque, apocalypse,
signifie révélation, dévoilement de la vérité cachée, particulièrement en ce
qui concerne Dieu et son dessein. Les Apocalypses annoncent donc, entre
autres, la Fin des temps, idée que le vocabulaire coutumier a principalement
retenue en oubliant les autres aspects de cette abondante littérature. La
conception d’une histoire cosmique, le dualisme, la démonologie et
l’angélologie s’y expriment tandis que l’importance accordée aux révélations
concernant la Création, la chute d’Adam et des anges, l’origine du mal dans
le monde, le conflit entre la lumière et les ténèbres, le bien et le mal,
Dieu et Satan, thèmes que nous retrouvons dans l’héritage scripturaire des
Esséniens, y fortifient la croyance en la vie après la mort ainsi que l’idée
de la résurrection. Les rabbins du Talmud rejetèrent
ces écrits qui ont incontestablement marqué le christianisme,
particulièrement à travers l’Apocalypse de Jean, et les nombreuses références
de St Paul à la figure transcendante du Fils de l’Homme. La Fin des temps
annoncée ne s’étant pas réalisée, la littérature apocalyptique était
d’ailleurs tombée en discrédit aux yeux de l’orthodoxie juive. Des nombreuses
Apocalypses qui furent rédigées approximativement du IIème siècle
av. J.C. à 150 ans après, seul a été conservé par la tradition juive ce qui
forme la deuxième partie du livre de Daniel. Les Apocalypses juives ont
nourri, si ce n’est inspiré, de grands courants mystiques. Leur connaissance
est autant indispensable à la compréhension du Nouveau Testament qu’à celle
de diverses expressions de la mystique juive qui, si elle n’est pas, loin
s’en faut, issue de l’apocalyptique, lui est néanmoins redevable de certaines
de ses conceptions eschatologiques. On y parle de :
|
les clÉs du sacrÉ |
Carlo suares |
Edition
MONT-BLANC |
1971 |
L’auteur aurait pu appeler ce
livre les clés du temps car autour d’Israël il nous fait remonter toutes les
histoires bibliques à travers la Bible jusqu’à Adam. L’auteur a déjà écrit 3 ouvrages
-La Bible restituée, Le Sepher Yetsira et le Cantique des Cantiques –
L’auteur présente et situe ces Clés du sacré dans la brûlante actualité
historique et dans la conscience profonde de l’auteur lui-même, en projetant
d’une façon immédiate et vivante le contenu psychique de personnages et de
drames mythiques qui constituent l’essentiel de notre bagage religieux
judéo-chrétien. Tous ces éléments composent leur
constellation autour d’un foyer central, Israël, nom qu’assume Jacob à la
suite du combat qui scelle sa transcendance par rapport à Dieu et aux
générations. Si le scribe se déclare dans ce
livre Jacob, Caïn, Jonas ou Judas, ce n’est pas du tout, pour lui, une
fiction : c’est parce qu’il sent ces pseudo-personnages vivre en lui. En
vérité, les clés du sacré deviennent ici les clés du temps car les histoires
bibliques sont ramenées, du lointain passé où on les avait reléguées, dans
une actualité bouleversante, où elles révèlent leur véritable signification. Au sommaire de cet ouvrage : Le premier livre du
scribe Jacob, Jonas, Caïn,
Judas Le premier et le deuxième
livre de Mahoyaël Genèse I et II Le livre d’Adam, du
serpent, d’Eve, de Noé, d’Hiram, Le livre des
malédictions Le chant de la
circoncision Le livre de Jacob Le chœur des femmes Judas, le quatre du
pouvoir temporel, le douze, Ben Yamin, fils de la
droite, celui de l’accomplissement Le troisième et le
quatrième livre de Mahoyaël |
les clefs
secrÈtes d’Israël suivi des principes kabbalistiques |
A.D. grad |
Edition
robert laffont |
1974 |
L’auteur développe ici les grands
mystères d’Israël. D’où vient le
peuple d’Israël ? D’où vient
la langue d’Israël ? Qui a écrit le livre des livres ? La Kabbale,
l’Alliance du Feu etc… Maimonide et d’autres rabbins
considèrent que la pensée hébraïque a un sens caché et ésotérique, d’ailleurs
dans son livre « le livre des égarés », Maimonide ratisse large
afin de « mettre sur la voie les indécis et les égarés », ces
étourdis et ces égarés qui n’adhérent pas au sens de l’Ecriture et qui ont
besoin d’explications. Le mystère de la Bible est
partout, dans la numérologie, dans les versets, dans l’orthographe et le
découpage des mots, dans son alphabet, dans ses non sens,
ses anomalies et dans son ésotérisme. Au sommaire de cet ouvrage 1e Partie : Israël et ses
mystères
- Les clefs secrètes - D’où
vient tu Israël ? - Mystérieux contacts -
L’ésotérisme hébreu - Mystérieux Zohar -
Haute Magie en Israël - 2e Partie : Le livre et son
mystère, L’Alliance de feu - Le
premier mot de la Bible - Alliance de feu -
Qui a crée tout cela ? - Le
feu et les Eaux ou l’étoile de David
- Abraham et le mot de la
fin -
La terre était tohou et les ténèbres couvraient tehom -
L’homme de feu - Paroles de feu - De
Elohim à Adonaï - D’Adam à Abraham -
D’Abraham à Joseph - 3e Partie : Le livre des
principes kabbalistiques -
L’hiver est passé - 4e Partie : La Science sacrée - Exercice de lecture kabbalistique
simplifiée du livre d’Israël - L’alphabet sacré -
Les Sephiroth - La kabbale, géométrie sacrée - La
kabbale de l’or philosophal - |
LES 10 COMMANDEMENTS
AUJOURD'HUI |
André CHOURAQUI |
Edition Robert LAFFONT |
2000 |
Quels sont les 10 commandements ?
