Chapitre 2 M - Z ( Symbolisme ) |
2 M
mandalas – b.a. -ba |
m.v. chatellier |
Edition PARDES |
2003 |
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Il existe plusieurs significations du
mandala, mais toutes se rejoignent. C’est avant tout un support de
concentration, de relaxation, de détente et de méditation. C’est un cercle, à
l’intérieur duquel on insère des ronds, des carrés, des triangles, des
fleurs, des animaux, et toutes sortes de dessins, selon l’inspiration du
moment. Un mandala n’est pas symétrique, il a
plusieurs formes, mais dans tous les mandalas on retrouve des symboles
semblables. Il exprime le ressenti de la personne qui le dessine et chacun a
une signification propre. Il est souvent associé au totem, à certains
talismans et au labyrinthe par son symbolisme. Selon le Petit Robert : «
Mandala : Représentation géométrique et symbolique de l’univers dans le
brahmanisme et le bouddhisme. »
Il ne faut pas oublier non plus, bien sûr, la magnifique
cathédrale Notre-Dame de Paris avec ses nombreuses fresques et ses vitraux
qui rappellent le monde initiatique mandalique. En Occident, on connut
l’usage du mandala à des fins thérapeutiques. Il fut
connu, à cet effet, par C.G. Jung. Toutefois, maintenant, la connaissance
théorique et pratique des spiritualités orientales s’est grandement
développée. En effet, le mandala a trouvé son
autonomie en tant qu’art et pratique de méditation, en tant que support pour
la relaxation et pour la concentration et en tant que modèle de création et
d’invention pour les enfants. On ne saurait trop insister sur le fait que le
mandala représente l’équilibre ; c’est un apport intéressant et nécessaire
pour l’analyse de certains formes mentales et pour l’évolution de la
spontanéité, de la cohérence et de la stabilité, aussi bien émotionnelle que
psychique, et ce, pour tous les âges de la vie humaine. |
MARIE-MADELEINE
ET LE GRAND ŒUVRE |
Brigitte BARBAUDY-NGOMA |
Edition Le Miel de la Pierre |
2001 |
« L’histoire est un squelette dont la chair est à jamais
perdue » (Paul Veyne). Nous ne saurons jamais qu’elle a
été la véritable figure de Marie-Madeleine. Après sa mort, la
légende lui a donné de multiples visages : pécheresse dont le Christ a
chassé sept démons, riche courtisane, avec son vase de parfums et ses
arômates, pénitente, premier témoin éploré de la Résurrection, sainte
chevelue et nue, rachetée par son amour et ravie par les anges à la
Sainte-Baume. Dans cet ouvrage, des
mythologues, des historiens de l’Art, des cabalistes et un alchimiste
tentent, à travers une approche plurielle, de retrouver le sens de son
mystère et des mythes qu’elle a cristallisés autour d’elle. Au sommaire de cet ouvrage : La Madeleine - un
mariage de Marie pour le Grand-Œuvre
- un nom pour une sainte -
une ou plusieurs Marie ? Une énigme à s’arracher les cheveux -
la Joconde des marches - Marie-Madeleine dans la légende dorée de
Jacques de Voragine ou l’évangile selon Marie-Madeleine -
quelques mots autour de Marie-Madeleine -
aperçu sur la cabale hermétique
- de l’onction des extrêmes à
l’extrême onction - de l’étoile du matin à la nudité retrouvée -
Marie-Madeleine entre ombre et lumière - |
mÉlusine |
Jean markale
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Edition ALBIN – MICHEL |
1992 |
Mélusine est une fée du terroir poitevin, attachée à
Lusignan et aux environs. Mais elle dépasse de loin le cadre folklorique où certains
ont voulu l’enfermer. À travers Mélusine, c’est la Féminité incarnée qui
brille de tout son éclat, c’est la Divinité féminine des temps anciens, avec
toute son ambiguïté. En effet, derrière Mélusine se profile l’ombre énigmatique
de la Lilith hébraïque, de la femme démoniaque. Mais ce caractère démoniaque rend compte de la double
nature du personnage : Mélusine, avec sa queue de serpent, n’est-elle pas
l’image de l’androgyne primitif, à la fois homme et femme à l’image du
Créateur et qui hante, qu’on le veuille ou non, l’inconscient de tout être
humain ? |
MÉLUSINE ET L’ÉTERNEL FÉMININ |
Audrey Fella |
Edition Dervy |
2006 |
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Elle ne se définit pas en réaction contre les hommes et n’a plus rien à revendiquer, elle n’est pas non plus figée dans des valeurs dépassées, elle est vivante. Son pouvoir régénérateur, qui puise aux sources de la vie, est intact au fond de chaque femme et attend d’être revivifié, régénéré, afin que chaque femme puisse prendre conscience de ce pouvoir afin de donner du sens à sa vie, mais aussi de retrouver sa place dans la société. C’est à ce réveil intérieur que nous convie l’auteur à travers cet ouvrage qui se veut également étude historique, mythique et anthropologique. Au sommaire de ces 400 pages : Avant-propos : Un voyage au cœur de la pensée traditionnelle - le sacré et le profane - la Tradition Primordiale - Mélusine contre Kâli - Méthode et avertissement - Mélusine et la femme originelle - la légende et le mythe de Mélusine - les origines de Mélusine et la Grande Déesse - la femme originelle - La Déesse aux deux visages et les enjeux de la réintégration de l’âge d’or - Mélusine et la race des héros - Mélusine et la femme historique - la femme dans le christianisme - la femme au Moyen Age - Amour courtois ou fin’amor - Mélusine, femme et fée - la femme fée - la femme ré enchantée - l’amante surnaturelle - la séductrice et l’amoureuse - l’épouse et la mère de la lignée - la défricheuse et la bâtisseuse - âme des morts et divinité du destin - symbolique de la fée Mélusine - Métamorphoses et aspect tératologique - Maîtresse des eaux, esprit de la nature - le bain - l’interdit de la porte initiatique - la « Dame des philosophes » - Mélusine et le feu sacré - La Femme Primordiale : Le couple primordial et les noces sacrées - L’Androgyne originel - L’homme primordial - les principes féminin et masculin - le retour de l’androgyne et la voie alchimique - L’éternel féminin - le féminin dans les courants religieux et initiatiques - les figures féminines - Eve ou le principe vivifiant - Sophia ou le principe d’illumination ou de sagesse - Shakti ou le pouvoir inhérent à la féminité - les courants initiatiques - Notre Dame des Templiers - Béatrice et les Fidèles d’Amour - la femme dans la littérature chevaleresque - la quête du Graal - la femme et la poésie - André Breton ou la femme poésie - La femme et la psychanalyse - L’anima de C. G. Jung - l’imaginal, une clé d’approche - « Spiritualiser la matière et matérialiser le spirituel » - Le mystère de la Femme, Eros et sexualité - de la beauté et du pouvoir de séduction - de l’Eros - Eros et Aphrodite - L’Amour « qui meut le soleil et les autres étoiles » - de la sexualité - cet « infracassable noyau de nuit » - Eros et Thanatos - les rites sexuels sacrés - pour une nouvelle « pornographie » - La femme et la Tradition - les archétypes de la femme - la femme et la Tradition - les trois âges de la femme - la Vierge - la femme et le couple - L’amante, le mariage et la lignée - la vieille femme - la femme et la connaissance - l’initiatrice - sacerdoce et voie initiatrice féminine - le destin ou le fil d’or de la Tradition - La Belle au bois dormant ou le réveil initiatique - Isis l’initiatrice : « Rassembler ce qui est épars » - Approche de la Reine - La Dame à la licorne - l’Androgynie primordiale - faire « œuvre mâle » - sur le chemin… |
MÉLUSINE OU LE JARDIN SECRET |
J. KELEN |
PRESSE DE LA RENAISSANCE |
2007 |
Dans le chef-d’œuvre
qu’il composa à la fin du XIVème siècle, Jean d’Arras raconte l’étrange et magnifique
histoire d’amour qui unit, pendant de longues années, le chevalier Raymondin
et Mélusine la fée. Mais ce récit initiatique évoque tout autant l’alliance
précieuse et très ancienne passée entre l’Eternel et la créature humaine,
toujours libre de rompre son serment ou de garder la Parole confiée.
