A - K

L

M - Z

 

Chapitre 23  M - Z     (Travaux divers)

 

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23 M

renaissance traditionnelle

désaguliers – danchez – mollier

R.T.

1970

Revue maçonnique et métaphysique de très grande qualité. Elle fut fondée en 1970 par René DÉSAGULIERS. Complet de n° 1 (1970)  à aujourd’hui.

Pour voir la thématique des articles et auteurs parus depuis le n° 1clique ICI !        

 

MAITRE ECKHART

 

 

 

A partir de travaux sur la mystique rhénane, divers auteurs nous parlent de Maître ECKHART, de sa vision mystique et de son œuvre. On y trouve aussi bien M.M. DAVY qu’ANDRE CADIER et Jean DELUZAN.

 

 

Maçonnerie opérative

M.B. mot sacré

Mythes dans la Bible

Mystère gothiques  

Mythe d’Hiram

Médecine en Égypte

Mal et bien en Égypte

Mozart franc-maçon

Mas Deu

Montesquieu franc-maçon

Marques de Gérone

Musique et cérémonial REAA

Hadelet (La porte)

Mythe – Réseaux virtuels de la fraternité

Mythe – Symbolisme et politique

M.S. et illumination

Machisme (silence)

Mot sacré 1er

Musique et spiritualité maçonnique

Merlin l’enchanteur

Maillet ciseaux

Morale et éthique – Raison grecque – loi juive

Mot substitué – Mot sacré

Mythe – écossisme – Moyen Âge

Mythologie nordique

 

 

 

mYTHES ET MYTHOLOGIE

 

 

 

Il faut distinguer mythe et mythologie. Le mythe entend exprimer, souvent sous forme de récits, des vérités ou des réalités qui ne relèvent pas du savoir ordinaire. Il nous ouvre à des mystères qui à la fois nous touchent, nous atteignent et nous dépassent. Ainsi, les récits de la création, au début de la Genèse, sont mythiques. Personne ne le conteste sérieusement. Cela n'enlève rien à leur valeur. Il ne faut pas assimiler le mythique avec la fabulation ou la tromperie. Il traduit des convictions existentielles et des expériences spirituelles qu'on ne peut pas formuler autrement, parce qu'il s'agit d'autre chose que de connaissances proprement dites.

La mythologie constitue une déviation et une perversion du mythe. Elle tente de faire du mystère, exprimé par le mythe, un savoir. Elle le met sur le même plan que les connaissances ordinaires. Elle le ramène à des faits empiriques, au lieu d'y voir un langage pour transmettre un sens qui se situe sur un plan différent. Ainsi, elle fait des premiers chapitres de la création un rapport historique qui décrirait ce qui s'est passé autrefois, de la même manière que l'on pourrait raconter ce qu'on a vécu durant la journée d'hier, ou qu'un historien établirait la chronologie de la seconde guerre mondiale. Le mythe préserve le mystère tout en le dévoilant. La mythologie le supprime en le mettant au même niveau que les autres connaissances et expériences.

Alors que le mythe ouvre l'intelligence à ce qui le dépasse sans pour cela la supprimer, la mythologie conduit à des croyances aveugles et absurdes, et exige de l'intelligence qu'elle s'y soumette. Deux tentations menacent toujours la religion : la superstition et l'obscurantisme. Le mythe, bien compris, permet de leur échapper; la mythologie, au contraire, tombe dans ces deux erreurs et déviations. >>

23 N

RÉFLEXIONS SUR  LES DEUX  COLONNES  ET LE TEMPLE                                                           ROLAND  BERMANN

 

. Le Temple et les colonnes

Parler des colonnes ne peut se dissocier de l’orientation du Temple et de son agencement. Pour une description complète un plan du Temple de Jérusalem et des vues “en situation”, voir le site :

La situation des colonnes découle de l'orientation du Temple. Pour les uns, selon les commentateurs de notre ère, le Temple était orienté le long d'un axe Est - Ouest et pour les autres Ouest - Est. Or si l’on se réfère à la Bible, il ne devrait pourtant pas y avoir d'ambiguïté sachant qu'en hébreu “droite” signifie toujours Sud et “gauche” Nord, de ce fait on a l’indication d'une orientation tournée vers l'est, ce qui se retrouve clairement dans les commentaires hébreux. Il est à noter que plusieurs termes sont utilisés pour exprimer Nord et Sud, mais cela nous conduirait à une recherche philologique qui n’est pas de mise ici. De plus, les Chroniques mentionnent: “quant à la Mer d’airain, il l'avait placée à distance du côté droit (sud-est), du côté de Jakin”.

