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   Chapitre 4  A -
  K     (René Guenon)  | 
 
  
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   la correspondance entre alain
  Daniélou & renÉ guÉnon  | 
  
   Léo Olschki  | 
  
   Edition
  Arché Milan  | 
  
    2002  | 
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 Se
  basant sur des citations des Puranas qu'il relève dans son livre "La
  Fantaisie des dieux et l'Aventure Humaine", il pense que l'humanité
  aurait déjà découvert larme nucléaire dans un passé
  très lointain et qu'elle se serait autodétruite, ce qui expliquerait
  l'absence de traces archéologiques.  Il
  défend également la doctrine des castes dans une perspective traditionnelle
  aujourd'hui remise en cause par certains hindous influencés par les doctrines
  occidentales. Sur les castes, lire "La Civilisation des
  différences", recueils de textes de Daniélou sur les castes, aux
  éditions Kailash  | 
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   la crise du monde moderne  | 
  
   René
  GUÉNON  | 
  
   Edition
  Gallimard  | 
  
    1973  | 
 
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   Cet
  ouvrage est la suite d’Orient et d’Occident de R. Guénon, la civilisation
  moderne est matérialiste et anti-traditionaliste. Il montre combien cette
  civilisation est déviante et s’oppose à la quasi totalité des civilisations qui l’ont précédée. « Un
  des caractères particuliers du monde moderne, c’est la scission qu’on y remarque
  entre l’Orient et l’Occident. Il peut y avoir une sorte d’équivalence entre
  des civilisations de formes très différentes, dès lors qu’elles reposent
  toutes sur les mêmes principes fondamentaux, dont elles représentent
  seulement des applications conditionnées par des circonstances variées. Tel
  est le cas de toutes les civilisations que nous pouvons appeler normales, ou
  encore traditionnelles ; il n’y a entre elles aucune opposition essentielle,
  et les divergences, s’il en existe, ne sont qu’extérieures et superficielles.
   Par contre, une civilisation qui ne reconnaît aucun principe supérieur, qui n’est même fondée en réalité que sur une négation des principes, est par là même dépourvue de tout moyen d’entente avec les autres, car cette entente, pour être vraiment profonde et efficace, ne peut s’établir que par en haut, c’est-à-dire précisément par ce qui manque à cette civilisation anormale et déviée. Dans l’état présent du monde, nous avons donc, d’un côté, toutes les civilisations qui sont demeurées fidèles à l’esprit traditionnel, et qui sont les civilisations orientales, et, de l’autre, une civilisation proprement anti traditionnelle, qui est la civilisation occidentale moderne » – René Guénon. René Guénon,
  dans La crise du monde moderne, expose les grandes distinctions entre
  Tradition et monde moderne. Une des distinctions fondamentales réside dans le
  contenu et les places respectives de la connaissance et de l’action. La
  mentalité moderne assure la primauté à l’action. La connaissance n’y joue qu’un
  rôle auxiliaire. Un exemple de ceci se retrouve dans la science moderne,
  s’élaborant avant tout à des fins industrielles et militaires (les crédits
  nécessaires à la recherche venant de ces domaines !). L’esprit traditionnel
  place au contraire la connaissance au-dessus de l’action, celle-là dirigeant
  le mouvement de celle-ci. Encore faut-il préciser que la manière d’envisager
  la connaissance diffère radicalement selon que l’on envisage les choses d’un
  point de vue traditionnel ou moderne.  La
  connaissance moderne procède de l’étude des phénomènes et se limite ainsi à
  eux. Le monde phénoménal étant celui de la multiplicité, les savoirs modernes
  se présentent comme un bric-à-brac non unifié qui ne peut engendrer que des
  spécialistes, aux vues limitées à leur discipline. La connaissance
  traditionnelle procède au contraire de l’Unité et des principes. La
  « spécialisation » n’y consiste qu’en des applications
  particulières de principes dépassant par le haut les contingences. La partie
  supérieure n’y est pas perdue de vue, bien au contraire. René Guénon souligne
  que l’action coupée de la contemplation (connaissance) dégénère rapidement en
  agitation stérile et destructrice, ce qui est aisément constatable dans
  l’histoire et les comportements récents. Une autre
  déviance de l’époque moderne, en étroite corrélation avec le principe de
  division présenté au paragraphe précédent, est l’individualisme, auquel
  l’auteur consacre des développements fournis et précis. L’individualisme peut
  se définir comme « la négation de tout principe supérieur à
  l’individualité ». Cependant, si l’être humain avait en lui-même sa
  propre raison d’être, pourquoi mourrait-il ? La
  présence de la mort est révélatrice, de même que celle de la naissance, de
  l’état de subordination de l’homme à quelque chose le dépassant. L’être
  humain ne maîtrise pas les deux moments cruciaux de son existence, les deux
  portes de celle-ci. Isolé en lui-même, coupé de sa partie supérieure,
  l’individualiste perd toute possibilité de se réaliser, de retrouver son lien
  avec l’Unité.  Il
  s’arroge le droit de discuter de tout et de faire prévaloir sa propre
  tournure d’esprit sur celle des autres, quel que soit son degré de capacité
  effective. L’individualisme a de plus des conséquences sociales importantes.
  Une collectivité est une somme d’individus. Si chacun de ses membres se
  considère coupé des autres, comment la cité pourrait-elle fonctionner
  harmonieusement ? René Guénon intitule un de ses chapitres « Le chaos
  social ». À cet endroit, il expose des considérations sur le désordre
  affectant l’ensemble du monde moderne. Plus personne n’est à une place
  correspondant à sa nature, la hiérarchie se disloque. L’auteur développe ici
  surtout la question de la démocratie. Le livre se
  termine sur la prépondérance accordée au matériel par la civilisation
  moderne, ainsi que sa conséquence immédiate : l’emploi systématique de la
  force pour répandre ses idées et son mode de vie, aussi aberrant soit-il. Le
  colonialisme n’en a été qu’un des avatars et la lutte se poursuit aujourd’hui
  par l’économie et par la guerre. Les dernières pages de La crise du monde
  moderne évoquent quelques conditions du redressement, du rétablissement de la
  Tradition. Toutefois, rien de conséquent ne se produira avant que « la
  Roue ait cessé de tourner » et que s’inaugure un nouveau cycle  | 
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   l’Âge d’or
  – spiritualitÉ & tradition  | 
  
   Divers
  Auteurs   | 
  
   Edition
  PARDES  | 
  
    1986  | 
 
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   Y sont traités :  
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   la grande influence de RenÉ guÉnon en
  roumanie suivi de
  julius evola en europe de
  l’est  | 
  
   Claudio
  mutti  | 
  
   Edition akribeia  | 
  
    2002  | 
 
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   Cet
  ouvrage, qui réunit en un seul volume deux études parues en 1998 et 1999,
  constitue sans nul doute le travail le plus précis, le plus dense et le mieux
  informé sur la pénétration de l' "orientation traditionnelle" - en
  l'occurrence des œuvres de René Guénon et de Julius Evola - en Europe
  centrale et orientale. Comment expliquer le succès, parfois considérable, des
  auteurs en question dans cette partie de l'Europe, succès bien plus important
  que celui qu'ils rencontrent en Italie, France ou Allemagne ? C'est ce que
  tente de faire ici Claudio Mutti, l'un des meilleurs connaisseurs italiens
  des réalités politiques, culturelles et spirituelles des Balkans. Cet
  ouvrage constitue le travail le plus précis et le mieux informé sur la
  pénétration de « l’orientation traditionnelle » de René Guénon et Julius
  Evola en Europe Centrale, grâce à des philosophes comme Mircea Eliade et Michel
  Valsan.  | 
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   la grande triade  | 
  
   René
  GUÉNON  | 
  
   Edition
  Gallimard  | 
  
    2000  | 
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 Cette distinction de l'esprit, de l'âme et du corps a été appliquée au «
  macrocosme » aussi bien qu'au « microcosme », la constitution de l'un étant
  analogue à celle de l'autre, de sorte qu'on doit nécessairement retrouver des
  éléments qui se correspondent rigoureusement de part et d'autre. Cette
  considération, chez les Grecs, paraît se rattacher surtout à la doctrine
  cosmologique des Pythagoriciens, qui d'ailleurs ne faisait en réalité que «
  réadapter » des enseignements beaucoup plus anciens; Platon s'est inspiré de
  cette doctrine et l'a suivie de beaucoup plus près qu'on ne le croit
  d'ordinaire, et c'est en partie par son intermédiaire que quelque chose s'en
  est transmis à des philosophes postérieurs, tels par exemple que les
  Stoïciens, dont le point de vue beaucoup plus exotérique a du reste trop
  souvent mutilé et déformé les conceptions dont il s'agit.  Les
  Pythagoriciens envisageaient un quaternaire fondamental qui comprenait tout
  d'abord le Principe, transcendant par rapport au Cosmos, puis l'Esprit et
  l'Âme universels, et enfin la Hylé primordiale ; il importe de remarquer que
  cette dernière, en tant que pure potentialité, ne peut pas être assimilée au
  corps, et qu'elle correspond plutôt à la « Terre » de la Grande Triade qu'à
  celle du Tribhuvana, tandis que l'Esprit et l'Âme universels rappellent
  manifestement les deux autres termes de ce dernier.  Quant
  au Principe transcendant, il correspond à certains égards au « Ciel » de la
  Grande Triade, mais pourtant, d'autre part, il s'identifie aussi à l'Être ou
  à l'Unité métaphysique, c'est-à-dire à Tai-hi; il semble manquer ici une
  distinction nette, qui d'ailleurs n'était peut-être pas exigée par le point
  de vue, beaucoup moins métaphysique que cosmologique, auquel le quaternaire
  dont il s'agit était établi.  Quoi
  qu'il en soit, les Stoïciens déformèrent cet enseignement dans un sens «
  naturaliste », en perdant de vue le Principe transcendant, et en
  n'envisageant plus qu'un « Dieu » immanent qui, pour eux, s'assimilait
  purement et simplement au Spiritus Mundi; nous ne disons pas à l'Anima Mundi,
  contrairement à ce que semblent croire certains de leurs interprètes affectés
  par la confusion moderne de l'esprit et de l'âme, car en réalité, pour eux
  aussi bien que pour ceux qui suivaient plus fidèlement la doctrine
  traditionnelle, cette Anima Mundi n'a jamais eu qu'un rôle simplement «
  démiurgique », au sens le plus strict de ce mot, dans l'élaboration du Cosmos
  à partir de la Hylé primordiale. Y sont expliqués: les petits
  et grands mystères et la réalisation initiatique.  | 
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   la mÉtaphysique de renÉ guÉnon   | 
  