De par sa formation en lettres classiques autant que par goût personne, Jacqueline Kelen se passionne pour les mythes d’Occident, dont elle dévoile la sagesse dans ses livres et dans ses séminaires. Mais elle a publié plus de trente ouvrages, dont plusieurs sont traduits à l’étranger, parmi lesquels Marie Madeleine, un amour infini (Albin Michel), Aimer d’amitié (Robert Laffont), L’Esprit de solitude (Albin Michel, prix Alef 2002), Divine blessure (Albin Michel) et, en 2002, La faim de l’âme aux Presses de la Renaissance. Au sommaire de cet ouvrage : Le droit de féerie - les très riches heures de Lusignan - Lignée terrestre, lignée céleste - Le destin, les épreuves et la grâce - Précieux désir - Faire alliance - La richesse d’aimer - La féminité souveraine - Heureuse solitude - Veiller sur le secret - L’affligeante infidélité humaine - La noblesse des adieux - Réparer et bénir - Retour à l’Eden - Sources - |
MÉMOIRE DU SANG, CONTRE-INITIATION, CULTE DES ANCËTRES, SANG, OS, CENDRES, PALINGḖNḖSIE |
Alexandre Danann |
Edition Archè Milan |
1994 |
Après avoir laissé entrevoir les origines bibliques de la
« contre-initiation » dans l’union des humains avec les anges
déchus, l’auteur de cet essai veut en considérer les conséquences, même
lointaines, d’une part, la naissance de lignages « spéciaux » dont
le sang en garda longtemps la mémoire à l’aide de cultes tels que celui des
ancêtres ; d’autre part, la transmission, par les anges rebelles, de
certaines connaissances concernant le sang, au sens le plus large de ce mot. Ces lignages, qui refusèrent toujours le sens de
Rédemption et la doctrine du Christ, seraient ainsi les moyens d’opérer de la
« contre-initiation » tout au long de l’histoire. Cependant au cours des siècles, la « mémoire du
sang » en s’affaiblissant et en se brouillant, ces lignages brisèrent
leur cadre pour proposer leurs connaissances visant à « déifier lucifériquement
l’homme » à d’autres initiables. Il s’agissait alors de les intégrer, par des méthodes
telles que le pacte du sang, certaines « palingénésies » réalisées
à partir des os et des cendres, l’emploi d la semence humaine, le
« mariage » avec les esprits élémentaires, Il faut souligner que
cet essai s’appuie sur une documentation provenant de sources pour la plupart
rares et inédites. La symbolique du sang joue sur trois registres : impureté, la force magique et la vengeance,
les os et les cendres engendrant le culte
des ancêtres, la lumière et la
palingénésie. Dans certaines iles du sud du Japon, notamment à Yoron, se
perpétue toujours le culte rituel du lavement des os, bien que cette pratique
soit menacée par le rituel de l’incinération, les vivants continuent à laver
et à purifier les os des morts. Entre 3 et 5 ans après la mort, le cadavre
est déterré, puis les os sont méticuleusement lavés par un savant mélange
d’eau douce et d’eau de mer, puis les os sont placés dans une urne. Seuls les
membres de la famille assistent à cette cérémonie qui se tient au lever du
jour, et ceci se déroule les 27 et 28 des mois de Mars et d’Août selon le
calendrier lunaire. Ce rituel permet ainsi au défunt de pouvoir accéder plus rapidement au paradis,
situé au-delà des mers. Au
sommaire de cet ouvrage : L’origine de la déviation - la « contre-initiation » et les privilèges de certains lignages - le culte des ancêtres - le pacte du sang - Palingénésie - la magie des avatars - le mariage avec la fée - « Lumière » et « semence » - os et cendres - Mélusine chez les Lusignan - les mânes, les génies, les Pénates, - |
miroir &
lumiÈre |
René champs |
Editions Traditionnelles |
2004 |
René Champs crée des vitraux. Il découpe les verres, il les dessine
et les peint comme au XIIIème siècle, il les met en plombs et les scelle dans
quelque église oubliée, pour la ré-enluminer. Des vitraux en photos, bien des ouvrages en exposent, sur
beau papier, en riches couleurs. Le livre que voici n’a pas son semblable :
il met en gerbe – autour de ces figures étranges enchâssées dans les murs des
cathédrales – leurs sources lointaines et leur prophétique signification, car
elles ont valeur de signes. Synthétisant l’Histoire, la Théologie, la Symbolique, René
Champs, fondé sur son expérience, sa science de l’image et du matériau, son
amour du Divin, déroule sous nos yeux ce poème: La lumière dans le miroir
Origine et art du vitrail, les couleurs, le
temple, les images et les symboles, la connaissance du langage
iconographique, la lumière dans le miroir, l’annonciation et la visitation,
la nativité, l’annonce aux bergers, les rois mages, Hérode, le massacre des
innocents, la circoncision, la purification, la présentation au temple, la
fuite en Égypte, la chute des idoles, le baptême du Christ, Jésus dans le
désert, les noces de Cana, la cène, la passion du Christ, la résurrection,
l’ascension, l’entrée de Jésus à Jérusalem, la Pentecôte. |
2 N
NOMBRES - Étude sur des nombres occultes |
Christiama nimosus |
Edition TRÉDANIEL |
1985 |
Nous pouvons dire que deux grands courants de recherche
existent actuellement : la science et la philosophie. Si la synthèse en est
difficile, ils peuvent toutefois converger vers un point idéal. Et c’est
peut-être ici qu’intervient le présent ouvrage de Christiama Nimosus dont le talent et la connaissance n’ont
d’égale que cette recherche patiente sur les nombres. Avec un esprit curieux,
assoiffé de vérité, servi par une large vision des choses, il a su rapprocher
la géométrie, l’arithmétique, la musique, les langues, l’écriture,
l’astrologie, la philosophie, la religion, le mysticisme, le Sacré et ceci à
travers les peuples et les civilisations, plongeant dans le passé pour tenter
d’y découvrir la source commune.
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NOMBRES - formes & nombres sacrÉs |
Louis gross |
Diffusion Rosicrucienne |
2004 |
Si dans sa nature DIEU est inconnaissable il peut être
étudié et appréhendé par les lois de sa création, car dans toutes les formes
géométriques et les nombres, se cache la sagesse du Créateur.
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NOMBRES - la face cachÉe des nombres |
Émile CREUSOT |
Edition Dervy |
1999 |
Les nombres sont un domaine fascinant, ils balisent notre
existence terrestre mais souvent passent inaperçus. Ils sont d’essence
spirituelle et transmettent un enseignement transcendantal. |
nombres – la symbolique des nombres |
J.P. brach |
. P.U.F |
1994 |
Un petit livre qui explique la symbolique des nombres à partir
du pythagoricisme antique, puis à travers les pères de l’Église et le
Moyen-Âge, la Renaissance, le XIXème et le XXème siècles. |
nombres – la symbolique des nombres |
Raoul berteaux
|
Edition EDIMAF |
2002 |
Raoul BERTEAUX, auteur de la « voie
symbolique » aborde ici la « symbolique
des nombre » en les considérant comme des formes
archétypes surgies de l’inconscient.
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NOMBRES
- LE MYSTÈRE DES NOMBRES ARITHMÉTIQUE ET GÉOMETRIE SACRÉES |
Lucien GERARDIN |
Edition DANGLES |
1998 |
Pythagore, Platon et les sages d’Alexandrie ont tous
déclaré : « Tout est nombre ». Cette longue histoire est ici développée à travers
l’Égypte, Babylone, la géomancie, les mathématiques, la Tétraktys, et tous
les nombres de la bible et des sciences occultes et hermétiques. |
NOMBRES
- LE NOMBRE D’OR |
Marius CLEYET-MICHAUD |
Edition PUF |
1995 |
Le nombre d’or explique à travers son histoire, sa
mystique, sa géométrie, sont arithmétique et son algèbre. Fait pour ceux qui aiment les maths et l’algèbre. |
NOMBREs - le
nombre d’or |
Matila C. ghyka |
Edition gallimard |
1978 |
Vie et légende de Pythagore,
le Pentagramme Pythagoricien, thérapeutes et esséniens. Le nombre d’or chez les bâtisseurs du Moyen Âge. Les
sceaux lapidaires, la Tétractys, la divine proportion, les rythmes, l’Amour
antique et gothique. Platon et Dante. Ouvrage important. |
NOMBRES. LE NOMBRE D’OR ou la science secrète
des bâtisseurs. - N°
35 - |
|
Thomas
Wisniewski
Edition La Maison de Vie |
2010 |
Nombre d’or, Divine proportion, Harmonie du Cosmos,
Signature Divine, sont des termes propres à l’initiation des bâtisseurs.
Au-delà des aspects mathématiques et géométriques, quel est le véritable rôle
du Nombre d’Or sur ce chemin de connaissance, toujours tracé dans les loges
de la Franc-Maçonnerie initiatique ? |
NOMBRES
- LE NOMBRE D’OR Signature Divine dans la nature
vivante |
Fr. DE LENK |
EDI 108 |
1999 |
Un très bon livre assez facile d’accès avec explications
sur les 5 polyèdres réguliers, appelés aussi les 5 solides de Platon,
polyèdres que l’on retrouve à l’Arche royale avec le Tétraèdre, le cube,
l’octaèdre, le dodécaèdre et l’icosaèdre. Un symbolisme méconnu mais puissant. La divine proportion
expliquée à l’aide de graphismes qui font de l’Art royal un art facile. |
NOMBRES - LE NOMBRE TROIS ET SES MYSTÈRES |
Pierre Audureau |
Edition Maison de Vie |
2013 |
Le nombre trois est un nombre singulier dans l’univers des nombres. Il a une part significative dans les principes qui président à l’édification et à la compréhension de l’univers, et particulièrement dans le développement de l’humanité. Ce livre a pour objectif de donner une explication, la plus satisfaisante possible, de l’origine de cette importance, et de comprendre pourquoi la Franc-maçonnerie universelle en a fait son symbole archétypal au centre de son enseignement afin que tous ses inities puissent en tirer profit dans leur démarche initiatique. Le nombre trois est paré de toutes les vertus et de toutes les puissances, il se rencontre fréquemment en symbolique et dans le domaine religieux. Cette fascination pour le trois interpelle, car aucun autre nombre ne bénéficie d’une telle aura, alors pourquoi ? Le problème est le suivant : Le nombre trois est-il par essence un être mathématique primordialement et/ou divinement important ? Ou sont-ce ses propriétés numériques qui ont provoqué son extraordinaire utilisation ? En fait tout se passe comme si le trois était une espèce d’archétype, au sens jungien. Un archétype désigne une structure psychique a priori, un symbole universel qui sert de modèle de référence inconscient pour l’homme. Carl Gustav Jung parle de l’archétype comme « d’une forme de représentation donnée a priori », ou encore comme une « image primordiale » renfermant un thème universel, commun de tous les temps à toutes les sociétés humaines. Sa forme symbolique structure la psyché de façon permanente, c’est un moule qui suscite dans l’inconscient des réactions spécifiques à des situations particulières. Le nombre trois est indissociable du triangle équilatéral, ce triangle de par l’harmonie qu’il dégage, par son invariance dans des rotations autour du centre de son cercle circonscrit, donc par son caractère cyclique, est symboliquement relié à la tradition, à la permanence, à la perfection et à l’infini. Il induit aussi, à une image rassurante face à l’imprévisible de la vie et de la mort. 1, 2, 3,… à vos marques, prêt, partez… sujet, action, résultat,…, corps, âme, esprit,…, thèse, antithèse, synthèse…, ces trois mouvements indiquent le rythme, la fréquence, l’unité dans la multiple et la multiplicité de l’être, il est un ternaire universel et pour la plupart, des manifestations inconscientes d’un ternaire intuitif datant de la nuit des temps. Au sommaire de cet ouvrage : L’archétype du trois - L’origine des nombres - Le ternaire et notre environnement - La géométrie des triangles équilatéral, rectangle, isocèle, triangle d’or - Le ternaire en architecture - Frontons et pyramides - Le ternaire et l’urbanisme - La procréation - Le trois fois très grand : Hermès Trismégiste - L’alchimie et le ternaire - La kabbale et le ternaire - Les religions et le ternaire - La trinité chrétienne - Les triades égyptiennes - Les triades romaines - Les triades celtes, scandinaves, indo-européennes et d’Extrême-Orient - Le ternaire du Zoroastrisme - Franc-maçonnerie et ternaire - L’âge de l’apprenti - Trois la dirigent - Les trois grandes lumières - Le Delta lumineux - Les trois piliers et leurs étoiles - Les trois mauvais compagnons - La force de trois - |
NOMBRES - LES NOMBRES ET LEURS MYSTÈRES |
André WARUSFEL |
Edition LE RAYON DE LA SCIENCE |
1961 |
Rien de symbolique mais plutôt très mathématique. On y croise le nombre premier, les polygones, le rectangle
d’or, le nombre d’or, les polyèdre, et autre carré magique. |
NOMBRES - les nombres sacrÉs et l’ORIGINE
des religions |
M. H. gobert |
Edition stock plus |
1982 |
Platon a dit du nombre qu’il était « le plus haut
degré de la connaissance » et Pythagore
a dit que « Tout était arrangé par le nombre ». L’auteur nous fait pénétrer dans les arcanes de l’univers
du cercle, du carré, du triangle, de la croix, entre mythe, culte religieux
et science. |
NOMBRES - le symbole des nombres |
Le Docteur René allendy |
Editions
TRADITIONNELLES |
1984 |
Le nombre réglerait non seulement les phénomènes naturels,
mais la destinée même des hommes, de leur descendants, les grands faits de
l’Histoire et le sort des États, au point que tout l’avenir serait déterminé
par les rapports immuables des lois numériques de l’Univers. – Il y aurait là
une fatalité mathématique sur la complexité de laquelle l’Astrologie peut
nous donner une idée, mais qui serait assez précise pour permettre, dans
certains cas, de formuler des prédictions.
