Chapitre 23 A - K ( Travaux divers ) |
23 A
ARCHE ROYALE |
Le saint des saints |
L'arche d'alliance |
Symbolique de l' A.R. |
Les 3 principaux, les 3 pouvoirs, le pouvoir
royal |
Les 3 loges |
Les lumières du chapitre |
Les six lumières |
Les 5 corps platoniciens |
Le triple tau |
Symbolisme de la gestuelle à l'entrée et à
la sortie des 3 principaux de l' A.R. et son équivalence dans le judaïsme |
Le temple de Salomon, Esdras et Néhémie |
Arche royale tableau de loge |
La lumière à l’Arche Royale |
Le bijou de l’Arche Royale |
Le tau de l'Arche royale |
TRAVAUX
ET PLANCHES NUMERISÉS (Donc, disponibles) ces
travaux serOnt expédiÉs par mail sur demande – Liste ci-dessous – ↓ ↓ ↓
------------------------------------------------------------------- les
4 niveaux de lecture dans la quÊte spirituelle la chevalerie spirituelle - le
gÉnie parle - le passage - modernitÉ
et voie spirituelle - labyrinthe et mandalas - l’ultime initiation - les passeurs - la
libertÉ le passeur entre 2 rives - ÉternitÉ
et immortalitÉ - la rose et la croix - promethÉe -
- la tolÉrAnce et ses limites - emmanuel - transcendance et immanence - les 7 Échelons ascendants - dante et bÉatrice - l’amour
de dante dans la divine comedie - 27° et 28° degrÉ - la
mythologie nordique - ne
soyez pas l’avare qui aura amasser des trÉsors pour les enfouir dans
la caverne de son cœur hiram, filiation maçonnique - la
symbolique des nombres - le
saint des saints dans la recherche maçonnique - louis
cattiaux, le verbe perdu et retrouvÉ
par charles d’hovgvorst au
colloque canseliet - Tubalcaïn -
transmission
et fidÉlitÉ. le
soupir du maure - la
beautÉ sauvera le monde (allocution)
- 21°
degrÉ g. p. noachite - 22°
degrÉ - la
clef d’ivoire - la
lame « force » dans le tarot
- le
chevalier de ramsay - le
chevalier kadosh - le
sacrÉ en nous - les 5 corps platoniciens - l’hermÉtisme
du 15° au 18° degrÉ du reaa l’œil - tu
es une volontÉ - la
colonne boaz - l’espace
temps sacrÉ en loge - le
centre et la notion du centre - le martinisme
- le
silence alchimique - le
silence de p. BACHELET le
tarot et la rose+croix - les
transgressions - temple
noir et temple rouge au 18° degré - que
sommes nous venu faire en
f.m ? - les
vallÉes au 18° degre - l’alchimie
au R.E.A.A. Alchimie
et hermetisme en loge symbolique au
reaa - le
glaive et le caducÉe - le caducÉe de mercure - - le
puits et l’Échelle - le tarot et la rose+croix - SHIBOLETH - la
dualitÉ et sa rÉalite quotidienne - les
5 points parfaits de la maÎtrîse
- le
petit poucet - pinocchio
- (contes esoteriques) san jordi et le dragon - le
bestiaire au r.E.A.A. – conscience
et renaissance (colloque de lille 2009)
- de
babylone a jÉrusalem (arche
royale) - HIRAM
ET L’IMMORTALITÉ - LA
NOTION D’AMOUR AU 18e degré L’AMOUR
AU 18° degre CHEVALIER
DE ROYAL- HACHE la rÉgularite - au
delà du miroir - JUBELO JUBELA
JUBELUM (RITE YORK) - LE PRINCIPE - LE CHEMINEMENT ÉSOTERIQUE - rÉgle EN 12 POINTS AVEC LES COMMENTAIRES DE CHAQUE POINT - LA ROSE ET LA CROIX - (enseignement rosicrucien) - LA GNOSE antique et moderne (chemin de connaissance et d'Éveil la chaÎne d'union et la chaÎne indestructible diverses planches en couleur sur les chakras - les verbes Être et avoir dans une dÉmarche initiatique l'assurection, mot clÉ sur le chemin spirituel la sourate du vide de lacarriere le simorgh et la confÉrence des oiseaux pic de la mirandole le rituel, outil de transformation PÉLERIN INCONNU, TU CONNAITRA LE MONDE, MAIS LE MONDE........... LES SIRÉNES D'ULYSSE MÉDÉE, MAGICIENNE, FEMME ET INFANTICIDE LE CHEVALIER ERRANT LES
MYTHES, GÉNÉRALITÉ ET APPROCHE SUCCINTE L'ÉTERNEL
RETOUR LE
PÉLERINAGE MORT
ET RENAISSANCE L'ALCHIMIE
AU 18° ULYSSE RABELAIS ISIS,
OSIRIS ET SES MYSTÈRES LES
MYTHES FONDATEURS DE LA GENÈSE LA PRAXIE AU 31° DEGRE LE
JUGEMENT ET THEMIS AU 31° DEGRE LE
TIRE BOUCHON SUISSE EMMANUEL
18° INRI
18° LES
MYSTÈRES D’ÉLEUSIS CONFÉRENCE
DE LAMBETH. DISCOURS DE SIR JONATHAN SACHS GRAND RABBIN DE G.B. LA SPIRALE ET LE CENTRE 7 ans et
plus (3e degre) L’arbre
de vie et les SÉphiroth Les 2
magies noires et blanches essai sur
le chamanisme dans le
ventre de sa mÈre (discution entre 2 bÉbÉs sur l’aprÈs-vie » DÉISME ET
THÉISME - LA PAROLE
PERDUE - LA BIBLE,
POURQUOI ET COMMENT LA LIRE (conférence du pasteur breyne) ST
EXUPERY LES
3 FENÊTRES LE
FATAL CATACLYSME DE L’ESPRIT 18e J’AI
A ME PERFECTIONNER LES
5 POINTS PARFAITS DE LA MAÎTRISE HIRAM
EST IMMORTEL SCHIBOLETH LE
TAROT ésotérique LE
PARDON LA
QUADRATURE DU CERCLE DE
V.I.T.R.I.O.L AU CENTRE DE L’IDÉE DIVERSES
pensÉes SUR LE SILENCE LA CÉNE
AU 18e degré LE
CHEMIN DE L’Éveil OU L’ULTIME VOYAGE LE
CENTRE LE PLUS SACRé DE
VITRIOL AU CENTRE DE L’IDEE LE
CHEVALIER DE ROYAL ARCHE 13° LE
CONCEPT DE GADLU LA
ROSE ET LA CROIX 18° Je
crois en dieu a
MÉDITER CHEMINEMENT
SPIRITUEL DIALOGUE
ENTRE L’équerre ET LE COMPAS TERRE
DE SILENCE SAGESSE FORCE
ET BEAUTE LE
PRINCE DES tÉnÈbres SUR
LE SABLE DE LA PLAGE LA
CLÉ LES
GANTS BLANCS LA
ROUE, LE CERCLE, LES CYCLES LES
CHAKRAS LES
TAROTS LA
VIEILLESSE LA
PANTOUFLE AU R.S.E LA
PAROLE DU SILENCE LES
tÉnÈbres WILLEMSBAD TERRE
DE SILENCE rÈflexion
SUR LE SILENCE PARTICIPER
EN fRANC- maçonnerie le
coq LA
CHARITÉ AGAPÉ (R. DACHEZ) LE
UN ET LE MULTIPLE JUSTICE,
EQUITE ET miséricorde L’HUMILITÉ DU
RELATIF A L’ABSOLU ASSUMER
LA MORT VOIE
MYSTIQUE, VOIE INITIATIQUE Mythe
ET MYTHOLOGIE LA
FORCE ET LE TAROT TAROT
ET ROSE+CROIX LE
DOUTE et la certitude QUEL
EST VOTRE DESSEIN EN ENTRANT DANS L’ORDRE ? NOEL
ET SA LECTURE métaphysique - PARU DANS LE N° 5 DE MONADE - EXCELLENT !!! LA
