Chapitre 1 M - Z ( Maçonnerie ) |
1 M
MAÇONNERIE ÉCOSSAISE: EN AMONT DU
CONTRAT SOCIAL |
JEAN- LOUIS CRAPONNE-Préface
de Georges LAMOINE |
ÉDITIONS DE LA HUTTE |
2011 |
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C’est dommage, parce que cette loge n’a été ni
inventée ni suggérée, et ses rituels, conservés à la médiathèque Ceccano
d’Avignon (fonds Alphandery), sont à l’évidence très proches des rituels
contemporains bien qu’antérieur d’au moins un quart de siècle à la création
du premier suprême conseil du monde. Dans le présent
ouvrage, sont reproduit in extenso ces rituels fondamentaux et jusqu’alors
inédits. Ils sont précédés d’une étude qui permet de comprendre : -
Comment et dans quel contexte les maçons avignonnais ont transmis leur rite et
l’esprit de leur loge au Contrat Social dont ils ont fait la loge-mère Écossaise
de France ; - Quels
étaient les personnages, incontestablement hors du commun, qui ont ainsi
marqué l’histoire de l’Écossisme. |
maçonnerie
pratique |
|
Edition Bélisane |
1994 |
Cours de maçonnerie au R.E.A.A. en
plusieurs volumes. Il fut rédigé en 1875 et réédité en 1994. On y trouve
beaucoup d’explications notamment la patente Morin et la fabrication des 33
degrés du R.E.A.A. La
grande majorité des historiens de la maçonnerie sont d’accord pour admettre
que le « Rite Écossais » est né en France vers 1740 et qu’il est devenu très
vite synonyme de hauts grades. Pierre Chevalier évoque à cet égard «
le désir de certains maçons de réformer l’ordre vicié assez vite par les abus
de toutes sortes. Les tenues n’étaient-elles pas toujours accompagnées de
banquets où le champagne était de rigueur, de chansons et de musique, de
propos amoureux et badins ? ». On ne peut cependant exclure complètement une
influence originelle des milieux stuartistes réfugiés à Saint Germain en Laye
à la fin du XVIIème siècle ainsi que celle des nombreux Ecossais installés en
France, notamment dans l’entourage des Rois de France, depuis Jeanne d’Arc.
Le mot « Écossais » semble simplement traduire le fait que parmi les premiers
maçons, en France autant qu’en Angleterre, le souvenir demeurait du rôle
majeur joué par l’Ecosse dans la maturation finale du système maçonnique
spéculatif. Les mots écossais, écossisme, en vinrent alors à désigner tout ce
que la Maçonnerie désignait comme éminent, choisi, particulièrement digne de
respect et d’honneur, sans qu’il faille y voir une origine proprement liée à
l’Écosse elle-même ». Albert Lantoine , de son côté, confirme
l’influence positive du Discours sur le travail des loges : « Il est assez
curieux que ce soit précisément ce maçon, peu « symbolisant » pourrait-on
dire, qui passe pour avoir donné le jour au ritualisme compliqué des Hauts
Grades. Peut-être pourrait-on avancer qu’il a rendu ces derniers nécessaires
en exigeant des loges un travail supérieur, que seule une élite pouvait
accomplir. » Et plus loin, il ajoute : « Ramsay n’a pas créé les grades
écossais ou les hauts grades comme on l’en accusera, ou comme on lui en fera
gloire ; il les a légitimés en faisant remonter la Franc-Maçonnerie aux
croisades et en exaltant son pays d’origine, l’Ecosse ». Guy
Chassagnard quant à lui déclare
: « Des croisades, des preux chevaliers, des rois d’Écosse conciliants, des loges
en divers lieux d’Europe, il n’en fallait pas plus pour jeter les bases de
l’Écossisme. Et maints maçonnologues ont vu dans le Chevalier de Ramsay le
véritable créateur du grade d’Écossais, ainsi que l’initiateur des hauts
grades maçonniques ». |
MAINGUY – LA FRANC-MAÇONNERIE CLARIFIÉE POUR SES INITIÉS – Tome 1 - L’APPRENTI |
Irène Mainguy |
Edition Dervy |
2011 |
La
Franc-maçonnerie propose à celui qui s’y intéresse un vaste domaine de
recherches et de connaissances qui sont une source de grands enrichissements
intellectuel et spirituel. Plus de 110 ans se sont écoulés depuis la première
parution du livre d’Oswald Wirth. Ce livre premier du genre, fut très
novateur pour l’époque, tant par la nature même de son contenu que par les
apports très originaux, qui firent son succès. Toutefois de nos jours, il est
souvent perçu comme difficile d’appréhension, voire dépassé. Après
avoir modernisé avec succès « la symbolique maçonnique » de Jules
Boucher, Irène Mainguy propose ici une version renouvelée du manuel d’apprenti
d’Oswald Wirth, en prenant en compte les plus récentes publications ;
tout nouveau Franc-maçon pourra y trouver des réponses fiables au cours de
son apprentissage, en découvrant cette version réellement adaptée aux
exigences et aux besoins de notre époque. Au sommaire de cet ouvrage, l’auteur nous parle de : Chapitre 1 : Aperçu philosophique sur l’histoire générale de la Franc-maçonnerie - Chapitre 2 : Premières données historiques – Entre mythe et légende – les premières divulgations – la querelle des Antients et des Modernes - le manuscrit Regius, Cooke – les statuts Schaw - la maçonnerie disséquée Chapitre 3 : Quelques-unes des personnalités qui ont marqué la Franc-maçonnerie – Robert Moray - Elias Ashmole - Desaguliers - J. Anderson et ses constitutions – Chevalier Ramsay et ses discours - Laurence Dermott - Ahiman Rezon - M. de Pasqually - J. B. Willermoz - L. C. Saint Martin - Montmorency-Luxembourg - William Preston - Cagliostro - J.M. Ragon - Albert Pike - F. Desmons - E. Goblet d’Alviella - Léo Taxil - Oswald Wirth - René Guénon - Chapitre 4 : Les débuts de la Franc-maçonnerie : Rite des Antients et des Modernes - le Régulateur du Maçon - le guide des maçons Ecossais - les tuileurs - les Landmarks - L’Ordre et les Obédiences - le Loge - les rites Français, Ecossai et Rectifié - les side degrés - le rite de Memphis Misraïm - Chapitre 5 : L’Initiation maçonnique - les trois grades - Chaines et cordes - les métaux - le cabinet de réflexion - le sel et le soufre - le testament - la porte du Temple - les trois voyages - la coupe d’amertume - la Bienfaisance - la Lumière - la tablier - les gants - Chapitre 6 : Conceptions philosophiques se rattachant au rituel du grade d’apprenti - Le Grand Architecte de l’Univers - Esotérisme et occultisme - Tradition et transmission - Profane et sacré - la question de la Régularité - Symboles et symbolisme - Une approche de l’universel - Rites et rituels - Chapitre 7 : Devoirs généraux de l’apprenti maçon - Assiduité - Discrétion maçonnique - Silence et Secret - La Tolérance - Fraternité initiatique - Serment et engagement - Recherche de la Connaissance, de la Vérité et de la Lumière - Instruction au grade d’apprenti Chapitre 8 : Premiers éléments de philosophie initiatique - Esotérisme et exotérisme - les Nombres l’alchimie - L’unité, le binaire et le ternaire - le Temple et la loge - Chansons maçonniques - Le secret des Francs-maçons - |
MAINGUY - LA FRANC-MAÇONNERIE CLARIFIÉE POUR SES INITIÉS - Tome 2 - LE COMPAGNON |
Irène Mainguy |
Edition Dervy |
2012 |
Ce
2e volet de la trilogie maçonnique est repris à partir de celui
qu’avait publié Oswald Wirth au début du XXe siècle, en respectant dans les
grandes lignes le plan de l’ouvrage. Ce livre est totalement refondu de
manière cohérente pour donner une première approche symbolique clarifiée pour
les compagnons. Chaque grade maçonnique est porteur d’un enseignement spécifique de d’ouvertures spirituelles. Le degré de compagnon est souvent négligé ou considéré comme une simple formalité nécessaire pour accéder à la maîtrise. Après avoir été fait Apprenti maçon, le compagnon a le devoir de s’efforcer de le devenir authentiquement ; cela a pour conséquence d’engager sa vie au service d’un idéal noble, en percevant que la vie a un sens et une finalité. Le
travail initiatique s’appuie d’abord sur la pratique régulière des rites et
la méditation sur les symboles maçonniques qui servent de support de
compréhension, un exposé ou planche présenté en loge doit être le fruit d’une
réflexion personnelle qui peut s’appuyer sur d’autres auteurs maçonniques,
mais en s’y référent clairement, pour s’en inspirer, s’en enrichir et pouvoir
partager. Par
ailleurs le compagnon doit rester vigilant à l’égard d’un autre écueil
desséchant qui est le danger du dogmatisme, lequel entraîne une
interprétation sclérosée de la symbolique et une mise en pratique trop rigide
du rituel. La méthode symbolique doit être un aiguillon actif de la pensée et
conduire à la méditation puis à l’action. Elle est un moyen efficace
d’ouverture du cœur et de l’entendement dans le temps et l’espace. Au sommaire de cet ouvrage I. Mainguy développe les points
suivants : Chapitre 1 : Le chef d’œuvre du compagnon, son aptitude à la Maîtrise - L’initiation professionnelle - la Hiérarchie du ternaire - le cérémonial corporatif - les grades symboliques - Chapitre 2 : Le rituel du grade de compagnon - Examen du candidat au grade de compagnon -Les impressions de passage - le compagnonnage - Chapitre 3 : La réception en loge de compagnon - Préparation du récipiendaire - la participation au Grand Œuvre - Chapitre 4 : Les 5 voyages du compagnon - Chapitre 5 : La recherche de la lumière - L’Etoile Flamboyante - Le Pentagramme - la lettre G - Géométrie - Génération - Gravitation - Génie - Gnose - Chapitre 6 : Les Compagnons et la Glorification de Travail - le serment du compagnon - le tablier - L’idéal constructif - La religion du travail - Chapitre 7 : Conceptions philosophiques liées au grade de compagnon - Connaissance de soi - la triple énigme - Qui sommes-nous ? - la Vie - L’altruisme - La raison - l’intelligence - L’homme et l’Initié - Le chef d’œuvre - La réalisation de l’être - Chapitre 8 : les devoirs du compagnon - Obligations - Assiduité - Ponctualité - Activité - Clairvoyance et discernement - La Maîtrise de soi - Chapitre 9 : Catéchisme interprétatif du grade de compagnon - Instructions du grade de compagnon au Rite français et au REAA Chapitre 10 : La méditation - la gnose numérale - La décade sacrée - La Quintessence - Le Quinaire - Chapitre 11 : Symbole de la loge du
compagnon - la couleur des tentures -
les deux colonnes - les deux surveillants - le Tableau de
loge - Les 7 marches
- les trois fenêtres - Equerre et Compas - La pierre
cubique à pointe - La corde à nœuds - Chapitre 12 : Eléments de réflexion - La confusion des langues - les mots sacrés - Activité et passivité - les 5 sens - Les 5 ordres d’Architectures - Les Arts libéraux - L’Art de la mémoire - Usages anglais - Chants de compagnon - le maillet et le ciseau - le Règle et le Levier - Le voyage du compagnon - |
MAINGUY - LA FRANC-MAÇONNERIE CLARIFIÉE POUR SES INITIÉS - Tome 3 - LE MAÎTRE |
Irène Mainguy |
Edition Dervy |
2013 |
Irène Mainguy, après avoir procédé à une minutieuse et méthodique analyse des livres d’Oswald Wirth, en a, bien entendu conservé la présentation, tout en aérant et renouvelant complètement le contenu. Ainsi celui-ci est maintenant réellement adapté aux besoins des Francs-maçons de notre époque et prend en compte les plus récentes publications. L’auteur développe une réflexion sur l’ensemble de la symbolique du Maître, sans pour autant négliger d’examiner tous les symboles proposés par Oswald Wirth à ses lecteurs. Elle indique et suggère une méthodologie simple pour que ceux-ci apprennent et sachent approfondir le sujet par eux-mêmes. Selon son habitude, elle se réfère aux principales sources historiques et aux premiers rituels en ayant bien soin de différencier les rires, pour éviter des confusions. Elle s’efforce de donner des pistes de recherche claires et référencées afin que le lecteur les utilise au mieux. C’est en s’appuyant sue des fondements sérieux que celui-ci évitera de s’égarer sur les sentiers de l’erreur. Il ne s’agit plus de pratiquer la maçonnerie comme au temps d’O. Wirth, mais d’approfondir ici et maintenant l’immense richesse de la tradition maçonnique qui se suffit à elle-même. Les précieuses clefs données par l’initiation sauront alors éclairer la compréhension des objectifs, moyens, méthodes et philosophie de la F.M. Tout au long de cet ouvrage, l’auteur éradique ou recadre respectueusement, sans esprit de polémique, mais sans aucunes concessions, les écarts ou égarements visionnaire de son illustre prédécesseur qui fut un pionnier en voulant revenir à la tradition. Plus de 100 ans séparent les deux ouvrages et il était temps que cette heureuse initiative voit le jour. Au sommaire de cet ouvrage : Les sociétés secrètes et les inities : Les premières sociétés - L’Art sacerdotal et l’Art Royal - la maîtrise idéale - la fonction initiatique et la filiation maçonnique - la méthode - Franc-maçonnerie, monachisme et internet - Les Mystères : Les initiations antiques - la bienfaisance - l’échelle des capacités - l’enseignement du Maître - L’Ethique maçonnique : La lumière initiatique - L’intervention des Maîtres - la légende d’Hiram - Le rituel du grade de Maître : La marche à reculons - la recherche de la connaissance - la chambre du milieu - la légende maçonnique et le drame symbolique - dominer ses vices et ses passions - le voyage des maîtres - Renaissance ou résurrection ? - Interprétation de la légende : Le juste face à la mort - Pouvoir et contre pouvoir - Transgression ou trahison - l’ignorance - le fanatisme et l’ambition - l’orgueil - la Régénération - par la mort, vaincre la mort - Les mythes et les légendes : Isis et Osiris - Iacchus - Adonis - Dionysos - Atys - les inities de Samothrace - Orphée et les quatre couronnés- Les quatre fils d’Aymon, ou la légende de Renaud de Montauban - le sacrifice - Hiram substitué à Noé - Don Juan, mythe du non initiable - Conceptions philosophiques se rattachant au grade de Maître : L’immortalité - de l’individuel à l’universel - Aspiration à la transcendance - la mort - la survivance - les superstitions - la construction individuelle - Les devoirs du Maître : La Maîtrise - L’écoute de l’autre - la Transmission - Ecouter, lire, méditer, comprendre et agir Catéchisme interprétatif du grade de Maître : Instruction du grade de compagnon, au R.E.A.A. – Notions philosophiques initiatiques relatives au grade de Maître : Propriétés des Nombres - le Nombre 7 - l’équilibre - l’Octoade - l’Ennéade ou Triple Ternaire - la Tradition - le cercueil d’Osiris - l’Adam Kadmon - Les prérogatives et symboles de la loge de Maître : Les tentures noires - le couvre-chef - l’acacia - la planche à tracer - le compas et l’équerre - le point - le cercle - le tableau de loge - Responsabilité, obéissance, pouvoir et idéal maçonnique - Les hauts grades : Utilité des hauts grades - la loge de perfection au R.E.A.A - les ordres de Sagesse au Rite Français- les side degrees - les hauts grades égyptiens - Indication bibliographiques à l’usage des maîtres : Le livre et l’écrit - les tuileurs - les manuels d’instruction - Histoire et symbolisme - rites et philosophie - Hermétisme et alchimie - Annexes : chants et chansons des maîtres - la devise des maçons - l’adieu et les liens du maçon - les figures du Livre de Maître - |
MAINGUY
- DE LA
SYMBOLIQUE DES CHAPITRES EN FRANC-maçonnerie
- |
Irène
Mainguy |
Edition Dervy |
2005 |
Irène Mainguy, auteur de l’ouvrage
Symbolique des Grades de Perfection et des Ordres de Sagesse, (suite de sa
Symbolique maçonnique du troisième millénaire) poursuit dans le même esprit,
une recherche sur les grades capitulaires des Chapitres du Rite Écossais
Ancien et Accepté et les Troisième et Quatrième Ordres de Sagesse du Rite
Français. Elle expose ici les similitudes, analogies et nombreux points de
convergence de ces deux rites. Bien des points communs avec le Maître
Écossais de Saint-André du Rite Écossais Rectifié y sont également mis en
parallèle.
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MAINGUY - LES INITIATIONS ET L’INITIATION MAÇONNIQUE |
Irène Mainguy |
Edition Jean-Cyrille Godefroy |
2008 |
Les plus sérieuses études
ethnologiques mettent en évidence la pratique de cérémonies initiatiques dans
toutes les civilisations, depuis la plus lointaine Antiquité ; entre autres,
en Égypte ou en Grèce avec les Mystères d’Éleusis, mais aussi au sein de
toutes les civilisations des cinq continents. Sans vouloir approfondir de
manière exhaustive tous les aspects des pratiques initiatiques recensées,
Irène Mainguy propose ici aux lecteurs une importante synthèse du sujet. |
MAINGUY - SYMBOLIQUE DES GRADES DE PERFECTION ET DES ORDRES DE
SAGESSE |
Irène
Mainguy |
Edition DERVY |
2003 |
Irène Mainguy, auteur de La Symbolique
maçonnique du troisième millénaire, poursuit dans le même esprit sa recherche
sur les compléments du grade de Maître que sont les degrés de Perfection du
Rite Écossais Ancien et Accepté et les deux premiers Ordres de Sagesse du
Rite Français.
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MAINGUY - SYMBOLIQUE
DES OUTILS ET GLORIFICATION DU mḖtier
-
|
Irène Mainguy |
Edition Jean-Cyrille Godefroy |
2007 |
La méthode maçonnique propose une règle
de conduite basée sur la méditation d’une géométrie dans l’espace. Les gestes
s’y font selon équerre, niveau et perpendiculaire.
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Mainguy - SYMBOLIQUE
DES GRADES PHILOSOPHIQUES – RITE Ḗcossais aNCIEN ET ACCEPTḖ - |
Irène Mainguy |
Edition Dervy |
2015 |
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Note de lecture : Irène Mainguy nous a habitués à l’étude approfondie des grades
du REAA. Elle nous offre à nouveau l’occasion de revisiter, dans le détail
cette fois-ci la symbolique des grades philosophiques qu’elle dissèque,
explique, interprète et présente, en puisant – avec la rigueur de la
bibliothécaire-documentaliste – aux sources des origines comme le veut la
tradition. A telle enseigne que l’on serait tenté de
rapprocher son travail de celui accompli à l’époque (1854-1855) par Albert
Pike dans son fameux ouvrage « Masonic Formulas and Rituals »
conservé à la bibliothèque de la Juridiction Sud à Washington, DC et réédité
en 2010 par la Scottish Rite Research Society. La somme des recueils de
symbolisme de référence qu’elle a successivement produits, et dont celui-ci
constitue en quelque sorte l’aboutissement, pourrait être considérée comme un
pendant français à celui de l’Américain. Très richement illustré, l’ouvrage
qui comporte, grade après grade, une intéressante juxtaposition des
différents Tuileurs, est dense mais agréablement aéré et assorti d’un index
qui sera bien utile à ceux qui auront la bien compréhensible tentation d’y
puiser leur inspiration lorsqu’ils travailleront à approfondir l’appréhension
du Nec Plus Ultra. L’auteure trouve des sources de références
sérieuses, notamment dans la fameuse revue Renaissance Traditionnelle, la
bibliothèque Kloss ou chez Latomia (fond du Grand Orient des
Pays-Bas) mais puise également dans les écrits d’auteurs, au premier chef
René Guénon, mais encore Paul Naudon, Goblet d’Alviella pour n’en retenir que
quelques-uns. Elle s’appuie aussi, tout au long de ses développements, sur de
nombreux documents anciens. Occasion de livrer une vision de l’éthique
chevaleresque de douze grades philosophiques, pour la plupart d’entre eux peu
ou pas pratiqués, même si la tendance constatée, en Belgique plus qu’en
France d’ailleurs, soit d’y porter depuis quelques années un regain d’intérêt
en les mettant en scène, voire en les faisant sortir de l’ombre de la
catégorie des grades dits « intermédiaires ». Au
sommaire de cet ouvrage de 600
pages : Grand
Pontife ou sublime écossais (19e degré) – signification et lieu -
Melchisédech - le sceptre
- le tableau de loge et le
serpent - la Jérusalem céleste dans l’Apocalypse
johannique - le nombre 12 - la
montagne - le mot hébreu ‘’Alléluia’’ -
l’Alpha et l’Oméga - Vénérable
Maître de toutes les loges régulières (20e degré)
- L’oeuvre de Zorobabel -
Cyrus - la purification par le fer et le feu -
Gloire, grandeur et beauté - le nombre 9
- le bijou et le tablier du
grade - Noachite
ou Chevalier prussien (21e degré)
- Histoire des Noachites ou chevaliers
prussiens - le Noachisme -
Noé, père de l’architecture navale
- L’Arc en ciel - La
Tour de Babel - la confusion des langues -
Phaleg Maître d’Œuvre - Nemrod
- Par la pleine lune de
Mars - Sem, Japhet et Cham - Tablier et bijou - Chevalier
de Royale Hache ou Prince du Liban (22e degré)
- Les qualités du Prince du
Liban : Discrétion, humilité, foi, obéissance -
Les Druzes - le cèdre
- la maçonnerie du bois - La
philosophie et la spiritualité du travail
- la croix spatiale - de
la multiplicité à l’Unité - le conseil de la Table Ronde - Le
Cercle - la Hache d’or - Chef
du Tabernacle (23e degré) - Sacerdoce et dignité - le
fils d’Hiram reçu au rang des lévites - Grand Maître sacrificateur -
L’Arche d’Alliance : Tabernacle des Vérités révélées -
l’autel des holocaustes - l’autel des parfums -
le Sacrifice - Prince
du Tabernacle (24e degré) - La
fonction des lévites - le passage de ‘’chef’ à ‘’Prince du
Tabernacle’’ - le chandelier à 7 branches -
l’idolâtrie - le Grand Livre de la Nature -
Uriel - Chevalier
du Serpent d’Airain (25e degré) -
Porter le joug de ses frères
- le serpent d’airain -
le Caducée de Mercure et d’Hermès
- le Tau - le
Buisson ardent - les chaines
- Vertu et courage -
Dégagement de la partie spirituelle de l’homme -
Moïse - INRI
- Ecossais
trinitaire ou Prince de Mercy ( 26e degré)
- Le Prince de Mercy - la
triple Alliance - les trois couleurs : vert, blanc et
rouge - les ailes
- la flèche d’or -
l’échelle mystérieuse - le Palladium - le
miroir - le Livre de la Vérité - le
3e ciel - les trois sortes d’or -
les trois signes du grade - Grand
Commandeur du Temple (27e degré) -
INRI - la corde
- Délivré du joug de la
servitude - les couleurs ; rouge, blanc et
noir -
la croix teutonique - la triple lumière - Chevalier
du Soleil ou Prince Adepte (28e degré) - Les trois discours du chevalier du soleil - Adam
- le centre du vrai
bonheur - le livre de la Genèse -
les chérubins ou Kéroubim
- la Vérité - le
Chevalier du soleil vient du centre des ténèbres - la
Nature - le Soleil
- Science, sagesse et
sainteté - L’Oeil
- les 7 planètes - les quatre devoirs de la vie tranquille - La
Pierre Philosophale ou le Grand Œuvre
- Gnose et gnosticisme -
les 7 vérités gnostiques - La vie humaine n’est qu'’un point dans
l’Eternité - L’Harmonie universelle -
L’Absolu est l’esprit existant par lui-même -
le visible et l’invisible
- le mal, le malheur et la
misère sont nécessaires à l’harmonie universelle -
l’analogie est l’unique clef de la Nature - l’état adamique - Stibium
- Mithra -
Lux ex Tenebris - Grand
Ecossais de Saint André ou Patriarche des croisades (29e degré) - Le
Patriarche - les trois qualités nécessaires -
les quatre devoirs - Respecter la Raison -
servir la Vérité - Défendre la vertu -
Combattre pour le droit - les quatre mots de passe et le mot
sacré - la croix de Saint André -
Sacrifice et obéissance - le christianisme primitif - Chevalier Kadosh ou Chevalier de l’aigle blanc et noir (30e degré) - Aréopage ou conseil philosophique - de la vallée au camp - le chevalier Kadosh Saint et Séparé - la profession de foi - Son nom fut autre et le même pourtant - Savoir - Aimer - Agir - les trois serments - le combat et les armes du chevalier Kadosh - le poignard - Soldat de l’Universel et Temporel - Les tyrannies spirituelles et temporelles - les degrés templiers - les trois cranes couronnés - du pavé mosaïque aux poursuivants - la croix templière - L’Aigle bicéphale - l’âge - l’échelle mystérieuse |
MAINGUY - SYMBOLIQUE
DU 3e MILLENAIRE |
Irène Mainguy |
Edition Dervy |
2001 |
En donnant ce titre à son livre,
Irène Mainguy exauce littéralement, par cette nouvelle édition devenue
indispensable, les vœux qu’exprime Jules Boucher à la fin de la préface de sa
célèbre Symbolique maçonnique qui a fait le bonheur de plusieurs générations
de maçons par son érudition. Elle se place dans la stricte tradition d’un des
plus importants ouvrages consacrés à cette question, tout en renouvelant, à
la fois l’approche historique des symboles et de l’histoire maçonnique, mais
aussi la structure et les éléments de base.
Quelques
chercheurs, et cherchants, d'obédiences diverses et parfois même inattendues,
jettent toutes leurs forces, parfois même leurs dernières forces, dans un
combat âpre et difficile pour sortir la franc-maçonnerie du processus de
profanation dans laquelle elle est entrée il y a fort longtemps mais dans
lequel elle semble aujourd'hui se complaire .Ceux-là refusent que la
franc-maçonnerie ne soit plus qu'une coquille vide et s'emploient à ce que le
qualificatif d'initiatique puisse encore être apposé à son nom et s'appliquer
au travail des Loges. Irène Mainguy fait partie de ces rares chercheurs à la
fois soucieux de l'histoire et de la tradition maçonnique, c'est-à-dire
d'opérativité. Son livre, La Symbolique maçonnique du troisième millénaire,
nous est précieux car cette nouvelle symbolique qu'appelait déjà de ces vœux
Jules Boucher n'est nouvelle que parce que très ancienne. Irène Mainguy, pour
refondre la symbolique maçonnique, a renoué avec l'Esprit pour mieux lui
donner une nouvelle Lettre.
Un livre de 490 pages que l’on a pour la vie. |
manuel
maçonnique du rite Écossais ancien & acceptÉ |
Roger bongard |
Edition DERVY |
1979 |
Le but de l’auteur n’a pas été de
faire double emploi avec la copieuse littérature maçonnique qui a fleuri au
cours des deux dernières décades ni d’exposer et de commenter les symboles et
les enseignements des 33 degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté d’une
manière approfondie, mais simplement de rassembler et de mettre à la
disposition de nos Ateliers supérieurs et des Maçons un complément
d’informations concernant le contenu et la substance de chaque degré, en
insistant sur le côté hermétique que comporte obligatoirement toute
initiation, plan qui fut incompris ou déformé, parce que prématuré, au début
de l’organisation de notre Rite. |
marcel
cerbu |
Félix bonafḖ |
Edition
GLNF |
1983 |
À l’occasion du jubilé de Marcel Cerbu,
grand dignitaire de la GLNF, cette plaquette retrace 50 années au service de
la franc-maçonnerie traditionnelle. |
MARTINISME, ÉLÉMENTS DE SYMBOLIQUE MARTINISTE,
L’INITIATION, LE TEMPLE, LES SYMBOLES |
UN AUTEUR ANONYME |
Edition ARQA |
2009 |
Ce manuscrit
est un court texte tapuscrit, parvenu jusqu’à nous selon les voies de la
Tradition. Présenté ici dans son intégralité, il a été très légèrement revu à
fin d’édition. Certaines parties, annotées en regard, effacées ou altérées,
ont été rajoutées à nouveau ou corrigées, pour en conserver le meilleur de
l’esprit. Ces quelques éléments nécessaires, révisés, qui n’altèrent en rien
la lecture du cherchant, n’ont pour seul but que de respecter une meilleure
cohérence textuelle.
|
martinisme
& franc-maçonnerie |
papus |
Edition GCV |
2004 |
L’initiation de Willermoz, qui
dura plus de dix ans, celle de Claude de Saint-Martin et des autres nous
montrent que le Martinézisme était consacré à autre chose qu’à la pratique de
la maçonnerie symbolique, et qu’il faut n’avoir jamais été admis au seuil
d’un centre réel d’Illuminisme pour confondre les discours des vénérables
avec les travaux actifs des Rose-Croix martinistes.
|
martinisme – l’enseignement secret des
maÎtres |
Jean Marc vivenza |
Edition LE MERCURE DAUPHINOIS |
2006 |
Le Martinisme est une école
secrète de perfectionnement et de découverte des lois cachées qui gouvernent
le monde sensible. Il est aussi un formidable instrument de réalisation
spirituelle.
À côté d’eux, il ne faudrait
cependant pas oublier Jean-Baptiste Willermoz à l’origine du Rite Écossais
Rectifié de la Franc-maçonnerie, qui sut réunir l’ensemble des outils
nécessaires en vue de transmettre l’héritage doctrinal et initiatique du
Martinisme, c’est-à-dire, en un mot, la voie travaillant à l’œuvre
fondamentale de la « Réintégration ». |
MARTINISME - LES HOMMES DE DÉSIR - Entretiens sur le martinisme |
Serge Caillet et Xavier Cuvelier-Roy |
Edition Le Mercure Dauphinois |
2012 |
Qu’est-ce
que le martinisme ? Qui étaient Martines de Pasqually, Louis Claude de
saint Martin, (le philosophe inconnu) et Jean-Baptiste Willermoz ? Quel
fut leur enseignement et quelles étaient leurs écoles ? Qui sont leurs
héritiers ? Qu’est-ce que l’Ordre martiniste fondé par Gérard Encausse
(Papus) à la Belle Epoque et quelles sont les sociétés initiatiques qui
peuvent, aujourd’hui, se réclamer du martinisme ? En
se prêtant au jeu des questions pertinentes de X. Cuvelier-Roy, au
cours de six entretiens informels, Serge Caillet ouvre un à un les
grands dossiers du martinisme. Le siècle des Lumières, la Belle Epoque de
l’occultisme, les épigones de Papus, la clandestinité et l’après-guerre, les
années 1960-1980, le martinisme à l’ère du Verseau. Chemin
faisant, Serge Caillet et X. Cuvelier-Roy abordent aussi bien les thèmes
connexes au martinisme, sous toutes ses formes, et nous invitent à rencontrer
de nombreux personnages, ces « hommes de
désir », qui ont fait l’histoire du martinisme depuis le
XVIIIe siècle. Dans
la seconde partie de l’ouvrage, les « annales martinistes des origines à
nos jours » recensent les événements clefs de l’histoire du martinisme.