Que signifiaient-ils au temps de Moïse ? Quelles religions s’en réclament ? Ont-ils
une valeur pour les laïques ? Quelle est leur portée aujourd’hui ? Ce sont les questions auxquelles, pour la
première fois répond André Chouraqui. L’un après l’autre, il situe chacun des
dix commandements au temps de la Bible et le suit à travers toutes les
religions jusqu’à nos jours, il constate que le Décalogue n’a jamais été
réellement appliqué. Tantôt occultés, tantôt altérés, les dix commandements
sont ainsi des paroles qu’il importe de révéler à nouveau. André Chouraqui montre ici
pourquoi ils n’ont pas pris une seule ride et propose une éthique qui leur
restituerait leur authenticité originelle et la redécouverte de leurs
valeurs. Dix paroles pour réconcilier l’homme avec
l’humain. Chaque commandement est commenté dans les traditions hébraïques : taoïste, chrétienne, l’Islam, le bouddhisme, le judaïsme, la magie, la science. Il nous parle des Papes qui ont travaillés au rapprochement, de la famille, du fanatisme, des noms divins ; des diverses alliances, vers une éthique globale, comment protéger la vie de nos jours, les devoirs de l’homme et les Droits de l’homme, Adam et Eve, Caïn et Abel, l’idolâtrie, le déluge, Babel et la confusion des langues, Abraham… |
LES FÊTES JUIVES |
A.C.AVRIL et D. de la MAISONNEUVE |
Edition Du CERF |
1993 |
Les 12 fêtes juives les plus
importantes avec explications, dates et glossaires. 8 sont d’institution mosaïque et 4
sont d’institution rabbinique Institution Mosaïque : Rosh Hodesh
-
Liturgie et les principaux traits communs aux trois fêtes de pèlerinage
dans Qiddush, l’office de Mussaf et le Hallel Pessah :
Sanctification, quaddesh, la narration magguid, le midrash, sortie d’Egypte
et fin de l’esclavage Shavuot :
Sefira ha’omer, les noms de la fête, don de la Thora, rouleau de Ruth, le
tiqqun Sukkoth :
Les 7 premiers jours de la fête, les différents rites, le 8e jour
de fête Le mois d’Elul Roch ha Shanah : signification et liturgie, les bénédictions Les 10 jours redoutables : Yom Kippour :
Liturgie et offices, prière de kol Nidré Institution rabbinique ; Hannukkah :
origine et sens de la fête, liturgie et coutumes Tu bi- Shevat :
rites et coutumes Pourim :
Coutume, liturgie, date, nom, histoire et sens de la fête Tish’a be-Av : Liturgie, tradition, date et sens de la fête. |
LES GRANDS COURANTS DE LA MYSTIQUE JUIVE |
Gerschom Scholem |
Edition Payot |
1973 |
C’est par ce livre passionnant que Gerschom Scholem (né à Berlin en 1897 et mort à Jérusalem en 1982) est devenu mondialement célèbre et reconnu comme une sommité en hébraïsme. Le judaïsme a développé dès ses débuts, un courant mystique puissant et original dont l’influence sera considérable tout au long de l’histoire. Ses notions fondamentales sont complexes, ses courants sont divers : Sephirot, Merkabah, gnose, kabbalisme, hassidisme, Zohar, mais aussi Abraham Aboulafia, Isaac l’aveugle, Isaac Louria, Sabatai Zevi ; autant d’idées multiples, autant de personnalités marquantes qui constituent un univers sans cesse en mouvement, dont Scholem propose ici une représentation claire, vivante et complète dans laquelle il fait la synthèse de son savoir. Au sommaire de cet ouvrage de 630 pages : Chapitre 1 : Caractères généraux de la mystique juive : Qu’est ce que la mystique ? - la mystique comme phénomène historique - Mythologie, religion et mystique - l’expérience mystique et son interprétation des valeurs religieuses - la mystique juive influencée par le contenu du judaïsme - la théorie kabbaliste du Dieu caché et de ses attributs - les Sephiroth - la Tora - kabbalisme et langage - cosmogonie et eschatologie - philosophie juive et kabbalisme - Allégories et symbolisme - interprétation mystique et philosophique de la Halakha et de la Haggada - la résurrection du mythe au cœur du judaïsme - l’absence de l’élément féminin dans la mystique juive - Chapitre 2 : La mystique de la Merkaba et la Gnose juive : La première période de la mystique juive - anonymat des écrits - Esotérisme des maitres de la Michna - mystique du trône - apocalypse et la mystique - les livres des Hekhaloth - les Yorde Merkaba et leur organisation - conditions d’initiation - L’ascension extatique de l’âme et sa technique - Eléments magiques - Dangers de l’ascension - Dieu comme Roi Saint - les hymnes des mystiques de la Merkaba - Shiur Koma - Énoch, Métatron et Yahoel - le voile cosmique - Vestiges des spéculations gnostiques sur les éons - Le « Livre de la Création » - Théurgie, réinterprétation morale de la Merkaba - Chapitre 3 : Le Hassidisme dans l’Allemagne médiévale : Apparition du Hassidisme, tradition mystique et communautés juives d’Allemagne - « Le livre des dévots » - Yehuda le Hassid et ses disciples - caractère eschatologique du Hassidisme - le nouvel idéal du hassid : ascèse, ataraxie et altruisme - l’amour de Dieu - une version judaïsée du cynisme monacal - le pouvoir magique du hassid - la légende du Golem - pratiques occultes et mystère de la prière - conception hassidique de la pénitence - Immanence de Dieu - Kavod, Gloire divine - Traces de la doctrine philonienne sur le Logos - le Chérubin sur le trône - archétypes cosmiques - Chapitre 4 : Abraham Aboulafia et la doctrine du Kabbalisme prophétique : Naissance du Kabbalisme et divers types de kabbalistes - Réticence et censure kabbalistique - vision et extase - la conception de Devekuth - la forme juive de l’union mystique - Vie et œuvre d’Abraham Aboulafia - la musique de la pensée pure - la nature mystique de la prophétie - Kabbalisme prophétique - Transfiguration mystique comme essence de l’extase - Pragmatisme mystique - Kabbalisme pratique et magie - Développements subséquent des doctrines d’Aboulafia - Chapitre 5 : Le Zohar : I. Le livre et son auteur : Le problème du Zohar - caractère littéraire et composition du Zohar - toute la littérature zoharique se compose de deux grandes parties : l’ensemble du Zohar et la Raya Mehema - l’ensemble du Zohar, œuvre d’un seul auteur - la langue et le style du Zohar - Sources du Zohar : réelles et fictives - traitement des sources - la prédilection de l’auteur pour certaines doctrines kabbalistiques et son aversion pour d’autres - Absence de la doctrine des Shemitoth, ou unité du développement cosmique - le Midrach Ha-Neelam, l’élément le plus ancien du Zohar écrit entre 1275 et 1286 - la Raya Mehemma et la Tikkunim écrit vers 1300 - Moïse ben Shemtob de Léon - Joseph Gikatila - Comparaison des écrits hébraïque de Moïse de Léon avec l’ensemble du Zohar - Autres pseudépigraphies écrites par Moïse de Léon - références voilées à la paternité du Zohar dans les écrits hébraïques de Moïse de Léon - Evolution spirituelle de Moïse de Léon et ses raisons pour écrire le Zohar - Pseudépigraphie comme catégorie légitime de la littérature religieuse - Chapitre 6 : Le Zohar : II. La doctrine théosophique du Zohar : La différence entre la mystique de la Merkaba et le kabbalisme espagnol - le Dieu caché de l’En-Sof - Les Sephiroth, le royaume de la divinité - conception mystique de la Tora - Réalisation symbolique des Sephiroth - Dieu comme organisme mystique - Néant et Être - les trois premières étapes de