A - K

L

M - Z

 

Chapitre 2  M - Z     (  Symbolisme  )

 

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2 M

mandalas b.a. -ba

m.v. chatellier

Edition PARDES

 2003

Le mandala est un support de concentration et de méditation, à la portée de tous, petits et grands, mais non au même niveau.

De plus en plus, il est maintenant recommandé dans les écoles européennes et américaines pour initier les jeunes à la concentration et à la création. Par les couleurs, les enfants s’expriment et acquièrent une sagesse et une maturité surprenantes. Avec le jeu des couleurs, l’adulte, lui, atteint un degré élevé de relaxation. Il peut exprimer ses joies et ses peines et le prendre comme support de méditation.


Créer, dessiner ou, simplement, colorier un mandala favorise l’extériorisation de tout ce qui est refoulé. Il permet de donner libre cours à sa colère, à sa peur, à sa peine ou à sa joie. Un mandala peut être dédié à une personne en particulier ; il sera alors créé selon la propre intuition et la perception de la personne à qui l’on pense ou à qui on veut l’offrir. Offrir un mandala, c’est offrir son cœur.

Il existe plusieurs significations du mandala, mais toutes se rejoignent. C’est avant tout un support de concentration, de relaxation, de détente et de méditation. C’est un cercle, à l’intérieur duquel on insère des ronds, des carrés, des triangles, des fleurs, des animaux, et toutes sortes de dessins, selon l’inspiration du moment. Un mandala n’est pas symétrique, il a plusieurs formes, mais dans tous les mandalas on retrouve des symboles semblables. Il exprime le ressenti de la personne qui le dessine et chacun a une signification propre. Il est souvent associé au totem, à certains talismans et au labyrinthe par son symbolisme. Selon le Petit Robert : « Mandala : Représentation géométrique et symbolique de l’univers dans le brahmanisme et le bouddhisme. »

Selon le Larousse : « Mandala : Mot sanscrit, cercle. Dans le bouddhisme du Grand Véhicule et dans le tantrisme, diagramme géométrique dont les couleurs symboliques, les enceintes concentriques, etc., figurent l’univers et servent de support à la méditation. Graphie savante : mandala. »


Selon le Dictionnaire des symboles : « Mandala : Le mandala est littéralement un cercle, bien que son dessin soit complexe et souvent contenu dans une enceinte carrée. Comme le yantra (moyen emblématique), mais de façon moins schématique, le mandala est à la fois un résumé de la manifestation spatiale, une image du monde, en même temps que la représentation et l’actualisation à conduire celui qui la contemple à l’illumination. »


Selon C.G. Jung : « Mandala : représentation symbolique de la psyché dont l’essence est inconnue à l’homme ». Il a observé que ces images sont utilisées pour consolider l’être intérieur ou pour favoriser la méditation en profondeur. La contemplation d’un mandala est censée inspirer la sérénité, le sentiment que la vie a retrouvé son sens et son ordre. Le mandala produit le même effet lorsqu’il apparaît spontanément dans les rêves de l’homme moderne, qui ignore ces traditions religieuses. Les formes rondes du mandala symbolisent généralement l’intégrité naturelle, alors que la forme quadrangulaire représente la prise de conscience de cette intégrité. Dans le rêve, le disque carré et la table ronde se rencontrent, annonçant une prise de conscience imminente du centre. Le mandala a une double fonction : conserver l’ordre psychique, s’il existe déjà ; le rétablir, s’il a disparu. Dans ce dernier cas, il exerce une fonction stimulatrice et créatrice.
Comme nous l’avons vu précédemment, littéralement, mandala veut dire cercle. Il constitue aussi parfois un motif architectural, une sorte de cercle sacré, et contient la représentation des divinités bouddhiques. Le mandala existait dans la tradition chrétienne, bien qu’il n’ait pas porte ce nom. En Inde, les représentations des mandalas portent le nom de yantras. Ils sont généralement formés de triangles, de carrés et de cercles imbriqués qui interpellent les structures psychiques inconscientes.


À l’origine, mandala est un mot sanscrit qui, dans les textes les plus anciens, signifie « centre », « circonférence », « cercle magique ».

Le cercle apparaît de bonne heure dans l’histoire humaine, dans la mythologie égyptienne, chez les Amérindiens, dans leur modèle d’orientation, dans le zodiaque, dans les rituels religieux, dans les mandalas tibétains, dans les labyrinthes des cathédrales ainsi que dans les rosaces.


La tradition occidentale (particulièrement, la tradition chrétienne) connaît de très nombreuses représentations, qui sont exactement semblables aux mandalas orientaux par la recherche symbolique qu’elles comportent. La seule différence réside dans le nom utilisé.

Le mandala traditionnel hindou est la détermination, par le rite de l’orientation, de l’espace sacré central. C’est le symbole spatial de Purusha (Vâstu-Puruscha mandala), de la présence divine du centre du monde. Il se présente comme un carré subdivisé en carrés plus petits. On le retrouve aussi en Inde extérieure et, notamment, à Angkor. Le mandala tantrique dérive du même symbolisme ; peint ou dessiné comme support de méditation, tracé sur le sol pour les rites d’initiation, il s’agit, uniquement, d’un carré orienté, à quatre portes, contenant cercles et lotus, peuplé d’images et de symboles divins. Les portes extérieures sont pourvues de gardiens ; leur franchissement successif correspond à autant d’étapes dans la progression spirituelle, de degrés initiatiques, jusqu’à ce que soit atteint le centre, l’état différencié du Bouddha-Chakravartî.


Le Bouddhisme extrême-oriental (Shingon) présente des mandalas peints en forme de lotus dont le centre et chaque pétale porte l’image d’un bouddha ou d’un Bodhisattva. On y trouve surtout le double mandala, dont le centre est occupé par Vairocana, celui du monde du diamant (vajradhâtu), et celui du monde-matrice (garbhadhâtu), mais dont le fruit qui va naître est la libération.

Pour les Japonais bouddhistes de secte Shingon, les figurations concentriques des mandalas sont l’image de deux aspects complémentaires et, finalement, identiques de la réalité suprême.


Dans la tradition tibétaine, le mandala est le guide imaginaire et provisoire de la méditation. Il manifeste, dans des combinaisons variées de cercles et de carrés, l’univers spirituel et matériel ainsi que la dynamique des relations qui les unissent, en triple au plan cosmique, anthropologique et divin.


Le mandala est présent partout, aujourd’hui, bien qu’on n’y fasse pas attention ou par ignorance. On le retrouve dans la nature : l’atome avec ses électrons, la cellule et son noyau, le tronc d’un arbre avec ses cercles de l’espace et du temps, dans les fleurs et les coquillages. Dans la représentation du système solaire, de la roue zodiacale.


En art architectural, l’homme a construit depuis des millénaires des cités médiévales, des châteaux-forts, des pyramides, des remparts, des rosaces dans les cathédrales qui ont tous un symbolisme différent. Par exemple, on peut citer la cathédrale de Chartres, en France, mondialement connue pour ses rosaces magnifiques, qui sont divisées en douze segments représentant le monde de la perfection. À Beauvais, la rosace représente la roue du destin. Les labyrinthes gravés sur le sol des églises sont à la fois la signature des confréries initiatiques des constructeurs et les substituts des pèlerinages en Terre sainte. On en retrouve de magnifiques à la cathédrale de Chartres et à Amiens.

Il ne faut pas oublier non plus, bien sûr, la magnifique cathédrale Notre-Dame de Paris avec ses nombreuses fresques et ses vitraux qui rappellent le monde initiatique mandalique. En Occident, on connut l’usage du mandala à des fins thérapeutiques. Il fut connu, à cet effet, par C.G. Jung. Toutefois, maintenant, la connaissance théorique et pratique des spiritualités orientales s’est grandement développée. En effet, le mandala a trouvé son autonomie en tant qu’art et pratique de méditation, en tant que support pour la relaxation et pour la concentration et en tant que modèle de création et d’invention pour les enfants. On ne saurait trop insister sur le fait que le mandala représente l’équilibre ; c’est un apport intéressant et nécessaire pour l’analyse de certains formes mentales et pour l’évolution de la spontanéité, de la cohérence et de la stabilité, aussi bien émotionnelle que psychique, et ce, pour tous les âges de la vie humaine.

 

MARIE-MADELEINE ET LE GRAND ŒUVRE

Brigitte BARBAUDY-NGOMA

Edition Le Miel de la Pierre

 2001

« L’histoire est un squelette dont la chair est à jamais perdue » (Paul Veyne). Nous ne saurons jamais qu’elle a été la véritable figure de Marie-Madeleine.

 

Après sa mort, la légende lui a donné de multiples visages : pécheresse dont le Christ a chassé sept démons, riche courtisane, avec son vase de parfums et ses arômates, pénitente, premier témoin éploré de la Résurrection, sainte chevelue et nue, rachetée par son amour et ravie par les anges à la Sainte-Baume.

 

Dans cet ouvrage, des mythologues, des historiens de l’Art, des cabalistes et un alchimiste tentent, à travers une approche plurielle, de retrouver le sens de son mystère et des mythes qu’elle a cristallisés autour d’elle.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

La Madeleine   -  un mariage de Marie pour le Grand-Œuvre   -   un nom pour une sainte   -   une ou plusieurs Marie ? Une énigme à s’arracher les cheveux   -   la Joconde des marches   -   Marie-Madeleine dans la légende dorée de Jacques de Voragine ou l’évangile selon Marie-Madeleine   -  quelques mots autour de Marie-Madeleine   -   aperçu sur la cabale hermétique   -   de l’onction des extrêmes à l’extrême onction   -   de l’étoile du matin à la nudité retrouvée   -   Marie-Madeleine entre ombre et lumière   -  

 

mÉlusine

Jean markale

Edition ALBIN – MICHEL

 1992

Mélusine est une fée du terroir poitevin, attachée à Lusignan et aux environs. Mais elle dépasse de loin le cadre folklorique où certains ont voulu l’enfermer. À travers Mélusine, c’est la Féminité incarnée qui brille de tout son éclat, c’est la Divinité féminine des temps anciens, avec toute son ambiguïté.

 

En effet, derrière Mélusine se profile l’ombre énigmatique de la Lilith hébraïque, de la femme démoniaque.

 

Mais ce caractère démoniaque rend compte de la double nature du personnage : Mélusine, avec sa queue de serpent, n’est-elle pas l’image de l’androgyne primitif, à la fois homme et femme à l’image du Créateur et qui hante, qu’on le veuille ou non, l’inconscient de tout être humain ?

  

MÉLUSINE ET L’ÉTERNEL FÉMININ

Audrey Fella

Edition Dervy

 2006

Comme tous les mythes, celui de la femme idéale a un rôle à la fois historique et éternel. Plus qu’une histoire de fées, la légende de Mélusine véhicule un héritage ancestral : l’image de la femme primordiale qui perdure et qu’il est bon de raviver à l’heure de la redéfinition des identités féminine et masculine. A une époque où le statut de la femme n’a cessé de se modifier, où l’individu est en demande de repères dans ce flux de mutations effrénées, posons-nous la question suivante : Mélusine, est-elle une femme pour le 21e siècle ?

Si Mélusine est une fée, c’est avant tout une femme accomplie qui possède la double nature humaine et surhumaine, autrement dit la part divine. Elle est à la fois l’amante, l’épouse d’un gentilhomme, la fondatrice d’une lignée familiale, la bâtisseuse et la mère nourricière. Dans l’esprit traditionnel, elle incarne l’éternel féminin, elle est l’inspiratrice et l’initiatrice, elle révèle l’homme à lui-même et le transforme.
La femme a quelque chose à reconquérir, elle ne doit plus avoir à se fuir, ne plus imiter l’homme, mais agir à partir de son propre centre, réinventer ses comportements et ses valeurs, Mélusine est là pour la guider. Pierre angulaire de la civilisation à venir, la Femme Primordiale se situe aux antipodes de la féministe.

Elle ne se définit pas en réaction contre les hommes et n’a plus rien à revendiquer, elle n’est pas non plus figée dans des valeurs dépassées, elle est vivante. Son pouvoir régénérateur, qui puise aux sources de la vie, est intact au fond de chaque femme et attend d’être revivifié, régénéré, afin que chaque femme puisse prendre conscience de ce pouvoir afin de donner du sens à sa vie, mais aussi de retrouver sa place dans la société.

C’est à ce réveil intérieur que nous convie l’auteur à travers cet ouvrage qui se veut également étude historique, mythique et anthropologique.

Au sommaire de ces 400 pages :

Avant-propos : Un voyage au cœur de la pensée traditionnelle - le sacré et le profane - la Tradition Primordiale - Mélusine contre Kâli - Méthode et avertissement -

Mélusine et la femme originelle - la légende et le mythe de Mélusine - les origines de Mélusine et la Grande Déesse - la femme originelle - La Déesse aux deux visages et les enjeux de la réintégration de l’âge d’or - Mélusine et la race des héros - Mélusine et la femme historique - la femme dans le christianisme - la femme au Moyen Age - Amour courtois ou fin’amor -

Mélusine, femme et fée - la femme fée - la femme ré enchantée - l’amante surnaturelle - la séductrice et l’amoureuse - l’épouse et la mère de la lignée - la défricheuse et la bâtisseuse - âme des morts et divinité du destin - symbolique de la fée Mélusine - Métamorphoses et aspect tératologique - Maîtresse des eaux, esprit de la nature - le bain - l’interdit de la porte initiatique - la « Dame des philosophes » - Mélusine et le feu sacré -

La Femme Primordiale : Le couple primordial et les noces sacrées - L’Androgyne originel - L’homme primordial - les principes féminin et masculin - le retour de l’androgyne et la voie alchimique - L’éternel féminin - le féminin dans les courants religieux et initiatiques - les figures féminines - Eve ou le principe vivifiant - Sophia ou le principe d’illumination ou de sagesse - Shakti ou le pouvoir inhérent à la féminité - les courants initiatiques - Notre Dame des Templiers - Béatrice et les Fidèles d’Amour - la femme dans la littérature chevaleresque - la quête du Graal - la femme et la poésie - André Breton ou la femme poésie - La femme et la psychanalyse - L’anima de C. G. Jung - l’imaginal, une clé d’approche - « Spiritualiser la matière et matérialiser le spirituel » -

Le mystère de la Femme, Eros et sexualité - de la beauté et du pouvoir de séduction - de l’Eros - Eros et Aphrodite - L’Amour « qui meut le soleil et les autres étoiles » - de la sexualité - cet « infracassable noyau de nuit » - Eros et Thanatos - les rites sexuels sacrés - pour une nouvelle « pornographie » -

La femme et la Tradition - les archétypes de la femme - la femme et la Tradition - les trois âges de la femme - la Vierge - la femme et le couple - L’amante, le mariage et la lignée - la vieille femme - la femme et la connaissance - l’initiatrice - sacerdoce et voie initiatrice féminine - le destin ou le fil d’or de la Tradition - La Belle au bois dormant ou le réveil initiatique - Isis l’initiatrice : « Rassembler ce qui est épars » - Approche de la Reine - La Dame à la licorne - l’Androgynie primordiale - faire « œuvre mâle » - sur le chemin…

 

MÉLUSINE OU LE JARDIN SECRET

J. KELEN

PRESSE DE LA RENAISSANCE

 2007

Dans le chef-d’œuvre qu’il composa à la fin du XIVème siècle, Jean d’Arras raconte l’étrange et magnifique histoire d’amour qui unit, pendant de longues années, le chevalier Raymondin et Mélusine la fée. Mais ce récit initiatique évoque tout autant l’alliance précieuse et très ancienne passée entre l’Eternel et la créature humaine, toujours libre de rompre son serment ou de garder la Parole confiée.