En conséquence, le Temple était construit comme indiqué sur le schéma suivant :

 

Notons que dans les Rites Maçonniques la Loge se trouve être orientée selon l'axe Ouest – Est, le V\M\étant à l’Orient, cette orientation étant calquée sur celle des églises occidentales orientées vers Jérusalem, donc vers l’Est. C’est une orientation inverse de celle du Temple Jérusalem. C’est là un phénomène culturel absolument normal, mais il convient de se souvenir que Loge et Temple sont deux notions différentes, particulièrement au RER.

Pour ce qui est de la signification attribuée aux noms des deux colonnes nous avons :

·         Boaz [בעז] (dans la force, la puissance) traduit la force, mais autre que physique. Elle évoque une force supérieure, la force spirituelle de conscience de l'indestructibilité de l'être réel, l'Esprit.

·         Jakin [יכין] (Dieu le soutient) exprime la solidité, la stabilité; elle signifierait que l'initié a dépassé le stade des fluctuations humaines et atteint l'état de l'Être se tenant dans l'éternel présent.

La position des deux colonnes a souvent été mise en rapport avec les positions solsticiales des deux St Jean, positions qualifiées de Portes des dieux et de Porte des hommes. Voir à ce propos Jean Tourniac “Symbolisme maçonnique et tradition chrétienne” Dervy, chapitres traitant des deux Saint Jean.

Nous pouvons, à partir de là, trouver, dans l'identification de Jakin et Boaz faite respectivement à la porte des dieux et à la porte des hommes une confirmation de leur dénomination.

On peut alors établir le schéma suivant en considérant l’orientation du Temple, il est à inverser en prenant celle de la Loge :

 

L'angle formé par les deux directions associées au lever du soleil aux solstices d'hiver et d'été dépend de la latitude du lieu de l'observateur.

On a beaucoup glosé sur le symbolisme de la position des colonnes et de son inversion selon les Rites. La réalité historique de cette inversion résulte très simplement de ce qui s'est produit Grande-Bretagne lors du conflit entre Ancients et Moderns. Suite aux diverses divulgations, les Moderns ont inversé les colonnes et c'est ce qu'ont repris les rites continentaux dits modernes : RF et RER. Pour l'histoire de cet épisode voir René Désaguliers “Les deux grandes colonnes de la Franc-maçonnerie” Editions Dervy

En ce qui concerne le RER et le RF, Jakin et Boaz sont situées respectivement au nord-ouest et au sud-ouest. En conséquence, l’on peut envisager que Jakin est associée au solstice d'été et Boaz au solstice d'hiver. Cette inversion par rapport à la disposition du Temple de Jérusalem correspondrait à une vision exclusivement terrestre (au lieu de céleste) où la voie de la clarté est tournée vers la pleine lumière ou le sud terrestre (au lieu du Nord céleste) et la voie de l'obscurité orientée en direction des ténèbres ou du nord terrestre (au lieu du Sud céleste). En effet, cette inversion serait conforme à la “Table d'émeraude” qui stipule: “ce qui est en haut (dans l'ordre céleste) est comme ce qui est en bas (dans l'ordre terrestre)” et inversement. Ou encore selon les paroles de l'évangile, “les premiers (au Ciel) seront les derniers (sur Terre)”. Mais ces considérations ne sont que des stipulations modernes et ne sont très certainement jamais intervenues dans l’établissement originel des orientations dans nos rituels.



23 O

LA TOLÉRANCE                                                                   SAM  ECHED

 

SI TU DIFFÈRES DE MOI MON FRÈRE, LOIN DE ME LÉSER, TU M'ENRI­CHIS " (A.de St.Exupéry). 

Les Francs-maçons enseignent et proclament qu'ils doivent être tolé­rants. Comment devons nous introduire et pratiquer cette tolérance dans notre vie quotidienne ?