FILIATION SPIRITUELLE LE
SAINT DES SAINTS DANS LA RECHERCHE INITIATIQUE LOUIS
CATHIAUX, LE VERBE PERDU PUIS RETROUV2 |
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↓ TRAVAUX NON
NUMÉRISÉS ↓ MAIS
DISPONIBLES SUR PLACE
Au nom d’Allah |
Abbé Suger |
Amon – Aton |
Apocalypse St Jean |
Ange et démon |
Abrégé des degrés 4ème
/ 33ème |
Antimoine |
ANGELOLOGIE ET DEMONOLOGIE |
Aperçu sur la Kabbale |
Arc – Ark –
Arche |
À propos des 2 Jean |
Avenir et éternité (Doucet) |
Aladin |
Approche de la connaissance |
À propos du 14ème |
Agape – Charité - |
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23 B
cabale
& franc-maÇonnerie – prÉsentation d’ÉlÈments de base sur les sÉphirots. |
DE L’ÂME ET DE SON DESTIN
VITO
MANCUSO |
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De l’Âme et de son
destin. Ed. Albin Michel « Théologie universelle. (P. 65) La vie éternelle est le principal sujet de la théologie. Sa tâche consiste à éduquer les hommes à entrer ici et maintenant, sans attendre, dans la dimension de l’éternel, parce que l’éternité n’est pas après, à la fin, là-bas : elle est ici et elle est maintenant. Si elle n’était pas ici et maintenant, l’éternité ne serait pas à proprement parler l’éternité, elle ne serait qu’un temps prolongé. L’eschatologie ne porte pas sur un temps extérieur, l’attente d’un improbable retour du Christ glorieux au milieu des nuées. Elle concerne notre temps intérieur, la dimension la plus intime de l’âme. Parler eschatologie avec une certaine maturité spéculative, ce n’est rien d’autre que parler de l’âme. Voilà pourquoi ignorer l’âme conduit nécessairement à ignorer l’eschatologie. Quand nous parlons eschatologie, les arguments que nous mettons en œuvre ne sont pas tels qu’ils seront d’actualité seulement dans un lointain futur, mais nous nommons des régions de l’être qui habitent à l’intérieur de nous. Parmi tous les arguments qui amènent les hommes à croire en Dieu, la vie éternelle est le plus décisif. A n’en pas douter, l’impossibilité de fonder en raison toute réflexion sur la vie éternelle annoncée par le christianisme nuit considérablement à la crédibilité de la foi chrétienne. C’est pourquoi je ressens la nécessité de reprendre la théologie sur de nouvelles bases et d’inaugurer ce que j’appelle la théologie universelle. Par cette expression j’entends un discours sur Dieu et notre relation réelle avec lui, autrement dit la véritable théologie, au sens propre du terme, mais construite à partir des données de la raison. La raison évidemment, n’est pas à comprendre ici dans le sens restrictif du rationalisme positiviste selon lequel elle est seulement ce qui peut être vérifié au niveau matériel – ce qui a pour conséquence que seules les affirmations de la science doivent être tenues pour vraies et que, par conséquent, le concept de vérité se retrouve réduit à la notion indispensable, mais plus limitée, d’exactitude. La raison est à entendre au sens spéculatif plus large d’intellect + conscience morale, c’est-à-dire ce que Kant définissait comme la « raison pratique », selon laquelle est également vrai ce qui ne peut pas être directement vérifié mais qui, par sa noblesse inhérente, par sa beauté morale innée, par sa capacité intrinsèque à produire le bien, enflamme les âmes et remplit nos vies- ce que Hegel désignait du nom d’ « esprit ». Vérité dans le sens d’exactitude + sagesse, c’est-à-dire dimension globale de l’esprit qui non seulement connait et veut toujours mieux les données exactes de la science, mais sait aussi les utiliser. Vérité à laquelle on parvient en vertu d’ un travail non seulement intellectuel, mais aussi moral. Vérité qui pour être embrassée, exige un engagement total de l’intelligence et de la volonté, de l’esprit et du cœur, de toute la vie. Je vois dans la raison entendue dans cette acception extensive l’organe privilégié de la dimension spirituelle authentique et, partant, de la réflexion théologique. Les données sur l’expérience du divin qui sont mises à jour par la raison dans ce sens ne peuvent que valoir pour tous et pour chacun, elles sont universelles. J’entends construire mon discours sur l’âme et son destin comme un essai de théologie universelle. |
EXPLICATIONS
SUR L’ANNÉE MAÇONNIQUE DE LA VRAIE LUMIÈRE |
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Les
Francs-Maçons utilisent traditionnellement, dans leurs actes et leur
correspondance, l'ère maçonnique. Il existe plusieurs systèmes qui peuvent
varier en fonction des Obédiences. D'une façon
générale, les loges anglo-saxonnes, françaises et allemandes utilisent
l’Année de la Vraie Lumière (A:.V:.L:.) ou l'Anno Lucis (A:.L:.) pour faire
remonter symboliquement l'origine de la Maçonnerie à la création du monde
selon la tradition biblique. James Ussher,
théologien prolifique a notamment publié une chronologie situant la Création
du monter à l'an 4004 avant JC. La
chronologie utilisée par Anderson dans la partie historique de ses
Constitutions coïncide sensiblement avec cette chronologie, généralement
acceptée par les différentes Eglises anglaises au début du XVIIIème siècle
et qui, d'ailleurs, coïncide sensiblement avec les données bibliques. Il convient
donc, pour obtenir la date maçonnique, d'ajouter 4000 ans à la date
calendaire ou « Ere Vulgaire » (E:.V:.) Traditionnellement,
en Suisse comme en France, on utilise le calendrier julien faisant commencer
l'année en mars. On
n'emploie pas les noms des mois courants, mais seulement leurs quantièmes.