Enfin un index bibliographique offre aux amateurs, un outil de travail et une
mine de références sans équivalent. Robert
Amadou
a donné sa définition du Martinisme : Il considère que ce mot désigne le système de théosophie composé par L.C de saint
Martin et exposé dans ses ouvrages. Le martiniste est alors celui qui
étudie ce système et le met en pratique. Le Martinisme désigne ensuite la
doctrine et le système de Martines de Pasqually, qui fut la Maître de L.C. de
saint Martin, dans l’Ordre des élus coëns. Il y a quand même une différence
entre le « martinisme » et la « Martinézisme », ce
dernier mot caractérisant la doctrine propre à Martinés de Pasqually. Martines
et Saint Martin
sont les grandes lumières du martinisme ; Willermoz et Papus, à
leur façon ont ensuite relayé cette lumière à travers, l’un, le RER, l’autre
l’Ordre martiniste. Quatre voies s’offrent donc aux martinistes
contemporains. La première, historiquement, est celle de Martines de Pasqually, dans le cadre de l’Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l’univers. Elle exige une vocation particulière et une véritable consécration à la fonction sacerdotale. Voie très exigeante donc sélective. La seconde n’est rien d’autre que l’interne de Saint Martin, la voie cardiaque. Comment la suivre ? D’abord, en étudiant la doctrine de Martines de Pasqually, ensuite en lisant, en réfléchissant sur l’œuvre de Saint Martin et en essayant de suivre ses préceptes. La troisième est de rentrer dans une organisation martiniste structurer et régulière, tirant sa légitimité de Papus. Ces ordres comme l’O.M.T. ou l’A.M.O.R.C. diffusent un enseignement comme une école de chevalerie morale et d’occultisme chrétien. La
quatrième voie
est celle du Rite Ecossais Rectifié (R.E.R.), dont la doctrine de
réintégration irrigue son enseignement et dont l’œuvre du Philosophe inconnu
peut aider à faire comprendre le message chrétien. Au sommaire de cet ouvrage très documenté : Au
siècle des lumières - La
Belle Epoque et l’occultisme
- Les épigones de Papus
- De la clandestinité à l’après-guerre
- Les années glorieuses
(1960-1980) - Le Martinisme à
l’heure du Verseau - Annales
martinistes des origines à nos jours par Serge Caillet
- Cahier de photographies
- Index bibliographique et des
noms - Serge Caillet étudie depuis 30 ans l’histoire de
l’occultisme et des sociétés initiatique, particulièrement les mouvements
Rosicruciens et Martinistes. Avec la bénédiction de Robert Amadou, il a fondé
en 1990 l’Institut Eléazar, où il dispense des cours consacrés à l’étude de
la doctrine de Martines de Pasqually et de L.C. de Saint Martin. Xavier Cuvelier-Roy est spécialiste du mouvement Rose+Croix ainsi que celui du Martinisme, il a publié plusieurs romans, des œuvres pour le théâtre et collabore à plusieurs revues et sites internet. |
MEMPHIS-MISRAÏM
Arcanes et Rituels
de la Maçonnerie Égyptienne |
SERGE CAILLET |
Edition TREDANIEL |
1994 |
||
D’autres grades,
aujourd’hui conférés par différents cénacles de Memphis-Misraïm,
restent partiellement énigmatiques, tel le patriarche grand consécrateur, ou
les arcana arcanorum, dits du régime de Naples, sur lesquels l’auteur
s’efforce de faire le point. Enfin le rituel
féminin, inédit lui aussi, rédigé par Constant Chevillon, illustre à
merveille la richesse et la beauté de la maçonnerie égyptienne. L’auteur
développe les points suivants : |
MEMPHIS-MISRAÏM la franc-maçonnerie Égyptienne
de memphis – misraïm |
Serge caillet |
Edition DERVY |
2003 |
Aucune filiation historique ne
rattache la Franc-Maçonnerie spéculative aux antiques mystères de l’Égypte
pharaonique. Mais l’égyptosophie des maçons « égyptiens » du siècle des
Lumières, comme de leurs successeurs jusqu’aujourd’hui, surpasse et sublime
parfois, en assumant leur contradiction, l’égyptologie et l’égyptomanie. En
l’absence de lien historique, l’esprit souffle où il veut, qui n’en valide
peut-être pas moins le désir de rattachement des sectateurs des rites
maçonniques « égyptiens ».
|
MEMPHIS-MISRAÏM. LE RITE ÉGYPTIEN DE MEMPHIS-MISRAÏM - N°
41 - |
DIDIER MICHAUD |
ÉDITION LA MAISON DE VIE |
2010 |
Parmi les nombreux de
modes qui traversèrent le siècle dit « des
Lumières », la Franc-maçonnerie, qui se répandit alors dans
les couches aisées de la société, et l’Egyptomanie, qui connut alors ses
grandes heures, étaient faites pour se rencontrer. De là naquirent une
diversité de rites à qui le développement de l’Egyptologie, à la suite de
l’expédition de Bonaparte en Orient et du déchiffrement des hiéroglyphes par
Champollion, allait fournir des bases moins incertaines, quoique diversement
utilisées. Tantôt unis, tantôt
éparpillés en une multitude de tendances, les rites maçonniques égyptiens
connus sous les noms de Memphis et Misraïm offrent un étonnant panorama d’un
symbolisme foisonnant, où les interprétations les plus aventureuses voisinent
avec les recherches ésotériques les plus approfondies et la spiritualité la
plus élevée. Ils sont aujourd’hui pratiqués dans de nombreuses loges
indépendantes, mais aussi dans la quasi-totalité des grandes obédiences
partout dans le monde. Si les hiéroglyphes sont
au cœur de l’Egyptologie, ils sont également au départ de la création des
rites Memphis et Misraïm. C’est vers 1814 que les 3 frères Bédarride
fondent à Paris un grand Chapitre d’un « rite
de Misphraïm à 90 degrés », mais on pense que c’est en 1805
qu’un rite de Misraïm aurait été créé à Milan. En 1980 sous la
Grande Maitrise de Robert Ambelain, Memphis Misraïm a adopté un régime
en 99 degrés qui est aujourd’hui le pratiqué ou servant de base de travail
par les loges des rites « égyptiens », et là est le grand mérite de
Robert Ambelain d’avoir réimplanté, mis en place et développé le rite de
Memphis Misraïm. Cet
ouvrage développe les points suivants : A
la recherche de la tradition égyptienne - De l’Egyptomanie à
l’Egyptologie et leurs influences sur les rites maçonniques - Les
précurseurs de nos rites égyptiens - Le rite égyptien de
Misraïm - Une filiation difficile à définir - Gad
Bédarride et ses fils - Grandeur et décadence de Misraïm
- Le rite Oriental de Memphis - Le rite Ancien et Primitif
de Memphis et Misraïm - De Memphis et Misraïm à
Memphis-Misraïm - Robert Ambelain et la refondation du Rite
- L’éclatement et la situation actuelle - Les 99 degrés du
Rite |
MEMPHIS-MISRAÏM les enseignements secrets de la franc-maçonnerie |
P. petri & f. misraim |
de la
Lumière |
2003 |
Histoire et Rituel de Memphis &
Misraïm avec ses 90 degrés. Cet
ouvrage révèle des secrets que même la majorité des Francs-maçons ignore. Arrivé
aux plus hauts sommets de certaines hiérarchies maçonniques, Grand
Hiérophante Successeur désigné, l'auteur reste à ce jour l'un des rares à
connaître les véritables Arcana Arcanorum, les « secrets des secrets ». Le livre contient également de magnifiques
rituels, que leur beauté et leur profondeur ont fait adopter par de
nombreuses loges, en France et dans le monde. |
MEMPHIS-MISRAÏM - LES HÉRITIERS DE LA FRANC-MAÇONNERIE
ÉGYPTIENNE DE MEMPHIS-MISRAÏM |
JOSEPH TSANG MANG KIN |
ÉDITION AMMOI - ÎLE
MAURICE |
2009 |
Joseph Tsang Mang est un initié
mauricien, d’origine chinoise, détenteur d’une patente que lui a transmise Robert
Ambelain, qui est parvenu à réunir les îles de l’océan indien en une
seule obédience consacrée au rite de Memphis-Misraïm. On peut toujours
dire : encore un livre sur ce rite, certes, mais quel ouvrage ! Pas
de concessions, pas de langue de bois, pas de faux semblants, mais un regard
rendu sans doute plus objectif par l’éloignement de notre vieille Europe et
de ses querelles intestines ; et surtout l’insistance que l’Ordre n’est
pas la seule propriété de la France mais qu’il est international. L’auteur
n’hésite pas dès l’avant-propos, à affirmer la nécessité de changer les
grandes constitutions et les règlements généraux, et de n’avoir que des Souverains
Sanctuaires Nationaux. L’initiation est une
pratique qui remonte à la nuit des temps et qui se transmet secrètement
depuis des siècles, voire des millénaires, pour parvenir jusqu’à nous, sous
la forme de la franc-maçonnerie ésotérique, via l’Ecosse au 16e
siècle et l’Angleterre au 17e siècle, avant la création
« officielle » en 1717 où la coupure est faite avec la vraie
Tradition, jusqu’à ce que le Chevalier de Ramsay, au 18e siècle
rappelle d’où nous somme issus. L’historique est
extrêmement précis, détaillé, documenté, tout en restant sobre. Heurs et
malheurs du rite sont décrits à travers son histoire complexe dans les
différents pays qui l’adoptent. Nous considérons, tour à tour, la maçonnerie
britannique et colonisatrice, l’arrivée en France des rites égyptiens, le
rôle fondamental de Marconis de Nègre, les relations de Memphis et de
Misraïm avec le Grand Orient de France, le manifeste de Georges Warker…Nous
suivons le rite en Italie avec Garibaldi, en Egypte, en Angleterre, en
France, en particulier avec Robert Ambelain qui va « rebâtir le Temple ». Enfin plus près de
nous, l’historien évoque Gérard Kloppel, Cheickna Sylla, et toutes les
turbulences que nombre d’entre nous ont connues. Mais Joseph Tsang
Mang ne s’en tient pas là : il pose les questions fondamentales sur
les aspects négatifs et positifs du rite. Il le fait avec une grande
honnêteté, mais avec beaucoup d’amour : le souci de rigueur et de
compassion vis-à-vis du Rite est palpable et donne à cet ouvrage une
importance capitale pour la compréhension de ce rite de Memphis-Misraïm
critiqué par beaucoup et convoité par beaucoup, souvent les mêmes d’ailleurs.
Son essor passera obligatoirement par une réconciliation avec le courant
italien, héritier d’Hermès et de Cagliostro, tout autant
régulier et légitime que le courant garibaldien. Le Grand Orient de
France a été mal inspiré en voulant s’emparer des rites de Memphis, de
Misraïm et de Memphis-Misraïm, car il ne peut fonder ses prétentions sur
aucun argument d’ordre historique, juridique, initiatique ou ésotérique,
n’ayant pas valablement reçu les Arcana Arcanorum. Un livre qui dérange,
mais, met les pendules à l’heure. |
MEMPHIS-MISRAÏM - notes historiques sur le
rite ancien et primitif de memphis - misraïm |
Jean bricaud |
Edition Arqa |
2007 |
Pour Jean BRICAUD : « Le rite de Memphis-Misraïm ne peut convenir qu’à un
nombre très restreint d’individus. Ils se recrutent principalement parmi les étudiants
de l’Occultisme et de l’Hermétisme, lesquels, du fait de leurs études, sont
plus aptes que les autres à comprendre les secrets maçonniques réels ; ainsi
que parmi les Maçons studieux qui ne se contentent pas de savoir-faire
certains signes ou d’apprendre la prononciation de certains mots dont ils
ignorent le sens, mais sont désireux de remonter jusqu’à la source réelle de
nos institutions et d’étudier la partie occulte et transcendante de la
Maçonnerie. » Denis Labouré en initié féru de
ces sciences occultes supérieures que sont l’Alchimie, l’Astrologie et la
Théurgie, nous propose dans une préface lumineuse un éclairage pertinent de
ce court texte datant de 1933 pour sa première édition. Cet opuscule devenu fort rare et
conservé seulement en bibliothèques privées méritait amplement une nouvelle
présentation afin de donner au chercheur de vérité certains repères
authentiques et, en quelques dates, une vue d’ensemble concernant ce Rite. |
MEMPHIS-MISRAÏM - SECRETS DE LA FRANC-MAÇONNERIE ÉGYPTIENNE |
Denis Labouré |
Edition Chariot d’Or |
2002 |
Au
cours des deux derniers siècles, nombreux sont les auteurs ayant manifesté
leur intérêt pour les sciences maçonniques. Certains ont écrit en faveur des
rites maçonniques égyptiens, d’autres s’y sont opposés, mais ces livres
souffrent généralement d’une certaine superficialité ou ne traitent du sujet
que de manière elliptique. Certes, les deux rites, de Misraïm et de Memphis, unis ou séparés, se caractérisent par leur discrétion. Mais surtout, le fond documentaire manque. A cela deux raisons : 1/
En Italie, leur persécution par les autorités laïques et religieuses. 2/
En d’autres contrées, l’opposition d’organisations maçonniques puissante et
de philosophie matérialiste et athée. Aussi,
les rites maçonniques égyptiens ont-ils été souvent contraints de se mettre
en sommeil ou d’œuvrer dans la clandestinité. Le présent ouvrage est le fruit de recherches laborieuses et approfondies, tant sur le plan historique que doctrinal, l’auteur, ésotériste réputé, se montre un expert des rites maçonniques en général et égyptiens en particulier. Ses
recherches patientes et minutieuses lui permettent de reconstituer l’histoire
du rite de Misraïm avec clarté et précision. Un rite dont la branche de
Venise est toujours active au sein du rite Oriental Ancien et Primitif de
Memphis et Misraïm, sous l’égide du Souverain Grand Sanctuaire
Adriatique. L’auteur
met en évidence les points fondamentaux de la Haute Maçonnerie égyptienne de
Cagliostro. L’action de ce dernier a contribué à élever l’esprit de la
franc-maçonnerie en général, et celle des rites égyptiens en particulier. Le
rite de Misraïm de Naples et la branche de Venise en restent imprégnés. Ces
milieux connaissent l’influence de Cagliostro sur
les Arcana Arcanorum du rite de Misraïm. En lisant les catéchismes de
Cagliostro, nous découvrons une impressionnante vision hermétique, et donc
alchimique. Elle infuse en nous un sens du sacré et nous fait pénétrer dans
les mondes réellement spirituels. L’auteur
par les documents qu’il rassemble, montre que les rites maçonniques égyptiens
traduisent une unité doctrinale qui garantit leur valeur et leur authenticité. Le
monde de l’ésotérisme a toujours oscillé entre deux attitudes : la
divulgation et l’occultation des secrets. L’auteur donne l’impression de
divulguer car il ôte un voile, mais derrière ce voile s’en trouve un autre.
Une fois lues les pages sur les Arcana Arcanorum, le lecteur pensera
« Je connais enfin le secret des secrets ! ». Mais très vite,
il prendra conscience qu’il sait sans connaitre. Le secret n’a pas été brisé,
confronté à l’ineffable, peut-il en être autrement ? Au sommaire de cet excellent livre de 380 pages : Une
excellente préface de Robert Amadou et un avant-propos de Remi Boyer sur le
défi maçonnique égyptien Histoire
de la franc-maçonnerie égyptienne : les rites maçonniques égyptiens Cagliostro
et la Haute maçonnerie égyptienne. Cagliostro devant ses juges, les pratiques
et les commentaires du catéchisme d’apprenti Les
Arcana Arcanorum. Que sont les Arcana Arcanorum ? – Le cahier du rite de
Misraïm - Les quatre monographies - Les
instructions de la loge Ankh avec divulgations des trois catéchismes
d’apprenti, de compagnon et de maître. Les
quatre corps de l’homme. Les
plus belles prières des rites maçonniques égyptiens. Les
rituels de Cagliostro pour les loges masculines et féminines. Rite de l’Etoile Flamboyante |
michel
garder soldat,
rḖsistant & franc-maçon de tradition |
Félix bonafé & delbert |
POUR COMPTE |
1994 |
La vie profane et spirituelle de
ce grand Franc-maçon venue de Russie et qui fut un exemple. |
miscellanÉes
traditionnelles & maçonniques |
J.P. berthelon |
Edition TECHNI-PLIS |
1979 |
ATTITUDE TRADITIONNELLE |
MONDET - LA
MAÎTRISE PARFAITE. Etude des degrés du 4e
au 14 e degré du R.E.A.A |
Jean Claude MONDET |
EDITION DU ROCHER |
2009 |
Le système des hauts
grades maçonniques nommé « Parfaite
Maîtrise » ou « Perfection »,
élaboré en divers Orients et en particulier ceux de Bordeaux et de Paris au
cours des années 1740 et 1750, fut définitivement mis en ordre à Paris vers
1760. Incorporé au Rite de Perfection en 25 degrés, le système fut repris en
1801 par le Rite Ecossais Ancien et Accepté dont il constitue les degrés
allant du 4e au 14e. De nos jours cet
ensemble, d’une grande richesse et extrêmement cohérent, est pratiqué avec
des variantes dans les loges de Perfection des différentes Juridictions du
Rite. Il est étudié ici degré par degré, à partir des données figurant dans
la littérature ouvert à tous : commentaires, tuileurs divers, rituels du
Rite de Perfection. Pour chaque degré, l’auteur donne sa lecture de la
légende et des rituels, étudie les attributs du titulaire, ainsi que les
autres symboles du grade, et termine par quelques réflexions sur le sens
général et particulier qu’il y trouve. Cet ouvrage propose
ainsi une vaste réflexion conduisant, dans une démarche intime, de la « Maîtrise
symbolique » du troisième degré
à la « Maîtrise Parfaite » du quatorzième,
étant bien entendu, qu’en la matière, il y a autant de chemins que de
pratiquants. Il ne s’agit par conséquent que d’ouvrir la voie à la réflexion
individuelle du lecteur. Est
développé dans cet ouvrage : Maître secret (4e), de l’équerre au
compas, le serment, la clé d’ivoire, Z et Ziza, le laurier et
l’olivier, le sceau, Ordo ab Chao, le Devoir, la parole perdue. Maître parfait (5e), la légende et
les attributs du grade. Secrétaire intime (6e),
réflexions sur le grade. Prévôt et Juge (7e),
légende et réflexions de ce grade. Intendant des
bâtiments (8e). Maître élu des neufs (9e). Illustre Elu des quinze (10e). Sublime
Chevalier Elu (11e). Grand Maître Architecte (12e). Chevalier de
Royal Arche (13e), la
légende d’Hénoch, la triple initiation, la légende
des trois mages, les quatre mondes. Grand Elu de
la Voûte sacrée, parfait et sublime maçon (14e), la légende
et les attributs. Est abordé également le discours de Ramsay, Etienne Morin
et sa patente, les loges écossaises. |
MONDET - DU CHEVALIER D’ORIENT
AU CHEVALIER KADOSCH. Etude du
15e au 30e degré du R.E.A.A |
Jean Claude MONDET |
DU ROCHER |
2009 |
Ce livre couronne
l’étude du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Il décrit les degrés du 15e
au 30e, et donne aussi des indications sur les trois derniers. Il
trace ainsi une fresque comprenant des grades aussi prestigieux et
significatifs que le superbe Chevalier d’Orient, le merveilleux Chevalier Rose+Croix, l’ésotérique Chevalier du soleil, le controversé Chevalier Kadosch, ainsi que, dans une
moindre mesure, le très initiatique Prince du
Royal Secret. Les autres degrés ne sont pas négligés pour autant
et font l’objet d’une étude spécifique, qu’ils proviennent du Rite de
Perfection en 25 degrés, de celui de Charleston en 33 degrés ou d’un
autre système. Le cycle maçonnique
de la construction du Temple de Salomon s’est achevé au 14e degré.
Le Rite aborde à présent de nouveaux thèmes dont cet ouvrage souhaite révéler
l’apport. Des passages sont ainsi consacrés à la Chevalerie, à la
Rose+Croix, à l’Alchimie, à l’épopée biblique et au
Christ. Il évoque également la situation confuse des hauts grades en
France à la fin du XVIIIe siècle, la naissance et la propagation du Rite de
Perfection à la même époque aux Antilles et en Amérique, puis la création du
R.E.A.A en 33 degrés et la naissance du premier Suprême
Conseil à Charleston en 1802. L’ensemble se réfère,
dans la mesure du possible, à l’esprit des rituels du XVIIIe siècle, et tente
de gommer les interprétations parfois contestées des XIXe et XXe siècle. Il
s’adresse donc aux pratiquants du Rite quelle que soit leur juridiction. Il
faut toutefois avouer, comme dans le cas du volume consacré aux degrés de
Perfection, que la tâche a été grandement facilitée par le retour aux sources
effectué à la fin du XXe siècle par le Suprême Conseil de France. L’auteur
développe les thèmes suivants : |
MONTMORENCY-LUXEMBOURG et son temps |
ROBERT KALBACH |
Edition DERVY |
2009 |
C’est entre 1770 et
1790, au cours d’une des périodes les plus brillantes et les plus
angoissantes de l’histoire de notre pays, que la grande figure d’Anne, Charles,
Sigismond de Montmorency-Luxembourg (1737-1803) va donner toute la
mesure de son personnage, à vrai dire hors du commun. Duc de
Luxembourg-Piney, pair, « premier
baron chrétien de France »,
député de la noblesse aux états généraux de 1789, il va s’avérer l’un des
plus éminents novateurs de son temps, mais aussi l’un des champions les plus
traditionalistes d’un ancien régime condamné par l’histoire.
Est
raconté dans cet ouvrage : |
morales
& dogme |
Albert pike |
Edition GUIGUE |
2005 |
Ce livre demeure incontournable pour
le REAA. Aucun livre n’eut une telle importance que cette œuvre monumentale,
qui ne fut jamais publiée en français, à laquelle Albert PIKE s’attela et qui
marqua le Rite à jamais. Morales et Dogme fut systématiquement remis à tous
les maçons américains accédant aux hauts grades de 1872 à 1971, record ayant
peu de chance de se trouver un jour égalé dans le monde. Explorateur, trappeur, enseignant,
journaliste, éditeur, poète de renom, philosophe, homme de loi, musicien,
essayiste, général de brigade, parlant seize langues et dialectes, Pike
pourrait faire l’objet de plusieurs romans et films tellement sa vie fut
riche en dons les plus divers.
|
MOZART - FRÈRE MAÇON |
J. HENRY |
Edition Du Rocher |
1997 |
L’auteur décortique
les œuvres influencées par la symbolique maçonnique, en étudiant son rôle Le comte Franz Von Walsegg, un franc maçon, envoya un messager
anonyme, vêtu de noir à Mozart pour composer une messe des morts "le
requiem», pour le faire passer pour sa propre oeuvre moyennant une grosse
rétribution. Mozart, ayant des soucis financiers accepta. Selon ses
confidences, quand Mozart composait, il avait de plus en plus conscience
qu'il écrivait pour sa propre mort. Il mourut en effet avant d'avoir achevé
le Requiem et ce fut son élève qui compléta l'oeuvre afin de permettre à sa
veuve de toucher l'argent. Le parrain en franc maçonnerie de Mozart fut Ignaz Von Born,
un ancien Jésuite, formé ensuite en minéralogie. Il faisait partie de la
secte des "illuminés de Bavière», une société secrète fondée par un
certain Adam Weishaupt, un juif converti au catholicisme, devenu jésuite et
professeur de droit canon chez les Jésuites. Les illuminés de Bavière se réclamaient du siècle dit des
"Lumières", c’est à dire des sciences et du rationalisme de
Voltaire, Diderot, d’Alembert, des Encyclopédistes et autres savants. Ils
refusaient de reconnaître toute illumination divine. D'après les travaux de
l'abbé Barruel: "mémoires pour servir d'histoire au jacobinisme», ce
sont les illuminés de Bavière qui ont noyauté la franc maçonnerie Française
pour faire la révolution de 1789. Musicien prodige, catholique mystique et poète, Mozart a donc
rencontré sur sa route maçonnique les illuminés de Bavière et les Jésuites.
Mais qui sont ces Jésuites? C'est Ignace de Loyola, un marrane, un juif
converti au catholicisme, né au pays Basque Espagnol le 24/12/1491 qui fonda
la Compagnie de Jésus ou Jésuites, afin de combattre la Réforme Protestante.
Il orienta ensuite les Jésuites vers des missions à l'étranger. Ce fut aussi un Jésuite, un marrane, Alexandre de Rhodes, qui
fonda les "missions étrangères" pour l'évangélisation des peuples,
spécialement en Asie. Ces missions étrangères sont composées pour l'essentiel
de prêtres issus de milieu rural, contrairement aux Jésuites, un ordre
d'intellectuels voué à l'enseignement. Les Jésuites sont composés de clercs et ont à leur tête un
général dit le pape noir. Comme la Franc- maçonnerie, l’ordre Jésuite
comporte des niveaux élevés avec des cérémonies particulières. Leur symbole
est un drapeau noir avec une dague et une croix rouge au-dessus d'un crâne
avec des tibias croisés. C’est le symbole maçonnique du grade de maître. Le pape Clément XIV supprima la Compagnie de Jésus, suite à
des scandales financiers mais fut rétablie en France par le pape Pie VII. Les
jésuites se vouaient à l'enseignement supérieur. Jules Ferry interdit les
congrégations religieuses d'enseignement et supprima les Jésuites. Ils furent
rétablis par la suite et par exemple l'Institut supérieur d'enseignement
agronomique de Purpan près de Toulouse est tenu par les Jésuites. Mozart, catholique préparait la création de la société secrète
"la Grotte", s’inspirant des idées protestantes de Rousseau, la
Bible comme seule guide mais selon le libre examen et sans être obligé de
croire aux dogmes de l'Eglise, Rousseau enseigna la croyance (fausse ) du bon
sauvage et de la bonté innée en l'homme.. Mozart initié aux secrets kabbalistiques composa des mélodies
suivant des sons qui définissaient parfaitement le message codé des loges
ésotériques vers qui il adressait toujours une signature dans ses musiques. |
MOZART - mais qui a tuÉ mozart ? |
Francis carr |
Edition EDER |
1983 |
Le 20 novembre 1791, Mozart tombe
malade et s’alite. Le 4 décembre, il donne ses dernières instructions pour
l’achèvement du Requiem. Vers une heure du matin, le 5 décembre, il expire.
Il a 35 ans.
|
MOZART - LE TESTAMENT PHILOSOPHIQUE
DE MOZART – LA FLÛTE ENCHANTÉE, LA CLÉMENCE DE TITUS, ET LE REQUIEM. |
René TERRASSON |
Edition DERVY |
1996 |
Lorsqu’un spécialiste
nous explique les arcanes musicales de ces 3 œuvres
de Mozart, Quand on interroge les compositions ultimes de
Mozart sans les dissocier, les investigations débouchent sur de bien
curieuses constatations. La précision de l'entomologiste appliquée au visible
s'accompagne rapidement de la nécessaire acceptation de l'invisible, tant
celui-ci devient présent. Un aspect méconnu apparaît, révélateur, débarrassé
d'une poussière pétrifiée par le temps. À l'évidence, la dissimulation
volontaire avait fait prendre à rebours la signification des œuvres du génie. En conséquence, cette approche ramène La
Clémence de Titus, La Flûte enchantée et le Requiem
dans leur contexte d'origine et de
finalité en décryptant, en particulier, La
Flûte enchantée, centre
du triptyque philosophique voulu. La démarche de Mozart se replace alors dans le
cadre de l'ésotérisme humaniste dont elle dépend ; celui-ci s'accordant à la
chaîne de la tradition initiatique et de ses expressions, arches de la
franc-maçonnerie du Siècle des Lumières. |
MOZART - mystÉrieux mozart |
Philippe sollers |
Edition PLON |
2001 |
Il est étrange de se dire qu’après
Mozart tout s’est brusquement ralenti dans le bruit, la fureur, la lourdeur
ou le tintamarre. Il y a eu une accélération de l’Histoire, soit, mais sur
fond de stupeur, de torpeur. De nos jours, la vitesse est partout sauf dans les esprits. Du temps de Wofgang,
c’est le contraire. On voyage en diligence, les préjugés barrent l’horizon,
c’est encore l’immense province, la noblesse, à quelques exceptions près,
n’entend rien à ce qui va venir, mais le bouillonnement sensuel et neuronal
est là, l’intelligence fuse à travers les doigts et les souffles. Mystérieux
Mozart. C’est pétillant, bondissant, plein de notations concises, drôles ou
graves, rythme entraînant, analyses jubilantes. Ainsi Sollers s’attaque au
mystère Mozart, au « Génie de la Famille », il ose ? Oui, et
en trois mouvements, trois parties, Le corps, L’âme, L’esprit, au nom
du Père, du Fils et du Saint-Esprit, la trinité catholique ou le triangle
maçonnique... Il fonce avec méthode, il part pour l’Autriche, puis il rentre
travailler : « des piles de disques sont là sur ma droite, une
grande étagère de livres sur Mozart n’attendent que d’être utilisés, j’ai
sous les yeux sa Correspondance complète en sept volumes ». Il a
aussi toute une vie d’écriture et de lectures, une vie à l’écoute des poètes
et des musiciens, une vie de très grand plaisir musical, et cela donne ce
livre bien dans sa note. On
commence par le corps (l’enfance de l’art), une traversée de Paris en taxi au
son du Requiem, on apprend, information de dernière heure, que Mozart
serait mort de la trichinose, il aurait mangé une grillade de porc mal cuite,
une carbonade assassine, notation voltairienne, rapidité enjouée,
Mozart partout transformé en marchandise, toute une industrie, « Les
Japonais, paraît-il, ont même été jusqu’à inventer un soutien-gorge “Nuit de
noces” qui, en étant dégrafé, égrène un brin de Mozart », rires, où est
passé Wolfgang Amadeus Mozart, dates attestées 1756-1791, un météore, 35 ans
d’existence, le narrateur pénétré de Requiem regarde et croit voir à
travers la vitre du taxi « les passants basculer dans le vide »,
trompette du Jugement Dernier, la musique est chargée de ces images-là,
Mozart, il faut bien le comprendre, a vécu dans une époque de catholicisme
triomphant, dans une Autriche baroque couverte d’églises, de bulbes dorés, de
saints, de putti, de vierges, et nous voici précisément en Autriche,
on roule maintenant de colline en colline par lacs, abbayes, châteaux, on va
de Salzbourg à Vienne, de la maison natale à la tombe communautaire dans un
cimetière des environs de Vienne qui, « comble d’ironie historique,
s’appelle Saint-Marx ». Y trouvera-t-on celui qui apparaît partout dans
le spectacle ? Son
rire saccadé est célèbre, ses fantaisies, ses caprices, ses dettes, son
billard, sa solitude, son besoin éperdu d’amour, sa révolte, sa passion de
l’indépendance, ses défis, sa virtuosité, sa mémoire d’éléphant, sa capacité
infernale de travail. » Sollers nous entraîne de sa démarche tantôt
précipitée, tantôt folâtre, il se couche dans l’herbe, boit du champagne,
regarde le Danube, il se pénètre de ces paysages dont la clarinette de Mozart
et les sérénades « résument les profondeurs, courbes, échos, vallons,
buissons », il interroge les portraits de famille, Léopold le père,
« un très bon musicien » qui a beaucoup composé, « tout cela
est pratiquement oublié », Anna Maria la mère qui met sept enfants au
monde, « elle a eu raison d’insister, puisque Mozart est le
septième », Maria Anna la sœur de cinq ans son aînée, une surdouée elle
aussi, mais « il y a don et don », la sœur sera « un phénomène
de précocité dans l’interprétation, Wolfgang dans la création » (pique
pour féministes ?), il interroge la maison-musée, le piano-forte, le
violon, les pages de partitions « d’une petite écriture d’alouette, avec
leurs cinq lignes traversées d’une pluie de notes, clés, croches,
doubles-croches, violons, sopranos, ténors, plus vite, plus vite. L’encre
à peine sèche qu’il faut déjà aller soulever l’orchestre et les voix ».