Par elle, on découvre le sens des pratiques de la Magie,
la signification des liturgies diverses ; elle peut permettre de concilier
toutes les écoles sur la voie de la vérité. Par elle, le Brahmane, le
Taoïste, le Kabbaliste, l’Hermétiste, le Chrétien, le Franc-maçon, le
Théosophe, peuvent sentir l’identité de leur foi, la communauté de leur
idéal. Étudier la langue universelle des Nombres, c’est travailler au
rapprochement des hommes de bonne volonté pour la vérité synthétique. |
NOMBRES - lettres, chiffres et dieux |
Guy trévoux |
Edition du rocher |
1979 |
C’est l’histoire des symboles mathématiques et
alphabétiques à travers l’ésotérisme universel. De la Chine aux Mayas, de
l’Égypte à la Grèce, de la Kabbale au Tarot et du Yi-King aux civilisations
occidentales. |
NOMBRES - LUMIÈRE DES NOMBRES DANS LE NOUVEAU TESTAMENT |
Luc de Goustine |
Edition
Arma Artis |
2012 |
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celui qui le répute
anodin ou décoratif, et celui qui l’intègre sans sourciller dans la formulation
essentielle des plus hauts mystères. Purement symboliques en esprit et en
vérité, les nombres seraient alors les plus purs symboles que délègue vers
nous la Sagesse éternelle » La finalité de ce
livre tout à fait remarquable est le retour à l’UN, la permanence de l’UN,
l’évidence de l’UN malgré l’apparence multiple : « La logique
de Dieu, c’est d’abord cela : le retour au UN, la priorité du UN, celle
de l’être sur tous les avoirs du monde, fussent-ils riches à myriades ».
La puissance de ce livre réside dans la mise à l’écart des codes pré-établis,
traditionnels ou philosophiques, fussent-ils issus des hautes sagesses comma
la Kabbale. Luc de Goustine invite le lecteur à avancer vierge dans le monde
des nombres en mettant côte à côte le bon sens et la métaphysique dans une
attention soutenue de ce que propose l’Ecriture, sans rien en exclure et
notamment ce qui semble anodin. « Le lecture du
Nombre dans l’Ecriture commence donc tout au début comme l’enfant qui apprend
le calcul compte sur ses doigts, et ce début met aux prises avec les plus
hautes questions de la métaphysique de l’être –l’ontologie-, tout en restant
empreint du bon sens immédiat qui permet d’approcher le réel comme un trésor
à la fois donné et caché ». Cela passe par une restauration du rapport
direct avec le langage, alors que nous sommes le plus souvent dans un rapport
indirect, différé, inconscient. « L’unité,
par exemple, nous dit l’auteur, n’aurait rien pour surprendre, qu’il y ait
ici ou là un lépreux, un démoniaque guéri par le Christ ; que lui-même
Fils unique de Dieu selon le Credo, rencontre chacun de ses frères humains
comme un être unique en son genre, dont son amour renforce encore l’élection
particulière, voilà bien là matière première, non seulement de la Bonne Nouvelle,
mais ce qui relie tous les êtres à l’existence : chacun est avant tout
sensible à l’honneur d’être reconnu, individuellement identifié, constitué en
personne à part, voire comme souvent dans l’Evangile au passage de Jésus,
appelé, convoqué ». Cette reconnaissance
de notre singularité annonce, et manifeste tout à la fois, la reconnaissance
de notre non séparation d’avec le Seigneur. L’auteur guide le lecteur dans un
apprentissage renouvelé du nombre. Il faut d’abord désapprendre, abandonner
nos conditionnements numériques pour « entendre ». Mais avant
d’oser comprendre, sans doute faut-il apprendre à entendre. Laissons donc un
à un les premiers nombres tinter comme autant de notes d’un solfège, avant de
les déchiffrer dans les phrases bibliques où ils résonnent, ensuite, écoutons
les chanter de l’intérieur des compositions plus complexes où ils se
répondent en concerto ou s’harmonisent en symphonie. Cette praxis
essentielle, qui vaut aussi pour les sons, permet de se dissocier des sens
« plaqués » pour accéder au sens interne. C’est le chemin proposé
par Luc de Goustine pour entendre et comprendre les douze premiers nombres
avant de relire muni d’un nouveau rapport, six paraboles : Les talents,
le semeur, les ouvriers envoyés à la vigne, les vignerons homicides, le
festin nuptial, le bon Samaritain, et le cycle de la multiplication des
pains. Cette lecture spirituelle, lecture de l’esprit par l’Esprit, invite à
s’affranchir de la lettre figée pour retrouver un esprit vivant. Au
sommaire de cet ouvrage sur les nombres : De l’importance de lire les nombres : La source évangélique - De 1 au UN - Les premiers nombres : Le 1 ou la logique de Dieu - 1, 10, 100, 1000, 10.000… - Le 2 - Entre frères qui s’aiment et frères qui s’affrontent - Le choix du Roi - Du 2 au 3 - Le mariage - Le pair et l’impair - Le plus grand commandement - Trois : Un signe de contradiction - Désirs et recherche de Dieu - Le sceau du Ressuscité - La théophanie - Devant le Dieu mort et ressuscité - Quatre : Le sceau de la réalité cosmique - La divine quarantaine - Cinq : Tout l’homme et tout homme - Penta/panta - Le jubilé du Seigneur - Six : Le cycle des cycles - Dans l’attente de la Rédemption - Dans le désert du cœur - Sept : Le temps des noces - Le 7 ramène au Un - Trois ans et six mois - Huit : circoncision - Transfiguration - Les Béatitudes - L’intendant malhonnête et le renversement des tables - Neuf : Mouvement, transition et promesses - Dix : le dix, le cent, mille et au-dessus Notule sur le zéro Onze : Symbole de séparation, de dissociation, de division, de révolte Douze : La fille de Jaïre et la femme hémorroïsse - Les douze apôtres - Les douze couffins - Six paraboles majeures : Les talents - Le semeur - Les ouvriers envoyés à la vigne - Les vignerons homicides - Le festin nuptial - Le bon Samaritain - La multiplication des pains et une explication du levain - De Jean-Baptiste à Jésus selon l’évangile de Jean, une Pâque nouvelle |
NOMBRES - MYSTÈRE DES CHIFFRES |
Marc-ALAIN Ouaknin |
Edition Assouline |
2003 |
Quand et où sont nés les chiffres ? Qui a inventé le zéro ? Qui était Pythagore ? Pourquoi dit-on que le 6 est un nombre parfait ? Est-ce vrai que les nombres ont un pouvoir magique ? De l’Inde à Bagdad, Tolède et Reims, ce livre nous fait découvrir la formidable histoire des chiffres depuis le Ve siècle jusqu’à l’invention de l’imprimerie au XVe siècle. Alliant l’érudition au jeu, cet ouvrage aborde l’histoire, la symbolique et la philosophie des chiffres et des nombres de manière simple et pédagogique, le lecteur partira ainsi à la recherche des fondements de notre intelligence, mais aussi des plaisirs de l’esprit et va apprendre et comprendre les divers mécanismes des chiffres et des nombres. Au sommaire de cet important ouvrage : Premier livre : Chiffres –Naissance et évolution des chiffres modernes : Une naissance indienne -300 ans avant J.C -Echecs et maths - Les mathématiques indiennes - Les noms et les 5 étapes de l’évolution des chiffres indiens - Le zéro - Les chiffres indo-arabes (du 9e siècle à nos jours) - En route pour Bagdad - Al jabr et algèbre - Chiffres indiens en pays arabes - Comment les chiffres indo-arabes arrivèrent en occident chrétien ? - Gerbert d’Aurillac, le pape des chiffres - L’importance des croisades - Fibonacci et le liber Abaci - Les chiffres et l’imprimerie - Deuxième livre : Les nombres et la grande famille : Fous de nombres et nombres fous - Pythagore et l’harmonie des nombres - Le zéro et l’infini - La paire et l’infini - Les nombres premiers - Les nombres parfaits - Les mystères du 6 et du 28 - Les nombres amicaux - Nombres triangulaires - Les triangles de Pythagore, d’Isis - Fermat et Wiles - Pascal - Le nombre d’or - Troisième livre : Les carrés magiques et autres talismans : Une origine chinoise - Comment construire un carré magique - Faut, Goethe et les carrés magiques - Mélancolia - Quelques carrés magiques remarquables - Alchimie et talismans - La Bible - le monde ennéadique - Guérison et relaxation - Quatrième livre : Hébreux, Grecs et arabes : les chiffres et les lettres - La guématria, les lettres et leurs valeurs numériques - De la géométrie à la « logimétrie » - Dynamisme de la guématria - L’isopséphie - La guématria et le zéro - Le Dieu hébraïque est-il une hypothèse mathématique ? - Les valeurs numériques du nom divin - La transcendance de Pie - Fermat et la kabbale - La Bible, un document chiffré ? - Cinquième livre : Des idées et des hommes : Glossaire des noms communs et des noms propres - Bibliographie importante - Très nombreuses photos - |
NOMBRES - vie et mystÈre des nombres |
F.X. chaboche |
Edition albin michel |
1976 |
Des pistes
et des explications sur les nombres qui ont façonné notre univers. La philosophie,
la religion, l’ésotérisme, l’astrologie, l’alchimie et la parapsychologie
s’en sont servis. |
numÉrologie – abc
de la numÉrologie |
J. Daniel fermier
|
Edition GRANCHER |
2005 |
Les nombres nous parlent depuis des millénaires. Mieux : ils
nous caractérisent.
|
numÉrologie – b.a. – ba |
zariell |
Edition PARDES |
2002-2004 |
2 volumes pour expliquer cette sciences, qui de secrète
est devenue ouverte à tous.
|
numÉrologie holistique
|
Pierre lassalle
|
Edition DE VECCHI |
1994 |
La numérologie sous-entend que chaque nombre unitaire (de 1
à 9) est l’expression d’une vibration. La vie est vibration. Tout est
vibration. Les scientifiques l’ont constaté en étudiant la matière (ou
prétendue telle !). Cette matière, qu’ils croyaient solide (mais oui, la
science fonctionne aussi sur des croyances, appelées pudiquement hypothèses
!), n’est en fait constituée que d’énergie, que de particules élémentaires,
dont on mesure la présence mais que personne n’a jamais vues !
|
numÉrologie – le grand livre de la numÉrologie
|
François notter |
Edition DE VECCHI |
2005 |
Les nombres ont tant à dire…Il vous suffit d’en décoder les
messages, les propositions, les interpellations. François NOTTER, numérologue
renommé, auteur de divers livres qui font référence en numérologie moderne,
vous propose dans ces pages une initiation au langage des nombres. Il vous
invite à rencontrer les merveilles que vos nombres mettent à votre libre
disposition, pour progresser avec plus de lucidité dans votre vie. Le livre,
qui est un best-seller en la matière, est apprécié pour sa clarté, sa
pertinence, son humour et sa précision.
|
2Q
QU’EST-CE QUE L’INITIATION ?