   J.
  Marc vivenza   | 
  
   Edition 
  LE MERCURE DAUPHINOIS   | 
  
   2004  | 
 
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   Ce
  complément au dictionnaire de R. Guénon étudie le point central de l’œuvre de
  R. Guénon qui est la métaphysique, « cette substance la plus intérieure de la
  Tradition Primordiale ». Une bonne étude sur l’Être, et le non-Être, l’idée
  de l’Infini, la non-dualité, la réalité ontologique, le zéro et l’infini
  métaphysique et l’identité suprême. Mais,
  au fond, c’est quoi la métaphysique de René Guénon ? » Comprendre la
  métaphysique de René Guénon qu’il ne faut pas confondre avec une théologie ou
  une dogmatique religieuse,  permet d’éclaircir des moments de son oeuvre
  qui semblent obscurs, tous les éléments présentés n’étant pas
  systématiquement explicités par l’auteur. S’il n’a pas cherché à l’exposer de
  façon didactique, sinon peut-être, de manière fragmentaire, dans La
  Métaphysique orientale (1939), c’est pour au moins une bonne raison :
  Guénon ne présente pas une métaphysique comme étant issue de son propre
  cerveau à la manière d’une doctrine personnelle, comme le ferait un
  philosophe persuadé d’avoir découvert un concept révolutionnaire génial qui
  bouleverse l’histoire de la pensée, mais comme un corpus relevant de
  la tradition la plus lointaine, non-humaine, la quintessence de la sophia
  perennis qui remonte aux temps originels de notre Cycle et appartient à
  ce que l’intuition intellectuelle de chacun peut saisir s’il se met en
  état de le faire, c’est-à-dire en s’en « ressouvenant » à la
  manière de Platon. Sans
  doute René Guénon estime-t-il aussi qu’il importe de réaliser un travail
  intérieur qui requiert, pour parvenir à saisir les linéaments de cette
  métaphysique qu’il nomme intégrale, un énorme effort de concentration
  et une disposition particulière de l’âme et de l’esprit. Tout commence par
  l’Être. Dans la métaphysique classique, celle initiée par Aristote, l’Être
  pur est le principe de la Manifestation (la « nature ») ; depuis
  lors, les métaphysiciens dits réalistes ont tenté de cerner les qualités de
  cet Être fameux. L’effort de Guénon consiste au contraire à dévoiler que
  cette recherche multiséculaire, qui a certes montré ses mérites pour la zone
  qu’elle explore, limite notre compréhension de la Totalité et nous sépare de
  l’essentiel qui doit être atteint : la contemplation de l’Absolu.  L’Être
  convient ainsi d’être dépassé. Pourquoi ? Parce que l’Être, qui s’offre comme
  le déterminant suprême, contient encore une détermination en ceci qu’il se
  détermine lui-même. Se déterminant, il est limité par cette
  auto-détermination. Ainsi l’Infinité ne peut lui être attribuée, car elle ne
  saurait être limitée, et par conséquent l’Être ne peut en aucune manière être
  considéré comme le Principe suprême. Pour accéder à ce Principe, il faut
  s’ouvrir à un au-delà de l’Être : le Non-Être ! Qu’est-ce que le Non-Être ?
  Le Néant ? Pour la créature, oui. Pour l’Être, absolument pas, puisqu’on va
  voir qu’il dépend de lui. Inconcevable pour l’esprit, le Non-Être est une
  convention de langage qui nous permet d’accéder à un stade supérieur de notre
  intellect définissant un Point suprême, un rien suressentiel au fondement de
  tout ce qui est et qui contient l’Être ainsi que la Non-Manifestation
  – celle-ci pouvant être assimilée « au silence qui comporte en lui-même
  le principe de la parole » (Guénon). Cet Être et ce Non-Être, associés,
  sont les deux faces de ce que Guénon nomme la Possibilité universelle, qui
  seule est vraiment totale. Le
  Non-Être peut être considéré comme le Zéro métaphysique ou encore l’Unité
  non-affirmée, antérieure à l’Unité, qu’il comprend ; doté d’une potentialité
  fondamentale, il ouvre la voie à l’Infinité. Or la notion primordiale, vierge
  de toute détermination, est précisément cet Infini, qui, lui, n’est
  réductible à aucune Manifestation car il est illimité. C’est sur cette notion
  que notre intuition intellectuelle (« l’Intellect pur »
  d’Aristote, non discursif, coïncidant sans médiation avec la Vérité) doit se
  relier si nous sommes en état de réceptivité et d’ascèse : l’idée se trouve
  ancrée dans notre esprit même s’il ne la cerne pas puisqu’elle n’a ni
  définition ni accessibilité. Ancrés dans la Manifestation, nous ne pouvons
  qu’œuvrer à dire l’impossibilité de parler de l’Infini, concept inexprimable
  qui s’apparente à une non-connaissance, un non-savoir, comparable à une
  lumière qui ne se donnerait que par son absence. Guénon
  ne s’arrête pas à cette étape, à la radicalité pourtant vertigineuse. Dans ce
  fantastique voyage ascensionnel, il pulvérise toutes nos frontières mentales
  et dynamite les formules et les concepts avec lesquels nous sommes habitués à
  penser dans la philosophie occidentale qu’on nous a enseignée, pour nous
  faire accéder au cœur du réacteur nucléaire de la doctrine. Il s’agit
  pour lui de nous faire saisir que la Manifestation, notre
  « monde », n’est rigoureusement rien au regard de l’Infini.
  Il importe de se situer hors du temps et de la soumission au monde des
  phénomènes pour se diriger vers le Principe, dépouillé de toute qualité.  | 
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| 
   la mÉtaphysique orientale  | 
  