Le mystère pourtant demeure : « Comment un petit catholique de
génie va devenir peu à peu le franc-maçon le plus inspiré des siècles. »
Mozart est un croyant peu ordinaire, un fervent. Jean et Brigitte Massin dans
leur biographie ont voulu, « emportés par une nervosité jacobine »,
tirer Mozart vers le credo athée, laïc et républicain, Sollers leur oppose
cet « Incarnatus est de la Grande Messe en ut mineur, on
n’a rien écrit de plus ravissant et profond sur le mystère de
l’Incarnation ». Interrogeons partout et toujours la musique et la
musique seule, ou les poètes et les philosophes. Une
Illumination de Rimbaud, c’est du Mozart, un poème de Hölderlin c’est
encore du Mozart. Par contre, la vieille romance populaire tchèque que lit en
pleurant une Eugénie rêveuse et romantique, promise aux destins bourgeois…
Sollers ici devient tranchant, sa vieille haine du 19e romantique
et puritain le rend sévère, le 20e siècle n’aurait rien compris à
Mozart et il se moque de cette Eugénie qui n’est pas l’Eugénie de Sade, la
jeune fille a entendu Mozart jouer un seul soir sur son piano, comme le
raconte le poète allemand Mörike, le lendemain elle reste pensive devant le
piano, elle referme le couvercle et retire la clé « avec le désir jaloux
qu’aucune main ne puisse l’ouvrir désormais », le pourfendeur aussitôt
expédie Eugénie d’une boutade, « son amour romantique est un cercueil
pour piano », c’est une « veuve éternelle », il fait rire et
on emboîte peut-être un peu vite le pas du persifleur. Savoir jouir
pleinement de son corps, ce serait ça pourtant le commencement de l’art et du
génie. Ecoutons
les philosophes, Norbert Elias et sa Sociologie d’un génie, Heidegger
pour qui « Mozart a été un de ceux qui ont le mieux entendu parmi tous
ceux qui écoutent », il avait « la faculté de composer un morceau
entier presque achevé dans sa tête de sorte qu’il pouvait ensuite d’un seul
regard le voir en esprit comme un beau tableau ou une belle sculpture »,
Nietzsche enfin pour qui Mozart était « un génie gai, enthousiaste,
tendre et amoureux, qui, par bonheur, n’était pas allemand… » Mais
déjà Sollers est loin, il est entré sans plus attendre dans la loge
maçonnique « L’Espérance » écouter la petite Cantate K623.
« Que le gai son des instruments proclame à voix haute notre
joie… » La gaieté partout comme dominante du génie. Wolfgang a sept ans.
Son père l’exhibe, lui et sa sœur, de Cour en Cour, « Wolfgang »,
écrit son père, « est d’une gaieté extraordinaire, un peu diable
aussi », il sait tout faire, il étonne tout le monde, y compris la
Pompadour qui pourtant refuse de l’embrasser à la fin d’un concert,
méditation sur le dérèglement chez les enfants précoces et cette formule
piquante, « Mme de Pompadour, rompue au contrôle de la sexualité royale,
pressent ce dérèglement. Ce
petit mâle virtuose a des capacités de jouissance ingouvernables. » En
Angleterre un magistrat soupçonneux, Daines Barrington, se demande
« s’il n’y a pas supercherie », il examine l’enfant, et laisse un
document « impressionnant » sur ses capacités prodigieuses,
déchiffrage, chant, improvisation, Barrington s’incline « et pourtant
son aspect est tout à fait celui d’un enfant de son âge, et tous ses actes
sont ceux d’un enfant de son âge. Un chat arrive… il abandonne le clavecin et
il faut un bon moment avant qu’il y revienne. Quelquefois, à cheval sur un
bâton, il caracole à travers la chambre. » Ce
chapitre très corporel s’achève sur une rencontre qui ne s’est pas faite.
1766, Mozart passe par Genève. « J’étais très malade » écrit
Voltaire à Mme d’Epinay « quand ce phénomène a brillé sur le noir
horizon de Genève. Enfin, il est parti à mon très grand regret sans que je
l’aie vu. » Voltaire a soixante-douze ans alors et se déplacer, malade
ou non, pour un gamin de dix ans… Le moins ouvert à l’autre ce sera Mozart
qui en 1778, assez monté contre ces Français qui l’ont mal reçu (trop
d’esprit, pas assez d’oreille), se réjouira de la mort de Voltaire, « ce
fieffé coquin », Sollers imagine pourtant que les deux hommes auraient
pu s’entendre. « Voltaire aurait été, s’il l’avait connue plus tard, un
ennemi de la musique de Mozart ? Après
le corps, l’âme, amusement rhétorique, une avancée dans la chronologie, de
l’enfance à l’adolescence, une avancée surtout vers le cœur du mystère, la
musique ou l’âme de Dieu. Amadeus, ce prénom que prend Mozart en 1770 à
Vérone… Pleins feux sur l’essentiel, la composition musicale, « Je suis
plus heureux lorsque j’ai à composer. C’est mon unique joie et ma Passion. »
Joie, liberté, mouvement. « Lorsqu’il recevait un livret, il allait et
venait, l’esprit concentré sur le texte, jusqu’à ce que son imagination
s’embrase », Mozart bouge sans cesse, c’est le contraire d’un assis, il
compose en marchant, en observant, en écoutant, à table, au lit, partout,
même liberté que Rimbaud, cette liberté qui se lit dans l’étonnante |
MOZART (1756-1791)- UN GÉNIE PLANÉTAIRE |
DIVERS AUTEURS |
ARCADIA |
2008 |
||
les diverses traditions, l’initiation par les quatre éléments et toute la symbolique ésotérique qu’il mettra dans ses œuvres musicales. Mozart fut très
assidu à ces tenues, il assista à l’initiation de son ami Joseph Haydn,
et fit initier son père Léopold. La flûte enchantée (appelée unanimement
flûte magique) et son Requiem
sont parmi les œuvres les plus jouées dans le monde profane et dans les loges
maçonniques. Il meurt en 1791 à 35 ans d’une soit disant maladie rénale, mais
pour d’autres il aurait été assassiné (lire
l’excellent livre de Francis Carr : Mais qui a tué Mozart ?).
Les loges maçonniques portèrent le deuil et un vibrant hommage fut prononcé
par le Frère Hensler (loge : Espérance nouvellement couronnée). Daniel van Assche nous livre dans un
très bel article son interprétation alchimique et jungienne de l’œuvre de
Mozart et surtout de sa « Flûte enchantée ». H. Rui fait un
récapitulatif/ explicatif de la musique de Mozart, il développe la vie
culturelle à Vienne, les finances de Mozart (il était en permanence
sans le sous), le contexte historique de l’époque, la place de la
franc-maçonnerie de l’époque et dans l’oeuvre de Mozart. Philippe Van de waw, nous restitue le
testament philosophique de W.A. Mozart et à travers l’œuvre de Mozart nous
explique le cheminement maçonnique, les divers devoirs et obligations du
Franc-Maçon envers non seulement l’humanité mais également envers lui-même et
envers la Divinité, tous ces devoirs étant inscrits en filagramme dans l’œuvre
de Mozart. Georges Dugin nous retrace la vie
assidue et besogneuse de Mozart autant dans son travail de musicien que dans
son chemin spirituel maçonnique, il explique comment et pourquoi à cette
époque la musique en loge était très importante et avait une signification
ésotérique et symbolique. Amélie Geldage initiée en 1908,
nous donne sa version de la flûte enchantée, cette lutte entre l’intelligence
abstraite (Tamino) et les passions et idoles crées par son égo, seule
l’initiation par les quatre éléments lui fera remporter la victoire et le
mariage final entre Tamino et Pamina dans le Temple de la nature (Isis), de
la Lumière (le Soleil), de la Sagesse et de la Vérité. Les cahiers
d’Occitanie
expliquent la conférence musicale donnée en Mai 2008 par les musiciens
de l’orchestre du Capitole de Toulouse sur le thème «Le quintette pour clarinette de Mozart » Francis Bardot musicologue et chef
d’orchestre nous explique le sacré et la musique, il nous livre et explique
la phrase d’Einstein qui a dit: « Mozart
n’a pas inventé la Musique qu’il a composé, elle existait de tout temps, mais
c’est lui qui l’a révélée ». Il nous explique pourquoi le
sacré est en permanence dans la musique, notamment dans les musiques
religieuses ou dite « sacré ». Pour Francis Bardot la musique
de Mozart n’est pas un message ni un commentaire de la foi, elle n’est pas
non plus une proclamation de la dignité humaine, la musique de Mozart est
un chemin, une invitation à progresser vers un ailleurs qui est en nous, car
en jouant il nous libère. Mozart a vécu une présence intérieure d’une
extrême intensité, elle l’a purifié, peut-être l’a-t-elle brulé, mais cette
présence il l’a vécue comme musique. |
MUSÉE DE LA FRANC- MAÇONNERIE |
Collection du G.O DE France |
BEAUX-ARTS |
2000 |
Une superbe revue avec des photos
couleur magnifiques sur les décors d’époque. Nombreux articles. |
mystÈres
bibliques de la franc-maçonnerie |
François Xavier mafuta |
Edition du
Cosmogone |
2004 |
François-Xavier MAFUTA nous offre
ici de passionnantes pistes de recherches sur la Maçonnerie de la Sainte
Arche Royale de Jérusalem et sur la Maçonnerie de Marque, ainsi qu’une
approche christique du quatrième degré du Rite Écossais Rectifié. Il nous
renvoie à Abraham, à Jacob, à Moïse, à David, à Salomon, à Zorobabel, au
Christ et au Temple de Jérusalem. Contrairement
aux idées qu’on se fait de cette société discrète en lui donnant une image
anticléricale et ennemie de toute religion, son texte fondateur, les «
constitutions » du pasteur James Anderson et de son assistant Jean Théophile
Desaguliers, publiées en 1723, stipulent qu’un maçon ne doit être « ni un
athée stupide, ni un libertin religieux ». C’est pour cela que « la
Franc-Maçonnerie est un système particulier de morale enseigné au moyen de
symboles sous le voile de l’allégorie ». Le jour de son initiation, tout
franc-maçon de tradition prête serment sur le livre sacré de sa religion
d’origine (Bible, Torah, Coran ou autres). Dans ce livre, l’auteur a voulu
montrer d’une manière précise que les rites, mythes et cérémonies de la
franc-maçonnerie sont des représentations extraites de la Bible dont et que
la démarche est une quête spirituelle qui trouve sa source dans les
confréries des bâtisseurs du Moyen âge. La
bible est un recueil de textes sacrés que les exégètes, dans un processus de
modernité, analysent depuis longtemps en le comparant avec des textes
antiques. La Bible, écrite par les hommes « inspirés », obéit aux lois de
l’écriture communes à tous les textes. Les écrits de la Bible, utilisant les
symboles et les allégories, sont à l’évidence avec les traditions du métier,
une des sources de l’enseignement maçonnique. Alors, sous la conduite de
François-Xavier MAFUTA, découvrons ensemble les mystères bibliques de la Franc-Maçonnerie. |
1 N
nÉcessaire
maçonnique |
E.J. chappron |
Edition
derVY |
1993 |
Rédigé
en 1817 par un maçon régulier de l’époque, ce tuileur reconnu à côtés de
Vuillaume et Delaunay, est pourtant très intéressant et instructif. C’est
un manuel complet à l’usage du F.M. des 19ème et 20ème
siècles. On y trouve également les bulles d’excommunication et les arguments
pour et contre. Belle
préface de Jean Tourniac. |
nobles
jeux de l’arc & loges maçonniques dans la France des lumiÈres |
Yves beaurepaire |
Edition Ivoire- Clair |
2002 |
Cette enquête sur les nobles jeux
de l’Arc pratiqués au XIXème siècle nous fait découvrir cette
tradition populaire pratiquée par les maçons de l’époque. Y est expliqué la
filiation avec les rituels chevaleresques, les pénitents provençaux,
l’origine maçonnique des premiers clubs de golf, le jardin de l’Arc et sa
dimension initiatique et chevaleresque. On y découvre toute une couche
sociale de l’époque navigant entre la maçonnerie, la philosophie,
l’ésotérisme, la noblesse, la bourgeoisie, les militaires et tout cela avec
un point commun les jeux de l’Arc. |
1 O
ORDO AB CHAO – DEUS MEUMQUE JUS |
DIVERS AUTEURS |
Edition ARCADIA |
2007 |
||
Bernard Guillemain dans son ouvrage Conversations écossaises, donne sa version sur cette devise et trouve une anomalie avec la devise anglaise qui est presque la même, écrite en français « Dieu et mon droit ». Après avoir expliqué et fait des rapprochements entre Monarchia, la Divine Comédie et l’ordre écossais, il en conclut que cette devise désigne formellement le Saint Empire comme autorité instituant un ordre fraternel. Claude
Guérillot disserte
sur l’aigle à deux têtes qui a donc 2 têtes, deux souffles mais un seul cœur,
ce cœur symbolisant l’homme intérieur et un lieu de sagesse. Il compare cet
aigle au logos et au pneuma, ces deux hypostases divines qui s’unissent pour
venir en mission dans le monde qui les appelle Fils et Saint Esprit. Jean Paul Krieger dans un très long article sur Ordo ab Chao, explique que partout l’ordre et le chaos naissent spontanément l’un de l’autre, dynamiquement et mystérieusement entremêlés, ils font partie l’un de l’autre au même titre que le haut et le bas ou le bien et le mal. Et parce que la vie a absolument besoin de la lumière, se dégage à leur intersection la volonté de juger avec raison ce qui est perceptible ou pas dans sa dimension de puissance créatrice dans sa dimension terrestre. Pour lui, cette double devise caractérise la tradition authentique du Rite Ecossais qui tend à réaliser le Saint Empire spirituel, afin de s’ériger entre Ciel et Terre, entre l’absolu et le relatif. Jean
Pierre Papon nous
explique ce qu’est une devise, ses différentes composantes et pourquoi cette
traduction avec l’origine sémantique de chaque mot, il pense que ius meum
– la justice en moi - est équivalent de la divinité – Deus - ou encore que la
justice est la part de Dieu en moi. Michel
Constant pense
que l’ordre apparaît comme une stabilité organisée et positive, mais aussi
comme un enfermement, un immobilisme, une certaine stagnation. Le chaos donne
l’image d’un désordre exprimant une dimension négative, alors que pour
certain il est source de mouvement et de renouveau. Ordre et Chaos
apparaissent alors comme une dualité enchevêtrée dont l’opposition ou
l’harmonie sont présentes à tous les niveaux de la pensée humaine, en
particulier lorsque cette pensée se préoccupe de sa place dans l’univers. René Lachaud, spécialiste de l’Egypte, nous rappelle le rôle de Maât dans la vie égyptienne. Elle est le principe de l’ordre à l’œuvre dans tout ce qui est vivant, un flux cosmique omniprésent. Grâce à elle, le monde continue d’exister et ne se désagrège pas chaque fois que le chaos revient en force. Elle est une manière d’être, de se comporter pour ne pas faire obstacle à la libre circulation du Fluide vital. Agir selon Maât sert à organiser harmonieusement les rapports entre les humains et les autres éléments du monde, entre le macrocosme et le microcosme. Elle oriente la conscience individuelle vers la conscience collective en demeurant bien au-delà d’une simple morale. Avec elle, les rapports ne sont pas établis sur la peur ou sur la crainte du châtiment, ils sont un moyen de porter assistance à l’univers en renouant sans cesse le contact, entre le temps mythique et celui d’aujourd’hui. Elle est celle qui apporte l’ordre venant du chaos primordial. |
ordo
ab chao – la franc-maçonnerie
dans la lumiÈre du prophÈte |
Charles André GILIS |
Edition ALBOURAQ |
2004 |
|
|
1 P
pages
mÉconnues d’histoire maçonnIQUE |
Jean-Marc van hille |
Edition
derVy |
2002 |
C'est
un aspect très méconnu de l'Histoire, tant maritime que, maçonnique, que
l'auteur nous dépeint. La marine française ne s'est jamais remise des
troubles révolutionnaires. Rentrée affaiblie bien que victorieuse de la
guerre d'Amérique - ce que les Anglais ne lui ont jamais pardonné - ses
états-majors, ruinés par l'émigration de la noblesse dès juillet 1789 et
remplacés par des capitaines marchands, certes très compétents en temps de
paix mais inopérants face à l'ennemi, l'entraîneront dans une débâcle irréversible.
Bonaparte, qui se souciait fort peu de sa marine, obsédé par un ennemi qu'il
battait souvent sur terre alors que ses escadres étaient défaites sur rade
comme à Aboukir ou en mer comme à Trafalgar, assista, impuissant, à
l'emprisonnement dans des conditions inhumaines de dizaines de milliers de
marins et de soldats sur les sinistres pontons de sa Gracieuse Majesté. Les
historiens anglais ont fait l'impasse sur ces événements dramatiques. Côté
français, les sources sont rares. C'est donc un pierre importante qu'ajoute
l'auteur à l'édifice historique, après ses biographies de plusieurs amiraux
de la guerre d'Indépendance ou de la Révolution, en se penchant sur l'aspect
très peu étudié des relation entre la Maçonnerie française et anglaise à cette
époque troublée sans jamais tomber dans la polémique stérile des querelles
inter-obédientielle. Cet
ouvrage traite, en sept chapitres, de l’histoire des relations entre la
Franc-maçonnerie et… la marine ! Spécialiste de ce sujet méconnu,
Jean-Marc Van Hille reprend ici son travail sur les loges maçonniques à bord
des pontons anglais sous le Premier Empire. Il le complète de plusieurs
autres études sur la Franc-maçonnerie et la mer, une loge parisienne atypique
sous l’ancien Régime, la Société
Olympique, la Franc-maçonnerie et l’indépendance américaine, un
Franc-maçon hors du commun le commodore John Paul Jones (1747-1792), père de
la marine américaine, un contre-héros de l’indépendance américaine le Major
Général Benedict Arnold (1741-1801) membre de la loge Hiram N°1 et enfin
Thayendanega, le chef Mohawk Joseph Brant, Franc-maçon loyaliste (1742-1807).
Une bibliographie complète chacun de ses chapitres |
paradoxes,
Énigmes & curiositÉs maçonniques |
Jean tourniac |
Edition DERVY |
1993 |
Pour l’observateur extérieur à la
Franc-maçonnerie, celle-ci est toute entière un paradoxe. Elle ne rentre pas
dans les normes courantes de la religion ou de la philosophie, alors que tout
en elle est visiblement « religieux »,
et qu’elle modèle un type de pensée générateur d’une « éthique » à la manière
des écoles philosophiques. Elle n’est pas secrète, mais voilà
qu’elle a des secrets ou « techniques spirituelle » ! Les interrogations que
suscite l’étude du microcosme maçonnique sont multiples. Le paradoxe est son
lot et il s’accompagne d’énigmes et de curiosités historiques ou doctrinales. Au sommaire de ce livre : Mythes et chevaleries maçonniques : Rassembler ce qui est épars – Un voyage au pays du
Phénix et du Prêtre Jean (la cité solaire et le Graal) – L’énigme
rosicrucienne selon René Guénon – A propos des Rose+Croix et du
rosicrucianisme (le sceau de Luther et la Rose+Croix arménienne) – Une
chevalerie Universaliste et maçonnique – Rituels et Rites Maçonniques : El Schaddaï, le Dieu Tout-Puissant Architecte
suprême de l’Univers – Le véhicule biblique et le judéo-christianisme des
rituels maçonniques – Le Rite Ecossais Rectifié et la critique
« guénonienne » - L’Ordre royal d’Ecosse et les survivances
opératives dans la Franc-maçonnerie britannique – Religion, Franc-maçonnerie et Tolérance : Un Franc-maçon sur les autels - L’énigme de Benjamin Franklin :
Quakerisme, Monarchie française et contre-initiation – du Quakerisme à la
tolérance maçonnique - |
PARLEZ-VOUS LE FRANC-MAÇON ? LES LANGAGES SYMBOLIQUES
DE LA FRANC-MAÇONNERIE |
Pierre Pelle Le Croisa |
Edition Dervy |
2016 |
Pierre Pelle Le Croisa part d’un
constat très lucide et particulièrement juste : nombre de jeunes apprentis trouvent
le cérémonial de leur entrée en Franc-maçonnerie désuet, voire ridicule. Si
certains restent néanmoins, nous savons que la Franc-maçonnerie intéresse peu
la jeunesse et a du mal à conserver ses membres. Pierre Pelle Le Croisa rappelle
que « Dans l’Antiquité, à l’époque des « mystères », les initiés savaient
distinguer la farce de la cérémonie (où l’on faisait intervenir des dieux en
chair et en os) et la muêsis (la
métamorphose du récipiendaire qui, elle, requérait du temps). » Et de citer
Jules Romains, Etienne Martin de Saint-Léon, ou Guy de Maupassant qui, entre
autres auteurs, se sont moqués de ce mauvais théâtre. A travers une série de questions
qui met en évidence l’incompréhension du langage maçonnique non seulement par
le nouvel apprenti mais par nombre d’anciens membres de l’Ordre, l’auteur
insiste sur un apprentissage qui fait défaut, celui d’un véritable langage
maçonnique ou plutôt de véritables langages maçonniques, car il s’agit bien
d’un pluriel : cinq traditions, sept discours et neuf principaux langages
symboliques. Partant des fonctions du langage,
il distingue entre mode de pensée logique et mode de pensée analogique pour
mieux appréhender la complémentarité des deux modes de pensée et le passage
de l’approche analogique à la démarche symbolique. Au cœur de son propos
domine la distinction des niveaux logiques pour mieux éclairer la richesse du
dialogue entre ceux-ci un dialogue qui favorise le passage « du sens à la
connaissance ». « L’élément symbolique, parce
qu’il crée du sens pour la conscience, se transforme en sujet à penser
pour la connaissance. Dès lors, à la suite de Ricoeur, nous pouvons
dire que « le symbole donne à penser [pour que le concept donne à connaître
». Si les francs-maçons prennent les « mots-symboles » comme des outils pour
exprimer des idées, c’est parce que les idées s’apprennent plus facilement
grâce aux « mots-images » qui les désignent.
Le langage symbolique est performatif parce que son usage expressif le
rend auto-implicatif : il répond, par l’idée qu’inspirent les mots, à une
espérance d’idéal auquel aspire celui qui l’interroge. » Cette dimension symbolique de la
pensée s’épanouit au sein du discours mythique : « Aux différents mondes que
proposent les mythologies vont donc correspondre différents types de
connaissances, auxquels répondront différents modes de vie : les religions,
les sciences, les arts par exemple ont leurs propres visions du monde, et par
conséquent leurs propres ré-flexions sur le
monde ; ils induisent, chacun dans son domaine, des formes particulières d’être-au-monde.
Les mythes, quant à eux, apportent des réponses à des questions de sens. Ils
interrogent l’histoire et l’interprètent en termes de vérité : narrée, elle
devient exemplaire pour tous les temps. Le monde s’organise par rapport à
moi, par rapport à mon corps, par rapport à mon centre. Mais ce qui est
valable pour moi est aussi valable pour les autres. Le mythe renvoie à un
imaginaire qui suppose une sorte de symbolisme collectif. C’est par cette
activité symbolique que le monde extérieur s’appréhende. Le mythe modélise la
vie en la ritualisant. » L’analyse, dont l’humour n’est pas
absent, de Pierre Pelle Le Croisa n’est pas seulement judicieuse, elle peut
servir à un renouveau maçonnique qui tarde. En dégageant « neuf types de
langage symbolique (hébraïque/kabbalistique, scolastique/mystique,
géométrique, arithmétique, chevaleresque, alchimique, cinétique,
descriptif/figuratif et chromatique), sept sortes de discours structurant
(exotérique/ésotérique [pour la judéo-christianité],
architectural/stéréotomique [pour la construction],
allégorique/pseudo-historique [pour la chevalerie], pratique/spirituel [pour
l’alchimie], kinesthésique [pour la gestuelle], technique/idéique [pour les
objets] et polychromique [pour les décors] et cinq grandes traditions
(biblique, opérative, chevaleresque, alchimique, cérémonielle/scénographique)
» qui opèrent en Franc-maçonnerie, il veut faire de celle-ci ce qu’elle est
trop peu souvent, une tradition des traditions qui fonde d’ailleurs sa prétention
à l’universalité. C’est ainsi un plan de recherche
que propose Pierre Pelle Le Croisa à même de replacer la Franc-maçonnique
dans un mouvement dynamique.. |
paroles
de francs-maçons |
Jack CHABOUD |
Edition Albin
Michel |
1996 |
Paroles de sagesse prononcées par
des Francs-maçons illustres. De
la formation de la Grande Loge de Londres à la Franc-Maçonnerie aujourd'hui,
le mouvement n'a cessé d'intriguer ses contemporains. Objet de curiosité, de perplexité, d'agacement,
la Franc-Maçonnerie est-elle une société secrète préparant un complot contre
les Eglises, l'Etat ? Est-elle une secte ? Une bande d'affairistes ? Un club
de réflexion ? Et s'il ne s'agissait, depuis l'origine, que d'humanistes en
quête d'une libre spiritualité ? Jack
Chaboud essaie de remettre tout cela à l’endroit |
perspectives
spirituelles de l’Écossisme |
P.M. savaignac |
Edition
vega |
2002 |
Ce livre est la suite de Qabale et
maçonnerie, l’auteur aborde ici certains philosophes de l’Islam et du
Judaïsme du Moyen Âge tel qu’Averroès et Maimonide, les soufis d’Asie
et les fidèles d’Amour, Dante et les croyants Toltèques. Le tout au service
de la recherche de l’étincelle divine. Sans jamais concéder à quelque lourdeur
intellectualiste, ce livre offre, sans fantasmagorie, sans haine pour les
personnes, mais sans complaisance, un éclairage du phénomène maçonnique sous
tous ses aspects. Par la voix de ses grands maîtres, la franc-maçonnerie se
présente sans cesse comme la religion de la République. Mais la vérité n n’est-elle pas plutôt qu’elle a
façonné une république selon sa religion ? Une république d’initiés ! Bernard Antony démontre pourquoi il est évident
que le catholicisme, de Clément XII à Benoît XVI, ne pouvait qu’interdire à
ses fidèles l’appartenance à un ordre qui, quelles que soient ses obédiences,
est le lieu de résurgence d’antiques gnoses où l’on fait en réalité passer
les initiés du culte de la raison aux spéculations surréalistes d’un
symbolisme ésotérique nourri d’alchimie, de kabbale, d’hermétisme et de
manichéisme. Mais plus encore, les loges constituent des centres de formation
de hiérarchies parallèles au sein des administrations, des grandes
entreprises et de l’Etat. Comme les grands maîtres des obédiences, les
présidents de la République affirment que la franc-maçonnerie est le
laboratoire de bien des lois. Un bon livre sur les hauts grades
de l’écossisme. |
PLUS QU’UN CLUB ? QUATRE MONOGRAPHIES SUR LA FRANC-MAÇONNERIE
ANGLAISE |
JEAN YVES LEGOUAS |
ÉDITION DE LA HUTTE |
2010 |
La Franc-maçonnerie,
en tant que société initiatique, est évidemment universelle. L’initiation
s’adresse aux tréfonds de l’âme humaine, et ne peut donc, en cela, différer
d’un pays ou d’une époque à l’autre. Ceci n’empêche en rien la maçonnerie
anglaise, dont quelques aspects sont ici présentés, d’offrir un intérêt
particulier à qui veut l’approcher. Le
premier texte,
s’appuyant sur l’exemple du monument érigé dans la City de Londres en
souvenir du Grand Incendie qui la ravagea en 1666, nous replace dans
l’ambiance qui était celle de la capitale britannique à la veille de
l’établissement de la Grande Loge de Londres. Dans le
deuxième texte,
alors que la Grande Loge existe déjà, nous suivons le grand artiste londonien
William Hogarth dans sa vie quotidienne, rythmée par les événements, mineurs
ou dramatiques, qui se déroulent dans la métropole. Dans la
troisième monographie est mis en scène le Duc de Wharton, un être
extrêmement complexe, à la fois brillant et enfantin, pour ne pas dire
infantile. Ce rejeton d’une famille anglaise très fortunée mourut sans un sou
dans un monastère catalan. Il est difficile de comprendre comment ce noble
anglais s’est retrouvé, un beau jour, Grand Maître de la Grande Loge de
Londres et, quelques années plus tard en 1728, Grand Maître des Loges de
France. Le
quatrième et dernier texte prend prétexte des écrits d’un maçon
britannique du siècle dernier, Walter Wilmhurst, pour nous amener à
une réflexion sur l’essence de la Franc-Maçonnerie, son évolution et sur la
nature de l’initiation telle qu’elle est proposée dans cette société. Cette
étude se termine par un aperçu sur la constitution des rituels et des grades,
ainsi que sur les influences extérieures fondamentales qui en ont fait
l’institution que nous connaissons aujourd’hui dans la maçonnerie de
tradition, et dont le langage ne correspond pas toujours à la réalité. Quelques
mots clé sur le sommaire de cet ouvrage remarquable : Le
Grand Incendie de Londres en 1666. Sir Christopher Wren l’architecte de la
reconstruction. Robert Hooke ce grand chercheur membre de la Royal Society.
