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Chapitre 6  L   (  Judaïsme - Kabbale  )

   

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l’abcdaire du judaïsme

G. sed – rajna

Edition FLAMMARION

 2000

Importante iconographie sur l’histoire du peuple hébreu, Jérusalem, l’exil, le monothéisme d’Israël, les divers livres et textes sacrés, l’héritage intellectuel, et les aspirations du peuple Juif.

Les grands noms qui ont fait Israël sont répertoriés en trois catégories : 1/ Les fondements de la doctrine – 2/ Les rituels et les coutumes -  3/ Le contexte historique et artistique.

 

Au sommaire de ce livre :

 

Une histoire de 4000 ans  -  Les hébreux peuple élu  -  Une ville sainte : Jérusalem  -  Dispersion et retour du peuple hébreu  -  Le nouvel état d’Israël  -

La révélation du Dieu Un  -  La Thora  -  le monothéisme d’Israël  -  les principaux protagonistes qui ont fait l’histoire d’Israël  -  Des rites et coutumes immuables  -

Entre tradition et modernité  -  L’héritage intellectuel  -  Un art riche en création conceptuelles  -   Présence et aspirations du judaïsme et du peuple juif aujourd’hui  -

 

la bible

Traduction de chouraqui

Edition DESCLEE DE BROUWER

 1998

La traduction de la Bible par CHOURAQUI est un bonheur car en plus d’avoir traduit au plus près, on y trouve presque à chaque page des notes et des explications.

 

la bible

Traduite par les membres du Rabbinat Français

Edition COLBO

 1994

L’avantage de cette traduction est sa traduction par des hébraïsants et des Juifs.

 

Cela remet des traductions dans le bon sens.

 

la bible – ancien testament

Collection la pléiade

Edition GALLIMARD

 1959

Deux volumes pour l’Ancien Testament. De l’avis général, une des meilleures traductions de ce texte sacré.

 

la bible dÉvoilÉe

Israël FINKELSTEIN & N.A. SILBERMAN

Edition Bayard

 2002

La plus tonique et la plus audacieuse des synthèses sur la Bible et l’archéologie depuis 50 ans. Quand et pourquoi la Bible a-t-elle été écrite ? Que savons-nous des premiers patriarches ? Quand le monothéisme est-il apparu ? Comment le peuple d’Israël est-il entré en possession de la terre promise ? Jérusalem a-t-elle été toujours le centre de l’ancien Israël ?

 

Pour la première fois, il est possible de répondre à ces questions avec un haut degré de certitude, car les auteurs, Israël Finkelstein et Silberman, puisent leurs arguments dans les découvertes archéologiques les plus récentes, entreprises en Israël, en Jordanie, en Irak, en Egypte, au Liban et en Syrie.

 

Plus rien ne sera maintenant comme avant ; mais loin de sortir désenchanté de cette cure de jeunesse effectuée par le Livre des Livres, on en a que plus de sympathie pour ces nomades et ces agriculteurs d’il y a 3000 ans, et qui ont su fabriquer, en des temps de détresse ou de gloire, un récit dont la fécondité n’a pas cesse de porter des fruits.

 

Au sommaire de ce livre de 430 pages :

 

Première partie : l’historicité de la Bible : En quête des Patriarches  -  L’Exode a-t-il eu lieu ?  -  La conquête de Canaan  -  Qui étaient les israélites ?  -  Souvenirs d’un âge d’or  -

Deuxième partie : L’émergence et la chute de l’ancien Israël : Un seul état, une seule nation, un seul peuple  -  Israël, le premier royaume tombé dans l’oubli  -  A l’ombre de l’empire vers -842  -

Troisième partie : Juda et la création de l’histoire biblique : La transformation de Juda vers -930  -  Entre guerre et survie  -  La grande réforme  -  L’exil et le retour  -

Quatrième partie : L’avenir de l’Israël biblique : Théories relatives à l’historicité des patriarches  -  En quête du Sinaï  -  Autres théories de la conquête israélite  -  L’erreur de l’archéologie traditionnelle relative aux périodes davidique et salomonique  -  Identification du règne de Manassé dans les découvertes archéologiques  -  Quelles étaient les limites du royaume de Josias ?  -  Les frontières  de Yehoud  -

 

C’est toute l’écriture et la formation de la Bible qui est ici dévoilée.

 

la bible et l’Égypte

Patrick negrier

Edition Ivoire-Clair

 2002

L’auteur explique ici comment et pourquoi les rédacteurs de la Bible empruntèrent des matériaux à la symbolique Égyptienne pour codifier leur propre tradition. Cependant ce livre n’est pas seulement un traité d’herméneutique appliquée des symboles communs des deux cultures égyptienne et biblique, c’est aussi un essai sur l’histoire de la culture qui atteste l’existence d’une authentique filiation historique entre les deux

 

C’est aussi un essai sur l’histoire de la culture qui atteste l’existence d’une authentique filiation historique entre les deux cultures égyptienne et biblique, filiation historique qui nous empêche de croire à l’identité spécifique du judéo-christianisme, lequel fut et demeure une reformulation simplifiée des noyaux philosophiques de la Tradition Primordiale codifiée par les anciens égyptiens, scribes et prêtres, dès la fin du IVème millénaire avant notre ère.

Enfin par les résultats spéculatifs de son herméneutique symbolique, ce livre apporte une contribution déterminante à la philosophie, et à la compréhension des textes maçonniques qui souvent se sont réapproprié les antiques connaissances de l’Egypte, pour cela l’auteur nous offre  ces textes antiques en essayant de les rendre compréhensibles.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

Dissertation sur le symbolisme des lettres hébraïques  -  Les grands passeurs de l’histoire : Abraham, Joseph, Moïse  -   Les quatre vents du ciel  -   Le symbolisme traditionnel de la coupe  -  La symbolique du mastaba dans la Bible  -   De la Pyramide égyptienne à la croix de Jésus  -  Les pyramides des Maccabées  -  La symbolique du complexe funéraire des pyramides dans la Bible  -  Le symbolisme traditionnel de la porte  -  Les origines égyptiennes de la version matthéenne du Pater  -   Le Roi : corps ontologique et corps social  -  Le Ka comme notion globale du divin  - 

 

la bible – images, mythes & traditions

Le Centre de Recherche de l’imaginaire

CAHIERS DE L’HERMÉTISME

 1995

Fruit de journées d’études tenues dans le cadre du Centre de recherches sur l’imaginaire de Grenoble, en 1992, ce livre voudrait se faire l’écho d’une nouvelle approche du texte biblique. Après le triomphe de l’exégèse historico-critique, il était nécessaire d’enrichir le débat des perspectives issues du travail des mythologues et des philosophes.

 

La Bible n’est pas seulement un écrit ancien à dater selon les règles de la méthode historique : elle est bien davantage l’un des grands mythes fondateurs de l’Occident. Cette puissance mythique à l’œuvre chez les poètes et les artistes est encore vivante pour l’homme moderne en dehors de toute appartenance religieuse.

C’est cette parole vive que les auteurs de La Bible, images, mythes et traditions, en particulier Armand ABÉCASSIS, Gilbert DURAND, Antoine FAIVRE et Maurice de GANDILLAC, ont voulu capter, déchiffrer à travers l’histoire, la littérature et la peinture.

 

la bible traduite & commentÉe

André chouraqui

Edition Lattes

 1992

André Chouraqui a rendu le Livre des Livres à sa parole originelle ; en voici la traduction définitive accompagnée du commentaire intégral qui en révèle le sens et constitue autant une méthode de lecture qu’un monument de pensée ouvert à tous. Une somme révolutionnaire appelée à devenir un classique de notre histoire.

Durant la seconde moitié du XXe siècle, André Chouraqui fut sans doute l’un des plus influents intellectuels juifs français. Juriste de formation, écrivain, homme politique, il est surtout connu pour son activité divulgatrice, la plus connue d’entre elles étant sa traduction de la Bible, publiée à partir de 1974 et qualifiée de « parti pris révolutionnaire » selon Marc Leboucher son premier éditeur en France 

Chouraqui a poussé le littéralisme à l’extrême. Les traducteurs sont souvent soumis à un dilemme: faut-il être fidèle au texte original quitte à faire violence à la langue-cible (le français en l’occurrence)? Ou bien est-il préférable de manipuler le texte original pour obtenir un résultat qui n’enfreint pas les règles de la langue française? La force de la traduction de Chouraqui tient à ce qu’elle impose à la langue française des libertés inouïes sans que cela heurte véritablement le lecteur francophone. On pourrait dire que le poète qu’était André Chouraqui a pratiqué à longueur de texte une vaste licence poétique et une grande partie du public s’est laissée séduire par ce traitement de choc imposé à  la langue française dans le but avoué de la transformer en miroir fidèle de la lettre du texte hébreu.


10 livres pour traduire et commenter l’Ancien et le Nouveau Testament

:
Livre 1 EN TÊTE (La Genèse)
Livre 2
NOMS (l’Exode)
Livre 3
IL CRIE (Le Lévitique)
Livre 4
AU DÉSERT (Les Nombres)
Livre 5
PAROLES (Deutéronome)
Livre 6
LOUANGES (Les Psaumes)
Livre 7
MATYAH (Évangile selon Mathieu)
Livre 8
MARCOS (Évangile selon Marc)
Livre 9
LOUCAS (Évangile selon Luc)
Livre 10
IOHANAN (Évangile selon Jean)

 

LA  GENÈSE

Traduction  La Bible de Jérusalem

ÉDITION  FLAMMARION

 1987

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l’abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux…

 

La Genèse, premier livre de la Bible, n’est ni une véritable cosmogonie, ni une rigoureuse préhistoire. Elle raconte, les comptant comme les jours de la semaine, les gestes fondateurs du Créateur.

 

Voici l’Univers et l’homme, la chute universelle, la corruption croissante châtiée par les Déluge, la vie des grands Patriarches : Abraham, Jacob, Isaac, Joseph…. Elle raconte, sous une forme populaire, l’origine du genre humain et retrace l’histoire des ancêtres, pères du peuple élu.

 

Le livre de la Genèse est le premier dans le canon des Ecritures saintes que nous a  légué Israël. Premier aussi pour les chrétiens qui, l’insérant, selon les exigences de leur foi, dans un plus vaste ensemble, y ont lu le premier article de leur credo et l’ouverture d’un drame ou d’une histoire dont le Christ serait le milieu omniprésent, et le jugement dernier l’accomplissement.

 

Le livre des fondations, ou Genèse, préface le Pentateuque, ce fleuve à cinq branches que les juifs appellent la Loi ou le Torah. L’acte créateur se répercute tout au long du livre en des initiatives qui sont autant de ruptures et de commencements

 

Il n’est point de guide assuré qui prescrive, dans le cas de la Genèse, l’ordre d’une lecture, on peut tout simplement commencer une lecture à n’importe pages du livre, au hasard.

                                   

LA KABBALE de  GRAD

Grad

Edition du Rocher

1984

Bonnes explications faciles à assimiler.

 

Ce qu’il faut rappeler d’abord, c’est que la Bible hébraïque n’est pas intrinsèquement un livre mystique. Pourtant, à partir du XIIe siècle, un courant va commencer à développer une nouvelle approche des écritures juives, en tentant de révéler le sens ésotérique derrière l’obvie, apportant des interprétations inédites des textes sacrés. Le secret de la réussite de la kabbale, explique Maurice-Ruben Hayoun, c’est qu’elle n’a pas tenté de mettre à mal l’armature rabbinique du judaïsme mais s’est contenté de l’approfondir, de mettre à jour des éléments dont on ne soupçonnait pas l’existence - kabbale vient d’ailleurs de kabbalah, la "tradition authentique".

 

Ainsi, les théoriciens de la mystique juive n’ont, par exemple, jamais négligé, malgré leur interprétations ésotériques, la piété traditionnelle telle que la prière ou les fêtes sacrées. L’une des raisons de l’émergence de la kabbale au sein du judaïsme médiéval est d’abord lié à la volonté de répondre et de contrer la philosophie telle qu’elle était propagée par Maimonide par exemple. Il s’agissait pour les mystiques de lutter contre les dangers de l’abstraction et de l’intellectualisation du judaïsme.

 

A la place, les mystiques ont élaboré des textes, comme le Sefer Ha-Bahir et plus tard le Zohar, monument d’exégèse mystique considéré comme la "Bible de la Kabbale", dans lesquels des doctrines et des interprétations mystiques et gnostiques aussi denses que complexes ont vu le jour. Parmi celles-ci, la transmigration des âmes, la science des Lettres, et surtout l’élaboration des sefirot et de l’En-Sof. Toutes ces doctrines, tous ces thèmes mystiques sont absolument impossible à résumer de manière succincte, et nécessiteraient de longs développements théoriques. Pour autant, on peut, en raccourcissant à l’extrême, relier ces concepts à la nécessité insatiable pour les kabbalistes de (re)découvrir le divin.

 

Autrement dit, le sens ultime des interprétations de la mystique juive est bien celui de trouver la voie qui mène à Dieu, qui le rend accessible. La kabbale a connu de nouveaux développements au fil des siècles. Ainsi, au XVIe siècle, avec Isaac Louria à Safed, qui préconisait une mystique méditative, puis chez les auteurs hassidiques du XVIIIe. Parallèlement, l’Europe et des auteurs chrétiens comme Pic de la Mirandole ou Jean Reuchlin vont se servir de la mystique juive pour redéfinir leur compréhension de la religion chrétienne et de la Trinité en particulier.

 

Plus largement, c’est tout le judaïsme rabbinique qui a été influencé par la kabbale, parfois même de manière inconsciente. Et aujourd’hui encore, "les kabbalistes autoproclamés ou se reconnaissant comme tels sont peu nombreux en comparaison de ceux qui le sont sans en être vraiment conscients" 

 

la CABALE MYSTIQUE

 Dion Fortune

Edition Adyar

 1996

Pour Dion Fortune, l’Arbre de Vie Séphirotique est un être vivant, un schéma du système solaire, auquel a droit de s’attaquer directement la pensée moderne, comme faisait la pensée antique, en tenant compte des travaux de celle-ci, mais sans nullement y être enfermée.

 

Les correspondances astrologiques et celles du Tarot lui servent à éclaircir les vieux textes, aussi bien que l’expérience chrétienne ou que les découvertes récentes, surtout elle voit là un symbole, éternellement changeant et mouvant, des réalités invisibles que chaque race, tour à tour, interprète, et de qui l’immense avantage sur les systèmes purement historiques, est justement de pouvoir se renouveler, de pouvoir renaitre sans fin, avec chaque effort séculaire, d’être un objet de rêve imprécis, aussi bien que de pensée didactique.

 

Cette pensée centrale, Dion Fortune dans son livre, l’a constamment enrichie de commentaires ingénieux et multiples.

 

Dans une première partie, l’auteur nous parle du Yoga d’Occident, des sentiers séfirotiques, de la méthode, de la cabale écrite et non écrite, de l’Arbre de Vie, des 10 Sephirot et des 4 mondes, des Dieux qui sont sur l’Arbre et sur les travaux pratiques

 

Dans une deuxième partie, on a droit à de très longues explications sur les 6 sephirot supérieures (Keter, Chokmah, Binah, Hesed, Geburah et Tipereth)

 

La dernière partie nous parle des 4 Séphiroth inférieures (Netzach, Hod, Yesod et Malkut,), des trois piliers, des trois triangles, de l’Arbre de Vie et de ses 31 sentiers de Sagesse.

 

LA KABBALE DÉVOILÉE

Collectif

Diffusion Rosicrucienne

 1977

La kabbale d’origine juive est considérée comme un système métaphysique s’intéressant particulièrement à l’ontologie et à la création, elle traite des relations de l’homme avec la cause initiale et avec les puissances et les forces de l’univers.

 

Elle dit enseigner et divulguer certaines clefs concernant les forces naturelles par lesquelles l’homme peut commander aux phénomènes de la nature et les faire obéir à sa volonté, ainsi elle est considérée  comme un art magique, bien que ce mot ne soit pas employé par les kabbalistes dans les invocations d’êtres, de forces ou de puissances surnaturelles.

 

Vers 1470 Pic de la Mirandole fit accepter par le Pape Sixte IV à ce que les doctrines de la kabbale soient acceptées avec quelques modifications sous le vocable de « Kabbale Chrétienne ».

 

On pense généralement que la kabbale fut l’enseignement scientifico-religieux des anciens juifs et de leurs contemporains. Elle est une tentative pour expliquer le phénomène de l’Univers physiquement et spirituellement, c'est-à-dire pour montrer que les phénomènes de la nature sont la conséquence directe de la loi et non pas de manifestations arbitraires.

 

Au sommaire de cet ouvrage nous trouvons en 22 leçons :

 

La kabbale dogmatique  -  L’origine de la kabbale et sa nature  -  La Sainte Trinité supérieure  -  Les  Sephiroth de construction  -  Les quatre mondes des Sephiroth  -  Le Tétragramme et les quatre Adams  -  La création suivant la Bible  -  Moïse, la Genèse et la kabbale  -  Esquisse du Sepher Yetsirah  -  Les 7 lettres doubles et les 12 lettres simples  -  L’Adam Kadmon  -  L’Hébreu, langue sacrée  -  Ce qu’est et ce que n’est pas la kabbale  -  L’Arbre de Vie  -  Les cartes du Tarot  -  Les kabbalistes et le Zohar  -  Esquisse du Zohar  -  Essai métaphysique  - Résumé très intéressant sur ces 22 leçons  -

 

la kabbale du feu

A.D. grad

Edition derVy

 1977

L’Alliance du Feu, la loi du Feu, le Feu dans les lettres hébraïques Feu et Ténèbres, le Feu du cœur etc… L’Ecriture identifie le feu et les ténèbres. L’enseignement zoharique dit que le mot ténèbre désigne le feu sacré qui, bien que d’origine céleste, n’était que nébuleux et obscurs aux temps primitifs de la Création. C’est pourquoi l’Ecriture utilise le mot « abîme », car il se compose des lettres formant le mot « tohou », afin de nous indiquer que le feu sacré couvrait  aussi bien les démons que la partie la plus pure de la matière, désigné par la lettre Mem.

L’origine des ténèbres, ou l’éther primordial, est donc un feu pur, identifié aux 16 yeux en mouvement et interchangeables. Feu et ténèbres sont ésotériquement rapprochés au verset 20 du Deutéronome : « Et lorsque vous avez entendu la voix sortir du sein des ténèbres, tandis que la montagne était en feu ».