- N°
39 - |
F. ARIÈS et A. MÉNESTIER |
ÉDITION LA MAISON DE VIE |
2010 |
Trois fois heureux
ceux des mortels qui contemplent les rites initiatiques, affirmait Sophocle.
Dans notre monde dominé par la technologie, la quête de l’initiation n’a rien
perdu de son actualité. N’est-elle pas une seconde naissance, la découverte
d’une vie nouvelle nourrie par le sens des symboles, un chemin menant de la
connaissance de soi au grand mystère de la création ? Esprit de
corps vécu dans une fraternité et une soeurité attachées à la construction
d’un Temple. L’initiation se compose de mutations incessantes, jeunesse de
cœur, elle est une incomparable source de joie. Ce livre se présente
plutôt comme un témoignage. Il correspond à un certain moment de la trajectoire
d’une loge qui fait le point et s’interroge sur ce qu’elle vit de
l’initiation. Il est une tentative pour transmettre ce « vécu »
sans en trahir ni la nature, ni le secret. Pour certains
l’initiation est totalement communautaire, pour d’autres seulement
individuelle, il apparaît et ce livre l’explique, qu’en fait elle est les
deux, ou doit être les deux à la condition que l’individu initié s’intègre à
une fraternité ou soeurité. Ce
livre développe les sujets suivants sur l’Initiation : Voie communautaire et voie
individuelle - reconnaissance mutuelle - Fraternité
et soeurité - L’Institution primordiale et l’importance du
serment - L’esprit de corps - La vie sans
limite - Trahison et nature humaine - La seconde
naissance - La jeunesse de cœur et l’Amour initiatique
- L’Initiation est un voyage fait de mutations incessantes
- Expliquer ou vivre le mystère - Le détachement, le
Devoir, la joie et la quête de la jeunesse - La Règle et les
rituels - Pratiquer l’Art Royal - La pensée mythique
et la pensée symbolique - Le combat de la Lumière contre les
ténèbres - L’enseignement - Les grades
initiatiques - La transmission et le travail initiatique
- Le chemin de l’offrande et la plénitude - Bâtir le temple et donner
la maison à son Maître - L’Orient éternel et la mort - Cet
ouvrage met en relief certains aspects de l’initiation ancrés au plus profond
de la conscience humaine, véritable pierre d’angle d’une spiritualité libre
et heureuse. |
2 R
rÉgle & compas |
Armand bedarride |
Edition TÉLÈTES |
1992 |
Nombreux sont les Francs-maçons qui ne savent où et
comment compléter et approfondir les notions parfois sommaires qu’ils
reçoivent en loge sur les symboles et les mystères de la Franc-maçonnerie.
L’ouvrage est complété de deux études sur l’Hexagramme ou
Sceau de Salomon et son symbolisme. |
rites &
symboles de la franc-maçonnerie |
Daniel beresniak |
Edition DETRAD |
1995 |
Pratiquer le symbolisme, c’est vivifier le questionnement
sur la réalité et le langage. Cette approche de l’Art Royal libère des tics
mentaux et des conditionnements « profanes ». L’Art Royal est l’art de faire
des rois, c’est-à-dire des hommes libres, lesquels agissent au lieu de
réagir, produisant du sens au lieu d’en reproduire.
Ainsi, ils négligent la voie intérieure, l’introspection,
et demeurent prisonniers des préjugés et des idées reçues. Nous avons,
aujourd’hui le triste privilège de voir les cauchemars des surlendemains qui
déchantent, succéder aux rêves des lendemains qui chantent. Partout où une
seule voie a été choisie, celle, extérieure, qui centre la réflexion sur la
cité ou bien celle, intérieure, qui centre sur soi-même, on ne voit que
misère et désolation. L’Art Royal réunit les deux voies et propose un modèle de
sociabilité fondé sur l’union dans la diversité au lieu de l’unité dans la
conformité, laquelle, bien que mortifère, est pourtant l’idéal de tous les
prêts à penser, idéologies, religions, et sectes.
Tous
les symboles de l’apprenti du compagnon et du maître, les colonnes
antédiluviennes, le trois, le cinq, le sept, l’étoile flamboyante, la Tour de
Babel, les landmarks et les constitutions d’Anderson. |
2 S
SAINT CHRISTOPHE successeur d’ANUBIS, D’HERMÈS et D’HERACLÈS |
Pierre Saintyves |
Edition Signatura |
2007 |
||
Peu après Christophe se
rendit à Samos afin de convertir les païens et aider les chrétiens en butte
aux persécutions du roi, lequel fit arrêter Christophe et essaya de le
détourner de sa foi, en finale, le roi fit décapiter Christophe, qui dans un
dernier geste de compassion guérit le roi de sa cécité, en faisant mélanger
de la boue à son sang ». Les représentations
les plus anciennes de Christophe
sont caractérisées par la tête de chien, la palme et le costume militaire.
Toutes ces caractéristiques sont réunies dans nombre de représentations d’Anubis. On retrouve effectivement des
peintures dans le Moyen Orient et au Mont Athos en particulier, avec
Christophe affublé d’une tête de chien, il ressemble ainsi à Anubis, divinité
égyptienne. Anubis, le dieu chacal ou dieu loup est celui qui ouvre le
chemin, il est psychopompe et veille sur l’embaumement pour que le défunt
puisse traverser sereinement son voyage sur le Nil nocturne. Il partage en
cela le rôle d’Hermès qui fut
chargé par Osiris de veiller sur l’éducation des militaires – Christophe est
souvent représenté en habit militaire -, il est avec Anubis responsable du
voyage des morts, devant veiller à ce que le défunt possède des connaissances
spirituelles. La parenté d’Héraklès avec Anubis
et Hermès, pour être
moins visible n’en est pas moins certaine et logique. Héraklès présente de
grandes analogies avec ses deux prédécesseurs, il faut se rappeler que les
dieux grecs viennent en grande partie des dieux égyptiens, les grecs
hellénisant seulement les noms et les lieux. Que ce soit Anubis, Héraklès,
Hermès ou Christophe, ils ont en commun, la force, la lutte, le
rôle de psychopompe, de passeur d’âme, de dévouement, de fidélité, ils
portent sur leurs épaules le poids de la transmission. Le courant
iconographique qui va d’Anubis à Christophe en embrassant Hermès et Héraklès,
Hermanubis et Herculanubis, apparaît donc considérable, et on peut affirmer
que les images de Christophe dérivent de ce vaste courant païen, et qu’elles
ont, tour à tour emprunté à Hermès et à Héraklès l’enfant divin, à Héraklès
et à Anubis, le palmier ou l’olivier, à Anubis enfin sa tête de chien et le
costume militaire. Yves Saintyves, de son vrai nom Emile Nourry (1870-1935) fut un célèbre éditeur et écrivain. Basé à Paris, il vit passé dans sa librairie durant 40 ans, tous les intellectuels de l’Hexagone, le président Edouard Herriot, était un de ses plus fidèles clients. Comme écrivain et essayiste, il participa à de nombreux journaux et revues ésotériques. |
SAINT JEAN D’HIVER
ET SAINT JEAN D’ÉTÉ |
Divers
Auteurs |
ARCADIA |
2007 |
Dossier très
important sur cette symbolique des deux St Jean, qui se retrouve dans
tous les arcanes maçonniques, que ce soit sur les autels avec le prologue,
dans les planches tracées, sur les tableaux de loge et dans les
travaux, surtout à la période des solstices. André Chopard, nous rappelle les
valeurs maçonniques que développe la Franc-Maçonnerie, avec trois termes
forts que rappelle St Jean : la
Lumière, les Ténèbres et la fidélité. Claude Tresmontant sous le titre de
« Qui était Jean ?»
retrace le côté ésotérique de Jean. René Eloy explique pourquoi
l’appellation Loge de St Jean. François Bertrand dans une conférence
qu’il a donné à Paris , fait la différence entre ces deux Jean avec une petite
préférence pour le Baptiste(24
juin), son humilité et sa fin tragique, où la décollation (29 Août) fait
partie avec le baptême des deux symboles forts de Jean. Jean le Baptiste est d’ailleurs le Saint
patron du Québec depuis sa création. Jean Bourcelot nous explique la
tradition johannique, avec Jean, prophète de la Lumière, Jean gardien du
message christique, Jean et la Kabbale, Jean et sa prophétie à travers
l’Apocalypse, Jean et l’éthique. Gérard Abidh développe le Johannisme,
sa doctrine, son message, les fêtes solsticiales, le rapport étroit avec le
R.E.A.A, le témoin et l’aigle de Lumière. Jean Constant Gaucher, nous raconte les
fêtes des solstices d’hiver et d’été, d’après les textes anciens et la
tradition populaire, avec les bûchers, les roues solaires, les chats, les
fêtes païennes, les superstitions, Noël et sa bûche, les Rois mages et les
cadeaux. Jean Servier nous conte le
christianisme primitif, avec les deux Jean et déborde sur Janus, ce gardien des portes dans la Rome
antique. Les superstitions populaires nous apprennent les problèmes liés à la
Saint Jean d’hiver, avec des sentences qui paraissent venir du fond des âges. Dimitri Davidenko nous offre des
explications ésotériques et spirituelles sur le Corpus
Johannite, corpus constitué par L’Apocalypse de Jean
l’Aigle de Pathmos, l’Evangile de Jean et des épîtres. Les cahiers du
pélican
décortiquent l’évangile de Jean et son coté anagogique, et ainsi nous
rappelle les moments forts de cet enseignement. F. Goerg explique pourquoi l’évangile
de Saint Jean est placé sur les autels des loges au R.E.A.A. Alain Juillet nous explique
l’exégèse chrétienne et maçonnique du prologue de Saint Jean. Jean Batellier continu par le
symbolisme johannique du maçon, et des explications sur les épîtres. Un mini dossier nous
raconte la décollation de Jean le Baptiste,
et les baptêmes qu’il faisait, dont
celui de Jésus. Le solstice d’été est très largement commenté avec les
célèbres feux de la Saint Jean et les diverses superstitions attachées à cette
fête, qu’elle soit religieuse, populaire ou païenne. |
schibboleth – le
blÉ du ciel |
Philippe langlet
|
Edition DE LA HUTTE |
2009 |
Voici enfin une étude complète sur un mot que tous les Francs-maçons
connaissent, utilisent et méditent leur vie durant.