William Hogarth, franc maçon et son célèbre tableau la Nuit. Le gin, le
genièvre et les distilleries londoniennes. Les jeunes années du Duc de
Wharton avec ses rencontres jacobites, la chambre des Lords. Atterbury. Ses
divers voyages en France, en Espagne à Vienne. Les lettres persanes. Les
constitutions de 1723. Les Gormogons. La loge de Madrid. Retour sur le rituel
maçonnique et explications sur les origines de la maçonnerie moderne. |
principes
et problÈmes spirituels du rite Écossais rectifiÉ et de sa chevalerie
templiÈre |
Jean TOURNIAC |
Edition Dervy |
2001 |
Cet ouvrage permet de mettre en lumière
certains aspects de l’ésotérisme chrétien. C’est un livre central pour le
R.E.R. qui se veut à la croisée de l’ésotérisme chrétien, de la mission de
l’Ordre du Temple et de la gnose la plus orthodoxe des Père de l’Église. Principes
et problèmes spirituels du Rite Ecossais Rectifié et de sa chevalerie
templière est un classique des études maçonniques. Cette nouvelle édition
permet de remettre en lumière certains aspects essentiels de l'ésotérisme
chrétien. L'ouvrage
s'attache à montrer les liens spirituels et historiques entre un régime
maçonnique à vocation chrétienne, apparu au XVIIIème siècle, la mission
originelle de l'Ordre du temple et la gnose la plus orthodoxe des Pères de
l'Eglise. Consacré entièrement à la garde de la Cité Sainte, à la jonction de
l'Orient et de l'Occident ou, si l'on veut, de l'" ésotérisme " et
de l'" exotérisme ", ce système particulier, un des plus anciens
encore vivant, entendait se référer à la pureté d'une tradition première et
se vouer à l'unité des Chrétiens, ainsi qu'à l'approfondissement des sources
bibliques. Un
programme d'une surprenante actualité en ce début de XXIème siècle. Cette
étude, axée sur l'enquête historique et l'exégèse de l'Ecriture Sainte, met
notamment en évidence le rôle de saint Bernard, celui de la tradition d'Elie
et de l'Ordre des Carmes, les sources esséniennes, l'énigmatique continuation
des " Fils de la vallée " et le symbolisme des rites et des nombres
propres à cette voie. Elle
montre enfin la convergence " par en haut " entre la foi
judéo-chrétienne, la Jérusalem sacrée et le monothéisme abrahamique, dans la
Franc-Maçonnerie croyante traditionnelle et dans cette chevalerie "
célestielle " qui rappelle celle du Saint Graal. Même
si on n’est pas d’accord avec la chevalerie templière de Tourniac, alors que
Willermoz a tout fait pour enlever les références à cette chevalerie, il
n’empêche que ce livre est brillant. |
PROMENADE
INITIATIQUE- Origine et actualité des
mystères sacrés. |
Jacques TRESCASES |
Edition TREDANIEL |
1999 |
||
Jacques
Trescases, auteur de " l'Etoile flamboyante " et " La
Symbolique de la mort ou herméneutique de la résurrection ", élargit ici
sa vision et sa réflexion pour montrer pourquoi et comment les messages du
passé, loin de stériliser la pensée, la nourrissent de leur sève vivifiante. Profondément enracinés, ils demeurent le meilleur
remède aux maux de ce siècle. En parcourant le " Rite Ecossais Ancien et
Accepté ", héritier de ces vieilles civilisations et des divers courants
qui l'ont enrichi, l'auteur ne détaille pas les mythes et symboles de chaque
degré. Mais il donne une clé pour les comprendre et retrouver, par-delà leur
apparence disparate, leur cohérence cachée. Après un bref rappel des origines
des mystères initiatiques, l’auteur nous entraîne à Eleusis chez Déméter,
puis visite les temples et les oracles grec, les villas des mystères à
Pompéi, on étudie l’architecture sacrée, l’art royal et on termine par le
rôle du Franc-Maçon à l’aube du XXIème siècle. Olympie
en grec Olympia, aujourd'hui Olimbia. Village de la Grèce, au pied du mont
Kronion, au nord-ouest du Péloponnèse (Elide), qui s'est développé à
proximité des ruines du célèbre sanctuaire voué au culte de Zeus Olympien.
Grand centre religieux de la Grèce antique, l'un des quatre sanctuaires
panhelléniques, Olympie vit la prédominance du culte de Zeus après l'arrivée
des Doriens (début du Ier millénaire av. J.-C.). Les anciens Grecs situaient
en effet à Olympie la victoire de Zeus en lutte contre son père Cronos. A ce
premier mythe s'ajoute cependant un second, celui de Pélops, fils de Tantale.
Onomanos, roi de Pisa, en Elide, savait par un oracle qu'il serait tué par
son gendre. Aussi imposait-il aux prétendants de sa fille Hippodamie de
disputer avec lui une course de chars où le vaincu était exécuté. Comme il
possédait une paire de juments que le dieu Arès en personne lui avait
offertes et qui étaient douées d'une rapidité surnaturelle, il sortait
toujours vainqueur de ce concours, et douze prétendants avaient déjà payé
leur audace de leur vie lorsque Pélops, chef des Achéens, se présenta. Il
séduisit le cocher d'Onomanos, Myrtilos, qui s'arrangea pour qu'une roue du
char de son maître se détachât du moyeu durant la course. D'après une autre
version de ce mythe, Pélops ensorcela par un maléfice les chevaux d'Onomanos
qui s'emballèrent et se précipitèrent dans un ravin. Pélops, vainqueur, tua
le roi et conquit ainsi à la fois la main d'Hippodamie et la souveraineté de
Pisa. |
PYTHAGORE ET L’INITIATION MAÇONNIQUE -
N°
37 - |
ANNA MONFORT |
EDITION MAISON
DE VIE |
2010 |
Pythagore est l’un des maîtres
spirituels vénérés par la Franc-Maçonnerie qui célèbre sa mémoire et ses
rituels. Mais en quoi consiste l’enseignement pythagoricien et quel est son
apport précis à l’initiation maçonnique ? Pour la première
fois, un ouvrage aborde ce thème en profondeur. Après avoir évoqué la vie de
Pythagore, l’auteur offre une nouvelle traduction intégrale des vers d’Or et
développe les notions initiatiques qui en découlent, comme la quête de la
Parole perdue, le serment, la fraternité, le chemin de la maîtrise… On comprendra mieux,
à la lecture de cet essai, l’importance de la pensée pythagoricienne dans la
tradition initiatique dont la Franc-Maçonnerie est l’héritière. Où il
est question de : La vie
de Pythagore, le texte des vers d’Or, la quête de la Parole perdue, la notion
de connaissance, le quaternaire, l’ignorance, la privation du bien, le
serment et le secret, la fidélité, le silence et la transmission, la
filiation spirituelle, l’amitié, la bonté, la haine et son absence, la
bienveillance, la discorde, la concorde, la justice, la juste mesure, le
temple et la justice, la conscience de la mort, la vertu, le respect du
corps, le rapport aux biens matériels, le détachement, Vigilance et
Persévérance, le chemin de la maîtrise, les nombres sacrés, la mémoire, les deux
éternités, l’âme et sa santé, purifications et libérations, l’immortalité,
l’éther, le livre des deux chemins, l’Orient éternel. |
1 Q
qu’est-ce
qu’un apprenti franc-maçon ? |
J.P. dubrun |
Edition LA MAISON DE VIE |
2002 |
Si la Franc-maçonnerie initiatique
est une authentique voie de réalisation spirituelle et d’accomplissement
humain, ce petit livre nous enseigne comment franchir la porte étroite de
l’initiation, l’engagement du franc-maçon, que va-t-il y trouver ? Les notions
de silence, de tradition, de fraternité, d’enseignement, de transmission et
de spiritualité. Dès
qu'il a été régulièrement initié au sein d'une Loge maçonnique, le néophyte
reçoit le nom de Frère et devient un Apprenti Franc-maçon. Mais qu'est-ce que
cela signifie ? A quoi s'engage-t-il ? Quelles découvertes l'attendent ? Que
doit-il attendre de ses Frères, de sa Loge et de la Tradition ? Que peut-il
donner ? En quoi consiste le travail sur la Pierre brute ? Pourquoi est-il au
silence ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles le présent
ouvrage tente d'apporter une réponse. Les Frères de toutes les obédiences
trouveront dans ce livre une nourriture pour vivre pleinement la dimension
symbolique de ce grade. Pierre Brute : L'Apprenti, par
l'initiation « retrouve l'état de Nature». Il lui appartient, par la suite,
de polir « sa » pierre et « de la rendre parfaite à son gré ». Pour J.
Boucher, donc, la pierre brute est un « passage » initiatique. La pierre
brute l'Apprenti, devra se dégrossir pour parvenir au Soi, se débarrasser des
atteintes à l'édifice global que forme la Maçonnerie. Sur le plan opératif,
la « pierre brute n est aussi un « passage » entre le bois et la pierre
taillée. Ce qui rejoint, sur un autre plan, les considérations de Boucher.
Mais il signifie aussi sédentarisation, stabilisation ; Guenon dit la
«solidification» qui reflète une sorte de dégénérescence spirituelle. Sur le
plan «hermétiste», la pierre brute est assimilée au u chaos, c'est-à-dire un
corps créé par la Nature dans lequel elle-même aura joint ensemble le soufre
et le mercure lesquels l'artiste doit séparer, une portion de ce premier
chaos, ou masse confuse connue, mais méprisée d'un chacun ». L'assimilation
est ici cosmique : le dégrossissage de la pierre brute correspond à la fois
au Grand ouvre de l'alchimiste et à l'organisation du monde par son créateur.
Dégrossir la pierre brute est donc le travail essentiel de l'Apprenti. Ce travail est évidemment en liaison étroite
avec le symbolisme des Outils dont la connaissance constitue essentiellement
le grade de Compagnon. L'Apprenti ne se sert que du maillet et du ciseau,
qu'il portera lors de son premier voyage. Notons une remarque de Plantagenêt
: « Ces instruments ne semblent appartenir au symbolisme de l'Apprenti qu'en
France. Partout ailleurs, l'outil affecté au dégrossissement symbolique de la
pierre brute est la boucharde, sorte de marteau à pointe dont se servent
effectivement les tailleurs de pierre ». Pour le même Plantagenêt, la pierre
brute est la découverte de l' « un ». Le travail de l'Apprenti consiste à
découvrir « le binaire » qui est sa loi physique, le Ternaire qui est son
émanation intellectuelle, puis la Quaternaire - la pierre cubique - qui est
sa loi d'objectivation. Wirth synthétise ces outils : « L'Apprenti attaque
tout d'abord la pierre brute à l'aide d'une sorte de pic ou de marteau à
pointe dit Cosmon gavel dans les rituels anglais. Cet instrument ne se prête
qu'à un dégrossissement sommaire, aussi faut-il recourir au ciseau et au
maillet pour faire disparaître l'une après l'autre toutes les aspérités du bloc
qu'il importe de façonner en impeccable pierre cubique. » Le dégrossissage
est également œuvre collective l'incorporation au Temple vivant dont les
Initiés sont à la fois les constructeurs et les matériaux. Mais, pour rendre
possible son incorporation, l'ouvrier Matière doit savoir se transformer en
se livrant sur lui-même à un travail constant de perfectionnement. La taille de la pierre brute s'accomplit
toujours selon un rite, c'est-à-dire par une sacralisation du travail
aboutissant non seulement à la glorification même de ce travail, mais de
celui qui commande et inspire les Ouvriers le tout s'opérant et s'intégrant à
un plan tracé par la Divinité. Ce travail ne peut se faire que dans une
société traditionnelle. La Maçonnerie a peut permettre ce travail initiatique
sur le plan mental... parce qu'elle a conservé la transmission spirituelle
initiatique et réalisa par des gestes et des paroles le travail ». L'Ouvrier
initié réalise « le travail sur la pierre, sur lui-même et dans l'ensemble
des Cosmos ». Le travail initiatique « s'opère effectivement par l'individu
associé intégré à l'ensemble de la communauté des initiés, puisque... le
travail de réalisation spirituelle maçonnique ne saurait être qu'œuvre
collective. D'où aussi, le fait que le nouvel initié, considéré comme pierre
fondamentale de l'édifice futur, est placé à l'angle Nord-est de la loge au
Rite Écossais en tout cas. |
1 R
R.E.A.A. – DISCIPLINE D’ÉVEIL ET DE RÉALISATION |
Jacques Trescases |
Collection Ex tenebris LVX |
2014 |
Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine fit venir ses enfants, leur parla sans témoins : « Travaillez, prenez de la peine, c’est le fond qui manque le moins ». Ce trésor enfoui ne serait-il pas la pierre cachée que l’on nous invite à chercher dès le cabinet de réflexion. Alors, le coq qui nous incite à la vigilance et à la persévérance n’est-il pas le signe d’un réveil nécessaire ? La spécificité du Rite Ecossais Ancien et Accepté, réside de sa définition, de son objectif et de sa méthode. Définition : C’est un Ordre initiatique, traditionnel, maçonnique, chevaleresque et international à vocation universaliste. Un Ordre est un groupement spécifique de personnes ayant un but commun et obéissant à une même déontologie librement consentie. Le REAA est un Ordre initiatique, institué et constitué au sein de la Franc-maçonnerie Universelle, tel que défini par les constitutions d’Anderson, mais qui a ses règles propres et sa propre procédure initiatique. En affirmant notre caractère « traditionnel », nous assumons donc tout l’héritage de la longue suite des initiations précédentes. Mémoire prospective de l’humanité, la Tradition est ouverte à la modernité et génératrice du seul futur possible : les arbres les mieux enracinés sont les plus aptes à produire les meilleurs fruits. Il faut savoir, croire et faire sienne, qu’il existe une « Tradition Primordiale » qui remonte au berceau de la société humaine. Cette Tradition Primordiale transmise de bouche à oreille ou par le canal de pratiques spécifiques, constitue la source de toutes les religions, en ce sens que quelques initiés ont su la formaliser en visions suggestives et mobilisatrices, hélas pour certains qui l’ont vite pétrifiée en dogmes stérilisants. Toute la démarche initiatique telle qu’elle est résumée par la devise « ex tenebris, lux » se trouve légitimée et expliquée par la « psychologie de la motivation », ce qui ne dispense aucunement chacun de nous de faire le parcours dans une organisation traditionnelle adaptée à cette fin, et qui respecte la Tradition sans vouloir imposer des dogmes Au sommaire de cet ouvrage : Spécificité du REAA Implications psychologiques de la recherche ésotérique Le symbolisme comme langage universel – Pourquoi vous êtes-vous recevoir Franc-maçon ? - les trois enseignements de l’étoile Flamboyante - Qu’est-ce que la maîtrise ? La quête de la Connaissance ; V.I.T.R.I.O.L. La parole perdue- La quadrature du cercle - rectificando - le génie parle - le mot ineffable - La Parole retrouvée (sublimation). L »Apocalypse de Saint Jean - Le Chevalier du Soleil - Le grand programmateur Universel - Chevalier de l’Universel et de l’Eternel Les roses d’Ispahan - Bibliographie - |
R.E.A.A - LE RITE ÉCOSSAIS
ANCIEN ET ACCEPTÉ - N°
38 - |
DIDIER MICHAUD |
ÉDITION MAISON DE
VIE |
2010 |
Le Rite
Ecossais Ancien et Accepté accumule les paradoxes. Ce rite maçonnique
le plus répandu et sans doute le plus pratiqué dans le monde est aussi celui
dont les origines sont les plus mal connues. Comment à partir d’un ensemble
hétéroclite de symboles ou l’antique se mêle au baroque et où le mythe
osirien rejoint la mémoire du dernier Grand Maître de l’Ordre du Temple,
a-t-on construit un système initiatique dont la cohérence a fait les succès
parmi les Francs-Maçons ? Et alors qu’il est généralement présenté comme
un système de hauts grades, n’est ce pas dans ses
trois premiers degrés que se trouvent sa plus grande richesse et son
originalité ? Ce qui serait conforme à la tradition initiatique dans
laquelle il s’inscrit. Pour tenter de répondre
à ces questions, ce petit livre commence par interroger le R.E.A.A sur le
sens de son nom : que veulent dire les termes « écossais », « ancien » et « accepté » lorsqu’ils lui sont
attribués ? C’est là le point de départ d’une remontée vers les origines
du R.E.A.A et de la Franc-Maçonnerie dans son ensemble, qui amène à poser un
regard neuf sur leur pratique actuelle. Quelques
sujets évoqués : La
patente Morin (1761), les grandes constitutions de Bordeaux en 1761, Saint
Domingue, Charleston avec les frères Mitchell et Frédérick Dalcho, les
grandes constitutions de Berlin de 1786, apparition des premiers hauts-
grades en 1743, la loge St Jean de Jérusalem, Alexandre de Grasse Tilly…… |
RECHERCHE SUR LE
R.E.A.A |
Emile DARUTY |
Edition DEMETER |
1988 |
Réédition de 1879. Un formidable
outil de recherche sur le R.E.A.A. avec l’indication des sources. Un livre
très pointu sur l’histoire, la naissance et le développement secret et peu
connu du R.E.A.A. dans les îles de l’océan indien et en Amérique centrale. Introuvables jusqu'à ce jour, Les
recherches sur Le Rite Ecossais Ancien Accepté, parues en 1879-1880 à l'Île
Maurice, sont reproduites, intégralement pour la première fois et augmentées
d'un Hommage à Jean-Emile Daruty par Alain Bernheim, CBCS et 33e, qui apporte
de nombreuses informations inédites sur la vie et l'œuvre de cet exceptionnel
historien de la Franc-Maçonnerie. " Il y a dans les Recherches,
écrit-il, un élément d'une irremplaçable utilité : celui qui permet de
remonter à l'origine des légendes, inventions ou mythes que des générations
d'auteurs maçonniques ont cru bon de répéter sans jamais, ou presque,
indiquer où ils les avaient recopiés... Grâce à Daruty, vous pourrez presque
toujours déterminer leurs sources... ". Les polémiques entre le Suprême
Conseil et le Grand-Orient de France, incitèrent Daruty à étudier les
origines de la Franc-Maçonnerie en France à travers la création du Rite
Ecossais Ancien Accepté, en indiquant les sources des documents qu'il a
utilisés, largement publiés et commentés. " La précision, l'honnêteté et le
simple bon sens... mis au service d'un scrupuleux travail de recherche "
font de Daruty le père de l'Ecole authentique française et ces Recherches un
modèle. Le chercheur ou le curieux trouvera dans la première partie de cet
ouvrage un résumé de la naissance de l'histoire et des rites en
Grande-Bretagne, des renseignements utiles sur les Landmarks, les Anciens
Devoirs, le Livre des Constitutions, la Grande Loge d'York, celle des
Anciens, la Grande Loge Unie d'Angleterre, la Grande Loge d'Ecosse et la
Mère-Loge de Kilwinning. La deuxième partie est consacrée à la
Franc-Maçonnerie en France pendant le XVIIIe siècle. Après avoir décrit la
création de la Grande Loge et du Grand Orient de France, Daruty étudie en
détail la naissance des hauts grades : les Chapitres d'Arras et de Clermont,
les Mères-Loges, le Conseil des Empereurs d'Orient et d'Occident, la Patente
d'Estienne Morin, les Constitutions de 1762, les Directoires Ecossais de la
Stricte Observance et l'Ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte,
le martinisme, les Philalèthes. Ce livre représente " Un événement dans
l'histoire maçonnique française, qui devrait être dans toute bonne bibliothèque
maçonnique " A. C. F. Jackson, AQC 101, " un must dans la
bibliothèque de tout étudiant sérieux de la Maçonnerie " Alain Bernheim,
AQC 100. Biographie : Jean-Emile Daruty de Grandpré, né
le 27 janvier 1839 à Port Louis, Île Maurice est adopté comme Lowton par Les
Trinitaires, loge n° 3 du Suprême Conseil de France à l'Or de Paris, le 14
février 1844. Il s'affilie en 1861 à La Triple Espérance (G. O. d. F.) à l'Or
de Port Louis, et parvient au 32° degré. Edifié par ces recherches, il
demande en 1876 sa régularisation au suprême Conseil de France. Il fut promu
la même année au 33° et dernier degré du Rite Ecossais Ancien et Accepté.
Jean-Emile Daruty rejoignit l'Orient Eternel le 2 janvier 1903. |
RECUEIL
PRÉcieux de la maçonnerie adohiramite |
Guillemain de St victor |
Edition DU PRIEURE |
1992 |
2 volumes pour expliquer les hauts
grades du R.E.A.A. en 1787.
|
rÉflexions
d’un chrÉtien sur la Franc-maçonnerie |
Denys roman |
Editions Traditionnelles |
1995 |
||
A
cette époque, Denys Roman avait d'ailleurs entrepris une recherche,
supervisée par Guénon depuis Le Caire, et qui devait aboutir à la
présentation au Convent de 1948-1949 d'un rituel aux trois premiers grades.
Celui-ci ne fut pas accepté. Sans doute y aurait-il tout intérêt à
reconsidérer ce projet dont le contenu conserve une grande actualité. Car
même si les 'opérations' de l'antique Maçonnerie ne pouvaient être restaurées
avant certaines échéances cycliques, comme nous l'affirmait D. Roman avant sa
mort, il y a tout lieu de penser que ce travail constitue toujours un
objectif central pour les Maçons authentiques. Ce livre, riche en perspectives,
s'achève sur une remarquable étude intitulée 'Euclide élève d'Abraham' où
l'auteur donne quelques clés relatives à la compréhension des légendes de
métiers, dans lesquelles certains anachronismes engendrent de fréquents
jugements de valeur ironisant volontiers sur la cohérence des Anciens
Devoirs. Denys Roman (nom
d’auteur de Marcel Maugy, 1901-1986) est connu par ses textes consacrés à la
Maçonnerie considérée avant tout en tant qu’Ordre initiatique. Il est
également réputé pour son adhésion inconditionnelle aux idées exposées par
René Guénon. En 1950, à la demande de celui-ci, il publie son premier article
dans les Études Traditionnelles (E. T.)1.
Dès lors, durant les trente-six années qui vont s’écouler jusqu’à sa mort, il
collabore à diverses revues avec nombre d’articles et de comptes rendus dont
la plupart traitent de sujets touchant à l’Ordre et son histoire. Le premier
livre de l’auteur, René Guénon et les Destins de la Franc-Maçonnerie,
paraît en 1982 et sera réédité en 1995 en même temps que la parution de son
ouvrage posthume, Réflexions d’un chrétien sur la Franc-Maçonnerie – L’Arche
vivante des Symboles. Marcel Maugy/Denys
Roman est l’un des derniers correspondants de R. Guénon qui résidait alors au
Caire. Cet échange épistolaire, principalement axé sur un rétablissement de
rituels d’esprit vraiment initiatique, le confortera dans sa conviction de la
nécessité, pour les Frères, de renouer avec la tradition maçonnique5
abandonnée dans une large mesure. C’est pourquoi l’auteur s’attache à traiter
du symbolisme qui constitue la doctrine de l’Ordre, de même qu’à mettre en
relief la méthode initiatique de la Maçonnerie notamment dans sa composante
rituelle qui est essentielle. Lors des dernières années de la vie de l’auteur
des Aperçus sur l’Initiation, la création à Paris en avril 1947 de la
Loge « La Grande Triade » constituera un des prolongements
« logiques » de l’œuvre de René Guénon dans le milieu initiatique
occidental de l’époque, cela dans une perspective plus générale de restauration
intellectuelle qui n’est présentement plus envisageable. Et pourtant, de nos
jours encore et par-delà cette initiative qui fut un point de départ pour
quelques-uns, on peut mesurer la portée essentiellement positive de l’œuvre
de René Guénon : hors du temps et des « valeurs » modernes,
cette œuvre ne manque toujours pas de susciter des réactions de tous ordres,
opérant ainsi, par elle-même et au-delà de son auteur, une
« discrimination » ou « séparation » qui n’est pas sans
rapport avec celle qui scellera « la fin des temps » : Denys
Roman considère d’ailleurs que l’œuvre de René Guénon « ne pouvait
surgir qu’aux abords de la fin du cycle ». Par son étroite communion
d’idées avec R. Guénon, D. Roman n’est sans doute pas étranger à cette remise
en vigueur de l’esprit traditionnel et à ce rappel à l’urgente nécessité de
l’appliquer dans le domaine ésotérique et initiatique. Disons-le
nettement : quiconque s’affranchit de cet esprit traditionnel se coupe
par là même de la finalité de la voie initiatique dans sa conformité au Plan
du Grand Architecte, ce Plan tracé de toute éternité pour le rétablissement
de l’être dans ses prérogatives originelles. Tout au long des
textes ici proposés, l’auteur suggère l’indispensable adhésion à cette
démarche intrinsèque à la voie initiatique maçonnique envisagée dans sa
plénitude. Ainsi est mise en œuvre, dans ses aspects les plus fondamentaux,
la voie Royale propre au bâtisseur qui participe de l’Art de la Construction
universelle. En point d’orgue, la réflexion de Denys Roman l’amène à mettre
l’accent sur la vocation eschatologique de l’Ordre auquel R. Guénon n’avait
cessé d’accorder un intérêt privilégié : comment, en effet, ne pas
aborder un domaine lié au rôle spécifique dévolu à Saint Jean, « Fils du
Tonnerre », jusqu’à « la fin des temps » ? L’œuvre de
Denys Roman s’inscrit dans l’enseignement universel transmis par R. Guénon,
cela suivant une continuité, une constance doctrinale, et, faut-il le
souligner, une fidélité rare dans un milieu sujet à nombre d’influences ;
par la complémentarité des deux aspects chrétien et maçonnique de
l’engagement de son auteur, elle participe de cette universalité qui fonde
l’authentique esprit traditionnel et initiatique. |
rÉgle maçonnique
à l’usage des loges rÉunies et rectifiÉes arrÉtÉes au couvent gÉnÉral de
wilhelmsbad en 1782 |
Loge Sincérité et parfaite Union –
1806 |
éd. *** |
1975 |
Petit catéchisme de 1806 réédité
en 1975 sur le Rite rectifié. Rare et intéressant. |
rÉglements
gÉnÉraux de la maçonnerie Écossaise |
Suprême Conseil de France |
PARIS |
1867 |
Livre original décrivant
scrupuleusement tous les règlements ayant trait à l’ordre maçonnique
écossais. |
rÉgularitÉ
exotÉrique & tradition ÉsotÉrique en franc-maçonnerie |
Henri jullien |
DU PRISME |
1973 |
L’auteur s’applique à rechercher
les différences entre les loges et les obédiences, entre l’ésotérique et
l’exotérique, entre régularité et reconnaissance. Alexandre-Louis Roëttiers de
Montaleau est issu d’une famille de graveurs et d’orfèvres flamands illustres
qui s'étaient attachés à la fortune des Stuarts. Son bisaïeul avait été, sous
Charles II, graveur général des monnaies de la Grande-Bretagne et son grand-père,
à qui la même charge avait été octroyée, avait suivi le roi Jacques II lors
de sa retraite en France. Quant à son père, Jacques Roettiers, nommé au même
emploi, sans pouvoir l'exercer, en raison des événements, il avait été tenu
sur les fonts baptismaux de Saint-Germain-en-Laye par le Chevalier de Saint
Georges, c'est-à-dire le prétendant stuartiste Jacques III. La
famille a ainsi joué un rôle éminent dans l’histoire de la gravure
en médailles, Henri Jullien, dans son ouvrage ''Régularité exotérique et
Tradition ésotérique en Franc-Maçonnerie'' rappelle effectivement
que son père Jacques, orfèvre du roi de France depuis 1732, est signalé
comme graveur général des monnaies de Grande-Bretagne et confirmé dans
l’ordre de la noblesse en 1772. Succédant à son père la même année,
Alexandre renonce à sa charge et est reçu conseiller-auditeur de la Chambre
des Comptes de Paris en 1775. En 1787 il devient maître de la Chambre des
Comptes, puis directeur de la Monnaie de Paris en août 1791. Il dirige cet organisme
jusqu’en septembre 1797. Parallèlement, Roëttiers mène une
vie maçonnique exceptionnelle. Il a consacré l’essentiel de son existence à
la maçonnerie et son engagement dans l’ordre confine à un apostolat. […]
Vraisemblablement initié en 1774 dans la loge L’Amitié, à l’Orient de
Paris, maître l’année suivante, il devient vénérable de cet atelier en 1778…
Le 26 décembre 1783, il est reçu à la Maison philanthropique de Paris et fait
partie de son comité directeur, de 1784 à 1787. Le 28 avril 1789, il est
encore signalé comme commissaire installateur de la loge parisienne Guillaume-Tell
qui est composée d’officiers du régiment de gardes suisses… Il parvient à
maintenir la liturgie maçonnique traditionnelle. Accusé d’avoir récupéré les
déchets de fabrication des monnaies et de se livrer à un trafic de
distribution de pièces maçonniques, il est attaqué par la presse jacobine et
arrêté à la fin de novembre 1793. Il est élargi quelques semaines plus tard
grâce à l’action efficace de son épouse auprès du gouvernement
révolutionnaire… Roëttiers est désormais convaincu qu’il est indispensable de
sauvegarder la base structurelle de la Maçonnerie menacée par la Terreur. La
singularité de son attitude est fondée sur ‘‘la passion de la maçonnerie’’
qui lui fait placer le sort de cette institution au-dessus des préoccupations
concernant le monde profane. Président de la chambre d’administration du
Grand Orient depuis 1793, il met en lieu sûr les archives de l’Obédience. Au cours du printemps de 1796, une
réunion d’une quarantaine de maçons l’élit Grand Vénérable du Grand Orient.
Par humilité sans doute, Roëttiers refuse le titre et cette attitude lui
confère une dignité morale exceptionnelle. Artisan de la sauvegarde de
l’Ordre, il tente d’unifier la maçonnerie française et apparaît alors comme
la cheville ouvrière de la réunion des deux Grands Orients rivaux. Dès 1798,
il engage des pourparlers pour la fusion de la Grande Loge de Clermont
avec le Grand Orient. Le 23 mai, un Concordat d’Union est signé entre les
deux obédiences et une tenue de fusion à lieu le 22 juin. Le Grand Orient,
placé sous la direction de Roëttiers, connaît une influence grandissante et
celui-ci est docile à l’égard du régime napoléonien qui souhaite la fusion du
Grand Orient avec la Grande Loge Ecossaise en 1804. A la fin de sa vie, comblé d’honneurs, il assume toujours de nombreuses
responsabilités maçonniques… Sa mort en 1808, ressentie comme une perte
immense pour la maçonnerie française, donne lieu à des hommages nombreux.