 

Le cœur est l’emblème du feu, tandis que le cerveau est l’emblème de l’eau (Job)

L’union du feu et de la terre produira l’or, car le feu vient du Nord (Job)

Le feu est l’élément des anges « Feu brûlant », dit le Psaume. C’est dans une flamme de feu que l’ange du Seigneur apparut à Moïse sur le Mont Horeb (Exode III). Si Moise s’en est d’ailleurs approché sans danger, c’est parce qu’il ne ressemblait pas aux autres prophètes et que ce feu était un feu qui ne brûlait pas.

 

Comme tous les écrits de Grad c’est très bon.

 

 

LA KABBALE VIVANTE

Daniel BERESNIAK

Edition TREDANIEL

 1995

Un livre assez facile pour les non-initiés à la Kabbale.

 

La représentation dynamique du monde fondée sur la doctrine des émanations, procure un éclairage sur toutes les questions éternellement actuelles : le sens de la vie, la nature de l’histoire, les origines et le devenir de la pensée.

Pour que l’enseignement des kabbalistes profite efficacement au développement spirituel, intellectuel et moral de l’homme d’aujourd’hui, il faut le présenter dans la perspective de l’histoire des idées.

La kabbale est un courant de pensée en marche et non une « doctrine » définie une fois pour toute. Loin d’être un système clos, la kabbale a procuré et procure encore, des idées stimulantes toutes les expressions du savoir.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

Chapitre 1 : Le mot et ce qu’il désigne  -  Kabbalistes et cathares en Provence   -   Les lieux de la kabbale  - 

Chapitre 2 : L’Ein- Sof et les Sephirot  -  L’infini et l’Infini dans le « bahir »  -  Les commentaires de l’Ein Sof  -

Chapitre 3 : L’Art de lire la Bible et autre chose  -  Abraham Aboulafia ou de la logique divine à la logique de l’inconscient  -  Les divers niveaux de lecture  -  L’homme considéré comme la Thora  -  Lire les rêves  - 

Chapitre 4 : La quête d’une structure  -  Les clés et les portes  -  Le secret du « commencement : il créa 10 »  -  les quatre mondes et les dix Sephiroth  -  le contenu de Bereshit et l’arbre  -

Chapitre 5 : La guématria  - Les origines et les guématrioth  -  Les colonnes du Temple de Salomon et la guématria  -  Dieu et l’amour  -

Chapitre 6 : Le symbolisme des lettres  - Structure  - Du concret à l’abstrait  -  Le corps et l’univers  -

Chapitre 7 : La doctrine secrète de la création et de la Merkaba  -  Esotérisme et mystique dans le judaïsme avant la kabbale  -  la Merkaba  -  Les 22 lettres  -  la construction kabbalistique et les deux manières de la regarder  -  Le Nom divin et les Noms divins  -  « Moi », synthèse de tous les Noms et le nombre 81  -

Chapitre 8 : Le passage de la kabbale en milieu chrétien  -  Avant et après le Zohar  -  La naissance de la kabbale chrétienne  -  Pic de la Mirandole  -  La substantifique moelle  -  la rédemption pour tous  -

Chapitre 9 : Les développements de la kabbale en Italie  -

Chapitre 10 : Le développement de la kabbale et l’hermétisme  -  J. Reuchlin, du tétragramme au pentagramme  -  Kabbale, pansophie, théosophie, ésotérisme  -  kabbale humaniste, néoplatonisme, hermétisme  -  kabbale et alchimie  -  la cabala denudata  -  Guillaume Postel  -

Chapitre 11 : Isaac Luria et la nouvelle kabbale  -  la catastrophe  -  Isaac Luria :le lion de Safed  -  La brisure des vases  - tikoun  -  élévation des étincelles  -  les 3 parties de l’âme  -  Le Millénarisme et l’Apocalypse  -  le mythe prométhéen et faustien  -

Chapitre 12 : Inventaire des idées sur la kabbale  -  la kabbale comme tradition originelle  -  la kabbale comme préfiguration secrète du christianisme, du spinozisme, de la gnose, et du panthéisme  -  La théosophie de Jacob Böhme  -

Chapitre 13 : Kabbale et occultisme  -  L’Occulte et ses critiques  -  Le syncrétisme occultiste et la kabbale  -  Le dérapage occulte  -  La Kabbale enseignée par Eliphas Levi et Papus –

Chapitre 14 : Le mythe du Golem  -  le maharal de Prague  -  son œuvre et réunir ce qui est épars  -  le Golem : serviteur, sauveur, son secret, son pouvoir et ses limites  -

Chapitre 15 : Le Verbe se fait chair  -  De la lettre à la vie  -  le rituel de l’alphabet  -  Le langage et son paradoxe  -  La puissance des mots  -

Chapitre 16 : Le mot et le nombre  -  Les signes  -  Nomen, numérus, numen  -  La guématria des noms propres  -  Franz Kafka  -  Une clé offerte par Gerschom Scholem  -  La littérature sur les nombres et la kabbale  - Physique et psychologie  -

Chapitre 17 : La kabbale, le savoir et la connaissance  -  Science et synthèse  - Science et conscience  -  La pratique du Zeruf et les émanations  - Repères pour une éthique  -

 

LA LANGUE HÉBRAIQUE RESTITUÉE

FABRE D’OLIVET

Edition DELPHICA

 1991

Important ouvrage sur l’alphabet hébraïque avec une explication sur la grammaire hébraïque, ses racines, destiné à faciliter l’intelligence du langage et celle de la science étymologique.

 

Fabre d’Olivet nous parle de : Sur l’origine de la Parole, et sur l’étude des langues qui peuvent y conduire

 

Une première partie sur la grammaire hébraïque et les grammaires en général, les universelles qui sont fondées sur la nature et les particulières propres à chaque langue.

 

Un vocabulaire radical ou série des racines hébraïques.  L’alphabet hébraïque, son origine, ses voyelles.

 

Le Nom considéré sous 7 rapports de l’étymologie. Les relations nominales. Le Verbe absolu et particulier  -   le temps  -  les conjugaisons  -  les racines hébraïques des 22 lettres -

 

LA LETTRE CHEMIN DE VIE. LE SYMBOLISME DES LETTRES Hébraïques

Annick de SOUZENELLE

Edition Albin Michel

 1998

Avec sa foi chrétienne, l’auteur nous fait pénétrer dans le monde de l’alphabet hébraïque, qui pour elle est un chemin de vie extraordinaire. Car chaque lettre contient sa propre énergie signifiante.

 

Un chapitre est consacré à chaque lettre, avec son symbolisme, sa signification et ses ramifications avec la Bible et la Vie. Ce livre n’a pour but que de quitter Babel pour aller à Jérusalem en passant par le Sinaï, il n’a d’autre intention que de contribuer à faire de nous des « pierres vivantes » avec Celui qui « n’a pas aboli mais accompli la Loi », parce qu’il est le Verbe, le Nom.

Il propose pour cela de retrouver le feu du buisson ardent du Sinaï, que chaque lettre a enfermé dans son cœur, et de nous laisser buriner tranquillement par lui. Le mot PESHA actuellement veut dire « une marche, une progression ». Et lorsque ce pas se fait dans les conditions que nous venons de dire, la progression doit passer par la transgression. Le mythe de la chute est une transgression non juste qui a fait le drame de l’humanité en la remettant à zéro pour qu’elle reprenne le chemin. Lorsqu’elle est juste, c’est aussi le mot PESHA.

 

L’Apôtre Paul l’emploie lorsqu’il parle de la Loi. Quand il n’y a plus de loi, il n’y a plus de transgression. C’est la situation dans laquelle nous sommes actuellement. Nous sommes dans un monde de lois morales, sociales, car nous vivons dans une jungle qu’il faut bien ménager ; mais cette loi est faite pour un monde infantile. Quand on prend conscience de cela, un jour vient où on est bien obligé de transgresser en sachant que c’est juste. Sans cela nous sommes dans le PESHA. C’est l’histoire du Christ lorsqu’il transgresse le jour du Shabbat, quand, passant avec ses disciples le long d’un champ il voit un homme qui y travaille. C’est le jour du Shabbat. Les disciples sont scandalisés. Mais le Christ s’adresse à cet homme en lui disant : « Homme, si tu sais ce que tu fais, tu es béni par mon Père. Mais si tu ne sais pas ce que tu fais, tu es transgresseur de la Loi et tu es maudit de mon Père ! ». Ce texte est tellement immense qu’il a été supprimé des Évangiles !

 

On ne transgresse pas impunément, voilà en quoi le Phé est aussi une barrière. PAH est un mot qui vaut 88, il veut dire « filet ou le piège ». Avec ces deux 8 nous sommes saisis dans le piège ou alors au contraire, nous passons, nous traversons. Mais nous ne pouvons passer que dans un dépassement des contradictions qui sont en nous. Et quand nous avons au milieu de ce mot le Tav qui veut dire « signe » et précisément « signe de la Croix » dans toutes les traditions, cela donne le mot PATOM qui signifie « ouvrir » et aussi « la porte », nous trouvons le symbole de l’incarnation qui est essentiellement la Croix, puisque nous sommes crucifiés entre le chemin vers le Divin, et toutes les énergies dont nous sommes faits à chaque niveau de réalité.

 

L’homme est au centre de la croix. Et le mot Patoh, ainsi formé et qui signifie « ouvrir » et aussi la « porte », nous ramène au Daleth qui a pour valeur 4 et qui aussi veut dire la « porte ». Le 4 est toujours un arrêt, une porte qui est proposée et qu’il faut ouvrir. Le mot PESSAH qui est la Pâque avec un Samek qui a pour valeur 60, c’est le soutien, c’est l’arbre, c’est la hampe du drapeau, le mât du navire. Nous trouvons dans PESSAH un peu la même idée que dans PETAR qui est « le passage ». L’Égypte pour les Hébreux était un piège. Or il y a un moment où Moïse se dresse, la personne pensante qui est le pôle d’évolution que nous avons tous en nous à partir du moment où nous cherchons la libération. Nous avons tous un Moïse en nous et aussi un Pharaon qui s’oppose. Mais nous sortons de cette servitude, de ce piège et c’est la Pâque. La pâque chrétienne, c’est la même idée, mais à un autre niveau.

 

Nous passons au mot PÉLÉ, le miracle, la chose merveilleuse qui rend compte de notre vraie nature. Nous pourrions le traduire mot à mot par « la bouche de l’impossible », Lo étant la négation du mot divin retourné. El. C’est l’ouverture au niveau du Divin, le dévoilement des mystères. Mais Lo est aussi la négation « pas ». Dans la profondeur le oui et le non sont la même réalité au niveau de ce nom divin qui est au-delà de toutes les contradictions, au-delà de l’être et du non-être. Ce sont les mêmes lettres, donc les mêmes énergies. Lorsque Dieu se révèle à Moïse dans le Buisson Ardent en tant qu’Il Est, Il se limite, car nous ne pouvons l’appréhender que dans une limite. IL EST et IL N’EST PAS, si bien que ces deux mots El et Lo sont une même réalité.

 

Alors PÉLÉ c’est l’ouverture du Divin, de l’impossible, ouverture du « non », « non ce n’est pas cela, c’est bien au-delà de cela ». Et ce miracle, cette chose merveilleuse, c’est tout simplement l’ouverture à notre vraie nature. Le Phé y préside. PETEROM, c’est Pierre, l’Apôtre, celui qui ouvre la lignée. C’est celui qui a été choisi le tout premier avec son frère André. Il y a autour de ce mot un immense malentendu. Lorsque l’Apôtre Pierre répond à la question du Christ : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » — « Tu es le Christ, fils du Dieu vivant ». Le Christ lui dit : « Ce n’est pas par ton intelligence que tu as répondu cela, mais par une lumière de l’esprit en toi. Tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Les mots sont « Tu es EBEN, pierre ». Tu es Eben, tu es une pierre dure, parce que tu participes à la construction du Royaume et sur cette pierre (qui est encore un autre mot : SELA avec un Samek qui nous fait retrouver « le trône divin ») donc sur cette SELA, c’est-à-dire le fondement : « Tu es EBEN et sur cette SELA je bâtirai mon Église ». Ce n’est qu’en français, autour de l’an 1000 que ce jeu de mot a été fait et qui a eu pour résultat que l’Apôtre Pierre et ses successeurs ont été considérés comme la base de l’Église. Ce fut une des causes en 1054, de la séparation de l’Église d’Orient et de l’Église de Rome.

 

La lettre TSADE que nous approchons maintenant est l’initiale d’un mot qui s’écrit : Tsadé-Daleth-Yod. Ce mot rend surtout compte d’une racine TSAD que nous allons retrouver dans beaucoup de mots et qui veut dire : « le côté ». Nous la trouvons dans TSOUD, TSADOH, TSODED qui signifient épier, pécher, dresser des embuscades, chasser. C’est la notion de harponner, d’aller chercher une proie, d’aller piéger quelque chose. En général lorsque nous considérons ces significations nous y voyons de la malice, tandis que là nous sommes devant une réalité qui dépasse absolument notre plan de conscience, car il s’agit du harpon divin. Et je pense particulièrement à cette phrase que nous trouvons, je crois, chez Isaï, lorsque Dieu dit en parlant de l’humanité, sa future épouse qu’Il va l’emmener au désert, il va l’épier, la saisir, pour qu’Il mette en Lui son plaisir et qu’elle devienne Son épouse. C’est cela qui est la racine de cette idée fondamentale du TSADE. C’est vraiment le harponnage de nos derniers éléments dans la profondeur. Dieu va se harponner en nous. Ce n’est pas par hasard que le Christ a cherché ses premiers apôtres parmi les pécheurs, afin qu’ils aillent chercher dans l’homme le divin qui est en lui.

 

Le discours qui s’engage entre la lettre et le Saint-Béni-Soit-Il est très signifiant. La lettre vient se présenter en se réclamant de commencer le mot TSADOCH, c’est le mot qui veut dire : le Juste. Melchitsédech est le Roi de la Justice, c’est-à-dire de la « justesse », de l’harmonie entre les deux opposés. Job est Tsedech, Noé est Tsedech, tous ces êtres qui sont justes. Et Dieu renvoie la lettre en lui disant : « Il ne me convient pas de me servir de toi pour opérer la création du monde, attendu que tu dois être cachée pour ne pas donner prise à l’erreur. Car ta forme primitive est un Noun oblique, principe femelle, sur lequel vient s’ajouter un Yod, principe mâle. » Voilà la forme initiale du Tsadé et tel est le mystère de la création du premier homme : il fut créé à double face, deux figures tournées en sens inverse, dos contre dos. Et c’est pourquoi le Yod est présenté de dos et non de face. « Toi aussi, dit Dieu, tu seras un jour divisé en deux, mais tu vas autre part.

 

Ce qui est à retenir, c’est que le Tsadé est fait de cette rencontre du Noun et du Yod, principe féminin et masculin. Ces deux lettres sont absolument inséparables et constituent ce fameux masculin et féminin d’Adam qui est Yod et Isha (qui n’est appelée Ava qu’après la chute) qui est son Noun, son poisson, sa profondeur et en même temps, le germe du Yod. C’est le mystère de l’ombre que représente le féminin par rapport à l’homme et de l’ombre qui est la Création toute entière par rapport à Dieu. Notre travail c’est d’amener le Noun au Yod pour réaliser la totalité de la Création.

 

Le Tsadé c’est cette lettre au niveau du 80 qui réalise une totalité accomplie, à l’exception de ce dernier germe divin que nous avons à amener au Yod. C’est cette ultime pêche. Rien d’étonnant alors que Tsadé préside à des mots, non seulement comme Tsad qui veut dire « un côté » (qui appelle l’autre côté), mais aussi à la racine TSEL qui veut dire l’« ombre », c’est-à-dire l’ombre à sa source qui est précisément le Noun par rapport au Yod. L’homme, c’est-à-dire homme et femme, est l’ombre de Dieu. Nous sommes comme l’ombre d’un Dieu qui est parfait, mais qui est encore — on peut presque dire — inachevé, tant que nous ne sommes pas retournés à Lui. Dieu se fait mâle, le mot souvenir c’est le mot mâle, pour descendre dans son ombre, principe féminin.

 

l’alliance oubliÉe – la bible revisitÉe

Annick de souzenelle

Edition ALBIN MICHEL

 2005

La Bible peut-elle encore nous parler aujourd’hui ? Existe-t-il d’autres lectures que le littéralisme qui conduit au fondamentalisme et la critique historique qui enlève toute verticalité au texte ? Depuis plus de quarante ans, Annick de Souzenelle tente de sortir de cette impasse en renouvelant l’interprétation du texte biblique par un retour aux sources des lettres hébraïques. À travers une approche symbolique, qui fait aussi appel à la psychologie des profondeurs et à la tradition chrétienne orthodoxe, elle scrute ici le livre de la Genèse jusque dans la moindre de ses lettres.

 

Elle y perçoit la révélation des « lois ontologiques » qui nous fondent en profondeur, et déconstruit les lectures hâtives qui ont justifié, entre autres, la soumission des femmes. Après avoir brossé le tableau des autres interprétations possibles, le philosophe Frédéric Lenoir, directeur de la rédaction du Monde des religions, interroge cette approche singulière et la soumet au crible de la rationalité moderne.

Un dialogue passionné et passionnant, qui nous fait pénétrer dans le récit fondateur de notre civilisation.

 

Lu comme un récit historique des origines de l’homme et du monde, la Bible et surtout la Genèse  apparaît comme totalement absurde au regard de nos connaissances scientifiques et historiques actuelles. Et ce récit qui fait naître Eve de la côte d’Adam, même s’il est symbolique, ne sert-il pas à légitimer la supériorité et la domination de l’homme sur la femme, typiques des sociétés patriarcales ? Non crédible sur le terrain de l’histoire, discutable sur le plan moral, sans signification spirituelle explicite susceptible de nourrir la foi des croyants, quel intérêt peut-on encore trouver à lire ces premiers chapitres de la Genèse ?

C’est précisément à cette question que tente de répondre ce livre. Annick de Souzenelle, bibliste d’origine catholique convertie à l’orthodoxie, travaille depuis plus de quarante ans à traduire et interpréter le texte biblique à partir de la langue hébraïque. Il s’agit maintenant de reprendre les seuls trois premiers chapitres et d’expliciter plus profondément la vision de l’homme et les enseignements spirituels qu’ils véhiculent, d’en dégager ce que l’auteur appelle les "lois ontologiques".