Bien plus qu’une simple histoire divertissante, ce premier titre de la collection L’intelligence des mythes, offre des sujets essentiels à méditer : les épreuves et la grâce, le désir, le secret, la solitude, la parole donnée… L’auteur les aborde l’un après l’autre pour nous dévoiler leur signification et nous montrer leur portée spirituelle. Ainsi décrypté, le conte devient roman d’apprentissage et quête de transcendance. Il invite chacun à s’interroger sur le sens de l’amour, sur la vie de couple, sur la fidélité et la séparation, autant de thèmes universels.

De par sa formation en lettres classiques autant que par goût personne, Jacqueline Kelen se passionne pour les mythes d’Occident, dont elle dévoile la sagesse dans ses livres et dans ses séminaires. Mais elle a publié plus de trente ouvrages, dont plusieurs sont traduits à l’étranger, parmi lesquels Marie Madeleine, un amour infini (Albin Michel), Aimer d’amitié (Robert Laffont), L’Esprit de solitude (Albin Michel, prix Alef 2002), Divine blessure (Albin Michel) et, en 2002, La faim de l’âme aux Presses de la Renaissance.

Au sommaire de cet ouvrage :

Le droit de féerie - les très riches heures de Lusignan - Lignée terrestre, lignée céleste - Le destin, les épreuves et la grâce - Précieux désir - Faire alliance - La richesse d’aimer - La féminité souveraine - Heureuse solitude - Veiller sur le secret - L’affligeante infidélité humaine - La noblesse des adieux - Réparer et bénir - Retour à l’Eden - Sources -

 

MÉMOIRE DU SANG, CONTRE-INITIATION, CULTE DES ANCËTRES, SANG, OS, CENDRES, PALINGḖNḖSIE

Alexandre Danann

Edition Archè Milan

1994

Après avoir laissé entrevoir les origines bibliques de la « contre-initiation » dans l’union des humains avec les anges déchus, l’auteur de cet essai veut en considérer les conséquences, même lointaines, d’une part, la naissance de lignages « spéciaux » dont le sang en garda longtemps la mémoire à l’aide de cultes tels que celui des ancêtres ; d’autre part, la transmission, par les anges rebelles, de certaines connaissances concernant le sang, au sens le plus large de ce mot.

 

Ces lignages, qui refusèrent toujours le sens de Rédemption et la doctrine du Christ, seraient ainsi les moyens d’opérer de la « contre-initiation » tout au long de l’histoire.

 

Cependant au cours des siècles, la « mémoire du sang » en s’affaiblissant et en se brouillant, ces lignages brisèrent leur cadre pour proposer leurs connaissances visant à « déifier lucifériquement l’homme » à d’autres initiables.

 

Il s’agissait alors de les intégrer, par des méthodes telles que le pacte du sang, certaines « palingénésies » réalisées à partir des os et des cendres, l’emploi d la semence humaine, le « mariage » avec les esprits élémentaires, Il faut souligner que cet essai s’appuie sur une documentation provenant de sources pour la plupart rares et inédites.

 

La symbolique du sang joue sur trois registres : impureté, la force magique et la vengeance, les os et les cendres engendrant le culte des ancêtres, la lumière et la palingénésie.

 

Dans certaines iles du sud du Japon, notamment à Yoron, se perpétue toujours le culte rituel du lavement des os, bien que cette pratique soit menacée par le rituel de l’incinération, les vivants continuent à laver et à purifier les os des morts. Entre 3 et 5 ans après la mort, le cadavre est déterré, puis les os sont méticuleusement lavés par un savant mélange d’eau douce et d’eau de mer, puis les os sont placés dans une urne. Seuls les membres de la famille assistent à cette cérémonie qui se tient au lever du jour, et ceci se déroule les 27 et 28 des mois de Mars et d’Août selon le calendrier lunaire. Ce rituel permet ainsi au défunt de  pouvoir accéder plus rapidement au paradis, situé au-delà des mers.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

L’origine de la déviation  -  la « contre-initiation » et les privilèges de certains lignages  -  le culte des ancêtres  -  le pacte du sang  -  Palingénésie  -  la magie des avatars  -  le mariage avec la fée  -  « Lumière » et « semence »   -  os et cendres  -  Mélusine chez les Lusignan  -  les mânes,  les génies,  les Pénates,   -

 

miroir & lumiÈre

René champs

Editions Traditionnelles

 2004

René Champs crée des vitraux. Il découpe les verres, il les dessine et les peint comme au XIIIème siècle, il les met en plombs et les scelle dans quelque église oubliée, pour la ré-enluminer.

Des vitraux en photos, bien des ouvrages en exposent, sur beau papier, en riches couleurs. Le livre que voici n’a pas son semblable : il met en gerbe – autour de ces figures étranges enchâssées dans les murs des cathédrales – leurs sources lointaines et leur prophétique signification, car elles ont valeur de signes.

Synthétisant l’Histoire, la Théologie, la Symbolique, René Champs, fondé sur son expérience, sa science de l’image et du matériau, son amour du Divin, déroule sous nos yeux ce poème: La lumière dans le miroir


Y sont traités :

 

Origine et art du vitrail, les couleurs, le temple, les images et les symboles, la connaissance du langage iconographique, la lumière dans le miroir, l’annonciation et la visitation, la nativité, l’annonce aux bergers, les rois mages, Hérode, le massacre des innocents, la circoncision, la purification, la présentation au temple, la fuite en Égypte, la chute des idoles, le baptême du Christ, Jésus dans le désert, les noces de Cana, la cène, la passion du Christ, la résurrection, l’ascension, l’entrée de Jésus à Jérusalem, la Pentecôte.

2 N

 

NOMBRES - Étude sur des nombres occultes

Christiama nimosus

Edition  TRÉDANIEL

 1985

Nous pouvons dire que deux grands courants de recherche existent actuellement : la science et la philosophie. Si la synthèse en est difficile, ils peuvent toutefois converger vers un point idéal. Et c’est peut-être ici qu’intervient le présent ouvrage de Christiama Nimosus dont le talent et la connaissance n’ont d’égale que cette recherche patiente sur les nombres. Avec un esprit curieux, assoiffé de vérité, servi par une large vision des choses, il a su rapprocher la géométrie, l’arithmétique, la musique, les langues, l’écriture, l’astrologie, la philosophie, la religion, le mysticisme, le Sacré et ceci à travers les peuples et les civilisations, plongeant dans le passé pour tenter d’y découvrir la source commune.

L’univers est mathématique, personne ne le contestera ; l’univers est « nombres », avec sa loi essentielle dont découlent toutes les autres lois. Voici une des conclusions que nous pourrions tirer de cet ouvrage savant, d’une limpidité exemplaire, et d’un travail mené méthodiquement dont pourront s’inspirer les chercheurs honnêtes et sincères, dépouillés de toutes contraintes.


Toute la symbolique des nombres y est expliquée sur le plan des civilisations, des religions, de l’occultisme, de la Kabbale, de l’arithmologie, des planètes, des sectes, des étoiles, de l’atome, etc.


Un livre de référence.

 

NOMBRES - formes & nombres sacrÉs

Louis gross

Diffusion Rosicrucienne

 2004

Si dans sa nature DIEU est inconnaissable il peut être étudié et appréhendé par les lois de sa création, car dans toutes les formes géométriques et les nombres, se cache la sagesse du Créateur.


On y étudie, le point, la droite, le triangle, le carré, le pentagone, le un, le deux, le trois, le quatre, le cinq, le six, le sept, le huit et le neuf. La quadrature du cercle, la dualité, le nombre d’or, le cube, et l’architecture sacrée dans les temples et édifices religieux.

 

NOMBRES - la face cachÉe des nombres

Émile CREUSOT

Edition Dervy

 1999

Les nombres sont un domaine fascinant, ils balisent notre existence terrestre mais souvent passent inaperçus. Ils sont d’essence spirituelle et transmettent un enseignement transcendantal.

 

nombres – la symbolique des nombres

J.P. brach

. P.U.F

 1994

Un petit livre qui explique la symbolique des nombres à partir du pythagoricisme antique, puis à travers les pères de l’Église et le Moyen-Âge, la Renaissance, le XIXème et le XXème siècles.

 

nombres – la symbolique des nombres

Raoul berteaux

Edition EDIMAF

 2002

Raoul BERTEAUX, auteur de la « voie symbolique » aborde ici la « symbolique des nombre » en les considérant comme des formes archétypes surgies de l’inconscient.


Les nombres archétypes, principalement l’unité, la dualité, la trinité et la quaternité, servent à formuler des modèles symboliques, qui expriment les modes de pensées adoptées par diverses traditions : le mode binaire Ba-Koua chinois et des Genèses, le mode ternaire de la Grèce antique et de l’Europe moderne et le mode quaternaire utilisé en physique nucléaire et en psychologie des profondeurs.


Ce livre apporte une documentation très développée sur les modèles numériques adoptés par plusieurs traditions : nombre nuptial et pythagoricien, Mandala bouddhique, hindouique, aztèque, modèle basé sur le septénaire et le dodécanaire (Zodiaque).


Nombres naturels – Nombres archétypes et nombres symboles – Lettres-nombres, selon la Cabale – Techniques d’arithmologie – Nombre archétype, en tant que modèle d’ordre – Modèles symboliques numériques – Tétraktys – Modèles symboliques géométriques – Polygones réguliers – Corps platoniciens – Triangle isiaque - Modèles symboliques architecturaux - Modèles symboliques de la physique moderne – Nombre un – Nombre deux – Nombre deux archétype – Principes de séparation, d’opposition, de complémentarité, d’alternance, de féminité - Modèles symboliques binaires - Structure des modèles binaires – La Genèse – Feather-Sky, Mother-Earth – Le Yi King – Les images doubles – Modèles binaires, selon les traditions – Nombre trois – Nombre trois archétype - Modèles symboliques ternaires – Structure des modèles ternaires – La trinité chrétienne – L’arbre des Sephiroth – Nombre quatre – Nombre quatre archétype - Modèles symboliques quaternaires – Le tétramorphe – Les quatre trésors – Modèles quaternaires, selon les traditions – Nombre cinq – Nombre cinq archétype - Modèles symboliques quinaires – Modèles de Ho-Tou et de Lo-Chou – La « Pierre du Soleil » (calendrier aztèque) – Les Mandala – Modèles quinaires, selon les traditions – Le sénaire – Le septénaire – L’Apocalypse – La multiplication des pains – Le septénaire, selon les traditions – L’octénaire – Le novénaire (ou l’ennéade) – Le dénaire (ou la décade) – Nombre douze naturel – Nombre douze archétype - Modèles symboliques dodécagonal – Modèles astronomiques – Modèle zodiacal.

 

NOMBRES - LE MYSTÈRE DES NOMBRES ARITHMÉTIQUE ET GÉOMETRIE SACRÉES

Lucien GERARDIN

Edition DANGLES

 1998

Pythagore, Platon et les sages d’Alexandrie ont tous déclaré : « Tout est nombre ».

Cette longue histoire est ici développée à travers l’Égypte, Babylone, la géomancie, les mathématiques, la Tétraktys, et tous les nombres de la bible et des sciences occultes et hermétiques.

 

NOMBRES - LE NOMBRE D’OR

Marius CLEYET-MICHAUD

Edition PUF

 1995

Le nombre d’or explique à travers son histoire, sa mystique, sa géométrie, sont arithmétique et son algèbre.

Fait pour ceux qui aiment les maths et l’algèbre.

 

NOMBREs - le nombre d’or

Matila C. ghyka

Edition  gallimard

 1978

Vie et légende de Pythagore, le Pentagramme Pythagoricien, thérapeutes et esséniens.

Le nombre d’or chez les bâtisseurs du Moyen Âge. Les sceaux lapidaires, la Tétractys, la divine proportion, les rythmes, l’Amour antique et gothique. Platon et Dante.

Ouvrage important.

 

NOMBRES. LE NOMBRE D’OR  ou la science secrète des bâtisseurs.                -         35        -

 

   Thomas Wisniewski                               Edition La Maison de Vie 

 2010

Nombre d’or, Divine proportion, Harmonie du Cosmos, Signature Divine, sont des termes propres à l’initiation des bâtisseurs. Au-delà des aspects mathématiques et géométriques, quel est le véritable rôle du Nombre d’Or sur ce chemin de connaissance, toujours tracé dans les loges de la Franc-Maçonnerie initiatique ?

Résolument novateur, cet ouvrage met en lumière le caractère « d’outil » du Nombre d’Or et révèle ses liens cachés avec les trois Grands Piliers, Sagesse, Force et Harmonie. En étudiant les expressions symboliques du Nombre d’Or, comme la pierre cubique, l’étoile ou la spirale, l’auteur nous convie à d’inépuisables découvertes.

 

NOMBRES - LE NOMBRE D’OR Signature Divine dans la nature vivante

Fr. DE LENK

EDI 108

 1999

Un très bon livre assez facile d’accès avec explications sur les 5 polyèdres réguliers, appelés aussi les 5 solides de Platon, polyèdres que l’on retrouve à l’Arche royale avec le Tétraèdre, le cube, l’octaèdre, le dodécaèdre et l’icosaèdre.

Un symbolisme méconnu mais puissant. La divine proportion expliquée à l’aide de graphismes qui font de l’Art royal un art facile.

 

NOMBRES - LE NOMBRE TROIS ET SES MYSTÈRES

Pierre Audureau

Edition Maison de Vie

2013 

Le nombre trois est un nombre singulier dans l’univers des nombres. Il a une part significative dans les principes qui président à l’édification et à la compréhension de l’univers, et particulièrement dans le développement de l’humanité.

Ce livre a pour objectif de donner une explication, la plus satisfaisante possible, de l’origine de cette importance, et de comprendre pourquoi la Franc-maçonnerie universelle en a fait son symbole archétypal au centre de son enseignement afin que tous ses inities puissent en tirer profit dans leur démarche initiatique.

Le nombre trois est paré de toutes les vertus et de toutes les puissances, il se rencontre fréquemment en symbolique et dans le domaine religieux.

Cette fascination pour le trois interpelle, car aucun autre nombre ne bénéficie d’une telle aura, alors pourquoi ? Le problème est le suivant : Le nombre trois est-il par essence un être mathématique primordialement et/ou divinement important ? Ou sont-ce ses propriétés numériques qui ont provoqué son extraordinaire utilisation ?

En fait tout se passe comme si le trois était une espèce d’archétype, au sens jungien. Un archétype désigne une structure psychique a priori, un symbole universel qui sert de modèle de référence inconscient pour l’homme. Carl Gustav Jung parle de l’archétype comme « d’une forme de représentation donnée a priori », ou encore comme une « image primordiale » renfermant un thème universel, commun de tous les temps à toutes les sociétés humaines. Sa forme symbolique structure la psyché de façon permanente, c’est un moule qui suscite dans l’inconscient des réactions spécifiques à des situations particulières.