l’évolution des Sephiroth - la création et sa relation avec Dieu - Théogonie et Cosmologie - tendance panthéiste de l’auteur du Zohar - Imagerie mythique dans la pensée kabbalistique - le problème du symbolisme sexuel - la nouvelle idée de la Shekhina, comme élément féminin en Dieu et comme communauté mystique d’Israël - L’homme et sa chute - la nature du mal - le Zohar et Jacob Boehme - Psychologie du Zohar et unité de la théosophie, de la cosmologie et de la psychologie - Chapitre 7 : Isaac Luria et son école : L’exode d’Espagne et ses conséquences religieuses - Le kabbalisme sur le chemin du Messianisme - propagande apocalyptique par les kabbalistes - le centre du kabbalisme à Safed en Palestine - Moïse Cordovero et Isaac Louria - Israël Sarug - Tsimsoum, Shevira et Tikkun - le double processus de la création - la catastrophe primordiale ou la brisure des vases - l’origine du mal - la naissance mystique du Dieu personnel et l’action mystique d l’homme - Théisme et panthéisme dans le système de Louria - la doctrine de la prière mystique - Kawana - Rôle de l’homme dans l’univers - L’exil de la Shekinah - L’élévation des saintes parcelles - Transmigration de l’âme et sa place dans la kabbale - Un grand mythe de l’Exil et de la Rédemption - Chapitre 8 : Sabbatianisme et hérésie mystique - Le mouvement sabbatien de 1665-1666 - Sabbatai Zevi, le Messie kabbalistique et Nathan de Gaza son prophète - Le Lurianisme adapté à la personnalité du nouveau Messie - Tournure hérétique du mouvement après l’apostasie de Sabbatai Zevi - Importance du Sabbatianisme pour l’histoire juive - rapport entre le kabbalisme hérétique et les « lumières » - L’idéologie sabbatienne - sabbataisme et christianisme - influence de la psychologie marranique sur le sabbatianisme - formes modérées et radicales du sabbatianisme - Nihilisme mystique et doctrine de la sainteté du péché - la nouvelle conception de Dieu - Le Dieu de la Raison et de la Révélation - Chapitre 9 : L’Hassidisme : sa dernière phase : Hassidisme polonais et ukrainien du 18 e siècle et son problème - la transformation du hassidisme en mouvement populaire - Rabbi Shalom Sharabi - Sabbatianisme et Hassidisme - Rabbi Adam Baal Shem, prophète crypto- sabbatien - Renouveau mystique - L’originalité essentielle du Hassidisme n’est pas lié avec la théosophie mystique mais avec la morale mystique - Le Zaddikisme impliqué par la nature intrinsèque du Hassidisme - La figure du Zaddik ou du Saint - La Tora vivante - la fonction sociale du Saint comme centre de la communauté des hommes - l’histoire Hassidique avec sa mystique et sa magie - Un ouvrage de référence, mais qui doit se lire à petites doses pour bien en comprendre le sens |
LES HÉBRAÏSANTS CHRÉTIENS EN FRANCE AU XVIe SIECLE |
Gilbert Dahan et Annie Noblesse-Rocher |
Edition Médiathèque du Grand Troyes |
2013 |
Le siècle de l’humanisme, le XVIe siècle, est non seulement celui du retour aux classiques grecs et latins mais aussi celui de l’essor des études hébraïques dans plusieurs pays d’Europe occidentale et notamment en France. Stimulés par les progrès faits dans ce domaine en Italie et en Espagne, plusieurs savants français se mettent à l’étude de l’hébreu. La création du collège Royal (futur collège de France) par François 1er vient concrétiser ces efforts, avec une chaire d’hébreu, puis une autre d’études orientales ; mais ce n’est pas le seul lieu où l’on enseigne l’hébreu : en dehors d’un enseignement privé important, des cours sont donnés plus tard dans les académies protestantes et dans certains collèges jésuites. Pendant tout le XVIe siècle sont rédigées des grammaires de l’hébreu, ainsi que d’autres instruments de travail, comme des alphabets et des dictionnaires. Plusieurs imprimeurs, dont le plus célèbre est Robert Estienne, acquièrent des caractères hébraïques, et on a de la sorte un nombre impressionnant de publications d’ouvrages en hébreu. Rabelais d’ailleurs, souligne l’importance de l’imprimerie, qui facilite et démocratise le savoir et c’est bien un sentiment de renouveau des lettres que l’on constate alors, les langues anciennes sont privilégiées dont l’hébreu et l’araméen. Bien sur, la Bible y a une place de choix – et l’on sait l’importance que jouent les éditions et les traductions de son texte dans le contexte des controverses religieuses du siècle, mais on a également un nombre non négligeable d’impressions de textes rabbiniques, notamment d’auteurs juifs du moyen-âge. En effet, avec l’essor de l’hébreu, c’est à une découverte de la littérature rabbinique que l’on assiste. Pour les exégètes de l’Ancien Testament, le recours aux commentaires de Rashi, d’Abraham Ibn Ezra ou de David Qimhi paraît indispensable. Le XVIe siècle est aussi marqué par la découverte de la littérature de la Kabbale : si certains sont attirés par les spéculations arithmologiques ou par un certain ésotérisme, plusieurs savants chrétiens voient dans la Kabbale, notamment dans son livre principal qu’est le Zohar, un moyen d’approfondir aussi bien le message transmis par l’Ancien Testament que les dogmes fondamentaux du christianisme. Les représentants majeurs de cet essor de l’hébreu, apparaissent ici – lecteurs au Collège Royal, comme Jean Cinqarbres, Gilbert Génébrard, Jean Mercier ou François Vatable, érudits et kabbalistes comme Guy et Nicole Lefèvre de la Boderie, Arnaud Pontac ou Blaise de Vigenère, sans oublier ce personnage hors du commun qu’était Guillaume Postel. La médiathèque du Grand Troyes possède dans ses collections une série très remarquable d’éditions de textes de ces hébraïsants chrétiens du XVIe siècle, provenant des bibliothèques de savants du XVIe ou du XVII siècle, notamment de celle de Pontus de Tyard : elles sont mises en valeur dans cet ouvrage. |
les
kabbalistes chrÉtiens de la renaissance |
François secret |
Edition Arché |
1985 |
Lucien Febvre, qui a redonné vie à
tant d’aspects oubliés de la vie du XVIème siècle, écrivait, en 1939 : «
Poser la grosse question, la question fondamentale de la mystique juive, de
ses tendances, de son orientation et de sa diffusion : capitale à poser,
s’agissant d’une époque où cette mystique et les grands livres par quoi elle
s’exprime – le Zohar, la Qabale - connaissent le succès qu’on sait de
l’Allemagne de Reuchlin à l’Italie de Pic de la Mirandole… »
C’est tout un monde de personnages
souvent considérables, oubliés du grand public cultivé, qui apparaît avec les
Pic de la Mirandole, les Reuchlin, catholiques et réformés, érudits ou
vulgarisateurs et charlatans. C’est un cardinal, Gilles de Viterbe, général
de l’ordre des Augustins au temps de Luther, qui dédie à Clément VII sa «
Scechina », où la Présence de Dieu sur terre révèle les mystères de la
kabbale à Charles-Quint, dont un ambassadeur, Gérard Veltwyck, discute le
bien-fondé. C’est un franciscain d’Angoulême, Jean Thénaud, qui expose la
kabbale à François 1er, dont un des premiers lecteurs, Guillaume Postel,
traduira Le livre de la création et le Zohar. Blaise de Vigenère, émule
d’Amyot, en tirera une petite anthologie sur le thème de la prière. Un poète,
Guy le Fèvre de la Boderie, s’en inspirera. Un saint, Laurent de Brindes, en
nourrira ses méditations.