Lorsqu’elle fût traduite de l’hébreu en grec à partir du IIIe siècle avant J.C. par des juifs vivant à Alexandrie, la Bible hébraïque - qui prit le nom de "Septante" selon la légende qui veut que la traduction en ait été assurée par soixante-douze savants - comprenait au 1er siècle d’autres écrits (Tobie, Judith, Sagesse de Salomon, Maccabées, etc. ) qui ne seront pas retenus dans le canon rabbinique. Cela ne sera pas sans incidence, puisque les premières communautés chrétiennes intégreront la traduction grecque des Septante à laquelle ils adjoindront au cours des quatre premiers siècles de l’ère chrétienne leurs propres Ecritures saintes : vie et paroles de Jésus (quatre Evangiles), Actes des apôtres, Lettres de Paul et des apôtres, Apocalypse.
Les cinq Livres de la Torah transmettent non seulement les Dix Commandements, socle de la morale juive et chrétienne, mais aussi de nombreuses prescriptions rituelles, le récit de la création de l’homme et du monde ainsi que l’histoire ancienne du peuple juif, des premiers Hébreux nomades jusqu’à l’arrivée aux portes de la Terre promise, après la sortie miraculeuse d’Egypte et la longue pérégrination du peuple hébreu dans le désert. Ces récits ont été pris au pied de la lettre pendant de siècles et continuent de l’être par un certain nombre de juifs et de chrétiens pieux. Pourtant, cette lecture fondamentaliste est aujourd’hui insoutenable.

Depuis la Renaissance, l’essor de l’esprit critique et des connaissances historiques, linguistiques, archéologiques, sociologiques, astronomiques, géologiques, a profondément ébranlé bon nombre de certitudes tirées d’une lecture littérale de la Bible. La révolution copernicienne, puis la théorie darwinienne de l’évolution ont rendu obsolète la vision d’un cosmos dont la terre et l’homme seraient le centre, comme celle de la création par Dieu du premier couple humain un peu moins de quatre mille ans avant J.C. selon la chronologie biblique. Les connaissances historiques et archéologiques ont également mis à mal toute l’histoire du peuple hébreu telle qu’elle est racontée dans la Torah. On sait même aujourd’hui que cette terre d’Israël était en fait sous domination égyptienne à l’époque de la fameuse conquête mentionnée par la Bible et on voit mal comment la "superpuissance" de l’époque aurait pu non seulement laisser s’échapper un peuple entier d’esclaves, mais aussi le laisser semer la terreur à travers l’une de ses principales provinces. Certains récits bibliques hauts en couleur, comme la chute des murs de Jéricho, sont décrédibilisés par des découvertes archéologiques révélant que les villes de l’époque n’avaient pas de murailles.

Ce délire interprétatif, qui est parfois issu de certains cercles occultistes se réclamant de la Kabbale, dissimule l’essentiel : il existe assurément plusieurs niveaux de lecture du texte biblique (comme de tout texte d’ailleurs). Cela est d’autant plus manifeste pour la Bible hébraïque - et c’est la deuxième raison pour laquelle la lecture historico-critique ne peut de toute façon épuiser le sens du texte. Car ce Livre est avant tout une oeuvre hébraïque, c’est essentiel. Entre une lecture de type fondamentaliste et une lecture de type scientifique qui, dans les deux cas, matérialise le texte, il existe donc d’autres espaces d’interprétation possibles de la Bible.
Y sont développés :

Béréshit et les 6 jours de la création, le Shabbat, le désir, le fleuve de feu, Adam, Ève, le Serpent, l’exil, l’arbre de vie, les 3 discours divins et le pardon.

 

LA PRIÈRE DU SERPENT – LA VOIX DANS LA BIBLE

Dominique Bertrand

Edition Signatura

 2007

Lorsque Dieu parle, il y a un écho. En cet écart, il y a quelque chose à entendre : la place de l’humain. La « prière du serpent » répond à Ibn Sahula, kabbaliste du 13e siècle, qui affirmait que la connaissance des mystères du chant et de la musique conduit à la connaissance des mystères de la Torah. Mais, de quels mystères s’agit-il ?

Il s’agirait u rythme par lequel Dieu a créé le monde, et comme tout vrai secret, il est caché en évidence : condensé dans le premier son que Dieu prononce à l’orée des temps, il sous-entend, discrètement mais efficacement, la disposition de certaines lettres, mots, phrases, et même chapitres entiers ! Appliqué aux 304807 lettres de la Torah toute entière, il pointe sur l’Interdit : le serpent maudit ! Sachant que, du même geste, la musique révèle l’existence du « diabolus in musica », l’Intervalle Interdit, nous voila lancés en pleine enquête dans les coulisses sonores de la Parole de Dieu à travers les lettres hébraïques et la kabbale.

La Bible est un livre ancestral : une vieille histoire, impliquant hommes et Dieu, un texte sur lequel beaucoup se penchèrent, à chaque génération depuis des siècles, avec l’espérance d’y trouver un sens à leur vie comme à leur mort. Bible veut dire « livre » - du nom d’une ancienne ville phénicienne, experte en confection de papyrus : Byblos.

Sous cette appellation sont de fait réunis deux livres distincts, la Torah hébraïque et les Evangiles chrétiens, soudés ensemble par la tradition chrétienne, qui les nomma « Ancien » et « Nouveau Testament ». Il se tient en un lieu fort singulier du paysage humain, qui rend son approche particulièrement délicate : c’est sur lui que l’Occident posa la colonne centrale de son immense cathédrale multiséculaire.

Il fut nimbé tour à tour de la sainteté des saints, de la sagesse des sages, du désarroi des désemparés, de la folie des fanatiques, de la certitude des doctes, de la révolte des révoltés, il servi de juge de paix, d’inspiration aux inspirés, de la multitude des foules et de la solitude des seuls, il est sur les autels de serments et sert de boussole aux hommes perdus en quête de lumière.

Il fut considéré sous tous les angles, médité en chacun de ses versets, de ses mots,, de ses lettres, minutieusement recopié de copistes en copistes pendant des siècles, avant d’être un jour imprimé, battant bientôt tous les records d’édition ; il posa des problèmes théologiques complexes qui engendrèrent excommunications, hérésies, guerres, schismes, inquisitions, tortures et buchers.

En son nom, on a envahi des terres lointaines, détruit des civilisations, humilié, asservi et massacré des peuples entiers, mais aussi fondé des nations nouvelles sur des valeurs généreuses et des espérances grandioses. Il fut chanté, loué, traduit, enseigné, peint, sculpté, dessiné, gravé, mais aussi rejeté, diabolisé ; démystifié et critiqué.

Il fut exposé au scalpel des spécialistes : théologiens, philosophes, moralistes, historiens, archéologues, sémiologues, linguistes, mythologues, psychologues… mais fut-il pour autant « entendu » ? Il n’en continua pas moins de jouer imperturbablement son rôle, qui est de témoigner de sa propre existence, autrement dit de sa propre énigme.

Au sommaire de cet ouvrage on trouve :

Une voie auriculaire – le livre - le son - le Nombre -

YHY, le mot de passe : les lettres de l’Être - YHY, les lettres et le sens - YHY, les lettres et le son -

La chimère au fil du Livre : Adam et Eve - Le Nom ineffable - le serpent - dans le souffle du jour - Sous le signe de la Duplication - Gémellités - Jacob – Israël - Métaphysique du bégaiement - Jéricho, la citadelle du Souffle - le Saint des saints - Une voix de fin silence - Transition -

La part du diable : La prière du serpent - les secrets de Maître Polichinelle - le diable dans la musique - Anathème -

Interpréter, interpréter : Darash darash - la Fiancée - En fin de compte -

 

L’ARBRE DE VIE

Joachim Boaz

Edition EDIRU

 1991

L’arbre de vie intrigue et suscite la curiosité, bien qu’il soit impossible d’expliquer en quelques mots ce qui nécessite des années de patientes études, ce livre tente de présenter une première approche de sa définition et d’aider à prendre conscience d’une réalité inconnue, omniprésente, puissante et merveilleuse en tout point.

Des légendes américaines ont retracé la quête chimérique de l’Arbre de Vie par les nouveaux conquérants de l’Ouest. Dans les esprits populaire, l’Arbre de Vie devait être un véritable arbre végétal dont les fruits pouvaient et devaient procurer l’immortalité. En fait, plus justement désigné sous le nom « d’Arbre de Vie » ou encore « d’Arbre Séphirotique » l’Arbre de Vie peut être défini comme étant un support de réflexion et de méditation pour des études métaphysiques.

La Sagesse signifie connaissance et compréhension des lois universelles, mais encore identification et réintégration dans les plans spirituels supérieurs, elle s’accompagne en général d’un comportement favorisant la concorde et l’harmonie.

Au sommaire de cet ouvrage :

 

Un arbre symbolique  -  la Zohar  -  Le Sepher Yezirah  -  Les bases du système  -  de la nature de l’homme  -  La kabbale  -  la guématrie  -  notarikon et témourah  -  les 7 principes hermétiques  -  L’alphabet hébreu et ses applications  -  Les sephires  -  Tout est vibration  -  Les divisions de l’arbre  -  le Nombre 3  -  La Trinité et l’alchimie  -  La Création  -  L’allégorie d’Eve et d’Adam  -  Les trois éléments primordiaux et les quatre éléments  -  Les colonnes  -  les piliers  -  Les Nombres  -  Addition et réduction théosophique  -  la symbolique des nombres  -  Platon et la tradition hébraïque  -  Les vibrations, les ondes, le son,  -  Infra-sons et ultra-sons  -  La lumière physique et les ondes de la vie  -  Rien ne se perd, rien ne se crée  -  la lévitation  -  Les ondes cérébrales  -  Le Tarot  -  Les couleurs  -  Les correspondances de l’Arbre de Vie  -  La méditation  -  Repères historiques de la Tradition  -

 

la rose aux 13 pÉtales - Introduction à la cabale et au judaïsme   -

Adin steinsaltz

Edition Albin Michel

 2002

Avec ce texte, le Rabbin Adin Steinsaltz nous introduit dans l’univers mystérieux de la mystique juive et nous livre les clés fondamentales de la Cabale, qui, au-delà de son apparente complexité exprime en langage symbolique l’essentiel de la quête de Dieu.

 

Une première partie facile et très agréable à lire, une deuxième partie qui demande une lecture de réflexion.

 

Un recueil de 190 pages par un des plus grands spécialistes de la Cabale.

 

Au sommaire de ce magnifique ouvrage :

 

Chapitre 1 : La rose aux 13 pétales  -  Des anges à sens uniques  -  Voir l’invisible  -  Le monde du Trône  -  Des anges parasites  -

Chapitre 2 : La manifestation du divin  -  Les dix lumières  -  Image de Dieu, image de l’homme  -  Une mécanique à moteur humain  -

Chapitre 3 : L’âme de l’homme  -  Les 5 étages de l’âme  -  Les Sephiroth de l’âme  -  La réparation  -

Chapitre 4 : La sainteté  -  Lieux saints  -  Les temps de la sainteté  -  L’année sainte  -  Une vie de sainteté  -

Chapitre 5 : La Torah  -La danse de la vie  -  La Thora un langage d’hommes  -

Chapitre 6 :L’Ethique ou la direction du choix  -  La vie : un aller-retour  -

Chapitre 7 : Image de Dieu, image de l’homme  -  L’homme microcosme  -

Chapitre 8 : La Techouvah  -  Revenir à soi  -  La révolution permanente  -  La réponse était dans la question  -

Chapitre 9 : La quête de soi  -  Où es-tu ?  6  l’homme solitaire  -  Au cœur de l’homme  -

Chapitre 10 : Les Mitssvot : les commandements  -  Prier au pluriel  -  La ronde des fêtes  -  Régime du corps, régime de l’âme  -   Le prochain de l’homme  -  La coupe d’abondance   -

 

la sagesse de la kabbale

Dan cohn - sherbok

Edition VÉGA

 2003

La tradition kabbalistique (la branche mystique du judaïsme) est animée par le désir de l’humanité de faire l’expérience de l’extase de la présence de Dieu. Mouvement subtil et mystérieux vieux de plus de deux mille ans, il est caractérisé par l’intensité de l’expérience spirituelle consignée par ses plus grands mystiques.


Cette anthologie vivante puise largement dans les œuvres de ces penseurs ainsi que dans des traités comme le Zohar (Livre de la Splendeur) et le Sepher Yezirah (Livre de la Création) afin de vous offrir une profusion de paroles inspirées et inspirantes.

 

Les thèmes de cette compilation vont de la préoccupation humaine du bonheur et de la vertu à des questions spirituelles telles que la nature de l’infini et l’idée de gloire divine, émaillées de pensées sur la méditation et la santé de l’âme.


Révélateur et attirant, ce petit livre de la sagesse kabbalistique offrira une nourriture spirituelle et matière à réfléchir à tous les lecteurs.

 

la vie quotidienne des hommes de la bible

André chouraqui

Edition FAMOT

 1979

En partant d’Abraham, l’auteur nous fait parcourir l’Ancien Testament à travers les hommes qui l’ont traversé, avec leurs problèmes, leurs vies  au quotidien en fonction de la religion et des impératifs de l’occupant :

Au sommaire de cet ouvrage très riche :

 

Le nomadisme, les mutations, les traditions, Salomon dans toute sa gloire, David, les façons de vivre, de bâtir, les fêtes juives, les épouses, les magies, les guerres, les grands inspirés, Moïse, Élisée, Amos, Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Abraham, la justice, les impôts, la maison, l’eau, la chasse et la pèche, tissage, teinture et blanchissage, les chaussures, les bijoux, les repas et les boissons, l’ascèse, la mort et la sépulture, les racines du ciel, le temps, le calendrier, le Sabbat, la circoncision, les rêves et leur interprétation, Nathan, Elie, Elisée, Michée, Amos, Osée, les armes, la tribu, l’armée royale, la vieillesse et la mort, Baal, Astarté, Moloch, les prophètes, Moïse, Isaïe, Jérémie, Sophonie, la musique, la magie, l’extase, le sacré, les demeures de Dieu, le Temple de Jérusalem, pontifes et lévites, les anges, satan, la liberté, l’allégresse, l’espérance, eschatologie et messianisme…

 

Des tableaux chronologiques de l’histoire d’Israël terminent cet ouvrage.

 

LE BAHIR,  LE LIVRE DE LA CLARTÉ

traduit par J. gottfarstein

Edition VERDIER

 1983

Cet ouvrage dont on ne connait ni l’auteur ni la date de parution (vers le XIIe siècle ?) est le tout premier écrit appartenant à la littérature de la cabale.

 

Composé à partir de sources orientales encore peu connues, il en développe cependant la plupart des grands thèmes : mystique des lettres, migration des âmes, système des Sephiroth, combinaison des noms divins, procédure de prières, méditations sur la Création du monde et sur le mystère de la Merkabah (char céleste).

 

Il constitue à ce titre un complément précieux pour une bonne compréhension du Zohar. Les fragments pleins de secrets du Bahir abordent également la question du mal, et ce de manière si originale qu’un savant comme Gerschom Scholem a pu le décrire comme un livre gnostique et plein de secrets, qui ainsi le rende incontournable.

 

En fait, loin de croire à la réalité de deux principes souverains antagonistes, il considère que le mal autant que le bien sont l’œuvre du Dieu unique lui-même. Les pages les plus remarquables sont celles qui contiennent les énoncés sur le masculin et le féminin. Selon ce texte, le monde a été crée par leur union, et la rédemption des âges messianiques ne s’obtiendra que par elle.

 

LE BESTIAIRE  DE  LA  BIBLE

J.J FROGER et J.P DURAND

ÉDITION  DÉSIRIS   

1994

Pourquoi ce bestiaire de la Bible ? A cause d’un regard tout à fait nouveau sur le symbole. De la même façon que la Bible raconte comment Noé sauva toutes les espèces animales du déluge d’eau, une théorie du symbole doit montrer comment toutes les interprétations culturelles, les métaphores et les usages figuratifs des objets du monde sont fondés en réalité sur la fonction symbolique qui les sauve tous du désordre psychique. Pourquoi c’est précisément un « serpent » qui doit parler à Eve pour la tenter ? Pourquoi c’est « une colombe » qui doit apparaître et se poser sur Jésus au moment de son baptême ?

Il faut pour répondre à ces questions, comprendre ce que le serpent ou la colombe concrets montrent à l’intelligence à travers le voile de l’analogie ; nous découvrons alors que tout le monde sensible est signifiant du monde intelligible. En particulier, les animaux montrent à l’homme le miroir de sa vie psychique. C’est pourquoi Dieu les fait défiler devant Adam : Il veut que cet Homme- que nous sommes- prenne conscience de lui-même sous tous les aspects et surtout découvre le secret de l’humanité.

Si les multiples facettes de la vie psychique et spirituelle peuvent se refléter dans le monde des animaux, le côté unique qui fait que l’homme est Homme est un secret non dévoilé dans la Nature. L’homme doit le découvrir après avoir tout examiné et après s’être réveillé de la connaissance de lui-même ; ce secret, c’est la merveille centrale de la création : La Femme.
Pourquoi un bestiaire de la Bible ? Pour accompagner le recherche du beau et du bien jusques en son ultime dévoilement dans l’Apocalypse : La Femme que le soleil enveloppe, la lune sous les pieds, la tête couronnée de douze étoiles (carte que l’on retrouve dans certains tarot en arcane 17-l’étoile- ou en arcane 18-la Lune-)

Ce bestiaire développe les points suivants :
Les quatre vivants, les eaux, la quadrature du cercle, la genèse de la femme, le dragon, le serpent, la vipère, l’aspic, la grand poisson et la pèche miraculeuse, le lézard, le pur et l’impur, la fourmi, l’âme psyché de type animal, du sacrifice en général et de l’agneau égorgé en particulier, l’antilope, l’oryx, le chamois, l’épectase, le cerf, la biche, le faon, l’onagre, la panthère, le léopard, le lion, le lynx, l’ours, le chameau, le cheval, l’âne, le mulet, le coq, la poule et l’œuf, le scorpion, l’araignée, la perle, le byssus et la nacre, la Jérusalem céleste, le cochon, le lièvre, le chien et le loup, les rapaces, les vautours et les aigles, le cheval vert, le chat, la baleine, le poisson et la grenouille, le perroquet, l’autruche, la chouette, la chauve souris, le rat et le coucou, l’abeille, le frelon et la guêpe, Déborah et Jean Baptiste, les sauterelles, les criquets et les grillons, le renard, le chacal et la hyène, le crocodile, l’hippopotame et l’éléphant, le singe, le ver, la mouche et le moustique .

 

LE CANTIQUE DES CANTIQUES

 Traduction d’Ernest Renan et J. Lefèvre d’Etaples

Edition Du SEUIL

 1994

Ces poèmes que l’on prête à Salomon, sont toujours à lire et à relire avec bonheur.

 

Petit livre  (10x15) dans un très beau papier ivoire, très agréable à lire et à feuilleter.  Traduction de Jacques Lefèvre d’Etaples et d’Ernest Renan.