   René
  GUÉNON  | 
  
   Editions Traditionnelles  | 
  
    1993  | 
 
| 
   Écrit
  en 1939 ce court recueil expose les bases nécessaires à la compréhension de son
  œuvre. Il définit les mots clés et nous invite à saisir les moyens de la
  réalisation métaphysique en passant par les différentes phases de ce
  cheminement. En filigrane de l’œuvre de Guénon se trouve un appel ténu, pour
  qui saura l’entendre, à la reconstitution d’une élite susceptible
  d’assumer l’héritage et d’éveiller les consciences à la présence de cet
  esprit traditionnel. Cependant,
  son émergence s’avère être de plus en plus improbable dans un système où les savoirs
  enseignés sont imprégnés de scientisme et de rationalisme. En effet, la
  massification d’un savoir cantonné au domaine matériel conduit à orienter
  toutes les préoccupations du côté de la matière, aboutissant non pas à la
  négation de ce qui est de l’ordre du supra matériel - nier une chose
  permettant au moins de la penser-, mais davantage à une indifférence bien
  plus néfaste. Le système
  politique en lui-même n’y est pas propice : s’il n’était pas
  fondamentalement anti-démocrate, Guénon déplorait cependant l’émergence d’une
  société où l’ensemble du pouvoir est issu des "masses" soumises à
  la démagogie et davantage guidées par leurs passions que par les lois de la
  raison. En tirant leur légitimité de la "loi du nombre et de la matière",
  les dirigeants ont perdu leur rôle d’élite éclairée pour se soumettre aux
  aspirations mouvantes et parfois irraisonnables de la foule. Guénon nous
  met cependant en garde contre les pseudos traditionalistes et mystiques
  invoquant une tradition plus ou moins réinventée qui est souvent le reflet de
  préoccupations ou d’intérêts particuliers. Cette tendance reflète un des
  aspects de la crise et du désarroi contemporain conduisant certains à faire
  du retour à un passé historique mythifié et idéalisé l’ultime remède aux maux
  actuels. Par
  conséquent, il dénonce vivement les "pseudo-initiations" dispensées
  au sein de certaines organisations occultistes et spiritualistes. Il y inclue
  également la Franc-maçonnerie, qui était demeurée l’un des derniers véhicules
  de la Tradition, et dont le déclin actuel reflèterait la
  quasi disparition de tout ésotérisme au sens vrai en Occident. Pour René
  Guénon, les seuls dépositaires actuels de cet esprit traditionnel se trouvent
  en Orient qui a su en conserver les formes doctrinales les plus authentiques,
  même s’il reste en Occident "des hommes qui, par leur "constitution
  intérieure", ne sont pas des "hommes modernes", qui sont
  capables de comprendre ce qu’est essentiellement la tradition, et qui
  n’accepteront pas de considérer l’erreur profane comme un "fait
  accompli" et c’est à ceux-là que nous avons toujours entendu nous
  adresser exclusivement".  Ce constat
  peut nous permettre de mieux saisir les raisons de sa conversion à l’Islam et
  l’orientation de nombre de ses disciples vers le soufisme, considérée comme l’une des seules voies
  initiatiques n’ayant pas dévoyée le sens profond de la Tradition. L’extinction
  progressive de l’Esprit traditionnel en Occident a conduit à la naissance
  d’une véritable incompréhension entre Occidentaux et Orientaux, enracinée par
  tout un ensemble d’études et un orientalisme soucieux de mettre avant tout en
  avant les différences irréductibles les séparant. Face
  à cela, Guénon s’est fait l’apôtre constant de l’instauration d’un dialogue
  entre Orient et Occident, et plus précisément entre leurs spiritualités qui,
  selon lui, puisent leurs principes à une source commune. Il espérait que par
  la mise en place de ces échanges se dévoile peu à peu cette unité originelle
  à la base de toutes les doctrines traditionnelles. Pour René Guénon, la
  découverte de ce fond commun passe par la redécouverte de l’Occident de son
  patrimoine traditionnel dont de nombreux aspects étaient, avant son entrée
  dans la modernité, proches des éléments constituant la base des civilisations
  orientales actuelles. Cependant, ce rapprochement ne pourra s’établir que par
  le haut et ne pourra donc qu’être le fait d’une élite seule capable de ré
  accéder à la connaissance de ces principes immuables dont l’esprit souffle
  encore en Orient. Alors que les
  nouvelles élites trouvent la source de leur influence dans une supériorité
  matérielle ou un pouvoir politique, il subsiste donc en Orient une véritable
  élite intellectuelle, bien que passant plus inaperçue à une époque où le
  politique et l’économique ont pris une importance prépondérante et malgré une
  diffusion croissante de l’esprit occidental et matérialiste au sein de ces
  pays. Cependant, Guénon n’appelle en aucun cas à un renversement de l’ordre
  politique car le domaine de la Tradition appartient par essence à l’ordre du
  supra-matériel, ou encore méta-physique au sens premier du terme :
  "L’élite véritable n’aurait pas  à se mêler à l’action
  extérieure ; elle dirigerait tout par une influence insaisissable au
  vulgaire, et d’autant plus profonde qu’elle serait moins apparente".  Il expose également une éthique de la
  recherche et de l’effort personnel, seul moyen d’accéder à la connaissance
  des principes : "Il y a dans toute certitude quelque chose
  d’incommunicable ; nul ne peut atteindre réellement une connaissance
  quelconque autrement que par un effort strictement personnel, et tout ce
  qu’un autre peut faire, c’est de donner l’occasion et d’indiquer les moyens
  d’y parvenir."  Le contact
  avec l’Orient constitue donc le seul moyen pour l’Occident de retrouver ses
  racines profondes et sa véritable intellectualité. Cependant, ce dernier a un
  rôle actif à jouer dans la redécouverte de ce patrimoine oublié car, comme il
  vient d’être évoqué, l’esprit traditionnel et ses dépositaires sont exempts
  de tout prosélytisme : la doctrine existe pour qui sait la comprendre et
  y accéder, sans besoin de rentrer dans des "débats" ou polémiques
  dont l’horizon demeure limité à l’ordre relatif du concret.  | 
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| 
   l’apport spirituel
  de renÉ guÉnon  | 
  
   Janine
  FINCK - BERNARD  | 
  
   Edition
  Dervy  | 
  
    1996  | 
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 Pour Guénon, la part de la
  Tradition dans l’histoire des grandes découvertes est des inventions est
  considérable. La science et le progrès technique ne serait rien sans
  l’Écriture, symbole des langages, et les signes symboliques, géométriques,
  mathématiques, signifiés par la Grande Triade, ternaire, ou le Yin-Yang du Yi
  King, binaire à l’image du langage de nos ordinateurs. La tradition n’innove
  pas, elle est seulement le renouveau, tels les printemps de l’Alliance
  nouvelle avec le Grand Architecte. René Guénon disait « Suivre la Tradition, c’est rénover la parole. À Dieu l’éternité, à
  l’homme le moment, au franc-maçon l’avenir. Par la simple transmission, la
  tradition est là, dans le ressourcement ininterrompu ». Guénon en fixe
  l’unique condition. La condition d’avoir compris : quoi transmettre ? Comment
  transmettre ? Et à qui transmettre ? René Guénon impose la Règle et rappelle
  à l’Ordre la Franc-Maçonnerie irrégulière. Il lutte contre les dérives
  modernistes ou philosophiques. Il ressource la Franc-Maçonnerie régulière
  dans la pratique des symboles et l’Orientalisme relevant des principes réels
  et cachés, actifs, accessibles au fur et à mesure de son propre avancement.
  C’est pour lui la seule démarche qui puisse favoriser la maturation,
  l’amélioration et la non-manipulation des consciences. À l’homme occidental,
  vivant dans la modification permanente et la virtualité des médias, il oppose
  l’homme oriental sage et coutumier. René Guénon fait le constat
  qu’après le Moyen-Age, en Occident, seul le Compagnonnage opératif et la
  Franc-Maçonnerie se réfèrent à la Tradition première. L’Église et la religion
  se sont écartées des bases ésotériques ancestrales. Sans Tradition les
  civilisations sont mortelles. Seul l’Orient possède encore les traces de
  cette sagesse civilisatrice dans ce qui convient de nommer l’ésotérisme jaune
  : Bouddhisme, Hindouisme, Taoïsme. Alors que dans les trois grandes religions
  du « Livre » : Judaïsme, Christianisme, Islam, l’ésotérisme n’est plus guère
  à présent que dans la Kabbale ou le courant mystique de l’Islam Soufi. Toute
  l’œuvre de René Guénon puisera aux trois sources du Tao, de la Kabbale et du
  Soufisme. Il y puisera son ésotérisme de la tradition première. C’est une
  tradition visuelle faite de mots, de signes, de motifs, de symboles, faits
  eux-mêmes d’insertion de chiffres et de sensations….Mais la sagesse de Guénon n’est en rien Confucéenne. La raison,
  la politique et le dogme n’y ont pas de place. René Guénon ne déduit rien du
  Sacré. Il l’induit par l’Initiation, par cette Alchimie qui rend sage l’homme
  assoiffé de sagesse, comme rendent fou, les valeurs sociales progressistes
  d’une société moderne assoiffée de pouvoirs, de vitesse et de richesses. Pour Guénon, chaque homme est le
  monde en réduction, dans ses équilibres et ses déséquilibres et c’est la
  Tradition qui donne la clé des chemins pour choisir entre le Bien et le Mal.
  C’est la Tradition qui permet donc d’accéder à la connaissance qui libère du
  Mal. Mais la sagesse de Guénon n’est
  en rien la philosophie idéale de Platon. Elle n’est pas dans la pensée
  complexe faite de raison. La sagesse Guénonienne est tout entière contenue
  dans les activités simples et spontanées du jeu des mots, des signes, des
  chiffres, des coïncidences……..de l’intuition. L’Ascèse Guénonienne consiste à
  s’élever non pas pour rien, mais pour le Rien, le vide, l’anéantissement en
  Dieu, le non-être, l’extinction des désirs aveugles dans le mystère du
  silence. Le symbolisme maçonnique est son Himalaya.Guénon
  lit dans le livre de la nature humaine, dans le langage du cœur et des
  pratiques secrètes : « on ne comprend que ce que l’on sait faire » disait-il.
  Sans nier la Foi et l’exotérisme, avec la conscience christique, sans
  opposition à la religion, aux religions, nous l’avons vu, Guénon croit plus à
  l’inspiration qu’à la simple révélation. L’intuition est pour Guénon le
  centre de la puissance de la volonté humaine. Elle est cet œil unique situé
  entre les sourcils. Elle est l’énergie vitale, universelle du Verbe, du
  monosyllabe « AUM » gravé sur sa bague en or portée jusqu’à sa mort et dont
  il disait à sa femme, être gravée au nom de Dieu. Mais au-delà, Guénon démontre que
  la Tradition ne se borne pas à la conservation des éléments anciens maintenus
  dans leur état ancien. L’humanité évolue, son équipement spirituel évolue
  aussi et agit sur l’héritage transmis, selon les époques, selon les lieux. La
  Tradition est une et universelle, elle n’est pas une philosophie. Seule la
  Tradition peut transmettre le Sacré, symbolisé,
  spirituel, suprahumain. L’affirmation de René Guénon est on ne peut plus
  claire : « c’est par l’initiation que la tradition transmet le Sacré ».  | 
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| 
   la rÉvolution guÉnonienne  | 
  
   David cologne  | 
  
   Col.
  Métapolitique & Tradition  | 
  
    1980  | 
 
| 
   Petite
  plaquette où l’auteur étudie les rapports entre le christianisme et la
  tradition primordiale dans l’œuvre de R. Guénon et de J. Evola. L’œuvre
  de René Guénon fait partie d’un vaste courant d’inquiétude devant l’essor
  technique et industriel. Auprès de lui il faut noter: Georges Bernanos,
  Oswald Spengler, Paul Valéry, Nicolas Berdiaev, Gabriel Marcel, Miguel de
  Unamuno, Simone Weil et José Ortega y Grasset. Il faut ajouter la génération
  des écrivains qui ont connu la guerre: Ernst Jünger, Pierre Drieu la Rochelle,
  Henry Barbusse et Julius Evola.  | 
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| 
   la vie simple de renÉ guÉnon  | 
  