Par exemple le 3 février 2007 est le « troisième jour du douzième mois de
l'année 6006 A:.L:. alors que le 1er mars
de la même année devient le premier jour du premier mois de l'année 6007 de
la Vraie Lumière». Actuellement
dans un esprit de simplification il est cependant d'usage de n'ajouter que
4000 à l'année. Le reste de la date restant identique. |
HUMOUR
-
COMMANDE D’UNE PIZZA DANS UN FUTUR PROCHE. |
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DANS LE VENTRE D’UNE MERE - DIALOGUE
ENTRE 2 BEBES - |
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Deux bébés
discutent. |
ÉVOLUTION
DES CONSTITUTIONS D’ANDERSON. |
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L'article 1 des Constitutions d'Anderson (1722) “Concernant Dieu et la religion” : Approuvées par la Grande Loge le 25 mars 1722 et imprimées par ordre dans la première Édition du Livre des Constitutions paru en 1723 : Le texte de 1723 : Un MAÇON est obligé par sa Tenure d'obéir à la Loi morale et s'il comprend bien l'Art, il ne sera jamais un Athée stupide, ni un Libertin irréligieux. Mais, quoique dans les Temps anciens les Maçons fussent astreints dans chaque pays d'appartenir à la Religion de ce Pays ou de cette Nation, quelle qu'elle fût, il est cependant considéré maintenant comme plus expédient de les soumettre seulement à cette Religion que tous les hommes acceptent, laissant à chacun son opinion particulière, et qui consiste à être des Hommes bons et loyaux ou Hommes d’honneur et de Probité, quelles que soient les Dénominations ou Croyances qui puissent les distinguer; ainsi, la Maçonnerie devient le Centre d'Union et le Moyen de nouer une véritable Amitié parmi des Personnes qui eussent dû demeurer perpétuellement Eloignées. Le texte de 1738: (Ce texte est modifié à l'occasion de la transformation de la Grande Loge de Londres en Grande Loge d'Angleterre). Un maçon est obligé par sa tenure d'obéir à la loi morale en tant que véritable noachite et s'il comprend bien le métier, il ne sera jamais un athée stupide, ni un libertin irréligieux, ni n'agira à l'encontre de sa conscience. Dans les temps anciens, les maçons chrétiens étaient tenus de se conformer aux coutumes chrétiennes de chaque pays où ils voyageaient. Mais la maçonnerie existant dans toutes les nations, même de religions diverses, ils sont maintenant tenus d'adhérer à cette religion sur laquelle tous les hommes sont d'accord (laissant à chaque frère ses propres opinions) c'est à dire être hommes de bien et loyaux, hommes d'honneur et de probité, quels que soient les noms, religions ou confession qui aident à les distinguer: car tous s'accordent sur les trois articles de Noé assez pour préserver le ciment de la Loge. Ainsi la maçonnerie est leur centre de l'union et l'heureux moyen de concilier des personnes qui, autrement, n'auraient pu que rester perpétuellement étrangères. Le texte de 1813: (A la fin de la très longue scission entre les "Anciens" et les "Moderns", les deux courants se réunifient en formant l'actuelle Grande Loge Unie d'Angleterre qui inclut le texte suivant dans ses nouvelles constitutions.) Concernant Dieu et la religion: un maçon est obligé, de par sa tenure, d'obéir à la loi morale et s'il comprend bien l'Art, il ne sera jamais un athée stupide ni un libertin irréligieux. De tous les hommes, il doit le mieux comprendre que Dieu voit autrement que l'homme car l'homme voit l'apparence extérieure alors que Dieu voit le cœur. Un maçon est par conséquent particulièrement astreint à ne jamais agir à l'encontre des commandements de sa conscience. Quelle que soit la religion de l'homme ou sa manière d'adorer, il n'est pas exclu de l'Ordre, pourvu qu'il croie au glorieux Architecte du ciel et de la terre et qu'il pratique les devoirs sacrés de la morale. Les maçons s'unissent aux hommes vertueux de toutes les
croyances dans le lien solide et agréable de l'amour fraternel, on leur
apprend à voir les erreurs de l'humanité avec compassion et à s'efforcer, par
la pureté de leur propre conduite, de démontrer la haute supériorité de la
foi particulière qu'ils professent...
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don
quichotte. |
Errance et initiation – Le rêve
brisé. Chapitre 1 : Un homme de 50 ans vit avec sa gouvernante, il est
tellement passionné de lecture de roman de chevalerie qu'il en oublie la
réalité. Il décide de partir, tel un chevalier à travers le pays sur son
cheval, qu'il appelle Rossinante (Roussin-avant). Il se choisit un nom, tel
un chevalier, Don Quichotte de la Manche. Il veut trouver une femme à qui
aimer, tels les plus grands chevaliers. Il prépare un beau discours pour sa
« Dulciné du Tobosco ». Il se fabrique un casque en carton. Chapitre 2 : Don
Quichotte part, il ne lui arrive aucune aventure extraordinaire. Il
arrive devant une taverne où deux prostitués attendent devant la porte. Il
s'imagine que ce sont des châtelaines, que la taverne est un château. Il
n'arrive pas à quitter son casque en carton, il dort avec. Chapitre 3 : Don Quichotte tue deux muletiers qui voulaient juste
faire boire leurs mules dans l'auge où Don Quichotte avait posé ses armes. Le
tavernier veut s'en débarrasser au plus vite et lui fait croire qu'il est
très intéressé par la chevalerie et lui donne la bénédiction malgré l'absence
d'Eglise. Do Quichotte, aveuglé, ne voit pas qu'il fait une fausse
bénédiction, que le tavernier se sert de prostitués et d'un livre de compte
pour faire la cérémonie qui le fera chevalier. Chapitre 4 : En sortant de la taverne, il veut trouver un écuyer et
s'en retourne donc à son village. En route, un garçon attaché un arbre se
fait fouetter. Don Quichotte essaye de régler la situation avec le maître qui
affirme que le garçon n'est pas maltraité et qu'il le paiera. Don Quichotte
repart, le garçon est de nouveau frappé. Celui-ci décide de retrouver son
« sauveur ». Don Quichotte croise des marchands, il veut tuer
l'un d'eux. Un valet casse sa lance en morceaux et les lui jette dessus. Chapitre 5 : Un laboureur et son voisin le ramassent. Il débite des
vers d'un roman de chevalerie. Ils le pensent fou. Chapitre 6 : Le curé, le barbier et la gouvernante brûlent tous les
livres de la bibliothèque de Don Quichotte. Chapitre 7 : La gouvernante fait croire à Don Quichotte que c'est un
enchanteur qui a brûlé tous ses livres. Il décide de choisir Sancho Panca, le
laboureur, comme écuyer. Chapitre 8 : « Bataille » avec des moulins que Don Quichotte
imagine être des géants même si Sancho Panca essaye de le prévenir. Vexé
d'avoir perdu la bataille, est persuadé que ces géants ont passé un accord
avec l'enchanteur qui a brûlé sa bibliothèque. Don Quichotte repart. Ils
croisent deux religieux et leur cocher. Il s'imagine qu'ils séquestrent une
princesse. Don Quichotte attaque un religieux, un des cochers l'attaquent.