Le nombre trois est indissociable du triangle équilatéral, ce triangle de par l’harmonie qu’il dégage, par son invariance dans des rotations autour du centre de son cercle circonscrit, donc par son caractère cyclique, est symboliquement relié à la tradition, à la permanence, à la perfection et à l’infini. Il induit aussi, à une image rassurante face à l’imprévisible de la vie et de la mort.

1, 2, 3,… à vos marques, prêt, partez… sujet, action, résultat,…, corps, âme, esprit,…, thèse, antithèse, synthèse…, ces trois mouvements indiquent le rythme, la fréquence, l’unité dans la multiple et la multiplicité de l’être, il est un ternaire universel et pour la plupart, des manifestations inconscientes d’un ternaire intuitif datant de la nuit des temps.

Au sommaire de cet ouvrage :

L’archétype du trois - L’origine des nombres - Le ternaire et notre environnement - La géométrie des triangles équilatéral, rectangle, isocèle, triangle d’or - Le ternaire en architecture - Frontons et pyramides - Le ternaire et l’urbanisme - La procréation - Le trois fois très grand : Hermès Trismégiste - L’alchimie et le ternaire - La kabbale et le ternaire - Les religions et le ternaire - La trinité chrétienne - Les triades égyptiennes - Les triades romaines - Les triades celtes, scandinaves, indo-européennes et d’Extrême-Orient - Le ternaire du Zoroastrisme - Franc-maçonnerie et ternaire - L’âge de l’apprenti - Trois la dirigent - Les trois grandes lumières - Le Delta lumineux - Les trois piliers et leurs étoiles - Les trois mauvais compagnons - La force de trois -  

 

NOMBRES - LES NOMBRES ET LEURS MYSTÈRES

André WARUSFEL

Edition LE RAYON DE LA SCIENCE

 1961

Rien de symbolique mais plutôt très mathématique.

On y croise le nombre premier, les polygones, le rectangle d’or, le nombre d’or, les polyèdre, et autre carré magique.

 

NOMBRES - les nombres sacrÉs et l’ORIGINE des religions

M. H. gobert

Edition stock plus

 1982

Platon a dit du nombre qu’il était « le plus haut degré de la connaissance » et Pythagore a dit que « Tout était arrangé par le nombre ».

L’auteur nous fait pénétrer dans les arcanes de l’univers du cercle, du carré, du triangle, de la croix, entre mythe, culte religieux et science.

 

NOMBRES - le symbole des nombres

Le Docteur René allendy

 Editions  TRADITIONNELLES

 1984

Le nombre réglerait non seulement les phénomènes naturels, mais la destinée même des hommes, de leur descendants, les grands faits de l’Histoire et le sort des États, au point que tout l’avenir serait déterminé par les rapports immuables des lois numériques de l’Univers. – Il y aurait là une fatalité mathématique sur la complexité de laquelle l’Astrologie peut nous donner une idée, mais qui serait assez précise pour permettre, dans certains cas, de formuler des prédictions.


Ainsi envisagée, l’interprétation du Nombre devient un des plus angoissants problèmes que l’Occultisme est, sans doute, loin d’avoir résolu. C’est probablement dans ce sens que Balzac écrivait que « le Nombre est pour l’esprit comme pour la matière un agent incompréhensible. »

Le « Philosophe inconnu », donne du Nombre une explication remarquable ; le Nombre est, pour lui, l’enveloppe invisible des Êtres comme le corps en est l’enveloppe sensible.


À ce point de vue, l’étude des Nombres devrait constituer le fondement de tout l’Occultisme, de toute la Théosophie – Les archéologues auraient certainement grand profit, quand ils veulent interpréter les symboles de l’antiquité, à s’inspirer de la science des Nombres. – Enfin, il n’y a pas d’initiation possible sans la compréhension de la langue universelle des Nombres.

Par elle, on découvre le sens des pratiques de la Magie, la signification des liturgies diverses ; elle peut permettre de concilier toutes les écoles sur la voie de la vérité. Par elle, le Brahmane, le Taoïste, le Kabbaliste, l’Hermétiste, le Chrétien, le Franc-maçon, le Théosophe, peuvent sentir l’identité de leur foi, la communauté de leur idéal. Étudier la langue universelle des Nombres, c’est travailler au rapprochement des hommes de bonne volonté pour la vérité synthétique.
Les nombres jusqu’à 666.

 

NOMBRES - lettres, chiffres et dieux

Guy trévoux

Edition du  rocher

 1979

C’est l’histoire des symboles mathématiques et alphabétiques à travers l’ésotérisme universel. De la Chine aux Mayas, de l’Égypte à la Grèce, de la Kabbale au Tarot et du Yi-King aux civilisations occidentales.

 

NOMBRES -  LUMIÈRE DES NOMBRES DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

Luc de Goustine

Edition   Arma Artis 

 2012 

Depuis les deux piécettes que verse une veuve en obole au Temple, jusqu’aux 153 poissons de la dernière pêche miraculeuse, les nombres sont omniprésents dans les Evangiles ; non seulement au sein des paraboles, mais dans le corps même de la narration.

 

Les Pères de l’Eglise comme Saint Augustin et de grands exégètes modernes aiment s’y référer à l’égal des images que la Sainte écriture offre à notre instruction, il faut bien qu’ils véhiculent une vertu capable d’éclairer ou d’infléchir notre compréhension, d’où cette tentative pour les aborder ici, dans un langage cohérent et sans recours à la Kabbale et aux sciences traditionnelles, acquérant ainsi la conviction que les nombres sont les plus purs symboles que nous délègue la Sagesse éternelle.

 

On sait l’importance que le Philosophe inconnu Louis Claude de Saint Martin accordait aux nombres.

Luc de Goustine remarque que « le nombre oscille entre deux statuts :

celui qui le répute anodin ou décoratif, et celui qui l’intègre sans sourciller dans la formulation essentielle des plus hauts mystères. Purement symboliques en esprit et en vérité, les nombres seraient alors les plus purs symboles que délègue vers nous la Sagesse éternelle »

 

La finalité de ce livre tout à fait remarquable est le retour à l’UN, la permanence de l’UN, l’évidence de l’UN malgré l’apparence multiple : « La logique de Dieu, c’est d’abord cela : le retour au UN, la priorité du UN, celle de l’être sur tous les avoirs du monde, fussent-ils riches à myriades ». La puissance de ce livre réside dans la mise à l’écart des codes pré-établis, traditionnels ou philosophiques, fussent-ils issus des hautes sagesses comma la Kabbale. Luc de Goustine invite le lecteur à avancer vierge dans le monde des nombres en mettant côte à côte le bon sens et la métaphysique dans une attention soutenue de ce que propose l’Ecriture, sans rien en exclure et notamment ce qui semble anodin.

 

« Le lecture du Nombre dans l’Ecriture commence donc tout au début comme l’enfant qui apprend le calcul compte sur ses doigts, et ce début met aux prises avec les plus hautes questions de la métaphysique de l’être –l’ontologie-, tout en restant empreint du bon sens immédiat qui permet d’approcher le réel comme un trésor à la fois donné et caché ». Cela passe par une restauration du rapport direct avec le langage, alors que nous sommes le plus souvent dans un rapport indirect, différé, inconscient.

 

 « L’unité, par exemple, nous dit l’auteur, n’aurait rien pour surprendre, qu’il y ait ici ou là un lépreux, un démoniaque guéri par le Christ ; que lui-même Fils unique de Dieu selon le Credo, rencontre chacun de ses frères humains comme un être unique en son genre, dont son amour renforce encore l’élection particulière, voilà bien là matière première, non seulement de la Bonne Nouvelle, mais ce qui relie tous les êtres à l’existence : chacun est avant tout sensible à l’honneur d’être reconnu, individuellement identifié, constitué en personne à part, voire comme souvent dans l’Evangile au passage de Jésus, appelé, convoqué ».

 

Cette reconnaissance de notre singularité annonce, et manifeste tout à la fois, la reconnaissance de notre non séparation d’avec le Seigneur. L’auteur guide le lecteur dans un apprentissage renouvelé du nombre. Il faut d’abord désapprendre, abandonner nos conditionnements numériques pour « entendre ». Mais avant d’oser comprendre, sans doute faut-il apprendre à entendre. Laissons donc un à un les premiers nombres tinter comme autant de notes d’un solfège, avant de les déchiffrer dans les phrases bibliques où ils résonnent, ensuite, écoutons les chanter de l’intérieur des compositions plus complexes où ils se répondent en concerto ou s’harmonisent en symphonie.

 

Cette praxis essentielle, qui vaut aussi pour les sons, permet de se dissocier des sens « plaqués » pour accéder au sens interne. C’est le chemin proposé par Luc de Goustine pour entendre et comprendre les douze premiers nombres avant de relire muni d’un nouveau rapport, six paraboles : Les talents, le semeur, les ouvriers envoyés à la vigne, les vignerons homicides, le festin nuptial, le bon Samaritain, et le cycle de la multiplication des pains. Cette lecture spirituelle, lecture de l’esprit par l’Esprit, invite à s’affranchir de la lettre figée pour retrouver un esprit vivant.

 

Au sommaire de cet ouvrage sur les nombres :

 

De l’importance de lire les nombres : La source évangélique  -  De 1 au UN  -

Les premiers nombres : Le 1 ou la logique de Dieu  - 1, 10, 100, 1000, 10.000… -

Le 2  -  Entre frères qui s’aiment et frères qui s’affrontent  - Le choix du Roi  - 

Du 2 au 3  -  Le mariage  -  Le pair et l’impair  -  Le plus grand commandement  - 

Trois :  Un signe de contradiction  -  Désirs et recherche de Dieu  -  Le sceau du Ressuscité  -  La théophanie  -  Devant le Dieu mort et ressuscité  - 

Quatre : Le sceau de la réalité cosmique  -  La divine quarantaine  - 

Cinq : Tout l’homme et tout homme  -  Penta/panta  -  Le jubilé du Seigneur  -

Six : Le cycle des cycles  -  Dans l’attente de la Rédemption  -  Dans le désert du cœur  -

Sept : Le temps des noces  -  Le 7 ramène au Un  -  Trois ans et six mois  -

Huit : circoncision  -   Transfiguration  -  Les Béatitudes  -  L’intendant malhonnête et le renversement des tables  -

Neuf : Mouvement, transition et promesses  -

Dix : le dix, le cent, mille et au-dessus

Notule sur le zéro

Onze : Symbole de séparation, de dissociation, de division, de révolte

Douze : La fille de Jaïre et la femme hémorroïsse  -  Les douze apôtres  -  Les douze couffins  -

Six paraboles majeures : Les talents  -  Le semeur  -  Les ouvriers envoyés à la vigne  -  Les vignerons homicides  -  Le festin nuptial  -  Le bon Samaritain  -  La multiplication des pains et une explication du levain  -

De Jean-Baptiste à Jésus selon l’évangile de Jean, une Pâque nouvelle

 

NOMBRES - MYSTÈRE DES CHIFFRES

Marc-ALAIN Ouaknin

Edition Assouline

 2003  

Quand et où sont nés les chiffres ? Qui a inventé le zéro ? Qui était Pythagore ? Pourquoi dit-on que le 6 est un nombre parfait ? Est-ce vrai que les nombres ont un pouvoir magique ?

De l’Inde à Bagdad, Tolède et Reims, ce livre nous fait découvrir la formidable histoire des chiffres depuis le Ve siècle jusqu’à l’invention de l’imprimerie au XVe siècle.

Alliant l’érudition au jeu, cet ouvrage aborde l’histoire, la symbolique et la philosophie des chiffres et des nombres de manière simple et pédagogique, le lecteur partira ainsi à la recherche des fondements de notre intelligence, mais aussi des plaisirs de l’esprit et va apprendre et comprendre les divers mécanismes des chiffres et des nombres.

Au sommaire de cet important ouvrage :

Premier livre : Chiffres –Naissance et évolution des chiffres modernes : Une naissance indienne -300 ans avant J.C -Echecs et maths - Les mathématiques indiennes - Les noms et les 5 étapes de l’évolution des chiffres indiens - Le zéro - Les chiffres indo-arabes (du 9e siècle à nos jours) - En route pour Bagdad - Al jabr et algèbre - Chiffres indiens en pays arabes - Comment les chiffres indo-arabes arrivèrent en occident chrétien ? - Gerbert d’Aurillac, le pape des chiffres - L’importance des croisades - Fibonacci et le liber Abaci - Les chiffres et l’imprimerie -

Deuxième livre : Les nombres et la grande famille : Fous de nombres et nombres fous - Pythagore et l’harmonie des nombres - Le zéro et l’infini - La paire et l’infini - Les nombres premiers - Les nombres parfaits - Les mystères du 6 et du 28 - Les nombres amicaux - Nombres triangulaires - Les triangles de Pythagore, d’Isis - Fermat et Wiles - Pascal - Le nombre d’or -

Troisième livre : Les carrés magiques et autres talismans : Une origine chinoise - Comment construire un carré magique - Faut, Goethe et les carrés magiques - Mélancolia - Quelques carrés magiques remarquables - Alchimie et talismans - La Bible - le monde ennéadique - Guérison et relaxation -

Quatrième livre : Hébreux, Grecs et arabes : les chiffres et les lettres - La guématria, les lettres et leurs valeurs numériques - De la géométrie à la « logimétrie » - Dynamisme de la guématria - L’isopséphie - La guématria et le zéro - Le Dieu hébraïque est-il une hypothèse mathématique ? - Les valeurs numériques du nom divin - La transcendance de Pie - Fermat et la kabbale - La Bible, un document chiffré ? -

Cinquième livre : Des idées et des hommes : Glossaire des noms communs et des noms propres - Bibliographie importante - Très nombreuses photos -

 

NOMBRES - vie et mystÈre des nombres

F.X. chaboche

Edition  albin michel

 1976

Des pistes et des explications sur les nombres qui ont façonné notre univers.

La philosophie, la religion, l’ésotérisme, l’astrologie, l’alchimie et la parapsychologie s’en sont servis.

 

numÉrologie – abc de la numÉrologie

J. Daniel fermier

Edition GRANCHER

 2005

Les nombres nous parlent depuis des millénaires. Mieux : ils nous caractérisent.


La numérologie, c’est l’étude du sens des nombres et des implications dans notre vie de tous les jours. À la question fondamentale : « Qui suis-je et que faire ? », la numérologie ne vous apportera pas une réponse toute faite mais vous permettra au contraire de trouver vous-même vos propres solutions.


La numérologie vous laisse libre. Elle vous aide seulement à trouver les clés du bonheur. Apprenez savoir qui vous êtes, quelles sont les possibilités, sachez prévoir votre destinée grâce à des calculs simples et une interprétation des nombres dont Jean-Daniel Fermier vous révèle ici les secrets. Selon la numérologie, vous ne portez pas n’importe quel prénom, n’importe quel nom, vous n’êtes pas né n’importe quel jour. Devenez le maître de votre existence en découvrant les cycles t les vibrations qui vous sont favorables. Sachez mieux trouver le moment judicieux pour prendre une décision importante, affronter les difficultés de la vie, deviner les rencontres véritablement décisives, négocier les tourments amoureux.


- NOMBRE (définition du dictionnaire Larousse) : Rapport entre une quantité et une autre, prise comme terme de comparaison, que l’on appelle unité.
- CHIFFRE : Le chiffre est le signe qui représente le nombre : c’est son graphisme.
- La NUMEROLOGIE s’intéresse à la valeur symbolique des nombres qui représentent une pulsion de vie, une vibration, une influence… les mathématiques, quant à elles, appartiennent au domaine quantitatif des nombres.