   Paul chacornac  | 
  
   Editions
  TRADITIONNELLES  | 
  
    1996  | 
 
| 
   Doctrine
  et vie de René Guénon racontée simplement. René
  Guénon est né à Blois, le 15 novembre 1886. Après des études à Blois, puis à Paris
  – en classe préparatoire de mathématiques – qu’il ne terminera pas, du fait
  d’une santé précaire, il se met dès 1906 à la recherche de la « parole
  perdue », pour reprendre le titre d’un chapitre de la biographie de
  Guénon par Paul Chacornac, La vie simple de René Guénon, Éditions
  traditionnelles, 1958. C’est d’abord son entrée dans l’Ordre Martiniste où il
  recevra rapidement le grade de Supérieur Inconnu, puis dans deux loges
  maçonniques dont le Chapitre et Temple « INRI » du rite Primitif et
  Originel Swedenborgien, où il s’élèvera à la dignité de Kadosh.  Ces
  expériences de jeunesse ont leur importance, car elles lui ont permis de
  juger très tôt de ce néo-spiritualisme « fin de siècle » dont il
  dira : « Il est impossible d’associer des doctrines aussi
  dissemblables que le sont toutes celles que l’on range sous le nom de
  spiritualisme ; de tels éléments ne pourront jamais constituer un
  édifice stable ». Il se sépare donc rapidement de ces milieux. Il est
  admis cependant à la Loge Thébah, relevant de la Grande Loge de France, Rite
  Écossais Ancien et Accepté, et c’est, en 1909, vers l’Église gnostique qu’il
  se tourne alors. Il y fut consacré évêque sous le nom de Palingenius et
  devint le principal rédacteur de la revue La Gnose qu’il fonda et à laquelle
  il va collaborer jusqu’en 1922. René Guénon y publia sous forme d’articles
  « une grande partie du Symbolisme de la Croix, la partie essentielle de
  l’Homme et son devenir selon le Védanta, et de nombreux articles qui,
  remaniés, prirent place dans Les principes du
  calcul infinitésimal ». Guénon n’en prend pas moins la mesure de
  cette Église gnostique qu’il jugera plus tard en ces termes : « Les
  « néo-gnostiques » n’ont jamais rien reçu par une transmission
  quelconque, et il ne s’agit que d’un essai de « reconstitution »
  d’après des documents, d’ailleurs bien fragmentaires qui sont à la portée de
  tout le monde ».  De la vraie transmission, René Guénon va en
  être le bénéficiaire à deux reprises, d’abord de la part d’un ou plusieurs
  maîtres hindous, vers 1910. Transmission orale, dont on ne sait à peu près
  rien, malgré les investigations de ses disciples. Mais transmission bien
  réelle, puisqu’elle sera à l’origine de la rédaction de l’Homme et son
  devenir selon le Védânta. Transmission mystérieuse, enfin, qui fera de Guénon
  fondamentalement un « Védantin », selon l’expression de Robert
  Amadou, et cela, même si, en 1912, il sera initié à l'ésotérisme islamique,
  sous l’influence d’un peintre suédois, Yvan Aguéli, converti à l’Islam sous
  le nom de Abdul-Hâdi (1869-1917). Guénon prendra le nom sous lequel il sera
  connu de ses amis et de ses relations musulmanes en Égypte quelques années
  plus tard : Abdel Wahed Yahia. Il recevra peu après la baraka –
  l’influence spirituelle de l’initiation dans l’ésotérisme musulman – d’un
  Sheikh de l’ordre shâdhilite, Addel-Rahmân Elish el-Kebir.   En
  1912, aussi, René Guénon se marie avec une jeune fille de Blois, de
  famille catholique. Le couple n’aura pas d’enfants, mais s’occupera d’une
  jeune nièce, jusqu’à la mort de la jeune femme. L’année suivante, Guénon
  s’engage dans le combat mené par la revue catholique La France Antimaçonnique
  et y publie pendant un an, sous un pseudonyme – le Sphinx – une série
  d’articles sur la Franc-Maçonnerie. Durant la Première Guerre Mondiale,
  exempté de service, à cause de sa santé, il devient professeur de
  philosophie, ses rentes ne lui permettant plus de subvenir aux besoins du
  couple. Il fera aussi un séjour d’une année (1917), à Sétif, en Algérie. A la
  fin de la guerre, il quitte l’enseignement pour se consacrer à ses ouvrages
  dont le premier paraît en 1921 : Introduction générale à l’étude des
  doctrines hindoues. Les ouvrages suivants, Le Théosophisme, L’erreur spirite
  qui constituent des critiques sévères du néo-spiritualisme seront naturellement
  fort mal accueillis, tandis que la parution d’Orient et d’Occident, en 1924,
  rencontrera un certain succès, avec les critiques élogieuses d’un certain
  Léon Daudet. En
  1927, paraît, enfin, La crise du monde moderne, ouvrage qui a connu la plus
  large audience du vivant de Guénon et qui a été constamment réédité (jusque
  dans des collections « de poche », de nos jours). Il s’agit d’un
  ouvrage fondamental – auquel on pourrait comparer Chevaucher le Tigre de
  Julius Evola, par exemple – moins par l’exposé de la doctrine traditionnelle
  que par ce regard sur le monde moderne qui provoque un
  « retournement » chez beaucoup de ses lecteurs, du moins ceux chez
  qui ce « retournement » peut se produire, car, pour les autres,
  « le livre leur tombe des mains » ou ils n’y « entrent » pas,
  selon différents témoignages. Léopold Ziegler dira, lui, de La crise du
  monde moderne : « Ici, le temporel est enfin mesuré, compté et pesé avec
  des mesures éternelles, et trouvé trop léger ».  Les
  années 1928-1930 forment en quelque sorte le « milieu de la vie »
  de René Guénon. Sa femme meurt  le 15 janvier 1928, il se sépare de sa
  nièce en mars 1929, fait la connaissance d’une Américaine, Dina, une riche
  veuve, avec qui il part pour l’Égypte, le 15 mars 1930. René Guénon ne reviendra
  plus en France et ne quittera plus le Caire où il s’installe, seul, menant
  une vie extrêmement précaire d’un point de vue matériel. Il continue de
  collaborer au Voile d’Isis et publie en 1931 Le symbolisme de la croix. En
  1934, il se marie avec Fatma Hanem, fille du Sheikh Mohammed Ibrahim. Et
  liquide tous ses biens de France. Revenant sur son ouvrage Orient et
  Occident, René Guénon constate que « la situation est devenue pire que
  jamais, non seulement en Occident, mais dans le monde entier », tout en
  maintenant que « l’Orient véritable, le seul qui mérite vraiment ce nom,
  est et sera toujours l’Orient traditionnel, quand bien même ses représentants
  en seraient réduits à n’être plus qu’une minorité, ce qui, encore
  aujourd’hui, encore loin d’être le cas ».  En
  revanche, l’Occident ne lui semble plus posséder les moyens de redresser la
  situation désespérée, d’un point de vue traditionnel, où il se trouve. Ce
  jugement péremptoire sera cause de l’orientation qui sera prise par nombre de
  ses disciples vers l’Islam et le soufisme, dont Frithjof Schuon qui lui avait
  rendu visite au Caire en 1935. Les années 30 voient donc se former autour de
  Guénon tout un groupe d’Européens, Schuon, mais aussi Titus Burckhardt,
  Martin Lings, Michel Vâlsan, etc., qui entreront dans la voie ésotérique
  musulmane. Ce sont les « disciples » de la première génération.  La
  vie de René Guénon ou plutôt d’Abdel Wahed Yahia se partage ainsi, jusqu’à la
  veille de la Seconde Guerre mondiale, entre les visites, ses nombreuses
  correspondances, et la rédaction de ses articles pour Le voile d’Isis, - qui
  devient Les Études traditionnelles, en 1936. Une première mouture parait en
  1944 et c’est en 1945 que paraît la « suite » de la Crise du monde
  moderne qui accentue le trait de la critique de l’Occident – et annonce
  « la fin d’un monde » : « Nous sommes arrivés là au
  dernier terme de l’action anti traditionnelle qui doit mener ce monde vers sa
  fin ; après ce règne passager de la « contre-tradition », il
  ne peut plus y avoir, pour parvenir au moment ultime du cycle actuel, que le
  « redressement » qui, remettant soudain toutes choses à leur place
  normale alors même que la subversion semblait complète, préparera
  immédiatement « l’âge d’or » du cycle futur. »  En
  1947, naît une seconde fille – René Guénon aura encore deux enfants, deux
  fils, Ahmed et Abdel Wahid – et il donne son accord à la création en France
  d’une loge maçonnique, la Grande Triade, de Rite Écossais Ancien et Accepté.
  Peu après avoir obtenu la naturalisation égyptienne (1949), il meurt le 7 janvier
  1951. 
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| 
   le liÈvre qui rumine  | 
  
   Purluigi zoccatelli  | 
  
   Edition
  ARCHÉ – MILAN   | 
  
   1999  | 
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 Comme
  le montrent les documents présentés ici, le destin de ces confréries fut en
  partie forgé, durant la décennie 1930 – 1940, par les débats et les
  perspectives d’action autour des points centraux des doctrines
  traditionnelles exposées par Guénon, doctrines auxquelles Charbonneau-Lassay
  paraît être resté étranger.  | 
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| 
   l’Énigme renÉ guÉnon & les
  supÉrieurs « inconnus »  | 
  
   Louis
  de maistre  | 
  
   Edition
  ARCHÉ – MILAN  | 
  
    2004  | 
 
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   Fruit
  d’une dizaine d’années de recherches, puisant à de très nombreuses sources
  françaises et étrangères (anglaises, américaines, italiennes, allemandes,
  polonaises, russes, etc.) qui incluent aussi bien des revues savantes que de
  modestes publications occultistes et des ouvrages devenus rarissimes, ce
  livre ne se veut pas le récit d’une « histoire secrète » – expression en soi
  contradictoire – mais bien l’histoire de certains secrets qui forment une
  part importante de l’histoire tout court. C’est aussi une illustration de ce
  que certains ont appelé la « guerre occulte ». 
 