La tolérance pour les maçons, n'est  pas seulement une façon de vivre dans le cadre de notre ouverture sur le monde ainsi que nos réactions, visions et nos propres idées sur le Divin, sur l'humain, le social et de ce que devrait être la communication avec nos frères ou notre prochain en général. Ces visions et ces idées se confondent et sont généralement intégrées les unes aux autres.

 

Dés la prime enfance, nous commen­çons à réagir aux premières images que nous recevons de notre entourage, et aux signaux que nous perce­vons  à l'état brut, avec nos cinq sens, ... comme ils nous viennent de l'Autre et de la société qui nous entoure. A un stade plus avancé, arrivent les expériences, venu du monde non sensoriellement perceptible. Tout ceci est défini et formé à partir de nos gênes, notre personnalité innée, de nos capa­cités propres, de la qualité de notre éducation et de la première communication entre nous et nos parents.

Un homme sain et normal, est programmé par ses gênes, ses composan­ts de base et ses premières impressions, pour percevoir l'Être Suprême, ses prochains et la société dont il fait partie ; comme une totalité harmo­nieuse, lui donnant confiance, …  et en son entourage, … et en lui-même. Cet homme, sain d'esprit, ne se sentira jamais menacé. Chaque homme vivra des hauts et des bas et son mode de réaction sera une image dynamique et vivante, basée sur des impressions, des perceptions et des événements se renouvelants sans cesse.

 

Pour l'homme d'aujourd'hui, ce fardeau est devenu encore plus lourd que par le passé. Jamais de mémoire d'homme, il n'y eu un tel afflux d'informations, ... par la presse parlée ou écrite, la télévision, Internet ... e-mail … et j’en passe La majeure partie de cette information est ressentie comme agres­sive et menaçante. ... L'homme, partie de la vie en société, continue sa tâche et son devoir d'amour de sa famille et du prochain. Il réagit selon ses moyens, à tout ce qui lui arrive de cette société, et certainement à tout ce qui se passe dans son propre voisinage.

Certains osent appeler tolérance, une condescendance, un isolement délibéré, tant envers son entourage qu'’envers les autres, aussi bien par la parole et que par la conduite. Cette condescendance, cet  isolement ou cette inertie ,...  cette lâcheté,... reçoit bien a tort une fausse connotation de haute moralité. La plupart d'entre nous accepteront, tout naturellement, que la tolérance est de rigueur, quand il s'agit de religion ou de philoso­phie. La tolérance raciale ou sociale par contre, a malheureuse­ment ses limites pour beaucoup d'entre nous. Elle s'arrête lâchement là où nous pensons que notre propre façon de penser et de vivre est menacée, scandant le slogan :  Je ne touche pas à ton mode de réflexion ou à ton mode de vie, si tu ne touches pas au miens ".

 

Une société humaine, divisée en races, en castes, en rangs, en niveaux, ou en échelle sociale, peut sembler ordonnée, mais elle est vraiment inhumaine. Chaque barricade, conduit à des divisions et à des frontières Nord/Sud, à l'exemple du 38e parallèle Coréen, aux murs de Berlin ou de Jérusalem, et même ces derniers, ne se sont pas avérés imperméables, aux hommes, aux livres, aux images ou même aux idées. La tolérance active voit le jour, quand il y a en nous un espace actif d'écoute et d'interrogation et quand il y a une possibilité de communication entre humains, ou quand il existe la volonté de recher­cher ce qui unit les gens et non ce qui les sépare. ...

Nous devons être à écoutes de notre prochain et le voir, avec les oreil­les et les yeux du cœur, donc avec amour. Pour cela, il nous faut d'abord faire une toute petite place dans notre pensée et notre cœur, ... et ainsi pouvoir étudier la possibilité minimale, que cet homme, qui pense si différemment de nous, peut nous apporter quelque-chose qui nous est encore inconnu, mais qui vaut peut-être la peine, qu'on en prenne connaissance sans préjugé. C'est seulement a ce moment là, que peut s'épanouir et se dévelop­per; la vraie tolérance, parce que nous remettons en question, une partie de nous même et de nos propres convictions .