Cela, seul, provoque une grande perplexité. Il a raison de
souligner quelques lignes plus bas : « mieux vaut se garder d’être
péremptoire sur quoi que ce soit ». Ajoutons, surtout lorsqu’on n’est pas
familier des techniques de l’exégèse biblique. En 2008, J.-J. Gabut fait deux
courts paragraphes sur le sujet en regroupant différentes notions sans en
préciser la provenance et en y associant un « devoir sacré de l’homme libre »
qu’il est difficile de lier nettement à Schibboleth. Si la question de l’origine du mot et de son rôle dans le
rituel nous préoccupent, nous ne pensons pas, comme P. Guillaume, que la
maçonnerie de pratique ait joué un quelconque rôle dans son adoption par la
Maçonnerie, ni même qu’il y ait une quelconque filiation entre les deux types
d’organisation. Nous ne pensons pas non plus que cela soit dû à un quelconque
contexte politique ou social. Au contraire d’A. Kervella qui affirme « Le fait que le
mot se retrouve dans les bagages maçonniques de la modernité ne signifie pas
de manière absolue qu’il est le fruit d’un emprunt délibéré à la geste
biblique, par les familiers d’Ashmole, voir d’Adamson avant lui », nous
pensons d’abord que l’emprunt est délibéré, ensuite qu’il est utilisé dans
une optique de transformation spirituelle, et enfin que l’on peut très bien
se passer d’Ashmole, d’Adamson, ou de quelques autres, si vénérés soient-ils. |
symbolisme de la
mer |
M. verge -
franceschi |
Edition Ph. Lebeau |
1997 |
||
Au sommaire
de cet ouvrage : La mer
entre Dieu et l’homme : les caractères du vivant - la
muse des arts - la mer toujours recommencée -
mieux de mémoire - un symbole du pouvoir - le
symbole de l’aventure humaine - entre Dieu et l’homme - Le domaine
des dieux et des déesses : les dieux de la mer -
nymphes et néréides - l’hostilité des dieux -
image de vie et de mort - Le domaine
des monstres et des superstitions : Les sirènes -
les pieuvres anthropophages
- narvals et licornes de mer - le
Léviathan - les baleines - Persée et Andromède -
les dauphins secourables - albatros, goélands et autres mouettes -
les rats - le lapin porte-malheur - le
chat maléfique - La peur de
l’aventure : la peur
- la tempête -
l’éclair et les feux Saint-Elme
- la peste -
les envahisseurs - de l’ignorance à la convoitise -
Mare congetatum - Terra Australis - Michel
Vergé-Franceschi est un grand spécialiste du monde maritime, professeur
universitaire, il est directeur du laboratoire d’histoire maritime du
CNRS ; |
symbole de l’œuf |
Constantin amariu |
Edition Du Félin |
1987 |
L’œuf
et son mystère : celui de la semence invisible dont la fabuleuse énergie
cachée recèle tout le symbole de la création. L’œuf alchimique, profane, cosmogonique,
pascal, androgyne et d’autres sont évoqués. 87
illustrations couleur agrémentent cet ouvrage, superbe livre d’art qui par le
texte et l’image incarne ce grand mystère et lui donne ainsi une réalité
initiatique. Parmi les nombreux symboles cosmiques que nous
avons ramenés de l ‘Antiquité, aucun n’est plus commun que le symbole de
l’œuf. Soigneusement caché dans ce symbole se trouve le mystère entier
de l’origine et la destinée du monde et de l’homme. L’œuf symbolise le Cosmos
dans sa conception la plus abstraite du plus intime état de l’existence,
antérieur aux périodes et suites d’involution et d’évolution. Il enseigne que
bien que la vie soit capable de façonner la matière, elle ne peut compter sur
elle pour son existence. C’est une auto existence, n’ayant ni commencement
ni fin. Ceci est symbolisé par la forme ovoïde de l’œuf. L’Etre Absolu est
toujours représenté comme une forme ovoïde, sans commencement, et donc sans
fin. A l’intérieur de la périphérie de l’œuf est la
Pouvoir vivant, mâle-femelle, qui est l’Esprit Divin. Ce grand Pouvoir
a été appelé par les Grecs, PHANOS, le Dieu de la Lumière, car devant sa
brillance, l’univers entier resplendissait de la lumière du feu, le plus
glorieux des éléments. Et ainsi, l’œuf, la première et la dernière de toutes
choses, chauffé par la Vie Divine en lui, éclot. Un grand Esprit s’avance alors dans toute Sa
gloire et Sa splendeur. Dans la légende d’Orphée, Phanos est appelé le
père de tous les dieux parce qu’Il était le premier à apparaître comme
«lumière ». Dans la Bible, nous lisons qu’au commencement, Dieu
dit : « Que la Lumière soit, et la Lumière fut ». Dans la
philosophie Rosicrucienne, il est enseigné que « Dieu est Lumière »
et cette phrase est prise comme pensée principale dans nos périodes de
méditation. La lumière est le premier principe manifesté
de Dieu ; ceci est suivi par l’Amour comme second principe, et le
service en troisième. Cet Etre glorieux, né d’un œuf, était triple, et
comme décrit dans la terminologie de Platon, de trois aspects. Phanos était
le « Père », Ericape, le « pouvoir », et
Métis, l « intellect ». Cette terminologie correspond à nos
principes Rosicruciens qui sont appelés le Père, le Christ, et Jéhovah ;
ou la volonté, la sagesse et l’activité. Dans la littérature des anciens il est écrit que
dans le commencement l’univers était « eau », ou
« chaos ». Les eaux imploraient intensément ; elles peinèrent
et s’animèrent d’une fervente dévotion. Lorsque cette chaleur et dévotion devinrent
suffisamment intenses, un Grand Œuf fut produit. Cet œuf demeura pour
Un Grand Jour, et à l’expiration de cette période il se cassa en deux. Des
deux hémisphères, la supérieure était en or, et l’inférieure en argent.
Celle en argent devint le monde, ou création du monde, et celle en or devint
les Cieux, ou séjour céleste. Dans certains cas, le jaune doré de l’œuf est
représenté comme le soleil, ou le centre de l'univers ; dans d’autres
cas, comme le cœur de l’homme, entouré de ses facultés latentes et de ses
véhicules. Par encore d’autres auteurs d’anciens travaux métaphysiques, il
est considéré comme la terre, entourée par les eaux terrestres, qui sont
symbolisées par la part d’albumine, ou le blanc de l’œuf. A l’intérieur de
cet œuf, étaient aussi les continents, les mers, les dieux, les démons, et
l’humanité. Le Grec Phanos symbolise la première naissance,
l’Homme Céleste, resplendissant comme le soleil. Il est appelé « l’œuf
d’or », le père de Métis et de tous les dieux. Pour le bienfait de ces
dieux de l’univers, Il créa les cieux et la terre, afin qu’ils puissent
s’avancer vers un nouveau jour de manifestation. Dans une autre description du monde il est dit que
le ciel, la terre, et l’eau, et quoi que ce soit d’autre à l’intérieur
d’eux, sont l’œuf même. Le ciel est organisé au-dessus de la terre, comme un
œuf, par l’ouvrage du Créateur, et l’apparence de la terre au milieu du ciel
est semblable au jaune à l’intérieur de l’œuf, et l’eau, à l’intérieur de la
terre du ciel, est la même que l’eau à l’intérieur de l’œuf. Parmi les écrits de cet illustre Rosicrucien et
esprit immortel connu sous le nom de Paracelse, nous trouvons des citations
qui jettent un rayon de lumière sur ce vieux mystère de l’œuf. Il déclare que
« le jaune de l’œuf demeure dans l’albumine sans couler au fond de la
coquille. Le jaune représente la terre et le blanc les environnements
invisibles de la terre. La partie invisible agit sur la visible, mais
seulement le philosophe perçoit la voie dans laquelle l’action prend place.» Dans cet exposé Paracelse se rapporte à la partie
de l’albumine de l’œuf représentant l’invisible, les plans super physiques de
la nature d’où coule la vie par laquelle toutes choses terrestres sont
nourries. L’œuf est une image de Dieu et de l’univers, qui engendre et
contient toutes choses en son cœur. L’homme fut fait à l’image de Dieu, son
aura et corps désir étant ovoïde dans leur forme, et là où l’esprit fut
développé, la forme fut aussi ovoïde. Chaque cellule et atome vivants, chaque
étincelle qui en émanait ou avait son origine dans le monde de Dieu, est de
forme ovoïde, sans commencement ni fin, montrant que ceci, aussi, est
éternel, comme notre Père dans les cieux. L’œuf a été utilisé comme un symbole des anciens
temps. Il y avait l’Œuf du Monde des Egyptiens qui provient de la bouche de
l « Incréé et Eternelle Déité », et qui est l’emblème du
pouvoir génératif. L’œuf de Babylone était supposé avoir fait naître Ishtar
et était supposé être tombé des cieux dans l’Euphrate. Les œufs colorés
étaient utilisés annuellement au printemps dans presque chaque région, et en
Egypte, ils étaient échangés comme symboles sacrés au printemps. C’était
l’emblème de la naissance et renaissance, cosmique et humaine, céleste et
terrestre. Nous apprenons par les écrites de Madame Blavatsky, que le mot
Easter (Pâques en anglais), venait évidemment d’Ostara, la déesse Scandinave
du printemps. Elle était le symbole de la résurrection de toute la nature et
était adorée au premier printemps. C’était alors une coutume chez les Nordiques
païens d’échanger des œufs colorés, qui étaient appelés les œufs d’Ostara.
