Chapitre 3 L -
Z (Alchimie - Hermétisme) |
3 L
LA
clÉ des grands mystÈres |
Eliphas levi |
Edition La Diffusion Scientifique |
1992 |
||
Eliphas
Levi est le pseudonyme d'Alphonse Louis Constant, né le 8 février 1810 à
Paris. Après un parcours scolaire dans la plus pure tradition
catholique, et alors qu’il doit recevoir l’initiation Sacerdotale, le 19
décembre 1835, il s’enfuit sans plus d’explication, dans les bras d’une jeune
demoiselle : Adèle Allenbach dont il avait en charge l’éducation chrétienne.
Cette soudaine décision, conduit la mère d’Alphonse à mettre fin à ses jours.
Son impérieux besoin d’aimer, selon ses propos de l’époque, se
manifeste ensuite auprès d’autres femmes : Flora Tristan, une socialiste
militante puis Delphine de Girardin, une femme sensible, douce et romantique,
adepte du spiritisme. Ne voulant pas séparer les misères du monde réel et la
recherche du bien-être hypothétique de l’autre monde, Alphonse Constant se
réfugie à l’abbaye de Solesmes où il découvre alors les gnostiques, les Pères
de l’église, les livres de Cassien et les mystiques. A cause d’une
mésentente, il quitte l’abbaye pour devenir chien de cour ou
surveillant de récréation au collègue de Juilly. Face à son écœurement, issu
de la maltraitance de ses supérieurs, il compose La Bible de la Liberté.
Publié le 13 février 1841, l’ouvrage est interdit et saisi une heure après sa
première mise en vente. Son procès le condamne à huit mois de prison et une
amende de 300 francs. Onze mois plus tard (n’ayant vraisemblablement pas de
quoi régler l’amende), il a mis à profit son temps par la lecture notamment
des écrits de Swedenborg (scientifique révélé à sa spiritualité et son
mysticisme à l’âge de 56 ans). A sa libération et grâce à ses relations et
ses amis, il devient prédicateur itinérant mais son succès suscite la
jalousie des prêtres. De retour à Paris, Eliphas Levi publie d’autres
ouvrages : dans Le Livre des Larmes (1845), il développe pour la
première fois des idées ésotériques ; mais le pamphlet La Voie de la
Famine (1847) l’emmène de nouveau en prison pour six mois. A
sa sortie de prison, il participe à la révolution de février 1848 puis aux
insurrections de juin. Recherché comme anarchiste, il évite la mort par le
truchement d’un marchand de vin qui a le malheur de lui ressembler un peu
trop. En 1852, il publie son chef d’œuvre : Dogme et Rituel de la
Haute Magie. Malgré le succès, il est contraint de rejoindre l’Angleterre,
où il rencontre Edward Bulwer-Lytton, célèbre auteur de roman et dirigeant de
la société rosicrucienne. Introduit dans les cercles de Rose Croix, il fait
des séries d’évocations magiques. A la suite de l’une d’entre elles, choqué,
il décide de ne plus jamais conduire ces expériences gratuites de magie. Ses
disciples avaient d’ailleurs la stricte consigne de ne s’occuper que de la
partie spéculative de la science occulte. De
retour en France en 1855, il fonde avec Fauvety et Lemonnier La Revue philosophique
et religieuse dans laquelle il écrira de nombreux articles sur la
Kabbale. En 1859, la publication de L’Histoire de la magie – second
volet de la trilogie (après Dogme et Rituel de la Haute Magie) lui
confère l’argent et la sympathie de la plupart des ésotéristes français. En
1861, Eliphas Levi publie le dernier opus de sa trilogie, intitulé La clef
des grands mystères. A cette époque, il travaille beaucoup, initiant
l’occultisme à des érudits de la haute aristocratie. Il continue d’écrire de
nombreux livres sur le symbolisme et la kabbale. Après une année de maladies
et de douleurs, il s’éteint à l’âge de 65 ans. Pour les détails de l’ouvrage et son
sommaire, voir au chapitre 9 –Eliphas Levi |
LA
DOCTRINE SECRÈTE |
GRILLOT DE GIVRY |
Edition ARQA |
2009 |
Grillot de Givry fut un des plus
grands auteurs chrétiens de son temps. Grand hermétiste, érudit brillant, ami
de Léon Bloy et de Joris Karl Huysmans, Grillot de Givry
fut aussi un traducteur renommé des anciens textes perdus du Corpus
Hermeticum. Le Musée des sorciers, mages et occultistes parait en
1929, année de sa mort. La
Doctrine secrète – «Le
Divin est impérissable. Le Divin n’évolue pas comme les hommes vers un but hypothétique
et vague, à travers un progrès contestable; il plane, il est stable, et les
négations ne l’empêchent pas d’être et de s’imposer aux générations qui le
repoussent comme un anachronisme. Parmi les sociétés les plus matérialistes,