|
les
lettres hébraïques |
Franck lalou |
Edition ALTERNATIVES |
2005 |
||
|
LES
MYSTḔRES DE L’ALPHABET – L’ORIGINE DE L’ḖCRITURE - |
Marc-Alain Ouaknin |
Edition
Assouline |
1997 |
Toutes les
religions s’accordent au moins sur ce point que les voies de Dieu sont impénétrables ;
et les philosophies, sur les bienfaits de la contrainte pour un plein usage
de la liberté. Ce rappel est destiné à tempérer de banalité une hypothèse
inouïe, éclatante, insolente - présentée d’ailleurs avec la réserve de bon
aloi de l’homme de science qui ne se laisse pas emporter par la ferveur du
croyant. Etait strictement nécessaire cette rencontre en abîme de
l’information du linguiste et de l’enthousiasme -religieux et poétique- du
rabbin pour apporter à la vieille question : -Comment l’écriture
est-elle passée du pictogramme à la lettre de l’alphabet ?- la
réponse toute fraîche et candide : Mais par la volonté de Dieu, bien
sûr ! Il fallait y
penser. Avec Marc-Alain Ouaknin, pensons un peu pour voir comment on peut, en
toute foi et raison, en arriver là. D’abord, en ordonnant dans l’espace et
dans le temps -autant que la connaissance historique le permet- les formes
revêtues par l’écriture, on se rend compte (cf tableau p. 51) que toutes les
écritures alphabétiques d’aujourd’hui, des langues européennes à l’amharique,
dérivent de l’écriture sumérienne -dite « cunéiforme » bien que,
avant d’en arriver à des signes « en forme de coins », déjà
hautement abstraits, elle ait utilisé des pictogrammes comme le fait
l’écriture égyptienne. L’écolier de Bordeaux, comme celui de Haïfa ou de Homs
apprend, en apprenant à lire, que les mots ne sont pas à la ressemblance des
choses et que les lettres qui les composent sont des signes conventionnels
dont il faut mémoriser et la valeur sonore et la forme. Mais il n’apprendra
que bien plus tard, s’il l’apprend jamais (à moins que quelque archéographe
-façon Marc-Alain Ouaknin- ne le pousse à tailler pas après pas dans le vif
de ses apprentissages), à lire l’évolution des signes dans ces tableaux comparatifs
qui tous, dégagent du foisonnement des formes un même mouvement d’épuration.
C’est dire que le phonogramme abandonne la référence matérielle aux choses et
aux idées liées à leur usage pour ne garder du pictogramme - par acrophonie-
que le son initial, lequel ne représente plus rien et ne signifie rien mais
devient élément de construction de toutes les significations possibles. Traditionnellement,
c’est l’alphabet d’Ougarit -fait d’une trentaine de caractères cunéiformes-
qui est proposé à notre vénération comme ancêtre de tous nos alphabets.
Marc-Alain Ouaknin n’infirme certes pas cette filiation, mais il l’affine par
une alliance avec le hiéroglyphe égyptien tel qu’il est utilisé dans
l’écriture protosinaïtique, à peu près contemporaine de l’écriture
ougaritique. C’est que, si l’alphabet d’Ougarit a toutes les qualités
intellectuelles de nos alphabets (abstraction, ordre...), il ne rappelle en
rien la forme des lettres qui les composent alors que l’écriture
protosinaïtique, elle, semble bien en être la matrice. Dieu merci. C’est
que nous sommes au Sinaï quelque 13 siècles avant Jésus-Christ. Moïse a déjà
reçu des mains de Dieu les tables de la Loi mais des Hébreux, ouvriers libres
ou esclaves, travaillent encore dans les mines de turquoise pour le compte de
maîtres égyptiens. Dans un temple dédié à la déesse Hathor, un sphinx de grès
porte, juxtaposées, des inscriptions en égyptien et en une langue sémitique
qui, malgré des traces visibles de pictogrammes, est de structure
alphabétique. L’interdiction divine de l’image -qui engourdit le regard dans
la représentation matérielle- serait passée par là.
La piété hébraïque a dû ainsi contraindre l’intelligence à pratiquer
subtilement l’art du détour au point de tirer un aleph d’aspect anodin de
l’image obtuse du taureau. Le danger du culte du Veau d’or est conjuré et
notre sémantique a trouvé son stylobate. L’écolier de Bordeaux, comme celui
de Haïfa ou de Homs peut rendre grâces à Dieu de cet héritage
protosinaïtique : tout le savoir du monde lui est proposé à partir de la
combinaison de quelque 25 lettres alors que son camarade chinois a près de
50.000 idéogrammes à mémoriser ! Nous laisserons à
plus savants que nous le soin de juger de la cohérence historique d’une
hypothèse assez bien étayée pour être intellectuellement entraînante. Il
semble d’ailleurs que pour Marc-Alain Ouaknin, la vérité intrinsèque de
l’hypothèse importe moins que la richesse du champ d’exploration qu’elle
ouvre. Son rôle essentiel est d’arrimer la curiosité lucide et gourmande qui va
fureter dans « les mystères de l’alphabet ». Il ne s’agit pas
seulement du dévoilement de l’origine historique. Dans le foisonnement des
formes à partir d’une origine commune (le protosinaïtique a engendré aussi
bien les alphabets grec et latin que les alphabets hébreu et arabe) il y a à
détecter les traces de parenté, à inventorier autant que faire se peut les
résidus de l’image matrice, à repérer des lignes d’évolution. Le principe
d’acrophonie (évoqué plus haut pour rendre compte du passage du pictogramme
au phonogramme) va être l’un des instruments méthodologiques qui permettront
de suivre la métamorphose du taureau en aleph tout juste cornu, puis en alpha
et en A (où l’œil doit se faire contorsionniste pour l’entrevoir). Le branle est
donné. Tout au long de plus de 300 pages richement documentées, brillamment
illustrées, il court, il court l’alphabet -de a à z- jusqu’à s’étourdir de
rencontres inattendues. Ainsi pouvons-nous lire page 143, à propos de la
lettre C : « Le C est à l’origine un G, première lettre du mot
Guimel, qui en hébreu signifie chameau »... Et l’image originelle du
chameau fait que la force primordiale (la force taurine du aleph intériorisée
dans le bet, soit la maison) « doit maintenant s’ouvrir sur l’extérieur
... sortir de l’autarcie de la maison... trouver son propre chemin ». On
le voit : l’ordre alphabétique est aussi un ordre symbolique et l’accès
au pictogramme initial réunit (selon l’étymologie du mot symbole) la lettre
d’aujourd’hui, forme anonyme perdue dans l’unité signifiante du mot, à une
sémantique vitale qui dit la chaleur ou l’horreur sacrée d’un rapport
archétypal avec le monde. Du coup, il n’est peut-être pas insignifiant en
effet que le mot mère commence par la lettre m, dérivée de Mem, treizième
lettre de l’alphabet protosinaïtique figurée par un filet d’eau... L’alphabet, selon
Marc-Alain Ouaknin, donne donc à penser certes, mais plus encore à rêver et à