 

Au sommaire :

Ruth   -   L’Ecclésiaste   -   Les lamentations de Jérémie   -   Esther   -   Le chapitre IV du Cantique des Cantiques traduit par Lefèvre  d’Etaples   -   Le Cantique des Cantiques traduit de l’hébreu par Ernest Renan   -   Notes sur les 5 rouleaux   -

 

LE  CANTIQUE  DES  CANTIQUES

Commentaires d’OTHMAR KEEL  

Edition  DU  CERF

 1997

Le Cantique des Cantiques est incontestablement le texte le plus « torride » de la Bible, à l’imagerie érotique flamboyante, et qui n’a pas été sans poser de multiples problèmes à tous ses lecteurs religieux. A tel point que, après la destruction du second Temple de Jérusalem, lorsque ceux qui n’étaient pas encore des rabbins se réunirent à Yabné pour fixer le canon des Ecritures -qui allaient désormais faire foi-, tout alla paisiblement jusqu’à ce qu’on en arrivât précisément au Cantique des Cantiques. L’attribution de ce texte au grand roi Salomon ne suffisant apparemment pas, on s’apprêtait sans doute à le faire disparaître, lorsqu’intervint le très sage Aqiba (celui là même qui, dans une célèbre vision, vit Dieu face à face et entra dans  le mystère de la chambre nuptiale), déclarant que tous les écrits étaient saints, mais que « le chant des chants était le saint des saints ».Au nom, il faut bien le dire, d’une lecture allégorique qui, comme son nom l’indique, en revient à voir dans un texte, non pas ce qu’il dit à l’évidence, mais ce que l’exégèse en tire en  le détournant de son sens obvie. La descendance en sera longue, qui dans la plainte d’amour pour l’époux recherché, verra, selon les traditions, la quête de l’alliance renouvelée entre Israël et son Dieu, ou entre l’Eglise et le Père, ou la course de l’âme vers le Christ absenté au plus haut des cieux : au XVIe siècle, lorsqu’il écrit son cantique spirituel, c’est encore dans cette veine que s’inscrit quelqu’un comme saint Jean de la Croix.


Sans vouloir entrer dans la querelle d’une lecture littérale ou de ce qu’il était autrefois convenu d’appeler une lecture anagogique ; sans vouloir entrer non plus dans la dispute de savoir si le Cantique des Cantiques est l’œuvre d’un ou de plusieurs auteurs, il faut simplement signaler, comme l’ensemble du poème, qu’il est irrigué de motifs mythologiques, qui puisent leurs racines dans l’environnement culturel de l’époque, que ce soit de l’Egypte antique ou celui de la Mésopotamie.

Dans une étude qu’il fit, le bibliste Théophile Meek avait déjà largement introduit le parallèle entre le Cantique des Cantiques et les vieux textes liturgiques de la hiérogamie entre Dumuzi et la déesse Innana, thèse reprise, avec plus de rigueur, et sans doute plus de pertinence, par Kramer et Bottéro. On y retrouve l’abondance de miel et tous les parfums qui débordent du Cantique, on y retrouve la fameuse «descente au jardin », on y retrouve tous les thèmes des arbres sacrés comme le figuier, le pommier ou l’allusion à la vigne qui se marie au palmier dattier.


Dans cet ouvrage commenté, Othmar Keel a systématiquement relevé toutes ces occurrences, en y ajoutant sa profonde connaissance de l’Egypte. Comment ne pas se souvenir en effet des déclarations du grenadier dans le papyrus Chester Beatty « Mes graines sont pareilles à ses dents, mes fruits sont comme ses seins… »


L’attribution à Salomon paraît logique dans ce contexte, lui qui, nous rappelle le texte sacré (I Roi II, 5). C’est un texte brûlant d’érotisme, un texte mystique et interrogateur. L’auteur s’intéresse au langage métaphorique et symbolique du Cantique, qu’il éclaire à l’aide de parallèles littéraires et iconographiques.

 

Plus de 160 illustrations soutiennent l’interprétation exégétique. Une des meilleures interprétations commentées de ce Cantique des Cantiques

 

LE CHANDELIER D’OR

JOSY EISENBERG

Edition VERDIER

 1988

On a souvent appelé les juifs « les bâtisseurs du temps ». En effet la célébration des 7 fêtes rythmant le calendrier religieux – 7 comme le chandelier d’or du Temple de Jérusalem – constitue l’épine dorsale de l’existence du croyant et innerve profondément sa sensibilité et sa vie de tous les jours.

 

Ces 7 fêtes, dont certaines, tel Kippour, sont aujourd’hui connues de tous, ont une tonalité particulière, issue d’un événement particulier et singulier de l’histoire juive ; et la mémoire de cet événement, inscrite dans la fête, marque véritablement le vécu de chacun. Nombreux sont ceux qui restent attachés à ces rites ancrés dans tant de vies familiales : on consomme du pain azyme, on écoute le chofar, on habite le souccah… Mais les implications profondes de ces temps forts échappent généralement à ceux qui n’ont pas eu le privilège de les étudier.

 

Parmi les innombrables commentaires écrits sur les fêtes juives, le plus remarquable est sans doute celui d’un très grand Maître du judaïsme, Rabbi Chénour Zalman de Lady (1745-1813).

Le Rabbin Adin Steinsaltz, universitaire, cabaliste, prix Israël en 1988 pour l’ensemble de son œuvre, s’est efforcé depuis vingt ans à diffuser la pensée de ce maître. Il l’a commentée dans une série d’entretiens télévisés avec le rabbin Josy Eisenberg, auteur d’émissions télévisées «  A bible ouverte ».

 

Restitués dans ce livre, ces commentaires dialogués, mettent à jour d’une façon vivante, la signification profonde de ces fêtes et constituent une véritable initiation aux grands thèmes de la philosophie juive. Nous est ici offerte une lecture accessible, nourrie du Talmud et de la cabale, des événements-clefs de la Bible (le passage de la mer rouge, la révélation du Sinaï etc.,) qui fondent les temps majeurs de la vie juive.

 

Au sommaire de ce livre passionnant :

 

Premier portique : Roch Hachana  -  le nouvel an  -  l’année en tête  -  le point zéro  -  L’année est morte, vive l’année  -  Qui t’a fait roi ?  -  Au nom du roi et du Père  -  Souvient toi d’oublier  -  Les sonneries royales  -  Dieu hors la loi  -  Roch Hachana est une symphonie du nouveau monde  -  Le monde , ce nouveau né  -

Deuxième portique : Yom Kippour, le jour du pardon  -  les eaux qui pleurent  -  YHVH  -  le pur et le saint  -  le cœur a ses raisons  -   le temps de la rencontre  -

Troisième portique : Pessah et la sortie d’Egypte  -  L’exil  -  Qui sème Israël récolte l’humanité  -  la continuité du changement  -  Un chromosome nommé Israël  -  Semer ou disséminer  -  le grand crocodile  -  les puissances du mal  -  Le pain du savoir  -  abba  -  dis moi ce que tu manges  -  le pain sans gout  -  l’enfant et le sage  -  le pain de la guérison  -  Un chemin dans la mer  -  libre comme l’eau  -  Israël, poisson pilote  -  Moïse, l’homme poisson  -  Moïse, toujours tu chériras la mer  - 

Quatrième portique : Chavouoth et le don de la Loi  -  Voir des voix  -  le secret des anges  -  Fin d’amnésie  -  Mon royaume pour une mitsva  -  Ecoute Israël  -  La crainte oui, la peur non  -  Un Dieu qui me désire  -

Cinquième portique : Souccoth  -  L’étreinte de Dieu  -  Entre la grâce et la miséricorde  -  La rosée et la pluie  -  Sept personnages en quête de souccah   -  Substance et subsistance  -  L’homme reconstitué  -  Les princes du futur  -

Sixième portique : Pourim  -  Carré d’as  -  Totalitarisme et idolâtrie  -  Le syndrome d’Esther  -  Le pseudonyme de Dieu  -  La guérison du serpent  -  Vaincre le sort  -

Septième portique : Hanouccah  -  L’homme- lumière  -  La lumière des lumières  -  Le signe des commandements  - les habits de lumière  -  Vêtir celle qui est nue  -

 

le golem & la connaissance – la kabbale de la lumiÈre

A.D. GRAD

DANGLES

 1978

La tradition hébraïque concernant le Golem ne laisse pas d’être fantastique. L’image du kabbaliste insufflant la vie à ce robot d’argile a marqué bien des générations, et prouve la permanence de l’esprit humain épris d’idéalisme. Le Golem, pétri dans la terre rouge, marqué d’un nom sacré, évoque parfaitement la création du monde dans laquelle le Verbe anime Adam. Il en va pourtant du Golem comme de la Kabbale qui préside à sa création : le terme prête souvent à confusion. Obscurci par la littérature et les glossaires de fortune, le mythe débouche presque toujours sur la caricature.


A.D. GRAD, à partir de considérations traditionnelles sur l’alphabet hébreu, les Séphiroth, dresse dans ce livre une vaste fresque, très dense et particulièrement documentée sur l’itinéraire de l’hébraïsme et de l’islamisme.


Poursuivant sa quête sur l’or philosophale, voici un solide sentier qui mène à la Sagesse suprême en passant par la Connaissance. Avec cette recherche de la formation secrète de l’homme, à partir de cet art hermétique, l’auteur fait une approche saisissante du mythe du Golem, de la valeur de son nombre mystérieux, découvrant un surprenant mythe de LUMIÈRE.

 

LE GUIDE DES ÉGARḖS - SUIVI DU TRAITÉ DES 8 CHAPITRES

MOISE MAIMONIDE

Edition VERDIER

 1979

Un pavé de presque 700 pages pour ce traité qui se veut l’une des œuvres philosophiques la plus importante de tous les temps Maïmonide, figure majeure du judaïsme essaie de réconcilier la tradition religieuse et la pensée scientifique entre Platon et Aristote.

 

Mais sa préférence va vers Aristote et sa philosophie religieuse rationnelle.


À lire par petites doses.

 

le judaïsme crucifiÉ – la gloire de l’olive

Jean tourniac

Edition SOLEIL NATAL

 1995

C’est à une confrontation entre deux religions, celle de la Menorah ou du Maghen David représentant le judaïsme jusque dans l’étoile jaune des martyrs, et celle de la croix symbolisant et signant la révélation chrétienne que ce livre traite.

Une grande partie des travaux présentés ici proviennent d’articles que Jean Tourniac a donné, voila quelques années aux revues : Vers la Tradition, Villard de Honnecourt et Connaissance des religions.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

Entre le judaïsme et le christianisme : les Marranes    -    Le mystère des mots : Tsarfat ou le royaume de France    -    A propos du judaïsme médiéval français    -   In memoriam Léo Schya    -     Du sectarisme à la schoah    -    Les difficiles relations judéo-chrétiennes    -    Juifs et Chrétiens dans le catéchisme catholique et dans un rituel de la Franc-maçonnerie chrétienne    - 

 

 

LE JUDAÏSME et L’ESPRIT DU MONDE

par TRIGANO

EDITION  GRASSET

 2011

C’est par la scène originelle du judaïsme, au cœur même de son principe fondateur, celui par lequel le Nom divin investit le monde puis se retire pour laisser sa chance à la « seconde créature », que le Judaïsme et l’esprit du monde nous invite à pénétrer dans l’épopée fondatrice de notre histoire. Au fil de cette découverte, Schmuel Trigano ré expérimente le sens du judaïsme, sa geste intellectuelle fondatrice, en éclairant ses multiples expressions comme ses aspects les plus contemporains. Loin de se limiter à l’antiquité, celui-ci fait en effet sentir son souffle jusqu’à nos jours dans l’ensemble des figures qui marquent l’existence collective et individuelle, à savoir la religion, la politique, les mœurs et l’histoire, les quatre livres qui composent cet ouvrage. Du droit talmudique à l’existence politique d’Israël, des institutions mosaïques à l’organisation de la société moderne, de l’apôtre Paul à Karl Marx, le judaïsme structure ainsi sa place dans l’histoire, une place dont l’actualité ne se dément pas.

 

Par la force du sujet comme par l’ambition du propos qui l’anime, cet ouvrage de 1000 pages s’affirme comme un livre hors du commun, au rang des grands livres de pensée contemporains.

 

L’ensemble de l’ouvrage est structuré dans ses quatre sphères – éthique – ethnos – ethosethnoï – On remarquera le recours à une unique racine grecque pour décliner en une langue non hébraïque ces quatre visages de l’être juif.

 

L’ethos désigne les mœurs, l’habitude, littéralement ce qui est propre à soi. L’éthique désigne la science de l’ethos, sa conformité à des normes de comportement. L’ethnos désigne un peuple, l’ensemble des hommes qui ont les mêmes mœurs et sont censé être gouvernés par la même éthique. Ethnoï, les peuples, fait référence aux ensembles civilisationnels qui se définissent en rapport à Israël, un concept qui, en hébreu s’énonce : goyim/les nations

 

Structure de l’ouvrage :

Préface avec la vision de Bezalel

Livre 1 : ETHIQUE – La séparation de la femme – La sanctification – La double Tora – Les noms du Dieu unique –

Livre 2 : ETHNOS – L’élection d’Israël – le peuple d’Israël – Le royaume d’Israël – La société d’Israël –

Livre 3 : ETHOS – Le cachement de l’âme – Le complexe de l’attente – Le syndrome de l’attente – Les trois Ethos historiques du judaïsme –

Livre 4 : ETNOÏ / ETHNIKOS – Le reste d’Israël – La place vacante dans l’humanité – Le nouvel Israël et le double – La politique du nouvel Israël -

 

le kabbaliste

Patrick levy

Edition Le Relié

 2002

En 2002, ce livre a obtenu le prix spiritualité d’aujourd’hui avec mention spéciale du Jury. C’est l’histoire de l’auteur qui pénètre dans un lieu à Paris, où l’on étudie la mystique juive et là il va rencontrer un Kabbaliste Rabbi Isaac Goldman, qui va lui enseigner la Kabbale. L’auteur consigne donc cet enseignement en les ponctuant de méditations et de pratiques qui permettent au lecteur de poursuivre la connaissance dans l’expérience.

C’est un livre qui explique la Kabbale et ses secrets mais, qui cesse d’être une science ésotérique pour devenir un Art de vivre.

 

le livre brûlÉ

M. Alain ouaknin

Edition du Seuil

 1993

À côté de la Bible – la Loi écrite – le Talmud, depuis sa clôture vers l’an 500 de notre ère, constitue la Loi orale, l’enseignement jamais interrompu de la tradition juive, sa mémoire et les racines de sa culture.

Le Livre brûlé se déploie en trois livres : le premier présente une introduction systématique à l’univers talmudique, à ses méthodes, à ses débats, à sa logique, à son histoire. Le deuxième, qui commente deux textes importants de la Michna et de la Guémara, offre un modèle d’étude séculaire confronté aux réflexions philosophiques contemporaines.

 

Le troisième enfin, qui donne son nom à l’ouvrage, interroge la figure énigmatique et puissante d’un maître hassidique, Rabbi Nahman de Braslav, qui, sentant la mort venir, détruisit par le feu un de ses écrits…

 

Trois livres qui en suscitent d’autres, à l’infini, et qui posent la même question : ne faut-il pas, au fond, « détruire » les livres pour donner naissance à la pensée, pour créer le renouvellement du sens ? Pour que la fidélité aux écritures ne se pétrifie pas en respect têtu et en refus aveugle du temps et de l’Histoire. Car, comme dit Roger Nahman de Braslav : « Il est interdit d’être vieux ».

 

le livre de josuÉ

Philippe abadie

Edition DU CERF

 2005

Le Livre de Josué, critique historique. Voilà un livre biblique qui met mal à l’aise. Comment admettre tant de récits où disparaissent, par le feu et l’épée, des populations entières?

 

Et si l’écroulement des remparts de Jéricho a frappé l’imagination des poètes et des artistes, les archéologues ont froidement montré que la réalité n’a pu correspondre à la fiction. Alors ?

 

Ce livre fut écrit dans un temps qui n’est plus le nôtre… et qui n’était pas non plus celui des faits racontés ! Cette brève étude tâche d’en évaluer l’historicité et, plus encore, la portée théologique. Passé au feu de la critique historique, le Livre de Josué a une actualité qui n’est pas celle que certaines idéologies lui donnent…

 

LE LIVRE DE L’EXODE

 

Edition Du CERF

 1985

De la théologie à l’histoire, rayonnement de l’Exode d’Israël et son chemin aujourd’hui.

 

Texte fondateur s’il en est, le livre de l’exode est à la fois l’origine, la charte et l’identité d’Israël, parce qu’il est le récit de sa première expérience du salut par la liberté. Mais de la libération d’Egypte à l’entrée en Terre Promise, la traversée du désert fut longue, dangereuse et parfois décourageante. L’Alliance du Sinaï n’a pas évité les crises et les révoltes.

 

L’auteur aide le lecteur de cet ouvrage à trouver son chemin dans cet ensemble déroutant de récits, de lois et de rituels. Marcher de campement en campement, à travers les libérations et l’adoration, n’est ce pas aujourd’hui plus que jamais, l’aventure de la foi pour ceux qui veulent trouver à travers le Christ ou à travers la métaphysique et l’intériorité, un chemin de libération et de bonheur.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

Une lecture de l’Exode   -   Une libération annoncée, retardée mais réalisée   -   L’alliance du Sinaï   -   L’adoration annoncée, retardée mais réalisée  -  De la théologie à l’histoire   -   Rayonnement de l’Exode   -   Exode d’Israël, chemin pour aujourd’hui    -   Textes du repas pascal juif   -    Introduction au Hallel     -   Moïse et Aaron   -

 

LE LIVRE D’ESDRAS ET DE NEHEMIE

 Philippe Abadie  traducteur

Edition Du CERF

 1996

Les deux livres d'Esdras et Néhémie sont précieux : ils sont presque nos seuls documents sur la période où le judaïsme s'est construit autour du temple de Jérusalem et de la Loi.

 

Un bibliste lyonnais, Philippe Abadie, spécialiste de cette période, guide le lecteur au milieu des divers documents anciens qui mettent en valeur les deux grands réformateurs : le gouverneur Néhémie et le scribe (prêtre ?) Esdras.

 

Il fait parler les textes et soulève des questions majeures : quel rapport entre Esdras et le Pentateuque ? Pourquoi l'interdiction des mariages mixtes ? Pourquoi l'importance de Jérusalem et de son temple ??