Les mathématiques et la numérologie ont le même père : Pythagore, que l’on connaît surtout pour la table de multiplication ou le théorème de l’hypoténuse. Pythagore, philosophe grec du VIème siècle avant Jésus-Christ, nous a transmis un message essentiel : « Tout est arrangé d’après le nombre. » Il avait acquis ses connaissances numérologiques auprès de prêtres égyptiens et les a enseignées à ses disciples. (École pythagoricienne).
En fait, on trouve des traces de la numérologie dans toutes les vieilles civilisations.


Les écritures saintes sont marquées par la symbolique des nombres. Saint Augustin disait : « L’inintelligence des nombres empêche d’entendre beaucoup de passages figurés et mystiques des Écritures… »
La Bible est un document chiffré. Les Hébreux ont transmis leur enseignement des nombres par la Kabbale. On sait que Descartes s’inspira de la science numérologique pythagoricienne pour créer son traité de géométrie.
Plus tard, un moine bénédictin révélera son destin déchiffré à un jeune caporal, qui s’enfuit, incrédule et terrorisé : ce jeune caporal allait devenir Napoléon Bonaparte.


Plus près de nous, dans la deuxième moitié du XIXème siècle, la numérologie fait à nouveau parler d’elle, dans un contexte de découvertes des sciences occultes. Le personnage le plus célèbre de cette époque est le Docteur Encausse, plus connu sous le nom de Papus. Ce dernier prétendait que si l’on savait lire les nombres qui jalonnent notre vie, nous aurions la connaissance de notre destin. Et il concluait : « Malheureusement seuls, quelques initiés savent les lire et c’est bien dommage. » 


La numérologie est certainement aussi ancienne que l’astrologie, mais elle est effectivement restée pendant des siècles une science secrète des nombres réservée aux initiés. Aujourd’hui, la science des nombres fait son entrée dans la vie moderne…

 

numÉrologie – b.a. – ba

zariell

Edition PARDES

 2002-2004

2 volumes pour expliquer cette sciences, qui de secrète est devenue ouverte à tous.


Saviez-vous que l’âge de la mort de Napoléon Bonaparte était inscrit dans sa date de naissance ?


Saviez-vous que François Mitterrand était influence par le nombre 8 ? Il est né le 26 (2+6=8) octobre 1916 (1+9+1+6=17=8), au sein d’une famille qui a compté 8 enfants. Son prénom, comme celui de sa femme comporte 8 lettres. Élu en 1981, réélu le 8 mai 1988, il est mort 8 mois après son départ (le 17 [1+7=8] mai 1995) de l’Élysée, le 8 janvier 1996, à _h 30, dans l’année de ses 80 ans.


Ce B.A. – BA, d’utilisation facile, vous ouvre les portes de la numérologie. Il vous permettra de mieux vous connaître et d’appréhender votre avenir. Pour être plus explicite, l’auteur utilise les méthodes américaine et européenne. Il n’hésite pas à rapprocher la science des nombres du Tarot de Marseille.


De très nombreuses dates de naissance de personnalités (politiques, artistiques, sportives, journalistiques…) émaillent l’ouvrage. L’étude de la numérologie fait appel à la Kabbale, au Tarot, à l’astrologie, aux nombres, aux chiffres, et explique l’influence des nombres sur la société moderne.

 

numÉrologie holistique

Pierre lassalle

Edition DE VECCHI

 1994

La numérologie sous-entend que chaque nombre unitaire (de 1 à 9) est l’expression d’une vibration. La vie est vibration. Tout est vibration. Les scientifiques l’ont constaté en étudiant la matière (ou prétendue telle !). Cette matière, qu’ils croyaient solide (mais oui, la science fonctionne aussi sur des croyances, appelées pudiquement hypothèses !), n’est en fait constituée que d’énergie, que de particules élémentaires, dont on mesure la présence mais que personne n’a jamais vues !

Les scientifiques comme Jean Charon en arrivent même à penser qu’il n’y a plus que l’intuition pour aller plus loin dans le savoir scientifique. L’univers est vibration, énergie et pensée créatrice illimitée. L’univers est spirituel et la matière n’est que sa « création », ou si vous préférez du spirituel condensé. Ainsi, il ne s’agit plus de séparer le spirituel du matériel puisque, finalement, le second n’est qu’une condensation du premier.


Holistique vient du mot grec holos qui signifie « entier, global ». Notre approche de l’astrologie, comme de la numérologie, est globale, car nous avons étudié toutes les méthodes possibles dans ces deux formes de connaissances (ce qui se fait aussi bien en Europe qu’en Amérique).


L’enseignement que nous donnons est le résultat d’une synthèse ainsi que d’une recherche personnelle intuitive dans laquelle l’individu est considéré dans sa globalité. Que ce soit dans l’interprétation d’un thème astrologique ou dans l’étude d’un thème numérologique, l’important est la globalité plutôt que le détail, car c’est la synthèse qui permet de personnaliser l’interprétation. Voilà pourquoi nous avons intitulé cet ouvrage Numérologie holistique.
La numérologie comme l’astrologie permettent à l’individu de découvrir en lui son potentiel et d’entrer sur une voie spirituelle. Mais il faut bien comprendre que ni la numérologie ni l’astrologie ne peuvent faire évoluer quiconque n’aura pas mis en pratique (par un travail sur soi) ce qu’il aura découvert. C’est le piège classique dans lequel tombent beaucoup d’ésotéristes qui pensent qu’en étudiant l’astrologie ou la numérologie ils ont accès à la connaissance et que cela les fera évoluer et les conduira tout droit à l’initiation. C’est une vaste illusion !


La numérologie ou l’astrologie constituent la première marche du « Connais-toi toi-même » qui vous révèle à vous-même ; mais il faut ensuite mettre en pratique ce que vous avez découvert par des techniques de travail sur soi à base spirituelle, afin de réaliser la véritable transformation de soi (ou initiation) qui est demandée aujourd’hui, à l’aube de l’ère du Verseau et de la naissance d’une nouvelle civilisation.

 

numÉrologie – le grand livre de la numÉrologie

François notter

Edition DE VECCHI

 2005

Les nombres ont tant à dire…Il vous suffit d’en décoder les messages, les propositions, les interpellations. François NOTTER, numérologue renommé, auteur de divers livres qui font référence en numérologie moderne, vous propose dans ces pages une initiation au langage des nombres. Il vous invite à rencontrer les merveilles que vos nombres mettent à votre libre disposition, pour progresser avec plus de lucidité dans votre vie. Le livre, qui est un best-seller en la matière, est apprécié pour sa clarté, sa pertinence, son humour et sa précision.


« La numérologie, qu’est-ce que c’est ? » : « C’est la science des nombres. Une science très ancienne mais qui réapparaît maintenant et s’adapte très vite à notre monde moderne. »


La numérologie se diffuse, en effet, de plus en plus vite et de plus en plus largement. Elle répond à juste titre à ce besoin que nous avons tous de mieux nous connaître, de savoir dans quelles directions il nous est préférable de nous orienter. En un mot : de savoir un peu mieux qui nous sommes et comment nous situer de manière plus juste face à notre environnement, à notre vie et à celle des autres.


Le but recherché est le même qu’en astrologie. La numérologie est sa grande sœur, on l’avait un peu oubliée ou laissée de côté jusqu’à ce qu’un petit nombre de chercheurs fasse ressortir de l’ombre cette science millénaire.
Il nous aura fallu une bonne dizaine d’années pour réagir en Europe. La numérologie prend enfin son essor et sa fiabilité commence à être reconnue chez nous comme elle l’est déjà Outre-Atlantique…En effet, cette science très répandue aux USA a de multiples applications et présente de nombreux avantages sur d’autres approches humaines, en particulier sur le plan pratique. La simplicité des données de base dont elle a besoin : date de naissance – l’heure n’est pas nécessaire – noms et prénoms. Parfois un nom et un prénom seulement permettent une approche très souvent surprenante du fonctionnement de la personne humaine.


La numérologie utilise les nombres et leur symbolique plutôt que les chiffres qui sont leur représentation graphique. Dans sa démarche, cette science millénaire cherche à entrer en relation avec l’âme du nombre. Par l’intermédiaire de son langage symbolique, elle essaie de saisir son essence spirituelle.

2Q

QU’EST-CE QUE  L’INITIATION ?               -             39   -

F. ARIÈS  et  A. MÉNESTIER

ÉDITION LA MAISON DE VIE

 2010

Trois fois heureux ceux des mortels qui contemplent les rites initiatiques, affirmait Sophocle. Dans notre monde dominé par la technologie, la quête de l’initiation n’a rien perdu de son actualité. N’est-elle pas une seconde naissance, la découverte d’une vie nouvelle nourrie par le sens des symboles, un chemin menant de la connaissance de soi au  grand mystère de la création ? Esprit de corps vécu dans une fraternité et une soeurité attachées à la construction d’un Temple. L’initiation se compose de mutations incessantes, jeunesse de cœur, elle est une incomparable source de joie.

 

Ce livre se présente plutôt comme un témoignage. Il correspond à un certain moment de la trajectoire d’une loge qui fait le point et s’interroge sur ce qu’elle vit de l’initiation. Il est une tentative pour transmettre ce « vécu » sans en trahir ni la nature, ni le secret.

 

Pour certains l’initiation est totalement communautaire, pour d’autres seulement individuelle, il apparaît et ce livre l’explique, qu’en fait elle est les deux, ou doit être les deux à la condition que l’individu initié s’intègre à une fraternité ou soeurité.

 

Ce livre développe les sujets suivants sur l’Initiation :

Voie communautaire et voie individuelle  -  reconnaissance mutuelle  -  Fraternité et soeurité  - L’Institution primordiale et l’importance du serment  -  L’esprit de corps  -  La vie sans limite  -  Trahison et nature humaine  -  La seconde naissance  -  La jeunesse de cœur et l’Amour initiatique  -  L’Initiation est un voyage fait de mutations incessantes  -  Expliquer ou vivre le mystère  -  Le détachement, le Devoir, la joie et la quête de la jeunesse  -  La Règle et les rituels  -  Pratiquer l’Art Royal  -  La pensée mythique et la pensée symbolique  -  Le combat de la Lumière contre les ténèbres  -  L’enseignement  -  Les grades initiatiques  -  La transmission et le travail initiatique  -  Le chemin de l’offrande et la plénitude  - Bâtir le temple et donner la maison à son Maître  -  L’Orient éternel et la mort  -

Cet ouvrage met en relief certains aspects de l’initiation ancrés au plus profond de la conscience humaine, véritable pierre d’angle d’une spiritualité libre et heureuse.

2 R 

rÉgle & compas

Armand bedarride

Edition TÉLÈTES

 1992

Nombreux sont les Francs-maçons qui ne savent où et comment compléter et approfondir les notions parfois sommaires qu’ils reçoivent en loge sur les symboles et les mystères de la Franc-maçonnerie.


Armand Bédarride, dont les ouvrages sont introuvables depuis de nombreuses années, a pour seule prétention de les aider dans leurs recherches en leur présentant un résumé des enseignements des anciens maîtres tels qu’il les a compris en consultant les documents et les anciennes sources primitives de l’Art Royal, en les accompagnant d’indications bibliographiques.


L’auteur s’adresse ici aux nouveaux apprentis, pour les préparer à entrer dans la carrière qui s’ouvre devant eux. Après avoir étudié le Cabinet de Réflexion, l’auteur aborde l’interprétation des symboles, les épreuves physiques.

L’ouvrage est complété de deux études sur l’Hexagramme ou Sceau de Salomon et son symbolisme.

 

rites & symboles de la franc-maçonnerie

Daniel beresniak

Edition DETRAD

 1995

Pratiquer le symbolisme, c’est vivifier le questionnement sur la réalité et le langage. Cette approche de l’Art Royal libère des tics mentaux et des conditionnements « profanes ». L’Art Royal est l’art de faire des rois, c’est-à-dire des hommes libres, lesquels agissent au lieu de réagir, produisant du sens au lieu d’en reproduire.


La Franc-maçonnerie procure les métaphores propres à éclairer les voies obscures qui relient les désirs aux idées, les émotions aux représentations du monde. Bien souvent, le discours sur les symboles les et les mythes s’enlise dans l’occultisme et le dogmatisme, créant ainsi des malentendus. Les « occultistes » apaisent leur « mal-être » en se réfugiant dans une exploration fantasmée de la face cachée des choses. Leur plaisir est le sentiment d’appartenir aux groupes des Élus auxquels serait réservée la contemplation des vérités sublimes. Les « positivistes » croient que le symbolisme se réduit à ce qu’en font les « occultistes » et le rejettent.

 

Ainsi, ils négligent la voie intérieure, l’introspection, et demeurent prisonniers des préjugés et des idées reçues. Nous avons, aujourd’hui le triste privilège de voir les cauchemars des surlendemains qui déchantent, succéder aux rêves des lendemains qui chantent. Partout où une seule voie a été choisie, celle, extérieure, qui centre la réflexion sur la cité ou bien celle, intérieure, qui centre sur soi-même, on ne voit que misère et désolation.

L’Art Royal réunit les deux voies et propose un modèle de sociabilité fondé sur l’union dans la diversité au lieu de l’unité dans la conformité, laquelle, bien que mortifère, est pourtant l’idéal de tous les prêts à penser, idéologies, religions, et sectes.


Y est développé :

 

Tous les symboles de l’apprenti du compagnon et du maître, les colonnes antédiluviennes, le trois, le cinq, le sept, l’étoile flamboyante, la Tour de Babel, les landmarks et les constitutions d’Anderson.

2 S

SAINT CHRISTOPHE successeur d’ANUBIS, D’HERMÈS et D’HERACLÈS

Pierre Saintyves 

Edition  Signatura

 2007 

L’histoire de Christophe est des plus étonnantes. La légende dorée de Voragine en donne la version suivante : » Christophe était un géant de la terre de Chanaan, haut de 12 coudées et d’un aspect terrible. Il entra au service d’un puissant roi, parce qu’il avait entendu dire, que ce roi était le plus puissant du monde. Ayant remarqué que le roi se signait dès que l’on prononçait le nom du diable, il en conclut que celui-ci était plus puissant que son maître et résolut de se mettre à son service. Il le rencontra dans le désert et fit route avec lui ; mais en arrivant à un carrefour, le diable aperçut une croix et prit soudain la fuite. Christophe l’ayant rejoint, lui demanda la cause de sa frayeur et le diable, pressé de questions, fut contraint d’avouer que Jésus Christ était plus puissant que lui. 

 

Sans tarder, Christophe se mit à la recherche de ce maître inconnu. Un ermite qu’il rencontra lui enseigna les vérités de la foi chrétienne et le baptisa. Désireux de le faire avancer dans la voie de la perfection, l’ermite lui recommanda d’abord de jeûner ; mais le bon géant en était tout à fait incapable. Il lui enjoignit alors de réciter des prières, mais Christophe s’embrouilla et ne put jamais en venir à bout. L’ermite comprenant enfin son néophyte, l’établit au bord d’un fleuve rapide où périssait chaque année nombre de voyageurs. Plein de bonne volonté, Christophe prenait les patients sur son dos, et, aidé d’un bâton solide, leur faisait ainsi franchir le torrent.