Ces derniers devinrent les œufs de Pâques. Cette vieille coutume a été
adjointe à la Fête de la résurrection du Sauveur, qui, comme la vie cachée
dans l’œuf, a dormi dans la tombe pendant trois jours avant qu’IL ne
s’éveille à La Vie Nouvelle. Ceci était naturel parce que le Christ est
identifié au même soleil de printemps qui s’éveille dans toute sa gloire
après les tristes, longs jours de l’hiver. Le symbole sacré de l’œuf était préservé par les
Druides et utilisé par eux comme une marque distinctive de plusieurs grades,
dans l’Ordre des Druides. Ces œufs étaient de couleurs variées, certains
bleus, d’autres verts ou blancs, tandis que certains étaient rayés de
plusieurs couleurs. La couleur donnait un indice de leur stade dans l’Ordre,
car la couleur dont étaient vêtus les membres était la même que celle des
œufs. Dans le symbolisme mystique des premiers Rosicruciens,
nous trouvons que l’œuf philosophique y était incorporé, et il a une
interprétation très significative. La « Fraternité de la Rose
Croix », dit John Heydon, « est maintenue par un groupe
d’adeptes mystérieux qui se perpétuent eux-mêmes d’âge en âge, en retournant
dans une matrice philosophique, où ils restent un temps prescrit, et alors
viennent encore une fois renouvelés en vie et en années. » Le même écrivain parle aussi du Frère CRC, et en
décrivant une de ses soi-disant périodes de repos, ou plutôt une étape
d’inactivité sur le plan terrestre, il parle du Frère comme « dans une
matrice naturelle stimulante ». Cette matrice est un cercueil de verre
ou container, un vaisseau alchimique dans lequel les Frères étaient enterrés.
Il était appelé l’œuf philosophique. A intervalles réguliers, l’Adepte,
cassant la coquille de l’œuf, acceptait des devoirs variés de vie, pour se
retirer plus tard à nouveau dans sa coquille de glace. Entre les vies, le
Frère était censé dormir dans l’œuf. Périodiquement le philosophe émerge de cet œuf,
ayant une nouvelle forme externe dans laquelle il habite temporairement. Ceci
est comparable à l’homme, qui entre deux vies sur terre, existe dans les
mondes invisibles, dans ses propres corps invisibles. Il y a une grande différence, toutefois, dans le
fait que l’homme doive naître de la matrice physique d’une mère, tandis que
l’Adepte, ou le Frère, est capable de matérialiser un corps dans lequel
fonctionner sur le plan terrestre sans la nécessité de naître. La brisure de l’œuf représente la victoire de la
nature spirituelle de l’homme sur la personnalité ou la nature animale plus
basse. L’homme est un univers miniature et sa personnalité physique est un
œuf, ou un corps aurique de forme ovoïde, dans son actuel stade de
développement. Comme le germe est soigné par Mère Nature jusqu’à
ce qu’il éclate en splendeur, ainsi l’œuf est couvé par la maman oiseau, et
le processus alchimique prend place, jusqu’à ce que le petit poussin
grandisse littéralement hors de la coquille avec ses vêtements de
plumes ; comme le bébé est protégé dans la matrice de la mère jusqu’à ce
qu’il s’élance sur l’océan de la vie, ainsi, l’homme, qui a souffert
suffisamment et appris la futilité de céder aux appétits et désirs de la
nature inférieure, et est prêt à tout abandonner au Dieu intérieur, crie vers
la Divine Etincelle en lui, de prendre en charge tous ses véhicules et
facultés, pour les contrôler et diffuser les qualités de l’Esprit à travers
son être entier. C’est alors que l’œuf humain est couvé de
l’intérieur par l’Esprit, les qualités spirituelles transmutées et
perfectionnées de l’amour cassent la coquille et un être nouveau-né et
glorieux s’élance avec toute la splendeur et la beauté de Phanos, le Dieu de
la Lumière. Alors il peut acclamer triomphalement comme le fit le
Christ : « Tout est accompli ». Au sommaire de cet ouvrage : L’œuf et le mystère de la création -
l’œuf révèle la vie du chaos originel
- l’œuf et le sacré -
l’œuf et les manifestations du sacré
- l’œuf cosmogonique,
androgyne, pascal et alchimique - de l’œuf sacré à l’œuf profane - |
symbole &
initiation maçonnique |
Julien behaeghel |
Edition Du Rocher |
1999 |
|||
Tradition ésotérique, la Franc-maçonnerie est dépositaire et
responsable d’un symbolisme qui fait sa profondeur. Mais une juste
compréhension de ces symboles est la condition pour que ses membres les plus
éclairés puissent en appréhender la lumière initiatique.
Dans une pérégrination initiatique qui lui fera découvrir
les grandes figures de la géométrie sacrée, le Maçon accomplit un parcours
qui aboutit à la construction du Temple nouveau. L’auteur déchiffre en outre la signification des
principaux symboles associés aux grades de la maçonnerie écossaise : autre
initiation chiffrée, qui trouve là aussi son sens dans le symbole
régénérateur, par lequel l’homme réalise son véritable trajet vers l’unité. Symboles et initiation maçonnique propose ainsi un voyage
érudit et inspiré dans les arcanes de la tradition maçonnique.
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SYMBOLES MAÇONNIQUES ÉCLAIRÉS PAR LEURS SOURCES ANCIENNES |
Marie Delclos et Jean-Luc Caradeau |
Edition Trajectoire |
2009 |
Dans cette œuvre magistrale, qui fera date, les auteurs ont choisi le parti d’une approche nouvelle : ils n’ont pas donné les symboles degré par degré et rite par rite, comme cela est fait assez souvent. A quoi aurait-il servi de refaire ce qui a déjà été fait le plus souvent ? Ils ont préféré les regrouper par thèmes, ce qui les a conduits à les ordonner en quatre parties qui sont : le Temple – l’architecture du Temple - les outils du Temple - le Maçon en marche vers la Lumière. Ils ont réussi à réunir les morceaux épars, les uns dissémines dans les différents rites, les autres, oubliés par la maçonnerie contemporaine, parce que provenant de l’ésotérisme hébraïque ou chrétien ou bien d’autres traditions et courants de pensées qui avec le temps ont imprégnés et peut être dénaturé la vraie maçonnerie. Ils sont parvenus à les rassembler et à les confronter, afin qu’ils s’éclairent les uns les autres. Comme les mors clefs, les mots mystérieux, utilisés en Maçonnerie sont des mots hébreux, ne pas les décrypter dans cette langue amènerait à perdre la plupart de leur sens, c’est pourquoi on trouvera, dans cet ouvrage, beaucoup d’explications des mots et des rites se référant à l’hébreu et aux traditions hébraïques. Cependant la Franc-maçonnerie étant universelle, les auteurs n’ont pas négligé pour autant ce qu’elle a hérité des traditions grecques, latines, orientales ou extrême-orientales. Pour reprendre la phrase de Michel Saint-Gall dans son livre « la langue hébraïque restituée », « celui qui désire avancer sur le chemin de la compréhension de la Franc-maçonnerie ne doit pas être l’homme d’un seul livre ou d’une seule doctrine – phrase qui avait également prononcé par St Thomas d’Aquin – Il faut donc lire, lire, et relire tous les livres et non pas seulement son livre de chevet. Cet ouvrage par son approche originale, constituera un apport précieux pour tous les chercheurs et cherchants. Au sommaire de cet ouvrage de 420 pages : Première partie : Le temple et ses symboles : Le Temple de Salomon et le temple maçonnique - les deux colonnes Jakin et Boaz à l’entrée de l’Ulam - Le Hékal dans le temple maçonnique - L’Orient du Temple maçonnique - le Cabinet de Réflexion ou chambre de préparation - le corps de l’homme et l’arbre des Sephiroth dans le temple - les trois images du temple sur les tableaux de loge ou tapis de loge - le Delta et l’étoile - l’étoile flamboyante et la lettre G - V.I.T.R.I.O.L. -- le sel, le soufre et le mercure - le coq - le sablier - le pain et la cruche -L’œil - le soleil, la lune et Vénus - les trois fenêtres - le pavé mosaïque - les colonnes - les lacs d’amour - la voute étoilée - la justice et le soleil - les grenades - le et les secrets - les souterrains du Temple - Deuxième partie : Hiram, l’architecte du Temple de Salomon - le meurtre d’Hiram par les trois mauvais compagnons et l’extinction des piliers - la légende d’Hiram et le mot substitué - Hiram symbole cosmique ou l’étoile à l’Occident - Hiram et l’acacia - Houzzé, l’acclamation maçonnique, dite écossaise - Hiram l’alchimiste - Le relèvement d’Hiram et les cinq points parfaits de la Maîtrise - les trois mauvais compagnons et les outils du meurtre - la lutte de Jacob avec l’ange et le Zohar - les forgerons et le feu - Troisième partie : Les outils et les décors : Le maillet et le ciseau - la truelle - l’équerre et le compas - la règle - la perpendiculaire et le niveau - les outils de levage - la pierre brute et la pierre cubique - le tablier - les gants - le chapeau - les épées - la canne ou bâton de cérémonie - Eve au Paradis et la Chute - la légende du juif errant - la clé de voûte et la pierre cubique à pointe - Quatrième partie : Le maçon en marche vers la lumière : les loges de Saint Jean - le chemin de l’apprenti - le chemin du compagnon - le chemin des Maîtres - les voyages - Le Grand Architecte de l’Univers - les enfants de la veuve - Isis veuve égyptienne - le voyage de l’âme dans les diverses traditions - les quinze marches - Trivium et quadrivium - les arts libéraux - la quête de la Parole perdue - la Merkabah - Shibolet - la porte basse - |
SYMBOLES MAÇONNIQUES, SYMBOLES TEMPLIERS- N° 60 |
Jacques Rolland |
Edition Maison de Vie |
2013 |
Véritable écriture universelle accessible même à ceux qui ne savent « ni lire, ni écrire », le langage des symboles traverse le temps et fait se rejoindre des traditions qui n’ont, a priori, pas de rapport entre elles. Une sculpture, un sceau, un outil de construction expriment mieux que de longs discours, la réalité d’un monde invisible, spirituel, peut-être même sacré, qui transcende le temps et l’espace. S’appuyant sur une sélection de symboles inscrits sur les murs des églises romanes, des commanderies templières ou des cathédrales gothiques, Jacques Rolland explore dans cet ouvrage, les liens atemporels existant entre certains symboles templiers et Franc-maçon, parmi lesquels celui, célèbre, des deux cavaliers portés par un même cheval, ou encore ceux de la triple enceinte, de la balance ou du Baucéant et du pavé mosaïque. La véritable utilité des outils symboliques n’est-elle pas, quelles que soient les formes qu’ils prennent, d’accéder à une invisible réalité qui relève de l’éternité ? Au sommaire de ce
livre : |
symbolisme du
dragon |
Daniel BERESNIACK & Michel RANDOM |
Edition Du Félin |
1990 |
Le dragon, expression des forces occultes, vitales et
célestes, fascine l’imaginaire. L’Occident l’a assimilé au démon, l’Orient en
a fait le gardien du trésor caché, la perle des immortels ; sa double
nature terrestre et céleste fait de lui le gardien des forces cachées au-delà
du bien et du mal, et symbolise les forces telluriques. La nature complexe du dragon se révèle par son symbolisme,
chacune des parties de son corps est une clé symbolique et représente une
propriété alchimique et magique, se référant à des forces occultes. Il
maitrise les énergies et le chevaucher équivaut à maitriser les énergies,
mais seuls les saints, les mystiques ou le preux peuvent vaincre le dragon et
détenir ainsi la connaissance parfaite des deux mondes, céleste et terrestre. L’épée qui lutte contre le dragon est symbolique de la