 

Alors seulement, peut germer l'idée, que notre soi-disant opposant a découvert, sur sa route, une petite fleur que nous n'avions pas remarquée. Peut-être a-t-il mieux perçu un phéno­mène ou l'a-t-il mieux inter­prété ?.... Cette interaction récip­roque s'avérera toujours enrichissante et fructueuse. Pour cela, nous devons laisser agir sur nous les valeurs, vérités et réalités de chacun, sans nous cabrer uniquement sur nos propres points de vue et valeurs. Car nous devons partir du principe, que personne ne possède la vérité absolue. À côté de notre façon de vivre et de penser, il existe une quantité innombrable de variations et de choix, et chacun, quel qu'il soit, a droit à sa propre réalisation, dans sa quête vers la maximalisati­on du bonheur humain.

Ceci est totalement différent de la tolérance passive actuel­le, qui dans la pratique quotidienne est beaucoup plus diffi­cile et compli­quée à exercer que la fameuse tolérance maçonni­que que nous exerçons dans l'intimité douillette d'une loge, avec un nombre restreint de frères qui sont passés par le même crible que nous, et qui ont donc le même modèle de pensée et de communicati­on que nous

 

 En résumé : la tolérance pour être enrichissante, ne peut-être qu’active. Nous devons accepter et défendre le droit de chacun à la différence et ne pas vouloir à tous prix, amener ou niveler l’Autre, à nos valeurs. Rappelez-vous, que d’après nos Sages, Sodome à été détruite par le Gadlu, uniquement parce que son inhumanité consistait a niveler tous le monde à leur mesure. D’après le Talmud, ils  avaient un lit spécial sur la Grand-place. Ceux qui à son aune étaient trop petits, étaient écartelés et ceux qui étaient trop grand, étaient découpés à ses mesures.

 

Origine franc-maçonnerie

Osiris

Orphée

Ordalie

Orientation maçonnique

Orion et les Pléiades

Ordres chevaliers et tradition chevaleresque

Oedipe / Sophocle

11ème porte (14ème degré)

23 P

 DURKHEIM - DE  DURKHEIM  A  MAUSS -  L’INVENTION DU SYMBOLIQUE

 Camille Tarot

 Edition Au bord de l’eau

     2015

S'il fallait résumer d'un mot ce qui fait le propre de la pensée française vivante du XXe siècle, on devrait dire, à coup sûr, qu'elle a été, qu'elle est encore une pensée du symbolique. Qu'on pense simplement à l'analyse par Claude Lévi-Strauss de la " fonction symbolique ", ou à l'opposition établie par Jacques Lacan entre le réel, l'imaginaire et le symbolique. Or, montre ici de façon lumineuse Camille Tarot, c'est dans le creuset de l'Ecole sociologique française que l'acception moderne du terme a été forgée, et c'est grâce à la lente et subtile évolution que Marcel Mauss a fait subir aux analyses durkheimiennes du sacré, de la religion et des représentations collectives, qu'il en est venu à prendre toute sa portée. C'est l'histoire passionnante de cette invention du concept de symbolique que nous livre le présent ouvrage, dans un style à la fois limpide et époustouflant. Au-delà d'une reconstitution sans précédent de la pensée des deux plus grands représentants de l'Ecole, Durkheim et Mauss, elle nous offre, en prime, une histoire de l'ethnologie, des sciences du langage et des sciences de la religion jusqu'au premier tiers du XXe siècle. Ainsi des liens intelligibles sont-ils à nouveau établis entre la pensée française des soixante dernières années et ce qui l'a précédé. Et peu à peu, on se prend à rêver d'une reprise du dialogue entre philosophes, ethnologues, psychanalystes, sociologues, spécialistes de la littérature ou de la religion, qui trouveront tous ici également matière à nourrir leurs réflexions. Car ce que C. Tarot nous restitue comme s'il y était, comme si nous y étions, c'est l'exceptionnel travail collectif de la pensée

 

.

 

PLAIDOYER pour une 3° maçonnerie.

 

 

 

L’image de notre ordre dans le monde profane au XX1iéme Siècle.

 

Plaidoyer pour une vraie tolérance. À propos du pavé mosaïque. Dualité et harmonie.