Bacon de la Chevalerie dresse alors un portrait hagiographique de Roëttiers,
qui apparaît comme le modèle du maçon pur et désintéressé, attaché de façon
indéfectible à l’Art royal. On insiste sur le rôle d’unificateur de la
maçonnerie joué par Roëttiers qui a su ‘‘envelopper dans le cercle de l’union
générale’’ les loges des différents rites. Roëttiers a toujours refusé
l’engagement politique stricto sensu et s’est montré préoccupé
fondamentalement, et presque exclusivement, à la recherche au sein des
ateliers d’un consensus inaccessible. Son conformisme à l’égard des régimes
successifs ne doit pas masquer la priorité absolue accordée à son
investissement dans un ordre initiatique, au risque de faire le sacrifice de
ses propres intérêts. Il a su toujours séparé sa vie exotérique et son
engagement maçonnique ésotérique. |
RÉGULARITÉ MAÇONNIQUE |
Alain Bernheim |
Editions Télètes |
2014 |
Avec sa rigueur habituelle et son érudition d´indéniable historien maçonnique, Alain Bernheim démêle les notions de landmark, de reconnaissance et de régularité, à travers l´analyse de nombreux documents originaux scrupuleusement cités (Constitutions, Règlements, discours et autres correspondances) et met en lumière leurs influences sur les relations internationales des XIXe et XXe siècles. Cette approche minutieuse et nouvelle en fait un ouvrage incontournable. Je cite Bernheim : « Vous êtes un Apprenti, un Compagnon ou un jeune Maître. Peut-être même un Grand Maître ou un Grand Commandeur. Vous avez beaucoup lu. Vous avez la chance, si vous êtes un maçon français, de vivre en 2014 parce que 2014 est une année essentielle pour la franc-maçonnerie française. Il y a un peu plus de deux siècles, elle était unie. Son union n´a pas duré plus de cinq ans. Aujourd´hui, elle tente à nouveau de réaliser son union. Ce n´est pas une entreprise facile, parce qu´en deux siècles on prend beaucoup d´habitudes. Je suis un franc-maçon de nationalité française mais je n´appartiens à aucune obédience française en tant que membre actif. Je n´ai pas qualité pour prendre part, en aucune manière, à cette année essentielle. Mais je suis aussi un historien de la franc-maçonnerie. À ce titre, ce que j´ai pu lire depuis plusieurs années sous la plume de maçons français m´a souvent scandalisé, non pas en raison des opinions exprimées, mais en raison des faits historiques prétendus, inventés ou inexacts, sur lesquelles elles s´appuyaient ». Voici un petit entretien que donna Bernheim pour la sortie de son livre « Régularité maçonnique » : « Mon idée, c’est que la maçonnerie organisée à Londres en 1717 n’était pas initiatique et qu’elle l’est devenue peu après avoir été introduite en France (« chercher la lumière… répandre la lumière »). Que le rôle des rites maçonniques, qui consistent à transformer et faire renaître, ne sont efficaces que si celui à qui l’initiation est conférée possède un don particulier que chacun n’a pas reçu (de même, tous les êtres humains n’ont pas reçu le don de la musique). Et qu’il est indispensable que le rite employé réponde aux principes de la franc-maçonnerie régulière. Il faut distinguer la théorie, la pratique et l’époque, ce que j’ai illustré avec des exemples dans Régularité Maçonnique. La théorie, c’est ce que le jargon maçonnique dénomme landmarks, mot apparu à Londres en 1720, à propos duquel Marius Lepage a écrit : « personne n’a jamais vu un landmark, parce que, en réalité, un landmark n’est qu’un mythe forgé par un poète ». Deux ans après avoir été élu Vénérable de la loge Quatuor Coronati, mon ami Wallace McLeod écrivait : La pratique, ce sont les principes que chaque Grande Loge décide d’appliquer pour elle-même et les critères qu’elle décide d’exiger pour établir des relations d’amitié avec une autre Grande Loge, pour la « reconnaître ». La Grande Loge Unie d’Angleterre les a définis en 1929 (Basic Principles for Grand Lodge Recognition) en affirmant dans l’introduction qui les précède qu’elle les avait défendus à travers son histoire… ce qui est loin d’être exact. En voici deux exemples que je n’ai pas mentionnés dans Régularité Maçonnique. Avec la Suède, nation intimement liée à la famille royale anglaise, la Grande Loge Unie d’Angleterre entretient depuis 1799 et sans interruption des liens « intimes et permanents ». Or, la franc-maçonnerie suédoise n’accepte pas que des chrétiens et ses grades symboliques soient liés avec ses hauts grades. Elle a délibérément ignoré une situation rigoureusement identique au sein de la Grosse Landesloge, lorsque en 1959 elle expliqua aux représentants des Grandes Loges Unies d’Allemagne, qui venaient de parvenir à s’unir après douze ans d’efforts, qu’ils seraient reconnus… à condition de rompre les liens qu’ils entretenaient avec la Grande Loge de France au sein de la Convention de Luxembourg. Limité jusqu’alors à constater l’existence d’un lien entre deux maçons, le champ d’application du mot reconnaître devenait étendu à la présence ou à l’absence d’un tel lien entre deux Grandes Loges. C’est également dans cette résolution qu’apparaît l’expression « premier et plus important Landmark », appliqué à « la croyance au Grand Architecte de l’Univers ». Le mot croyance m’apparaît peu heureux (la franc-maçonnerie n’est ni une église, ni une religion). La franc maçonnerie régulière française ouvre et ferme ses travaux avec une invocation au Grand Architecte de l’Univers. Dans Régularité Maçonnique, il m’a semblé opportun de reproduire de très larges extraits d’un article paru en décembre 1945 dans la revue Le Symbolisme. Son auteur, Joannis Corneloup, 33° depuis 1938, venait d’être coopté au Grand Collège des Rites du Grand Orient de France et il en deviendra Grand Commandeur en 1958. Or son article était intitulé « Plaidoyer pour le Grand Architecte de l’Univers ». Pourquoi la Confédération Maçonnique de France suscite-t-elle autant d’hostilité ? Pendant longtemps, le Grand Orient de France fut l’obédience française la plus importante numériquement. Il a été, je crois, rejoint sur ce plan par la Grande Loge Nationale Française avant que celle-ci n’éclate dans les circonstances que chacun connaît. La CMF, si elle parvient à son but, deviendrait alors la première obédience française. Cette idée ne réjouit pas les deux obédiences que je viens d’évoquer qui avaient signé ensemble, le 24 avril 2002, un Protocole Administratif et Disciplinaire peu connu]. D’où une campagne quasiment diffamatoire qui a sévi plusieurs années et qui m’a amené à écrire cet ouvrage. |
RELIGIONS, SECTES : LA
FRANC-MAÇONNERIE COMME ALTERNATIVE. |
JEAN SOLIS |
EDITION DE LA
HUTTE |
2009 |
Ce livre est né d’une
conférence donnée par Jean Solis en 2008. Inquiet de l’état de la
franc-maçonnerie en général et de celui de cette institution en France en particulier,
l’auteur-conférencier reprend les modèles anthropologiques de son regretté
ami Bruno Etienne pour brosser un tableau clair et limpide de ce qu’il
appelle une « société de sens » au sein de la civilisation.
|
rÉseaux
maçonniques & mondains au siÈcle des lumiÈres |
André kervella |
Edition
Véga |
2008 |
||
André Kervella essaie de démêler l’écheveau des intrigues orangistes et
stuartistes, ce qui n’est guère aisé. Mais il semble bien que très tôt, sinon
aux débuts même de la Franc-maçonnerie en France, il y ait deux courants
parfois antagonistes, souvent complémentaires, lesquels courants subsistent
encore de nos jours. Dans un chapitre intitulé Les Soupers de Passy, André
Kervella évoque Les Soupers de Daphné de Meusnier de Querlon en 1740. Il
parle aussi du Chevallier Antoine de Laurès, né à Gignac, et bien connu de
nos frères de Septimanie, et aussi de Toulouse, où il s’illustra aux Jeux
Floraux. André Kervella aurait pu ajouter qu’il avait été « Grand maître de
L’Ordre de la France-Amitié », dont le libellé évoque la Franc-maçonnerie. Il
cite Jean Baptiste Andrault de Maulévier-Langeron, et deux autres membres de
cette importante famille Claude-Nicolas et Charles-Claude.Le premier cité,
Jean Baptiste Andrault marquis de Langeron, comte de Banains (3 novembre 1677
† 22 mars 1754) a épousé le 27 mai 1716 Élisabeth Le Camus, fille d’un
Premier Président de la Cour des Aides de Paris. Il en a eu deux fils, Charles-Claude, né le 7 septembre 1720, dit le compte de
Langeron, titré marquis de Langeron, colonel-lieutenant du Régiment de Condé
le 20 août 1743, brigadier (général de brigade, terme subsistant en Anglais)
le 3 juin 1748, maréchal de camp le 1er mai 1758 et lieutenant général le 25
juillet 1762. Il a épousé le 15 janvier 1754
Louise Perrinet, fille d’un receveur général des Finances de
Flandres-Hainaut-Artois, dont un fils, Charles-Pierre né le 21 juin 1756. Le
fils aîné, Charles-Claude est cité par André
Kervella comme membre de l’Ordre Sublime des Chevaliers Élus, en 1750, ce qui
en fait un des premiers Chevaliers Kadoschs de ce premier Ordre à thématique
templière. Le fils cadet, Claude-Nicolas-Hector de Longeron, né le 2 novembre
1732, a été colonel en 1762 du Régiment de Foix, appelé le Comte de Maulévier
Langeron. Il a épousé une demoiselle Castel de Saint-René de Crèvecœur le 22
avril 1764. Lui aussi est un maçon de la plus haute importance, ce qu’aurait
dû mieux indiquer Kervella. Il fut l’ami de Louis-Claude de Saint-Martin et
de Martines de Pasqually. Saint-Martin écrit dans son Journal : « le 1er mai
1803 j’ai perdu à Paris M. de Langeron mon ancien colonel au régiment de
Foix. C’était un homme de bien, et qui a été regretté de tous ceux qui le
connaissaient », et il ajoute plus loin : « Entre le 14 et le 15 mai 1803,
dans le moment du repos, j’ai eu des consolations sensibles au sujet du bon
M. de Longeron ». Fait peu connu des spécialistes, Claude-Nicolas Hector de
Langeron a été vénérable de la Loge militaire du Chevalier de Beauchaîne, et
y a été fait « Parfait Maître Anglais » le 27 octobre 1758. Il est dit alors
« âgé de 27 ans », ce qui correspond bien à son année de naissance, « né à
Maulévier en Bourgogne ». Il est alors capitaine au régiment de Marcieux,
aide-major général de l’infanterie. Ce diplôme de « Parfait Maître Anglais »
a été jadis reproduit dans Ars Quatuor Coronatorum. On mesurera l’importance
de cette révélation, si l’on songe que le chevalier de Beauchaîne se
réclamait de Charles-Édouard Stuart.
Un chapitre fort passionnant est
consacré à la Lorraine, et l’auteur s’appuie sur la Correspondance entre
Devaux et Mme de Graffigny. Il est suggéré que le marquis du Châtelet
accueillait des maçons dans son château de Cirey. Devaux désire s’y rendre
pour « être Franc-maçon ». Comme Voltaire est l’hôte et l’ami cher de Mme de
Châtelet, l’auteur suggère que Voltaire a dû aussi être fait Franc-maçon à
Cirey. Aucune preuve, mais une hypothèse peut-être fondée. Le spécialiste de Voltaire,
Charles Porset ne croit pas à cette hypothèse, non plus qu’à celle qui
suggérait, naguère, que Voltaire avait dû recevoir la lumière lors de son
séjour en Angleterre. Affaire non tranchée. Mais ces pages vont faire couler
de l’encre. |
retrouver
la parole |
Pierrick l’hyver |
Edition EDIMAF |
2003 |
Pour Saint Jean comme pour Lacan, c’est
la parole qui est fondatrice du sujet… mais elle a été perdue dès l’origine.
|
rite
d’york – le
moniteur du franc-maçon de thomas smith webb |
Préface de Jean solis, |
Edition DE LA HUTTE |
2008 |
Depuis que le rituel de loge
américain ainsi que tous ses compléments (Royal Arch, cryptiques, degrés
chrétiens) commencent à susciter un intérêt particulier en France, on ne
dispose que de peu de documents sérieux et authentiques sur les origines de
ce qu’il est d’usage d’appeler le Rite York.
La première différence survient au
chapitre 11 du Moniteur, lorsque WEBB introduit le quatrième degré, celui de
Maître maçon de Marque. Cette forme de maçonnerie, connue surtout des maçons
pratiquant les rites Anglo-Saxons, est également ancienne. Elle approfondit
le symbolisme du degré de Compagnon et de la pierre rejetée. La cérémonie de
pose d’une première pierre se lit également sans Preston et dans L’Histoire
de la Franc-maçonnerie et de la Grande Loge d’Écosse. Puis WEBB passe aux
degrés suivants : (vénérable) maître et Passé maître, considéré comme
cinquième degré puisque la sixième est celui de Très excellent maître, le
dernier étant le Maçon d’Arche royale. Le livre II de cette première partie
traite des structures supérieures : chapitres d’arche royale, Grand chapitre
général, histoire des grands chapitres de plusieurs états. Le livre III est
consacré aux ordres chevaleresques : chevaliers de la croix rouge, templiers
et chevaliers de Malte ; le livre IV aux camps de templiers et au Grand camp
général des États-Unis. Nous avons donc là le cursus de ce qu’on appelle le
Rite d’York (ou Rite York).
|
1 S
SAVOIR ET CONNAISSANCE. Approche
herméneutique du R.E.A.A |
Pierre VAJDA |
Edition DERVY |
2009 |
La
franc-maçonnerie se définit comme un ordre initiatique, chevaleresque,
traditionnel et universel, fondé sur la fraternité, qui plonge ses racines dans un
passé de sagesse humaine transmis par une longue chaîne d’initiés. Dans ce
contexte, l’initiation apparaît comme un processus qui engage la totalité de
l’être humain, et il n’est jamais question pour un franc-maçon de récuser sa
raison ou d’ignorer les avancées de la pensée et de la science. Mais ces
avancées, avec les remises en question fondamentales qui en résultent pour
notre compréhension du monde et de nous-mêmes invalident elles ou non les
approches initiatiques ? Où en est la démarche maçonnique par rapport
aux nouveaux paradigmes scientifiques qui renouvellent notre vision de
l’univers, de la vie et de l’homme et aux questions que se posent la
philosophie morale contemporaine en rapport avec l’angoisse existentielle de
l’homme moderne ? La spiritualité
maçonnique telle qu’elle s’exprime dans les rituels, révèle une conception du
monde et de l’homme qu’il importe de mettre en lumière afin de montrer
comment elle se situe et s’articule avec d’autres représentations, comme
celles de la science, de la philosophie ou de la religion. Dans cet essai, Pierre
Vajda examine quels sont les présupposés philosophiques explicites ou
sous-jacents à l’expérience initiatique, à quelles doctrines et à quelles
visions du monde l’idéal maçonnique s’apparente ou s’oppose. Il analyse les
notions de devoir, de loi morale, de sens de la vie, de transcendance afin de
montrer ce qui différencie la démarche initiatique de l’approche
philosophique, comme ce qui la distingue à l’opposé de la religion. Pour l’auteur, il est
clair que la franc-maçonnerie traditionnelle n’entre en contradiction ni avec
la science, ni avec la philosophie, ni avec la religion mais qu’elle est,
plus que jamais, une réponse à la demande de spiritualité dans une société
sécularisée et laïque car elle offre à celui qui veut bien consentir à
l’effort nécessaire, non seulement une voie vers la sagesse, mais aussi vers
une possible réconciliation non dogmatique de l’homme avec la transcendance
et le divin. Y est
développé : |
sources
bibliques & hébraïques des textes de la franc-maçonnerie |
r.J.M.
geoffroy |
Edition A.C.V. |
2008 |
||||||||||||||||||||||||
« Dictionnaire des hébraïsmes du
R.E.A.A. » comporte 1 300 judicieuses entrées, l’auteur a voulu ajouter sa pierre…
il a cru utile d’étoffer certains commentaires, souvent trop brefs, écrire
l’hébreu en hébreu, pour aider les curieux à décrypter tout ce qui peut faire
sens, non-sens ou contresens.
|
splendeurs
maçonniques –
itinÉraire à travers les loges |
Collectif |
Toulouse |
2003 |
||
Nous trouvons les premières représentations de tabliers
maçonniques sur le portrait d'Anthony Sayer,
premier G.M. de la Maçonnerie moderne et sur l'illustration du frontispice du
Livre des Constitutions d'Anderson de 1723. Sur la première on distingue
clairement la bavette relevée, quant à la seconde, on y voit le Tuileur
porter de grands tabliers semblables à ceux des opératifs que nous venons de
décrire. Nous ne savons pas quand ces longs tabliers disparurent. Ils ne sont
représentés que sur 4 des 83 illustrations de Rylands.
La plus intéressante, datée de 1754, montre un groupe de six maçons qui en
sont vêtus. Seuls le 1er Surveillant et, semble-t'il,
le V:.M:., portent la bavette baissée. A la vue des tabliers et des illustrations de l'époque,
les Tabliers avaient été initialement conçus pour être portés bavette relevée
boutonnée au manteau ou au gilet. Plusieurs de ces vieux tabliers ont une
boutonnière dans la bavette mais la tendance, parmi les Maîtres Maçons, était
de porter la bavette baissée voire de s'en passer. En France, le compagnon
portait la bavette relevée et boutonnée au manteau comme on peut le lire dans
de nombreuses divulgations (Catéchisme des Francs-Maçons en 1744, L'ordre
des Francs-Maçons Trahi en 1745). Par exemple, dans Le Maçon Démasqué,
en 1751, la description de la cérémonie de MM:.
contient ce qui suit : "… le Vénérable détacha l'oreille de mon
tablier qui tenait à un bouton de la veste, & me dit qu'en qualité de
Maître j'avais acquis le droit de la baisser" que l'on retrouve
quasiment à l'identique dans le "Rit Français" de 1785. Les illustrations de Rylands
offrent seulement trois exemples de bavette relevée : celle, déjà mentionnée,
d'Anthony Sayer datant de 1717 ; celle dont nous
avons parlé, datant de 1754 ; et la dernière, datant de 1784. Sur une
douzaine d'illustrations les tabliers n'ont plus de bavette, sur les autres
elle est baissée. Le cuir épais fut rapidement remplacé par des cuirs plus
souples. Il a continué à être utilisé au moins jusqu'en 1811. Ceci est mis en
avant dans la première référence officielle au tablier trouvée dans les
minutes du 17 mars 1731 de la G.L. de Londres [2],
je cite : "Les Maîtres et Surveillants de Loges peuvent revêtir leurs
Tabliers de cuir blancs avec de la soie blanche, et peuvent accrocher leurs
Bijoux aux Rubans blancs mis autour du cou". Ce règlement sera repris en 1738 et dans
les éditions suivantes des Constitutions. Dans ces minutes il est
également précisé que "seuls le Grand Maître, le Député et les
Surveillants porteront [...] un tablier de cuir blanc à ruban bleu".
Le 24 juin 1735, il est accordé aux Grands Stewards le privilège d'arborer un
tablier rouge. À partir de 1731, le tablier eut une forme plus pratique.
Le cuir est remplacé par des tissus plus légers, soie, satin, velours, toile
et peau de chamois. La bavette, lorsqu'elle était présente, était
triangulaire ou arrondie, forme de plus en plus prisée par les MM:., vraisemblablement pour marquer leur rang distinctif.
La partie inférieure du tablier était parfois carrée, mais, plus
généralement, les coins étaient arrondis et les lanières en cuir remplacées
par des rubans ou des cordons. La tendance à décorer les tabliers avec des symboles
a commencé dans les années 1730. Les tabliers étaient artistement peints ou
brodés avec raffinement, souvent faits maison, et devinrent à la mode jusqu'à
l'Union en 1813. A partir de 1760 les tabliers imprimés sont apparus. Rylands
résume ainsi : "… aux environs de 1784 la taille du tablier a été
considérablement réduite… il y eut longtemps un grand laxisme… aucune
définition quant à l'uniformité. Tant que le support était blanc, il pouvait
être décoré de symboles maçonniques ou autres sans enfreindre les règles du
moment que cela n'interférait avec les privilèges des Grands Officiers dont
la bordure des tabliers était brodée de pourpre. La taille s'est réduite au
fur et à mesure " Chez les Antients il devint habituel de
dessiner ou peindre le blason de leur propre Grande Loge. Ils donnaient libre
court à leur fantaisie dans le choix et l'utilisation des embellissements. Le 2 septembre 1772, la G.L. Atholl
adopta la résolution suivante : "Il a été indiqué à la G.L. que
plusieurs Frères étaient apparus publiquement avec lacet et frange dorés,
ainsi qu'avec beaucoup de décors sur leur tablier, ce qui est contraire à la
notion même de dignité et aux us et coutumes antiques du Métier, il fut
décidé et ordonné qu'à l'avenir, aucun Frère, exceptés les Grands Officiers,
n’apparaîtra avec lacet doré, frange dorée, broderie d’or ou quelqu'autre chose dorée sur leur habillement maçonnique
ou ornements." C'était une interdiction pure et simple de toute
décoration dorée mais il n'y avait toujours aucune tentative d'uniformisation.
Il faut attendre l'Union de 1813 pour réaliser une uniformisation des décors.
Une Commission de Travail, établie en décembre 1813, définit la taille, la
coupe et la couleur des tabliers. Ce très
beau livre fête l’événement avec des articles, et présente de superbes photos
d’objets. |
socrate
rÉveille-toi – lettre
ouverte aux francs-maçons |
Pierre danlot |
Edition du
Prieuré |
1995 |
Pierre DANLOT semble un maçon engagé
difficile à décourager. Avec une érudition remarquable assortie de réflexions
personnelles pour le moins bousculantes, il tente de démontrer dans son
ouvrage les manipulations que la Maçonnerie en général a subies jusqu’à la
faire sortir de son « lit » traditionnel et philosophique.
|
SOURCES CHRÉTIENNES DE LA LÉGENDE
D’HIRAM |
PHILIPPE LANGLET |
Edition DERVY |
2009 |
La franc-maçonnerie
reconnaît en Hiram un maître fondateur. A partir du XVIIIe siècle, la
vie et la mort d’Hiram, enrichie par les légendes, deviennent un mythe
initiatique qui inspire le rituel maçonnique. La « légende d’Hiram » présente des
variations d’un rite à l’autre mais on constate d’étonnantes constances et
une structure que tous les maçons peuvent reconnaître, qu’ils pratiquent un
rite français ou un rite anglo-saxon.
Philippe Langlet met
ainsi en lumière un vaste tissu de textes religieux, faits d’emprunts bibliques
directs mais aussi de réminiscences ou d’emprunts indirects. Il semble, à la
lecture de ces études, que la légende ait été rédigée en toute connaissance
de cause, et non par des hasards culturels, et qu’elle a tous les caractères
d’une véritable hagiographie proposant des personnages paradigmatiques
destinés à l’édification des maçons, c'est-à-dire contribuant à les « construire »
par la réflexion sur les grandes questions de l’existence. Un CD accompagne le
livre avec annexes et documents. |
sous
le voile du maÎtre secret |
Marcel spaeth |
Edition DETRAD |
1994 |
Ce degré dans les hauts grades de
l’Ecossisme est assez compliqué à savoir où et comment il a été constitué.
L’important est donc d’en connaitre l’esprit, de l’acquérir, de le conquérir
par une intelligente vigilance et une grande persévérance. Là est notre Devoir. En sondant la profondeur des
mystères, nous pourrons nous élever dans la sublimité d’une vie plus parfaite
pour atteindre cet esprit qui est au-delà des apparences et de la réalité
sensible et nous dirigera vers cette Réalité transcendante que nous
recherchons. Après quelques considérations sur
ce 4e degré, l’auteur nous parle de la « prise de conscience avec l’occultisme »,
avec la loi universelle des analogies, ce qu’est le monde supra-sensible et
pourquoi il est en rapport avec notre intuition, notre cœur et nos sens. La langue sacrée. Pensée, parole et écriture sont
une même chose en Dieu, tandis qu’elles sont trois en l’Homme selon (K.
Seligmann). Cette langue sacrée muette, est petit à petit révélée au
cours de ces degrés. La Kabbale
nous est expliquée assez simplement. Le Tarot
est mis en avant dans ses 22 lames majeures. Tarot dessiné par P.F. Morvan
selon les indications de Valentin Bresle, le tout étant en possession de la
Jurande Templière. |
s.r.i.a. –
societas rosicruciana in anglia |
greensill |
Edition O’DONNEL |
1986 |
Histoire de la S.R.I.A. (société anglaise) écrite pour le Haut-Conseil Anglais. C’est un historique de la pensée rosicrucienne et de la S.R.I.A. édité pour le 120ème anniversaire de cette société. En dehors de la partie historique,
y est rédigé un compte rendu du FAMA, du CONFESSIO et du mariage alchimique
(chemical marriage) de Christian ROSENCREUTZ et base de la doctrine
Rose-Croix. Un livre très riche sur cette société qui est à la base de toutes
les autres sociétés rosicruciennes à travers le monde, y compris les U.S.A.
et la France. En France cette Societas s’appelle S.R.I.G. Le texte est en français |
s.r.i.a. –
societas rosicruciana in america |
H. Van buren voorhis |
AUX U.S.A. |
1983 |
Ce petit livre développe le côté historique et organisation de la S.R.I.A. dans divers pays. En Angleterre, en Écosse, en Grèce, au Canada, et bien sûr aux États-Unis d’Amérique. L’intérêt y est dans sa rareté et dans les noms de ceux qui organisent cette société. Il y a aujourd’hui (2008) une
sorte de guerre entre les U.S.A. et l’Angleterre quant à l’attribution des
patentes pour les pays qui veulent implanter ces Societas Rosicruciana, leur
façon de voir les choses sont radicalement différentes. Le texte est en français |
S. SUDARSKIS - VOCABULAIRE DE L’APPRENTI FRANC-MAÇON |
Solange Sudarskis |
Edition de la Hutte |
2012, |
Les
jeunes francs-maçons, en particulier les apprentis sont souvent désarçonnés
par un jaillissement de mots nouveaux, plus encore par des mots connus du
langage courant que la franc-maçonnerie emploie, en ses divers rites et
sensibilités, selon des sens qui lui sont particuliers. Cet
ouvrage de Solange Sudarskis est un moyen efficace et pertinent, pour tous
les maçons récemment initiés et leurs surveillants instructeur, de prendre
connaissance, de comprendre ou de transmettre ces notions spécifiques de la
franc-maçonnerie, références qui leur seront utiles pour s’orienter,
travailler et progresser. Cet ouvrage/Vocabulaire en forme de dictionnaire est une excellente idée, c’est un lexique très utile car de nos jours, on entend de plus en plus dans le microcosme maçonnique des mots étranges, soit dans des journaux, des revues maçonniques, des livres ou dans le langage de Maîtres éveilleurs. Notre vision s’élargit, toutes les connaissances sont à notre portée et bien souvent nous nous heurtons à des mots ou phrases pour lesquels le dictionnaire est obligatoire, encore faut-il que ces mots y soient. Grâce à ce Vocabulaire, l’Apprenti et les autres frères vont pouvoir y puiser les explications de mots qui très souvent leur passent au-dessus de la tête, et ainsi mieux comprendre le sens de leur démarche, se structurer et prendre du plaisir dans la compréhension du Rite. |
S. SUDARSKIS – VOCABULAIRE DU COMPAGNON FRANC-MAÇON |
Solange Sudarskis |
Edition de la Hutte |
2012 |
Chaque
degré maçonnique possède une spécificité et une plénitude qui lui sont
propres. Le grade de Compagnon est sans aucun doute le plus opératif des degrés
de la Franc-maçonnerie. Le travail intellectuel, quand il est vraiment
réussi, atteint presque la valeur du travail manuel, écrivait le franc-maçon
Oscar Wilde. Faisant
suite au Vocabulaire de l’apprenti franc-maçon, le Vocabulaire du Compagnon
franc-maçon vise, au-delà d’une instruction de philosophie morale toujours
présente dans les symboles et rituels de la franc-maçonnerie, un enseignement
qui ouvre la pensée à la gnose, à l’Alchimie, à la Kabbale, à la théologie,
aux savoirs des bâtisseurs, à l’herméneutique, aux Tarots ésotériques et
spirituels, sans jamais perdre de vue les liens qui rattachent ces voies de
la connaissance à la Franc-maçonnerie. Cet
ouvrage est aussi une glorification de la fraternité compagnonnique,
considérée comme l’un des fondements de l’épanouissement personnel et de la
transmission des savoirs. L’œuvre des bâtisseurs des Cathédrales, plane sur
le degré de Compagnon, soit par la méthode des Nombres, soit par la façon de
bâtir son Temple intérieur, soit par cette fraternité du Devoir qui nous
enseigne les vertus chevaleresque et autres afin de réaliser le Bel Ouvrage. Les Anciens Devoirs sont là pour nous servir de Landmark (bornes), nous signaler nos erreurs certes, mais aussi nous montrer la voie à suivre, entourée de l’Amour fraternel de nos frères et sœurs, qui sont la clé de voûte et le support majeur de la Franc-maçonnerie. La démarche de l’auteur intègre dans sa réflexion exploratoire les diverses traditions maçonniques populaires, mythologiques, hermétiques et religieuses, afin d’y rechercher ce qui peut révéler le sens de la destinée de l’homme et la signification de l’aventure humaine. |
S. SUDARSKIS – VOCABULAIRE DU MAÎTRE FRANC-MAÇON |
Solange Sudarskis |
Edition de la Hutte |
2013 |
Avec cet ouvrage propre au troisième degré, s’achève le triptyque du « Vocabulaire du Maître franc-maçon », l’ensemble constituant une approche éclairant le cycle initiatique des loges bleues et un approfondissement de ses symboles. La franc-maçonnerie est à l’image d’un puzzle. Les mots et expressions sont des morceaux de ce puzzle qui doivent être rassemblent. Au fur et à mesure que se réunissent les morceaux, l’image initiale, qui avait été envisagée a priori, en vient à se modifier de proche en proche, dévoilant un syncrétisme revisité qui fait la spécificité de la franc-maçonnerie malgré la diversité de ses rites. Aux idées résumant les grades précédents, pour le premier, introspection et humilité, pour le deuxième, exploration et fraternité, s’ajoutent au troisième mort et transfiguration. Les rituels de ce degré ont pour but de montrer, par l’étude de la vie et de la mort, que c’est l’intelligence et la spiritualité qui construisent l’homme sage. Les trois volumes du « Vocabulaire du franc-maçon » que nous propose Solange Sudarskis, est un véritable enseignement à recevoir et à donner. Ils aideront les Maîtres à nommer et à utiliser ce qui pour eux est visible et ce qui leur est invisible. Solange Sudarskis qui se veut transmetteur d’un vécu maçonnique, nous offre dans ce livre de près de 400 pages des centaines d’explications de mots usités en franc-maçonnerie et que souvent nous employons sans en connaitre le sens. Avec ce livre, le rituel prend une autre coloration et surtout éclaire la démarche. L’initié va pouvoir rentrer dans le symbole profond, comprendre ce qu’il dit et ce qu’il fait, afin de mieux vivre sa démarche spirituelle, et favoriser ainsi le dialogue entre le visible et l’invisible. |
symbolisme
maçonnique & tradition chrÉtienne – un itinÉraire spirituel |
Jean tourniac |
DERVY |
1993 |
Jean Tourniac, est l'une des
figures de la F.M. l'un de ces veilleurs qui, inlassablement, ramènent au
centre. Jean Tourniac voulait rétablir l'alliance entre la F.M. et le christianisme,
voir même avec l'Eglise catholique, à travers l'étude du symbolisme
"Opérer la symbiose entre l'Art spirituel du sacerdoce et l'Art Royal de
la maçonnerie; aujourd'hui dans un autre contexte, ce livre conserve tout son
intérêt. Il s'agit de renouer avec l'essence de la démarche initiatique, quel
que soit les chemins empruntés "L'arbre
entier est contenu dans la graine". Toute l'Ecriture est
récapitulée dans le Verbe Primordial. Tout le cosmos déploie le commandement
de Dieu. Dans la fraction du pain, dans la fraction de l'Ecriture,
jaillit l'Esprit. L'Ecriture s'entrouvre dans la brûlure du cœur. Le Maître
se découvre en rompant le pain, mais il disparaît alors visiblement. La Cène d'Emmaüs, si riche
d'enseignement, si mystérieuse aussi, ne vient-elle pas suggérer à l'approche
de la nuit et après les fatigues du chemin, l'ineffable identification du
végétal sanctifié, de Diau fait homme et du Nom de
l'Eternel? "Quand deux ou trois sont assemblés en mon Nom, je suis au
milieu d'eux" Et dans ce monde, du pain de Sénevé au Royaume des Cieux,
de l'Alpha à l'Oméga, se dresse l'Axe de l'arbre mystique, qui manifeste la
gloire de Dieu et révèle la direction du Pôle. L’auteur expose les significations
des rites, symboles et structures de la Franc-maçonnerie à la lumière des
textes bibliques et liturgiques et des doctrines initiatiques authentiques
d’Orient et d’Occident.