Don Quichotte riposte. L'histoire est laissé en suspens (voir note 2 du
chapitre 8). Chapitre 9 : L'auteur du livre raconte comment il a trouvé la traduction
de la deuxième partie du livre. Don Quichotte assène un coup sur le biscayen.
Sa mule s'enfuit comme une furie. Chapitre 10 : Discussion entre Don Quichotte et Sancho Panca : lui
ne sait pas lire, il est très admiratif de son maître, veut l'aider pour
qu'il fasse gouverneur un jour d'une île que son maître aura gagné. Chapitre 11 : Don Quichotte et Sancho Panca mangent avec des chevriers.
DQ s'imagine que c'est un festin, il débite un long discours inutile. Un
berger vient chanter son amour pour une jeune fille, Lalie. Chapitre 12 : On leur raconte l'histoire d'un jeune homme amoureux
d'une magnifique bergère, aimée de tous, mort de désespoir amoureux. Chapitre 13 : Don Quichotte décide d'aller à l'enterrement de ce
berger, Chrysotome. Ils rencontrent Vivaldo, un gentil homme lui demandant de
lui expliquer la fonction des chevaliers errants. Ils vont ensuite à la
sépulture, en pleine nature. Vivaldo récupère un des derniers écrits de
Chrysotome, chantant son amour à Marcelle, la belle bergère, avant
qu'ils ne soient tous brûlés. Chapitre 14 : Lecture de « Chrysotome désespérée ». Marcelle
apparaît, essaye de persuader l'assistance qu'elle n'est en rien dans sa
mort. La sépulture se termine, Don Quichotte veut retrouver Marcelle. Chapitre 15 : Des Yangois
attaquent Rossinante, qui voulait jouer avec leurs mules. S'en suit une
discussion entre Don Quichotte et Sancho Panca. Chapitre 16 : Don Quichotte et Sancho Panca arrivent dans une hôtellerie,
que Don Quichotte imagine être un château. Les femmes de l'hôtellerie
soignent leur blessure. Une bagarre s'en suit à cause de DQ et de la fille de
l'hôtelier qui devait rejoindre un client mais que DQ a abordé. Un archer
hurle que DQ est mort. Chapitre 17 : Don Quichotte fabrique un baume pour se soigner. E,
réalité, il le fait vomir mais il se croit guéri. Sancho Panca en boit
aussi, il croit mourir. DQ part sans payer, en oubliant SP, qui se fait
maltraiter. DQ revient le chercher mais ne peut entrer dans le
« château ». Chapitre 18 : SP pousse DQ à abandonner d'attaquer deux troupeaux de
moutons, que DQ imagine être des chevaliers qui s'affrontent. DQ tue quelques
moutons, les berges ripostent et lui cassent quatre dents et repartent,
pensant l'avoir tué. Les deux amis repartent aussi. Chapitre 19 : DQ et SP voient arriver dans la nuit des hommes avec des
flambeaux et des soutanes noires. Il fait tomber l'un d'eux, lui casse la
jambe. Il s'agissait en fait de prêtres qui allaient faire une sépulture. DQ
et SP s'arrêtent dans l'herbe. Chapitre 20 : Dans la nuit, DQ veut partir chercher de l'eau et dit à
SP que s'il ne revient pas au bout trois jours, qu'il honore sa mémoire
auprès de sa Dulcinée. SP refuse qu'il parte et lie Rossinante pour l'obliger
à rester. DQ reste. Au petit matin, ils partent ensemble et découvrent que le
bruit qui les a terrorisés toute la nuit est juste une fabrique de draperie. Chapitre 21 : DQ et SP croisent un barbier, ils l'attaquent et
repartent, SP lui soumet l'idée de travailler pour un grand seigneur. Chapitre 22 : DQ et SP croisent des hommes qui vont aux galères. DQ
leur demande à chacun ce qu'ils ont fait pour en être là et décident
d'attaquer les gardiens pour les libérer. Une fois délivrés, DQ leur
demande d'aller voir Dulcinée pour lui conter ses exploits. Comme ils
refusent, ils attaquent DQ et s'enfuient. Chapitre 23 : DQ et SP, pour éviter les arches de la St-Hermandad, se
cachent au même endroit, par hasard, qu'un des hommes qu'ils ont libéré. Il
vole l'âne de SP. Ils repartent et trouvent un paquet contenant de l'argent,
des chemises, un sonnet. Ils voient un homme, à travers le bois, en guenille.
Ils demandent à un chevrier qui leur dit que cet homme est fou. DQ décide de
le retrouver. |
dossier st paul & st ananie.(Ananias) |
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ANANIE baptisa St Paul à Damas et
lui révéla sa mission divine. Par l’imposition des mains il le guerit de sa cécité L’église Ananias est au centre de
Damas, l’église est souterraine |
LE BAPHOMET
TEMPLIER - SON MYSTÈRE |
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Dans
le domaine des « mystères templiers », le fameux Baphomet est sans
nul doute celui qui a le plus excité l'imagination de générations d'auteurs et
donné lieu à un nombre considérable d'hypothèses astucieuses, surprenantes ou
encore totalement délirantes. Précisons d'abord que la question du Baphomet
fut au centre du dernier chef d'accusation porté contre le Temple, puisque
les Templiers étaient censés lui rendre un culte plus ou moins
« démoniaque », en tout cas non chrétien, faisant d'eux des
idolâtres, ce qui ne pouvait que les conduire à une mort certaine (cf. B.