au sein des villes les plus modernes, il se révèle tout à coup et attire
irrésistiblement les âmes altérées de Mystère. » - Grillot de Givry –
1902 - Grillot de Givry fut un des plus grands auteurs chrétiens de son
temps. Grand hermétiste, érudit brillant, ami de Léon Bloy et de Joris Karl
Huysmans, Grillot de Givry fut aussi un traducteur renommé des anciens textes
perdus du Corpus Hermeticum. Le Musée des sorciers, mages et occultistes
parait en 1929, année de sa mort. De ce «testament philosophique», devenu
rare chez les libraires de livres anciens, les éditions Arqa proposent de
découvrir avec cet auteur mystique, un chapitre entier de cet ouvrage
consacré à la « doctrine secrète », autrement dit l’Alchimie
pérenne, celle de Nicolas Flamel, Basile Valentin, Dom Pernety, Cambriel ou
Cyliani… Un texte de référence, survolant en quelques pages remarquables,
avec une érudition sans faille, l’histoire de l’Alchimie et de sa doctrine
secrète - Extrait «Pour bien des gens qui ne l’ont pas
étudiée, l’alchimie n’est qu’un amas de rêveries et de divagations, résultant
d’une vaine tentative des hommes pour faire de l’or artificiel, à laquelle
ils étaient poussés, soit par une cupidité sordide, soit par une folie
orgueilleuse de vouloir s’égaler au Créateur. Cependant, ceux qui étudient
l’alchimie en dehors de ces préoccupations inférieures ne tardent pas à y
découvrir un charme dont la suavité ne saurait être décrite; et, dans
l’édifice ténébreux des sciences du Moyen Age, celle-ci irradie comme ces
rosés géantes, silencieuses et immobiles qui, loin
des vulgarités de la vie, baignent d’une lumière ineffable le transept des
cathédrales endormies. Une des premières notions précises que l’on recueille
de la lecture des auteurs ayant traité de l’alchimie, c’est que cette science
repose sur un secret qui n’est réservé qu’à un petit nombre d’adeptes
privilégiés possédant les qualités intellectuelles et morales requises pour
l’obtenir. Difficile et étroite est la voie, et nombreux sont ceux qui s’y
fourvoient dans des sentiers erronés où ils ne trouveront que déception,
erreur, mensonge, ce qui leur fera dépenser en pure perte des sommes
considérables. Cette vérité a été remarquablement exposée par Henri Khunrath,
dans la planche de son Amphitheatrum aeternae sapientiae, Hanau, 1609, représentant
la Citadelle alchimique, qui symbolise la science d’Hermès. Cette citadelle
est entourée d’un large cercle divisé en vingt et un compartiments, ayant
chacun une entrée. Vingt de ceux-ci n’ont point d’issue, et se trouvent
barrés par le mur énorme qui les isole de la citadelle. Ils signifient les
vingt voies parmi lesquelles peuvent se fourvoyer les chercheurs de la
doctrine alchimique ; des inscriptions indiquent les opérations fausses
que représentent ces voies, telles que : essai de transmutation de
l’argent en or, par augmentation, essai de travail sur le mercure vulgaire,
etc. Et comme ces vingt compartiments communiquent entre eux, l’amateur
philosophe peut errer longtemps avant de reconnaître sa sottise. Le vingt et
unième compartiment ». |
LA GÉNÉRATION ET
OPÉRATION DU GRAND ŒUVRE POUR FAIRE DE L’OR. |
AUTEUR ANONYME |
ÉDITION LE MERCURE DAUPHINOIS |
2007 |
Ce manuscrit peint du
début du XVIIe siècle, se déclare lui-même comme : « Un
ouvrage très ruineux et des plus chimérique et extravagant ; idée sortie
de la cervelle creuse d’un échappé des petites maisons ». Ce petit manuscrit,
illustré de 21 aquarelles en couleur, provient du fond ancien de la
bibliothèque de Lyon. Eugène Canseliet dans une lettre le cite, quant
à Fulcanelli il le cite à deux reprises dans son livre « Les
demeures philosophales » page 43 et page 86. L’auteur de ce
traité, un Adepte, a relaté sur un cahier d’écolier les opérations du Grand
Œuvre et la Génération qui s’ensuit et les a illustrées de 21 aquarelles
d’une très grande beauté et pureté. L’aveu de ce grain de
folie témoigne que l’Adepte a franchi le seuil au-delà duquel se voit
l’essence des êtres et des choses et en même temps ce rébus ajoute à la série
des figures le sens des lames du Tarot, comme celle du Fou. Il semble que cette
idée des Tarots ait présidée à la confection de ce livre. Malgré l’obscurité
de certains passages, ce livret poétique si délicatement illustré transporte
le lecteur intelligent vers le « Principe
de Vie » que la science, déviant aujourd’hui sur les clones,
se montre inapte à découvrir. Les anciens