 
 L’ouvrage
  retrace « l’invasion silencieuse » de la Franc-maçonnerie occultiste du
  XVIIIème siècle par les représentants de la Cabale la plus déviées et du
  messianisme hétérodoxe, disciples de Sabbataï Tsevi et de Jakob Frank, rompus
  de longue date à la clandestinité et au « faix du silence ». Puis il décrit
  comment les « Supérieurs Inconnus » après une courte éclipse, reviennent sur
  le devant de la scène avec la fondation de la
  Société Théosophique. 
 
 
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| 
   le rÈgne de la quantitÉ et le signe
  des temps  | 
  
   René
  GUÉNON  | 
  
   Edition
  Gallimard  | 
  
    1972  | 
 
| 
   Écrit
  en 1945 cet ouvrage difficile au départ sur la métaphysique fondamentale du
  sens de la qualité, de l’espace, du temps et de la nature de la manifestation,
  se termine par la fin des temps dans diverses traditions. René
  Guénon écrit à ce sujet : Nous devons
  en effet remarquer à ce propos que des « traditionalistes » mal avisés se
  réjouissent inconsidérément de voir la science moderne, dans ses différentes
  branches, sortir quelque peu des limites étroites où ses conceptions
  s'enfermaient jusqu'ici, et prendre une attitude moins grossièrement
  matérialiste que celle qu'elle avait au siècle dernier; ils s'imaginent même
  volontiers que, d'une certaine façon, la science profane finira par rejoindre
  ainsi la science traditionnelle (qu'ils ne connaissent guère et dont ils se
  font une idée singulièrement inexacte, basée surtout sur certaines
  déformations et « contrefaçons » modernes), ce qui, pour des raisons de
  principe sur lesquelles nous avons souvent insisté, est chose tout à fait
  impossible. Ces mêmes « traditionalistes » se réjouissent aussi, et peut-être
  même encore davantage, de voir certaines manifestations d'influences subtiles
  se produire de plus en plus, ouvertement, sans songer aucunement à se
  demander quelle peut bien être au juste la « qualité » de ces influences (et
  peut être ne soupçonnent-ils même pas qu'une telle question ait lieu de se
  poser); et ils fondent de grands espoirs sur ce qu'on appelle aujourd'hui la
  « métapsychique » pour apporter un remède aux maux du monde moderne, qu'ils
  se plaisent généralement à imputer exclusivement au seul matérialisme, ce qui
  est encore une assez fâcheuse illusion.  Ce dont ils
  ne s'aperçoivent pas (et en cela ils sont beaucoup plus affectés qu'ils ne le
  croient par l'esprit moderne, avec toutes les insuffisances qui lui sont
  inhérentes), c'est que, dans tout cela, il s'agit en réalité d'une nouvelle
  étape dans le développement, parfaitement logique, mais d'une logique
  vraiment « diabolique », du "plan" suivant lequel s'accomplit la
  déviation progressive du monde moderne; le matérialisme, bien entendu, y a
  joué son rôle, et un rôle incontestablement fort important, mais maintenant
  la négation pure et simple qu'il représente est devenue insuffisante; elle a
  servi efficacement à interdire à l'homme l'accès des possibilités d'ordre
  supérieur, mais elle ne saurait déchaîner les forces inférieures qui seules
  peuvent mener à son dernier point l’œuvre de désordre et de dissolution.  L'attitude
  matérialiste, par sa limitation même, ne présente encore qu'un danger
  également limité; son « épaisseur », si l'on peut dire, met celui qui s'y
  tient à l'abri de toutes les influences subtiles sans distinction, et lui
  donne à cet égard une sorte d'immunité assez comparable à celle du mollusque
  qui demeure strictement enfermé dans sa coquille, immunité d'où provient,
  chez le matérialiste, cette impression de sécurité dont nous avons parlé;
  mais, si l'on fait à cette coquille, qui représente ici l'ensemble des
  conceptions scientifiques conventionnellement admises et des habitudes
  mentales correspondantes, avec l' « endurcissement » qui en résulte quant à
  la constitution « psycho-physiologique » de l'individu , une ouverture par le
  bas, comme nous le disions tout à l'heure, les influences subtiles
  destructives y pénétreront aussitôt, et d'autant plus facilement que, par
  suite du travail négatif accompli dans la phase précédente; aucun élément
  d'ordre supérieur ne pourra intervenir pour s'opposer à leur action. On pourrait
  dire encore que la période du matérialisme ne constitue qu'une sorte de
  préparation surtout théorique, tandis que celle du psychisme inférieur
  comporte une "pseudo-réalisation", dirigée proprement au rebours
  d'une véritable réalisation spirituelle ;nous aurons encore, par la suite, à
  .nous expliquer plus amplement sur ce point encore La dérisoire sécurité de
  la « vie ordinaire », qui était l'inséparable accompagnement du matérialisme
  est dès maintenant, fortement menacée, certes, et l'on verra sans doute de
  plus en. plus clairement et aussi de plus en plus généralement, qu'elle
  n'était qu'une illusion; mais quel avantage réel y a-t-il à cela si ce n'est
  que pour tomber aussitôt dans une autre illusion pire que celle-là et plus
  dangereuse à tous les points de vue, parce qu'elle comporte des conséquences
  beaucoup plus étendues et plus profondes, illusion qui est celle d'une «
  spiritualité à rebours » dont les divers mouvements « néo-spiritualistes »
  que notre époque a vus naître et se développer jusqu'ici, y compris même ceux
  qui présentent déjà le caractère le plus nettement « subversif », ne sont
  encore que de bien faibles et médiocres précurseurs ?  | 
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| 
   l’ermite de dURQUI  | 
  
   Xavier
  ACCART  | 
  
   Edition Arché-Milan  | 
  
    2001  | 
 ||
  
 Si l'arrivée des nationalistes égyptiens au
  pouvoir devait entraîner la mise en sommeil de la francophonie au Caire,
  l'influence de Guénon allait continuer à s'y exercer dans les milieux
  musulmans, notamment par le biais du Cheikh al-Azhar `Abd al-Halim Mahmud dont
  l'étude permet d'avancer un certain nombre d'hypothèses sur les options de
  Guénon dans un contexte confrérique troublé. Néanmoins, les discussions qui
  s'étaient nouées au Caire sont encore aujourd'hui lourdes de conséquences
  pour les sciences-religieuses et le dialogue inter-religieux. C'est ce que
  montre une dernière étude sur les relations entre Louis Massignon et René
  Guénon. Cet
  ouvrage éclaire donc une question restée jusqu'ici inexplorée : la présence de
  la personne et de l'œuvre de ce dernier en Egypte. Ses études, nouvelles dans
  leur type d'approche, sont aussi accompagnées de témoignages d'intimes de
  Guénon tels Jean-Louis Michon, Nadjmoud Bammate, Martin Lings ou le Dr Katz
  ainsi que de la publication de lettres du métaphysicien français et de trente
  documents photographiques en partie inédits. Cette
  étude a pour but de nous faire découvrir le rôle d’éveilleurs de conscience
  qu’eut R. Guénon au sein du microcosme francophone entre 1930 et 1951.  | 
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| 
   le roi du monde  | 
  