Le travail de Jean Tourniac offre
une part importante nécessaire à la figure de et à la fonction de
Melkitsédeq, qui en tant que représentant de la tradition originelle, annonce
et préfigure sa manifestation ultime. C'est de la double fonction,
chevaleresque et sacerdotale, et de l'initiation que nous entretient Jean
Tourniac, et de son inscription en chacun de nous. Déjà couronné par l'Académie
Française en 1973, cet ouvrage fait l'objet de rééditions permanentes revues
et corrigées, il s'avère être un instrument intellectuel et spirituel de
grande qualité et d'actualité. |
symbolisme
maçonnique traditionnel |
j.p.
bayard |
Edition EDIMAT |
1987 |
Le Symbolisme Maçonnique Traditionnel,
composé en deux livres, entend être un ouvrage de références prouvant que la
Franc-maçonnerie est reliée à la Tradition, à la recherche spirituelle. Les
symboles utilisés par l’Ordre maçonnique figurent dans les autres
civilisations, religions ou sociétés fermées. Aussi, par un système
comparatif, Jean-Pierre Bayard
prend des exemples multiples afin de prouver la valeur de cet ordre.
|
tableaux
de loges &
gravures maçonniques |
Jacques thomas |
Edition DERVY |
2005 |
Le but de cet ouvrage est de
présenter au public, un ensemble de tableaux maçonniques inédits, regroupant
la totalité des matériels graphiques nécessaires à la pratique des rites «
continentaux », Rite Français, Rite Écossais Rectifié. Depuis le Tuileur de
Vuillaume, aucune tentative n’a été faite pour réunir cette documentation.
Cette lacune entraîne, cela ne surprendra personne, la production de nombreux
tableaux de Loge plus fantaisistes les uns que les autres, non par manque de
rigueur, mais par manque de documentation et d’information.
|
TABLEAUX DE LOGE- ANATOMIE DES TABLEAUX DE LOGE, sous leurs formes symboliques et allégoriques |
Percy John HARVEY |
Edition DERVY |
2011 |
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Cet ouvrage développe les sujets suivants : Le tableau de loge, son plan, ses représentations imagées – les débuts de la maçonnerie spéculative – les tableaux de loges primitifs – le temple de Salomon – la loge – l’environnement symbolique du Tableau de loge – le pavé mosaïque – les trois fenêtres – les trois piliers et les trois petites lumières – les éléments symboliques – les diverses personnalisations du Tableau de loge – symbolisme de la loge – les bijoux des bâtisseurs – les grades d’apprenti et de compagnon – le point dans le cercle – le grade de la maîtrise – le Rite Emulation – le Mandala et la Thangka – le jeu de la marelle – le parfait maçon – le Rite Ecossais Rectifié – les Tableaux de loge dans les divers grades – une iconographie riche de plus de 100 tableaux de loge - |
TABLEAUX DE LOGE EXPLIQUḖS
AUX TROIS PREMIERS DEGRḖS DE LA FRANC-MAÇONNERIE |
Julian Rees |
Edition Dervy |
2016 |
Le tableau de loge, planche tracée
ou à tracer dans certains rites, notamment anglo-saxons, fut d’abord un
simple tracé sur le sol des temples maçonniques avant que la codification et
l’art donnent naissance aux superbes tableaux que nous connaissons
aujourd’hui. La trace tient une place
essentielle dans la construction de l’identité et de la singularité des êtres
humains. Dans le domaine maçonnique la trace inscrite dans le tableau de loge
présente pour le moins trois dimensions, morale, sociale et spirituelle. Dans
son introduction, Julian Rees rappelle que « les maçons étaient
particulièrement attentifs au fait que les symboles qu’ils dessinaient sur le
sol de la loge ne soient pas vus par le monde profane ». Si, aujourd’hui, ces symboles sont
accessibles à tous, les langages qu’ils véhiculent nécessitent toujours un
apprentissage. C’est d’ailleurs le rôle des instructeurs au cours des
réunions d’apprenti, de compagnon ou de maître, d’expliquer cette symbolique,
mais cet ouvrage est là comme une
balise afin de nous donner plus d’informations, des directions diverses et
variées, car la maçonnerie depuis trois siècles nous a donnée de multiples tableaux de
loge, selon les rites, les lieux, les sensibilités sociales et politiques,
chacun des tableaux ayant sa vérité et sa symbolique du moment « La Franc-maçonnerie, déclare
l’auteur, vise à changer en symboles et en allégories ce que les mots seuls
ne sauraient restituer. Et l’image nous offre une manière d’utiliser nos
propres perceptions pour décoder le message. Les tableaux de loge que
certains appellent aussi « planches tracées » sont précisément là pour ça –
après avoir originellement eu pour fonction de permettre le tracé du plan
d’un édifice, ils se sont transformés en moyen pour nous d’exposer et de
transmettre un message, et donc d’en tirer profit. » Ce message est
plurivalent, ce qui garantit sa dynamique et sa puissance génératrice de
changements. Julian Rees part d’une analyse des
composés des trois tableaux de loge de la maçonnerie bleue symbolique du rite
Emulation Ainsi, éléments du tableau, forme de la loge, ornements, bijoux ou
mobilier, joyaux mobiles, joyaux inamovibles, pierre parfaite, piliers,
autel, échelle de Jacob tous représentés sur le tableau du premier degré sont
étudiés en leurs fonctions respectives. Puis, il remonte le temps pour cerner
brièvement l’histoire de leur développement et les variantes qui furent
adoptées. Enfin, il s’intéresse à d’autres tableaux de loges, certains
inattendus, d’autres inscrits dans une culture précise, égyptienne par
exemple, ou sous une perspective différente. L’ensemble, très documenté et
superbement illustré, met en évidence un art du tableau de loge. Peu à peu la
dimension artistique est venue se mêler à la dimension initiatique non
seulement pour la beauté mais pour la profondeur. Les artistes, en
s’affranchissant de la linéarité du trait, ont donné vie d’une manière
parfois surprenante aux tableaux de loges pour faire de la rencontre avec ces
derniers une expérience spirituelle immédiate. Ce que nous voyons sur le tableau
de loge est ce que nous pouvons concevoir et « imaginer » à partir
d’un schéma. La notion même du schéma est en rapport direct avec le grand
dessein divin tracé par le compas dont il n’est qu’une vision limitée à la
hauteur de notre ouverture d’esprit. Le grand dessein du principe et du Verbe
devient donc le grand dessin. C’est ainsi que chacun des trois
grades possède son tableau signature d’un état intérieur. Ils nous
racontent trois états déclinés du grand dessein. Ces trois états sont
perceptibles en fonction de trois états d’âme. Nous pouvons dire qu'il existe
une relation d'âme entre notre état de vivant et notre état de percevant. Cette ouverture graduelle de notre
perception va être animée par un état âme qui doit aboutir à un état
d’esprit. C’est là que nous retrouvons liés dans un processus graduel le
corps, l’âme et l’esprit. L’état de superposition des trois composantes de
l’être donne à l’initié son avancement sur le chemin de l’éveil. En
rassemblant ce qui est épars, il tentera la superposition parfaite sur un axe
commun des trois éléments constitutifs. Symboliquement et dans la voie
maçonnique, il aura « réalisé » son Être en trouvant le centre de
lui-même. S’agissant d’une progression
graduelle, l’état intérieur du
franc-maçon et en relation causale avec les limites du diagramme « la
table à tracer ». Quel est ce grand dessein, devenu dessin tracé, sinon
la volonté, le logos se traduisant par le rayon premier perçant les
ténèbres ? Nous abordons de manière simplifiée les principes de base de
la métaphysique, et de ce qui la défini au-delà du simple aspect concret. Le tableau de loge nous parle en
effet de l’état de manifestation du monde soit d’une possibilité concrète et
visible d'embrasser de ce qui ne l’est pas et qui s’appelle l’essence du
monde. Cette essence est la source de l’état substantiel, autrement dit dans
une mesure plus concrète on dira que la matière (substance) est une
déclinaison concrète de l’esprit (essence). C’est ce que le maçon détermine
clairement dans le travail de la forme harmonieuse, le travail sur la pierre cubique à pointe
permettra d’approfondir cet aperçu entre la matière et l’esprit ou entre la
substance et l’essence. Cette observation nous mène tout
droit à la constatation que le rite maçonnique célèbre le lien indéfectible
et traditionnel de la matière et de l’esprit, souligné par l’entrecroisement
de l’équerre et du compas. L’imago mundi des trois tableaux des trois points
de vue fonction des trois axes nous renvoie à l’élaboration pour chaque maçon
de sa propre vision du grand schéma de l’univers. Cet exercice se fera à
l’aune de la raison, mais dans une dimension différente de celle dictée par
les préjugés temporaires. C'est pour s'abstraire de la contrainte
occasionnelle ou sociale que le franc-maçon ira chercher sa raison et son
raisonnement dans le mythe. On ne devra pas perdre de vue que l’homme ne peut
s’humaniser sans une pensée haute, qui tente de se détacher de la contingence
en tentant de remonter à la source de l'histoire et des cycles. Cette tabula
universalis du pavé mosaïque va donc supporter la « manifestation »
par le traçage au compas et à la règle d’une image du monde par le Grand
Architecte De l’Univers. Nous y retrouverons le cycle et la ligne, le temps
et l’intemporel. Et dans tous les cas, le Principe y figure, caché derrière
un symbole. Au sommaire de cet ouvrage : Tableau au premier degré
– sa forme, ses ornements, ses bijoux moblies et
inamovibles – la pierre parfaite - les trois piliers - l’autel
- l’échelle de Jacob Tableau au 2e degré : L’âge des lumières
- les deux colonnes - l’escalier tournant -
ascension - l’allégorie de l’escalier -
les 5 ordres d’architecture
- les 7 sciences ou arts
libéraux - Tableau au 3e degré : les éléments du tableau - decodage - la mort d’Hiram -
une exhortation - percer le voile -
l’histoire traditionnelle
- Explications diverses :
Premiers concepteurs - une nouvelle étoile se lève -
d’autres tableaux - les tableaux de loge hors de la Grande Loge
Unie d’Angleterre - |
TABLEAUX DE LOGE. - VOYAGES DANS LES TABLEAUX DE LOGE |
Dominique JARDIN |
Edition Jean Cyrille Godefroy |
2011 |
Pour
la première fois, un ouvrage dévoile au public un ensemble de tableaux de loges
maçonniques du XVIIIe siècle, appartenant aux grandes bibliothèques et
collections publiques et privées, en particulier celles des différentes
obédiences françaises et européennes. Ces tableaux déroulés au milieu du
Temple maçonnique selon un rituel spécifique, sont au cœur du travail des
francs-maçons. Parce qu’ils représentent en image les symboles de tous les
grades et des principaux rites et qu’ils empruntent leurs éléments aux
différents courants ésotériques, religieux et opératifs, leur étude permet de
comprendre le symbolisme maçonnique et ses origines.
Les
tableaux des trois premiers grades sont parfois connus mais ceux des hauts
grades, au-delà de la maîtrise, restent pour la plupart inédits. Ce livre, qui
les révèle, permet au maçon contemporain d’approfondir sa formation et sa
réflexion en travaillant sur des images authentiques du XVIIIe siècle
confrontées avec les textes des rituels de la même époque. Des clefs
historiques précises sont données ici pour décrypter chaque grade de manière
rigoureuse. La riche iconographie présentée offre un support pédagogique
inédit et efficace qui renouvelle notre regard sur l’ésotérisme et le
symbolisme maçonnique. Au sommaire de cet ouvrage l’auteur nous présente : Sacralisation de l’espace et du temps par le tableau de loge – la maçonnerie bleue – la construction du Temple de Salomon – les tableaux de loge des 3 premiers degrés – les motifs cosmogoniques – l’organisation de la loge en fonction des tableaux – les grades dit de vengeance du 4e au 11e grade du REAA – le tableau du 1e ordre du Rite Français - les tableaux du RER – les grades de construction du 12e au 14e grade du REAA – 2e ordre du RF et tableaux du 4e grade du RER – La maçonnerie chevaleresque, les ateliers capitulaire et la reconstruction du Temple – du 15e au 18e grade du REAA – 3e ordre du RF – 2e et 3e tableaux du 4e grade du RER – Les grands mystères et les grades blancs- du 18e au 30e grade du REAA – 4e tableau du 4e grade du RER – les grades dit blancs ou administratifs : 31e, 32e, 33e, - sources des tableaux et des rituels – Du regard substitué au regard retrouvé – |
temple de
salomon et diagrammes symboliques |
Patrick negrier |
Edition Ivoire- Clair |
2004 |
|||||||||||||||||||||||||||||||
Enquête très approfondie des tableaux
de loge et des catéchismes de 1724 à 1730. Avec des commentaires sur Jésus,
sur la résurrection et la Passion et comment cette passion donne la
version allégorique de maître Hiram. Cette quête ontologique contribue
à révéler l’activité philosophique et symbolique de la Franc-maçonnerie
spéculative de 1717 à 1745.
Le
temple de Salomon, œuvre révélée, est conçu comme une représentation du
cosmos. Tout univers prend naissance en son centre, il s’étend à partir d’un
point central qui en est le nombril (on trouve des
explications similaires dans le Rig Véda X, 149, chez les hébreux, etc.). Une
représentation du Cosmos sur la terre, un lieu, un centre autour duquel
s’organise le cosmos, parce que rien ne peut se faire, rien ne peut commencer
sans une orientation préalable. Rappelons-nous que jusqu’ici, l’Arche de
l’Alliance qui contenait les secondes tables de la Loi était abrité sous une
tente, un mode d’être nomade. Le peuple juif en avait alors terminé avec le
nomadisme. Une orientation suppose l’acquisition d’un point fixe. Ce sera le
Temple de Salomon. Le Temple est donc à la fois une représentation du cosmos
et en même temps le centre du monde. Cette
échelle est l’axe du monde. L'endroit où Jacob s'est arrêté pour la
nuit était le Mont Moriah, le futur emplacement du Temple de Jérusalem.
L'échelle représente un pont entre le Ciel et la Terre. On peut interpréter,
dans l’approche chrétienne, le fait que les anges de Dieu montent et
descendent comme un échange perpétuel entre le Ciel et la Terre par
l’intermédiaire de Christ. Jésus, le Fils de l’Homme, est alors
l’échelle dans sa force de médiation entre Dieu et les hommes. |
tous
les rituels de la grande loge d’Écosse |
Jean solis |
Edition de la HUTTE |
2007 |
Cet ouvrage reprend, en français
et pour la première fois, les rituels Standard et Modern, ainsi que les
cérémonies particulières d’installation, dédicace, consécration de loge et de
temple, de célébration funèbre, de dédicace de vêture, de Bible… au sein de
l’obédience maçonnique qui, mieux que nulle autre, véhicule l’héritage vivant
le plus authentique de la franc-maçonnique des origines.
|
tradition
alchimique & tradition maçonnique |
Guy piau |
Edition DÉTRAD |
2005 |
Le rite écossais ancien et accepté
qui constitue, au sein de la Franc-maçonnerie moderne, une voie spirituelle
éminente, n’a pas émergé d’un désert. Il est le fruit d’une lente maturation.
Même si les traces historiques de cette maturation sont souvent inexistantes,
les idées que le rite écossais ancien et accepté expose, renvoient à
d’authentiques sources initiatiques traditionnelles dont la transmission
essentiellement orale et le caractère secret des modes opératoires font que
nous n’en connaissons que les aspects d’apparence et les influences
supposées.
.
Pythagore, Hermès,
Déméter, la transmutation, le Mutus Liber, les Templiers, le REAA, le chaos
et les ténèbres, les 4 éléments, les colonnes du Temple, Schibboleth et
Tubalcaïn, N. Flamel, notre Dame de Paris, la caverne, l’aigle bicéphale. |
tradition
initiatique et franc-maçonnerie chrÈtienne Tome
II |
Pierre stables |
Edition
tredaniel |
1995 |
Dans ce 2ème tome l’auteur
débute par la reprise du lien, décrit dans le premier tome, entre la
Franc-maçonnerie et la chevalerie. On y
explique que les légendes de Mélusine sont les expressions de deux
conceptions opposées de la spiritualité ésotérique dans la caste guerrière, à
partir du moment où une partie de celle-ci, issue elle aussi de la chevalerie
primitive, se trouve imprégnée de la Kabbale des ésotéristes de Provence. La connaissance des rites
notamment au Rite Ecossais Rectifié se fait par une explication et une remise
en ordre du symbole de la Cène mystique, puis l’étude se poursuit avec les
grades descendant du 4e au 1e, c’est à dite celui de
Maitre écossais de saint André vers l’apprenti. Cet ouvrage n’a pas d’autres buts
que celui de la spiritualité, la profusion de documents qui nous est présenté
a pour but d’étayer une spiritualité chrétienne épurée et qui se cherche à
travers des doctrines diverses, dont celle de la Kabbale, représentant toute
une mentalité et un passé de l’humanité dont le christianisme a hérité. L’étude du Rite Ecossais Rectifié
est la base de cet ouvrage. Au sommaire de cet ouvrage : Etude d’une légende concernant la
transmission ésotérique de France en Angleterre -
la cène mystique de l’ordre intérieur suisse -
la vraie joie - du paon, du phénix et du pélican -
résumé de la légende d’Hiram
- réflexions sur le rituel de
maître écossais de Saint-André - prologue à l’étude d’un monument
funéraire - étude d’un monument maçonnique -
L’homme de désir - Réflexions sur la Saint-Jean d’été d’après
la tradition chrétienne dite à tort exotérique -
commémoration de Saint-Jean Baptiste
- la saint jean d’été et
d’hiver - du cube au cercle ou de saint Luc à sainte
Cécile - Réflexions sur l’appellation de « Grand
Architecte de l’Univers » concernant le Dieu créateur -
de l’étoile Flamboyante au triangle Suprême placé à l’orient -
Phaleg - le symbolisme des lieux de culte religieux
et celui du Temple maçonnique - Connais-toi toi-même -
le tapis des loges d’apprentis, de compagnons et de Maîtres - Interprétation de divers documents
concernant : le nombre 42 - le songe de Poliphile -
la légende dorée - Saint Barthélémy -
René Guénon et la locution « transmission initiatique » -
hermétisme chrétien et tantrisme
- la Sainte Trinité -
le 3e œil frontal dans l’hermétisme chrétien -
Robert Fludd - la création du monde dans diverses traditions -
le bouddhisme tibétain - émanation -
la libération et le salut dans l’ancien et le nouveau Testament -
la décapitation - la Toison d’or - |
TRAVAUX DU SOUVERAIN CHAPITRE EN SES QUATRE ORDRES |
|
A L’Orient |
2002 |
Rédigé par le
souverain chapitre métropolitain à l’Orient de Paris – 1786 – - Reproduction scrupuleuse des rituels des 4 Ordres utilisés
en 1786 - |
trente
trois histoires des degrÉs, du rite Écossais ancien et acceptÉ en France |
J.P. bayard |
Edition IVOIRE – CLAIR |
2004 |
À Paris, en octobre 1804, le comte
de Grasse-Tilly créé le Suprême Conseil des trente-trois degrés de
l’Écossisme. Deux siècles plus tard, le Rite Écossais Ancien et Accepté a
continué de prospérer pour devenir le rite le plus pratiqué dans le monde
maçonnique. Basé sur un rite de 25 degrés, le Rite de Perfection, qui
lui-même reposait sur la création de la Grande Loge de Londres de 1717. Son
histoire est jalonnée par les Constitutions de 1723, celles de Bordeaux de
1762 puis les Grandes Constitutions de Berlin de 1786, révisées par le Convent
de Lausanne en 1875.
|
thuilleur
des 33 degrÉs de l’Écossisme |
delaulnaye |
D’AUJOURD’HUI |
1985 |
Ce texte très rare et très recherché,
ce « rituel », a été publié pour la première fois en 1813. La présente
édition est celle de 1821, corrigée et augmentée. L’ouvrage n’a pas été
réédité depuis. Les légendes maçonniques ayant été
prises dans la Bible, les mots sacrés, de passe, d’attouchement, de
reconnaissance furent presque tous tirés du Livre Saint, et, par conséquent,
de la langue hébraïque. L’auteur se proposait de lutter
contre les altérations et les interprétations inexactes, espérant « acquérir
ainsi quelque droit à la reconnaissance des maçons » en les aidant à savoir
ce qu’ils disaient et pourquoi ils le disaient. |
traditions
& symboles. CYCLE D’ÉTUDE AYANT TRAIT A L’INITIATION |
|
LE CERCLE DE LUMIÈRE |
1992 |
||
Très belles études sur 12 grands thèmes
spirituels et philosophiques. Dans chaque thème y sont développés les grands
symboles de chaque tradition.
|
tradition
maçonnique – le rite ancien & acceptÉ |
Guy piau |
Edition VÉGA |
2001 |
La Franc-maçonnerie n’a de sens et
d’avenir que si elle demeure dans les voies de sa tradition initiale qui sont
d’ordre spirituel et initiatique et affirme les deux concepts fondamentaux
qui la rendent singulière et exemplaire : le Volume de la Loi Sacrée et le
Grand Architecte de l’Univers, Principe Créateur.
|
TUBALCAÏN - HEPHAÏSTOS -
FORGERONS DIVINS ET HÉROS CIVILISATEURS |
DIVERS AUTEURS |
ARCADIA |
2006 |
||
Pour certains Tubalcaïn représente
l’union et la réconciliation d’Abel et de Caïn. Il serait également le maître
des matériaux sous terre et orfèvre en armes et autres outils de fer, cuivre
et airain, les dieux font appel à lui pour forger, et la F.M en fait un
second Hiram, on lui prête même d’avoir construit les deux colonnes J et B.
Le rituel dit que Tubalcaïn représente la possession du monde.
|
TUILEUR GÉNÉRAL DE LA F \ M \ |
J/M/ RAGON |
DELETES |
2000 |
Après les tuileurs de VUILLAUME et
de DELAULNAYE, ce tuileur de 1861 est le plus complet car il comprend les
tuileurs des rites français et R.E.A.A. ceux en 90° du rite de MISRAÏM. Le
tuileur d’adoption et la maçonnerie des Dames, le rituel d’York et la
maçonnerie forestière, la nomenclature des différents grades et de plus de 1
400 grades. |
thuilleur
– rite Écossais ancien & acceptÉ & rite moderne |
Le Comte Alexandre Auguste de grasse – tilly |
SUPREME CONSEIL |
2003 |
Il s’agit d’un fac-similé du manuscrit
du Grand Commandeur Alexandre Auguste de GRASSE-TILLY, 33ème, illustré de
nombreuses planches et de dessins gouachés.
|
tu
trouveras la pierre cachÉe : catholique et f. m. rÉunis par la magie du
rituel |
Jacques de Saint André |
Edition
a. lefeuvre |
1979 |
Une enquête
sur les débuts de la F. M. et son histoire quelques documents intéressants.
Les obédiences et des rituels anciens. Les
rapports entre la Franc-maçonnerie et les catholiques, rapports difficiles mais
on trouve aussi des moments et des endroits où la compréhension, la tolérance
et la volonté de s’entendre existe avec cette idée d’aplanir les
ressentiments et les fausses idées. Tu trouveras la pierre cachée, est cachée
derrière le sigle VITRIOL, à nous de rechercher l’idée derrière le symbole Le
mot V.I.T.R.I.O.L.U.M. se lit pour la première fois au 13e siècle,
dans le Grand Albert (écrit par un Pseudo-Albert le Grand). Selon Eugène
Canseliet, le vitriol a pour synonymes le « lion vert » (chez Ripley),
« l’émeraude des sages ».
Dans
son Testament (1651), Basile Valentin écrit ceci : « Le Vitriol est un
notable et important minéral auquel nul autre, dans la nature, ne saurait
être comparé, et cela parce que le Vitriol se familiarise avec tous les métaux
plus que toutes les autres choses ; il leur est très prochainement allié,
puisque, de tous les métaux, l’on peut faire un vitriol ou cristal ; car le
vitriol et le cristal ne sont reconnus que pour une seule et même chose… Car,
bien que tous les métaux et minéraux soient doués de grandes vertus, celui-ci
néanmoins, savoir le Vitriol, est seul suffisant pour en tirer et faire la
bénite pierre [philosophale], ce que nul autre au monde ne pourrait accomplir
seul à son imitation. »
|
1 U
une
certaine idÉe de la franc-maçonnerie |
Alain bernheim |
Edition DERVY |
2008 |
Trois grands thèmes sont développés dans ce livre : Il fait siens les mots de Pierre
Chevallier : « Le rôle de l’historien n’est ni de condamner les uns, ni d’acquitter
les autres. L’historien, contrairement à une opinion reçue, n’a pas à juger,
mais à expliquer et à faire comprendre ».
Un super livre qui fera date dans l’histoire
de la Franc-maçonnerie. |
UN TABLEAU DE LOGE FḖMININ
- |
Mathilde
Fontaine |
Edition
Maison de Vie |
2016 |
C’est
un véritable tableau de loge féminin qui est ici étudié de manière
approfondie par l’auteure. Il montre Marie, en tant qu’incarnation de la
Sagesse, entourée de différents symboles, notamment la cité céleste, un
puits, des arbres, des fleurs et des étoiles. Ces symboles correspondent aux
différents noms donnés à Marie dans les Écritures et les litanies
de Lorette. Pris dans leur ensemble, ils forment une totalité et
permettent de cheminer vers la Sagesse Les
Litanies de la Vierge Marie ou les Litanies de Lorette ("Litaniae
Lauretanae " en latin) énumèrent toutes les qualités religieuses de la
Sainte Vierge Marie sous la forme d'une longue série d'invocations. Les
Litanies de la Sainte Vierge Marie sont principalement récitées ou chantées
au mois d'octobre lors du Rosaire. En procession, le Prêtre entonne le verset
et les fidèles chantent le répons. Vous trouverez ci-après les Litanies de la
Sainte Vierge Marie en français et en latin. Petit
historique de la Franc-maçonnerie féminine :
La Franc maçonnerie moderne trouve son origine en Angleterre, dans une
coutume dénommée « acceptation » qui consistait à recevoir, dans un
cercle de Maçons opératifs, en qualité de membres honoraires, des personnes
étrangères au Métier. Au fil des années, avec le déclin des loges
opératives, ces maçons "acceptés" privilégient le travail sur les
idées plutôt que celui sur la construction matérielle. En
1717, 4 loges se réunissent pour former la Grande Loge de Londres constituant ainsi l’ébauche de la
maçonnerie obédientielle moderne. En 1723, deux pasteurs, James Anderson et Jean-Théophile
Désaguliers, rédigent des Constitutions fondatrices qui se démarquent
définitivement de la lignée opérative même si elles sont formellement
calquées sur les anciennes constitutions de métier, les "Old Charges". Cette Nouvelle Grande Loge a des
liens avec la Royal Society et
les milieux newtoniens. L'ambition
y est affirmée de dépasser les antagonismes religieux qui ont déchiré les pays,
en posant des principes de : •
liberté de conscience, •de
tolérance •et de
foi en la capacité de l'être humain à se transformer et à transformer le
monde. (Les francs-maçons ne sont obligés à aucune autre religion que
celle sur laquelle tous les hommes sont d’accord, laissant à chacun ses
propres opinions, ils s’engagent à être des hommes de bien et loyaux ou des
hommes d’honneur et de probité) Bien
que progressistes pour l'époque, ces constitutions ne font aucune place aux
femmes et leur effet perdure : l'histoire de la Franc-maçonnerie
féminine s'inscrit, comme celle de l'ensemble des femmes, dans une démarche
de lutte pour l'indépendance et l'autonomie. Leur accession à une démarche
maçonnique indépendante représente une grande aventure de plus de deux
siècles. Les loges d'Adoption sous l'ancien régime : 1726
est la date couramment admise pour l’arrivée de la Franc-maçonnerie en
France. La mixité est une habitude de la société française où depuis près
d’un siècle fleurit une culture des salons conduite par des Dames de renom
telle Madame de Rambouillet ou
Mademoiselle de Scudéry. Aussi un certain nombre de femmes sont-elles
« tout naturellement » associées à ce mouvement qui leur permet de
mettre en œuvre leurs aspirations à l’égalité aux côtés d’hommes qui
partagent avec elles l’espoir d’un monde plus juste et plus
vertueux Qu’est-ce
qu’une « Loge d’adoption ? » Il s’agit du nom donné aux
premières loges où des femmes sont reçues « Franches maçonnes » Elles sont fréquentées la
plupart du temps par des femmes de la haute société : aristocratie,
noblesse de robe, haute bourgeoisie. C’est une minorité, instruite et
cultivée, qui trouve un écho à ses aspirations dans ce mouvement novateur et
généreux. Dans les rituels de « Maçonnerie des femmes » des loges
d’adoption, dont le plus ancien manuscrit est daté de 1761, tous les grades
et fonctions sont désignés au féminin. La Franc maçonnerie exclusivement
féminine moderne a gardé cette habitude. Tout au long du 18ème
siècle, un très grand nombre de loges d’adoption naissent en France, tant à
Paris que dans les villes militaires parlementaires et portuaires de
province. Il s’en ouvre également dans les grandes capitales en Europe et
jusque dans les colonies. Ces loges, créées au côté des loges masculines,
suivent comme elles, les circuits des échanges commerciaux et des conquêtes
de territoire. La plus ancienne est peut-être la loge de «Juste» à La Haye, elle se réunit au moins durant
quelques mois en 1751. En France, on
note la présence de femmes dans les loges avant 1750 ; par exemple,
à Bordeaux, dans la loge
« L’Anglaise », où il se disait, en 1746, que des
« Loges de Franches-Maçonnes dite des Sœurs de l’Adoption » se
tenaient en ville et à Brioude
dans la loge « Saint
Julien » où quatre femmes ont été initiées en 1747 . Le « Grand Orient de France »
constitué en obédience reconnaît les loges d'adoption le 10 juin 1774. Il les
place sous son gouvernement, en codifiant leur existence et en leur donnant
un statut, il impose notamment que les loges portent le même nom que la loge
masculine aux côtés de laquelle elles fonctionnent. La loge d’adoption « La Candeur », créée
en 1775, est très active. Sa notoriété est considérable. Elle entretient une
vaste correspondance avec les loges d’Europe et des colonies. Elle est
bientôt présidée par la Duchesse de
Bourbon, Sœur du Duc de Chartres et Grand Maître du Grand Orient, qui
est aussi Grande Maîtresse de toutes les Loges d’Adoption de France. La
Révolution puis l’Empire avec le Code Napoléon et le XVIIIème
siècle, peu favorable aux femmes, viennent cependant perturber toutes ces
belles aspirations. • Les loges d'Adoption sous l'Empire : Après
la tourmente révolutionnaire, la Maçonnerie d'Adoption comme toute la
Franc-maçonnerie française se reconstitue : elle reprend en 1798. Les
loges d’adoption sont à nouveau florissantes durant tout l’Empire autour de
quelques figures illustres, telles Joséphine
de Beauharnais et Caroline Bonaparte. On voit fleurir des loges Sainte
Joséphine et Sainte Caroline. L’impératrice Joséphine est alors Grande
Maîtresse des Loges d’Adoption Régulières de France. Les loges ne
retrouveront néanmoins jamais l'importance et le lustre qu'elles avaient
auparavant. Le Code Civil ayant renforcé
le caractère subordonné de la position des femmes, elles perdent leur
esprit novateur et égalitaire. Les
discours se voient surchargés d’éléments moralisateurs. On s’éloigne des
figures allégoriques du 18ème siècle qui stimulaient le désir de
perfectionnement, le travail sur soi et l’aspiration à accéder à la vertu
afin de bâtir un monde meilleur. Les loges semblent disparaître dans la
dernière partie du siècle sans être pour autant abolies. • La Maçonnerie d'Adoption au 20ème siècle : A la
fin du 19éme siècle, pour toutes les obédiences, la question de l’initiation
des femmes est un sujet brûlant. Pour l’immense majorité des Francs-maçons
respectueux des principes édictés par les Constitutions d’Anderson,
l’initiation des femmes selon le même rituel qu’eux, la présence de femmes
comme membres ordinaires de loges masculines est clairement inacceptable. Des
femmes particulièrement combatives et militantes (dont Maria Deraismes et Madeleine Pelletier) réclament
l’entrée des temples masculins et une initiation absolument identique à celle
des hommes. Un 1er résultat est obtenu après l’initiation de Maria
Deraismes, le 14 janvier 1882 par la Loge « Les Libres Penseurs » du Pecq, qui sera autonome
pendant quelques mois. La loge-obédience « Le Droit Humain » est constituée en 1893. A la Grande Loge Symbolique Ecossaise
(GLSE), Obédience créée en 1880, en réaction à l’autoritarisme du Suprême
Conseil Ecossais de France et dont l’existence s’achèvera en 1911, la mixité
est établie à partir de 1901. Madeleine Pelletier et Louise Michel y sont
initiées. La Grande Loge de France (GLDF) pour
sa part redonne vigueur à la tradition du 18ème siècle. Dès
1901, des loges d’adoption y sont constituées. Elles pratiquent un rituel
repris de celui du 18ème siècle et sont sous la responsabilité de
la loge masculine du même nom. Le 29 mai 1901 a lieu la 1ère tenue
de la 1ère loge ainsi créée, « Le Libre Examen », à ce jour, toujours loge n°1 de la
Grande Loge Féminine de France ; Une 2ème loge,
initialement créée à la Grande Loge Symbolique Ecossaise, « La Nouvelle Jérusalem » est
intégrée à la Grande Loge de France et la loge d’adoption sera installée le
31 mai 1907. C’est maintenant la loge
n°2 de la GLFF. Malgré
le conflit mondial du début du siècle qui en ralentit la progression, la
Franc-maçonnerie féminine s'affirme.