 

Pharaon / Joseph

Parole perdue

Pyramide / symbolisme

Philosophie de la franc-maçonnerie

Prométhée

Pays de l’âme

Pelle, pioche

Parcours de la Lumière

Philosophie des lumières

Patriarche Noachite (21ème)

Place du mythe dans le parcours initiatique

Platon

Poème / Acropole

 

 

23 Q

4 études sur les rapports entre le Bouddhisme et la Franc-maçonnerie :

A. La Franc-maçonnerie est-elle une voie d’éveil ?
B. Qu’est-ce que l’éveil ?
C. Franc-maçonnerie et bouddhisme.
D. De la pratique du geste et de l’arrêt du geste dans les deux traditions.

 

23  R

 

RUDYARD KIPPLING   (Voir Kipling chapitre  10)

 

 

 

Sa vie, son œuvre suivies de 2 traductions de son poème maçonnique « La loge mère » et « Nuit d’Agapes ». Extrait du livre « DANS L’INTERET DES FRERES ».

 

RÊVES  D’ABORIGḔNES  EN  AUSTRALIE

 Arcadia

 2015

Chez les Aborigènes d’Australie, le « temps du rêve » est le mythe fondateur de la société humaine et en même temps sa référence, son idéal. Le rêve, lui, est un contact établi entre les hommes et le monde divin, et l’interprétation des rêves une tâche noble et difficile qui permet de cheminer vers le divin.

Le monde est né d’un rêve :

« Chez les Aborigènes d’Australie, avec quelques variantes suivant le peuple concerné, l’activité onirique s’intègre dans le réel où elle joue un rôle actif. Comme elle l’a fait au début des temps. Car c’est d’un rêve que le monde est né. D’un rêve de Balamé, le Grand Esprit, l’Intelligence suprême, qui envoya sur terre une pluie de parcelles de cette intelligence afin qu’elles matérialisent les images reçues pendant son sommeil. Le rêve des humains est donc lui aussi important et, à sa manière, créateur. Il est l’un des liens qui relient les hommes avec le Temps du Rêve, référence à un monde parallèle exemplaire qui corrige et régularise sans cesse le monde des hommes. »

La Genèse aborigène : « Le rêve étant indissociable de ce Temps primordial, il nous faut définir ce dernier pour mieux faire comprendre le premier. Le Temps du Rêve représente un ordre cosmologique, l’Essence qui anime l’univers. C’est un passé qui n’a jamais commencé, qui est le présent et déjà le futur, un exemple de vie, et dont la perpétuelle mouvance doit se refléter sur terre. »

Les premiers écologistes : « Le devoir de maintenir vivant le Temps primordial par des rites menant d’un site sacré à un autre imposait aux Aborigènes une vie d’éternels pélerins. Ils allaient, tout au long de l’année, séparés par petits groupes, certains de trouver leur nourriture en quelques heures grâce à la générosité de la Terre-mère. Leur origine commune avec les autres formes de vie, empreintes comme eux de l’Energie vitale sacrée des Entités premières, avait créé entre eux et ces dernières une parenté parfois plus forte qu’une parenté de sang. »

Un paradis accessible aux humains : « Ce passé fabuleux continue d’exister. Sans lui, le présent ne pourrait être puisque « le présent EST le passé latent qui existe toujours en puissance ». (7) C’est un Espace-temps exemplaire qui permet de critiquer la vie temporelle pour remédier à ses défaillances ; ceci en trouvant dans la succession des événements qui créèrent le monde, (événements répertoriés dans les mythes), la manière d’accorder la transformation du monde temporel à celle du Temps du Rêve. Il maintient les individus dans le droit chemin car, s’il sécurise, il punit aussi tout comportement contraire à ses règles morales. Il représente la Loi. Une loi souple quant à la forme, implacable quant au fond. (…)

Aujourd’hui, chaque homme est certain d’avoir séjourné, lors de sa préexistence, dans l’une des réserves d’esprits laissées sur son territoire par un Héros des Temps mythiques, son « Rêve » ou totem ; chaque homme est certain d’avoir été autrefois ce Héros. Pour le redevenir fugitivement, pour retrouver en partie Sa mémoire il lui faudra de longues années d’initiation. Il lui faut tout d’abord subir une deuxième naissance, celle de son corps spirituel, son yowie (8) invisible. Les Aborigènes pensent en effet que l’humain est formé de deux corps. »

PLACE ET FONCTIONS DU REVE/ Le rêve, assistant de la loi : « Les Aborigènes ignorent ou se moquent de nos hypothèses, de notre méconnaissance des expériences oniriques. Pour eux, le rêve représente « la mémoire du passé et la source des métamorphoses de la société ». » Le rêve, révélateur de l’inconscient collectif?