 

LE LIVRE DES ROIS

 

Edition Du CERF

 1993

Quatre siècles de l’histoire d’Israël : voila ce que retracent le Livre des Rois, et pas n’importe quels siècles : ceux des rois et des prophètes, depuis David jusqu'à l’exil, en passant par Elie et Elisée, Isaïe et bien d’autres. Les tribus d’Israël sont devenus un royaume, une nation, comme les autres nations, avec ses règnes prestigieux et ses échecs lamentables, selon les ambigüités du pouvoir royal, comme de tout pouvoir humain, et si la chute de Jérusalem et l’exil a Babylone écrivent une page tragique de l’histoire d’Israël, ce n’est pas la fin du livre mais avec l’exil commence une nouvelle histoire.

 

Deux parties structurent ce petit livre :

 

1e partie : Salomon  -  Jéroboam  -  Akhab et les prophètes  -  Les cycles d’Elie et d’Elisée  -  Jéhu le justicier  -  Ezéchias et Isaïe  -  Josias  -  La fin du royaume de Judas  -  Un bilan de l’histoire des rois  -

2e partie : Une théologie de l’histoire  -  Comment Dieu conduit l’histoire  -  Un livre contestataire  -  Les acteurs de l’histoire  -  Que faut-il retenir de l’histoire des rois ?

 

LE LIVRE DE TOBIT ou LE SECRET DU ROI

Daniel DORE

Edition Du CERF

 1997

Ce récit se passe entre Ninive et Ragues, entre L’Irak et l’Iran. Ce récit fait parti des livres du Deutéronome et raconte l’histoire de Tobit père, aveugle persécute par sa femme et les siens, de l’autre coté on a Sara, fille de Raguel à Ragés, humiliée par la servante.

 

C’est la communion de ces deux âmes éloignées et qui s’ignorent dans la nécessité et dans la prière, qui fait l’intérêt du récit de Tobie.

 

Ce récit est en deux parties, la première décrit les malheurs de Tobit, avec sa femme Sara, les épreuves d’Israël et de sa famille, il devient aveugle et dépend alors de sa femme.

 

La deuxième partie, raconte le voyage de Tobie(fils) accompagné par l’ange Raphael, qui est là pour protéger et guérir la famille Tobit, de ce fait Raphael est désigné comme patron des guérisseur, des accompagnateurs, il est le porte parole de la médecine de Dieu, il chemine avec Tobie et s’émeut de nos détresses à tous, ainsi que celle de Tobit père et de la jeune Sara.

 

le livre hÉbreux d’hénoch ou livre des palais

Charles mopsik

Edition Verdier

 1989

Le Livre Hébreu d’Hénoch, appelé aussi Livre des Palais ou III Hénoch, est un monument de la mystique angélologique juive ancienne, mais qui est quasi impossible à dater historiquement.

 

Vers le Ve siècle en Babylonie, il intègre l’antique tradition apocalyptique relative à la figure d’Hénoch, en lui donnant une nouvelle dimension compatible avec la tradition rabbinique. On sait que le personnage biblique d’Hénoch a suscité une immense littérature qui débute dès le IIe siècle avant notre ère et qui attribue à cette figure un destin hors pair. Les livres d’Hénoch conservés en éthiopien et en slave ont déjà fait l’objet de traductions françaises, ce qui n’était pas le cas dans la version précédente.

 

Cette mystique hénochienne de type apocalyptique, place à la tête des puissances céleste l’Archange Métatron, qui n’est autre qu’Hénoch, le Patriarche antédiluvien transfiguré. Prince de la Face, serviteur du Trône divin, il est aussi le guide de l’homme qui s’achemine dans les Temples célestes pour scruter le Char divin. Le Livre des Palais se présente comme le récit que l’ange Métatron fait à Rabbi Ismaël des merveilles du ciel et de ses populations angéliques, ainsi que de sa propre métamorphose.

 

Véritable carrefour des traditions bibliques, apocalyptiques, midrachiques et ésotériques, ce livre a joué un rôle de première importance pour la formation de la Kabbale au Moyen Âge et de la mystique des piétistes juifs franco-rhénans dont il a fournit et fournit encore un certain nombre de clés indispensable à l’étude.

 

On constate que ceux qui se réclament de ce livre d’Hénoch, se recrutent parmi les tenants de l’ésotérisme cabalistique, et ils sont très nombreux, déjà au Moyen Âge c’était la totalité des rabbins qui approuvaient ce texte.

 

le meiri - le rabbin catalan de la tolÉrance

Ph. haddad

Edition Mare Nostrum Perpignan

 2001

Personnage Perpignanais du 13ème siècle, il est considéré comme un des plus grands érudits de tous les temps.

 

Il fut un précurseur du dialogue inter-religieux et à ce titre prêcha la tolérance.

 

le mystÈre du nom divin élohim

Emmanuel levyne

Edition TSEDEK

 1980

Précédé de la Kabbale de la lettre , ce petit livre donne des pistes sur plusieurs mots et auteurs divers.

 

Pour Maître Eckhart : Avant qu’il n’y ait des créatures, Dieu n’était pas encore Dieu, mais il était ce qu’il était. Lorsque la créature fut et qu’elle reçut sa nature de créature, Dieu n’était pas Dieu en lui même, il était Dieu dans la créature.

 

Pour Saint Thomas d’Aquin : La créature en Dieu, c’est l’essence divine elle même.

 

Au sommaire nous y trouvons :

 

Première partie : La kabbale de la lettre Hé

Deuxième partie : Etude et recherche kabbalistique sur le nom Elohim  -  Elohim= Dieu + la Création  -  Béréshit Bara Elohim  -  La kabbale dans les trois premiers mots de la Genèse  -  La mère de l’homme  -  Son époux est connu aux portes (Zohar)

Troisième partie : Textes du Zohar  -  les significations séphirotique du Nom Elohim  -  Mi et Yam  -  La mer  -  Elohim et Abraham  -  L’homme crée Dieu par l’observation de la Thora  et par l’acte de la charité  -

Quatrième partie : Les penseurs russes : Simon Frank, Léon Karsavine, Serge Troubetskoi, Nicolas Berdiaev  -  Miguel de Unamuno  -  Maître Eckhart  -  St Thomas d’Aquin  -

 

 

le sacrifice d’Abraham

S. Moses - M. de Launay -  O. Revault d’Allonnes

Edition Desclée de Brouwer

 2002

« Prends ton fils, ton unique… et va-t-en au pays de Mariyya, et là tu l’offriras en holocauste… » La scène du sacrifice d’Abraham est l’une des plus célèbres de la Bible, mais aussi l’une des plus énigmatiques. Comment un Dieu aimant et tout puissant peut-il proférer une injonction aussi absurde, puis sembler se contredire en retenant la main du Patriarche ?

Pour méditer cet épisode et en restituer la profondeur, trois auteurs, réunissent ici leurs voix : un essayiste, un exégète et un esthéticien, ainsi ils nous donnent trois éclairages complémentaires sur cette dramaturgie fondamentale.

Stéphane Moses (professeur émérite à l’université hébraïque de Jérusalem), part de la constatation centrale que ce sacrifice n’a pas eu lieu et, s’appuyant sur les commentaires talmudiques, présente Abraham déchiré entre les voix qu’il croit entendre, l’une démoniaque, l’autre divine ; il montre ainsi la complexité d’une situation où la volonté de Dieu s’enveloppe dans l’expérience de la souffrance et du malheur.

Marc de Launay (chargé de recherche au CNRS en philosophie), propose une autre cause à ce sacrifice paradoxal : c’est parce qu’il a signé une alliance purement temporelle avec la roi Abimélekh qu’Abraham, soumis à l’épreuve, va pouvoir se ressouvenir du sens de la Promesse.

Olivier Revault d’Allonnes (professeur émérite à l’université de Paris-Panthéon-Sorbonne), commentant des œuvres de Titien, le Caravage, Rubens et Rembrandt, montre la fécondité d’une traduction plastique de cette scène : le poignard objet de vanité et arme exceptionnelle n’est plus chez Rembrandt qu’un objet qui tombe, vanité parmi les cailloux du chemin.

 Un très bon essai !

 

les apocalypses juives

Mathias delcor

Edition BERG INTERNATIONAL

 1995

Le mot d’origine grecque, apocalypse, signifie révélation, dévoilement de la vérité cachée, particulièrement en ce qui concerne Dieu et son dessein. Les Apocalypses annoncent donc, entre autres, la Fin des temps, idée que le vocabulaire coutumier a principalement retenue en oubliant les autres aspects de cette abondante littérature. La conception d’une histoire cosmique, le dualisme, la démonologie et l’angélologie s’y expriment tandis que l’importance accordée aux révélations concernant la Création, la chute d’Adam et des anges, l’origine du mal dans le monde, le conflit entre la lumière et les ténèbres, le bien et le mal, Dieu et Satan, thèmes que nous retrouvons dans l’héritage scripturaire des Esséniens, y fortifient la croyance en la vie après la mort ainsi que l’idée de la résurrection.

 Les rabbins du Talmud rejetèrent ces écrits qui ont incontestablement marqué le christianisme, particulièrement à travers l’Apocalypse de Jean, et les nombreuses références de St Paul à la figure transcendante du Fils de l’Homme. La Fin des temps annoncée ne s’étant pas réalisée, la littérature apocalyptique était d’ailleurs tombée en discrédit aux yeux de l’orthodoxie juive. Des nombreuses Apocalypses qui furent rédigées approximativement du IIème siècle av. J.C. à 150 ans après, seul a été conservé par la tradition juive ce qui forme la deuxième partie du livre de Daniel.

 Les Apocalypses juives ont nourri, si ce n’est inspiré, de grands courants mystiques. Leur connaissance est autant indispensable à la compréhension du Nouveau Testament qu’à celle de diverses expressions de la mystique juive qui, si elle n’est pas, loin s’en faut, issue de l’apocalyptique, lui est néanmoins redevable de certaines de ses conceptions eschatologiques.

 On y parle de :

Les écrits apocalyptiques

L’Assomption de Moïse ou testament de Moïse

Le milieu d’origine et le développement de l’apocalyptique juive

L’ascension d’Isaïe

La vie d’Adam et Ève

Le livre de Daniel

L’apocalypse d’Abraham

Le livre d’Hénoch ou le corpus hénochien :

Le livre des Veilleurs (extraits)

Le livre des Paraboles d’Hénoch (extraits)

Le livre des Songes d’Hénoch (extraits)

Le livre des secrets d’Hénoch ou IIème Hénoch

La naissance merveilleuse de Melchisédech (extraits)

Le IVème livre d’Esdras

Le livre des jubilés

L’apocalypse syriaque de Baruch ou IIème Baruch

Les oracles sibyllins

L’apocalypse grecque de Baruch ou IVème Baruch

La littérature testamentaire :

Le Testament de Lévi (extraits)

Le Testament de Juda (extraits)

Le testament de Job

Les apocalypses d’Elie et de Sophonie

Le livre de la guerre des fils de lumière contre les fils de ténèbres

L’apocalypse de Jean

 

les clÉs du sacrÉ

Carlo suares

Edition MONT-BLANC

 1971

L’auteur aurait pu appeler ce livre les clés du temps car autour d’Israël il nous fait remonter toutes les histoires bibliques à travers la Bible jusqu’à Adam.

 

L’auteur a déjà écrit 3 ouvrages -La Bible restituée, Le Sepher Yetsira et le Cantique des Cantiques – L’auteur présente et situe ces Clés du sacré dans la brûlante actualité historique et dans la conscience profonde de l’auteur lui-même, en projetant d’une façon immédiate et vivante le contenu psychique de personnages et de drames mythiques qui constituent l’essentiel de notre bagage religieux judéo-chrétien.

 

Tous ces éléments composent leur constellation autour d’un foyer central, Israël, nom qu’assume Jacob à la suite du combat qui scelle sa transcendance par rapport à Dieu et aux générations.

 

Si le scribe se déclare dans ce livre Jacob, Caïn, Jonas ou Judas, ce n’est pas du tout, pour lui, une fiction : c’est parce qu’il sent ces pseudo-personnages vivre en lui. En vérité, les clés du sacré deviennent ici les clés du temps car les histoires bibliques sont ramenées, du lointain passé où on les avait reléguées, dans une actualité bouleversante, où elles révèlent leur véritable signification.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

Le premier livre du scribe

Jacob, Jonas, Caïn, Judas

Le premier et le deuxième livre de Mahoyaël

Genèse I et II

Le livre d’Adam, du serpent, d’Eve, de Noé, d’Hiram,

Le livre des malédictions

Le chant de la circoncision

Le livre de Jacob

Le chœur des femmes

Judas, le quatre du pouvoir temporel,  le douze,

Ben Yamin, fils de la droite, celui de l’accomplissement

Le troisième et le quatrième livre de Mahoyaël

 

les clefs secrÈtes d’Israël suivi des principes kabbalistiques

A.D. grad

Edition robert laffont

 1974

L’auteur développe ici les grands mystères d’Israël. D’où vient le peuple d’Israël ? D’où vient la langue d’Israël ? Qui a écrit le livre des livres ? La Kabbale, l’Alliance du Feu etc

 

Maimonide et d’autres rabbins considèrent que la pensée hébraïque a un sens caché et ésotérique, d’ailleurs dans son livre « le livre des égarés », Maimonide ratisse large afin de « mettre sur la voie les indécis et les égarés », ces étourdis et ces égarés qui n’adhérent pas au sens de l’Ecriture et qui ont besoin d’explications.

 

Le mystère de la Bible est partout, dans la numérologie, dans les versets, dans l’orthographe et le découpage des mots, dans son alphabet, dans ses non sens, ses anomalies et dans son ésotérisme.

 

Au sommaire de cet ouvrage

 

1e Partie : Israël et ses mystères  -  Les clefs secrètes  -  D’où vient tu Israël ?  -  Mystérieux contacts  -  L’ésotérisme hébreu  -  Mystérieux Zohar  -  Haute Magie en Israël  -

 

2e Partie : Le livre et son mystère, L’Alliance de feu  -  Le premier mot de la Bible  -  Alliance de feu  -  Qui a crée tout cela ?  -  Le feu et les Eaux ou l’étoile de David  -  Abraham et le mot de la fin  -  La terre était tohou et les ténèbres couvraient tehom  -  L’homme de feu  -  Paroles de feu  -  De Elohim à Adonaï  -  D’Adam à Abraham  -  D’Abraham à Joseph  -

 

3e Partie : Le livre des principes kabbalistiques  -  L’hiver est passé  -

 

4e Partie : La Science sacrée  -  Exercice de lecture kabbalistique simplifiée du livre d’Israël  -  L’alphabet sacré  -  Les Sephiroth  -  La kabbale, géométrie sacrée  -  La kabbale de l’or philosophal  -

 

LES 10 COMMANDEMENTS AUJOURD'HUI

André CHOURAQUI

Edition Robert LAFFONT

 2000

Quels sont les 10 commandements ? Que signifiaient-ils au temps de Moïse ? Quelles religions s’en réclament ? Ont-ils une valeur pour les laïques ? Quelle est leur portée aujourd’hui ?  Ce sont les questions auxquelles, pour la première fois répond André Chouraqui. L’un après l’autre, il situe chacun des dix commandements au temps de la Bible et le suit à travers toutes les religions jusqu’à nos jours, il constate que le Décalogue n’a jamais été réellement appliqué. Tantôt occultés, tantôt altérés, les dix commandements sont ainsi des paroles qu’il importe de révéler à nouveau.

 

André Chouraqui montre ici pourquoi ils n’ont pas pris une seule ride et propose une éthique qui leur restituerait leur authenticité originelle et la redécouverte de leurs valeurs.

 

 

Dix paroles pour réconcilier l’homme avec l’humain.

 

Chaque commandement est commenté dans les traditions hébraïques : taoïste, chrétienne, l’Islam, le bouddhisme, le judaïsme, la magie, la science. Il nous parle des Papes qui ont travaillés au rapprochement, de la famille, du fanatisme, des noms divins ; des diverses alliances, vers une éthique globale,  comment protéger la vie de nos jours, les devoirs de l’homme et les Droits de l’homme, Adam et Eve, Caïn et Abel, l’idolâtrie, le déluge, Babel et la confusion des langues, Abraham…

 

LES FÊTES JUIVES 

A.C.AVRIL et D. de la MAISONNEUVE

Edition Du CERF

 1993

Les 12 fêtes juives les plus importantes avec explications, dates et glossaires.

8 sont d’institution mosaïque et 4 sont d’institution rabbinique

 

Institution Mosaïque :

Rosh Hodesh  -  Liturgie et les principaux traits communs aux trois fêtes de pèlerinage dans Qiddush, l’office de Mussaf et le Hallel

Pessah : Sanctification, quaddesh, la narration magguid, le midrash, sortie d’Egypte et fin de l’esclavage

Shavuot : Sefira ha’omer, les noms de la fête, don de la Thora, rouleau de Ruth, le tiqqun

Sukkoth : Les 7 premiers jours de la fête, les différents rites, le 8e jour de fête

Le mois d’Elul

Roch ha Shanah : signification et liturgie, les bénédictions

Les 10 jours redoutables :

Yom Kippour : Liturgie et offices, prière de kol Nidré

 

Institution rabbinique ;

Hannukkah : origine et sens de la fête, liturgie et coutumes

Tu bi- Shevat : rites et coutumes

Pourim : Coutume, liturgie, date, nom, histoire et sens de la fête

Tish’a be-Av : Liturgie, tradition, date et sens de la fête.

 

LES GRANDS COURANTS DE LA MYSTIQUE JUIVE

Gerschom Scholem 

Edition Payot

 1973

C’est par ce livre passionnant que Gerschom Scholem (né à Berlin en 1897 et mort à Jérusalem en 1982) est devenu mondialement célèbre et reconnu comme une sommité en hébraïsme. Le judaïsme a développé dès ses débuts, un courant mystique puissant et original dont l’influence sera considérable tout au long de l’histoire. Ses notions fondamentales sont complexes, ses courants sont divers : Sephirot, Merkabah, gnose, kabbalisme, hassidisme, Zohar, mais aussi Abraham Aboulafia, Isaac l’aveugle, Isaac Louria, Sabatai Zevi ; autant d’idées multiples, autant de personnalités marquantes qui constituent un univers sans cesse en mouvement, dont Scholem propose ici une représentation claire, vivante et complète dans laquelle il fait la synthèse de son savoir.