L’idée d’indépendance émerge dès 1921. Neuf nouvelles loges d'adoption
sont créées de juillet 1923 à décembre 1936, ce qui porte à 11 le nombre
total de créations en ce début de siècle et à plus de 300, le nombre de sœurs
initiées. Citons dans l'ordre chronologique : « La Tolérance », à Périgueux, « Union et Bienfaisance », à Paris, « Babeuf et Condorcet » à St
Quentin, le « Général
Peigné », « Minerve », « La Philosophie Sociale »,
« Thébah », « la République Sociale » à Paris et
« l'Olivier Ecossais »au
Havre. Ces loges à l’importance longtemps occultée mais dont l’ouverture des
Archives Russes ne permet plus qu’elles soient négligées, regroupent des
femmes qui sont portées par un ardent
désir d’affranchissement et par la volonté de changer les rapports
homme/femme, non seulement dans la cité, mais aussi dans la famille et dans
le couple... Véritable
berceau des idées nouvelles durant presqu’un demi-siècle, elles sont des lieux
privilégiés qui permettent aux sœurs de faire éclore leur identité féminine
sans perdre la possibilité d’affirmer leur différence. Une
conscience collective maçonnique féminine se développe peu à peu. En
1935, lors du Convent de la GLDF, les Frères décident, sans avoir consulté
les Sœurs, de conférer aux loges d'adoption, l'autonomie la plus complète.
Les Sœurs ne se sentant pas encore prêtes à assumer cette liberté et
pressentant un cadeau empoisonné, décident, majoritairement, de
maintenir le statu quo. Dès l'année suivante, le Congrès annuel des Loges
d'Adoption, officieusement réuni chaque année par les sœurs depuis 1926 et
toléré par les frères, devient enfin officiel. Un
« Grand Secrétariat » des loges d’Adoption est créé.
Une première présidente, Anne-Marie
Pedeneau-Gentily est élue à l'unanimité. Les deux questions à l'étude
des loges d'adoption sont "La
femme et la liberté de pensée" et "Le redressement moral". Le chemin vers l’indépendance est largement
ouvert. Hélas, la deuxième guerre
mondiale va disperser les maçonnes ; beaucoup d'entre elles sont déportées
comme leurs Frères maçons, d'autres s'illustrent dans la
Résistance. Quelques jours après la Libération, pressées de reconstituer
le chantier interrompu, les maçonnes décident de prendre leur destin en main.
Le
Grand Secrétariat reprend ses activités et entreprend de constituer un
"Comité de reconstruction" qui a la double mission de retrouver les
Sœurs disséminées par la tourmente et de procéder à un examen de leur
comportement pendant l'occupation. Le Comité de reconstruction, par la voix
de trois sœurs Anne Marie Gentily, Suzanne Galland et Germain Rhéal, fait une
demande officielle à la Grande Loge de France pour la réintégration de
l'ensemble des loges d'adoption et la préparation de leur future
organisation. |
DANIEL BḖRESNIAK - le secret et le partage |
Daniel beresniak |
Edition Vega |
2003 |
||
Le Sphinx attend le voyageur sur
son chemin, il le défie en lui posant des questions énigmatiques, mais sans
attendre de réponses, à la manière de Socrate, il tue ceux qui ne savent pas,
qui n’ont pas de réponses, il meurt malgré tout quand la réponse est juste. Au sommaire de ce livre : Montrer ? cacher, montrer -
le roi ne veut pas convenir qu’il est nu -
la déesse Métis - le secret
- le jardin secret, le
totalitarisme, la mode et la
transparence - le jardin
- Raconte-moi une histoire -
le spectacle - les pantins -
le masque, l’automate et le décor
- l’acrobate -
le barbier d’Alexandrie - Héros et modèles exemplaires -
l’idéologie du héros - la gloire et le mérite -
le peuple, la référence suprême des idéologies totalitaires -
Nous sommes tous des Marranes
- les marranes historiques et
leur secret - la marque des origines et l’apport de la
pensée marrane - l’expérience du secret - le
vrai et le recevable - le conte, l’enfance de l’art de parler
vrai - le fantasme de la pureté - l’ile, lieu paradisiaque perdu et
retrouvé - Robinson Crusoé, le né deux fois et le
souverain - les contes du devenir -
la communication - l’affiche -
le hacker - la censure interdit au citoyen de fermer
sa porte - le secret et le mystère -
penser et expérimenter le secret
- ésotérisme, gnose et
hermétisme -
l’Académie platonicienne de Florence
- l’occultisme -
le secret de soi-même - le dévoilement, la transparence, le
pouvoir et le silence - la peste émotionnelle -
le dévoilement impossible du secret des secrets -
faire parler le cadavre - Hamlet et la tragédie du dévoilement - |
DANIEL BḖRESNIAK -
les intÉgrismes |
Daniel beresniak |
Edition CAP BÉART |
2004 |
Si l’intégrisme adopte des formes
différentes : (politiques, religieuses ou économiques) il exprime toujours
sectarisme, méfiance et peur de l’autre. Enfin, dans tous les cas il se
nourrit de la même infernale trilogie : misère, contrainte et servitude. Avec Les intégrismes, Daniel
Béresniak décrypte, analyse et décortique un mode de pensée, origine et
conséquence de nos peurs millénaires. On distingue quatre niveaux dans l’expression de
l’idéologie raciste. Il y a tout d’abord le stade de l’infraracisme qui
s’extériorise sous forme de préjugés et d’opinions diffuses. L’étape suivante
est celle d’une manifestation plus cohérente et systématique mais qui reste
encore pour l’essentiel éclatée. Jusque-là, cela est insupportable mais pas
encore trop inquiétant. Cela devient grave lorsque le racisme se concrétise
sous la forme d’un mouvement politique structuré. Enfin, ultime forme, celle
d’un Etat qui fonde son orientation sur des conceptions ouvertement racistes
(tel encore récemment l’apartheid en Afrique du Sud). C’est
loin d’être toujours aisé mais c’est possible ! Quelle
double critique ? Il y a d’une part la critique de la religion, aussi
bien ses textes « sacrés » que ses pratiques ou ses prophètes. Il y
a aussi d’autre part la critique de l’intégrisme religieux, celui des
diverses religions. Deux registres critiques qui peuvent buter sur les
exigences de refus du racisme. La
critique de la religion porte, d’un point de vue humaniste athée, soit contre
la position de surplomb des religions soit contre ses positions idéologiques
(le créationnisme par exemple). Il ne s’agit pas ici nécessairement d’une
critique de ou des intégrismes. Une telle critique ne vise pas, pour un
antiraciste, la personne même des croyants mais la position idéologique
précise qu’ils défendent ou le comportement qu’ils adoptent. Critiquer un
comportement ce n’est pas diminuer la personne elle-même. Mais certaines critiques peuvent parfois
« naviguer » dans l’infraracisme dans la mesure où elles peuvent
englober des incertitudes qui peuvent apparaitre comme des préjugés ;
mais fondamentalement elles n’ont pas vocation à stigmatiser les croyants.
Tout humain, même cultivé, même scientifique, a des propos purement idéologiques.
Disons que cette critique, pour partie infraraciste, n’est pas faite pour
blesser bien qu’elle constitue souvent une riposte et que certains croyants
n’apprécient pas forcément l’exercice qui pour eux s’apparente à de la
diffamation. En même temps, des croyants peuvent aussi
abuser du terme diffamation pour empêcher toute critique de la religion,
alors que les dites religions ne sont surtout pas neutres. Elles agissent,
s’expriment, affichent des symboles qui évidemment ne sont pas neutres. Et,
sauf totalitarisme, la critique doit normalement pouvoir s’exprimer. Mais il
faut éviter le racisme. Façon de parler, d’écrire. Et là, certaines critiques
de la religion peuvent basculer franchement dans le racisme. C’est le cas à
chaque fois que la dite critique est non seulement très sévère mais aussi et
surtout sert explicitement in fine à déconsidérer, rabaisser tous les
croyants de cette religion. - La critique de l’intégrisme. Daniel
Béresniak dans cet
ouvrage précise d’abord
quelques termes comme intégrisme, fondamentalisme, secte, tradition, monde
moderne, etc avant d’étudier l’intégrisme catholique puis protestant, puis
juif, puis musulman. Il évoque le sens de « convertir », aimer et
user de la force, aimer et être cruel, etc... Il se penche sur l’ordre moral
(Mac Mahon 1877), la guerre sainte, l’Opus Dei, etc... Une partie analyse
aussi comment les intégristes voient le corps, le méprise, méprise le sexe.
Ce qui renvoie ensuite à plusieurs thèmes, le dogmatisme, le fanatisme,
l’intolérance, le communautarisme, la pureté, la « peste
émotionnelle », la décadence, le totalitarisme, le fascisme. L’auteur use parfois d’extension de sens du terme
« intégrisme » en pointant le dogmatisme et le sectarisme hors du
champ religieux et notamment pour le discours et les pratiques de feu les
partis communistes staliniens. Mais il n’abuse pas, à raison de cette
extension de sens. Il importe, bien que ce soit tentant parfois d’opérer une
transgression avec usage des guillemets, de laisser le terme intégrisme aux
dérives autoritaires des religions. |
DANIEL BḖRESNIAK
- LES CAVALIERS NOIRS DE
L’ÉSOTÉRISME – FASCISME – INTÉGRISME |
Daniel BERESNIAK |
Edition DETRAD |
1988 |
L’auteur cite les
cavaliers noirs, ceux qui veulent s’approprier l’ésotérisme
et l’Art Royal pour en faire des instruments à leur solde sans se préoccuper
des autres. Aujourd'hui, les
représentations du monde proposées par les antiques écoles de sagesse, la
démarche mystique, la pensée symboliste, l'ésotérisme, sont étudiées et approfondies.
Il est unanimement admis que les facultés qui nous permettent de rendre
compte du réel ne procèdent pas exclusivement de la raison pure. La qualité
d'outils pour la connaissance est reconnue aux mythes. La critique des
idéologies, l'épistémologie et la psychologie des profondeurs contribuent
largement à la découverte des paysages ésotériques et initiatiques.
Malheureusement, les idéologies d'extrême droite investissent l'ésotérisme et
y puisent des références propres à justifier l'établissement d'une société
totalitaire. L'ordre cosmique cautionnaire, selon eux, l'ordre politique
fondé sur une hiérarchie " sacrée ". Des penseurs modernes
s'appuient sur la démarche ésotérique pour condamner le Monde Moderne, la
démocratie, le pluralisme, la liberté. Ils récupèrent au profit de l'idée
qu'ils se font de la tradition, les notions d'ordre, de sacré, de
spiritualité. Ce livre a pour but de montrer que les intégrismes religieux et
le fascisme (une espèce d'intégrisme païen) s'appuient abusivement sur la
tradition. L’Art Royal " est l'art de faire de
tous les hommes des " Rois ", c'est-à-dire des hommes libres qui
agissent au lieu de réagir. Ceux qui font de l' " Art Royal ",
l'art de reconnaître à un homme le droit " divin " de dominer sont
des faussaires. Ce sont les " Cavaliers noirs " de l'ésotérisme. Le
temps est venu de les combattre sur leur propre terrain. |
DANIEL BḖRESNIAK - rites
& symboles de la franc-maçonnerie |
Daniel beresniak |
Edition DETRAD |
1995 |
Pratiquer le symbolisme, c’est vivifier le questionnement
sur la réalité et le langage. Cette approche de l’Art Royal libère des tics
mentaux et des conditionnements « profanes ». L’Art Royal est l’art de faire
des rois, c’est-à-dire des hommes libres, lesquels agissent au lieu de
réagir, produisant du sens au lieu d’en reproduire.
Ainsi, ils négligent la voie intérieure, l’introspection,
et demeurent prisonniers des préjugés et des idées reçues. Nous avons,
aujourd’hui le triste privilège de voir les cauchemars des surlendemains qui
déchantent, succéder aux rêves des lendemains qui chantent. Partout où une
seule voie a été choisie, celle, extérieure, qui centre la réflexion sur la
cité ou bien celle, intérieure, qui centre sur soi-même, on ne voit que
misère et désolation. L’Art Royal réunit les deux voies et propose un modèle de
sociabilité fondé sur l’union dans la diversité au lieu de l’unité dans la
conformité, laquelle, bien que mortifère, est pourtant l’idéal de tous les
prêts à penser, idéologies, religions, et sectes.
Tous
les symboles de l’apprenti du compagnon et du maître, les colonnes
antédiluviennes, le trois, le cinq, le sept, l’étoile flamboyante, la Tour de
Babel, les landmarks et les constitutions d’Anderson. |
DANIEL BḖRESNIAK - le roi, le prÊtre et le fou |
Daniel beresniak |
Edition
Véga |
2004 |
Ce sont les 3 personnages clé de
la comédie humaine. Ils sont dans la cité comme aussi
en chacun de nous. Il y est question de l’Ancien
Testament de Melchisédech, l’onction, de la monarchie absolue, du bâton serpent,
du sceptre de la couronne, de l’ordalie, du duel du sorcier, du chaman, des
fonctions sacerdotales, de la sainteté, du centre et du temple, du prêtre
fou, de Hermès psychopompe, du patriarcat, de Dionysos des bacchantes, du
logos et des mythes etc. |
DANIEL BḖRESNIAK - LA PAROLE PERDUE ET L’ART ROYAL |
Daniel Béresniak |
EDITION DETRAD |
1997 |
Le mythe de la parole perdue est
le thème central de l’enseignement initiatique. De la langue de bois à la parole
vivifiante et vraie c’est tout un chemin à explorer. La parole est perdue depuis le meurtre d’Hiram, vécu par
le Maître Maçon. Celui-ci incarne Hiram ressuscité, mais il lui manque la
« Parole » et il ne se fait reconnaître qu’au moyen d’un
« mot substitué ». Le Maître est donc l’architecte ressuscité, plus
précisément réincarné, qui voyage pour chercher ce qui lui manque. Il sait
qu’il est incomplet (en tout cas il devrait), qu’il est en devenir et qu’il
n’est pas encore réalisé dans sa plénitude. Il possède le savoir-faire de
l’architecte et peut poursuivre l’œuvre. Selon Daniel Béresniak « il
demeure prisonnier de l’imitation d’un exemple à suivre, il se conforme de
son mieux à un idéal du Moi préexistant, il poursuit l’exécution d’un édifice
selon les plans tracés par un autre. Il lui faut maintenant posséder la
puissance du créateur afin de créer, de concevoir, d’inventer, de produire du
sens à son tour lorsqu’il aura trouvé ce qui lui manque : le principe de
fécondation, signifié par la parole ». Par l’interprétation personnelle, le Maître se construit
et s’oppose au danger des pensées préfabriquées. Comme la nouvelle
interprétation est la sienne, il prend conscience de manière responsable du
chemin individuel et collectif qu’il se doit de construire. C’est ce
qu’exprime admirablement Martin Buber « La toute première tâche de
chaque homme est l’actualisation de ses possibilités uniques, sans précédent
et jamais renouvelées, et non pas la répétition de quelque chose qu’un autre,
fût-ce le plus grand de tous, aurait déjà accompli. C’est cette idée
qu’exprime Rabbi Zousya peu avant sa mort » : « Dans l’autre
monde, on ne me demandera pas » : « Pourquoi n’as-tu pas été
Moïse ? » On me demandera : « Pourquoi n’as-tu pas
été Zousya ? » Les Dix Paroles instaurent une éthique de la parole :
refus de la parole instituée une fois pour toutes, morte à force d’habitude,
devenue insignifiante et prisonnière des usages. LE MANQUE, à mon sens c’est
là le maître mot de notre démarche et je vais essayer de l’expliquer à
travers une vision juive en corrélation directe avec les Dix Commandements,
qu’en hébreu on appelle les « Dix Paroles de la Loi » et que
pour notre démarche il faudrait traduire les « Dix Lois de la Parole ».
Il est à noter que les « Dix Paroles », commence par « Je
Suis… » Et se terminent par « …ton prochain ». Les
Dix Paroles se déploient donc entre le « je » et « l’autre ».
Que veut dire « parler ? » C’est d’abord maintenir ouvert
l’écart, la distance entre le même et l’autre. Le prochain, en hébreu réa, se
définit comme celui qui n’a pas de définition ni de stabilité. Le prochain
peut-être aimable, digne d’être aimé aujourd’hui ; mais demain il est
possible qu’il ne soit plus du tout sympathique. « Tu aimeras… »
Ne fait aucune difficulté quand il est aimable, mais c’est une autre paire de
manche quand il ne l’est plus. C’est pourquoi « tu aimeras (pour) ton
prochain… » Devrait se dire : « Tu respecteras l’instabilité
existentielle de l’autre, qui te rappelle la tienne, ta propre instabilité ».
Ce n’est pas parce que l’autre est instable, qu’il change, qu’on ne doit plus
l’aimer. On doit l’aimer parce qu’il est autre. « Tu aimeras ton
autre » (ton autre qui ne reste pas le même) On visite : le paradis perdu, la rupture, le mot et le chiffre, la tour de Babel, le sens de l’Art royal ; le golem, l’homme substitué, la recherche d’absolu, le chevalier d’Orient et d’Occident, l’acacia, la créativité, I.N.R.I, et la quête de l’essentiel. |
DANIEL BḖRESNIAK - l’apprentissage maçonnique – une École de
l’Éveil |
Daniel beresniak |
EDITION DETRAD |
1983 |
Que signifient « Initiation », « Écoles de sagesse », « Éveil
» ? Quelles sont les relations entre ces termes traditionnels (et
galvaudés) et la pédagogie, la psychothérapie, le savoir et la liberté ?
L’étude des rapports entre ce qu’il est convenu de nommer « L’Hermétisme »,
l’« Esprit de géométrie » et l’« Esprit scientifique » éclaire la relation :
mythes-comportement.
du chiffre 3, des
mots et des colonnes, du temple, des pas et des signes, du pavé mosaïque, du
tableau de loge, du cabinet de réflexion et du silence. |
DANIEL BḖRESNIAK - de la quÊte spirituelle à l’œuvre au rouge |
Daniel beresniak |
DETRAD |
1995 |
L’auteur parle succinctement du
15°, 16°, 17° et 18° degré du R.E.A.A. Les
symboles du 15e au 18e degré demeurent des moyens de reconnaissance. Comme
celui qui, d’un piton rocheux contemple un vaste paysage, ils changent le
point de vue.
sommes-nous invités à parcourir, si nous
gardons leur vivant message de défendre les opprimés ! |
DANIEL BḖRESNIAK - la rose et le compas |
Daniel beresniak |
EDITION TRAJECTOIRE |
1996 |
Daniel Beresniak raconte l’histoire passionnante de ceux qui
ont voué leur vie à la rose (l’Amour) et au compas (la Raison). L’auteur
dresse un passionnant portrait des premiers jardiniers de la rose : la
mouvance Rose-croix et rosicrucienne irriguée par des sages comme Comenuis,
Francis Bacon et Paracelse, et des initiateurs du compas : les bâtisseurs,
depuis les guildes de constructeurs jusqu’aux Francs-maçons.
|
DANIEL BḖRESNIAK - les offices & les officiers de la
loge |
Daniel beresniak |
Edition DETRAD |
1992 |
La
Loge désigne une communauté de Francs-maçons et aussi le Temple au sein
duquel cette communauté opère. Des fonctions sont réparties de manière à nourrir
la vie de la communauté : il faut initier, instruire, animer.
Y est expliqué, l’office de
Vénérable, des 2 surveillants, du secrétaire, du trésorier, de l’hospitalier,
de l’expert, du maître de cérémonie, du couvreur, du maître de banquet, du
maître d’harmonie et des officiers adjoints avec leur correspondance dans les
Séphiroth. |
DANIEL BḖRESNIAK - le sens de l’initiation sacerdotale |
Daniel beresniak |
EDITION DETRAD |
1994 |
Au
travers de ce fascicule Daniel Béresniak nous donne avec précision les éléments
essentiels pour répondre à notre questionnement. Seul nous intéresse le
symbolisme véhiculé par ces trois degrés dits de perfection et les
enseignements qu'ils contiennent. L'enjeu est d'importance puisqu'il s'agit
pour le Franc-maçon de faire émerger l'être nouveau qu'il cherche à
construire. Grand Maître Architecte (12e), nous voici parvenu au terme des
petits mystères, caractérisés par la fin de la légende d'Hiram. Il
s'agit à ce degré d'achever sa propre construction en même temps que celle du
temple afin de tirer le plus grand profit des règles du Métier. Chevalier de
Royal-Arche (13e) et Grand Elu, Parfait et Sublime maçon (14e), avec ces
degrés on arrive au terme d'une fabuleuse épopée où le maçon découvre que
c'est dans un nouveau Cabinet de Réflexion que son travail lui permettra de
voir non pas une apparence mais la réalité concrète de l'individu. Sont ici étudiés les 12°, 13° et
14° degrés du R.E.A.A. |
DANIEL BḖRESNIAK - le cabinet de rÉflexion |
Daniel beresniak |
EDITION DETRAD |
1995 |
Ce
livre développe les principes fondamentaux de la Franc-maçonnerie,
avec le thème central du Cabinet de réflexion qui contient toute la
maçonnerie pour celui qui se donne la peine de réfléchir sur les symboles qui
y sont. Le
cabinet de réflexion est un réduit peint en noir. L’éclairage est réduit. Des
objets sont posés sur une tablette. Des sentences sont écrites sur les murs.
Le profane est invité à s’asseoir en ce lieu. Il regarde les objets
symboliques qui orientent sa méditation. C’est le passage du monde d’où il
vient au monde où il va. Il réside en ce lieu un long moment avant d’être
admis aux épreuves de l’initiation. Plus qu’un passage, le cabinet de
réflexion est le lieu à revisiter sans cesse. Il procure des repères
indispensables au voyageur qui poursuit sa quête. Il montre l’essentiel à
celui qui entreprend le voyage
Au sommaire de cet ouvrage : La
terre, le traitement de la peur, les métaux, le testament, V.I.T.R.I.O.L., le
sel et le soufre, le sablier, le pain, la bougie, l’eau, le coq, la faux, le
crâne, la tradition et la morale maçonnique. |
DANIEL BḖRESNIAK
- demain la franc-maçonnerie |
d.
beresniak |
TRÉDANIEL |
1994 |
Notre société – cette fourmilière d’hommes
seuls, selon Camus – crée de nombreuses communautés qui proposent une
reliance à visage humain. Parmi celles-ci, les Loges Maçonniques connaissent
une expansion signifiante. Le sens de l’intérêt manifeste à l’égard de la
Franc-maçonnerie est l’objet d’études et de débats. Au carrefour de la
culture et de la contre-culture, de la sociologie et de la psychologie, la
Loge Maçonnique, lieu d’effervescence, « étrange » dans la Cité,
annonce-t-elle une société nouvelle et un homme nouveau ? Une réponse claire
à cette question ne pourrait être qu’idéologique, donc réductrice. Il est
donc urgent d’aller des réponses aux questions. Cela veut dire que la
perception de « demain » et la perception d’une communauté traditionnelle qui
se veut autant détentrice et conservatrice que créatrice et novatrice
procurent les éléments propres à poser la question du devenir. Pour toutes
ces raisons, nous sommes convaincus qu’il est justifié de se battre pour que
la Maçonnerie universelle vive et prospère. Tout d’abord, la FM devra faire
face à la concurrence des nombreux courants ésotériques ou prétendus
tels qui poussent aujourd’hui un peu partout et qui ne partagent pas avec
elle le souci de discrétion pas plus que celui de cohérence dans les
doctrines et les rituels. Devant cette vague de superficialité occultiste
elle a l’obligation de se poser comme un rempart. A ceux qui voudraient en
prendre connaissance pour devenir des adeptes, à ceux qui en font
partie, elle a l’obligation de fournir un enseignement de qualité, le sens de
la critique et des nuances, loin de toutes les tentations obscurantistes, des
pseudo-vérités, de l’esprit sectaire. Certes, la Franc-Maçonnerie est
spiritualiste, certes elle participe de l’idée que le visible n’est pas la
seule réalité mais, en même temps, elle se revendique d’une pensée très
stricte qui ne laisse pas de place aux approximations et au sémi-doctisme.
Cette rigueur est à rechercher et à approfondir, faute de quoi notre courant
de pensée risque de dégénérer et finir par ne plus se reconnaître lui-même. Cet esprit
de rigueur, souvent en crise, doit s’accompagner d’un respect particulier
pour la pureté de nos rituels. L’identité et donc l’existence même de la FM
en dépend. Il a été question d’un « dépoussiérage »
de ces rituels, par exemple en en éliminant les allusions à des châtiments
cruels. Outre que ces passages ne sont contenus que dans certaines
prises d’obligations, il serait imprudent de vouloir les réformer. Car, déjà,
les frères ont une difficulté à affirmer leur identité et leur unité. Qu’en
serait-il si, demain, il se trouvait des francs-maçons travaillant d’après
les rituels « antiques » alors que d’autres adopteraient des
rituels « réformés » ? La confusion et l’émiettement n’en
seraient qu’aggravées. Les rituels maçonniques sont d’une richesse
extraordinaire et, si l’on en considère tous les développements, une vie ne
suffit pas à les comprendre. L’union de francs-maçons, leur réflexion, se
fait sur la base de ces anciens rituels. Si la FM
doit se « moderniser », c’est sur d’autres points. Tout en restant
fidèle à sa non-implication directe dans la politique (ce que ne pensent
certains frères) l’Ordre doit éduquer ses membres, là où ils se trouvent dans
la vie profane, à agir dans l’esprit qui constitue la conviction morale
profonde propagée dans les Loges. Les Francs-maçons se doivent d’être des
chevaliers de la tolérance, de la fidélité, de l’esprit de construction, de
l’ouverture à d'autres hommes et femmes de bonne volonté. Il faut que leur
réflexion philosophique leur serve à quelque chose, qu’ils puissent se
rapporter dans la vie courante à ce que l’activité en Loge leur a enseigné
sous le couvert des symboles. Tout ceci sans esprit de clan, sans combines et
copinages mais par la libre acceptation, et application, des principes qui
sont les nôtres. Solidaires
entre nous et ouverts au monde : voici comment nous entendons approcher
le siècle qui vient. Mais pour atteindre ces buts nous devons déjà essayer de
porter des remèdes à ce qui ronge aujourd’hui la maçonnerie, des choses que
tout le monde connaît, dont on parle à voix basse mais qui ne surgit presque
jamais dans l’atmosphère feutrée de nos ateliers. On l’aura deviné, nous
voulons parler des divisions intestines qui déchirent actuellement notre
ordre. Les Francs-maçons sont des êtres humains, et c’est sans doute à cause
de cela que, très tôt dans l’histoire de l’Ordre, ont surgi des querelles,
des anathèmes mutuels, des exclusions. Il y a lieu, toutefois, à considérer
un point remarquable : quand les frères se sont séparés, ils ont tenu
toutefois à conserver leurs rituels. Ceci montre combien fécondes sont
pour l’esprit les idées et la symbolique maçonniques. Dans des obédiences qui
n'entretiennent pas des relations on pratique les mêmes rituels, on véhicule
les mêmes significations. Ceci oblige à au moins une conclusion : ce qui
divise les frères est moins important que ce qui les rassemble. Ceci semble
un bon présage pour l’avenir. |
DANIEL BḖRESNIAK - LA FRANC-MAÇONNERIE
- Des Bâtisseurs de Lumière |
DANIEL BERESNIAK |
ÉDITION GRANCHER |
1988 |
La Franc-maçonnerie est l’une des
manifestations de la culture, elle est une culture : Un
vocabulaire, des mythes fondateurs, un style, une méthode, une tradition
spécifique, lui permettent de transformer les influences reçues et d’exercer
elle-même une influence. Elle n’est pas une idéologie, mais nourrie par de
nombreux courants de pensée, elle participe à leur évolution. Une bibliographie abondante
lui est consacrée. Chaque livre en appelle un autre parce que la
Franc-maçonnerie offre, comme toute culture, plusieurs paysages, plusieurs
thèses contradictoires et beaucoup d’interprétations. Cet ouvrage de 130
pages, répond aux questions les plus fréquemment posées par le public au
cours de conférences et de débats. Les réponses présentent l’Ordre maçonnique
dans les divers aspects de sa réalité et se référent
aux faits historiques associés aux différents courants et diverses
obédiences. Daniel Beresniak nous a quitté pour l’Orient Eternel en 2007 |
DANIEL BḖRESNIAK - le voyage initiatique – l’enseignement des dieux |
Daniel beresniak |
EDITION DETRAD |
2006 |
Les images associées au voyage
éclairant le sens de tous les actes d’une vie : Communiquer,
échangé, désirer, conquérir…
|
DANIEL BḖRESNIAK
- du temple de salomon à l’Échelle mystique |
Daniel beresniak |
DETRAD |
1992 |
Le
30e degré, Chevalier Kadosh est devenu le degré de la progression.
|
DANIEL BḖRESNIAK - LA KABBALE VIVANTE |
Daniel BERESNIAK |
Edition TREDANIEL |
1995 |
Un livre assez facile pour les
non-initiés à la Kabbale. La représentation dynamique du
monde fondée sur la doctrine des émanations, procure un éclairage sur toutes les
questions éternellement actuelles : le sens de la vie, la nature de
l’histoire, les origines et le devenir de la pensée. Pour que l’enseignement des
kabbalistes profite efficacement au développement spirituel, intellectuel et
moral de l’homme d’aujourd’hui, il faut le présenter dans la perspective de
l’histoire des idées. La kabbale est un courant de
pensée en marche et non une « doctrine » définie une fois pour
toute. Loin d’être un système clos, la kabbale a procuré et procure encore,
des idées stimulantes toutes les expressions du savoir. Au sommaire de cet ouvrage : Chapitre 1 : Le mot et ce qu’il désigne - Kabbalistes et cathares en Provence -
Les lieux de la kabbale - Chapitre 2 : L’Ein- Sof et les Sephirot - L’infini et l’Infini dans le
« bahir » - Les commentaires de l’Ein Sof - Chapitre 3 : L’Art de lire la Bible et
autre chose
- Abraham Aboulafia ou de la
logique divine à la logique de l’inconscient
- Les divers niveaux de
lecture - L’homme considéré comme la Thora -
Lire les rêves - Chapitre 4 : La quête d’une structure - Les clés et les portes - Le
secret du « commencement : il créa 10 » -
les quatre mondes et les dix Sephiroth
- le contenu de Bereshit et
l’arbre - Chapitre 5 : La guématria - Les origines et
les guématrioth - Les colonnes du Temple de Salomon et la
guématria - Dieu et l’amour - Chapitre 6 : Le symbolisme des lettres - Structure - Du concret à l’abstrait - Le
corps et l’univers - Chapitre 7 : La doctrine secrète de la
création et de la Merkaba -
Esotérisme et mystique dans le judaïsme avant la kabbale - la
Merkaba - Les 22 lettres - la
construction kabbalistique et les deux manières de la regarder - Le
Nom divin et les Noms divins - « Moi », synthèse de tous les
Noms et le nombre 81 - Chapitre 8 : Le passage de la kabbale en
milieu chrétien
- Avant et après le Zohar - La
naissance de la kabbale chrétienne
- Pic de la Mirandole - La
substantifique moelle - la rédemption pour tous - Chapitre 9 : Les développements de la
kabbale en Italie
- Chapitre 10 : Le développement de la
kabbale et l’hermétisme - J.