Marinier, B.A.BA des Templiers). Notons ensuite que ce terme n'a jamais été
prononcé par les accusateurs ni par les Templiers, mais seulement sous sa
forme adjectivale baphométique ou bafométique. |
DÉTACHEMENT
ET NON-ATTACHEMENT EN
SPIRITUALITÉ |
Maître Eckhart - Bouddha - John Main |
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Le détachement selon Bouddha : Cette pratique qui mène à la libération n'est pas une analyse
philosophique à laquelle on adhèrerait, mais une pratique continue,
découverte par le Bouddha, qui libère l'esprit et mène à la paix suprême. Cette paix provient du non-attachement, lorsque l'on cesse
de s'accrocher, quand notre esprit ne s'attache à rien. Nous ne sommes pas
liés par les expériences, mais par notre attachement à ces expériences. Nous
devons donc ne pas nous attacher pour ne plus souffrir. La pratique consiste à être avec tout ce qui existe sans
s'y attacher. Voir l'impermanence qui est présente dans tous les phénomènes
nous permet de ne pas nous attacher car tout change constamment et rien ne
dure. Si vous pensez aux meilleurs moments de votre vie, où
sont-ils maintenant ? Et si vous vous souvenez de périodes douloureuses où vous
avez beaucoup souffert, où vous avez été découragé, déprimé, où sont-elles
maintenant ? Qu'en reste t-il ? Que se soient de merveilleux moments ou d'horribles
moments, ils n'existent plus, mais nous nous attachons beaucoup aux
expériences que nous avons eues et nous oublions que rien ne dure. Si nous
regardons notre passé nous pouvons voir notre vie comme un rêve. Quand nous
envisageons l'avenir nous anticipons le futur, nous nous enthousiasmons pour
de nouvelles possibilités, pour de nouveaux désirs, mais ces futures
expériences deviendront le passé comme toutes les autres. Notre
conditionnement est très fort, nous désirons, nous nous agrippons, nous nous
attachons à des expériences qui passent et feront partie du passé très
bientôt. Nous devons nous ouvrir au changement et ne pas nous
attacher aux expériences car tant que nous nous attachons, nous ne sommes pas
libres. Si nous voyons l'impermanence, notre attachement diminuera. Nous
pouvons vivre les expériences sans attachement quand nous sommes conscients
de leur caractère impermanent. Le Bouddha a dit qu'il est préférable de vivre une seule
journée en voyant profondément la nature impermanente des choses plutôt que
cent ans sans la voir. Ainsi l'esprit cesse de s'attacher et nous sommes en
paix et libres. Le second aspect pour lutter contre l'attachement est
l'insatisfaction, la souffrance. La souffrance du corps, de l'esprit, dans le
monde, l'injustice, la colère sont des souffrances évidentes à voir. Un autre
aspect de la souffrance est que rien n'est fiable, durable, parce que tout
est impermanent. Tout change et on ne peut se fier à rien. Par exemple,
pouvons-nous empêcher notre corps de vieillir ou de tomber malade ? Non. Nous ne pouvons pas nous fier à notre corps car il change constamment.
Même quand nous sommes heureux, cela change à un moment ou à un autre. Un autre aspect de la souffrance est que tout tend au
désordre. Par exemple nous nettoyons, nous rangeons, mais le désordre
apparaît à un moment donné. Ou, si nous laissons les choses telles qu'elles,
la poussière se dépose et le désordre apparaît. Cela requiert de notre part
un apport continu d’énergie pour maintenir les choses en ordre. Nous devons
prendre soin de nous-mêmes, nous nourrir, etc... et ceci est aussi un aspect
de la souffrance Nous n'aimons pas souffrir, nous nous fermons à la
souffrance, nous résistons, nous la nions, nous l'évitons et cela demande un
courage énorme de la regarder. Quand nous acceptons la souffrance, nous nous
ouvrons et l'esprit lâche prise, ne s'y attache plus et nous en sommes
libres. La troisième façon de se libérer de l'attachement est de
comprendre qu'il n'y a pas de soi. S’il n'y a pas de soi, qui est en train de lire ce texte
ou d'écouter ce discours ? Qui est triste ? Qui est en colère ? Qui est
joyeux ? Le
Détachement selon Maître Eckhart : J'ai lu
beaucoup d'écrits, tant de maîtres païens que de prophètes, de l'Ancien et du
Nouveau Testament, et j'ai recherché avec tout mon sérieux et toute mon
application quelle est la plus belle et la plus haute des vertus : par
laquelle l'homme peut se conformer le plus étroitement à Dieu et redevenir
autant que possible pareil à son modèle original, tel qu'il était en Dieu,
dans lequel il n'y avait aucune différence entre lui et Dieu, jusqu'à ce que
Dieu eût créé les créatures. Et quand je vais au fond de tout ce qui a été
écrit là-dessus, aussi loin que peut atteindre ma raison avec son témoignage
et son jugement, je n'en trouve pas d'autre que le pur détachement de toute
chose créée. C'est dans ce sens que Notre-Seigneur dit à Marthe : Une chose
est nécessaire ! Ce qui veut dire : Qui veut être inaltérable et pur doit
avoir une chose, le détachement. Du détachement : Maintenant,
tu demanderas : qu'est donc le détachement, pour qu'il cache en lui une
pareille puissance ? Le vrai détachement signifie que l'esprit se tient
impassible dans tout ce qui lui arrive, que ce soit agréable ou douloureux,
un honneur ou une honte, comme une large montagne se tient impassible sous un
vent léger. Rien ne rend l'homme plus semblable à Dieu que ce détachement
impassible. Car que Dieu est Dieu, cela repose sur son détachement impassible
: de là découle sa pureté, sa simplicité et son immutabilité. Si donc l'homme
doit devenir semblable à Dieu (dans la mesure où l'égalité avec Dieu peut
échoir à une créature) cela ne peut arriver que par le détachement. Il
transpose ensuite l'homme en pureté, et de celle-ci en simplicité, et de
celle-ci en immutabilité ; et ces qualités produisent une ressemblance entre
Dieu et l'homme. Cette ressemblance doit être produite par la grâce : qui ne
fait qu'élever l'homme au-dessus du temporel et le purifie de tout ce qui est
passager. Tiens-le-toi pour dit : être vide de tout le créé, cela veut dire
être plein de Dieu, et être rempli du créé, cela veut dire être vide de Dieu. C'est dans ce sens que parle aussi Isidore
dans le livre sur le bien suprême quand il dit : Maintes personnes demandent
ce que Dieu faisait avant qu'il eût créé le ciel et la terre, ou bien d'où
vint en Dieu la volonté nouvelle de créer les créatures. Je réponds : aucune
volonté nouvelle ne s'est jamais éveillée en Dieu, mais s'il est vrai que le
créé n'a pas toujours existé ainsi en lui-même comme aujourd'hui il était
pourtant de toute éternité en Dieu et en sa raison. Dieu n'a pas créé le ciel
et la terre de la même façon que nous leur assignons, à la façon humaine, un
devenir, non, mais toutes les créatures sont de toute éternité dites dans le
Verbe divin. Le détachement selon
John Main : ... il n’y a pas,
dans le vocabulaire religieux occidental, de mot plus mal compris que
détachement. Le détachement n’est pas une dissociation de soi ou une fuite de
ses problèmes et responsabilités. Ce n’est pas une négation de l’amitié ou de
l’affection, ni même de la passion. Le détachement est, dans son essence, détachement de la préoccupation de soi, de cette disposition d’esprit souvent inconsciente qui fait que je mets mon moi au centre de toute la création. Le détachement a tout autant partie liée avec un engagement dans l’amitié, dans la fraternité durable, dans l’amour qui dépasse et transcende le moi. Le détachement rend l’amour possible parce que l’amour n’est possible que si nous sommes détachés de la préoccupation de soi, si nous sommes sortis de l’isolement, si nous sommes libérés de l’habitude de ne rien se refuser. Le désengagement qu’implique le détachement, c’est celui de l’habitude d’utiliser autrui pour mes propres fins. |
Delta |
D’où venez-vous ? St Jean |
Droits de l’homme |
Du savoir à la connaissance |
12 tribus d’Israël |
Don Juan |
Du mythe d’Hiram |
Don Juan, mythe ou réalité |
Dante |
Discours de Ramsay |
Dédale maçon mythique |
Dégrossissage de la pierre brute |
23 E
éthique
maçonnique & morale |
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Définition de l’éthique dans notre
monde moderne. |
ETIENNE MORIN |
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Son parcours, sa célèbre patente,
son travail dans les Antilles. |
études
sur le bardo – thodol. |
Appelé à tort livre des morts Tibétain.