Au sommaire de cet ouvrage de 630 pages :

Chapitre 1 : Caractères généraux de la mystique juive : Qu’est ce que la mystique ? - la mystique comme phénomène historique - Mythologie, religion et mystique - l’expérience mystique et son interprétation des valeurs religieuses - la mystique juive influencée par le contenu du judaïsme - la théorie kabbaliste du Dieu caché et de ses attributs - les Sephiroth - la Tora - kabbalisme et langage - cosmogonie et eschatologie - philosophie juive et kabbalisme - Allégories et symbolisme - interprétation mystique et philosophique de la Halakha et de la Haggada - la résurrection du mythe au cœur du judaïsme - l’absence de l’élément féminin dans la mystique juive -

Chapitre 2 : La mystique de la Merkaba et la Gnose juive : La première période de la mystique juive - anonymat des écrits - Esotérisme des maitres de la Michna - mystique du trône - apocalypse et la mystique - les livres des Hekhaloth - les Yorde Merkaba et leur organisation - conditions d’initiation - L’ascension extatique de l’âme et sa technique - Eléments magiques - Dangers de l’ascension - Dieu comme Roi Saint - les hymnes des mystiques de la Merkaba - Shiur Koma - Énoch, Métatron et Yahoel - le voile cosmique - Vestiges des spéculations gnostiques sur les éons - Le « Livre de la Création » - Théurgie, réinterprétation morale de la Merkaba -

Chapitre 3 : Le Hassidisme dans l’Allemagne médiévale : Apparition du Hassidisme, tradition mystique et communautés juives d’Allemagne - « Le livre des  dévots » - Yehuda le Hassid et ses disciples - caractère eschatologique du Hassidisme - le nouvel idéal du hassid : ascèse, ataraxie et altruisme - l’amour de Dieu - une version judaïsée du cynisme monacal - le pouvoir magique du hassid - la légende du Golem - pratiques occultes et mystère de la prière - conception hassidique de la pénitence - Immanence de Dieu - Kavod, Gloire divine - Traces de la doctrine philonienne sur le Logos - le Chérubin sur le trône - archétypes cosmiques -

Chapitre 4 : Abraham Aboulafia et la doctrine du Kabbalisme prophétique : Naissance du Kabbalisme et divers types de kabbalistes - Réticence et censure kabbalistique - vision et extase - la conception de Devekuth - la forme juive de l’union mystique - Vie et œuvre d’Abraham Aboulafia - la musique de la pensée pure - la nature mystique de la prophétie - Kabbalisme prophétique - Transfiguration mystique comme essence de l’extase - Pragmatisme mystique - Kabbalisme pratique et magie - Développements subséquent des doctrines d’Aboulafia -

Chapitre 5 : Le Zohar : I. Le livre et son auteur : Le problème du Zohar - caractère littéraire et composition du Zohar - toute la littérature zoharique se compose de deux grandes parties : l’ensemble du Zohar et la Raya Mehema - l’ensemble du Zohar, œuvre d’un seul auteur - la langue et le style du Zohar - Sources du Zohar : réelles et fictives - traitement des sources - la prédilection de l’auteur pour certaines doctrines kabbalistiques et son aversion pour d’autres - Absence de la doctrine des Shemitoth, ou unité du développement cosmique - le Midrach Ha-Neelam, l’élément le plus ancien du Zohar écrit entre 1275 et 1286 - la Raya Mehemma et la Tikkunim écrit vers 1300 - Moïse ben Shemtob de Léon - Joseph Gikatila - Comparaison des écrits hébraïque de Moïse de Léon avec l’ensemble du Zohar - Autres pseudépigraphies écrites par Moïse de Léon - références voilées à la paternité du Zohar dans les écrits hébraïques de Moïse de Léon - Evolution spirituelle de Moïse de Léon et ses raisons pour écrire le Zohar - Pseudépigraphie comme catégorie légitime de la littérature religieuse -

Chapitre 6 : Le Zohar : II. La doctrine théosophique du Zohar : La différence entre la mystique de la Merkaba et le kabbalisme espagnol - le Dieu caché de l’En-Sof - Les Sephiroth, le royaume de la divinité - conception mystique de la Tora - Réalisation symbolique des Sephiroth - Dieu comme organisme mystique - Néant et Être - les trois premières étapes de l’évolution des Sephiroth - la création et sa relation avec Dieu - Théogonie et Cosmologie - tendance panthéiste de l’auteur du Zohar - Imagerie mythique dans la pensée kabbalistique - le problème du symbolisme sexuel - la nouvelle idée de la Shekhina, comme élément féminin en Dieu et comme communauté mystique d’Israël - L’homme et sa chute - la nature du mal - le Zohar et Jacob Boehme - Psychologie du Zohar et unité de la théosophie, de la cosmologie et de la psychologie -

Chapitre 7 : Isaac Luria et son école : L’exode d’Espagne et ses conséquences religieuses - Le kabbalisme sur le chemin du Messianisme - propagande apocalyptique par les kabbalistes - le centre du kabbalisme à Safed en Palestine - Moïse Cordovero et Isaac Louria - Israël Sarug - Tsimsoum, Shevira et Tikkun - le double processus de la création - la catastrophe primordiale ou la brisure des vases - l’origine du mal - la naissance mystique du Dieu personnel et l’action mystique d l’homme - Théisme et panthéisme dans le système de Louria - la doctrine de la prière mystique - Kawana - Rôle de l’homme dans l’univers - L’exil de la Shekinah - L’élévation des saintes parcelles - Transmigration de l’âme et sa place dans la kabbale - Un grand mythe de l’Exil et de la Rédemption -

Chapitre 8 : Sabbatianisme et hérésie mystique - Le mouvement sabbatien de 1665-1666 - Sabbatai Zevi, le Messie kabbalistique et Nathan de Gaza son prophète - Le Lurianisme adapté à la personnalité du nouveau Messie - Tournure hérétique du mouvement après l’apostasie de Sabbatai Zevi - Importance du Sabbatianisme pour l’histoire juive - rapport entre le kabbalisme hérétique et les « lumières » - L’idéologie sabbatienne - sabbataisme et christianisme - influence de la psychologie marranique sur le sabbatianisme - formes modérées et radicales du sabbatianisme - Nihilisme mystique et doctrine de la sainteté du péché - la nouvelle conception de Dieu - Le Dieu de la Raison et de la Révélation -

Chapitre 9 : L’Hassidisme : sa dernière phase : Hassidisme polonais et ukrainien du 18 e siècle et son problème - la transformation du hassidisme en mouvement populaire - Rabbi Shalom Sharabi - Sabbatianisme et Hassidisme - Rabbi Adam Baal Shem, prophète crypto- sabbatien - Renouveau mystique - L’originalité essentielle du Hassidisme n’est pas lié avec la théosophie mystique mais avec la morale mystique - Le Zaddikisme impliqué par la nature intrinsèque du Hassidisme - La figure du Zaddik ou du Saint - La Tora vivante - la fonction sociale du Saint comme centre de la communauté des hommes - l’histoire Hassidique avec sa mystique et sa magie -

Un ouvrage de référence, mais qui doit se lire à petites doses pour bien en comprendre le sens 

 

LES HÉBRAÏSANTS CHRÉTIENS EN FRANCE AU XVIe SIECLE

Gilbert Dahan et Annie Noblesse-Rocher

Edition Médiathèque du Grand Troyes  

 2013

Le siècle de l’humanisme, le XVIe siècle, est non seulement celui du retour aux classiques grecs et latins mais aussi celui de l’essor des études hébraïques dans plusieurs pays d’Europe occidentale et notamment en France.

Stimulés par les progrès faits dans ce domaine en Italie et en Espagne, plusieurs savants français se mettent à l’étude de l’hébreu. La création du collège Royal (futur collège de France) par François 1er vient concrétiser ces efforts, avec une chaire d’hébreu, puis une autre d’études orientales ; mais ce n’est pas le seul lieu où l’on enseigne l’hébreu : en dehors d’un enseignement privé important, des cours sont donnés plus tard dans les académies protestantes et dans certains collèges jésuites.

Pendant tout le XVIe siècle sont rédigées des grammaires de l’hébreu, ainsi que d’autres instruments de travail, comme des alphabets et des dictionnaires. Plusieurs imprimeurs, dont le plus célèbre est Robert Estienne, acquièrent des caractères hébraïques, et on a de la sorte un nombre impressionnant de publications d’ouvrages en hébreu. Rabelais d’ailleurs, souligne l’importance de l’imprimerie, qui facilite et démocratise le savoir et c’est bien un sentiment de renouveau des lettres que l’on constate alors, les langues anciennes sont privilégiées dont l’hébreu et l’araméen.

Bien sur, la Bible y a une place de choix – et l’on sait l’importance que jouent les éditions et les traductions de son texte dans le contexte des controverses religieuses du siècle, mais on a également un nombre non négligeable d’impressions de textes rabbiniques, notamment d’auteurs juifs du moyen-âge. En effet, avec l’essor de l’hébreu, c’est à une découverte de la littérature rabbinique que l’on assiste. Pour les exégètes de l’Ancien Testament, le recours aux commentaires de Rashi, d’Abraham Ibn Ezra ou de David Qimhi paraît indispensable.

Le XVIe siècle est aussi marqué par la découverte de la littérature de la Kabbale : si certains sont attirés par les spéculations arithmologiques ou par un certain ésotérisme, plusieurs savants chrétiens voient dans la Kabbale, notamment dans son livre principal qu’est le Zohar, un moyen d’approfondir aussi bien le message transmis par l’Ancien Testament que les dogmes fondamentaux du christianisme.

Les représentants majeurs de cet essor de l’hébreu, apparaissent ici – lecteurs au Collège Royal, comme Jean Cinqarbres, Gilbert Génébrard, Jean Mercier ou François Vatable, érudits et kabbalistes comme Guy et Nicole Lefèvre de la Boderie, Arnaud Pontac ou Blaise de Vigenère, sans oublier ce personnage hors du commun qu’était Guillaume Postel.

La médiathèque du Grand Troyes possède dans ses collections une série très remarquable d’éditions de textes de ces hébraïsants chrétiens du XVIe siècle, provenant des bibliothèques de savants du XVIe ou du XVII siècle, notamment de celle de Pontus de Tyard : elles sont mises en valeur dans cet ouvrage.

 

les kabbalistes chrÉtiens de la renaissance

François secret

Edition Arché

 1985

Lucien Febvre, qui a redonné vie à tant d’aspects oubliés de la vie du XVIème siècle, écrivait, en 1939 : « Poser la grosse question, la question fondamentale de la mystique juive, de ses tendances, de son orientation et de sa diffusion : capitale à poser, s’agissant d’une époque où cette mystique et les grands livres par quoi elle s’exprime – le Zohar, la Qabale - connaissent le succès qu’on sait de l’Allemagne de Reuchlin à l’Italie de Pic de la Mirandole… »


Depuis, si Les grands courants de la mystique juive, publiés par M.G. Sholem en 1941 ont éclairé la question de la Kabbale, sa diffusion dans le domaine humaniste demande encore de patientes études. À défaut d’une synthèse, François Secret, qui a entrepris depuis plusieurs années l’étude de ce courant d’idées complexes, en propose un panorama depuis le Quattrocento, où Pic de la Mirandole en lança la vogue, jusqu’à l’époque où le Père Mersenne tenta de la briser.

 

C’est tout un monde de personnages souvent considérables, oubliés du grand public cultivé, qui apparaît avec les Pic de la Mirandole, les Reuchlin, catholiques et réformés, érudits ou vulgarisateurs et charlatans. C’est un cardinal, Gilles de Viterbe, général de l’ordre des Augustins au temps de Luther, qui dédie à Clément VII sa « Scechina », où la Présence de Dieu sur terre révèle les mystères de la kabbale à Charles-Quint, dont un ambassadeur, Gérard Veltwyck, discute le bien-fondé. C’est un franciscain d’Angoulême, Jean Thénaud, qui expose la kabbale à François 1er, dont un des premiers lecteurs, Guillaume Postel, traduira Le livre de la création et le Zohar. Blaise de Vigenère, émule d’Amyot, en tirera une petite anthologie sur le thème de la prière. Un poète, Guy le Fèvre de la Boderie, s’en inspirera. Un saint, Laurent de Brindes, en nourrira ses méditations.

Au cours de cet ouvrage, illustré de documents empruntés à des manuscrits ou à des textes particulièrement rares, les grands thèmes que retinrent ceux qu’une expression consacrée appelle les « kabbalistes chrétiens » sont dégagés ainsi que leurs incidences dans un siècle particulièrement complexe.


Cet exposé, qui rassemble une masse considérable de documents, intéressera aussi bien l’honnête homme, pour lequel il a été conçu, que les spécialistes : historiens des idées, des religions, de la littérature et de l’art.


Y sont développés :


Les « ancêtres » de la kabbale chrétienne – Les débuts de la kabbale chrétienne en Espagne – Pic de la Mirandole et le milieu italien de la kabbale chrétienne – Jean Reuchlin – L’âge d’or de la kabbale chrétienne en Italie : L. Lazzarelli, M. Ficin, Léon Hébreu, Augustinus Ricius, Paulus Ricius, Augustinus Giustinianus et Petrus Galatinus, Gilles de Viterbe, Theseus Ambrosius, J.A. Widmanstadius, Franciscus Georgius Venetus – Le développement de la kabbale chrétienne en Allemagne – La kabbale chrétienne en France : J. Thénaud, H.C. Agrippa, Paul Paradis, Jean Chéradalen Guillaume Postel, L’école de G. Postel, Jean Boulease, Guy et Nicolas Le Fèvre de la Boderie, Blaise de Vigenère – La kabbale chrétienne en Espagne – La kabbale en Angleterre – La kabbale chrétienne et les réactions religieuses : les convertis, les Catholiques, les Réformés – Kabbale chrétienne et philosophie occulte – Le monde de la kabbale chrétienne et le symbolisme – La kabbale chrétienne dans la première moitié du XVIIème siècle.

 

les lettres hébraïques

Franck lalou

Edition ALTERNATIVES

 2005

Dans la tradition juive, les lettres créent le Monde, et renvoient à l’origine de l’univers et des hommes. La métaphysique, la cosmogonie, la philosophie ou l’anthropologie passent ainsi par le canal de l’alphabet.

Frank Lalou, calligraphe, est depuis longtemps subjugué par la puissance et la cohérence graphique de ces 22 lettres qui ne sont pas uniquement des outils destinés à transcrire une langue.
Après avoir retracé l’histoire encore mystérieuse de leur évolution, depuis les emprunts aux hiéroglyphes égyptiens jusqu’à l’hébreu moderne, l’auteur consacre plusieurs pages à chacune d’entre elles pour expliciter leurs mutations graphiques, leur place dans la tradition juive et leur symbolisme d’une extrême richesse…

Un chapitre tout à fait inédit, consacré à l’histoire de la typographie hébraïque et écrit par Bertrand Laidain, vient compléter cette étude.

 

LES MYSTḔRES DE L’ALPHABET – L’ORIGINE DE L’ḖCRITURE  -

  Marc-Alain Ouaknin

Edition  Assouline

 1997

Toutes les religions s’accordent au moins sur ce point que les voies de Dieu sont impénétrables ; et les philosophies, sur les bienfaits de la contrainte pour un plein usage de la liberté. Ce rappel est destiné à tempérer de banalité une hypothèse inouïe, éclatante, insolente - présentée d’ailleurs avec la réserve de bon aloi de l’homme de science qui ne se laisse pas emporter par la ferveur du croyant. Etait strictement nécessaire cette rencontre en abîme de l’information du linguiste et de l’enthousiasme -religieux et poétique- du rabbin pour apporter à la vieille question : -Comment l’écriture est-elle passée du pictogramme à la lettre de l’alphabet ?- la réponse toute fraîche et candide : Mais par la volonté de Dieu, bien sûr !

Il fallait y penser. Avec Marc-Alain Ouaknin, pensons un peu pour voir comment on peut, en toute foi et raison, en arriver là. D’abord, en ordonnant dans l’espace et dans le temps -autant que la connaissance historique le permet- les formes revêtues par l’écriture, on se rend compte (cf tableau p. 51) que toutes les écritures alphabétiques d’aujourd’hui, des langues européennes à l’amharique, dérivent de l’écriture sumérienne -dite « cunéiforme » bien que, avant d’en arriver à des signes « en forme de coins », déjà hautement abstraits, elle ait utilisé des pictogrammes comme le fait l’écriture égyptienne. L’écolier de Bordeaux, comme celui de Haïfa ou de Homs apprend, en apprenant à lire, que les mots ne sont pas à la ressemblance des choses et que les lettres qui les composent sont des signes conventionnels dont il faut mémoriser et la valeur sonore et la forme. Mais il n’apprendra que bien plus tard, s’il l’apprend jamais (à moins que quelque archéographe -façon Marc-Alain Ouaknin- ne le pousse à tailler pas après pas dans le vif de ses apprentissages), à lire l’évolution des signes dans ces tableaux comparatifs qui tous, dégagent du foisonnement des formes un même mouvement d’épuration. C’est dire que le phonogramme abandonne la référence matérielle aux choses et aux idées liées à leur usage pour ne garder du pictogramme - par acrophonie- que le son initial, lequel ne représente plus rien et ne signifie rien mais devient élément de construction de toutes les significations possibles.

Traditionnellement, c’est l’alphabet d’Ougarit -fait d’une trentaine de caractères cunéiformes- qui est proposé à notre vénération comme ancêtre de tous nos alphabets. Marc-Alain Ouaknin n’infirme certes pas cette filiation, mais il l’affine par une alliance avec le hiéroglyphe égyptien tel qu’il est utilisé dans l’écriture protosinaïtique, à peu près contemporaine de l’écriture ougaritique. C’est que, si l’alphabet d’Ougarit a toutes les qualités intellectuelles de nos alphabets (abstraction, ordre...), il ne rappelle en rien la forme des lettres qui les composent alors que l’écriture protosinaïtique, elle, semble bien en être la matrice.

Dieu merci. C’est que nous sommes au Sinaï quelque 13 siècles avant Jésus-Christ. Moïse a déjà reçu des mains de Dieu les tables de la Loi mais des Hébreux, ouvriers libres ou esclaves, travaillent encore dans les mines de turquoise pour le compte de maîtres égyptiens. Dans un temple dédié à la déesse Hathor, un sphinx de grès porte, juxtaposées, des inscriptions en égyptien et en une langue sémitique qui, malgré des traces visibles de pictogrammes, est de structure alphabétique. L’interdiction divine de l’image -qui engourdit le regard dans la représentation matérielle- serait passée par là. La piété hébraïque a dû ainsi contraindre l’intelligence à pratiquer subtilement l’art du détour au point de tirer un aleph d’aspect anodin de l’image obtuse du taureau. Le danger du culte du Veau d’or est conjuré et notre sémantique a trouvé son stylobate. L’écolier de Bordeaux, comme celui de Haïfa ou de Homs peut rendre grâces à Dieu de cet héritage protosinaïtique : tout le savoir du monde lui est proposé à partir de la combinaison de quelque 25 lettres alors que son camarade chinois a près de 50.000 idéogrammes à mémoriser !