jouer. C’est que la libre circulation des images, c’est aussi la libre
circulation d’expériences multiples -sensuelles, esthétiques, morales,
métaphysiques- que la bifurcation de l’écriture vers l’alphabet avait privé
des mots pour les dire. Des poètes le savaient déjà -Maurice Blanchot par
exemple que Marc-Alain Ouaknin cite avec délectation. Quelques peintres
aussi sans doute -dont Miro sûrement (le visage curieux taillé par les
jambages du A dans le protoplasme du O ne serait-il pas le visage même de
l’archéographe ?). Le sens redevient ou devient disponible dans tous ses
états. L’interdit du Sinaï peut être levé sans crainte : le silence de
la lettre au service de la rigidité du concept est aussi dangereux
aujourd’hui pour la pensée et pour l’approche de l’Etre que le fut jadis la
figuration des choses. Archéographie :
tel est le nom que Marc-Alain Ouaknin propose pour désigner cette recherche
qui raccorde notre alphabet à l’alphabet protosinaïtique et la distinguer
ainsi d’une recherche étymologique ou purement linguistique. Elle s’en
démarque en effet par son caractère largement anthropologique : en
restituant « la mémoire des lettres », elle ne vise pas simplement
à constituer en savoir un passé qui serait devenu caduc ; elle veut
revitaliser l’écriture et en faire ainsi -pour quiconque est capable de lire
et d’écrire- un instrument total d’accès à son humanité. |
LES PSAUMES |
TRADUCTION
CALAME ET LALOU |
Edition ALBIN MICHEL |
2008 |
Ce n’est pas une
simple traduction, mais un véritable outil d’exploration, que proposent
P. Calame et F.Lalou, destiné à accompagner le lecteur dans sa découverte
des sublimes cantiques que constituent les Psaumes. Dans le judaïsme et
le christianisme, le psautier occupe une fonction liturgique essentielle, et
sa qualité poétique comme sa dimension mystique en fait un joyau du
patrimoine spirituel de l’humanité. L’ouvrage est
construit selon une présentation bilingue dans laquelle se répondent, d’une
part une superbe traduction littéraire de P. Calame qui met en valeur toute
la musicalité des Psaumes, d’autre part le texte original hébreu accompagné
d’une traduction mot à mot. Cette édition inédite est guidée par le souci de
faire de ces lignes des paroles vivantes avec lesquelles il nous faut sans
cesse dialoguer. Deux noms dominent
dans la Bible, il s’agit d’Elohim et du tétragramme IHVH. Selon
la tradition juive, Elohim représente la rigueur de Dieu et le tétragramme,
sa miséricorde. Le Psautier tient une
place à part dans les différents livres de la Bible, il avait une fonction
quotidienne dans la liturgie et ses textes étaient chantés dans les
synagogues, les églises et les temples. Il était la colonne vertébrale des
offices des moines. Un excellent livre de recherche, de
méditation et de prière. |
LES SACRIFICES DANS L’ANCIEN TESTAMENT |
R. de VAUX |
Cahiers de la revue biblique.
Gabalda |
1964 |
Deux aspects sont mis en relief dans cet ouvrage : la plupart des rites sacrificiels de l’A.T. sont
un héritage de la période semi-nomade, antérieure à la constitution du
peuple, ou sont un emprunt aux voisins immédiat d’Israël lors de son
installation en Canaan ; ainsi est souligné l’enracinement du peuple de
Dieu dans son milieu humain. Mais et ceci est le deuxième
aspect, le caractère historique et moral de la religion d’Israël a modifié
ces formes étrangères du culte du peuple ; l’holocauste et le sacrifice
de la communion ont perdu meurt signification de repas offerts à la divinité,
qu’ils avaient chez les Cananéens, les sacrifices expiatoires ont répondu à
un nouvel impératif de la conscience religieuse : le besoin absolu d’un
pardon de Dieu pour la transgression de sa loi. A l’opposé certaines
pratiques sacrificielles (les sacrifices à Moloch), qui étaient contraires au
véritable esprit de la religion et auxquelles les Israélites se sont laisses entrainer à l’imitation de leurs voisins, ont été
vigoureusement condamnées par les représentants authentiques de la tradition
Yahviste. Le sacrifice unique du Christ a
rendu vains les rites sacrificiels de l’Ancien Testament, mais ceux-ci
avaient rempli leur rôle, comme une expression de la piète de nos ancêtres
dans la foi et comme un moyen de leur sanctification. Malgré tout cet
enseignement de l’Ancien Testament n’a pas perdu toute sa valeur pour les
Chrétiens : en participant au sacrifice du Christ, ils ont à remplir
l’obligation fondamentale d’adoration d’actions de grâce et d’expiation, que
les sacrifices de l’A. T. étaient déjà destinés à satisfaire. Au sommaire de cet ouvrage : Chapitre 1 : Le sacrifice Pascal - La Pâque ancienne et les sacrifices des
nomades - la date de la Pâque et le sacrifice pascal
et les anciens sacrifices arabes
- la Pâque et la sortie
d’Egypte - la Pâque et les azymes -
signification religieuse - Chapitre 2 : Holocaustes et sacrifices de
communion : Le rituel de l’holocauste
et du sacrifice de communion - Origine et signification de l’holocauste et
du sacrifice de communion - Chapitre 3 : Sacrifices humains en Israël - Les sacrifices en Israël et en dehors -
Les sacrifices à Moloch - Chapitre 4 : Les sacrifices expiatoires - Le sacrifice pour le péché - Le
jour des expiations - Le sacrifice de réparation - Distinction entre les différents
sacrifices - Les sacrifices
expiatoires chez les voisins d’Israël
- Un très bon livre sur cette notion de
sacrifice dans l’Ancien Testament. |
les
samaritains rescapÉs de 2700 ans d’histoire |
D. crown & J.F. fau |
Edition MAISONNEUVE |
2001 |
Les Samaritains se proclament aujourd’hui les descendants des tribus d’Israël,
les dix tribus mythiques du royaume du nord, disparues sur les routes de
l’empire assyrien.
Les auteurs retracent son parcours
singulier à travers les siècles, en la replaçant dans son contexte religieux
et historique. |
les
secrets de la kabbale |
J. berenson - perkins |
Edition SOLINE |
2000 |
Très belle et importante iconographie
sur la Kabbale expliquant ce qui donne les trois grands principes de la
Kabbale :
Au sommaire on y trouve : Les quatre mondes -L’arbre de vie -
Les voies - Le pouvoir des anges -
Modèles et significations
- introduisez la kabbale dans
votre vie - Les grands esprits de la kabbale -
Les canaux énergétiques d’équilibre
- Les Sephiroth - |
les
sectes de l’exode |
Messod & sabbah
|
Edition
GODEFROY |
2000 |
Peu après la disparition
d’Akhenaton, le pharaon adorateur d’Aton, vers 1344 av. J.C., sa capitale
Akhetaton, l’actuelle Tell el-Amarna, est désertée. C’est la fin du
monothéisme en Égypte. Ce n’est pas pour autant la fin du Dieu unique.