« Les rêves sont classés suivant les messages qu’ils transmettent. On peut citer les rêves anodins, oubliés dès le réveil, les rêves amusants, les rêves médiateurs, et les rêves révélateurs/innovateurs. Tous jouent un rôle dans de multiples domaines de la vie temporelle. »

« Les rêves-médiateurs interviennent lors de décisions politiques ou de toute autre action qui s’avère litigieuse. Par exemple, le changement de personnages importants, comme celui d’un maître de cérémonie, peut se faire lorsque un tel changement a été vécu en songe. Ne peut-on voir l’origine de ce rêve dans un désir collectif inconscient d’un tel changement ; désir tout aussi inconsciemment capté par un individu qui, un jour ou l’autre, l’extériorise par un songe. Quoi qu’il en soit, la « modification » se fait avec l’accord de tous, même de celui du dépossédé: on ne discute pas la Loi venue du monde des songes. »

L’art: le thème onirique le plus fréquent : « Quant aux rêves-révélateurs-innovateurs, ils font connaître un événement du passé, du présent ou de l’avenir. Certains de ces rêves sont très importants car ils concernent le maintien de la force d’action transcendante de toutes les formes d’art et d’objets sacrés qui participent aux rites ; ils concernent également le maintien du pouvoir des armes. C’est un songe qui révèlera à un homme ou à une femme quelle « technique » doit être utilisée. Le rêveur recevra l’image du nouveau symbole à graver sur le tjuringa (…) »

Le rêve, facteur d’immortalité d’une civilisation : « En imposant une perpétuelle transformation des formes du rite, le rêve est sans doute l’un des facteurs qui contribue à maintenir intacte la foi des Aborigènes depuis des dizaines de milliers d’années. En effet, en réactualisant leur liturgie, c’est-à-dire en « modernisant » les « techniques » de leurs parents, ces hommes surent éviter la lassitude pour des pratiques rituelles trop anciennes. Transformées un tant soit peu, elles deviennent autres ; ils les perçoivent alors comme leur Création. »

Le rêve, un monde où vivants et morts dialoguent ‘ : « C’est également pendant le séjour dans le monde du rêve que les vivants rencontrent les morts. »

L’assistant des poètes : « D’autres rêves, les rêves-totems, souvent rêves-poésie, sont perçus comme les assistants des « songmen » et des Grands Sages. En effet, ils leur apprennent de nouvelles chansons, de nouveaux vers, vers masculins ou féminins suivant le sexe du dormeur : ici, la poésie joue un rôle important et ses règles sont subtiles. »

L’INTERPRÉTATION DES REVES : Une clé des songes flexible : « Le rêveur interprète certains de ses songes lui-même. Par exemple, s’il rêve d’une dispute avec l’une de ses épouses, il traduit par une dispute à venir. S’il rêve de l’infidélité de sa femme, c’est une dénonciation venue du monde invisible. En ce cas l’expérience onirique joue deux rôles, celui de révélateur mais aussi de modérateur des pulsions humaines car, dans un couple, la possibilité d’un tel songe accusateur modère évidemment les aventures extra-conjugales. Notons que certains peuples aborigènes pensent que les évènements de la vie quotidienne ne peuvent exister avant d’avoir été vécus dans le monde des songes.