Nous laisserons à plus savants que nous le soin de juger de la cohérence historique d’une hypothèse assez bien étayée pour être intellectuellement entraînante. Il semble d’ailleurs que pour Marc-Alain Ouaknin, la vérité intrinsèque de l’hypothèse importe moins que la richesse du champ d’exploration qu’elle ouvre. Son rôle essentiel est d’arrimer la curiosité lucide et gourmande qui va fureter dans « les mystères de l’alphabet ». Il ne s’agit pas seulement du dévoilement de l’origine historique. Dans le foisonnement des formes à partir d’une origine commune (le protosinaïtique a engendré aussi bien les alphabets grec et latin que les alphabets hébreu et arabe) il y a à détecter les traces de parenté, à inventorier autant que faire se peut les résidus de l’image matrice, à repérer des lignes d’évolution. Le principe d’acrophonie (évoqué plus haut pour rendre compte du passage du pictogramme au phonogramme) va être l’un des instruments méthodologiques qui permettront de suivre la métamorphose du taureau en aleph tout juste cornu, puis en alpha et en A (où l’œil doit se faire contorsionniste pour l’entrevoir).

Le branle est donné. Tout au long de plus de 300 pages richement documentées, brillamment illustrées, il court, il court l’alphabet -de a à z- jusqu’à s’étourdir de rencontres inattendues. Ainsi pouvons-nous lire page 143, à propos de la lettre C : « Le C est à l’origine un G, première lettre du mot Guimel, qui en hébreu signifie chameau »... Et l’image originelle du chameau fait que la force primordiale (la force taurine du aleph intériorisée dans le bet, soit la maison) « doit maintenant s’ouvrir sur l’extérieur ... sortir de l’autarcie de la maison... trouver son propre chemin ». On le voit : l’ordre alphabétique est aussi un ordre symbolique et l’accès au pictogramme initial réunit (selon l’étymologie du mot symbole) la lettre d’aujourd’hui, forme anonyme perdue dans l’unité signifiante du mot, à une sémantique vitale qui dit la chaleur ou l’horreur sacrée d’un rapport archétypal avec le monde. Du coup, il n’est peut-être pas insignifiant en effet que le mot mère commence par la lettre m, dérivée de Mem, treizième lettre de l’alphabet protosinaïtique figurée par un filet d’eau...

L’alphabet, selon Marc-Alain Ouaknin, donne donc à penser certes, mais plus encore à rêver et à jouer. C’est que la libre circulation des images, c’est aussi la libre circulation d’expériences multiples -sensuelles, esthétiques, morales, métaphysiques- que la bifurcation de l’écriture vers l’alphabet avait privé des mots pour les dire. Des poètes le savaient déjà -Maurice Blanchot par exemple que Marc-Alain Ouaknin cite avec délectation.

Quelques peintres aussi sans doute -dont Miro sûrement (le visage curieux taillé par les jambages du A dans le protoplasme du O ne serait-il pas le visage même de l’archéographe ?). Le sens redevient ou devient disponible dans tous ses états. L’interdit du Sinaï peut être levé sans crainte : le silence de la lettre au service de la rigidité du concept est aussi dangereux aujourd’hui pour la pensée et pour l’approche de l’Etre que le fut jadis la figuration des choses.

Archéographie : tel est le nom que Marc-Alain Ouaknin propose pour désigner cette recherche qui raccorde notre alphabet à l’alphabet protosinaïtique et la distinguer ainsi d’une recherche étymologique ou purement linguistique. Elle s’en démarque en effet par son caractère largement anthropologique : en restituant « la mémoire des lettres », elle ne vise pas simplement à constituer en savoir un passé qui serait devenu caduc ; elle veut revitaliser l’écriture et en faire ainsi -pour quiconque est capable de lire et d’écrire- un instrument total d’accès à son humanité.

 

LES PSAUMES

TRADUCTION   CALAME  ET  LALOU

Edition ALBIN MICHEL

 2008

Ce n’est pas une simple  traduction, mais un véritable outil d’exploration, que proposent P. Calame et F.Lalou, destiné à accompagner le lecteur dans sa découverte des  sublimes cantiques que constituent les Psaumes. Dans le judaïsme et le christianisme, le psautier occupe une fonction liturgique essentielle, et sa qualité poétique comme sa dimension mystique en fait un joyau du patrimoine spirituel de l’humanité.

 

L’ouvrage est construit selon une présentation bilingue dans laquelle se répondent, d’une part une superbe traduction littéraire de P. Calame qui met en valeur toute la musicalité des Psaumes, d’autre part le texte original hébreu accompagné d’une traduction mot à mot. Cette édition inédite est guidée par le souci de faire de ces lignes des paroles vivantes avec lesquelles il nous faut sans cesse dialoguer.

 

Deux noms dominent dans la Bible, il s’agit d’Elohim et du tétragramme IHVH. Selon la tradition juive, Elohim représente la rigueur de Dieu et le tétragramme, sa miséricorde.

 

Le Psautier tient une place à part dans les différents livres de la Bible, il avait une fonction quotidienne dans la liturgie et ses textes étaient chantés dans les synagogues, les églises et les temples. Il était la colonne vertébrale des offices des moines.

 

Un excellent livre de recherche, de méditation et de prière.

 

LES SACRIFICES DANS L’ANCIEN TESTAMENT

R. de VAUX

Cahiers de la revue biblique. Gabalda

 1964

Deux aspects sont mis en relief dans cet ouvrage : la plupart des rites sacrificiels de l’A.T. sont un héritage de la période semi-nomade, antérieure à la constitution du peuple, ou sont un emprunt aux voisins immédiat d’Israël lors de son installation en Canaan ; ainsi est souligné l’enracinement du peuple de Dieu dans son milieu humain.

 

Mais et ceci est le deuxième aspect, le caractère historique et moral de la religion d’Israël a modifié ces formes étrangères du culte du peuple ; l’holocauste et le sacrifice de la communion ont perdu meurt signification de repas offerts à la divinité, qu’ils avaient chez les Cananéens, les sacrifices expiatoires ont répondu à un nouvel impératif de la conscience religieuse : le besoin absolu d’un pardon de Dieu pour la transgression de sa loi. A l’opposé certaines pratiques sacrificielles (les sacrifices à Moloch), qui étaient contraires au véritable esprit de la religion et auxquelles les Israélites se sont laisses entrainer à l’imitation de leurs voisins, ont été vigoureusement condamnées par les représentants authentiques de la tradition Yahviste.

 

Le sacrifice unique du Christ a rendu vains les rites sacrificiels de l’Ancien Testament, mais ceux-ci avaient rempli leur rôle, comme une expression de la piète de nos ancêtres dans la foi et comme un moyen de leur sanctification. Malgré tout cet enseignement de l’Ancien Testament n’a pas perdu toute sa valeur pour les Chrétiens : en participant au sacrifice du Christ, ils ont à remplir l’obligation fondamentale d’adoration d’actions de grâce et d’expiation, que les sacrifices de l’A. T. étaient déjà destinés à satisfaire.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

Chapitre 1 : Le sacrifice Pascal  -  La Pâque ancienne et les sacrifices des nomades  -  la date de la Pâque et le sacrifice pascal et les anciens sacrifices arabes  -  la Pâque et la sortie d’Egypte  -  la Pâque et les azymes  -  signification religieuse  -

 

Chapitre 2 : Holocaustes et sacrifices de communion : Le rituel de l’holocauste et du sacrifice de communion  -  Origine et signification de l’holocauste et du sacrifice de communion  -

 

Chapitre 3 : Sacrifices humains en Israël  -  Les sacrifices en Israël et en dehors  -  Les sacrifices à Moloch  -

 

Chapitre 4 : Les sacrifices expiatoires  -  Le sacrifice pour le péché  -  Le jour des expiations  -  Le sacrifice de réparation  - Distinction entre les différents sacrifices  - Les sacrifices expiatoires chez les voisins d’Israël  -

 

 

Un très bon livre sur cette notion de sacrifice dans l’Ancien Testament.

 

 

les samaritains rescapÉs de 2700 ans d’histoire

D. crown & J.F. fau

Edition MAISONNEUVE

 2001

Les Samaritains se proclament aujourd’hui les descendants des tribus d’Israël, les dix tribus mythiques du royaume du nord, disparues sur les routes de l’empire assyrien.


Cette communauté de la périphérie du judaïsme, comptant actuellement plus de 500 membres, constitue une des plus petites et des plus anciennes entités du monde. Elle reste caractérisée par une forte conscience identitaire, détentrice d’une tradition pré-ésélite, dont les schèmes forment un élément de sa survie culturelle.


Hormis un ouvrage paru en 1990, ce livre est le premier paru en français sur la communauté samaritaine.

 

Les auteurs retracent son parcours singulier à travers les siècles, en la replaçant dans son contexte religieux et historique.

 

les secrets de la kabbale

J. berenson - perkins

 Edition SOLINE

 2000

Très belle et importante iconographie sur la Kabbale expliquant ce qui donne les trois grands principes de la Kabbale :


Comprendre la nature de l’Univers
Trouver la sagesse intérieure
Atteindre la transcendance spirituelle

 

Au sommaire on y trouve :

 

Les quatre mondes  -L’arbre de vie  -  Les voies  -  Le pouvoir des anges  -  Modèles et significations  -  introduisez la kabbale dans votre vie  -  Les grands esprits de la kabbale  -  Les canaux énergétiques d’équilibre  -  Les Sephiroth  - 

 

les sectes de l’exode

Messod & sabbah

Edition GODEFROY

 2000

Peu après la disparition d’Akhenaton, le pharaon adorateur d’Aton, vers 1344 av. J.C., sa capitale Akhetaton, l’actuelle Tell el-Amarna, est désertée. C’est la fin du monothéisme en Égypte. Ce n’est pas pour autant la fin du Dieu unique.


Messod et Roger Sabbah, deux chercheurs hébraïsants, ont découvert après vingt ans d’études le message caché de la Bible : le peuple Hébreu, celui de l’Exode, celui dont on ne trouve aucune trace dans l’Égypte historique, n’est autre que la population d’Akhetaton chassée par le Grand Vizir, qui régna peu après Toutankhamon sous le nom de pharaon Aï.

Déportés en Canaan, province égyptienne située à quinze jours de marche de la vallée du Nil, les prêtres et les notables monothéistes fondent, quarante années après la campagne militaire de Toutankhamon, le royaume de Yahouda (la Judée).

Messod et Roger Sabbah découvrent de troublantes analogies entre l’alphabet hébreu et l’écriture hiéroglyphique, entre la Genèse et la cosmologie égyptienne. Ils montrent que les noms des personnages de la Bible, Abraham, Moïse, Aaron, Josué, Sarah, Laban, dissimulent les noms et les titres royaux des pharaons de la XVIIIème dynastie.

 

Ils retrouvent transcrit le nom d’Akhenaton dans la Bible, notamment grâce à l’histoire de l’ânesse de Balaam qui proclame : « Anokhi Atone-Kha », ce qui veut dire :
« Je suis ton Dieu Aton », qui deviendra « Anokhi Adonaï », « je suis l’Éternel ton Dieu ».

Grâce à la Bible, la quintessence de la sagesse égyptienne est parvenue jusqu’à nous, portée par la tradition orale de ceux qui se firent appeler les Hébreux.

 

les symboles dans la bible

Albert SOUED

Edition Grancher

 1993

Pourquoi sonne t-on la corne de bélier (chofar) lors de certaines fêtes juives ? Pourquoi allume t-on deux lampes la veille du Shabbat ? Quelle signification donner au poisson qui avale Jonas ? Pourquoi y avait-il deux chérubins au-dessus de l’Arche de la Loi dans le Temple de Salomon ? Quel est le sens du bain rituel, celui du dais nuptial ou celui de la circoncision ?

 

Le rite est l’habitude transmise, le geste qui se répète de génération en génération et dont on a perdu petit à petit le sens ou la portée. Le rite met en œuvre des objets, des fruits, des formes ou des gestes qui nous font revivre une histoire très ancienne et enfouie dans la mémoire, un mythe souvent commun à tous les hommes. Pour remonter le cours du temps ou pour entrer dans « l’univers initiatique  de la Bible, il faut lire le livre autrement, en empruntant la voie du symbole.

 

D’après la tradition de la kabbalah, la compréhension des choses est comme l’épluchage d’un oignon, pelure par pelure. La voie du symbole, laisse entrevoir un message essentiel intérieur en nous aidant à parvenir à une clarté intérieure. Elle nous promène dans les sentiers odoriférants de l’Arbre de Vie et nous apprend à voyager à travers les mots.

 

Au sommaire A. Soued développe les symboles suivants :

 

Le chandelier   -   La corne de bélier   -   Les supports de la prière   -   L’entrée et la sortie du Shabbat   -   L’Ordre de la Pâque   -   Les quatre espèces de la fête des cabanes   -   Le figuier, le grenadier et la vigne   -   Le palmier et l’olivier   -   Le cèdre et l’acacia   -   Le lait et le miel   -   Le poisson et le serpent   -   L’arbre de vie et une histoire de la chute   -    Le blanc et les couleurs   -   Les 7 alliances et le signe de l’Arc en ciel   -   La circoncision ou l’alliance de chair   -   Les tables de la loi et les 10 paroles   -   L’étoile à six branches   -   La tente du rendez-vous   -   Le Temple de Salomon   -   Le bain rituel   -   Les sept bénédictions du mariage   -   Les douze tribus d’Israël   -   Les chiffres et les lettres   -   La terre de Canaan   -   Les sphères de la vibration  cosmique   -   Jonas   -   L’alphabet hébraïque et les Sephiroth   -   Pessah   - 

 

Cet excellent livre donne un aperçu des symboles qui se dégagent du texte biblique dont l’essentiel se trouve dans les lettres hébraïques.

 

LES SYMBOLES DES RÊVES DANS LA BIBLE

Albert SOUED

Edition Grancher

 1997

Pendant 4000 ans des personnages de la Bible ont transmis des messages divins à l’humanité par 2 voies : le Rêve appelé aussi vision nocturne et la Vision, lorsque le voyant est en état d’éveil. Dans les 2 cas on trouve toujours un ange qui intervient auprès du divin. L’auteur décode et interprète ici plus de 60 rêves et visions.

Au sommaire de ces rêves et de ces visions on y parle de :

 

L’esprit prophétique  -  les rêves et les visions  -  les anges  -  la torpeur d’Adam et d’Abraham  -  les visions d’Agar, d’Abraham et de Loth  -  Le rêve d’Abimelekh  -  la ligature d’Isaac  -  Isaac le puisatier  -  L’échelle de Jacob  -  Le rêve de Jacob chez Laban et le rêve de Laban  -  la vision d’anges de Jacob  -  La lutte de Jacob avec l’ange  -  les rêves de Joseph  -  les rêves de Jacob à la fin de sa vie  -  les rêves de l’échanson et du panetier  -  les rêves du Pharaon  -  la révélation du buisson ardent  -  les colonnes de nuée et de feu  -  la révélation du Sinaï  -  la Gloire Divine  -  les rêves et les visions de Biliaa’m  -  la vision de Josué  -  la vision d’un ange à Bokhim  -  Gédéon a une vision  -  les visions de Manoah  -  le rêve et la vision de Samuel  -  Saul appelle l’esprit de Samuel  -  le rêve de Nathan  -  les visions de Gad et de David  -  les rêves de Salomon  -  en fuite, Elie rêve et voit  -  Ezéchiel et la vision du char divin  -  Rêves et visions de Zacharie  -  Visions et prophétie  -  Visions des prophètes  -  Daniel  -  Le rêve furtif d’Eliphaz de Téman  -  A la découverte de l’Arbre de Vie  -  L’alphabet hébraïque  -   versets bibliques  -

 

les symboles du judaïsme

Marc-Alain ouaknin

Edition ASSOULINE

 1999

Comprendre une religion à travers ses symboles rituels et culturels est une approche nouvelle. Ce voyage initiatique au cœur du judaïsme, commenté par le rabbin Marc-Alain Ouaknin, répond à toutes les questions avec grande clarté.

 

Pourquoi la Kipa ? Pourquoi le châle de prière ? Quel est le rôle du parchemin placé à l’entrée des maisons ? Pourquoi les rouleaux de la Loi sont-ils écrits à la plume ? Depuis le Jour de l’an (Roch-Hachana), les chapitres suivent le calendrier hébraïque, expliquant l’ensemble des fêtes qui rythment l’année.

 

Ce livre inaugure une série d’ouvrages consacrés aux symboles qui unissent et rassemblent les hommes de même religion.

 

LES TARGOUMS – TEXTES CHOISIS

 Pierre  Grelot

Edition Du CERF

 1985

Les interprétations juives des livres saints en langue Araméenne est intéressante, on y trouve une soixantaine de récits qui vont de l’exode aux chroniques.

 

Les Targoums, traductions juives de l’Ancien Testament, ne sont pas de mauvaises traductions en araméen, qui s’éloignent du texte hébreu et s’encombrent de pieuses légendes populaires. Ce sont surtout des traductions commentées, des interprétations, faites pour la lecture et l’enseignement à la synagogue.

 

Aux deux premiers siècles de notre ère, ces Targoums étaient très connus ; ils éclairent souvent la manière dont le Nouveau Testament cite l’Ancien. Leur connaissance nous rapproche de la Bible de Jésus et des premiers Chrétiens. Pierre Grelot, spécialiste de l’araméen et des Targoums, présente ici une soixantaine de récits qui témoignent de la tradition vivante du peuple juif.

 

Au sommaire de ces Targoums :

 

Les sentences de Dieu  -  Le mythe de l’arbre de vie  -  Abel et Caïn  -  Les visions d’Abraham  -  L’épreuve d’Abraham et la ligature d’Isaac  -  Le juste Tamar  -  La profession de foi des tribus  -  L’attente du Messie  -  La bénédiction de Joseph  -  L’annonce de la naissance de Moise  -  Les quatre nuits  -  L’Exode  -  Le passage de la mer rouge  -  Cantique d’action de grâce  -  Le Décalogue  -  Le souvenir des trois patriarches  -  Les quatre jugements de Moïse  -  La prophétie d’Eldad et de Médad  -  Le serpent d’airain  -  La métamorphose d’un itinéraire  -  Les oracles de Balaam  -  Introduction au Deutéronome  -  Les malédictions de Moise  -  Le cantique de Moise  -  Ma mort de Moise  -  La vision d’Isaïe  -  Paraphrase du chant de la vigne  -   Sennachérib devant Jérusalem  -  Défaite et mort de Sennachérib  -  De la pierre de faîte au roi futur  -  Autour de la scène du mont Moriah  -  Le Messie, serviteur de YHVH  -  Extrait du discours adressé au serviteur-Israël  -  Le martyre d’Isaïe  -  Une allégorie d’Ezéchiel  -  La résurrection des morts  -  Addition targoumique sur la vocation d’Osée  -  Le jour de la consolation des morts  -  Cantique d’Habacuc  -  Un message d’espérance  -  Le Messie d’Ephraïm  -  Targoum des psaumes et du Cantique des cantiques  -  Histoire de Ruth la prosélyte  -  De la mort de Josias à la venue des romains  -  Du martyre de Zacharie à la libération messianique  -   De Josias au châtiment de Rome et à la venue du Messie  -  La déchéance de Salomon  -  Le réalisme de l’expérience  -  Targoum d’Esther  -  La potence de Haman et la dispute des arbres  -  Targoum des Psaumes et des cinq rouleaux  -

 

les temples de jÉrusalem

Ernest-Marie LAPERROUSAZ

Edition Paris- Méditerranée

 1999

Sur le Mont du Temple, au nord de « la cité de David », furent successivement édifies plusieurs lieux de culte consacré à Yahweh : le Temple de Salomon construit entre 960 et 953 avant J.C., le Temple du retour de l’exil, bâti entre 520 et 515, enfin le Temple d’Hérode, qui date de la période romaine.