avaient raison de rendre difficiles à comprendre leurs travaux afin que seuls
ceux qui humblement le méritent, puissent en lire clairement les judicieux
conseils. |
L’ALCHIMIE |
SERGE HUTIN |
ÉDITION PUF |
2001 |
L’alchimie ne saurait
se résumer à l’art de la transmutation des métaux, cette pseudo-science du
Moyen Âge dont le but était la fabrication de l’or. Cet ouvrage nous propose l’histoire
d’un art étrange, qui ne doit pas être réduit à une activité de charlatans et
d’escrocs, et qui a tenté, pendant des siècles de réaliser une union des plus
paradoxale : celle de la technique et celle de la mystique. L’Alchimie
est une discipline qui recouvre un ensemble de pratiques et de spéculations
en rapport avec la transmutation des métaux. L’un des objectifs de
l’alchimie est le grand œuvre, c’est-à-dire la réalisation de la pierre
philosophale permettant la transmutation des métaux. Un autre objectif
classique de l’alchimie est la recherche de la panacée (médecine universelle)
et la prolongation de la vie via un élixir de longue vie. Toutefois, certains
auteurs affirment que l’essentiel de la recherche alchimique n’est pas la
transmutation des animaux, phénomène secondaire, mais la transformation de
l’alchimiste lui-même. On peut comprendre cette transformation comme
abstraite et spirituelle, ou encore psychique et bien réelle, thèse proposée
notamment par Carl Gustave Jung ou encore par Jacques Bergier dans Le
Matin des magiciens. La pratique de l’alchimie et les théories de la matière
sur lesquelles elle se fonde, sont parfois accompagnées, notamment à partir
de la Renaissance, de spéculations philosophiques, mystiques ou spirituelles. L’alchimie
s’est donné des buts distincts, qui parfois coexistent. Le but le plus
emblématique de l’alchimie est la fabrication de la pierre philosophale, ou
« grand œuvre », censée être capable de transmuter les métaux vils
en or, ou en argent. D’autres buts de l’alchimie sont essentiellement
thérapeutiques, la recherche de l’élixir d’immortalité et de la Panacée
(médecine universelle), et expliquent l’importance de la médecine arabe dans
le développement de l’alchimie. Derrière des textes hermétiques constitués de
symboles cachant leur sens au profane, certains alchimistes s’intéressaient
plutôt à la transmutation de l’âme, c’est-à-dire à l’éveil spirituel. On
parle alors de « l’alchimie mystique ». Plus radical encore, l’Ars
Magna, une autre branche de l’alchimie, a pour objet la transmutation de
l’alchimiste lui-même en une sorte de surhomme au pouvoir quasi illimité. Un
autre but de l’alchimie, est la création d’un homme artificiel de petite
taille, l’homoncule. le Grand Œuvre avait pour but d’obtenir la pierre
philosophale. L’alchimie était censée opérer sur une Materia prima,
Première Matière, de façon à obtenir la pierre philosophale capable de
réaliser la « projection », c’est-à-dire la transformation des
métaux vils en or. Les alchimistes ont développé deux méthodes pour tenter
d’obtenir la pierre philosophale: la voie sèche et la voie humide.
De façon classique la recherche de la pierre philosophale se faisait par la
voie dite voie humide, celle-ci est par exemple présentée par Zosime
de Panopolis dès 300. La voie sèche est beaucoup plus récente et a peut-être
été inventée par Basile Valentin, vers 1600. En 1718, Jean-Conrad Barchusen,
professeur de chimie à Leyde, dans son Elementa chemicae, développe
cette voie. Selon Jacques Sadoul la voie sèche est la voie des hautes
températures, difficile, tandis que la voie humide est la voie longue (trois
ans), mais elle est moins dangereuse. Fulcanelli dit à ce propos « À
l’inverse de la voie humide, dont les ustensiles de verre permettent le
contrôle facile et l’observation juste, la voie sèche ne peut éclairer
l’opérateur ». Les
phases classiques du travail alchimique sont au nombre de trois. Elles sont
distinguées par la couleur que prend la matière au fur et à mesure. Elles
correspondent aussi aux types de manipulation chimique : œuvre au noir
calcination, œuvre au blanc lessivage et réduction, œuvre au rouge pour
obtenir l’incandescence. On trouve ces phases dès Zosime de Panopolis. La
phase blanche est parfois divisée en phase blanche lessivage et phase jaune réduction
par certains auteurs alchimistes, qui admettent ainsi quatre phases (noir,
blanc, jaune, rouge) pour l’ensemble au lieu de trois (noir, blanc, rouge).