Ils retrouvent transcrit le nom d’Akhenaton
dans la Bible, notamment grâce à l’histoire de l’ânesse de Balaam qui
proclame : « Anokhi Atone-Kha », ce qui veut dire : |
les
symboles dans la bible |
Albert SOUED |
Edition Grancher |
1993 |
Pourquoi sonne
t-on la corne de bélier (chofar) lors de certaines fêtes juives ?
Pourquoi allume t-on deux lampes la veille du
Shabbat ? Quelle signification donner au poisson qui avale Jonas ?
Pourquoi y avait-il deux chérubins au-dessus de l’Arche de la Loi dans le
Temple de Salomon ? Quel est le sens du bain rituel, celui du dais
nuptial ou celui de la circoncision ? Le rite est l’habitude transmise,
le geste qui se répète de génération en génération et dont on a perdu petit à
petit le sens ou la portée. Le rite met en œuvre des objets, des fruits, des
formes ou des gestes qui nous font revivre une histoire très ancienne et
enfouie dans la mémoire, un mythe souvent commun à tous les hommes. Pour
remonter le cours du temps ou pour entrer dans « l’univers initiatique
de la Bible, il faut lire le livre
autrement, en empruntant la voie du symbole. D’après la tradition de la
kabbalah, la compréhension des choses est comme l’épluchage d’un oignon,
pelure par pelure. La voie du symbole, laisse entrevoir un message
essentiel intérieur en nous aidant à parvenir à une clarté
intérieure. Elle nous promène dans les sentiers odoriférants de l’Arbre de
Vie et nous apprend à voyager à travers les mots. Au sommaire A. Soued développe les symboles
suivants : Le chandelier -
La corne de bélier - Les supports de la prière -
L’entrée et la sortie du Shabbat
- L’Ordre de la Pâque -
Les quatre espèces de la fête des cabanes -
Le figuier, le grenadier et la vigne
- Le palmier et l’olivier -
Le cèdre et l’acacia - Le lait et le miel -
Le poisson et le serpent - L’arbre de vie et une histoire de la
chute - Le blanc et les couleurs -
Les 7 alliances et le signe de l’Arc en ciel -
La circoncision ou l’alliance de chair -
Les tables de la loi et les 10 paroles -
L’étoile à six branches - La tente du rendez-vous -
Le Temple de Salomon - Le bain rituel -
Les sept bénédictions du mariage
- Les douze tribus
d’Israël - Les chiffres et les lettres -
La terre de Canaan - Les sphères de la vibration cosmique
- Jonas -
L’alphabet hébraïque et les Sephiroth
- Pessah - Cet excellent livre donne un aperçu des
symboles qui se dégagent du texte biblique dont l’essentiel se trouve dans
les lettres hébraïques. |
LES SYMBOLES DES RÊVES DANS LA BIBLE |
Albert SOUED |
Edition Grancher |
1997 |
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les
symboles du judaïsme |
Marc-Alain ouaknin |
Edition
ASSOULINE |
1999 |
Comprendre une religion à travers
ses symboles rituels et culturels est une approche nouvelle. Ce voyage initiatique
au cœur du judaïsme, commenté par le rabbin Marc-Alain Ouaknin,
répond à toutes les questions avec grande clarté. Pourquoi la Kipa ? Pourquoi le
châle de prière ? Quel est le rôle du parchemin placé à l’entrée des maisons
? Pourquoi les rouleaux de la Loi sont-ils écrits à la plume ? Depuis le Jour
de l’an (Roch-Hachana), les chapitres suivent le calendrier hébraïque,
expliquant l’ensemble des fêtes qui rythment l’année. Ce livre inaugure une série
d’ouvrages consacrés aux symboles qui unissent et rassemblent les hommes de
même religion. |
LES TARGOUMS – TEXTES CHOISIS |
Pierre Grelot |
Edition Du CERF |
1985 |
Les interprétations
juives des livres saints en langue Araméenne est intéressante, on y trouve une
soixantaine de récits qui vont de l’exode aux chroniques. Les Targoums,
traductions juives de l’Ancien Testament, ne sont pas de mauvaises
traductions en araméen, qui s’éloignent du texte hébreu et s’encombrent de pieuses
légendes populaires. Ce sont surtout des traductions commentées, des
interprétations, faites pour la lecture et l’enseignement à la synagogue. Aux deux premiers
siècles de notre ère, ces Targoums étaient très connus ; ils éclairent
souvent la manière dont le Nouveau Testament cite l’Ancien. Leur connaissance
nous rapproche de la Bible de Jésus et des premiers Chrétiens. Pierre Grelot,
spécialiste de l’araméen et des Targoums, présente ici une soixantaine de
récits qui témoignent de la tradition vivante du peuple juif. Au sommaire de ces Targoums : Les sentences de
Dieu -
Le mythe de l’arbre de vie
- Abel et Caïn -
Les visions d’Abraham - L’épreuve d’Abraham et la ligature
d’Isaac - Le juste Tamar - La
profession de foi des tribus - L’attente du Messie - La
bénédiction de Joseph - L’annonce de la naissance de Moise -
Les quatre nuits - L’Exode
- Le passage de la mer
rouge - Cantique d’action de grâce - Le
Décalogue - Le souvenir des trois patriarches -
Les quatre jugements de Moïse
- La prophétie d’Eldad et de
Médad - Le serpent d’airain - La
métamorphose d’un itinéraire - Les oracles de Balaam -
Introduction au Deutéronome
- Les malédictions de
Moise - Le cantique de Moise - Ma
mort de Moise - La vision d’Isaïe -
Paraphrase du chant de la vigne
- Sennachérib devant Jérusalem -
Défaite et mort de Sennachérib
- De la pierre de faîte au roi
futur - Autour de la scène du mont Moriah - Le
Messie, serviteur de YHVH - Extrait du discours adressé au
serviteur-Israël - Le martyre d’Isaïe -
Une allégorie d’Ezéchiel - La résurrection des morts -
Addition targoumique sur la vocation d’Osée - Le
jour de la consolation des morts
- Cantique d’Habacuc - Un
message d’espérance - Le Messie d’Ephraïm -
Targoum des psaumes et du Cantique des cantiques -
Histoire de Ruth la prosélyte
- De la mort de Josias à la
venue des romains - Du martyre de Zacharie à la libération
messianique - De Josias au châtiment de Rome et à la
venue du Messie - La déchéance de Salomon - Le
réalisme de l’expérience - Targoum d’Esther - La
potence de Haman et la dispute des arbres
- Targoum des Psaumes et des
cinq rouleaux - |
les
temples de jÉrusalem |
Ernest-Marie LAPERROUSAZ |
Edition Paris-
Méditerranée |
1999 |
Sur le Mont du Temple, au nord de « la cité de David », furent
successivement édifies plusieurs lieux de culte consacré à Yahweh : le
Temple de Salomon construit entre 960 et 953 avant J.C., le Temple du retour
de l’exil, bâti entre 520 et 515, enfin le Temple d’Hérode, qui date de la
période romaine. Lors de la prise de contrôle de Jérusalem par