   René guÉnon  | 
  
   Edition
  GALLIMARD  | 
  
    1958  | 
 
| 
   L’axe central de ce  livre,
  évoque quelque chose qui aurait été « perdu », enfoui, occulté, et
  qu’il s’agit de retrouver. Reliant des notions comme la quête du Graal et la recherche
  de la Parole Perdue, l’auteur mène à découvrir que l’expression « Roi du
  Monde » ne désigne pas nécessairement un personnage historique, pas plus
  que le Manu des Hindous, le Ménès des Egyptiens et le Menw des Celtes –
  auxquels d’ailleurs le Roi du Monde s’identifie –, mais bien plutôt
  « l’intelligence cosmique qui réfléchit la Lumière spirituelle et
  formule la Loi (Dharma) propre aux conditions de notre monde ou de
  notre cycle d’existence » . Le Roi du Monde – ou son
  représentant – combine en effet au plus haut niveau – comme les Rois-Mages –
  les fonctions sacerdotales et royales. Sa fonction de pontifex
  (littéralement « constructeur de ponts ») fait de lui le médiateur
  entre ce monde et les mondes supérieurs ; son symbole naturel est
  l’arc-en-ciel qui, dans toutes les traditions, a des significations
  concordantes : « chez les Hébreux, c’est le gage de l’alliance de
  Dieu avec son peuple ; en Chine, c’est le signe de l’union du Ciel et de
  la Terre ; en Grèce, il représente Iris, la “messagère des Dieux” ;
  un peu partout, chez les Scandinaves aussi bien que chez les Perses et les
  Arabes, en Afrique centrale et jusque chez certains peuples de l’Amérique du
  Nord, c’est le pont qui relie le monde sensible au suprasensible » .  La correspondance établie dans
  ce livre entre les époques, les contrées et les traditions sont si
  nombreuses, si riches et si convaincantes que l’idée maîtresse de l’existence
  d’une Tradition primordiale, dont toutes les traditions ou religions
  dériveraient, cette idée si attaquée par les défenseurs ouverts ou masqués de
  l’idéologie moderne, qui n’hésitent pas à parler à ce propos – avec une
  métaphore bien révélatrice de leur mode de pensée – de notion
  « bricolée » par Guénon, cette notion de Tradition Primordiale
  sourd à travers toutes les remarques, notations et notes du Roi du Monde
  avec la force de l’évidence. Ainsi, à propos de la mystérieuse
  contrée connue au moyen âge sous le nom de « royaume du prêtre
  Jean », une note précise : « Il est notamment question du
  “prêtre Jean” vers l’époque de saint Louis, ce qui complique les choses,
  c’est que, d’après certains, il y aurait eu jusqu’à quatre personnages
  portant ce titre : au Tibet (ou sur le Pamir), en Mongolie, dans l’Inde,
  et en Ethiopie (ce dernier mot ayant d’ailleurs un sens fort vague) ;
  mais il est probable qu’il ne s’agit là que des différents représentants d’un
  même pouvoir. On dit aussi que Gengis-Khan voulut attaquer le royaume du
  prêtre Jean, mais que celui-ci le repoussa en déchaînant la foudre contre ses
  armées. Enfin, depuis l’époque des invasions musulmanes, le prêtre Jean
  aurait cessé de se manifester, et il serait représenté extérieurement par le Dalaï-Lama ». S’il semble impossible de résumer
  un ouvrage aussi riche, tant les informations fusent à chaque ligne, les
  douze titres de chapitres qui le composent montrent l’architecture de son
  dessein : Notions sur l’ « Agarttha » en
  Occident ; Royauté et pontificat ; La « Shekinah » et le
  « Métatron » ; Les trois fonctions suprêmes ; Le
  symbolisme du Graal ; « Melkitsédeq » ; « Luz »
  ou le séjour d’Immortalité ; Le centre suprême caché pendant le
  « Kali-Yuga » ; L’ « Omphalos » et les
  bétyles ; Noms et représentations symboliques des centres
  spirituels ; Localisation des centres spirituels ; Quelques
  conclusions. Ce qui apparaît, lorsqu’on
  observe cette table des matières, c’est l’intensification de l’accent porté
  sur les « centres spirituels », la mention que ceux-ci ne peuvent
  être que cachés, enfouis, à notre époque – d’où le symbolisme des royaumes
  souterrains –, mais qu’il revient à chacun de mener son enquête, ou plutôt sa
  quête, car quelques sombres que soient les temps où le destin nous a placés,
  les centres spirituels ne peuvent jamais totalement disparaître, pas plus que
  les voies initiatiques, qui ne peuvent jamais être totalement fermées.  | 
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| 
   l’erreur spirite  | 
  
   René
  GUÉNON  | 
  
   Editions
  Traditionnelles  | 
  
    1991  | 
 
| 
   Ce
  livre écrit en 1923 aborde la question du spiritisme science occulte qui vise
  la communication des morts. Il en présente les méfaits et les déviances. Il détaille
  les différentes théories spirites et en démontre les errances. Dans cet ouvrage dont la première édition
  date de 1952, on trouve un exposé sur les origines du spiritisme ainsi qu'une
  analyse serrée des théories spirites. Cet examen permet à René Guénon
  d'aborder, chemin faisant, des données traditionnelles sur la constitution de
  l'homme et du monde, et d'apporter sur bien des points touchant à la
  cosmologie et au domaine du psychique, des clartés que l'on ne pouvait
  rencontrer ailleurs, à l'époque. Je
  cite René Guénon :’’ Les spirites ont été, dès l’origine, divisés en
  plusieurs écoles, qui se sont encore multipliées par la suite, et qu’ils ont
  toujours constitué d’innombrables groupements indépendants et parfois rivaux
  les uns des autres. Mais beaucoup de gens font du spiritisme isolement, sans
  aucun rattachement à une organisation spirite quelconque. “Si
  le spiritisme était uniquement théorique, il serait beaucoup moins dangereux
  qu’il ne l’est et n’exercerait pas le même attrait sur bien des gens; et nous
  insisterons d’autant plus sur ce danger qu’il constitue le plus pressant des
  motifs qui nous ont déterminé à écrire ce livre.”    
 La conception spirite est ternaire: l’esprit,
  le «périsprit» et le corps. Si la théorie spirite est fort inexacte en ce qui
  concerne la constitution de l’homme pendant la vie, elle est entièrement
  fausse lorsqu’il s’agit de l’état de ce même homme après la mort. D’après le
  spiritisme, il n’y aurait rien de changé par la mort, si ce n’est que le
  corps a disparu, ou plutôt a été séparé des deux autres éléments, qui restent
  unis l’un à l’autre comme précédemment; en d’autres termes, le mort ne
  différerait du vivant qu’en ce qu’il aurait un élément de moins, le corps.”  
  | 
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| 
   l’ÉsotÉrisme de dante  | 
  
   René guÉnon   | 
  
   Edition
  GALLIMARD  | 
  
    1991  | 
 ||
  
 Dans la première, il faut admettre que la région intermédiaire est
  considérée comme un simple prolongement du monde terrestre ; et c'est bien
  ainsi qu'apparaît chez Dante le Purgatoire, qui peut être identifié à cette
  même région. D'autre part, en tenant compte de cette assimilation, la seconde
  division est rigoureusement équivalente à la distinction faite par la
  doctrine catholique entre l'Église militante, l'Église souffrante et l'Église
  triomphante ; là non plus, il ne peut être question de l'Enfer. Enfin, pour
  les Cieux et les Enfers, des subdivisions en nombre variable sont souvent
  envisagées; mais, dans tous les cas, il s'agit toujours d'une répartition
  hiérarchique des degrés de l'existence, qui sont réellement en multiplicité
  indéfinie, et qui peuvent être classés différemment suivant les
  correspondances analogiques que l'on prendra comme base d'une représentation
  symbolique. Les Cieux sont les états supérieurs de l'être ; les Enfers,
  comme leur nom même l'indique d'ailleurs, sont les états inférieurs ; et,
  quand nous disons supérieurs et inférieurs, cela doit s'entendre par rapport
  à l'état humain ou terrestre, qui est pris naturellement comme terme de
  comparaison, parce qu'il est celui qui doit forcément nous servir de point de
  départ. L'initiation véritable étant une prise de possession consciente des
  états supérieurs, il est facile de comprendre qu'elle soit décrite
  symboliquement comme une ascension ou un « voyage céleste »; mais on pourrait
  se demander pourquoi cette ascension doit être précédée d'une descente aux
  Enfers. Il y a à, cela plusieurs raisons, que nous ne pourrions exposer
  complètement sans entrer dans de trop longs développements, qui nous
  entraîneraient bien loin du sujet spécial de notre présente étude ; nous
  dirons seulement ceci d'une part, cette descente est comme une récapitulation
  des états qui précèdent logiquement l'état humain, qui en ont déterminé les
  conditions particulières, et qui doivent aussi participer à la «
  transformation » qui va s'accomplir.  D'autre part, elle permet la manifestation, suivant certaines
  modalités, des possibilités d'ordre inférieur que l'être porte encore en lui
  à l'état non-développé, et qui doivent être épuisées par lui avant qu'il lui
  soit possible de parvenir à la réalisation de ses états supérieurs. Il faut
  bien remarquer, d'ailleurs, qu'il ne peut être question pour l'être de
  retourner effectivement à des états par lesquels il est déjà passé ; il ne
  peut explorer ces états qu'indirectement, en prenant conscience des traces
  qu'ils ont laissées dans les régions les plus obscures de l'état humain
  lui-même : et c'est pourquoi les Enfers sont représentés symboliquement comme
  situés à l'intérieur de la Terre. Par contre, les Cieux sont bien réellement
  les états supérieurs, et non pas seulement leur reflet dans l'état humain,
  dont les prolongements les plus élevés ne constituent que la région
  intermédiaire ou le Purgatoire, la montagne au sommet de laquelle Dante place
  le Paradis terrestre.  | 
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| 
   l’ÉsotÉriste renÉ guÉnon  | 
  
   Denis boulet  | 
  
   Edition
  DERVY  | 
  
    1995  | 
 
| 
   Des
  souvenirs et jugements par Denis Boulet qui a bien connu René Guénon et porte
  sur lui un regard dur mais assez impartial. De
  1909 à 1914, René Guénon va enquêter au sein du milieu occultiste français.
  Il s’agissait de prendre contact avec des personnalités sur lesquelles il
  aurait pu s’appuyer en vue de reconstituer une élite intellectuelle  et
  en même temps détruire les organisations occultistes qui caricaturaient toute
  restauration d’une authentique Tradition en Occident. 
 Il
  commença son parcours à l’Ecole Hermétique dirigée par Papus. Ce dernier
  était un écrivain prolixe qui livra de nombreuses études de « sciences
  occultes » particulièrement indigestes. Ses organisations étaient tout autant
  farfelues. En effet, l’Ecole Hermétique était le paravent d’organisations
  maçonniques spiritualistes et du « martinisme ». Il n’y avait aucune
  filiation directe pour le martinisme malgré les prétentions de Chaboseau
  d’être l’héritier direct d’une lignée initiatique remontant à Louis-Claude de
  Saint-Martin. 
 