 

Lors de la prise de contrôle de Jérusalem par Bar-Kokhba au début de la seconde révolte juive (132-135 de notre ère), celui-ci n’édifia-t-il pas, au même endroit, les rudiments d’un quatrième Temple consacré à Yahweh. Deux autres édifices sont demeurés à l’état de projet : le Temple d’Ezéchiel et le Temple des Esséniens.

 

A la lumière des sources bibliques et des résultats des fouilles les plus récentes, E. M. Laperrousaz dresse un bilan de tout ce que l’on peut réellement savoir aujourd’hui sur l’histoire et l’architecture des Temples de Jérusalem.

Notre connaissance reste certes lacunaire, lais l’idéal du Temple de Jérusalem continue de s’imposer à l’esprit et au cœur d nombre de nos contemporains, qu’ils soient juifs, chrétiens, adepte de diverses sectes ou Franc-maçon, lesquels ont fait d’ailleurs de ce Temple et de Salomon, un des piliers de leurs enseignements.

 

Au sommaire de cet ouvrage remarquable :

 

Première partie : Le complexe fortifié de Jérusalem accroché au Temple  -

 

Deuxième partie : Les temples consacrés à Yahweh sur le « Mont du Temple » de Jérusalem  -  Le Temple de Salomon  -  Le Temple du retour de l’Exil  -  Le Temple d’Hérode  -  Les rudiments d’un Temple ont-ils été construits par Bar Kokhba ?

 

Troisième partie : Les projets pour Jérusalem de Temples consacrés à Yahweh  -  Le projet du Temple d’Ezéchiel et celui du Temple des Esséniens dont on a trouvé des plans  -

 

L’auteur pensionnaire de l’école biblique et archéologique de Jérusalem, chargé de missions aux fouilles de Qumran et de Massada, nous fait participer à cette saga. Il a par ailleurs écrit plusieurs livres sur le Temple de Jérusalem.

 

le symbolisme des lettres hḖbraïques D’aprḔs les lieux communs kabbalistiques

 Korr de Roseroth

Edition Traditionnelles

 1998

Extrait de la Kabbala Denudata, cette plaquette de 56 pages développe les 22 lettres hébraïques, avec son symbolisme qui constitue le fondement même de toute interprétation kabbalistique des livres de l’Ancien Testament.

 

Un outil de travail et de méditation remarquable pour les chercheurs et cherchants

 

LE TALMUD

A. COHEN

Edition PAYOT

 1995

Le talmud est ici expliqué ici en toute simplicité.

 

Au sommaire de ce livre de 470 pages :

 

Chapitre 1 : La Michna  -  Gamara et Midrach  -  L’existence  -  Unité et immatérialité  -  Omniprésence et omnipotence  -  Eternité  -  Justice et miséricorde  -  Paternité  -  Sainteté et perfection  -  Le Nom Ineffable  -

Chapitre2 : Dieu et l’Univers  -  Cosmologie  -  Transcendance et Immanence  -  Angélologie  -  Israël et les nations  -

Chapitre 3 : Doctrine de l’homme  -  L’être humain  -  L’Ame  -  La foi et la prière  -  Les deux impulsions  -  Le péché  -  Repentance et expiation  -  Les sanctions : Récompense et châtiment  - 

Chapitre 4 : La Révélation  -  La prophétie  -  la Tora, son étude, la Tora écrite et orale, sa pratique  -

Chapitre 5 : La vie de famille  -  La femme, le mariage et le divorce  -  Les enfants  -  l’éducation  -  La piété filiale  - 

Chapitre 6 : La vie sociale  -  L’individu et la communauté  -  le travail  -  Maître et ouvrier  - Paix et justice  -

Chapitre 7 : La vie morale  -  L’imitation de Dieu  -  L’amour fraternel  -  L’humilité et la charité  -  L’honnêteté et le pardon  -  La tempérance  -  Les devoirs envers les animaux  -

Chapitre 8 : La vie physique  -  Soins à donner au corps  -  Règles de santé  -  Hygiène des individus  -  Traitement des maladies  -

Chapitre 9 : Le folklore  -  Démonologie et le mauvais œil  -  Magie et divination  -  Les songes  -  les superstitions  -

Chapitre 10 : Le Droit  -  Les tribunaux  -  Juges et témoins  -  Le jugement et les peines  -  les dommages  -  La propriété des objets trouvés  -  Le dépôt et le prêt  -  la location  -  La vente et la livraison  -  les successions  -

Chapitre 11 : L’au-delà  -  Le Messie  -  La résurrection des morts  -  Le monde à venir  -  Le jugement dernier  -  Le jardin d’Eden  -  Gehinnom  - 

 

l’expÉrience mystique d’abraham aboulafia

Moshe idel

Edition du CERF

 1989

Abraham Aboulafia est considéré aujourd’hui comme un mystique juif de tout premier ordre. La production considérable de ce «maître des secrets» est pourtant restée manuscrite jusqu’au XVIIIème siècle. Rejetée longtemps par les tenants de la Kabbale théosophico-théurgique, l’œuvre d’Aboulafia attend encore le retentissement qu’elle mérite.

Ce livre de Moshe Idel, qui enseigne à Jérusalem où il succède à G. Scholem, constitue la première tentative pour approfondir la question centrale de l’ « expérience mystique » dans la Kabbale extatique. Celle-ci, décrite dans ses rapports à la musique ou à la sexualité, permet de restituer Abraham Aboulafia dans le contexte général de la mystique juive du Moyen Âge comme dans ses liens avec la pensée de Maimonide, dont il fut un grand commentateur.

 

LE  ZOHAR     CANTIQUE  DES  CANTIQUES  -  Annotations par  CHARLES  MOPSIK 

Annotations par  CHARLES  MOPSIK

ÉDITION  VERDIER

2000

Si le Cantique des Cantiques est considéré par la tradition juive comme le saint des saints parmi les ouvrages du canon sacré, le Zohar sur le Cantique des Cantiques est l’une des plus belles sections de l’ensemble du Zohar.

 

L’ouvrage développe le thème de l’Amour et de la rencontre selon diverses variations qui vont de l’humain au divin. Des éclairages profonds et originaux sur les lettres hébraïques et le mystère de la création forment une part substantielle de son contenu.

 

Il se présente comme un dialogue entre Rabbi Siméon ben Yohaï et le prophète Elie. Les enseignements de la tradition cabalistique qu’il révèle et met en forme n’ont souvent pas d’équivalent dans les autres strates du Zohar, ce qui lui confère une importance historique et doctrinale indispensable à la compréhension de l’ensemble du corpus ésotérique juif.

 

Cette version est une traduction de l’araméen et de l’hébreu, avec des annotations et une introduction de Charles Mopsik, spécialiste et fin connaisseur des textes juifs sacrés.

 

Il y est question de :

Rabbi Siméon ben Yohaï et le prophète Elie

Le Cantique des Cantiques et la cabale espagnole

Les 10 sefirots et l’alphabet hébreu, les guerres magiques

Les bien-aimés du Cantique des Cantiques

Qui a écrit le Zohar et le Cantique des Cantiques?

Le Midrach ha-Néélam

 

LE ZOHAR – LAMENTATIONS  

traduction de Ch. mopsik

Edition VERDIER

 2000

Le Zohar sur les lamentations est non seulement la plus singulière d’entre toutes les sections du corpus zoharique, mais il n’est pas exagéré de dire qu’il en est la clé.

 

Il suppose en effet la totalité du Zohar et l’ensemble du système de pensée cabalistique comme arrière plan et comme socle, et en même temps il se passe totalement de tourte lecture préalable, de toute explicitation.

Il est abordable tel quel, comme objet littéraire indépendant et de portée universelle, bien qu’il ne parle que d’événements particuliers, d’un peuple particulier, d’un Dieu particulier, d’une histoire singulière.

 

Mais le langage qu’il emploie pour en parler est le plus universel de tous les langages, c’est celui de la poésie, de l’imagination et de la création artistique.

 

Et comme la poésie est aussi la pensée du Zohar sur les Lamentations est sans doute, de tous les volumes du Zohar, celui qui donne le plus à penser, parce qu’il explique le moins, parce qu’il dit le plus.

 

Au sommaire de ces Lamentations :

 

Une réponse implicite à la théologie chrétienne    -    La dimension maternelle de la figure messianique    -    Les réverbérations de l’inconnu    -    Le problème historique de la figure féminine    -    Vers une pensée anthropomorphique    -    Mythe et rhétorique : techniques d’écriture et figures du discours    -    Mythes historiques ou reconstitution de l’histoire    -

 

 

L’HÉBRAÏSME RÉEL OU DÉFORMÉ Dans le rite Écossais ancien et acceptÉ

SAM ECHED, Membre de la respectable loge La Fidélité à l’Orient de Belgique

 2000

L’auteur Juif, F.M. belge, nous fait partager ses recherches d’Hébraïsant et nous restitue le sens réel de tous les termes hébraïques que nous rencontrons dans le REAA.

Un très bon livre à mettre dans toutes les mains.

 

l’histoire Étrange du golem

Daniel beresniak

Edition TRÉDANIEL

 1993

Le Golem est, selon la tradition juive, un robot humain créé avec de la terre. Le Talmud dit qu’Adam a été un Golem durant les premières heures de sa vie. Au Moyen Âge, la rumeur attribuait à de nombreux savants le pouvoir de créer un Golem.


La version la plus connue de la légende concerne le Haut Rabbi Loew de Prague. Curieux de toutes les formes du savoir, témoin des guerres de religion, défenseur de Copernic, pionnier de la philosophie dialectique, le Haut Rabbi Loew (dit le « Maharal »), eut avec l’empereur Rodolphe II de Habsbourg, une conversation « sur les sujets les plus élevés et les plus secrets », selon le chroniqueur David Gans.


Toutes les versions de la légende font du créateur de Golem un apprenti sorcier. Le Golem, au XIXème siècle, inspire des romantiques allemands (Jacob Grimm, Achim von Arnim) et se mêle au thème de l’ombre, du double et de l’automate (E.T.A. Hoffman, Adelbert de Chamisso).
Et c’est au XXème siècle que le Golem inspire des œuvres nombreuses et variées.
Aujourd’hui précisément, la légende fascine. Et le sens de cette fascination est à mettre en rapport avec nos inquiétudes et, aussi, avec les questions fondamentales.

 

l’immortalitÉ de l’Âme chez les juifs selon la bible, le talmud & la kabbale

Gidéon brecher

Edition Lahy

 2004

Ce livre cherche à suivre, depuis son origine, le développement de la doctrine de l’immortalité de l’âme chez les juifs, et à déterminer quelles furent, aux diverses périodes de leur histoire si agitée, les idées généralement reçues à cet égard.

 

Cet ouvrage permet de suivre la doctrine de l’immortalité dans toutes ses formes et à toutes ses phases, depuis son origine jusqu’aux siècles les plus rapprochés. Afin de faciliter cette étude, le tout est partagé en quatre périodes.

 

Aussi haut que nous remontions dans l’histoire de l’humanité, nous ne trouvons pas un peuple chez lequel la croyance à l’immortalité de l’âme n’ait poussé de profondes racines.

 

La doctrine de l’immortalité de l’âme a tant d’influence sur la vie de l’individu et sur le développement de la société, la manière même dont on la comprend, l’idée qu’on s’en fait n’en a pas moins. Quelle différence n’y aura-t-il pas, par exemple, entre la vie d’un homme qui se croit sûr de l’immortalité et du bonheur à venir, et la vie de celui qui se croit soumis à mille obligations, pour subir ensuite en tremblant un rigoureux jugement divin. Avec quels sentiments différents l’un et l’autre ne rendront-ils pas le dernier soupir !

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

L’Immortalité de l’âme à l’époque Biblique

L’Immortalité de l’âme dans l’époque post-biblique

L’Immortalité de l’âme pendant la période talmudique

L’Immortalité de l’âme pendant la période postérieure au Talmud

L’Immortalité de l’âme dans les écoles juive et kabbalistiques

Influence de la doctrine de l’immortalité de l’âme chez les Israélites, sur le peuple et sur l’individu

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LIRE LA BIBLE EN INITIÉ  - A LA RECHERCHE DE L’UNITÉ

Roland Bermann

Edition de la Hutte

 2011

Être initié à la Bible, c’est avoir passé sa foi par le filtre de l’intelligence, et sa compréhension intellectuelle du texte à celui de la Lumière véhiculée par des niveaux de lectures dont on nous a dit, depuis des millénaires, qu’ils existent mais que l’on tient loin de notre conscience immédiate.

 

Que vous soyez juif, chrétien, musulman, libre penseur, ésotériste ou curieux de rentrer dans cette extraordinaire mémoire vivante que sont l’Ancien et le Nouveaux Testament, vous apprécierez de connaître quelques clefs de lecture qui transforment l’étude en une compréhension intuitive, vivante, libre et en perpétuelle évolution.

 

Dans la Bible, chaque mot, chaque nom, chaque phrase et même chaque lettre ont une valeur spirituelle qui nécessite de notre part une attention véritable et profonde. Tout est chargé de sens, tout nous est offert à la seule condition que nous le désirions. Nous ne pouvons simplement lire un verset ou un chapitre, il nous faut l’approfondir en utilisant, outre ce que nous pouvons déjà connaître par ailleurs, les yeux de l’esprit et du cœur.

Purifier sa pensée pour laisser vivre puis croître une connaissance d’ordre intuitive, laisser courir son esprit en y faisant surgir des analogies, tout en respectant le cadre véritable de la tradition, s’ouvrir enfin, c’est apprendre à se connaître pour pouvoir connaître.

 

Les chapitres de ce livre n’ont d’autre lien entre eux que celui de la méditation de l’Ecriture en ce qu’elle est susceptible de rapprocher l’homme du divin. Si l’on ne questionne pas, si l’on ne s’interroge pas, si l’on se contente d’accepter les choses telles qu’elles semblent être de prime abord, alors aucune porte ne peut s’ouvrir, aucun progrès n’est possible.

 

En prenant l’homme et sa double nature comme fil conducteur, ces chapitres désirent montrer comment chaque verset recèle, de façon plus ou moins explicite, la description du chemin.

 

LUMIÈRE SUR LA KABBALE - Manuel initiatique

  V. VIRYA

Edition Jeanne LAFFITTE

   1989

Trop souvent la Kabbale est entourée de mystère et de magie. Lorsqu’elle est libérée, elle redevient ce qu’elle est vraiment : une Tradition vivante, capable de nous ouvrir les portes de la connaissance. L’hébreu est une langue sacrée, chacune des 22 lettres de son alphabet est une manifestation de la Vibration originelle et contient, à ce titre, une énergie spirituelle.

 

Les Sephiroth sont des réceptacles de lumière divine condensée dans lesquels il nous est possible de puiser afin d’aller rechercher ces connaissances qui nous tendent les bras. Energie spirituelle, réceptacle de lumière divine, ces seuls termes montrent que lettres et Sephiroth doivent être abordés avec respect et humilité.

 

La kabbale est une voie sacrée par laquelle s’expriment les vues les plus profondes de la mystique juive, elle même héritière de « sagesses » beaucoup plus anciennes, se perdant dans la nuit des temps. C’est une voie spirituelle complète, un chemin de transformation de notre être pour retrouver un équilibre perdu. Etudier la kabbale, c’est connaitre les lois de la nature et, par là, mieux se  connaitre, et mieux connaitre les autres

 

Virya est un maître pour expliquer cette science difficile, son livre a été préfacé par Jean Haab,  c’est un manuel très pratique qui nous permet d’accéder à ces énergies et à cette lumière afin de mieux nous gouverner.

 

On y retrouve tous les ingrédients habituels : les 22 lettres hébraïques,  les Sephiroth et son magnifique arbre de vie, les 72 souffles sacrés de la kabbale, l’astrologie kabbalistique, les principaux textes sacrés et de nombreux schémas d’arbres séphirotique.

 

L’univers hÉbraïque

Armand abecassis

Edition Albin Michel

 2003

Du monde païen à l’humanisme biblique l’auteur s’efforce de démontrer qu’à partir du monothéisme biblique, ce qui se manifeste à la fin est toujours donné à l’origine et que le dialogue entre la spiritualité hébraïque et l’histoire païenne n’a jamais cessé.

 

Les racines de l'Occident sont bibliques, c'est-à-dire d'abord juives : c'est en effet la Torah qui, à travers le christianisme, lui a fourni ses principales valeurs. Dans cette synthèse de l'Univers hébraïque, Armand Abécassis remet en cause la conception du progrès linéaire et dialectique de l'histoire intellectuelle de l'Occident, selon laquelle le judaïsme aurait dépassé le polythéisme, le christianisme aurait absorbé et transcendé le judaïsme, la crise du christianisme aurait donné naissance à l'humanisme, et ainsi de suite. À partir du monothéisme biblique, il s'attache à montrer, au contraire, que ce qui se manifeste à la fin est toujours donné à l'origine.


Sur le plan de l'interprétation des textes bibliques et sur le plan du contenu et des idées, le dialogue entre la spiritualité hébraïque et l'histoire païenne n'a jamais cessé.


Habité par sa tradition et fasciné par le regard que les autres ont porté sur elle, Armand Abécassis se montre avant tout soucieux, au long de cette ample réflexion, de mettre de l'ordre dans le savoir et de ramener l'ensemble de la culture occidentale vers le Livre.

 

 

Il y est question de :

La Thora, des patriarches, des Hébreux, David, Abraham, Salomon, Jacob, Ésaü, la Transcendance, la Sainteté, la Foi, la Révélation, les Rois, les prophètes, les noms divins.

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