parole divine, semblable à un rayon de lumière, qui tranche sans coup férir,
les forces de l’ignorance et du doute. Au
sommaire de cet ouvrage très illustré : Le
dragon, gardien du trésor et de la perle cachée - le
regard du dragon, ou l’œil à qui rien n’est secret -
les métamorphoses du dragon
- le dragon alchimique - le
dragon reflète les pouvoirs féminins
- l’enseignement des
mythes - le dragon dans l’enseignement et la
tradition chrétienne, dans l’héraldique et dans l’Apocalypse - le
dragon dans les traditions orientales avec le dragon-naga et les garuda - le
dragon et l’astrologie - les monstres et les dragons - le
dragon et l’évolution cosmique de l’homme
- . |
symbolisme du lotus |
Louis
frederic |
Edition Du Félin |
1992 |
Le lotus à huit pétales est le symbole de l’harmonie cosmique. Il est aussi le trône de Bouddha. Au-dessus des eaux boueuses où trempent ses racines, le lotus est la perle naturelle et sacrée de la perfection accomplie. Y est expliqué le lotus fleur du soleil, son origine,
son symbole de pureté divine, son éternel féminin, son sacré et sa place dans
la spiritualité de l’Extrême Orient. Très
nombreuses illustrations couleur. (Plus d’infos au chapitre 1 - Le Lotus -) |
SYMBOLES. RECUEIL D’ESSAIS |
TITUS BURCKHARDT |
Edition ARCHE MILAN |
1980 |
Le masque est un des modes les plus répandus et sans
doute les plus anciens de l’art sacré, on le retrouve dans de très nombreuses
civilisations comme également dans les religions, mais il prend souvent des
formes dont le symbolisme est manifeste, déroutant mais toujours voulant dire
ou exprimer un message. Les religions s’en méfient car trouvant dans ce
symbolisme une forme d’idolâtrie dangereuse, elle le respecte quand même car
malgré tout elles y trouvent une
vision spirituelle du monde qui personnifie spontanément les fonctions
cosmiques sans ignorer la nature une et infinie de la Réalité Suprême Ce concept du masque a été développé par les grecs
avec l’expression de la « persona », on sait que dans le théâtre
antique, issu du théâtre sacré des Mystères, ce mot désignait à la fois le
masque et le rôle, ainsi la « personne » s’identifie à la fonction
et celle-ci à son tour est un des nombreux masques de la divinité. L’auteur développe ainsi plusieurs concepts et
explique le symbolisme et le rôle de chacun. Au
sommaire de cet ouvrage : Le
masque sacré - le
symbolisme du jeu des échecs - la Jérusalem céleste et le paradis de
Vaikuntha - le retour d’Ulysse -
considérations sur l’alchimie
- les sciences traditionnelles
à Fès - commentaire des Noms divins par l’Imam
Ghazzali - du « Barzakh » -
la prière d’Ibn Mashish - |
symboles universels
& traditions vivantes |
Henry normand |
Edition GEUTHNER |
1997 |
La plupart des religions ont au moins une branche axée sur
la connaissance : les adeptes de la kabbale hébraïque, les soufis de l’islam,
les shivaïtes de l’hindouisme, les initiés du bouddhisme, les taoïstes, sont
autant de partisans de l’approche par la connaissance de la réalité de
l’être. Mais est-il possible de réaliser ce que sont les racines de
l’existence ?
:
|
2 V
VIERGES NOIRES |
Sophie CASSAGNE – BROUQUET |
Edition Du ROUERGUE |
2000 |
Les Vierges noires en
France, en Europe et dans le monde. Dans l’immense musée que constitue l’iconographie
religieuse, les Vierges noires occupent une place singulière.
« Statuaire riche, barbare et merveilleuse », elles fascinent par
leurs couleurs et L’origine de leur
couleur reste énigmatique, malgré d’innombrables hypothèses avancées au cours
des âges. L’auteur, maître de conférences en histoire médiévale à
l’Université de Rennes, retrace l’histoire de chacune de ces statues, à
travers les légendes qui leur sont attachées et les dévotions particulières
dont elles font l’objet. Elle nous permet de
mieux comprendre comment le culte vivace des Vierges noires s’est développé à
partir du bassin méditerranéen et des rites antiques dédiés à Isis, Cybèle ou
Artémis, et dont les plus grands rois et empereurs les ont honorés. Ce livre
richement illustré nous invite à un voyage dans le temps et l’imaginaire, et
nous propose des réponses à l’énigme des Vierges noires. L’auteur développe les points
suivants : Vierges trouvées et vierges errantes - le
roncier - le taureau, le berger et la vierge -
Vierge des croisades - des illustres sculpteurs
- iconographie des vierges
noires - les vierges romanes et celles
de la Renaissance - Notre Dame du Puy - la
tradition celtique - l’héritage antique - théories mystiques et ésotériques -
les pèlerinages et les processions
- Orcival - en
Catalogne - St Louis de Rocamadour -
les vierges miraculeuses et guérisseuses -
Lourdes - les Vierges guerrières -
Les huguenots contre les Vierges noires -
Les bûchers de la Révolution
- les vols des statuts
aujourd’hui - |
VIERGES NOIRES - DÉESSES,
MÈRES ET VIERGES NOIRES |
J.P. BAYARD |
Edition du Rocher |
2001 |
||
Au sommaire de cet
ouvrage de330 pages Chapitre 1 : Des déesses Mères :
Personnification de la terre, la caverne, résidence de la déesse – De la
terre au ciel - Influence de la lune -
Les déesses dans l’Antiquité, chez les Celtes -
Valeur magique de l’œuvre d’Art
- Figurations sexuelles - La
nudité artistique - Pourquoi les avoir nommée
Vierge ? - Naissances miraculeuses -
Couleur de ces déesses - Identification alchimique et quelques autres
survivances - Chapitre 2 : Le culte de la Vierge Marie : Le visage de
la Vierge Marie - le culte marial - La
pensée Celte - Eve et Marie - le
rapport avec le serpent - Sainte Anne mère de Marie et Sainte Anne de
Bretagne - Vierge et saint Luc -
les reliques - les saintes femmes et Marie-Madeleine - la
reine de Saba - lait de la Vierge - pèlerinage de saint Jacques de
Compostelle - le signe zodiacal de la Vierge - Chapitre 3 : Symbolisme des Vierges
Noires :
Invention et orientation de la statuaire des Vierges noires -
les légendes - la crypte
- les mains -
Isis à l’époque médiévale - Vénération et destruction d’une statue -
l’eau, l’arbre, le puits, le buisson, les rites forestiers, la Pierre
et les pierres précieuses, les animaux à cornes, le culte de la lumière -
les causes matérielles du noircissement -
Influence des croisades et des pèlerinages - le
vert -
apport alchimiques - reliques et Vierges miraculeuses -
Ex-voto, habillement, décors, ornements, parures, sièges,
couronnes, - Chapitre 4 :
Essai de répertoire des Vierges Noires en France
et à l’Etranger - par lieux, régions et départements. |
les
vierges noires – l’origine & le sens des contes de fÉes |
Pierre gordon |
Edition SIGNATURA |
2003 |
L’auteur fait ressortir dans ces
trois textes l’importance des rites (initiatiques, matrimoniaux, etc.) qui
sont pratiqués depuis des millénaires dans toutes les sociétés humaines,
ainsi que du totémisme et des tabous également reliés au domaine rituel.
Pour toute l’œuvre de Pierre Gordon, voir le chapitre 10 G - |
VIERGES NOIRES - MÉLUSINE - L’origine et le sens des contes de fées |
Pierre Gordon |
Edition Arma Artis |
1983 |
Pour Pierre Gordon, le
mystère des Vierges noires et leur symbolisme, perpétuent la notion de ce
monde divin des ténèbres où la pensée s’exhaussait auprès d’elles, jusqu’à un
niveau spirituel supérieur. Son analyse de ces Mères et Vierges noires tient
dans une exégèse en 8 propositions : 1e : Les Vierges les plus
vénérées du christianisme sont noires pour la même raison que le furent,
avant elles les Mères tenues, par le paganisme, pour les plus puissantes. 2e : Les Mères noires avaient
cette couleur pour le même motif que les maîtres du monde souterrain (Hadès,
Pluton, Le Dispater, Balor etc.) la possédaient eux-mêmes : parce qu’ils
siégeaient dans les ténèbres, non au figuré mais au sens plein et propre du
mot, la caverne initiatique se trouvant plongée dans le noir le plus complet
– certaines de nos grottes françaises, où nous découvrons présentement les
œuvres de nos ancêtres, se situent à plusieurs centaines de mètres dans les
profondeurs du sol. 3e : Cette origine
rituelle fut la même dans tous les pays ; ce qui s’est propagé, grâce au
matriarcat néolithique et à la théocratie, qui, tout en lui servant de
monitrice, subissait son influence, ce n’est donc pas la Mère a couleur
noire ; ce sont les disciplines qui ont entrainés l’attribution de
cette couleur à la Mère Initiatrice ; dans l’Inde, la Mère Kali fut la
noire pour la même raison que l’était en Orient la Grande Mère de Pessinonte,
ou qu’en Grande Bretagne Annis était Black Annis. 4e : En toutes contrées,
l’on s’efforça, par la suite, de donner une couleur noire aux pierres ou aux
morceaux de bois en qui s’intégrait, grâce à la liturgie, la radiance de la
Mère souterraine. On recourut ainsi avec prédilection aux minéraux noirâtres
(météorites ou autres), ainsi qu’aux bois très foncés. A défaut on barbouilla
de noir la pierre ou le bois. A l’occasion, du reste, d’autres couleurs
intervinrent pour exprimer des notions complémentaires ; c’est ainsi que
le rouge fut employé avec le noir pour marquer que la Mère était, non seulement
une ogresse transcendante, mais une divine chasseresse. 5e : Les Vierges noires,
qui prirent, sur place, la suite des Mères noires (la crypte des églises
chrétiennes n’est que l’ancienne grotte initiatique païenne), et qui, à
l’origine furent ces Mères elles- mêmes, dont on découvrit ultérieurement
l’effigie, le plus souvent informe, dans une caverne ou dans une eau sacrée,
furent donc indigènes, et il n’y a nullement à leur chercher une provenance
étrangère. 6e : Cela n’empêche
point, naturellement que des statues ou statuettes noires aient été importées
d’autres pays, surtout de l’Orient : leur forme plus raffinée semblait
correspondre à un état plus avancé de civilisation. Elles ont contribué à
diffuser l’image de la Mère à couleur noire, en ce sens qu’en divers lieux où
la Mère initiatrice siégeait, depuis des siècles, dans
l’univers-de-sous-terre sans qu’on ait songé localement à la pourvoir d’un
aspect physique noirâtre, cet aspect lui fut désormais expressément
donné. Mais ce n’est point là l’origine lointaine
de nos Vierges noires ; ce n’en est qu’une cause adjuvante secondaire et
une modalité d’extension. 7e : Le clergé lutta
d’ailleurs contre le culte des madones noires. En 835, un concile national,
réunit à Paris par les soins de Louis le Pieux, n’hésita pas à blâmer le Pape
Adrien, qui avait osé préconiser la vénération des images. Mais finalement,
le vieil initiatisme l’emporta. Aucune digue ne résista, l’élite céda. A
Chartres, où le puits sacré et la Sainte Mère noire avaient été d’abord, semble t-il, laissé en dehors du sanctuaire chrétien, ils
furent englobés dans la cathédrale nouvelle, construite au XIe siècle par
Fulbert. La Vierge Noire fut ainsi officiellement révérée, à côté de la
Sainte Chemise de Notre Dame, qui avait été jusqu’alors la Grande relique
locale ; il est extrêmement probable, au surplus, que cette Sainte
Chemise, donné par l’empereur Charles le Chauve, en 861, était une tunique,
dont avait été revêtue quelque madone noire du paganisme. 8e : Un aspect curieux de
cette lutte ecclésiastique contre les Vierges noires, est que souvent le
clergé les arracha aux vénérables foyers initiatiques où elles siégeaient
depuis des millénaires ? Invinciblement elles y revenaient ?