Reuchlin, du tétragramme au pentagramme
- Kabbale, pansophie,
théosophie, ésotérisme - kabbale humaniste, néoplatonisme,
hermétisme - kabbale et alchimie - la
cabala denudata - Guillaume Postel - Chapitre 11 : Isaac Luria et la nouvelle
kabbale
- la catastrophe -
Isaac Luria :le lion de Safed
- La brisure des vases - tikoun
- élévation des étincelles -
les 3 parties de l’âme - Le Millénarisme et l’Apocalypse - le
mythe prométhéen et faustien - Chapitre 12 : Inventaire des idées sur la
kabbale
- la kabbale comme tradition
originelle - la kabbale comme préfiguration secrète du
christianisme, du spinozisme, de la gnose, et du panthéisme - La
théosophie de Jacob Böhme - Chapitre 13 : Kabbale et occultisme - L’Occulte et ses critiques - Le
syncrétisme occultiste et la kabbale
- Le dérapage occulte - La Kabbale enseignée par Eliphas Levi et
Papus – Chapitre 14 : Le mythe du Golem - le maharal de Prague -
son œuvre et réunir ce qui est épars
- le Golem : serviteur,
sauveur, son secret, son pouvoir et ses limites - Chapitre 15 : Le Verbe se fait chair - De la lettre à la vie - le
rituel de l’alphabet - Le langage et son paradoxe - La
puissance des mots - Chapitre 16 : Le mot et le nombre - Les signes
- Nomen, numérus, numen - La
guématria des noms propres - Franz Kafka
- Une clé offerte par Gerschom
Scholem - La littérature sur les nombres et la
kabbale - Physique et psychologie - Chapitre 17 : La kabbale, le savoir et la connaissance - Science et synthèse - Science et conscience - La pratique du Zeruf et les émanations - Repères pour une éthique - |
DANIEL BḖRESNIAK - l’histoire Étrange du golem |
Daniel beresniak |
Edition TRÉDANIEL |
1993 |
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DANIEL BḖRESNIAK - LE LABYRINTHE, IMAGE
DU MONDE |
DANIEL BERESNIAK |
EDITION DETRAD |
1996 |
Tracé d’un parcours
fait de détours, le labyrinthe égare et conduit. Prison, refuge et passage,
il trace les voies sinueuses qui relient la perception au sens, le désir à
l’idée et à l’acte. L’exploration de
l’image commence au palais des rois Minos, avec les guerres du
Péloponnèse, au palais du roi Cnossos, avec ses légendes autour de Dédale,
du Minotaure, de Thésée et d’Ariane. Elle se poursuit en d’autre lieux et
en d’autres temps : la préhistoire et ses labyrinthes de pierre,
l’Egypte pharaonique, les labyrinthes à une seule voie des cathédrales, les
jardins où l’on s’égare, la ville et ses méandres. Ces constructions
illustrent les pérégrinations du sens. L’étymologie
grecque du labyrinthe renvoie à Labrys,
qui veut dire double hache et à Lab. qui veut dire :
prendre, saisir, et c’est
pourquoi les labyrinthes de Grèce et de Crète en particulier furent
appelés : Les Palais de la hache ou de la
double hache et, retranscrit en latin au Moyen Âge, le mot donne
lieu à un jeu de mot présenté comme une explication, labor intus : peiner en dedans,
autour de laquelle se développe l’idée de l’œuvre chez les alchimistes. Puis
le mot entre dans la littérature des langues parlées en Europe pour illustrer
les rites sociaux et les parades d’Amour : c’est un labyrinthe
d’amour. C’est aussi la rencontre avec le terme anglais : maze
(Dédale, labyrinthe, lacis) Repris par les
conteurs et les poètes, génération après génération, la métaphore du labyrinthe
porte le sens du monde, de la réalité dans son ensemble, dans ses
ramifications et ses modalités. Est
développé par l’auteur :
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DANIEL BḖRESNIAK - LES CLEFS DU MAÎTRE SECRET |
Daniel beresniak |
EDITION DETRAD |
1993 |
« Il faut se montrer indulgent pour tout ce qui vient au secours de la
faiblesse humaine. La plupart des Adeptes de l’Art Royal se contentent de
recevoir les degrés symboliques, mais ils ne les possèdent jamais
efficacement. Ils détiennent un trésor, mais ils en ignorent la valeur et
n’en tirent aucun parti ; or, les Hauts Grades n’ont d’autre mission que
de faire progressivement saisir l’ésotérisme des trois premiers degrés de la
Franc-maçonnerie. Leur ambition est de permettre aux adeptes de faire effectivement
leur apprentissage, afin qu’ils puissent devenir de réels compagnons capables
d’aspirer à la Maîtrise véritable ». (extrait
de Quartier-la-Tente – Berne 1915) Ce petit ouvrage de D. Béresniak,
parle très simplement de quelques symboles du 4e degré et, sans
entrer dans le contenu du rituel, développe les symboles visuels de la loge
de Perfection. Au sommaire de cet ouvrage : D’où vient le 4e
degré ? - La clef du sanctuaire -
le fond noir - L’ivoire
- Les mots sacrés -
Ziza - 3 fois 27 ans accomplis -
Salomon, le Trois fois Puissant Maître -
Adoniram, L’Intendant des Bâtiments
- Le Laurier et l’Olivier -
L’Etoile Flamboyante est d’Or
- De l’équerre au compas - Le quaternaire Pythagoricien - |
DANIEL BḖRESNIAK - abc des
couleurs |
Daniel BERESNIAK |
Edition Grancher |
2001 |
La découverte de la magie, du
langage et de l’application des couleurs vous permettra d’utiliser les
couleurs plus consciemment pour vous exprimer et embellir votre vie. Manifestation
de la lumière, la couleur illustre les relations qui unissent toutes choses
sur un plan physique, physiologique ou psychologique ; manipuler les
couleurs c’est agir à la manière d’un organiste qui répand des
harmonies : leurs pouvoirs résident dans le fait qu’elles suscitent ce
qu’elles symbolisent. Cet ouvrage peut se lire sans
obligation chronologique, la première partie nous livre la symbolique des
couleurs dans les différentes circonstances de la vie, alors que la seconde
partie, essentiellement composée de tests, nous demande plus de réflexion
personnelle. Nous vivons parmi les couleurs, et
elles exercent une influence sur notre comportement et sur nos
émotions : le rouge excite, le bleu calme et détend, cela est bien
connu. Le langage courant emprunte aux
couleurs de nombreuses images : voir la vie en rose ou en noir ;
rire jaune, voir rouge, n’y voir que du bleu ou encore broyer du noir etc.
Cela exprime la joie, le plaisir, la tristesse, la déception ou la colère. Ainsi donc, nous réagissons aux
couleurs, mais alors pourquoi se contenter de les subir ? Il est
préférable de les étudier pour comprendre et ainsi apprendre à s’en servir.
Le choix judicieux des couleurs permet de mieux travailler, de mieux se
concentrer, et d’une manière générale de stimuler les facultés dont nous
avons besoin et parmi cela son influence sur la santé. Au sommaire de cet ouvrage : 1e partie : Nature et symbolisme des couleurs - la
nature et le pouvoir des couleurs
- complémentarité et dualité -
les couleurs primaires et secondaires
- le triangle de Goethe - 2e partie :
Les couleurs et les sciences secrètes
- les couleurs et le
blason - les propriétés étranges des pierres
précieuses - les couleurs et le Grand
Œuvre - symbolisme des couleurs dans les groupes
ethniques - 3e partie :
Les couleurs dans la vie quotidienne
- décoration et coloriage - la
publicité et la santé - les couleurs de l’Aura et les chakras -
des gouts et des couleurs - 4e partie : Mesurez votre énergie par les couleurs - Divers tests psychologiques d’approche - |
DANIEL BḖRESNIAK - le jeu d’hermÈs |
Daniel beresniak |
EDITION VEGA |
2001 |
L’auteur établit un parallèle entre
être en cours d’analyse et être en initiation. Sur un divan ou dans une loge,
l’effort de réflexion permet une profonde remise en question. Mieux se
connaître, « voyager au centre de la terre », voir plus clair en soi et
autour de soi. Être bien dans sa peau afin de devenir pleinement et
véritablement qui l’on est. Avoir en main son destin, c’est-à-dire se
libérer, devenir plus libre. Telles sont quelques pistes suivies dans cet
ouvrage très documenté.
|
DANIEL BḖRESNIAK -
LE SILENCE |
Daniel BERESNIAK |
Edition DETRAD |
2000 |
Le premier livre de la collection
« Repères ». L’auteur explique le silence chez les
Franc-maçons, comment le vit-on ? Quel est son sens ? Son but ? Ses moyens ? Une plaquette de 54 pages où Beresniak nous parle
de : L’enjeu
- Le silence et le tabou des
outils d fer - le silence de l’apprenti et l’apprentissage
du métier - l’expérience du silence, la plongée en soi
et les voies mystiques - le silence et l’art martial, l’idéologie du
battant et la morale chevaleresque aujourd’hui - |
DANIEL BḖRESNIAK -
le « gai savoir » des bâtisseurs |
D. beresniak |
EDITION DETRAD |
1997 |
Essai sur
l’esprit de géométrie. Il
existe deux grands courants intellectuels, l’un qui veut asservir l’homme, et
l’autre le libérer. Issu de la tradition judéo-chrétienne, la
Franc-maçonnerie est tiraillée car les mythes qu’elle véhicule ont été
souvent triturés de manière à dire le contraire de ce qu’ils signifient. Par
exemple avec les mythes bibliques : Adam, le péché originel, Caïn etc…
Par contre on trouve une constante dans « l’esprit de géométrie ». L’auteur
développe cet esprit et nous parle de :
la
lettre G, le mythe du péché originel, de Caïn à Tubalcaïn, de compagnonnage,
de Prométhée, du secret, de la lune et du soleil et
des constitutions d’Anderson. |
DANIEL BḖRESNIAK - franc-maçonnerie & romantisme |
Daniel beresniak |
EDITION CHIRON |
1987 |
L’Europe à la fin du XVIIIème
siècle est soumise au plus fort bouillonnement d’idées de son histoire. Elle
n’est pas isolée. C’est d’Amérique, par exemple, qu’arrivent des thèmes qui marqueront
la nouvelle République Française dont la naissance et les symboles frappent
les esprits européens. En cette période si riche dans le mouvement des idées,
les Loges maçonniques prolifèrent et leurs courants divers contribuent à bien
des débats, qu’elles soient rationalistes ou mystiques.
|
DANIEL BḖRESNIAK - La lÉgende d’hiram |
d.
beresniak |
EDITION DÉTRAD |
1995 |
Deux chapitres de la Bible parlent
d’HIRAM ; les Rois et les Chroniques. Ces deux textes racontent les mêmes
événements mais trois siècles séparent la période de leur rédaction. Dans le
texte postérieur (Chroniques= HIRAM, nommé ici HOURAM, (avec un VAV à la
place du Iod) est grandi : de spécialiste du bronze, il est devenu l’artisan
au sens que les artistes italiens du trecento et du quattrocento donnaient à
ce terme : expert en toutes les modalités de la matière, qu’elle soit
minérale ou végétale. Ce fait permet de supposer qu’il y
eut une légende autour de ce personnage, dès l’antiquité. |
DANIEL BḖRESNIAK -
poursuivre |
Daniel beresniak |
Edition DETRAD |
2001 |
Les repères sont les marques grâce
auxquelles le voyageur choisit un chemin ; grâce auxquelles l’artisan ajuste ses
pièces pour les assembler, grâce auxquelles l’observateur sait où poser sa
lunette.
|
DANIEL BḖRESNIAK - goëthe
– franc-maçon |
Daniel béresniak |
Edition du
Prisme |
1974 |
Johann
Wolfgang von Goethe pour répondre au vœu de son père, entreprend, dès 1765,
des études de droit à Leipzig, vite interrompues par des problèmes de santé et
poursuivies puis terminées à Strasbourg en 1770. Ce séjour alsacien est aussi
marqué par ses relations avec de jeunes poètes et dramaturges hostiles aux
conceptions classiques françaises, son amitié pour Herder dont l’influence
sera décisive et sa rencontre avec Frédérique Brion (1752-1813). Il compose
alors de très nombreux poèmes à son intention. De retour dans sa ville
natale, ses occupations de jeune juriste lui laissent assez de loisirs qu’il
consacre à l’écriture. De cette époque datent par exemple le premier Faust et son drame Goetz von Berlichingen qui
le place d’emblée au premier rang des auteurs du Sturm und Drang (Tempête et
Elan).
Joseph
II l’anoblit en 1782. Une relation complexe le lie à Charlotte von Stein, la
« beauté froide », et peut-être à la duchesse Anna Amalia. Il ressent la mort de son père (1781) comme
une libération. En 1786, il sollicite un congé et part pour l’Italie. Ce voyage
sera pour lui, admirateur de l’Antiquité, une véritable renaissance. De
retour à Weimar en 1788, il décide de renoncer à ses fonctions pour se
consacrer totalement à l’art et aux sciences. Il sera toutefois nommé
bibliothécaire ducal après avoir organisé le théâtre de la cour.
|
DANIEL BḖRESNIAK - LE MYTHE DU PÉCHÉ ORIGINEL |
Daniel BERESNIAK |
Edition ÂGE DU VERSEAU |
1997 |
Et si le mythe du péché originel
n’existait pas, si ce mythe avait été fabriqué par St Augustin et appuyé par
l’Église pour asseoir son autorité. Le mythe du péché originel s’inscrit dans une
représentation universelle des origines : au commencement était la
perfection, qu’un accident vint brutalement remettre en question, depuis
lors, l’homme n’a eu de cesse de retrouver le paradis perdu. La
pensée judéo-chrétienne désigne sous le terme de péché originel, la faute
commise par Adam et Eve et dont tout être humain est coupable lorsqu’il
arrive dans ce monde. Cependant,
le sens véritable du récit a été occulté. Les traductions de la Bible que
nous connaissons sont inexactes ou incomplètes, l’église ayant favorisé la
propagation du mythe pour se consolider et affermir son autorité. Une
exégèse des textes d’origine permet ici de comprendre comment ce mythe a été
fabriqué et comment ensuite il s’est répandu, cautionnant ainsi de nombreux
comportements aberrants qui, aujourd’hui encore, entravent la liberté des individus. Cet
essai, riche en citations, va à l’encontre des idées reçues et propose une
interprétation encourageante : l’acte d’Adam doit être perçu comme une
transgression libératrice qui montre à l’homme la voie de la désaliénation et
lui permet d’accéder au stade de la conscience. L’être humain n’est donc pas
une créature soumise, mais bien la partenaire du Créateur, il lui appartient
de continuer l’œuvre commencée par Dieu et participer ainsi au plan divin. Au
sommaire de cet ouvrage : Chapitre
1 : Le texte biblique et son contexte
- Le texte de référence -
Les versions de la Bible - Le texte hébreu est-il
authentique ? - La Bible samaritaine - Le
récit biblique du Paradis terrestre et de la transgression -
Elohim créé les êtres androgynes
- Le jardin d’Eden - Le
sens de l’interdiction - L’homme nomme les animaux et accepte la
femme - Le serpent
- Le sens de la quête et la
légende substituée - Le pouvoir du rite - Le
péché, la rédemption, le salut, le rite purificateur, la révélation et le
modèle du saint avant le christianisme
- Les mystères d’Eleusis -
L’orphisme et le pythagorisme
- Les prêtres isiaques -
Les sources assyro-babyloniennes de la notion du péché -
Quand les dieux se fâchent
- Mithra et Zoroastre - Chapitre
2 : La fabrication du mythe
- Le prêt à penser et le prêt à
porter - Le Paradis et l’art de lire Paul de Tarse - La
foi qui sauve - De l’amour et du plaisir -
Saint Augustin, créateur du mythe
- De Mani à Jésus - La
doctrine augustienne du péché originel
- La culpabilité et la tension
vitale - Faute, péché et pardon - Chapitre
3 : Etranges comportements cautionnés par le mythe -
Identité et appartenance - Les comportements génèrent les mythes -
Les filles d’Eve - La femme pécheresse parce que curieuse - La
sorcière et la sainte - L’univers mental de la chasse aux
sorcières - Lilith, la dévoreuse d’enfants - la
légende de la première Eve - Le paradis perdu à retrouver -
Adam et Golem - Caïn bâtit une ville et fonda la grande
lignée des créateurs - Chute,
rédemption, réintégration et sens de l’histoire - le
mythe de Dionysos - le travail comme châtiment -
Tradition, progrès et providence, libre arbitre - |
universalisme
& franc-maçonnerie |
j.
corneloup |
Edition VITIANO |
1963 |
Réflexions d’un grand dignitaire
du Grand Orient sur la Franc-maçonnerie du début du XXème siècle. Les côtés
historiques, religieux, politiques et spirituels sont ici abordés sans
remords mais avec des regrets. |
1 V
vade-mecum
de l’apprenti |
Claude darche |
Edition Dervy |
2008 |
L’apprenti, en étant initié, entre
dans un univers de symboles qu’il s’agit pour lui de décrypter, avec son
intelligence, sa culture et sa sensibilité. Le Vade-mecum l’aidera à appréhender
son vécu, de façon claire, tout en l’ordonnant par rapport au symbolisme
profond de chaque moment de l’initiation. L’ensemble des symboles du grade
est décrit et des pistes d’interprétation en sont données, sans
intellectualisme, mais en s’efforçant de donner des bases fondatrices, des
pierres d’angle, sur lesquelles l’apprenti peut concevoir la « transformation
de soi » à laquelle l’initiation l’invite.
|
vade –
mecum des hauts grades |
Claude darche |
Edition DERVY |
2008 |
Au-delà des 3 premiers degrés,
l’échelle rituélique comporte 30 degrés. Claude DARCHE présente chacun de ces
grades, leur signification symbolique et les symboles qui y sont rattachés. À
chaque grade et symbole, elle commente les interprétations qu’il convient de
faire et explicite, de manière claire et précise, le sens profond du grade.
|
vade-mecum
du compagnon |
Claude darche |
Edition DERVY |
2008 |
Deuxième grade de la Franc-Maçonnerie,
situé entre celui d’Apprenti et de Maître, il fut, au début de la
Franc-Maçonnerie spéculative, le grade du maçon accompli, un grade de
référence, le titre de Maître n’étant
conféré qu’au compagnon en charge de la loge.
C’est faire de sa vie un chef-d’œuvre.
L’auteur nous propose ici le déroulement de cette initiation. |
vade-mecum
du maÎtre |
Claude darche |
Edition DERVY |
2008 |
Continuant la série des
Vade-mecum, guides d’apprentissage de la symbolique maçonnique, Claude Darche
aborde ici, avec la même démarche explicative que dans ces précédents
ouvrages, le grade de Maître, qui fait du Compagnon, un Franc-Maçon accompli.
Revisitant le très important mythe
de la mort de Maître Hiram, elle en explique toutes les interprétations
possibles, de même que l’autre concept fondamental de ce grade : la parole
perdue. Mettant en garde les adeptes contre le danger de la « substitution »,
elle dégage les objectifs majeurs du Franc-Maçon : être pleinement vivant
dans la lucidité de la vie et de la mort et garder la tradition vivante et
non pas fossilisée. |
vers une
rÉconciliation catholiques & francs-maçons |
L’Institut Catholique de Toulouse |
Edition I.C.T |
2007 |
Actes du colloque à l’occasion du 20ème
anniversaire de la lettre aux catholiques amis des maçons de Paul Pistre.
|
vested in glory |
|
Suprême Conseil USA |
2000 |
Livré
édité par le Suprême Conseil des États-Unis d’Amérique avec les 33 degrés du
R.E.A.A. aux USA. Explication des degrés et illustrations couleurs des
tabliers, cordons, bijoux sautoirs des 33
degrés. Une merveille. |
vie
& perspective de la franc-maçonnerie traditionnelle |
Jean tourniac |
Edition DERVY |
1978 |
Jean Tourniac,
au travers des conférences prononcées en Loge et reproduites dans cet
ouvrage, nous donne une juste idée de l’approche symbolique telle qu’elle est
comprise dans la Franc-maçonnerie traditionnelle. Cette approche n’est jamais
gratuite. La voie du symbole y est une voie
vivante. Elle tend à lui redonner sa place de langue universelle que les
concepts abstraits et la logique dominante de notre temps lui ont fait perdre
en la rendant incomprise de la plupart. |
vie
maçonnique vie spirituelle |
Henri rochais |
Edition Dervy |
2001 |
La
vie maçonnique est une philosophie c’est-à-dire une recherche de sagesse à
laquelle parmi beaucoup d’autres, Epictète
et Plotin nous invitent en
même temps qu’ils nous servent de guides. Pour
l’essentiel l’initiation et la vie maçonnique convient à inaugurer avec l’être, une conversation qui délivre
des angoisses de la mort en nourrissant l’espérance d’une rencontre d’esprit
à esprit par-delà l’Orient éternel. C’est
un dialogue permanent entre le visible et l’invisible. |
villard
de honnecourt |
Roland bechmann |
Edition PICARD |
1991 |
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À partir de ce manuscrit, il a entrepris de retrouver, en la situant dans l’ensemble du contexte socio-économique et historique de l’époque, la démarche des constructeurs gothiques, leur « pensée technique », la façon dont ils notaient et dont ils transmettaient, à leurs élèves ou à leurs exécutants, les procédés de chantier, mais aussi les techniques d’implantation et d’arpentage, les méthodes de taille de pierre, les recettes de géométrie pratique. Roland Bechmann s’est astreint
aussi à reconstituer les dispositifs actionnant les machines, les engins, les
automates que Villard a dessinés. Son étude a permis de montrer que
dès cette époque les constructeurs appliquaient des méthodes géométriques qui
n’ont été dévoilées au public qu’à partir de s XVIème et XVIIème siècles. Les
extraordinaires réalisations de l’architecture gothique se trouvent ainsi
expliquées rationnellement par l’étendue – qu’on ne soupçonnait pas – des
connaissances des constructeurs médiévaux.
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voyage
aux sources de l’initiation |
J. trescases |
Edition DETRAD |
1991 |
Les mystères initiatiques, les hauts
lieux de la préhistoire et la transmission initiatique sont la trame et le
fil rouge de ce voyage solaire par excellence. L’auteur nous parle de :
Source et tradition Les premières traces de mystères
initiatiques dans les cavernes paléolithiques, comme à Tautavel Stonehenge, Avebury et
Callanish - 3 étapes cruciales de la transmission
initiatique Actualité et intérêt des mystères
initiatiques |
VOYAGE
EN ORIENT - 2 TOMES |
Gérard DE NERVAL |
CLUB LES LIBRAIRES DE FRANCE |
1955 |
2 volumes pour ce voyage où Gérard de Nerval (dont le père était Franc-Maçon) y a mis beaucoup de symboles maçonniques et où la trame est un voyage initiatique.
Quel fut l’emploi de son temps
pendant les trois mois qu’il passa en Syrie, nous l’ignorons ; mais il ne put
visiter Balbek, et la blonde Salème ne fut sans doute qu’un gracieux fantôme.
On sait qu’il se fixa à Constantinople du 25 juil.-08 au 28 octobre, avant de
regagner la France ; le 5 décembre, Gérard débarquait à Marseille et un mois
plus tard, le paysan de Paris retrouvait ses amis, et sa ville. La légende force toujours un peu
le trait, surtout lorsqu’elle est romantique. Gérard de Nerval n’a pas été
cet écrivain maudit et ignoré comme pourraient le laisser supposer sa vie en
marge et sa mort tragique. Au contraire, la disparition du poète dans des
circonstances sordides a ému le Paris intellectuel des années 1850 où
beaucoup avaient déjà reconnu son génie. Ses obsèques, le 30 janvier 1855,
furent un événement et un hommage. Mais, bien loin des cénacles littéraires,
on a la surprise d’en découvrir aussi un compte-rendu dans la revue Le
Franc-maçon. En effet, comme le souligne le rédacteur de l’article, on
pouvait y discerner une composante maçonnique. Les liens entre Nerval et la Maçonnerie ont fait couler
beaucoup d’encre. S’il n’a vraisemblablement jamais été reçu Maçon en bonne
et due forme, il y a de grandes chances pour que Gérard ait été fait
« Louveteau » dans sa jeunesse dans la Loge de son père, le docteur
Etienne Labrunie, « Les Sept Écossais réunis » (GODF).
« Fils de Maçons et simple Louveteau » comme il l’écrit lui-même
dans une correspondance. Dans les années 1820, les cérémonies
paramaçonniques, comme l’adoption d’un « Louveteau » par une Loge,
connaissent une grande vogue. Elles donnent d’ailleurs lieu à un véritable
rituel symbolique. Ce qui est sûr, c’est que le 14 novembre 1829, Gérard est
invité par la Loge « Les Sept Écossais réunis » à présenter un
discours en vers sur Les Bienfaits de l’enseignement mutuel. Le
Vénérable est le docteur Vassal, un important dignitaire du Grand Orient et
un ami de son père. Il est possible que le jeune Gérard ait aussi bénéficié
de l’étonnante bibliothèque de cet ami de la famille, voisin et cousin par
alliance. L’article du Franc-maçon est intéressant à plus
d’un titre. Poète lui aussi, Joseph Boulmier – l’auteur oublié de Rimes
brutales – a connu Nerval. Il nous fait ainsi état du propos de
Gérard sur l’attachement de son père à la franc-maçonnerie tenu « il y a
quelques jours ». De plus, en raison de l’objet particulier de la revue,
notre chroniqueur signale les Maçons illustres accompagnant le poète à
sa dernière demeure. Certains sont des Frères bien connus, d’autres
n’ont semble-t-il fait qu’un petit tour en Loge même s’ils y ont conservé des
amitiés et se considèrent comme« faisant partie de la famille ». De fait,
Joseph Boulmier identifie ainsi une sorte de « délégation
maçonnique » dans le cortège. Parmi diverses célébrités, on a la
surprise de trouver Paul Lacroix, alias « Le Bibliophile Jacob ». Article paru dans ‘’Le Franc-maçon’’, année 1855, sur Gérard de Nerval : La froide journée du 30 janvier
1855 laissera dans plus d’un cœur de poignants et profonds souvenirs. Ce
jour-là, une foule nombreuse accompagnait à sa dernière demeure le plus
délicat, le plus rêveur, le plus allemand des écrivains de la France
actuelle, l’auteur de Lorely et des Illuminés, l’héritier
direct de Jean-Paul et d’Hoffmann, Gérard de Nerval ! Qui donc n’a pas lu les
Illuminés où il passe en revue toutes les sectes ou sociétés secrètes qui,
depuis l’Inde jusqu’à la France, ont enfanté Menou, Hermès, Cagliostro, né,
a-t-on dit, sans souillure et sans péché du sein d’Abraham même. Sous la
plume de Gérard, cette histoire des initiés, des illuminés, fait rêver avec
un charme infini, une foi d’enfant, une terreur secrète ! Le cœur et l’âme
sont prises à croire tout ce que le peintre, l’écrivain raconte de
Saint-Germain, de Cazotte et de Mesmer avec cet art qui attire, qui plaît,
séduit et magnétise, la clarté, la simplicité. L’art, la littérature, l’amitié,
avaient été fidèles au rendez-vous funèbre. Illustres et inconnus suivaient
pêle-mêle le convoi ; car tous aimaient, admiraient, pleuraient ce noble et
bon Gérard, qui disait il y a quelques jours : Mon père, digne vieillard, âgé
de quatre-vingt-huit ans, n’a conservé d’amour, de foi et d’enthousiasme que
pour la Franc-Maçonnerie. Interprète de la douleur
commune, M. Francis Wey a prononcé sur la tombe du mort un simple et touchant
discours, que le devoir des grands journaux était de reproduire ; ce qu’ils
n’ont pas fait. Louis Jourdan a eu plus de mémoire ; il a parlé du poète et de
son enterrement. Nous y avons vu Louis Jourdan, Labédollière, Achille Jubinal
et Théophile Gauthier, dont l’admirable feuilleton attira la foule des bons
cœurs à la Morgue, à Notre-Dame, et au cimetière du Père-Lachaise, Dechevaux-Dumesnil, nous faisait
remarquer dans cette légion d’élite, dans ce monde de l’intelligence
universelle, les frères Taylor, Alexandre Dumas, Cari Elshoëct, Louis
Ulbacli, Ernest Legouvé, Fiorentino, Paul Bocage, Auguste Maquet, le
bibliophile Jacob et l’auteur d’un nouveau livre, les Ressuscites, Henri
Delaage, Auguste Luchet, Schœffer, Allyre Bureau, Nadar, Vallon, et vingt
autres. Quelques femmes, nous disait-il, prient, et elles seules, avec un
bien petit nombre d’hommes, ont l’air triste et grave. Néanmoins, ajoutait
notre ami, parmi ce monde qui tient un peu de l’étudiant par la mise et la
tenue excentriques, le baron Taylor était grave et digne, Henri Delaage
profondément ému, et jusqu’au bord de la fosse Théophile Gautier a eu les
yeux noyés de larmes. Gérard de Nerval laisse un nom
qui ne périra pas, une gloire sérieuse. C’est l’un des plus purs joyaux de la
couronne littéraire du XIXe siècle. Est-ce lui qu’il faut
plaindre, l’enfant naïf et mystique, qui se repose à présent dans le sein de
sa mère, l’antique nature, l’éternelle providence ! Où ne faut-il pas
plaindre plutôt ceux qui survivent, exposés à tous les hasards, à toutes les
angoisses de la lutte quotidienne ? Telles étaient les pensées qui se
présentaient à notre esprit à nous, obscur volontaire de la jeune littérature. |
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