Ce travail explique le rôle de la lumière dans le processus initiatique
tibétain. |
EVANGILE SELON THOMAS |
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La Gnose – Paroles
de Jésus – La Shekina |
Éléments et ensemble |
Espérance |
Éternité du tarot |
Évangile St Jean |
Estienne Morin et l’ordre du Royal
Secret |
Équinoxe et rotation de la terre |
Eudémonisme (bonheur) dans les
mythes |
Enseignement initiatique |
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Évolution du REAA |
Évangile St Jean / Autel |
Essais sur la parole perdue |
De l'Egypte à la maçonnerie à
travers R. Steiner |
Exode des Hébreux |
Emmanuel |
23 F
Franc-maçonnerie et Église romaine |
Franc-maçonnerie dans la tourmente |
Fraternité initiatique |
Franc-maçonnerie art de vivre |
Faust – histoire alchimie |
Fil à plomb |
23 G
Graal |
Ganymède |
|
Gérard de
Nerval |
Goethe – Faust franc-maçon |
Grades templier S.T.D. |
GIORDANO BRUNO |
Généalogie du REAA |
grade de Chevalier Rose-Croix |
Chakras / équivalence |
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23 H
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Hermès |
Hiram
architecte |
Histoire
du Pain |
Historique
de la franc-maçonnerie (chAPTAL) |
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hiram
& ses frères. |
Une légende fondatrice. |
HISTOIRE ET PRATIQUE
du RITE EMULATION |
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histoire
– rituels – tuILEUR des hauts grades du r.e.a.a. |
HOMMAGE A DEODAT ROCHE |
L. Julien - Travail de Renaissance
Traditionnelle |
en 4 Pages sur son œuvre et sa vie |
23 I
Ibn Arabi |
Initiation et éveil |
Isis |
Il y a autant de dieux sur terre |
Image profane |
Initiation de St Jean |
Initiation (condition) |
Initiations égyptiennes |
Ieshoua fils d’Israël |
23 J
HUMOUR -
QUE SE
PASSE-T-IL DANS LES RÉUNIONS DE FRANCS-MAÇONS ? |
Contes maçonniques |
Arcadia |
2012 |
Aujourd’hui, je vais vous révéler un secret… Je vais répondre à la question que vous vous poser tous et toutes: « Mais que se passe t’il le soir dans leurs réunions ? » Bien sûr, je prendrai quelques indispensables précautions en vous précisant que les types humains que je décris sont des synthèses relatives à des travers que certains m’ont rapporté
et pu constater, ça et là, dans différentes Obédiences et Loges, et sur les différents FF:. et SS:. naturellement qui
ne sont ni dans notre Ordre ici représenté, ni dans notre Atelier, ni dans les vôtres.. J’ai pris beaucoup de fou-rire en faisant ce travail, et j'espère qu'il vous fera sourire aussi, mais ne voulant pas mettre "la
charrue avant l'Hébreux", je vous laisse les seuls juges de l’humour
qui en découle. La scène se passe dans un Atelier Maçonnique, mais elle pourrait se passer dans une réunion de co-propriétaires,
d’un syndic ou d’un conseil d’administration ou de quelques réunions réunissant plusieurs personnes ayant un intérêt commun… Un Conférencier vient de finir la lecture de sa planche. Sur quel sujet? Peu importe, car tous les sujets sont interchangeables, mais pas le scénario qui lui est polyvalent. Les FF:. se regardent les uns les autres, dans
un silence insupportable. Le suspense est en effet indispensable,… et il faut bien inquiéter le V:.M:. et le F:.qui vient de plancher. D'ailleurs, quelques gouttes de sueur perlent sur le front de certains FF:.…( peut
être une climatisation défectueuse) Qui va prendre la parole le premier ? Après un laps de temps convenable, le F:.Pontifiant
demande la parole, levant la main avec une timidité plus ou moins bien simulée. Précisons tout de suite que ce Frère sait nager, en effet s'il demande la parole c'est parce que, je le cite: "Il faut bien que quelqu'un se jette à l'eau!" Bien sûr il vient de vivre un calvaire en supportant et en faisant supporter cette période de silence, qu'il se sent moralement obligé de respecter, dans la secrète terreur qu'un autre pontifiant moins bon que lui, donc moins respectueux des usages, n'ayant pas apprécié le temps de silence à sa juste valeur, demande la parole le premier. Pontifiant, connaît bien la question, il l'a tellement étudiée que ses réflexions lui ont procuré plusieurs nuits blanches, alors voila ! Alors, il pontifie avec calme, avec une autorité pleine d'assurance. Sûr de lui et de la Vérité qu'il détient, il va asséner cette vérité,
en bloc d'abord, afin d'être bien sûr que l'auditoire va en être médusé; ce qui implique qu'elle soit sidérante, tout au moins au premier abord. Car au deuxième ra- bord, il va la distiller, tout du long, pour que les auditeurs puissent éprouver du vertige devant l'abîme de sa pensée; et si parfois une brèche lui barre le passage, il va la combler "vite fait" avec un apriorisme ou bien y jeter en
guise de passerelle un: "Tout le monde sait que…" ou bien un:
"Il est également admis…" ou encore un: "Il est indiscutable que…" Puis après avoir longuement disserté, sinué, avoir manqué souvent de se perdre, s'être perdu quelquefois, …, après avoir fait tout ceci, au moment où tout le monde désespère de voir un jour le fond du bol de tisane,…,épuisé,…, à bout de
souffle,…, Pontifiant,…, se rassoit. C'est à ce moment précis que se place l'intervention du F:. Sibole. Je l'ai nommé ainsi parce que cinq, ce n'est vraiment pas assez .(Cinqboles, sixboles!!!).