Ce qui veut dire que le peuple substituait des effigies nouvelles à celles
qui avaient été enlevées. Tout au plus consentaient-elles à passer l’hiver au
village où le prêtre chrétien les avait amenées ; dès la belle saison,
elles regagnaient l’antique monde souterrain qui constituait, à l’écart, leur
vieux domaine. Si bien, que finalement l’agglomération se forma autour de ce
domaine sacrosaint : ce fut le cas par exemple à Thuir, à Font Romeu, à
Josselin, à Avioth etc. Quand en plus la Madone noire acceptait d séjourner
dans la paroisse, il advenait qu’elle perde temporairement ses pouvoirs, ce
qui revenait à dire que la Madone était lié par essence au monde souterrain
sacré, à ce royaume de l’ascèse initiatique, où l’homme s’imprégnait de
lumière et de force. L’auteur nous parle également de Mélusine, des fées et des lutins, des légendes, mythes et contes de fées, de la psyché, des tabous nuptiaux, les Vierges noires de Marseille. |
VIERGES
NOIRES - RÉALITES ET MYSTÈRES DES VIERGES NOIRES |
Roland
BERMANN |
Edition DERVY |
2000 |
Noire, comment est-ce possible.
Comment se peut-il que Notre Dame, la très pure, le Lys… dont il est dit
qu’elle est douceur et lumière, puisse être représentée avec un visage noir,
des mains noires aux doigts trop long ? Ainsi débute cette étude qui entre autre,
tente d’établir le rapport existant entre la « Mère obscure » telle qu’elle apparait dans les
anciens cultes et Notre Dame. Pour comprendre le « pourquoi » des
Vierges noires, bien plus que le « comment », quoi qu’il ne soit pas
pour autant omis, ce livre rappelle au lecteur ce qu’était, dans sa réalité
profonde, le monde de la pensée du Moyen Âge de l’imagier, du tailleur de
pierre et du moine. Ce Moyen-Âge si décrié et pourtant si puissant dans sa
pensée religieuse et traditionnelle au sens que René Guénon donne à ce terme. Ce « pourquoi » nous montre le
chemin intérieur que suivaient le pèlerin, le moine et l’orant, face à la
vénérable statue dont les sanctuaires eurent une telle importance du XIe au
XIIIe siècle. Que l’on considère la voie de Saint Bernard de Clairvaux, celle
de l’alchimiste ou celle du compagnon, les uns comme les autres nous
conduisent à la véritable question : celle de notre réalité ontologique.
Sous le voile des symboles, sous le sceau du secret, reposait et repose
encore aujourd’hui la réponse. Chacun, pour peu qu’il le désire vraiment,
peut y avoir accès. Ce chemin intérieur qu’impose la Vierge Noire
est une véritable voie initiatique en tous points conforme à la démarche
traditionnelle si évanescente en notre XXe siècle. Pour le retrouver, il nous faut prendre
conscience de ce que nous avons perdu et Elle est l’un des jalons qui nous
est proposé en nous apportant sa symbolique, son amour et son ésotérisme. Au sommaire de cet ouvrage : L’ouverture métaphysique et la vision rationnelle aujourd’hui
et au Moyen-Âge - Trois mots d’histoire -
Les Vierges romanes en majesté, celle de Notre Dame et d’autres -
Les visages noirs - Le noir et la couleur noire avec les autres
couleurs - Nombres et mesures - Du
paganisme à la Vierge Noire - Transfert de culte - Le
Cantique des Cantiques et la Reine noire
- Sur les routes des
pèlerinages - Dans la pénombre de la crypte - De
l’impossibilité de conclure - |
V.i.T.R.I.O.L. – les
francs-maçons au pied du mur |
hiram |
Edition Le Léopard d’Or |
1999 |
||
Cet ouvrage se veut une réaction positive à cet état de fait.
Délaissant une critique trop facile, il propose une vue novatrice et vivante
des mystères initiatiques cachés aux plus profond des rituels maçonniques. En dehors de toute polémique de nature profane, il propose
une redécouverte des véritables et éternelles valeurs de l’humanité, il
apporte également des réponses aux questions que tout maçon doit se
poser : Qui
suis-je ? D’où je viens ? Où je vais ? Au
sommaire de cet ouvrage on peut y lire : L’affirmation du Principe créateur le GADLU,
le créé et l’incréé, le manifesté, l’Ennéade, le sacré, l’harmonie, les
mythes et leurs origines, la cohérence avec les lois causales, le et les
mystères, les rites, à quoi sert le rituel, les symboles de la roue et de la
sphère, la Règle, le voyage, la transmission, la mise en œuvre de la Règle,
le miroir de l’Univers, le Temple et sa magie, la communauté, le Moi et le
Soi, Voie initiatique et mysticisme, la vie hors du Temple, les déviations
des obédiences, la vie dans le Temple, les pierres, les portes, Janus, l’astrologie,
les petits et grands mystères, l’alchimie, le banquet, la mort, l’athanor, le
cercle, le nombre 7, Rituels des travaux de table, l’Etoile Flamboyante,
rituel d’installation…. |
V.I.T.R.I.O.L.U.M |
Divers Auteurs |
ARCADIA |
2007 |
Ces lettres formant cette devise et qui se trouve dans le cabinet de réflexion au REAA, explique le développement du cheminement initiatique de l’adepte et son travail à effectuer sur soi-même.
Ce que Jean Servier interprète ainsi : Descend dans les entrailles de la terre, au plus profond de toi-même et trouve le noyau insécable sur lequel tu pourras bâtir une autre personnalité, un homme nouveau. Pour Don Pernety cette formule est à rapprocher de la Table d’Emeraude d’Hermès Trismégiste. Mircea Eliade préfère parler de purification pour rectification, car purifier est construire de l’intérieur en changeant la structure interne en dissolvant puis rassemblant pour que ne subsiste qu’une seule chose qui est la matière lumineuse. La rectification serait donc la reformulation de la matière de base en Lumière.
A.B.Z nous explique les traditions auxquelles se rattache ce sigle. La tradition hébraïque parle de Schethiyah (pierre fondamentale), les Old charges maçonniques et les ouvrages kabbalistiques ont emprunté à Psaumes 118,22 la phrase suivante (La Pierre que les constructeurs ont rejetée est devenu la pierre d’angle) faisant ainsi allusion à Schethiyah. On trouve également cette Pierre dans l’arbre séphirotique, Pierre qui constitue la clef de voûte de l’édifice séphirotique. En finale ce que nous cherchons est cette Pierre lumineuse qui est au fond de nous-même (Luz)
Gilbert Cédot nous entraîne dans un voyage alchimique avec la suprême victoire de l’Alchimie et le but ultime de cette magie: reconquérir l’immortalité, non pas terrestre, mais celle perdue jadis lors de la chute, celle d’Adam. La descente au fond de la terre est un passage quasi obligé de tous les mythes portant sur la mort et la résurrection. Elle permet la mort initiatique. Le mot V.I.T.R.I.O.L indique au postulant qu’il va se produire une transmutation alchimique, une véritable tentative pour opérer le Grand Œuvre avec l’appui des 4 éléments –feu, terre, air, eau – car l’initiation maçonnique est la transmission de l’inconscient collectif à travers les générations, elle participe à la mémoire du monde, dans une grande chaîne d’union d’avant l’histoire.
R. Boret développe cette formule en nous disant que nous devons participer à la construction de soi-même et de l’humanité, avec la recherche de la pierre philosophale, on part dans les arcanes de l’hermétisme et cite Françoise Bonardel « le V.I.T.R.I.O.L. désigne le travail de purification, intériorisation et reconstruction propre à la recherche de la Pierre, pour trouver la Pierre, il nous faut donc faire ce chemin en nous-mêmes, c'est-à-dire visiter l’intérieur de la terre »
Enfin Alain Véron fait un rapprochement avec la « Mélancolie » d’Albrecht Durer et nous explique que si la mélancolie (chère aux romantiques) n’a plus cours, elle est largement compensée par les multiples névroses et dépressions dues au stress collectif qui nous assaille de toutes parts. Pour lui le néophyte va se trouver décontenancé par cette formule qui prône un travail sans fin. |
voyage au cœur du
symbole |
Julie behaeghel |
Edition DU ROCHER |
2004 |
Voyage au cœur du symbole nous propose de pénétrer
graduellement dans la cosmographie symbolique. Cette dernière met en lumière
les grandes sources du symbole et ses manifestations essentielles. Ces
sources remontent dans le temps, depuis les révélations les plus anciennes
des mythes, dont les « histoires » nous initient à la réalité intemporelle,
jusqu’aux grands rêves de notre expérience personnelle.
l’androgyne,
l’immortalité, les contes, les rêves, les légendes, les symboles fondateurs,
cosmiques et figuratifs, les croix celtiques, swastika, potencée et autres,
le zodiaque, les quatre éléments, 22 arcanes majeurs, l’arbre, les sephirot,
et autre Tétraktys. |
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