 

Un jour, il s’entendit appeler par un enfant. Il sorti de sa hutte, mit l’enfant sur ses épaules et commença de traverser le fleuve. Mais quand il fut au milieu, l’enfant devint si lourd que le géant, courbé en deux, n’avançait plus qu’à grand peine. Arrivé enfin à la rive, il demanda à l’enfant qui il était : « Tu m’as chargé d’un si grand poids, dit-il, que si j’avais porté le monde entier sur mes épaules, je n’aurais pas eu un fardeau plus lourds »- Ne t’étonne pas, Christophe, répondit l’enfant, car tu as eu sur tes épaules, non seulement le monde entier, mais celui qui a créé le monde. Sache que je suis Jésus-Christ, et l’enfant disparu.

Peu après Christophe se rendit à Samos afin de convertir les païens et aider les chrétiens en butte aux persécutions du roi, lequel fit arrêter Christophe et essaya de le détourner de sa foi, en finale, le roi fit décapiter Christophe, qui dans un dernier geste de compassion guérit le roi de sa cécité, en faisant mélanger de la boue à son sang ».

 

Les représentations les plus anciennes de Christophe sont caractérisées par la tête de chien, la palme et le costume militaire. Toutes ces caractéristiques sont réunies dans nombre de représentations d’Anubis. On retrouve effectivement des peintures dans le Moyen Orient et au Mont Athos en particulier, avec Christophe affublé d’une tête de chien, il ressemble ainsi à Anubis, divinité égyptienne. Anubis, le dieu chacal ou dieu loup est celui qui ouvre le chemin, il est psychopompe et veille sur l’embaumement pour que le défunt puisse traverser sereinement son voyage sur le Nil nocturne. Il partage en cela le rôle d’Hermès qui fut chargé par Osiris de veiller sur l’éducation des militaires – Christophe est souvent représenté en habit militaire -, il est avec Anubis responsable du voyage des morts, devant veiller à ce que le défunt possède des connaissances spirituelles.

 

La parenté d’Héraklès avec Anubis et Hermès, pour être moins visible n’en est pas moins certaine et logique. Héraklès présente de grandes analogies avec ses deux prédécesseurs, il faut se rappeler que les dieux grecs viennent en grande partie des dieux égyptiens, les grecs hellénisant seulement les noms et les lieux. Que ce soit Anubis, Héraklès, Hermès ou Christophe, ils ont en commun, la force, la lutte, le rôle de psychopompe, de passeur d’âme, de dévouement, de fidélité, ils portent sur leurs épaules le poids de la transmission.

 

Le courant iconographique qui va d’Anubis à Christophe en embrassant Hermès et Héraklès, Hermanubis et Herculanubis, apparaît donc considérable, et on peut affirmer que les images de Christophe dérivent de ce vaste courant païen, et qu’elles ont, tour à tour emprunté à Hermès et à Héraklès l’enfant divin, à Héraklès et à Anubis, le palmier ou l’olivier, à Anubis enfin sa tête de chien et le costume militaire.

 

Yves Saintyves, de son vrai nom Emile Nourry (1870-1935) fut un célèbre éditeur et écrivain. Basé à Paris, il vit passé dans sa librairie durant 40 ans, tous les intellectuels de l’Hexagone, le président Edouard Herriot, était un de ses plus fidèles clients. Comme écrivain et essayiste, il participa à de nombreux journaux et revues ésotériques.

 

SAINT  JEAN D’HIVER  ET  SAINT JEAN D’ÉTÉ

       Divers Auteurs

  ARCADIA

 2007

Dossier très important sur cette symbolique des deux St Jean, qui se retrouve dans tous les arcanes maçonniques, que ce soit sur les autels avec le prologue, dans les planches tracées, sur les tableaux de loge  et dans les travaux, surtout à la période des solstices.

 

André Chopard, nous rappelle les valeurs maçonniques que développe la Franc-Maçonnerie, avec trois termes forts que rappelle St Jean : la Lumière, les Ténèbres et la fidélité

 

Claude Tresmontant sous le titre de « Qui était Jean ?» retrace le côté ésotérique de Jean. 

 

René Eloy explique pourquoi l’appellation Loge de St Jean.

 

François Bertrand dans une conférence qu’il a donné à Paris , fait la différence entre ces deux Jean avec une petite préférence pour le Baptiste(24 juin), son humilité et sa fin tragique, où la décollation (29 Août) fait partie avec le baptême des deux symboles forts de Jean. Jean le Baptiste est d’ailleurs le Saint patron du Québec depuis sa création.

 

Jean Bourcelot nous explique la tradition johannique, avec Jean, prophète de la Lumière, Jean gardien du message christique, Jean et la Kabbale, Jean et sa prophétie à travers l’Apocalypse, Jean et l’éthique. Gérard Abidh développe le Johannisme, sa doctrine, son message, les fêtes solsticiales, le rapport étroit avec le R.E.A.A, le témoin et l’aigle de Lumière.

 

Jean Constant Gaucher, nous raconte les fêtes des solstices d’hiver et d’été, d’après les textes anciens et la tradition populaire, avec les bûchers, les roues solaires, les chats, les fêtes païennes, les superstitions, Noël et sa bûche, les Rois mages et les cadeaux.

 

Jean Servier nous conte le christianisme primitif, avec les deux Jean et déborde sur Janus, ce gardien des portes dans la Rome antique. Les superstitions populaires nous apprennent les problèmes liés à la Saint Jean d’hiver, avec des sentences qui paraissent venir du fond des âges.

 

Dimitri Davidenko nous offre  des explications ésotériques et spirituelles sur le Corpus Johannite, corpus constitué par L’Apocalypse de Jean l’Aigle de Pathmos, l’Evangile de Jean et des épîtres

 

Les cahiers du pélican décortiquent l’évangile de Jean et son coté anagogique, et ainsi nous rappelle les moments forts de cet enseignement.

 

F. Goerg explique pourquoi l’évangile de Saint Jean est placé sur les autels des loges au R.E.A.A. 

 

Alain Juillet nous explique l’exégèse chrétienne et maçonnique du prologue de Saint Jean.

 

Jean Batellier continu par le symbolisme johannique du maçon, et des explications sur les épîtres. 

 

Un mini dossier nous raconte la décollation de Jean le Baptiste, et les baptêmes qu’il faisait, dont celui de Jésus. Le solstice d’été est très largement commenté avec les célèbres feux de la Saint Jean et les diverses superstitions attachées à cette fête, qu’elle soit religieuse, populaire ou païenne.

 

schibboleth – le blÉ du ciel

Philippe langlet

Edition DE LA HUTTE

 2009

Voici enfin une étude complète sur un mot que tous les Francs-maçons connaissent, utilisent et méditent leur vie durant.

Philippe Langlet est un universitaire et un écrivain maçonnique remarqué pour ses études et ses traductions très rigoureuses. Il produit ici une analyse historique, biblique, philologique et symbolique qui permettra à chacun d’éclairer son rituel de tous les aspects de ce mot d’abondance et - paradoxalement – d’union, et de s’instruire soi-même sur cet étranger qui est en nous.


Avant le passage au Grade de Compagnon, divers Rits anglais, et le REAA en France, transmettent au candidat un mot de passe dont on lui apprend que, sans lui et sans la Grippe qui l’accompagne, il ne pourrait aller plus loin. Le mot de passe est ensuite restitué au Garde extérieur (Tuileur) ou au Garde intérieur (Couvreur), lors de la demande d’entrée dans la Loge pour le passage. Les Rits écossais et américains connaissent une configuration légèrement différente, mais le mot y est aussi appelé mot de passe. À ces Rits, l’accès à la Loge est facilité par un autre type de procédure : un Guide indique que le candidat ne connaît pas le mot mais qu’il le donne « pour lui », ou il se porte garant qu’il le possède. Dans ces deux cas, on fait confiance au Guide. On transmettra ensuite ce mot au candidat en même temps que les autres secrets, Grippe, signes et mot du Grade. Mot et Grippe sont ainsi situés, matériellement ou virtuellement, pour les Rits anglais et le REAA, dans un « entre-deux » rituel, car transmis à un Apprenti, à ce Grade, mais à un Apprenti qui va, immédiatement après, « passer » Compagnon ou à un Compagnon en train de recevoir les secrets.

 


Cela ne fait donc pas partie, stricto sensu, du 2ème Grade, ni tout à fait du 1er, mais d’un « espace » situé, mentalement, entre les deux. Ces éléments rituels constituent une charnière, d’une part une clôture du 1er Grade, d’autre part une ouverture sur le 2ème. Leur place d’intermédiaire souligne le passage entre les Grades, mais révèle aussi un enseignement qui possède sans doute quelque intérêt.

Dans un article de 1997, Pierre Guillaume s’interroge sur l’origine de ce mot de passe : viendrait-il de la maçonnerie opérative ou de la Maçonnerie spéculative ? Il n’en sait rien, mais il admet sans réserves la vulgate selon laquelle la spéculative serait héritière directe de l’autre. Il considère ainsi que le Grade de Compagnon est « venu tout droit de la Maçonnerie Opérative » et, même, qu’il a constitué le « seul Grade de la Maçonnerie spéculative à ses débuts ». Quelle période constitue-t-elle, pour lui, les débuts ? Cela serait sans doute utile de le préciser car son affirmation n’est pas très exacte. Mais l’auteur convient ensuite que, malgré tous les changements apportés au rituel,  il ne perdit pas en route Schibboleth, son maître mot.

En 2002, André Kervella ne s’interroge pas seulement sur le mot, il s’étonne, lui aussi : « Il est tout de même étrange que le mot de Compagnon, dans les Loges spéculatives, soit Schibboleth ». Qu’y a-t-il réellement d’étrange ? Ce mot l’est-il plus que les noms de colonnes ? L’auteur ajoute aussitôt, en s’étonnant toujours, qu’il « est également étrange que pendant longtemps, les Maçons issus de la mouvance stuardiste se traitent de Compagnons, sans nuances d’aucune sorte », avant d’ajouter : « Mais pourquoi Schibboleth ? Au vrai, ce mot est un apax  dans les écritures vétérotestamentaires. Il apparaît une seule fois au douzième verset du livre des Juges, dans un contexte qui, maintenant que nous connaissons les entours du paysage socioculturel britannique de la première moitié du XVIIème siècle, n’est pas sans provoquer une grande perplexité ». En effet, pourquoi Schibboleth ? Même en se fondant sur l’hypothèse d’une telle « mouvance », reconnaissons tout d’abord que n’importe quel groupement a le loisir d’adopter les mots qu’il désire, en les cherchant là où bon lui semble, pour l’usage qui lui paraît le mieux adapté. En outre, André Kervalla mélange sans complexe, un élément extrait de la Bible et le « paysage socioculturel britannique ». Fonder sa réflexion sur une telle nébuleuse conceptuelle n’est pas sans provoquer la plus grande perplexité.


À voir, en outre, des stuardistes tapis derrière chaque buisson, on risque d’établir, pour le coup, d’étranges relations entre les objets proposés à l’étude dans les rituels. C’est un point qu’il ne relève jamais, il sort apparemment de l’objet de son étude, car n’appartenant pas à un schéma qui serait à peu près « une Maçonnerie dont les rituels ne seraient qu’un détail ».

 

Cela, seul, provoque une grande perplexité. Il a raison de souligner quelques lignes plus bas : « mieux vaut se garder d’être péremptoire sur quoi que ce soit ». Ajoutons, surtout lorsqu’on n’est pas familier des techniques de l’exégèse biblique. En 2008, J.-J. Gabut fait deux courts paragraphes sur le sujet en regroupant différentes notions sans en préciser la provenance et en y associant un « devoir sacré de l’homme libre » qu’il est difficile de lier nettement à Schibboleth.

 

Si la question de l’origine du mot et de son rôle dans le rituel nous préoccupent, nous ne pensons pas, comme P. Guillaume, que la maçonnerie de pratique ait joué un quelconque rôle dans son adoption par la Maçonnerie, ni même qu’il y ait une quelconque filiation entre les deux types d’organisation. Nous ne pensons pas non plus que cela soit dû à un quelconque contexte politique ou social.

 

Au contraire d’A. Kervella qui affirme « Le fait que le mot se retrouve dans les bagages maçonniques de la modernité ne signifie pas de manière absolue qu’il est le fruit d’un emprunt délibéré à la geste biblique, par les familiers d’Ashmole, voir d’Adamson avant lui », nous pensons d’abord que l’emprunt est délibéré, ensuite qu’il est utilisé dans une optique de transformation spirituelle, et enfin que l’on peut très bien se passer d’Ashmole, d’Adamson, ou de quelques autres, si vénérés soient-ils.

  

symbolisme de la mer

M. verge - franceschi

Edition  Ph. Lebeau

 1997

Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir, tu contemples ton âme. – Baudelaire –

Dans ce livre qui invite à parcourir la mer et à découvrir les symboles que les hommes y ont fait naître, ces vers de Baudelaire peuvent servir d’exergue ou bien de conclusion ; symbole de la vie, la mer se propose à l’homme comme un infini des possibles, un miroir où il pourra se contempler et s’espérer.

Tout vient de la mer et tout y retourne ; dans la plupart des grands mythes de la création, la mer est le premier élément existant, la matrice primordiale, l’homme y est né, il y reviendra pour une union éternelle.

Au sommaire de cet ouvrage :

 

La mer entre Dieu et l’homme : les caractères du vivant  -  la muse des arts  -  la mer toujours recommencée  -  mieux de mémoire  -  un symbole du pouvoir  -  le symbole de l’aventure humaine  -  entre Dieu et l’homme  -

 

Le domaine des dieux et des déesses : les dieux de la mer  -  nymphes et néréides  -  l’hostilité des dieux  -  image de vie et de mort  -

 

Le domaine des monstres et des superstitions : Les sirènes  -  les pieuvres anthropophages  -  narvals et licornes de mer  -  le Léviathan  -  les baleines  - Persée et Andromède  -   les dauphins secourables  -  albatros, goélands et autres mouettes  -  les rats  -  le lapin porte-malheur  -  le chat maléfique  -

 

La peur de l’aventure : la peur  -  la tempête  -  l’éclair et les feux Saint-Elme  -  la peste  -  les envahisseurs  -  de l’ignorance à la convoitise  -  Mare congetatum  -  Terra Australis  -

 

Michel Vergé-Franceschi est un grand spécialiste du monde maritime, professeur universitaire, il est directeur du laboratoire d’histoire maritime du CNRS ;

 

symbole de l’œuf

Constantin amariu

Edition Du Félin

 1987

L’œuf et son mystère : celui de la semence invisible dont la fabuleuse énergie cachée recèle tout le symbole de la création. L’œuf alchimique, profane, cosmogonique, pascal, androgyne et d’autres sont évoqués. 87 illustrations couleur agrémentent cet ouvrage, superbe livre d’art qui par le texte et l’image incarne ce grand mystère et lui donne ainsi une réalité initiatique.

 

Parmi les nombreux symboles cosmiques que nous avons ramenés de l ‘Antiquité, aucun n’est plus commun que le symbole de l’œuf.  Soigneusement caché dans ce symbole se trouve le mystère entier de l’origine et la destinée du monde et de l’homme. L’œuf symbolise le Cosmos dans sa conception la plus abstraite du plus intime état de l’existence, antérieur aux périodes et suites d’involution et d’évolution. Il enseigne que bien que la vie soit capable de façonner la matière, elle ne peut compter sur elle pour son existence.