Les Arabes sont les premiers à donner à la pierre philosophale des vertus
médicinales et c’est par leur intermédiaire que le concept d’élixir est
arrivé en Occident. Roger Bacon veut « prolonger la vie humaine ».
La quête alchimique, de métallique aux origines, devient médicale au milieu
du XIVe siècle, avec le Pseudo-Arnaud de Villeneuve et Petrus
Bonus. La notion de « médecine universelle » pour les pierres comme
pour la santé vient du Testamentum du Pseudo-Lulle (1332). Johannes de
Rupescissa (Jean de Roquetaillade) ajouta, vers 1352, la notion de
quintessence, préparée à partir de l’ aqua ardens (alcool), distillée
des milliers de fois113 ; il décrit l’extraction de la
quintessence à partir du vin et explique que, conjointe à l’or, celle-ci
conserve la vie et restaure la santé. Paracelse, en 1533, dans le Liber
Paragranum, va encore plus loin, en rejetant la transmutation comme but
de l’alchimie, pour ne garder que les aspects thérapeutiques. Il a résumé
ainsi sa pensée : « Beaucoup ont dit que l’objectif de l’alchimie
était la fabrication de l’or et de l’argent. Pour moi, le but est tout autre,
il consiste à rechercher la vertu et le pouvoir qui réside peut-être dans les
médicaments. » En un sens Paracelse fait donc de l’iatrochimie (médecine
hermétique), plutôt que de l’alchimie proprement dite. Dès lors apparaît une
opposition entre deux usages de la pierre philosophale, la production de l’or
(chrysopée) ou la guérison des maladies (panacée). La iatrochimie (ou
médecine hermétique) a eu « pour principal représentant François de Le
Boë (Sylvius) et consistait à expliquer tous les actes vitaux, en santé ou en
maladie, par des opérations chimiques : fermentation, distillation,
volatilisation, alcalinités, effervescences. » L’alchimie médicale a été
étudiée par Alexander von Bernus. La
légende veut que l’alchimiste Nicolas Flamel ait découvert l’élixir de
jeunesse et l’ait utilisé sur lui-même et son épouse Pernelle. De même la
légende du comte de Saint-Germain marqua l’alchimie, il aurait eu le souvenir
de ses vies antérieures et une sagesse correspondante, ou aurait disposé d’un
élixir de longue-vie lui ayant donné une vie longue de deux à quatre mille
ans selon lui. L’alchimiste se présente comme un philosophe. Il prétend
connaître non seulement les métaux, mais aussi les principes de la matière,
le lien entre matière et esprit, les lois de transformation… Son ontologie
repose sur la notion d’énergie, une énergie contradictoire, dynamique, une,
unique, en métamorphoses. Il tire aussi une morale de ses travaux, l’éloge du
travail et de la prière : « Prie et travaille (Ora et labora) »
(Khunrath). Il avance une grande méthode : l’analogie (« Tout ce
qui est en bas est comme ce qui est en haut »). Sa notion-clef est celle
d’origine, de retour, ou – comme le dit Pierre A. Riffard – de
« réversion ». L’alchimiste veut retourner à la matière première,
rétablir les vertus primitives des choses, rendre pur et sain toute
créature : faire nature, pourrait-on dire. AU
SOMMAIRE/ Qu’est-ce que l’alchimie ?- les alchimistes
et leur symbolisme- l’ésotérisme- le tarot- les origines de l’alchimie- Hermès
Trismégiste- l’Egypte, la Chaldée et l’Iran- les diverses gnoses- les grands
initiés- Alexandrie et Byzance- le Grèce- les alchimistes musulmans- la table
d’émeraude- les alchimistes du Moyen Âge- Nicolas Flamel- Basile Valentin-
Paracelce- les frères de la Rose+Croix- Le sens de la philosophie hermétique-
le microcosme et le macrocosme- les trois mondes- les théories alchimiques
avec comme base le Sel, le Soufre et le Mercure- les quatre éléments- les
sept métaux- l’alchimie pratique avec le Grand Œuvre- l’œuf philosophique- la
pierre philosophale- l’homunculus- l’alchimie mystique, son ascèse et
illumination- ses passerelles avec la franc-maçonnerie -L’Ars Magna et Ramon
Lull- le tantrisme- l’influence de l’alchimie sur les arts, la littérature, la
technique, la pensée philosophique et la religion- les Philalèthe- |
l’alchimie
dans la franc-maçonnerie – art & initiation |
Jean beauchard |
Edition VEGA |
2007 |
Après avoir explicité la nature de
l’alchimie et comment la science d’Hermès a imprégné la Franc-maçonnerie,
l’auteur nous livre l’histoire d’un itinéraire personnel : une longue et
constante initiation à travers les pratiques artistiques, alchimiques et