Lui, du symbolisme, il en boit, il en mange, il s'en gargarise. Le rituel le fait jouir, et je me l'imagine bien en train de dormir…à l'Ordre ! Le F:.Sibole a parfaitement entendu les propos
du Frère Pontifiant, il y souscrit bien sûr, mais il manque un "petit
quelque chose". Aussi reprend t-il tout ce qui vient d'être dit, en le marquant au passage, du plus pur symbolisme donc du plus pur spiritualisme. Remarquez au passage, que ces deux FF:. sont
interchangeables suivant le sujet. Sibole aurait pu attaquer
le 1er, Pontifiant bien sur se serait ensuite chargé de tout ramener au raz des pâquerettes, au nom de la raison rationaliste, bien sur. Le 3ème intervenant, lui n'est interchangeable avec personne. Car il s'agit du F:. Contrariant, dont la spécialité, vous l'avez deviné est la contradiction. Avec l'autorisation du V:.M:., le
F:.Contrariant prend la parole…et dès ses premiers mots, le Respectable Auditoire sombre dans la stupéfaction. Car Contrariant est…d'accord, il l'est sur toute la ligne et sur tout ce qui vient d'être dit .Le F:.Pontifiant,
dit il, a bien dit. F:.Sibole aussi…MAIS…,oui,…mais… Et à partir de considérations qui peuvent parfois paraître relativement obscures, le F:.Contrariant fout
tout par terre, phrase par phrase, mot par mot, virgule par virgule, le plus soigneusement, le plus implacablement du monde. Puis lorsque la démolition est terminée, qu'aucun débris n'est reconnaissable, la conscience satisfaite d'avoir été le Chevalier servant de la morale sociale et des minorités opprimées,…l'âme en paix…, Contrariant se rassoit ! Tout cela n'a pas dérangé le F:. Emmanuel Cure, appelé plus simplement Manu ( Manu Cure ) qui pendant tout
ce temps, après avoir enlevé ses beaux gants blancs, n'a fait que vérifier la rectitude de ses ongles et dont le seul questionnement est de se demander pourquoi le coupe ongle et la lime, ne sont pas des outils maçonniques. Dans ce silence, un chuchotis, qui passait jusque là inaperçu, semble éclater comme un coup de tonnerre. Le coupable, surpris par cette interruption dans les discours, à laquelle il ne s'attendait pas, pour la bonne raison qu'il n'écoutait pas, rosit légèrement, et s'arrête. Il s'agit de ce bon F:. Mac Ombine, d'origine
écossaise, comme chacun sait. Mac Ombine fait des affaires.
Oh! Pas des affaires au sens où on l'entend ordinairement, il n'est pas venu en maçonnerie pour faire des affaires avec un grand A, non, mais…il est toujours à la recherche d'un F:. possédant une "connection",
comme il dit, qui pourrait lui procurer ceci ou cela. Aujourd'hui, Mac Ombine s'est assis auprès du
F:. Providence, dont il a pensé qu'il pourrait peut être lui être utile, et il était en train d'expliquer à ce brave F:., dont la serviabilité est proverbiale, qu'il aurait besoin d'un machin. Bien sûr, si ce n'est pas possible, un bidule pourrait faire son affaire, car il connaît un F:. qui connaît un F:.qui
pourrait lui échanger ce bidule contre le machin désiré. Tout de même, il préférerait un machin même usagé à un bidule neuf, avec remise substantielle, bien entendu (mais attention, la remise, c'est pour le bidule neuf! On n'aurait pas le culot de lui faire payer un machin ayant déjà servi. "Foi d'écossais!") Le V:. M:. agacé par tous ces chuchotis, donne un vigoureux coup de maillet dont le niveau sonore a dépassé, notablement, celui du ronron habituel de la Loge, faisant sursauter, dans le coin Sud Ouest, ce brave F:. Epéda, qui roupillait
discrètement sur son siège, non moins surveillé par le F:.Sévère
(dont je dirai un mot tout à l'heure!) qui s'est assis à côté de lui, avec l'intention bien délibérée de le réveiller en sursaut, d'un vigoureux coup de coude dans les côtes, au cas où sa respiration aurait dépassé un niveau sonore, disons,… acceptable. Epeda aime bien venir aux Tenues. Il trouve en Loge la
Sérénité et la Quiétude qui lui manquent chez lui. Il
échappe ainsi au vacarme habituellement produit par son moutard déchaîné et aux vigoureuses imprécations de sa bobonne acariâtre, et il rattrape ainsi, dans une bienfaisante paix, le manque de sommeil chronique qui l'accable. Le coup de maillet s'étant estompé, dans la sérénité retrouvée et dans la bienheureuse chaleur fraternelle qui lui rappelle la quiétude de la matrice, le buste bien droit, l'oeil ouvert, (le droit, car le gauche s'affaisse déjà), et l'air attentif, Epéda sombre doucement dans l'inconscient et dans une tranquille sécurité. Le F:.Sévère, qui gardait depuis le début, en
un strabisme divergent, un oeil sur Epéda
et l'autre sur les orateurs successifs, abandonne un instant sa surveillance pour demander la parole. Un frisson d'inquiétude dégouline le long de l'échine des FF:. lorsque le V:.M:. lui accorde la parole, avec
une légère appréhension. Car Sévère ne demande pas souvent la parole, mais en général quant il parle, on s'en souvient assez longtemps. Ce brave F:. est un maçon pourri…...............d'esprit maçonnique, qui connaît parfaitement les Règlements et la Tradition, et sait en invoquer l'esprit ou la lettre, suivant ses besoins. Il adore donner des leçons…………. De maçonnerie, bien entendu, et fait volontiers étalage de son grand vécu maçonnique. Et Sévère démarre: " On n'est pas ici au Lion's
Club, ni au Kiwani's!" Il se demande si des FF:.