Bar-Kokhba au début de la seconde révolte juive (132-135 de notre ère),
celui-ci n’édifia-t-il pas, au même endroit, les rudiments d’un quatrième
Temple consacré à Yahweh. Deux autres édifices sont demeurés à l’état de
projet : le Temple d’Ezéchiel et le Temple des Esséniens. A la lumière des sources bibliques et des
résultats des fouilles les plus récentes, E. M. Laperrousaz dresse un bilan
de tout ce que l’on peut réellement savoir aujourd’hui sur l’histoire et
l’architecture des Temples de Jérusalem. Notre connaissance reste certes lacunaire,
lais l’idéal du Temple de Jérusalem continue de s’imposer à l’esprit et au
cœur d nombre de nos contemporains, qu’ils soient juifs, chrétiens, adepte de
diverses sectes ou Franc-maçon, lesquels ont fait d’ailleurs de ce Temple et
de Salomon, un des piliers de leurs enseignements. Au sommaire de cet ouvrage remarquable : Première partie : Le complexe fortifié de Jérusalem accroché
au Temple - Deuxième partie : Les temples consacrés à Yahweh sur le
« Mont du Temple » de Jérusalem
- Le Temple de Salomon - Le
Temple du retour de l’Exil - Le Temple d’Hérode -
Les rudiments d’un Temple ont-ils été construits par Bar Kokhba ? Troisième partie : Les projets pour Jérusalem de Temples
consacrés à Yahweh - Le
projet du Temple d’Ezéchiel et celui du Temple des Esséniens dont on a trouvé
des plans - L’auteur pensionnaire de l’école biblique et archéologique de
Jérusalem, chargé de missions aux fouilles de Qumran et de Massada, nous fait
participer à cette saga. Il a par ailleurs écrit plusieurs livres sur le
Temple de Jérusalem. |
le
symbolisme des lettres hḖbraïques D’aprḔs les lieux communs
kabbalistiques |
Korr de Roseroth |
Edition
Traditionnelles |
1998 |
Extrait de la Kabbala Denudata, cette plaquette
de 56 pages développe les 22 lettres hébraïques, avec son symbolisme qui constitue
le fondement même de toute interprétation kabbalistique des livres de
l’Ancien Testament. Un outil de travail et de
méditation remarquable pour les chercheurs et cherchants |
LE TALMUD |
A. COHEN |
Edition PAYOT |
1995 |
||
Chapitre
8 : La vie physique - Soins à donner au corps -
Règles de santé - Hygiène des individus -
Traitement des maladies - Chapitre
9 : Le folklore - Démonologie et le mauvais œil -
Magie et divination - Les songes
- les superstitions - Chapitre
10 : Le Droit -
Les tribunaux - Juges et témoins - Le
jugement et les peines - les dommages - La
propriété des objets trouvés - Le dépôt et le prêt - la
location - La vente et la livraison -
les successions - Chapitre 11 : L’au-delà - Le Messie - La résurrection des morts - Le monde à venir - Le jugement dernier - Le jardin d’Eden - Gehinnom - |
l’expÉrience
mystique d’abraham aboulafia |
Moshe idel |
Edition du
CERF |
1989 |
Abraham Aboulafia
est considéré aujourd’hui comme un mystique juif de tout premier ordre. La production
considérable de ce «maître des secrets» est pourtant restée manuscrite
jusqu’au XVIIIème siècle. Rejetée longtemps par les tenants de la Kabbale
théosophico-théurgique, l’œuvre d’Aboulafia attend encore le retentissement
qu’elle mérite. |
LE ZOHAR CANTIQUE
DES CANTIQUES - Annotations par CHARLES
MOPSIK |
Annotations par
CHARLES MOPSIK |
ÉDITION VERDIER |
2000 |
Si le Cantique des Cantiques est considéré par la
tradition juive comme le saint des saints parmi les ouvrages du canon sacré, le
Zohar sur le Cantique des Cantiques est l’une des plus belles sections de
l’ensemble du Zohar. L’ouvrage développe
le thème de l’Amour et de la rencontre selon diverses variations qui vont de
l’humain au divin. Des éclairages profonds et originaux sur les lettres
hébraïques et le mystère de la création forment une part substantielle de son
contenu. Il se présente comme
un dialogue entre Rabbi Siméon ben Yohaï et le prophète Elie. Les
enseignements de la tradition cabalistique qu’il révèle et met en forme n’ont
souvent pas d’équivalent dans les autres strates du Zohar, ce qui lui confère
une importance historique et doctrinale indispensable à la compréhension de
l’ensemble du corpus ésotérique juif. Cette
version est une traduction de l’araméen et de l’hébreu, avec des annotations
et une introduction de Charles Mopsik, spécialiste et fin connaisseur des
textes juifs sacrés. Il y
est question de : Rabbi
Siméon ben Yohaï et le prophète Elie Le
Cantique des Cantiques et la cabale espagnole Les 10 sefirots
et l’alphabet hébreu, les guerres magiques Les
bien-aimés du Cantique des Cantiques Qui a
écrit le Zohar et le Cantique des Cantiques? Le
Midrach ha-Néélam |
LE ZOHAR – LAMENTATIONS |
traduction de Ch. mopsik |
Edition VERDIER |
2000 |
Le Zohar sur les lamentations est
non seulement la plus singulière d’entre toutes les sections du corpus
zoharique, mais il n’est pas exagéré de dire qu’il en est la clé. Il suppose en effet la totalité du
Zohar et l’ensemble du système de pensée cabalistique comme arrière plan et comme socle, et en même temps il se passe
totalement de tourte lecture préalable, de toute explicitation. Il est abordable tel quel, comme
objet littéraire indépendant et de portée universelle, bien qu’il ne parle
que d’événements particuliers, d’un peuple particulier, d’un Dieu
particulier, d’une histoire singulière. Mais le langage qu’il emploie pour
en parler est le plus universel de tous les langages, c’est celui de la
poésie, de l’imagination et de la création artistique. Et comme la poésie est aussi la
pensée du Zohar sur les Lamentations est sans doute, de tous les volumes du
Zohar, celui qui donne le plus à penser, parce qu’il explique le moins, parce
qu’il dit le plus. Au sommaire de ces Lamentations : Une réponse implicite à la théologie
chrétienne - La dimension maternelle de la figure
messianique - Les réverbérations de l’inconnu -
Le problème historique de la figure féminine -
Vers une pensée anthropomorphique
- Mythe et rhétorique :
techniques d’écriture et figures du discours -
Mythes historiques ou reconstitution de l’histoire - |
L’HÉBRAÏSME RÉEL OU
DÉFORMÉ Dans
le rite Écossais ancien et acceptÉ |
SAM ECHED, Membre de la respectable loge La Fidélité à l’Orient de Belgique |
2000 |
L’auteur Juif, F.M. belge, nous fait partager ses recherches d’Hébraïsant et nous restitue le sens réel de tous les termes hébraïques que nous rencontrons dans le REAA. Un