maçonniques. Les langages plastiques et philosophiques se nouent au fil d’un
parcours qui interroge les motivations personnelles, la tradition
fondamentale et les pratiques rituelles en les éclairant du regard de l’Art
royal. Cet
ouvrage a pour but d'expliquer aussi simplement que possible ce qu'est
l'alchimie et comment la science d'Hermès a imprégné la Franc-maçonnerie. Ce
sera en même temps l'histoire d'un itinéraire personnel : une longue et
constante initiation à travers les pratiques artistiques, alchimiques et
maçonniques. L'hermétisme et son corollaire pratique : l'alchimie, ne
sont pas pour moi de simples sujets de spéculation. Ils font partie d e mes
préoccupations constantes de plus de trente-cinq années et la pratique
alchimique, qui pour moi s'est exercée sous divers aspects, est indispensable
à une réelle pénétration de ces données. Les rituels maçonniques font
quelquefois allusion à l'hermétisme. À l'époque de leur constitution, au
cours du XVIIIe siècle, l’imprégnation alchimique était d'une tel le évidence qu'il n'était pas besoin d'en souligner
l'existence. Mais après les révolutions technologiques, la philosophie de la
nature n'aura plus la même réalité. Certains mots ont maintenant perdu de
leur sens au point qu'ils deviennent insolites et inspirent de la
méfiance ; au mieux ils sont détournés de leur signification d'origine. ... Son second livre « Le Tarot des
Alchimistes » est le résultat de très
longues années de travail fait de recherches assidues sur les matières en
question et d'une application permanente autant que minutieuse sur le plan
artistique pour aboutir à des images les plus exactes possibles. Fond et
forme sont étroitement liés. En fait sur plus de trente années l'auteur a
conçu et dessiné les lames du tarot qu'il nous propose aujourd'hui et qui
nous fait passer de "l'épais au subtil" pour nous conduire jusqu'à
l'inaltérable et immarcescible perfection. Car il s'agit bien de cela.
Imprégné d'une somme de lectures considérable, Jean Beauchard, nous livre la
quintessence de ses investigations en y apportant une touche personnelle,
soit des réflexions venues en cours d'étude. Le tout donne une œuvre
originale, ne ressemblant à aucune autre dans le genre. Avec ce voyage aux
sources du Tarot et de l'Alchimie nous sommes au cœur du mythe, de la
tradition et de la science hermétique. Sont ici traités les rapports que ces
trois entités entretiennent entre elles. " Je montre aussi, en cet
ouvrage, comment la Franc-Maçonnerie est constamment imprégnée de cet
esprit", dit Jean Beauchard
|
l’alchimie
DḖVOILḖE – Introduction de J.P GIUDICELLI DE
CRESSAC BACHELERIE - |
Johannes Helmond |
Edition Sesheta-Publications |
2015 |
Pour la première fois le Secret de la Pierre des Philosophes est ouvertement
expliquée par Johannes Helmond Fr. Rose+Croix. Délégué par l'Ordre des
Initiés Hermétistes de la Rose-Croix d'Or de 1710. L’alchimie dévoilée
est l’un des textes fondamentaux du vaste corpus alchimique traditionnel et
cette nouvelle édition devrait contribuer à dissiper quelques-unes des
nombreuses confusions qui voilent la réalité de l’art alchimique que cela
soient celles générées par la psychologie, fusse-t-elle des profondeurs, ou
par les mythes des « faiseurs d’or ». Au cœur de l’alchimie se trouvent les
mystères de la matière et de l’esprit. Selon Jean-Pierre Giudicelli de
Cressac Bachelerie, Joannes Helmond est le pseudonyme d’un collège qui
s’inscrit dans la tradition des Rose-Croix d’Or du XVIIIème siècle, elle-même
héritière de courants plus anciens. Dans son avant-propos, Jean-Pierre
Giudicelli de Cressac Bachelerie rappelle plusieurs points essentiels : « La
simplicité extrême de la voie La réalité
vérifiable de l’opérativité alchimique La nécessité
d’opérer dans un état modifié de la conscience, état de présence et
d’intensité ». Joannes Helmond introduit son
livre par la question essentielle du langage alchimique : « La plus grande
difficulté que rencontre toujours le non-initié, est la multiplicité des
significations des seuls symboles alchimiques et leurs synonymes. Il est donc
raisonnable de ne pas aborder les pratiques alchimiques avant de maîtriser
vraiment la théorie de la science hermétique, donc de comprendre complètement
les anciens écrits et d’avoir une intelligence profonde de la chose. » Se
familiariser avec un corpus de livres anciens, être guidé dans l’acquisition