L’interprétation des rêves varie d’une région à l’autre. Partout elle est fort souple, tenant compte du lieu où s’est fait le songe, des évènements des jours précédents, de la cérémonie à venir, etc. De plus, elle peut être reconsidérée après quelques jours. Il ne semble donc pas exister de clés des songes définitives. »

L’homme des mondes invisibles : « Cet homme, à l’intelligence supérieure, est un personnage aux pouvoirs fabuleux, respecté de tous ; un médium entre le monde des vivants et des morts. Chez l’un des peuples du centre, son statut de Grand Sage, d’homme de Grand Savoir, lui vient d’un rêve, un rêve très particulier sur la mort, qui clôture de longues et difficiles années d’enseignement. Mieux que tous les autres, le Grand Sage a su retrouver sa mémoire du Temps du Commencement. »

 

Ramsay (chevalier)

Réflexions sur la maîtrise

Réflexion sur la rose

Rite émulation

Rite anglais émulation

R. Lulle

REAA – initiation moyens

Rabelais

Rites maçonniques

REAA (Guérillot)

Rituel de l’arche ancien

REAA (Genèse)

Réflexion / le 16ème degré

Réactualiser l’initiation

Raphael (l’Ange)

23 S

science – alchimie & franc-maçonnerie.

 

signe et contre signe au 18ème degré.

 

 

 

En alchimie, la table d’émeraude, ouverture et fermeture des travaux, la cène.

 

SOUFI ET FRANC-MACON : L’EMIR ABDELKADER

 

 

 

Une très belle étude sur ce grand ésotériste  (1808 –1883) Sa pensée et sa profession de foi.

 

SOUFISME ET FRANC-MACONNERIE

Bruno ETIENNE

 

 

Etude très complète et très intéressante sur le soufisme. Avec une grande simplicité l’auteur nous indique la hiérarchie et les diverses phases du soufisme.

 

spiritualité initiatique

 

 

 

Le Franc-maçon est-il un homme comme les autres ?

 

st jean l’évangéliste – initiation apocalypse.

 

symbolisme et secret des prophéties de nostradamus.

 

 

 

 

 

7 arts libéraux

Symbolisme Egyptien

Schibboleth

Secret et universalité

St Benoît

7 ans plus

Solitude et fraternité

St Jacques de Compostelle

Sisyphe

Symbole du Pain

Sohrawardi

Selon la parole de St Jean vous serez tous des dieux

Salomon et les Saintes Écritures

Splendeur et mystères des Hauts Grades maçonniques

Souffre, sel, mercure

Solstice Été / hiver

Signe et contresigne 18ème

Symbole / Symbolisation

Salomon politique

St Paul / Paulinisme

Schémas du rite de perfection

Silence app. / Maître

Sator

Symbolisme de la corde

Signe du bon pasteur (18ème)

Si j’étais peintre (poème)

schiboleth - Son symbolisme

 

 

 

23 T

transcendance et immanence.

 

 

 

Une tentative d’explication à travers « l’apport de l’Alchimie chinoise à la pensée initiatique » par P.A. CHAPTAL. Le panthéisme, le miroir, des dialogues entre Luc FERRY, A.C. SPONVILLE et P. BENZAQUEN, le sacré et le saint, et la nouvelle gnose d’ABELIO.

 

transmission royale sacerdotale & prophétique

J.P. pilorge

 

 

Article du colloque Bouddhisme et Franc-maçonnerie de 1997. On y parle des trois transmissions et de ces trois pouvoirs. Que sont la royauté, la prêtrise et la prophétie.

 

Temple de Salomon

Tout – Ankh – Amon

Tradition maçonnerie

Théodore de Tschoudy

Tolérance

13ème et 14ème degrés

Tableau de loge 3ème

Tenue instruction au  REAA

Tubalcaïn

Tenue internet 1er degré

Tableau de loge app.

Triple Tau

Table d’Émeraude

Tantrisme et sexualité

Tableau de loge du 4ème degré

Temps sacré – temps profane

Tableau de l’ordre 4ème

 

23 U

une loge juste et parfaite.

 

 

 

Début d’explications pour cette phrase anodine mais importante.

 

UNIVERSALISME ET UNIVERSALITE

 

 

 

Travaux V.M et autres

 

Ulysse

 

 

23 V

Voyage en Orient

Voyage au cœur de la solitude

Variations sur les tarots

V.I.T.R.I.O.L.

Voyager dans le labyrinthe

Vous serez des Dieux

Vengeance

 

25ème degré

23 Y

 

 

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