qui ne sont pas capable de faire silence ont bien leur place parmi nous. Mac Ombine, légèrement rougissant, un peu
confus, mais pas trop, fait momentanément silence. "Quant à Pontifiant, il a parlé bien trop longtemps! Avec deux FF:. comme lui, plus personne d'autre ne
pourrait plus prendre la parole. De plus, il a été relativement fumeux; ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement et ………brièvement !!! (sous-entendu, dans le cas contraire, on se tait !). "Sibole ? Il est noyé dans les nuages;
c'est lâcher la proie pour l'ombre que de faire du symbolisme pour du symbolisme, au lieu de s'en servir comme Outil ! Et Contrarian t? Ah…Contrariant…….. lui,
c'est l'abomination de la désolation ! Sa critique est systématique. Il est Négatif…négatif…négatif ! Alors que
la critique maçonnique se doit d'être constructive. C'est un nihiliste, pas encore
dépouillé de ses métaux ! Et puis le débat! Il est sans profondeur réelle. D'ailleurs, la
question est mal posée ou mal formulée! Ce n'est pas étonnant à voir des tenues si inintéressantes, si nombres de FF:. enrichissent les statistiques de l'absentéisme et si d'honorables FF: .en arrivent à être frappé de léthargie !!! (clin d'oeil vers Epéda)" Ayant vidé son sac, après cette volée de bois vert et laissant les FF:. présents envahis par un vague sentiment
de culpabilité. Sévère réintègre son siège, encore tout vibrant d'indignation contenue. Le V:. M:. se décide alors à donner la parole au F:. Bonnard. Celui-ci la demandait d'ailleurs depuis longtemps, pour être précis, depuis qu'avait débuté la démolition entreprise par Contrariant, et il se tortillait sur son siège en arborant des mimiques variées. Ayant enfin obtenu ce qu'il désirait, soulagé, il se lève. Il est consterné, le F:. Bonnard! Car il aime Pontifiant…, et il aime Sibole,
qui sont de bons FF:. Il aime aussi Sévère, bien qu'il le trouve un peu dur. Il aime même Contrariant, c'est vous dire !!! Il est déchiré, écartelé; il s'évertue à donner raison à tout le monde. Mettre un F:. dans uns état pareil, ça n'est pas Fraternel…, ça n'est même pas humain. Et Bonnard de s'emberlificoter dans un rappel à la Fraternité, à la joie d'être là, tous ensemble, et de
stigmatiser ces discussions stériles qui ne peuvent amener que la dysharmonie entre les FF :. Toutes ces péripéties n'ont pas échappées à un spectateur attentif et intéressé:…le F:.Rodin. Rodin pense! Penser c'est sa spécialité…il rumine, il calcule, il échafaude des hypothèses, et le résultat de ses cogitations donne à peut près ceci: "Il est évident que Sévère a raison! Cet Atelier tourne à la
pagaille générale et sombre dans l'ennui. Le responsable principal, bien sûr, c'est le Vénérable
Maître! Pas d'autorité, pas d'organisation; ça ne peut plus durer! Heureusement qu'il descend à
la fin de l'année." Et Rodin se demande, hypocritement, quel serait le F:. le plus qualifier pour le remplacer… Pontifiant? Il ferait un très mauvais « Véné
». Il enquiquine tous les FF:. parce qu'il est trop bavard. Sibole? C'est la même chose: les symboles, toujours les
symboles! Tous les FF:. en ont mal aux seins et raz le
bol. Contrariant ? Avec tous les FF:. qu'il s'est
mis à dos, aucune chance! Sévère? C'est un vieux raseur, place aux jeunes! Bonnard? Beaucoup trop gentil,, ce serait la
pétaudière! Quant à Mac Ombine, Providence ou Epéda…restons sérieux, au nom du Grand Architecte de l'Univers! Alors, alors? Alors, il est évident qu'un seul :.reste
en piste, et il s'agit, bien évidemment du F:.…………Rodin, soi-même! Bien qu'il se trouvait (déjà l'imparfait) si bien sur les colonnes, mais, enfin, pour le bien de l'Ordre en général et celui de l'Atelier en particulier, il se laissera (déjà le futur) faire doucement violence. Pendant que Rodin élabore une tactique compliquée, mettre sur pied une manip. pour que le V:.M:. en chaire
soit proprement démoli avant les élections, par quelqu'un d'autre, évidemment, pourquoi pas par Sévère, et que soit avancée sa candidature, toujours par quelqu'un d'autre, toujours évidemment, et peut être Bonnard…Donc, disais-je, pendant que Rodin élabore sa tactique, la situation s'est un peu tassée. Chacun a mis un peu d'eau dans son V.I.T.R.I.O.L, et chacun commence à soupirer d'aise en pensant que ça n'a pas duré trop longtemps et que peut-être ce soir, on finira la Tenue plus tôt et que l'on pourra se coucher pas trop tard, ce qui ravira nos conjointes. Et c'est sur cette quiétude retrouvée que tombe la foudre….. F:. Boulimique demande la parole. La caractéristique essentielle de Boulimique (de son vrai nom V.Horace, V pour Victor, d'où son nom de Boulimique),
c'est son carnet, un vrai tonneau des Danaïdes; il note tout, absolument tout. Il a bien sûr inscrit fébrilement toutes les phrases de la discussion. Mais il n'en a pas assez ! Il y a quelque chose qu'il n'a pas compris ou bien le F :.Conférencier s'est mal
exprimé ou bien encore, n'aurait-on pas oublié ceci ou cela; d'ailleurs, il souhaiterait connaître ce que pense le F:.Techno, spécialiste de la question. Et pendant que Techno, qui a suivi en silence total la discussion avec un petit sourire sur les lèvres, peut être un peu railleur et même un tantinet méprisant, se lève avec une feinte résignation, les FF:.consternés
voient arriver inéluctablement l'exposé "ex cathedra" qui va estomper la forêt et mettre l'arbre
en évidence, avec une précision chirurgicale, chiffres et références des bons auteurs à l'appui. Et dans cette vision apocalyptique, la perspective d'un proche roupillon s'évanouit sans espoir. Et moi, je vais terminer ma planche, pour que cet espoir ne s'évanouisse pas! En guise de conclusion, je vous ferai quand même un commentaire. Je suis sûr que vous vous êtes dit, à un moment ou à un autre, que j’avais vraiment la dent dure. Il a fait un véritable jeu de massacre. Bon, d'accord, j'ai quand même bien reconnu au passage la S:. ou le F:. Untel, qu'est ce qu'il leur a mis dans les gencives ! Alors là, je vous arrête et je vous pose une question vraiment indiscrète; Vous, chacun en vôtre âme et conscience, vous êtes vous reconnu, mes FF:., mes SS:.?" Quant à moi, hélas, je me suis reconnu un peu partout, car chaque F:., chaque S:. est un joyeux mélange des archétypes que je viens de vous montrer; plus ou moins Pontifiant, un brin de Sibole, un bon quart de Sévère, un soupçon de Bonnard, trop peu de Providence, beaucoup trop de Rodin, etc…etc… Le plus surprenant de la chose, c'est que c'est ce mélange judicieusement dosé qui fait d'un Franc-Maçon, un être harmonieux et bien constitué. Ce qui nuit, ici, comme en toute chose, c'est l'excès! Gardons-nous donc mes FF:.et
mes SS:.d'être excessifs! Car ce qui a rendu ces archétypes irritants, insupportables à leur lecture, c'est leur excessive pureté et notez que la pureté poussée à l'extrême est souvent un poison. Il est bon de reconnaître nos travers avec lucidité. Il est meilleur d'en rire. Mais le fin du fin, c'est lorsque l'on s'écoute ou que l'on se regarde agir, qu'on soit capable de se dire: "Tiens, je joue les Pontifiants ou les Sévères ou les Siboles ou les Rodins" et que l'on en profite pour améliorer son mélange en y ajoutant une bonne dose de Bonnard, un tiers de Providence et un peu de Boulimique, par exemple. En espérant que ce petit divertissement vous aura tout à la fois esbaudi et de faire germer une graine pour vous donner à penser, je jouerai les FF:. Modeste, dont je n'ai pas
parlé car en lui tout un chacun se serait immédiatement reconnu. Pour finir, je terminerai par la formule rituelle: " Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existées, ne saurait être que pure coïncidence." Fin des Agapes ! Passons au Toast du Tuileur ! |
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