  | 
 |||
| 
   les principes du calcul infinitésimal  | 
  
   René
  GUÉNON  | 
  
   Edition 
  NRF  | 
  
    1946  | 
 ||
  
 
  Les mathématiciens de l’époque moderne semblent être
  arrivés à ignorer ce qu’est véritablement le nombre, autant pris au sens
  analogique et symbolique où l’entendaient les Pythagoriciens et les
  Kabbalistes, que dans l’acception simplement et proprement quantitative. La
  confusion répandue de nos jours est entre le nombre et le chiffre. Le chiffre
  est rien de plus que le vêtement du nombre, sa forme géométrique qui à
  certains égards peut être considéré le corps du nombre, ainsi que le montrent
  les théories des anciens sur les polygones et les polyèdres, mis en rapport
  direct avec le symbolisme des nombres. Le mot « chiffre » n’est pas autre
  chose que l’arabe « çifr », bien que celui-ci soit en réalité la désignation
  du zéro. En hébreu, « saphar » signifie « compter », ou « nombrer », en même
  temps qu’ « écrire », d’où « sepher », « écriture » ou « livre » (en arabe «
  sifr », qui désigne particulièrement un livre sacré), et « sephar », «
  numération » ou « calcul ». De ce dernier mot vient aussi la désignation des
  Sephiroth de la Kabbale, qui sont les « numérations » principielles assimilées
  aux attributs divins. 
 
 
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   les secrets de la tara blanche  | 
  
   A.
  de danann  | 
  
   Edition Arche  | 
  
    2003  | 
 
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   Il y est question du Dalaï-Lama, de Gengis Khan, des tours du
  diable, de l’Agartha des prophéties de Malachie et de Nostradamus, du prêtre
  Jean et des commentaires sur l’œuvre de R. Guénon. Ce
  livre nous présente des extraits d’une correspondance de valeur
  exceptionnelle, entretenue, dans les années 1935-45, entre Jean Reyor
  (1905-1988), l’ami et la “personne de confiance” de René Guénon, et Jean
  Calmels, un mystérieux personnage connu comme “le lama” et indiqué par Reyor
  lui-même comme « une individualité ayant eu des rapports directs avec
  plusieurs écoles orientales », et ayant « une connaissance étendue
  des choses de l’ordre initiatique ». Effectivement,
  comme nous le révèle dans son introduction Alexandre de Dánann (l’auteur de Mémoire
  du sang), Calmels avait été initié par Wlodzimierz Badmajeff, l’un des
  membres de la lignée des mongols bouriates Badma, prince héréditaires,
  descendants de Gengis Khan, aussi bien que lamas pratiquant la médecine
  tibéto-mongole, et initiés au Kâlachakra.  Cette
  correspondance a été jalousement gardée jusqu’à aujourd’hui dans le restreint
  milieu guénonien, ce qui ne lui a pas évité, toutefois, d’être exploitée et
  parfois “abusée” par quelques auteurs. “Supérieur Inconnu” de l’ordre
  Martiniste dans sa jeunesse, Jean Calmels parle, bien des années plus tard,
  en termes énigmatiques et prophétiques, de cette dernière phase du Kali Yuga,
  en révélant des aspects doctrinaux traditionnels, à l’époque encore mal
  connus en Occident, et en impliquant des zones géographiques qui sont devenues
  le théâtre des événements critiques de ces derniers temps. Dans
  cette correspondance, et dans le riche appareil critique qui l’accompagne, il
  est question, entre autres : du mystérieux envoyé du Dalaï Lama en
  Occident, Agvan Dorjeff ; du Panchen Lama et du Bogdo Khan ; de
  Gengis Khan et du symbolisme de son étendard ; des “Tours du
  Diable” ; de l’Agarttha ; de Shambala ; du Kalki
  Avatara ; des prophéties de Malachie et des Centuries de
  Nostradamus ; du symbolisme du “Grand Hum” et du “Namtchouwandan” ;
  du Prêtre Jean, etc. L’ouvrage
  est complété par un document remontant à la période martiniste de Jean
  Calmels, et par une étude communiquée en 1944 par Calmels à Jean Reyor :
  Quelques remarques à propos de l’œuvre de René Guénon.  | 
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   le symbolisme de la croix   | 
  
   René guÉnon  | 
  
   Edition
  TRÉDANIEL   | 
  
    1996  | 
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 Ces
  plans se déplacent donc selon l’axe d’exaltation .Chaque plan renfermant
  l’ampliation d’un état donné est défini par deux droites, l’une étant l’axe
  d’ampliation et l’autre une perpendiculaire à cet axe passant par l’axe
  d’exaltation à leur point de croisement qui devient ainsi le centre ou
  « immuable milieu ».Apparaît ainsi la croix à six branches
  définissant les six directions de l’espace et
  le centre  ce qui forme au total : sept (le septénaire).
  Vue dans le plan vertical cette troisième branche reste invisible et la croix
  à six branches se présente toujours comme une croix latine. Le
  monde de la forme et, dans une large mesure, le monde métaphysique étant
  héliocentriques, ces axes seront orientés selon le soleil : Le haut est
  le zénith, le bas le nadir, la gauche l’ouest, la droite l’est, devant le
  nord et derrière le sud. Ainsi  au plan cosmologique l’axe vertical est
  l’axe méridien, l’axe nord-sud l’axe solsticial et l’axe est-ouest l’axe
  équinoxial. Alors les six directions de l’espacent apparaissent comme l’image
  du macrocosme et chaque plan d’existence comme celle du microcosme :             
                                        Dans
  un niveau d’existence donné la manifestation d’un état est un cercle centré
  sur le milieu. La force d’ampliation de cet état nous fait passer dans le
  même plan, selon sa force, à des cercles de plus en plus larges mais
  concentriques représentant les différentes et successives modalités de cet
  état ; Cette variation de l’état étant continue, ce n’est pas une série
  de cercles concentriques mais une spirale qu’elle dessine. Le passage à 
  un état plus élevée sous l’influence de la force d’exaltation nous fait
  passer à un plan d’existence plus élevé et comme la variation est ici aussi
  continue, elle dessine, en combinaison avec la force d’ampliation une spirale
  ascendante constituant le Vortex 
  Universel  Ce vortex résume au plan géométrique le
  développement des degrés successifs de l’existence. Ce vortex reste construit
  sur la croix et centré sur l’invariable milieu. On retrouve, parmi beaucoup
  d’autres, les quelques références suivantes concernant les six directions de
  l’espace, dans les Saintes écritures et dans les écrits des théologiens
  chrétiens : Genèse 2, 10 à 14 : décrivant la constitution de l’Eden
  avec ses quatre fleuves  qui en émergent aux quatre points cardinaux et
  au centre l’arbre de vie.  La
  vraie croix du Christ est faite du bois de l’arbre de vie dans l’exégèse
  néo-testamentaire.  -Amos VII 7-8 : « Je vis  mon
  Seigneur sur un mur tenant un fil à plomb. Mon seigneur me dit : Que
  vois-tu Amos ? Je dis: Un fil à plomb. Mon Seigneur me dit : Voilà
  que je vais mettre un fil à plomb au milieu de mon peuple d’Israël ».
  Lettre de Saint Paul aux Ephésiens: «  Et pour que le Christ soit
  l’hôte de vos cœurs,  pour que dans l’amour enraciné vous ayez la force
  de comprendre avec tous les Saints, largeur, longueur, hauteur et profondeur
  pour connaître l’amour du Christ ». –Clément d’Alexandrie (un des plus
  grands apologistes chrétiens du troisième siècle): «  De Dieu, cœur
  de l’univers, partent les étendues infinies qui se dirigent en haut, en bas,
  à droite, à gauche, en avant et en arrière. En lui, s’achèvent les six phases
  du temps et c’est de lui qu’elles reçoivent leur extension infinie. C’est là
  le secret du nombre sept ». -St Bernard de Clairvaux (rédacteur de la
  règle de l’ordre du Temple et fondateur des Cisterciens.) «  Mais Dieu
  est aussi hauteur, largeur et profondeur et ces trois attributs doivent être
  l’objet de méditations». La profondeur de l’exposé, qui synthétise en 200
  pages des points fondamentaux rend ce livre capital, souvent considéré comme
  la pierre d’angle (avec quelques autres ouvrages) de l’œuvre guénonienne. Au sommaire de cet ouvrage : La multiplicité des états de l’être   -  
  L’homme universel   -  le symbolisme métaphysique de la
  croix   -  les directions de l’espace   - 
  Théories hindoue des trois gunas   -   L’union des
  complémentaires   -   le résolution des
  oppositions   -   La guerre et la paix  
  -   l’arbre du milieu   -   Le swastika  
  -   représentation géométrique des états de l’être  
  -   rapports des deux représentations précédentes  
  -   le symbole du tissage    -  
  représentation de la continuité des différentes modalités d’un même état
  d’être    -     Rapports du point et de
  l’étendue   -   L’ontologie du Buisson
  ardent    -    Passage des coordonnées
  rectilignes aux coordonnées polaires ; continuité par
  rotation   -   Représentation de la continuité des
  différents états d’être   -   le vortex sphérique
  universel   -   Détermination des éléments de la
  représentation de l’être   -   le symbole
  extrême-oriental du yin et du yang, équivalence métaphysique de la naissance
  et de la mort   -   Signification de l’Axe
  vertical ; l’influence de la Volonté du Ciel   -  
  Le rayon céleste et son plan de réflexion   -   L’arbre
  et le serpent   -   Incommensurabilité de l’être total et
  de l’individualité   -   Place de l’état individuel
  humain dans l’ensemble de l’être   -   La Grande
  Triade   -  Le Centre et la circonférence  
  -   Dernières remarques sur le symbolisme spatial   
  -     | 
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   le thÉosophisme
  – histoire d’une pseudo-religion  | 
  