de ce langage fait se symboles et de mythèmes, saisir les règles du « jeu des
perles de verre » tout en se rapprochant de soi-même, au cœur même du silence
constituent un préalable à la voie. Joannes Helmond aborde ensuite les
principes à l’œuvre, les feux, les vases, les préparations, les phases de
l’œuvre qui font sens tant à l’externe qu’à l’interne. Il traite au final des
processus mystériques à travers la Renaissance, les mythes osiriens,
éleusiniens, hébreux ou chrétiens avant d’introduire la question des deux
sentiers : « L’âme de l’homme se trouve à la croisée des chemins, comme
Hercule. Elle a à choisir entre le monde extérieur sensible et éphémère, et
le monde intérieur spirituel et éternel. Si elle s’est décidée pour ce
dernier, alors tout ce à quoi l’homme se raccroche
dans la vie ordinaire, doit perdre toute valeur pour lui. Une réévaluation
doit s’instaurer, une totale transformation de la vie affective et
spirituelle. Et, jusqu’ici, le monde extérieur avait passé pour être le seul
monde réel et le monde intérieur pour n’être qu’une ombre de la réalité
extérieure sensible, alors tout rapport au monde désormais se renverse.
Seules les choses de la vie psychique et spirituelle sont réelles, le monde
extérieur sensible n’est pas réel… » Ce renversement permet de
s’extraire d’un rapport dualiste et prométhéen à l’alchimie, piège
redoutable, pour s’établir dans un rapport non-dualiste, source de l’art pur,
par lequel l’alchimie devient célébration de ce qui est et non une vaine
tentative « d’obtenir ». Ce texte, respectueux de la tradition alchimique des
anciens courants se réclamant de la Rose-Croix, pose les bases d’une pratique
ajustée et propose un paradigme sain, ou saint. |
l’alchimie
expliquÉe par son langage |
Léon gineste |
Edition DERVY |
2001 |
Par définition, l’alchimie
manifeste un lien palpable entre toutes les choses et tous les êtres. Elle
les métamorphose. L’univers devient alors limpide et accessible. En agissant
sur la matière, l’alchimiste se met au diapason de lui-même et des lois
universelles avec lesquelles il établit un vrai dialogue.
|
L’ALCHIMIE EXPLIQUÉE SUR SES
TEXTES CLASSIQUES |
EUGENE CANSELIET |
EDITION PAUVERT |
1972 |
Voici un livre
attendu par tous les enfants d’Hermès, et dont le titre même dit bien qu’elle
fut l’intention de l’auteur : alchimiste formé auprès du grand Fulcanelli,
Eugène Canseliet se devait de présenter un jour et de commenter les
textes classiques ayant trait à son art. Nul mieux que lui
n’était capable de mener à bien un semblable travail. Il n’avance rien, en
effet, qu’il ne l’ai vérifié au laboratoire, là où jamais n’eurent à
intervenir « les degrés infernaux de la
température », sans lesquels on affirma, à tort, qu’aucune
transformation n’est possible à l’intérieur de la matière. Faisant justice de
cette erreur, le disciple de Fulcanelli met en lumière que l’Alchimie possède
un agent secret que sans doute la physico-chimie ne pourra jamais obtenir,
malgré le pouvoir terrifiant de ses colossaux appareils. Mais la science
hermétique ne se confine pas dans les manipulations expérimentales :
« la philosophie enveloppe la pratique,
le savant et le poète s’unissent dans une même personne ; l’intuition merveilleuse
et triomphante collabore étroitement avec la raison logique et
soumise ». Ce nouveau volume
apporte aux « curieux de sagesse »
et, en particulier, à tous ceux qui se livrent aux arts libéraux, quelle que soit
leur formation, rares et fort parlantes, parmi lesquelles quatre en couleur,
enrichissent le texte et s’harmonisent avec lui. 12
chapitres expliquent la pensée alchimique de l’auteur : La Dame par excellence, Sagesse et Discipline, Sollicitations
trompeuses ou insensées , Le langage et la Cabale Hermétique, Les
conditions extérieures pour la réalisation positive de l’œuvre, La matière
prochaine et sa préparation, Le Sel des philosophes, Conjonction et
Séparation, L’Etoile polaire des Mages, Les aigles ou Sublimations, L’œuf
philosophal, La grande Coction. |
l’alchimiste |
Paulo coelho |
Edition CARRIÈRE |
1994 |
Belle édition illustrée sur le
roman initiatique qui a fait le tour du monde. Ce
roman enchanteur de Paulo Coelho a marqué des générations de lecteurs dans le
monde entier. L'histoire, éblouissante dans sa puissante simplicité et sa