très bon livre à mettre dans toutes les mains. |
l’histoire
Étrange du golem |
Daniel beresniak |
Edition TRÉDANIEL |
1993 |
||
|
l’immortalitÉ
de l’Âme chez les
juifs selon la bible, le talmud & la kabbale |
Gidéon brecher |
Edition
Lahy |
2004 |
Ce livre cherche à suivre, depuis son
origine, le développement de la doctrine de l’immortalité de l’âme chez les
juifs, et à déterminer quelles furent, aux diverses périodes de leur histoire
si agitée, les idées généralement reçues à cet égard. Cet ouvrage permet de suivre la
doctrine de l’immortalité dans toutes ses formes et à toutes ses phases,
depuis son origine jusqu’aux siècles les plus rapprochés. Afin de faciliter
cette étude, le tout est partagé en quatre périodes. Aussi haut que nous remontions
dans l’histoire de l’humanité, nous ne trouvons pas un peuple chez lequel la
croyance à l’immortalité de l’âme n’ait poussé de profondes racines. La doctrine de l’immortalité de
l’âme a tant d’influence sur la vie de l’individu et sur le développement de
la société, la manière même dont on la comprend, l’idée qu’on s’en fait n’en
a pas moins. Quelle différence n’y aura-t-il pas, par exemple, entre la vie
d’un homme qui se croit sûr de l’immortalité et du bonheur à venir, et la vie
de celui qui se croit soumis à mille obligations, pour subir ensuite en
tremblant un rigoureux jugement divin. Avec quels sentiments différents l’un
et l’autre ne rendront-ils pas le dernier soupir ! Au sommaire de cet ouvrage : L’Immortalité de l’âme à l’époque Biblique L’Immortalité de l’âme dans l’époque post-biblique L’Immortalité de l’âme pendant la période
talmudique L’Immortalité de l’âme pendant la période
postérieure au Talmud L’Immortalité de l’âme dans les écoles juive
et kabbalistiques Influence de la doctrine de l’immortalité de
l’âme chez les Israélites, sur le peuple et sur l’individu . |
LIRE LA BIBLE EN INITIÉ - A LA RECHERCHE DE L’UNITÉ |
Roland Bermann |
Edition de la Hutte |
2011 |
Être initié à la
Bible,
c’est avoir passé sa foi par le filtre de l’intelligence, et sa compréhension
intellectuelle du texte à celui de la Lumière véhiculée par des niveaux de
lectures dont on nous a dit, depuis des millénaires, qu’ils existent mais que
l’on tient loin de notre conscience immédiate. Que
vous soyez juif, chrétien, musulman, libre penseur, ésotériste ou curieux de
rentrer dans cette extraordinaire mémoire vivante que sont l’Ancien et le
Nouveaux Testament, vous apprécierez de connaître quelques clefs de lecture
qui transforment l’étude en une compréhension intuitive, vivante, libre et en
perpétuelle évolution. Dans la Bible, chaque mot, chaque nom, chaque phrase et même chaque lettre ont une valeur spirituelle qui nécessite de notre part une attention véritable et profonde. Tout est chargé de sens, tout nous est offert à la seule condition que nous le désirions. Nous ne pouvons simplement lire un verset ou un chapitre, il nous faut l’approfondir en utilisant, outre ce que nous pouvons déjà connaître par ailleurs, les yeux de l’esprit et du cœur. Purifier
sa pensée pour laisser vivre puis croître une connaissance d’ordre intuitive,
laisser courir son esprit en y faisant surgir des analogies, tout en
respectant le cadre véritable de la tradition, s’ouvrir enfin, c’est
apprendre à se connaître pour pouvoir connaître. Les
chapitres de ce livre n’ont d’autre lien entre eux que celui de la méditation
de l’Ecriture en ce qu’elle est susceptible de rapprocher l’homme du divin.
Si l’on ne questionne pas, si l’on ne s’interroge pas, si l’on se contente
d’accepter les choses telles qu’elles semblent être de prime abord, alors
aucune porte ne peut s’ouvrir, aucun progrès n’est possible. En prenant l’homme et sa double nature comme fil conducteur, ces chapitres désirent montrer comment chaque verset recèle, de façon plus ou moins explicite, la description du chemin. |
LUMIÈRE SUR LA
KABBALE - Manuel initiatique |
V. VIRYA |
Edition Jeanne LAFFITTE |
1989 |
Trop souvent la Kabbale est
entourée de mystère et de magie. Lorsqu’elle est libérée, elle redevient ce
qu’elle est vraiment : une Tradition vivante, capable de nous ouvrir les
portes de la connaissance. L’hébreu est une langue sacrée, chacune des 22
lettres de son alphabet est une manifestation de la Vibration originelle et
contient, à ce titre, une énergie spirituelle. Les Sephiroth sont des réceptacles
de lumière divine condensée dans lesquels il nous est possible de puiser afin
d’aller rechercher ces connaissances qui nous tendent les bras. Energie
spirituelle, réceptacle de lumière divine, ces seuls termes montrent que lettres
et Sephiroth doivent être abordés avec respect et humilité. La kabbale est une voie sacrée par
laquelle s’expriment les vues les plus profondes de la mystique juive, elle même héritière de « sagesses » beaucoup
plus anciennes, se perdant dans la nuit des temps. C’est une voie spirituelle
complète, un chemin de transformation de notre être pour retrouver un
équilibre perdu. Etudier la kabbale, c’est connaitre les lois de la nature
et, par là, mieux se connaitre, et
mieux connaitre les autres Virya est un maître
pour expliquer cette science difficile, son livre a été préfacé par Jean
Haab, c’est un manuel très pratique
qui nous permet d’accéder à ces énergies et à cette lumière afin de mieux
nous gouverner. On y retrouve tous les ingrédients habituels : les 22 lettres hébraïques, les Sephiroth et son magnifique arbre de
vie, les 72 souffles sacrés de la kabbale, l’astrologie kabbalistique, les
principaux textes sacrés et de nombreux schémas d’arbres séphirotique. |
L’univers
hÉbraïque |
Armand abecassis |
Edition
Albin Michel |
2003 |
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Du monde païen à l’humanisme
biblique l’auteur s’efforce de démontrer qu’à partir du monothéisme biblique,
ce qui se manifeste à la fin est toujours donné à l’origine et que le
dialogue entre la spiritualité hébraïque et l’histoire païenne n’a jamais
cessé.
Il y est question de : La Thora, des patriarches, des Hébreux,
David, Abraham, Salomon, Jacob, Ésaü, la Transcendance, la Sainteté, la Foi,
la Révélation, les Rois, les prophètes, les noms divins. |
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