 

C’est une auto existence, n’ayant ni commencement ni fin. Ceci est symbolisé par la forme ovoïde de l’œuf. L’Etre Absolu est toujours représenté comme une forme ovoïde, sans commencement, et donc sans fin.

 

A l’intérieur de la périphérie de l’œuf est la Pouvoir vivant, mâle-femelle, qui est l’Esprit  Divin. Ce grand Pouvoir a été appelé par les Grecs, PHANOS, le Dieu de la Lumière, car devant sa brillance, l’univers entier resplendissait de la lumière du feu, le plus glorieux des éléments. Et ainsi, l’œuf, la première et la dernière de toutes choses, chauffé par la Vie Divine en lui, éclot.

 Un grand Esprit s’avance alors dans toute Sa gloire et Sa splendeur.

Dans la légende d’Orphée, Phanos est appelé le père de tous les dieux parce qu’Il était le premier à apparaître comme «lumière ». Dans la Bible, nous lisons qu’au commencement, Dieu dit : « Que la Lumière soit, et la Lumière fut ». Dans la philosophie Rosicrucienne, il est enseigné que « Dieu est Lumière » et cette phrase est prise comme pensée principale dans nos périodes de méditation.

 

La  lumière est le premier principe manifesté de Dieu ; ceci est suivi par l’Amour comme second principe, et le service en troisième.

Cet Etre glorieux, né d’un œuf, était triple, et comme décrit dans la terminologie de Platon, de trois aspects. Phanos était le « Père », Ericape, le « pouvoir », et  Métis, l « intellect ». Cette terminologie correspond à nos principes Rosicruciens qui sont appelés le Père, le Christ, et Jéhovah ; ou la volonté, la sagesse et l’activité.

 

Dans la littérature des anciens il est écrit que dans le commencement  l’univers était « eau », ou « chaos ». Les eaux imploraient intensément ; elles peinèrent et s’animèrent d’une fervente dévotion. Lorsque cette chaleur et dévotion devinrent suffisamment  intenses, un Grand Œuf fut produit. Cet œuf demeura pour Un Grand Jour, et à l’expiration de cette période il se cassa en deux. Des deux hémisphères, la supérieure était en or, et l’inférieure en argent.  Celle en argent devint le monde, ou création du monde, et celle en or devint les Cieux, ou séjour céleste. Dans certains cas, le jaune doré de l’œuf est représenté comme le soleil, ou le centre de l'univers ; dans d’autres cas, comme le cœur de l’homme, entouré de ses facultés latentes et de ses véhicules. Par encore d’autres auteurs d’anciens travaux métaphysiques, il est considéré comme la terre, entourée par les eaux terrestres, qui sont symbolisées par la part d’albumine, ou le blanc de l’œuf. A l’intérieur de cet œuf, étaient aussi les continents, les mers, les dieux, les démons, et l’humanité.

 

 

Le Grec Phanos symbolise la première naissance, l’Homme Céleste, resplendissant comme le soleil. Il est appelé « l’œuf d’or », le père de Métis et de tous les dieux. Pour le bienfait de ces dieux de l’univers, Il créa les cieux et la terre, afin qu’ils puissent s’avancer vers un nouveau jour de manifestation.

Dans une autre description du monde il est dit que le ciel,  la terre, et l’eau, et quoi que ce soit d’autre à l’intérieur d’eux, sont l’œuf même. Le ciel est organisé au-dessus de la terre, comme un œuf, par l’ouvrage du Créateur, et l’apparence de la terre au milieu du ciel est semblable au jaune à l’intérieur de l’œuf, et l’eau, à l’intérieur de la terre du ciel, est la même que l’eau à l’intérieur de l’œuf.

 

Parmi les écrits de cet illustre Rosicrucien et esprit immortel connu sous le nom de Paracelse, nous trouvons des citations qui jettent un rayon de lumière sur ce vieux mystère de l’œuf. Il déclare que « le jaune de l’œuf demeure dans l’albumine sans couler au fond de la coquille. Le jaune représente la terre et le blanc les environnements invisibles de la terre. La partie invisible agit sur la visible, mais seulement le philosophe perçoit la voie dans laquelle l’action prend place.»

Dans cet exposé Paracelse se rapporte à la partie de l’albumine de l’œuf représentant l’invisible, les plans super physiques de la nature d’où coule la vie par laquelle toutes choses terrestres sont nourries. L’œuf est une image de Dieu et de l’univers, qui engendre et contient toutes choses en son cœur. L’homme fut fait à l’image de Dieu, son aura et corps désir étant ovoïde dans leur forme, et là où l’esprit fut développé, la forme fut aussi ovoïde. Chaque cellule et atome vivants, chaque étincelle qui en émanait ou avait son origine dans le monde de Dieu, est de forme ovoïde, sans commencement ni fin, montrant que ceci, aussi, est éternel, comme notre Père dans les cieux.

 

L’œuf a été utilisé comme un symbole des anciens temps. Il y avait l’Œuf du Monde des Egyptiens qui provient de la bouche de l « Incréé et Eternelle Déité », et qui est l’emblème du pouvoir génératif. L’œuf de Babylone était supposé avoir fait naître Ishtar et était supposé être tombé des cieux dans l’Euphrate. Les œufs colorés étaient utilisés annuellement au printemps dans presque chaque région, et en Egypte, ils étaient échangés comme symboles sacrés au printemps. C’était l’emblème de la naissance et renaissance, cosmique et humaine, céleste et terrestre. Nous apprenons par les écrites de Madame Blavatsky, que le mot Easter (Pâques en anglais), venait évidemment d’Ostara, la déesse Scandinave du printemps. Elle était le symbole de la résurrection de toute la nature et était adorée au premier printemps.

 

C’était alors une coutume chez les Nordiques païens d’échanger des œufs colorés, qui étaient appelés les œufs d’Ostara. Ces derniers devinrent les œufs de Pâques. Cette vieille coutume a été adjointe à la Fête de la résurrection du Sauveur, qui, comme la vie cachée dans l’œuf, a dormi dans la tombe pendant trois jours avant qu’IL  ne s’éveille à La Vie Nouvelle. Ceci était naturel parce que le Christ est identifié au même soleil de printemps qui s’éveille dans toute sa gloire après les tristes, longs jours de l’hiver.

 

Le symbole sacré de l’œuf était préservé par les Druides et utilisé par eux comme une marque distinctive de plusieurs grades, dans l’Ordre des Druides. Ces œufs étaient de couleurs variées, certains bleus, d’autres verts ou blancs, tandis que certains étaient rayés de plusieurs couleurs. La couleur donnait un indice de leur stade dans l’Ordre, car la couleur dont étaient vêtus les membres était la même que celle des œufs.

 

Dans le symbolisme mystique des premiers Rosicruciens, nous trouvons que l’œuf philosophique y était incorporé, et il a une interprétation très significative. La « Fraternité de la Rose Croix », dit John Heydon, «  est maintenue par un groupe d’adeptes mystérieux qui se perpétuent eux-mêmes d’âge en âge, en retournant dans une matrice philosophique, où ils restent un temps prescrit, et alors viennent encore une fois renouvelés en vie et en années. »

 

Le même écrivain parle aussi du Frère CRC, et en décrivant une de ses soi-disant périodes de repos, ou plutôt une étape d’inactivité sur le plan terrestre, il parle du Frère comme « dans une matrice naturelle stimulante ». Cette matrice est un cercueil de verre ou container, un vaisseau alchimique dans lequel les Frères étaient enterrés. Il était appelé l’œuf philosophique. A intervalles réguliers, l’Adepte, cassant la coquille de l’œuf, acceptait des devoirs variés de vie, pour se retirer plus tard à nouveau dans sa coquille de glace. Entre les vies, le Frère était censé dormir dans l’œuf.

 

Périodiquement le philosophe émerge de cet œuf, ayant une nouvelle forme externe dans laquelle il habite temporairement. Ceci est comparable à l’homme, qui entre deux vies sur terre, existe dans les mondes invisibles, dans ses propres corps invisibles.

 

Il y a une grande différence, toutefois, dans le fait que l’homme doive naître de la matrice physique d’une mère, tandis que l’Adepte, ou le Frère, est capable de matérialiser un corps dans lequel fonctionner sur le plan terrestre sans la nécessité de naître.

 

La brisure de l’œuf représente la victoire de la nature spirituelle de l’homme sur la personnalité ou la nature animale plus basse. L’homme est un univers miniature et sa personnalité physique est un œuf, ou un corps aurique de forme ovoïde, dans son actuel stade de développement.

 

Comme le germe est soigné par Mère Nature jusqu’à ce qu’il éclate en splendeur, ainsi l’œuf est couvé par la maman oiseau, et le processus alchimique prend place, jusqu’à ce que le petit poussin grandisse littéralement hors de la coquille avec ses vêtements de plumes ; comme le bébé est protégé dans la matrice de la mère jusqu’à ce qu’il s’élance sur l’océan de la vie, ainsi, l’homme, qui a souffert suffisamment et appris la futilité de céder aux appétits et désirs de la nature inférieure, et est prêt à tout abandonner au Dieu intérieur, crie vers la Divine Etincelle en lui, de prendre en charge tous ses véhicules et facultés, pour les contrôler et diffuser les qualités de l’Esprit à travers son être entier.

 

C’est alors que l’œuf humain est couvé de l’intérieur par l’Esprit, les qualités spirituelles transmutées et perfectionnées de l’amour cassent la coquille et un être nouveau-né et glorieux s’élance avec toute la splendeur et la beauté de Phanos, le Dieu de la Lumière. Alors il peut acclamer triomphalement comme le fit le Christ : « Tout est accompli ».

 

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

L’œuf et le mystère de la création  -  l’œuf révèle la vie du chaos originel  -  l’œuf et le sacré  -  l’œuf et les manifestations du sacré  -  l’œuf cosmogonique, androgyne, pascal et alchimique  -  de l’œuf sacré à l’œuf profane  -

 

symbole & initiation maçonnique

Julien behaeghel

Edition Du Rocher

 1999

Tradition ésotérique, la Franc-maçonnerie est dépositaire et responsable d’un symbolisme qui fait sa profondeur. Mais une juste compréhension de ces symboles est la condition pour que ses membres les plus éclairés puissent en appréhender la lumière initiatique.



L’auteur a choisi d’aborder ce symbolisme à travers l’image du labyrinthe chiffré, de un à neuf, qui renvoie au « monde en neuf » de la tradition chinoise. Le labyrinthe est l’image d’une recherche : l’être de conscience recherche son centre et le centre du monde, symbolisé par la pierre. Ses instruments seront ainsi dans la tradition maçonnique le nombre du géomètre allié aux outils du tailleur de pierre.

 

Dans une pérégrination initiatique qui lui fera découvrir les grandes figures de la géométrie sacrée, le Maçon accomplit un parcours qui aboutit à la construction du Temple nouveau.

 

L’auteur déchiffre en outre la signification des principaux symboles associés aux grades de la maçonnerie écossaise : autre initiation chiffrée, qui trouve là aussi son sens dans le symbole régénérateur, par lequel l’homme réalise son véritable trajet vers l’unité.

 

Symboles et initiation maçonnique propose ainsi un voyage érudit et inspiré dans les arcanes de la tradition maçonnique.

 

1. Méditation symbolique
2. Le rituel
3. Le grand Architecte de l’Univers
4. L’équerre et le compas
5. Les trois grandes lumières
6. Les quatre voyages
7. Les cinq pointes de l’étoile flamboyante
8. Les six directions de l’espace sacré
9. Les sept marches de l’escalier à vis
10. Le carré long (ou le quaternaire sublimé)
11. La quête des neuf (HIRAM hors du labyrinthe)
12. La chaîne d’union
13. Les deux saints Jean

1. Les grades de perfection
La couronne de laurier et d’olivier
La clef du cœur
L’étoile et la balance
Le poignard et la caverne
Le puits
La caverne labyrinthique ou l’arbre inversé
Le pont du passage
La Jérusalem céleste
Le livre aux sept sceaux
La croix et la rose
2. Les grades philosophiques
Le serpent à trois têtes
La Tour de Babel
La hache couronnée
Le tabernacle
Le serpent d’airain
L’aile et la flèche
L’aigle noir et blanc

3. Les grades administratifs
L’échelle mystérieuse
L’étoile à neuf pointes
La tunique blanche

 

SYMBOLES MAÇONNIQUES ÉCLAIRÉS PAR LEURS SOURCES ANCIENNES 

Marie Delclos et Jean-Luc Caradeau 

Edition Trajectoire

 2009

Dans cette œuvre magistrale, qui fera date, les auteurs ont choisi le parti d’une approche nouvelle : ils n’ont pas donné les symboles degré par degré et rite par rite, comme cela est fait assez souvent. A quoi aurait-il servi de refaire ce qui a déjà été fait le plus souvent ? Ils ont préféré les regrouper par thèmes, ce qui les a conduits à les ordonner en quatre parties qui sont : le Temple – l’architecture du Temple - les outils du Temple - le Maçon en marche vers la Lumière.

Ils ont réussi à réunir les morceaux épars, les uns dissémines dans les différents rites, les autres, oubliés par la maçonnerie contemporaine, parce que provenant de l’ésotérisme hébraïque ou chrétien ou bien d’autres traditions et courants de pensées qui avec le temps ont imprégnés et peut être dénaturé la vraie maçonnerie. Ils sont parvenus à les rassembler et à les confronter, afin qu’ils s’éclairent les uns les autres.

Comme les mors clefs, les mots mystérieux, utilisés en Maçonnerie sont des mots hébreux, ne pas les décrypter dans cette langue amènerait à perdre la plupart de leur sens, c’est pourquoi on trouvera, dans cet ouvrage, beaucoup d’explications des mots et des rites se référant à l’hébreu et aux traditions hébraïques. Cependant la Franc-maçonnerie étant universelle, les auteurs n’ont pas négligé pour autant ce qu’elle a hérité des traditions grecques, latines, orientales ou extrême-orientales.

Pour reprendre la phrase de Michel Saint-Gall dans son livre « la langue hébraïque restituée », « celui qui désire avancer sur le chemin de la compréhension de la Franc-maçonnerie ne doit pas être l’homme d’un seul livre ou d’une seule doctrine – phrase qui avait également prononcé par St Thomas d’Aquin – Il faut donc lire, lire, et relire tous les livres et non pas seulement son livre de chevet. Cet ouvrage par son approche originale, constituera un apport précieux pour tous les chercheurs et cherchants.