sagesse évocatrice, est celle de Santiago, jeune berger andalou oui part à la
recherche d'un trésor enfoui au pied des pyramides. En chemin, il rencontre
une gitane, un homme qui se déclare roi et un alchimiste. Tous guident
Santiago vers l'objet de sa quête. Ce voyage entrepris pour trouver des biens
terrestres devient la découverte du trésor qui est en lui. Riche, envoûtant
profondément humain, ce merveilleux conte philosophique est un testament
éternel qui nous invite à être à l'écoute de nos cœurs et, par-dessus tout, à
aller au bout de nos rêves |
LA LETTRE DE JEAN PONTANUS SUR LA PIERRE DES PHILOSOPHES (1582) |
Les Editions scientifiques de
Dominique Richard d’après le manuscrit Ms 19969 de la BNF |
Edition de la Hutte |
2014 |
Tous les amateurs et amoureux de la science qui labourent en Alchimie, connaissent la référence à l’Epitre de Jean Pontanus, que l’adepte Fulcanelli mentionne plusieurs fois dans ses deux ouvrages, notamment dans son « Mystère des cathédrales », attirant l’attention des oeuvrants sur la fameuse « epistola de igne philosophorum » du manuscrit 19969 de la BnF : »Nous touchons ici au plus haut secret de l’œuvre ; et nous serions heureux de trancher ce nœud gordien en faveur des aspirants à notre science, - nous souvenant hélas ! que nous fûmes arrêté nous-même par cette difficulté pendant plus de vingt ans – s’il nous était permis de profaner un mystère dont la révélation dépend du « Père des Lumières » - Il manquait réellement une édition Scientifique de cette lettre pour mettre enfin sincèrement à la disposition de tous, ce texte d’une portée considérable. « Par conséquent, de toutes tes forces, sache enquêter sur ton feu et tu aboutiras, parce qu’il effectue tout l’œuvre et c’est la clef de tous les philosophes, que jamais ils n’ont révélée », dit l’Epitre. C’est affermi par la lecture réitérée de Pontanus, puis d’Artéphius, que l’impétrant doit s’engager dans une profonde méditation pour pénétrer la secretum secretorum. Car dit Artéphius : « Un livre en ouvre un autre » Puisse le vent de l’esprit le porter dans son ventre et le guider sur ce chemin des chemins. La lettre de Pontanus est fameuse dès la fin de la Renaissance, durant tout le renouveau paracelsien et jusqu’au marges du XVIIe siècle, sa rédaction remonte vraisemblablement au troisième quart du 16e siècle ? Fort connue depuis sa parution en 1602 dans le volume III du Theatrum Chemicum, traduite en anglais dès 1624 par Eiranaeus Orandus, commentée en allemand la même année et en latin en 1661 par Andreas Orthelius, elle n’a pas été publiée moins de treize fois de 1582 à 1685. Cet immense succès éditorial s’explique car si l’on peut déclarer avec l’historien Didier Kahn : « Que la transmutation elle-même ne soit qu’un leurre, nul n’en doute aujourd’hui », il en allait tout autrement à l’époque et le récit d’un adepte parvenu à l’œuvre ne pouvait qu’échauffer les esprits. La lettre se présente d’abord comme le récit autobiographique d’un adepte, mentionnant classiquement ses nombreuses pérégrinations et ses errements réitérés au laboratoire avant sa découverte du feu et de la Pierre, puis elle constitue un abrégé de l’œuvre dans lequel la question du feu et de ses propriétés est particulièrement saillante et détaillée, désignant enfin, en ultime conseil de lecture, le philosophe Artéphius, dont le Liber secretus sera justement publié dès 1612 à Paris. A notre connaissance, il n’existait pas de traduction contemporaine en français de la lettre de Pontanus, sinon celle partielle de Françoise Bonardel qui traduit sur l’exemplaire du Theatrum chemicum de 1659, et l’autre partiale de Bernard Biebel, qui n’a pas su lire le manuscrit 19969 de la BnF, et dont la traduction circule comme le ver dans la pomme à tous les mauvais vents de l’internet. Très belle plaquette de 30 pages |
LA MOËLLE DE L’ALCHIMIE |
PHILATETE - Préface de JEAN
SOLIS et B. HUSSON |
Edition de LA HUTTE |
2005 |
Je suis un philosophe
Adepte, je me nomme Philalèthe (amateur de vérité) et,
ayant l’âge de 33 ans, j’ai acquis les secrets, de la médecine, de
l’alchimie et de la physique, et j’ai décidais de faire ce traité, pour
rendre aux hommes de science ce que je leur dois, et pour tendre la main à
ceux qui se sont engagé dans le labyrinthe de l’erreur. Ce que
j’écris, ne sont point des fables, mais ce que j’ai vu et pratiqué.