   René 
  GUÉNON  | 
  
   Editions 
  Traditionnelles  | 
  
    1996  | 
 
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   Écrit en 1921 cet
  ouvrage démontre en quoi le théosophisme et autres doctrines hétérodoxes ne sont
  que des déformations des doctrines traditionnelles authentiques. L’étude
  détaille les personnages et les événements qui ont influés sur les divers
  mouvements occultistes. René
  Guénon contre les sectes ! L’exclamation peut sembler quelque peu journalistique,
  surprenante en tout cas, exagérée sûrement. Pourtant, depuis qu’il avait
  suivi en 1906 des cours à l’Ecole des sciences hermétiques dirigée par Papus
  et fréquenté l’Ordre martiniste et ses organisations plus ou moins
  auxiliaires, jusqu’aux années 1920, le jeune Guénon avait pu constater de
  l’intérieur, chez les occultistes, que le meilleur côtoyait le pire. Entre
  les prétendus pouvoirs des uns et les folles ambitions cosmiques des autres,
  il avait pu zigzaguer de quelque manière.  Même
  si, très tôt, Guénon est convaincu qu’un authentique enseignement
  traditionnel ne peut se transmettre valablement que par voie orale, en
  s’introduisant dans un réseau de guides puisant leur savoir d’une filiation
  ésotérique « sûre », il est, de fait, confronté à une inflation de
  pseudo-prétendants à la gnose absolue. Or, déjà à cette époque, il ne confond
  pas attitude gnostique et quête fantasmagorique d’arcane unitaire, à trouver
  dans le manichéisme, l’alchimie ou l’islam. Certes, très tôt, Guénon cherche 
  une chaîne d’union jamais interrompue à travers toutes les fraternités
  secrètes qu’il fréquente, mais il résiste d’instinct, ou d’intuition, à cette
  ébullition de néo spiritualisme douteux qui suscite autant de diatribes
  orageuses qu’elle entraîne de conversions spontanées et éphémères. Paris
  est, depuis toujours, le paradis – ou l’enfer – des sectes. Au début du 20ème
  siècle, Paris est un carrefour d’aspirations ésotériques convergentes et
  divergentes, un fatras hétérodoxe d’où il n’est pas facile de s’extraire.
  L’influence des voies orientales et des syncrétismes faciles n’est pas né
  d’hier. Et l’entourage du jeune homme Guénon a peut-être trop cru sur parole
  le livre à succès, alerte et bien écrit d’Edouard Schuré, « Les Grands
  Initiés, esquisse de l’histoire secrète des religions, paru en 1889 déjà
  (c’est-à-dire l’année de la création de la revue « Le Voile d’Isis » par
  Papus), et qui fit rêver de nombreuses générations puisqu’il demeure encore,
  plus d’un siècle après sa sortie, un « best-seller » international en
  librairie ! Toujours
  est-il que Guénon est bien placé pour se rendre compte des manques et des
  nettes inconséquences de la Société théosophique qui n’a, selon lui, aucun
  lien de filiation légitime avec la théosophie en général, celle qui sert de dénomination
  commune à des doctrines diverses, mais procède d’un même ensemble de
  tendances. Cette théosophie, en quelque sorte historique, se réclame quant à
  elle d’une tradition tout occidentale « dont la base est toujours, sous une
  forme ou sous une autre, le christianisme ». Parmi ses représentants les plus
  illustres, on peut citer Jakob Böhme (1575-1624) et Emmanuel Swedenborg
  (1688-1772). Guénon
  ne veut point céder à une telle confusion. Il sait que l’organisation qui
  s’intitule justement Société théosophique « ne relève d’aucune école qui se
  rattache, même indirectement, à quelque doctrine de ce genre » (ibid.).
  Alors, parce qu’il est persuadé que le meilleur moyen de combattre le
  théosophisme (le néologisme est de lui) c’est d’exposer son histoire telle
  qu’elle est, il n’hésite pas, dans son ouvrage « Le Théosophisme, histoire
  d’une pseudo-religion » (1922), à raconter par le menu l’épopée des
  fondateurs de cette secte qui devait avoir un important rayonnement sur les
  religiosités bizarres et parallèles du début du 20ème siècle. Guénon
  propose à ses lecteurs les fruits de ses enquêtes personnelles. Il le fait
  avec ce souci du détail juste, de la note additionnelle utile, qui donne à
  son texte un poids de crédibilité supplémentaire et qui sera toujours l’un de
  ses points forts. Et tant pis si le style peut sembler parfois pesant.
  L’essentiel est de prendre le recul nécessaire sur le savoir pour le
  superviser en quelque sorte. Guénon
  distingue ainsi deux périodes principales dans la saga du théosophisme
  correspondant à la direction d’Helena Blavatsky et celle d’Annie Besant, tout
  en soulignant toujours les contradictions repérables entre la pensée de la
  fondatrice et celle de la personne qui lui succéda. D’emblée, il révèle les
  antécédents d’ Helena Blavatsky, née Helena Petrovna Hahn (1831-1891),
  d’origine noble, et que l’on maria à seize ans avec un général qui en avait
  quarante-deux, Nicéphore Blavatsky, vice-gouverneur de la province d’Erivan,
  qu’elle quitta vite. Ce dont
  il s’agit ici, c’est de « démontrer » sans complaisance le fonctionnement
  interne d’une secte à succès. Et pour parvenir à ce but, René Guénon est
  précurseur dans sa manière de montrer aux lecteurs que tout s’appuie toujours
  sur une confusion incroyable de la pensée quand l’ésotérisme, le spiritisme,
  les pouvoirs paranormaux permettent de faire tinter des clochettes invisibles
  ( !), de « matérialiser » des objets de toutes sortes et même de faire
  émerger « des correspondances transmises par voie astrale ». Ainsi, on devine
  pourquoi la Société théosophique, fondée en 1875 « pour combattre le
  matérialisme, pour rappeler au monde le principe de la fraternité humaine,
  pour enseigner de nouveau les Grandes Vérités éternelles oubliées ou
  méconnues au cours des âges, et préparer ainsi le nouvel et prochain
  avènement du Grand Instructeur du monde », et lorsque Guénon retrace
  l’itinéraire déjà rocambolesque d’Helena Blavatsky jusqu’à son installation à
  Bombay, puis à Adyar, en 1882, près de Madras, il met en relief les
  contradictions de la flamboyante aventurière, ses mystifications habiles et à
  peine croyables. Mais
  René Guénon n’en reste pas aux aspects anecdotiques de l’aventure
  théosophique. Il cite l’entourage immédiat d’Helena Blavatsky, à Adyar,
  montre d’où venaient ses complices en phénomènes occultes, en vibrations
  cosmiques, en messages mirifiques. Certains étaient des anciens associés de
  son Club à miracles du Caire, comme le couple Coulomb ; un autre, comme ce
  dénommé Babula, avait été au service d’un prestidigitateur français et s’était
  vanté d’avoir fabriqué des mahatmas en mousseline ; d’autres enfin aidaient
  la dame Blavatsky à écrire les « lettres précipitées », ainsi qu’elle l’avoua
  elle-même par la suite ! Seulement voilà : s’assurer de la discrétion de tous
  ces gens était difficile, explique Guénon avec humour… et les Coulomb, par
  exemple, vendirent des missives de la fondatrice, lesquelles furent publiées
  dans le « Christian college Magazine » de septembre 1884 de Madras. La
  faussaire, déstabilisée, parla de démissionner de son organisation, puis se
  ravisa.  On
  nomma une commission de la Société des recherches psychiques de Londres pour
  étudier la nature des phénomènes incriminés. Il s’ensuivit un rapport dans
  lequel étaient exposés en détail tous les « trucs »
  employés par les soins de Mme Blavatsky ! Tout cela amena la « conclusion
  formelle » (l’expression est de Guénon) que ladite Blavatsky n’était pas le
  porte-parole de voyants que le public ignore, ni une aventurière ordinaire,
  vulgaire, mais elle avait, en réalité, conquis sa place dans l’histoire «
  comme un des plus accomplis, des plus ingénieux et des plus intéressants
  imposteurs dont le nom mérite de passer à la postérité » !  | 
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| 
   l’homme & son devenir selon le
  védânta   | 
  
   René guÉnon  | 
  
   Editions 
  TRADITIONNELLES  | 
  
    1952  | 
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| 
   L’INTERPRÉTATION ÉSOTÉRIQUE DE L’ÉVANGILE,  selon René  GUÉNON   | 
  
   Erik  
  Sablé  | 
  
   Edition
  LE   MOULIN DE L’ETOILE  | 
  
    2009  | 
 
| 
   Comme
  tous les textes sacrés, l’Évangile possède plusieurs niveaux
  d’interprétation. Il a donc aussi un sens ésotérique, métaphysique, qui
  révèle son aspect le plus profond, et certaines paroles du Christ très
  énigmatiques dévoilent leur signification seulement grâce à cette clef de
  lecture. René
  Guénon
  s’est plus particulièrement attaché au décryptage de ce sens métaphysique. 
 
 
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