Au sommaire de cet ouvrage de 420 pages :

Première partie : Le temple et ses symboles : Le Temple de Salomon et le temple maçonnique - les deux colonnes Jakin et Boaz à l’entrée de l’Ulam - Le Hékal dans le temple maçonnique - L’Orient du Temple maçonnique - le Cabinet de Réflexion ou chambre de préparation - le corps de l’homme et l’arbre des Sephiroth dans le temple - les trois images du temple sur les tableaux de loge ou tapis de loge - le Delta et l’étoile - l’étoile flamboyante et la lettre G - V.I.T.R.I.O.L. -- le sel, le soufre et le mercure - le coq - le sablier - le pain et la cruche -L’œil - le soleil, la lune et Vénus - les trois fenêtres - le pavé mosaïque - les colonnes - les lacs d’amour - la voute étoilée - la justice et le soleil - les grenades - le et les secrets - les souterrains du Temple -

Deuxième partie : Hiram, l’architecte du Temple de Salomon - le meurtre d’Hiram par les trois mauvais compagnons et l’extinction des piliers - la légende d’Hiram et le mot substitué - Hiram symbole cosmique ou l’étoile à l’Occident - Hiram et l’acacia - Houzzé, l’acclamation maçonnique, dite écossaise - Hiram l’alchimiste - Le relèvement d’Hiram et les cinq points parfaits de la Maîtrise - les trois mauvais compagnons et les outils du meurtre - la lutte de Jacob avec l’ange et le Zohar - les forgerons et le feu -

Troisième partie : Les outils et les décors : Le maillet et le ciseau - la truelle - l’équerre et le compas - la règle - la perpendiculaire et le niveau - les outils de levage - la pierre brute et la pierre cubique - le tablier - les gants - le chapeau - les épées - la canne ou bâton de cérémonie - Eve au Paradis et la Chute - la légende du juif errant - la clé de voûte et la pierre cubique à pointe -

Quatrième partie : Le maçon en marche vers la lumière : les loges de Saint Jean - le chemin de l’apprenti - le chemin du compagnon - le chemin des Maîtres - les voyages - Le Grand Architecte de l’Univers - les enfants de la veuve - Isis veuve égyptienne - le voyage de l’âme dans les diverses traditions - les quinze marches - Trivium et quadrivium - les arts libéraux - la quête de la Parole perdue - la Merkabah - Shibolet - la porte basse -

 

SYMBOLES MAÇONNIQUES, SYMBOLES TEMPLIERS- N° 60

Jacques Rolland

Edition Maison de Vie

 2013

Véritable écriture universelle accessible même à ceux qui ne savent « ni lire, ni écrire », le langage des symboles traverse le temps et fait se rejoindre des traditions qui n’ont, a priori, pas de rapport entre elles. Une sculpture, un sceau, un outil de construction expriment mieux que de longs discours, la réalité d’un monde invisible, spirituel, peut-être même sacré, qui transcende le temps et l’espace.

S’appuyant sur une sélection de symboles inscrits sur les murs des églises romanes, des commanderies templières ou des cathédrales gothiques, Jacques Rolland explore dans cet ouvrage, les liens atemporels existant entre certains symboles templiers et Franc-maçon, parmi lesquels celui, célèbre, des deux cavaliers portés par un même cheval, ou encore ceux de la triple enceinte, de la balance ou du Baucéant et du pavé mosaïque.

La véritable utilité des outils symboliques n’est-elle pas, quelles que soient les formes qu’ils prennent, d’accéder à une invisible réalité qui relève de l’éternité ?

Au sommaire de ce livre :
Symboles et authenticité - la porte basse - le moine soldat et le chevalier d’Orient et de l’épée - les lieux de rencontres - retour sur le symbole - du carré au triangle - les deux cavaliers sur le même cheval - la triple enceinte - Jacques de Molay et Maître Hiram - la pierre et le sommeil - les deux chemins - l’esprit peut-il échapper à la matière ? - l’architecture de Reims et Maître Hiram - le beaucéant et le damier maçonnique templier - le Temple de Salomon - la Balance - l’imagination et le symbole -

 

symbolisme du dragon

Daniel BERESNIACK & Michel RANDOM

Edition Du Félin

 1990

Le dragon, expression des forces occultes, vitales et célestes, fascine l’imaginaire. L’Occident l’a assimilé au démon, l’Orient en a fait le gardien du trésor caché, la perle des immortels ; sa double nature terrestre et céleste fait de lui le gardien des forces cachées au-delà du bien et du mal, et symbolise les forces telluriques.

 

La nature complexe du dragon se révèle par son symbolisme, chacune des parties de son corps est une clé symbolique et représente une propriété alchimique et magique, se référant à des forces occultes. Il maitrise les énergies et le chevaucher équivaut à maitriser les énergies, mais seuls les saints, les mystiques ou le preux peuvent vaincre le dragon et détenir ainsi la connaissance parfaite des deux mondes, céleste et terrestre.

L’épée qui lutte contre le dragon est symbolique de la parole divine, semblable à un rayon de lumière, qui tranche sans coup férir, les forces de l’ignorance et du doute.

 

Au sommaire de cet ouvrage très illustré :

 

Le dragon, gardien du trésor et de la perle cachée  -  le regard du dragon, ou l’œil à qui rien n’est secret  -   les métamorphoses du dragon  -  le dragon alchimique  -  le dragon reflète les pouvoirs féminins  -  l’enseignement des mythes  -  le dragon dans l’enseignement et la tradition chrétienne, dans l’héraldique et dans l’Apocalypse  -  le dragon dans les traditions orientales avec le dragon-naga et les garuda  -  le dragon et l’astrologie  -  les monstres et les dragons  -  le dragon et l’évolution cosmique de l’homme  -   

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symbolisme du lotus

Louis frederic

Edition Du Félin

 1992

Le lotus à huit pétales est le symbole de l’harmonie cosmique. Il est aussi le trône de Bouddha.

Au-dessus des eaux boueuses où trempent ses racines, le lotus est la perle naturelle et sacrée de la perfection accomplie.

 Y est expliqué le lotus fleur du soleil, son origine, son symbole de pureté divine, son éternel féminin, son sacré et sa place dans la spiritualité de l’Extrême Orient.

Très nombreuses illustrations couleur.

(Plus d’infos au chapitre 1 -  Le Lotus -)

 

SYMBOLES. RECUEIL D’ESSAIS

TITUS BURCKHARDT

Edition ARCHE MILAN

 1980

Le masque est un des modes les plus répandus et sans doute les plus anciens de l’art sacré, on le retrouve dans de très nombreuses civilisations comme également dans les religions, mais il prend souvent des formes dont le symbolisme est manifeste, déroutant mais toujours voulant dire ou exprimer un message.

 

Les religions s’en méfient car trouvant dans ce symbolisme une forme d’idolâtrie dangereuse, elle le respecte quand même car malgré tout elles  y trouvent une vision spirituelle du monde qui personnifie spontanément les fonctions cosmiques sans ignorer la nature une et infinie de la Réalité Suprême

 

Ce concept du masque a été développé par les grecs avec l’expression de la « persona », on sait que dans le théâtre antique, issu du théâtre sacré des Mystères, ce mot désignait à la fois le masque et le rôle, ainsi la « personne » s’identifie à la fonction et celle-ci à son tour est un des nombreux masques de la divinité.

 

L’auteur développe ainsi plusieurs concepts et explique le symbolisme et le rôle de chacun.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

Le masque sacré   -  le symbolisme du jeu des échecs  -  la Jérusalem céleste et le paradis de Vaikuntha  -  le retour d’Ulysse   -  considérations sur l’alchimie   -   les sciences traditionnelles à Fès  -   commentaire des Noms divins par l’Imam Ghazzali   -   du « Barzakh »   -   la prière d’Ibn Mashish   -  

 

symboles universels & traditions vivantes

Henry normand

Edition GEUTHNER

 1997

La plupart des religions ont au moins une branche axée sur la connaissance : les adeptes de la kabbale hébraïque, les soufis de l’islam, les shivaïtes de l’hindouisme, les initiés du bouddhisme, les taoïstes, sont autant de partisans de l’approche par la connaissance de la réalité de l’être. Mais est-il possible de réaliser ce que sont les racines de l’existence ?


Depuis des millénaires, les religions affirment qu’il existe une omniscience apportant une solution à toutes les questions essentielles. L’étude comparative entre les grandes religions et leurs caractéristiques, proposée dans ce cycle, répond au besoin de s’ouvrir sur l’intelligence universelle telle qu’elle fut perçue à travers le monde. Jamais encore une telle synthèse n’a été exposée aussi clairement, que ce soit dans les spécificités de chaque tradition, ou dans ce qui constitue leur tronc commun.


À travers le langage des symboles, le lecteur attentif constatera que les anciens Sages sont d’une frappante actualité : la connaissance qu’ils prônaient ne pourra jamais passer de mode. Peut-être s’étonnera-t-il que l’on ait pu en négliger les enseignements aussi longtemps…

6 volumes illustrent cette encyclopédie du symbole et des traditions

:
Tome 1 : Les initiations – La voie – La méditation – Les 3 grandes voies monothéistes : la voie judaïque, la voie chrétienne et la voie islamique.


Tome 2 : Les civilisations disparues – La grande tradition chinoise – La tradition bouddhique – La tradition indienne.


Tome 3 : Les Dieux – L’Anthropomorphisme – L’idéographie – Les hiéroglyphes – Les textes et langues sacrées.


Tome 4 : Les animaux – Les végétaux – Les nombres et les chiffres – Les polyèdres – Les surfaces – Les volumes – L’architecture sacrée – Les carrés magiques.


Tome 5 : Le cosmos – Les planètes – Les symboles – Les épopées et les héros – Le Graal - Gilgamesh – Les contes et légendes – Le zodiaque.


Tome 6 : Les couleurs – Les mandalas – Les labyrinthes – Les spirales – L’arbre de vie – Les sephirot – Le Kundalini – Le yoga – Le zen – Le vide – Le zéro – Le quatre – Le trois – La clef – Le silence.

2 V

VIERGES NOIRES

Sophie CASSAGNE  – BROUQUET

Edition Du ROUERGUE

 2000

Les Vierges noires en France, en Europe et dans le monde. Dans l’immense musée que constitue l’iconographie religieuse, les Vierges noires occupent une place singulière. « Statuaire riche, barbare et merveilleuse », elles fascinent par leurs couleurs et par le mystère qu’elles véhiculent. De tout temps, on leur a prêté des pouvoirs miraculeux.

 

L’origine de leur couleur reste énigmatique, malgré d’innombrables hypothèses avancées au cours des âges. L’auteur, maître de conférences en histoire médiévale à l’Université de Rennes, retrace l’histoire de chacune de ces statues, à travers les légendes qui leur sont attachées et les dévotions particulières dont elles font l’objet.

 

Elle nous permet de mieux comprendre comment le culte vivace des Vierges noires s’est développé à partir du bassin méditerranéen et des rites antiques dédiés à Isis, Cybèle ou Artémis, et dont les plus grands rois et empereurs les ont honorés. Ce livre richement illustré nous invite à un voyage dans le temps et l’imaginaire, et nous propose des réponses à l’énigme des Vierges noires.

 

L’auteur développe les points suivants :

 

Vierges trouvées et vierges errantes  -  le roncier  -  le taureau, le berger et la vierge  -  Vierge des croisades  -  des illustres  sculpteurs  -   iconographie des vierges noires  - les vierges romanes et celles de la Renaissance  -  Notre Dame du Puy  -  la tradition celtique  -  l’héritage antique  - théories mystiques et ésotériques  -  les pèlerinages et les processions  -  Orcival  -  en Catalogne  -  St Louis de Rocamadour  -  les vierges miraculeuses et guérisseuses   -  Lourdes  -  les Vierges guerrières  -  Les huguenots contre les Vierges noires  -  Les bûchers de la Révolution  -  les vols des statuts aujourd’hui  -

 

VIERGES NOIRES - DÉESSES, MÈRES ET VIERGES NOIRES

J.P. BAYARD

Edition du  Rocher

 2001

Répertoire des vierges noires par département.

450 sites sont répertoriés ou le souvenir d’une vierge noire a été conservé. Plus de 100 églises conservent des statues de vierges noires. L’auteur établit un rapprochement entre le culte de la déesse mère et celui des vierges noires ; culte dont le néolithique nous a laissé des traces.

Ces statuettes ont été fabriquées entre le Xe et le XIVe siècle, et l’auteur a pu recueillir des récits sur la provenance exacte : on les a retrouvées soit en labourant, soit en gardant un troupeau, dans le lit d’une rivière ou dans un buisson.

Après 50 ans de recherche J.P. Bayard nous livre la quintessence de ses recherches et nous fait remonter le temps avec émerveillement.

Au sommaire de cet ouvrage de330 pages

 

Chapitre 1 : Des déesses Mères : Personnification de la terre, la caverne, résidence de la déesse – De la terre au ciel  -  Influence de la lune  -  Les déesses dans l’Antiquité, chez les Celtes  -  Valeur magique de l’œuvre d’Art  -  Figurations sexuelles  -  La nudité artistique  -  Pourquoi les avoir nommée Vierge ?  -  Naissances miraculeuses  -  Couleur de ces déesses  -  Identification alchimique et quelques autres survivances  -

 

Chapitre 2 : Le culte de la Vierge Marie : Le visage de la Vierge Marie  -  le culte marial  -  La pensée Celte  -  Eve et Marie  -  le rapport avec le serpent  -  Sainte Anne mère de Marie et Sainte Anne de Bretagne  - Vierge et saint Luc  -  les reliques  -  les saintes femmes et Marie-Madeleine  -  la reine de Saba  -  lait de la Vierge  - pèlerinage de saint Jacques de Compostelle  -  le signe zodiacal de la Vierge  -

 

Chapitre 3 : Symbolisme des Vierges Noires : Invention et orientation de la statuaire des Vierges noires  -  les légendes  -   la crypte  -  les mains  -  Isis à l’époque médiévale  -  Vénération et destruction d’une statue  -  l’eau, l’arbre, le puits, le buisson, les rites forestiers, la Pierre et les pierres précieuses, les animaux à cornes, le culte de la lumière  -  les causes matérielles du noircissement  -  Influence des croisades et des pèlerinages  -  le vert  -  apport alchimiques  -  reliques et Vierges miraculeuses  -  Ex-voto, habillement, décors, ornements, parures, sièges, couronnes,  -

 

Chapitre 4 : Essai de répertoire des Vierges Noires en France et à l’Etranger  -  par lieux, régions et départements.

 

les vierges noires – l’origine & le sens des contes de fÉes

Pierre gordon

Edition SIGNATURA

 2003

L’auteur fait ressortir dans ces trois textes l’importance des rites (initiatiques, matrimoniaux, etc.) qui sont pratiqués depuis des millénaires dans toutes les sociétés humaines, ainsi que du totémisme et des tabous également reliés au domaine rituel.


Son étude sur les Vierges Noires nous emmène dans le monde souterrain (auprès de l’« Initiatrice », c’est-à-dire une personnalité sacrée (en réalité un personnage féminin déguisé ou travesti) « qui échappait au monde profane pour se réintégrer dans le monde surnaturel ». Car « le conte de fées n’est en fait, nous précise l’auteur, que la description scrupuleuse d’un rite ».


L’œuvre de Pierre Gordon, redécouverte il y a une vingtaine d’années, ne cesse d’être reconnue comme fondamentale pour saisir l’origine, le sens et les fonctions des rites qui s’inscrivent dans ce que l’auteur nomme, à la suite de René Guénon, la « Tradition primordiale », fondement de tous les phénomènes religieux de l’humanité.

 

Pour toute l’œuvre de Pierre Gordon, voir le chapitre 10 G -

 

VIERGES  NOIRES  -  MÉLUSINE  -  L’origine et le sens des contes de fées

Pierre Gordon 

Edition  Arma Artis

 1983

Pour Pierre Gordon, le mystère des Vierges noires et leur symbolisme, perpétuent la notion de ce monde divin des ténèbres où la pensée s’exhaussait auprès d’elles, jusqu’à un niveau spirituel supérieur. Son analyse de ces Mères et Vierges noires tient dans une exégèse en 8 propositions :

 

1: Les Vierges les plus vénérées du christianisme sont noires pour la même raison que le furent, avant elles les Mères tenues, par le paganisme, pour les plus puissantes.

 

2e : Les Mères noires avaient cette couleur pour le même motif que les maîtres du monde souterrain (Hadès, Pluton, Le Dispater, Balor etc.) la possédaient eux-mêmes : parce qu’ils siégeaient dans les ténèbres, non au figuré mais au sens plein et propre du mot, la caverne initiatique se trouvant plongée dans le noir le plus complet – certaines de nos grottes françaises, où nous découvrons présentement les œuvres de nos ancêtres, se situent à plusieurs centaines de mètres dans les profondeurs du sol.

 

3: Cette origine rituelle fut la même dans tous les pays ; ce qui s’est propagé, grâce au matriarcat néolithique et à la théocratie, qui, tout en lui servant de monitrice, subissait son influence, ce n’est donc pas la Mère a couleur noire ; ce sont les disciplines qui ont entrainés  l’attribution de cette couleur à la Mère Initiatrice ; dans l’Inde, la Mère Kali fut la noire pour la même raison que l’était en Orient la Grande Mère de Pessinonte, ou qu’en Grande Bretagne Annis était Black Annis.

 

4: En toutes contrées, l’on s’efforça, par la suite, de donner une couleur noire aux pierres ou aux morceaux de bois en qui s’intégrait, grâce à la liturgie, la radiance de la Mère souterraine. On recourut ainsi avec prédilection aux minéraux noirâtres (météorites ou autres), ainsi qu’aux bois très foncés. A défaut on barbouilla de noir la pierre ou le bois. A l’occasion, du reste, d’autres couleurs intervinrent pour exprimer des notions complémentaires ; c’est ainsi que le rouge fut employé avec le noir pour marquer que la Mère était, non seulement une ogresse transcendante, mais une divine chasseresse.

 

5: Les Vierges noires, qui prirent, sur place, la suite des Mères noires (la crypte des églises chrétiennes n’est que l’ancienne grotte initiatique païenne), et qui, à l’origine furent ces Mères elles- mêmes, dont on découvrit ultérieurement l’effigie, le plus souvent informe, dans une caverne ou dans une eau sacrée, furent donc indigènes, et il n’y a nullement à leur chercher une provenance étrangère.

 

6: Cela n’empêche point, naturellement que des statues ou statuettes noires aient été importées d’autres pays, surtout de l’Orient : leur forme plus raffinée semblait correspondre à un état plus avancé de civilisation. Elles ont contribué à diffuser l’image de la Mère à couleur noire, en ce sens qu’en divers lieux où la Mère initiatrice siégeait, depuis des siècles, dans l’univers-de-sous-terre sans qu’on ait songé localement à la pourvoir d’un aspect physique noirâtre, cet aspect  lui fut désormais expressément donné. Mais ce n’est point là l’origine lointaine de nos Vierges noires ; ce n’en est qu’une cause adjuvante secondaire et une modalité d’extension.

 

7e : Le clergé lutta d’ailleurs contre le culte des madones noires. En 835, un concile national, réunit à Paris par les soins de Louis le Pieux, n’hésita pas à blâmer le Pape Adrien, qui avait osé préconiser la vénération des images. Mais finalement, le vieil initiatisme l’emporta. Aucune digue ne résista, l’élite céda. A Chartres, où le puits sacré et la Sainte Mère noire avaient été d’abord, semble t-il, laissé en dehors du sanctuaire chrétien, ils furent englobés dans la cathédrale nouvelle, construite au XIe siècle par Fulbert. La Vierge Noire fut ainsi officiellement révérée, à côté de la Sainte Chemise de Notre Dame, qui avait été jusqu’alors la Grande relique locale ; il est extrêmement probable, au surplus, que cette Sainte Chemise, donné par l’empereur Charles le Chauve, en 861, était une tunique, dont avait été revêtue quelque madone noire du paganisme.

 

8: Un aspect curieux de cette lutte ecclésiastique contre les Vierges noires, est que souvent le clergé les arracha aux vénérables foyers initiatiques où elles siégeaient depuis des millénaires ? Invinciblement  elles y revenaient ? Ce qui veut dire que le peuple substituait des effigies nouvelles à celles qui avaient été enlevées. Tout au plus consentaient-elles à passer l’hiver au village où le prêtre chrétien les avait amenées ; dès la belle saison, elles regagnaient l’antique monde souterrain qui constituait, à l’écart, leur vieux domaine. Si bien, que finalement l’agglomération se forma autour de ce domaine sacrosaint : ce fut le cas par exemple à Thuir, à Font Romeu, à Josselin, à Avioth etc. Quand en plus la Madone noire acceptait d séjourner dans la paroisse, il advenait qu’elle perde temporairement ses pouvoirs, ce qui revenait à dire que la Madone était lié par essence au monde souterrain sacré, à ce royaume de l’ascèse initiatique, où l’homme s’imprégnait de lumière et de force.

 

L’auteur nous parle également de Mélusine, des fées et des lutins, des légendes, mythes et contes de fées, de la psyché, des tabous nuptiaux, les Vierges noires de Marseille.

 

VIERGES NOIRES - RÉALITES ET MYSTÈRES DES VIERGES NOIRES

Roland BERMANN

Edition DERVY

 2000

Noire, comment est-ce possible. Comment se peut-il que Notre Dame, la très pure, le Lys… dont il est dit qu’elle est douceur et lumière, puisse être représentée avec un visage noir, des mains noires aux doigts trop long ?

Ainsi débute cette étude qui entre autre, tente d’établir le rapport existant entre la « Mère obscure » telle qu’elle apparait dans les anciens cultes et Notre Dame.

 

Pour comprendre le « pourquoi » des Vierges noires, bien plus que le « comment », quoi qu’il ne soit pas pour autant omis, ce livre rappelle au lecteur ce qu’était, dans sa réalité profonde, le monde de la pensée du Moyen Âge de l’imagier, du tailleur de pierre et du moine. Ce Moyen-Âge si décrié et pourtant si puissant dans sa pensée religieuse et traditionnelle au sens que René Guénon donne à ce terme.

 

Ce « pourquoi » nous montre le chemin intérieur que suivaient le pèlerin, le moine et l’orant, face à la vénérable statue dont les sanctuaires eurent une telle importance du XIe au XIIIe siècle. Que l’on considère la voie de Saint Bernard de Clairvaux, celle de l’alchimiste ou celle du compagnon, les uns comme les autres nous conduisent à la véritable question : celle de notre réalité ontologique. Sous le voile des symboles, sous le sceau du secret, reposait et repose encore aujourd’hui la réponse. Chacun, pour peu qu’il le désire vraiment, peut y avoir accès.

 

Ce chemin intérieur qu’impose la Vierge Noire est une véritable voie initiatique en tous points conforme à la démarche traditionnelle si évanescente en notre XXe siècle.

 

Pour le retrouver, il nous faut prendre conscience de ce que nous avons perdu et Elle est l’un des jalons qui nous est proposé en nous apportant sa symbolique, son amour et son ésotérisme.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

L’ouverture métaphysique et la vision rationnelle aujourd’hui et au Moyen-Âge  -  Trois mots d’histoire  -  Les Vierges romanes en majesté, celle de Notre Dame et d’autres  -  Les visages noirs  -  Le noir et la couleur noire avec les autres couleurs  -  Nombres et mesures  -  Du paganisme à la Vierge Noire  -  Transfert de culte  -  Le Cantique des Cantiques et la Reine noire  -  Sur les routes des pèlerinages  -  Dans la pénombre de la crypte  -  De l’impossibilité de conclure  -

 

V.i.T.R.I.O.L.les francs-maçons au pied du mur

hiram

Edition Le Léopard d’Or

 1999

Ce livre fait par un collectif de Franc-maçons explique la partie ésotérique de l’enseignement maçonnique et ses dérives.


La Franc-maçonnerie, qui se targue d’avoir une influence sur le bonheur des hommes, répond-elle véritablement à sa mission ? Cette dernière est-elle de descendre dans la rue, de faire de la démagogie avec les politiciens ou de participer aux scandales financiers comme ceux de la loge P2, ou des divers scandales politico-financiers initiés par des anciens dirigeants comme Follner ou Stifani et qui déshonorent ainsi la F.M.

 

Consiste-t-elle, plus valablement, à n’être qu’une officine de bienfaisance suivant la voie saxonne ? Ou encore à s’arc-bouter orgueilleusement au concept d’humanisme comme à une bouée de sauvetage symbole d’une pensée évoluée et libre, sans s’apercevoir que, mettant ainsi l’homme à la place de Dieu, elle a tuée toute espérance ?

En fait elle a subi le joug du rationalisme et est tombée dans le matérialisme le plus pervers. Elle a ainsi oublié que, détentrice par son mythe, ses rites, ses rituels, et ses symboles, d’un héritage traditionnel exceptionnel, sa véritable mission était de  maintenir vivante la pensée spirituelle la plus haute afin d’apporter aux hommes du XXIe siècle, les moyens de vivre et transcender cette formidable évolution en marche qu’est la mutation vers l’ère du Verseau.
Dépositaire de tout l’ésotérisme judéo-chrétien, elle est tombée dans un exotérisme profane où le mental et l’hypertrophie de l’ego sont vénérés à l’égal du Veau d’Or

Cet ouvrage se veut une réaction positive à cet état de fait. Délaissant une critique trop facile, il propose une vue novatrice et vivante des mystères initiatiques cachés aux plus profond des rituels maçonniques.

 

En dehors de toute polémique de nature profane, il propose une redécouverte des véritables et éternelles valeurs de l’humanité, il apporte également des réponses aux questions que tout maçon doit se poser : Qui suis-je ? D’où je viens ? Où je vais ?

 

Au sommaire de cet ouvrage on peut y lire :

 

L’affirmation du Principe créateur le GADLU, le créé et l’incréé, le manifesté, l’Ennéade, le sacré, l’harmonie, les mythes et leurs origines, la cohérence avec les lois causales, le et les mystères, les rites, à quoi sert le rituel, les symboles de la roue et de la sphère, la Règle, le voyage, la transmission, la mise en œuvre de la Règle, le miroir de l’Univers, le Temple et sa magie, la communauté, le Moi et le Soi, Voie initiatique et mysticisme, la vie hors du Temple, les déviations des obédiences, la vie dans le Temple, les pierres, les portes, Janus, l’astrologie, les petits et grands mystères, l’alchimie, le banquet, la mort, l’athanor, le cercle, le nombre 7, Rituels des travaux de table, l’Etoile Flamboyante, rituel d’installation….

 

V.I.T.R.I.O.L.U.M

Divers Auteurs 

ARCADIA

 2007

 
V.I.T.R.I.O.L ou V.I.T.R.I.O.L.U.M. formule alchimique et ésotérique qui veut dire: Visite l’intérieur de la Terre et en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée, vraie médecine.

Ces lettres formant cette devise  et qui se trouve dans le cabinet de réflexion au REAA, explique le développement du cheminement initiatique de l’adepte et son travail à effectuer sur soi-même.

 

Ce que Jean Servier interprète ainsi : Descend dans les entrailles de la terre, au plus profond de toi-même et trouve le noyau insécable sur lequel tu pourras bâtir une autre personnalité, un homme nouveau.

Pour Don Pernety cette formule est à rapprocher de la Table d’Emeraude d’Hermès Trismégiste.

Mircea Eliade préfère parler de purification pour rectification, car purifier est construire de l’intérieur en changeant la structure interne en dissolvant puis rassemblant pour que ne subsiste qu’une seule chose qui est la matière lumineuse. La rectification serait donc la reformulation de la matière de base en Lumière.

 

A.B.Z nous explique les traditions auxquelles se rattache ce sigle. La tradition hébraïque parle de Schethiyah (pierre fondamentale), les Old charges maçonniques et les ouvrages kabbalistiques ont emprunté à Psaumes 118,22 la phrase suivante (La Pierre que les constructeurs ont rejetée est devenu la pierre d’angle) faisant ainsi allusion à Schethiyah. On trouve également cette Pierre dans l’arbre séphirotique, Pierre qui constitue la clef de voûte de l’édifice séphirotique. En finale ce que nous cherchons est cette Pierre lumineuse qui est au fond de nous-même (Luz)

 

Gilbert Cédot nous entraîne dans un voyage alchimique avec la suprême victoire de l’Alchimie et le but ultime de cette magie: reconquérir l’immortalité, non pas terrestre, mais celle perdue jadis lors de la chute, celle d’Adam. La descente au fond de la terre est un passage quasi obligé de tous les mythes portant sur la mort et la résurrection. Elle permet la mort initiatique. Le mot V.I.T.R.I.O.L indique au postulant qu’il va se produire une transmutation alchimique, une véritable tentative pour opérer le Grand Œuvre avec l’appui des 4 éléments –feu, terre, air, eau – car l’initiation maçonnique est la transmission de l’inconscient collectif à travers les générations, elle participe à la mémoire du monde, dans une grande chaîne d’union d’avant l’histoire.

 

R. Boret développe cette formule en nous disant que nous devons participer à la construction de soi-même et de l’humanité, avec la recherche de la pierre philosophale, on part dans les arcanes de l’hermétisme et cite Françoise Bonardel «  le V.I.T.R.I.O.L. désigne le travail de purification, intériorisation et reconstruction propre à la recherche de la Pierre, pour trouver la Pierre, il nous faut donc faire ce chemin en nous-mêmes, c'est-à-dire visiter l’intérieur de la terre »

 

Enfin Alain Véron fait un rapprochement avec la « Mélancolie » d’Albrecht Durer et nous explique que si la mélancolie (chère aux romantiques) n’a plus cours, elle est largement compensée par les multiples névroses et dépressions dues au stress collectif qui nous assaille de toutes parts. Pour lui le néophyte va se trouver décontenancé par cette formule qui prône un travail sans fin.

 

voyage au cœur du symbole

Julie behaeghel

Edition DU ROCHER

 2004

Voyage au cœur du symbole nous propose de pénétrer graduellement dans la cosmographie symbolique. Cette dernière met en lumière les grandes sources du symbole et ses manifestations essentielles. Ces sources remontent dans le temps, depuis les révélations les plus anciennes des mythes, dont les « histoires » nous initient à la réalité intemporelle, jusqu’aux grands rêves de notre expérience personnelle.


Iconographies religieuses, mystiques et ésotériques d’une part, géométrie et nombres symboliques de l’autre sont à la base des grands symboles fondamentaux (carré, cercle, centre et croix) et de leurs combinaisons (cosmogrammes, labyrinthes et mandalas) : des systèmes dont le seul but est la réunification de l’être par la quête du centre. C’est ce que montre au final l’étude de deux grands cosmogrammes : Le tarot et sa quaternité et  l’arbre des Sephiroth et sa cosmogonie lumineuse.


Le symbole est un voyage initiatique ; le mérite de cet ouvrage occidentaux, est de nous rendre perceptibles les étapes essentielles et obligatoires de ce long périple dans les profondeurs de notre devenir spirituel.


Y est développé:

 

l’androgyne, l’immortalité, les contes, les rêves, les légendes, les symboles fondateurs, cosmiques et figuratifs, les croix celtiques, swastika, potencée et autres, le zodiaque, les quatre éléments, 22 arcanes majeurs, l’arbre, les sephirot, et autre Tétraktys.

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