|
LA
MONADE HIÉROGLYPHIQUE |
JOHN DEE * Traduction: GRILLOT DE GIVRY |
ÉDITION ARCHÉ MILAN |
1975 |
La Monas
Hieroglyphica, fut composée à Londres et terminée en 1564 à Anvers par le
docteur John Dee, astrologue officiel de la Reine Elizabeth et
alchimiste-hermétiste pour satisfaire sa passion intérieure. Ce petit traité
enseigne comment l’hiéroglyphe mercuriel
dérive du point central ou iod générateur. John Dee (1527-1608) était le
fils d’un membre officiel de la cour d’Henry VIII, il naquit donc dans le monde
des Tudor, juste avant la rupture avec Rome. Il avait une admiration pour Pic
de la Mirandole, Reuchlin, Giorgi, Agrippa et Raymond Lulle, et avait une
grande familiarité avec les oeuvres occultes et alchimiques de son époque. Il voyagea beaucoup,
surtout resta longtemps à Pragues, ville alchimique et ésotérique de
l’époque. En 1564 il publie le « Monas
hieroglyphica » avec une dédicace à l’empereur Maximilien II.
Cet ouvrage comporte de curieux diagramme, mais John Dee y attachait beaucoup
d’importance en tant qu’exposé de toute sa philosophie. Ce Monas, est
la combinaison des signes des sept planètes. La planche 10 par
exemple, avec le symbole zodiacal du Bélier représente le feu des opérations alchimiques
en général (feu mercuriel) il représente également une certaine forme de
mathématique ou de géométrie, mais il s’agit avant tout de « kabbale »
et se rapporte à « la fabrication prodigieuses de lettres
hébraïques ». Bien qu’il n’y ait pas de signes hébraïques dans le Monas,
on peut conclure que les éléments des signes planétaires dont il est composé
pouvaient être utilisés d’une manière analogue à la manipulation des lettres
hébraïques dans la Kabbale (N’oublions pas que John Dee était astrologue de
profession). Pour
John DEE il y avait interaction totale entre : l’astrologie, l’alchimie,
la kabbale, la magie, et l’occultisme. |
l’androgyne – Cahiers de l’HermÉtisme |
Divers auteurs |
Edition Albin Michel |
1986 |
Asclepios
demande à
HERMÈS TRISMÉGISTE « Tu dis que Dieu possède les 2 sexes ? »
« Oui
répond HERMÈS, et non pas Dieu seulement, mais tous les êtres animés et
végétaux ». Aristophane dans le Banquet de Platon : « Jadis notre nature n’était pas ce qu’elle
est actuellement. D’abord il y avait trois espèces d’hommes, et non deux
comme aujourd’hui : le mâle, la femelle, et en plus de ces deux-là, une
troisième composée des deux autres ; le nom seul en reste aujourd’hui,
l’espèce a disparu. c’était l’espèce androgyne qui avait la forme et le nom
des deux autres, dont elle était formée. De plus chaque homme était de forme
ronde sur une seule tête, quatre oreilles, deux organes de la génération, et
tout le reste à l’avenant. Ils
étaient aussi d’une force et d’une vigueur extraordinaire, et comme ils
étaient d’un grand courage, ils attaquèrent les dieux et tentèrent d’escalader le ciel Alors Zeus délibéra avec les autres dieux
sur le parti à prendre. Le cas était embarrassant ; ils ne pouvaient se
décider à tuer les hommes et à détruire la race humaine à coups de tonnerre,
comme ils avaient tué les géants ; car c’était mettre fin aux hommages et au
culte que les hommes leur rendaient ; d’un autre côté, ils ne pouvaient plus
tolérer leur impudence. Enfin,
Zeus ayant trouvé, non sans difficulté, une solution, il coupa les hommes en
deux. Or, quand le corps eut été ainsi divisé, chacun, regrettant sa moitié,
allait à elle ; et s’embrassant et s’enlaçant les uns les autres avec le
désir de se fondre ensemble C’est de ce moment que date l’amour inné des
êtres humains les uns pour les autres : l’amour recompose l’ancienne nature,
s’efforce de fondre deux êtres en un seul, et de guérir la nature humaine.
Notre espèce ne saurait être heureuse qu’à une condition, c’est de réaliser
son désir amoureux, de rencontrer chacun l’être qui est notre moitié, et de
revenir ainsi à notre nature première ». Dans “Le Banquet” de Platon,
Aristophane tient le discours sur l'amour tiré d'un mythe. Jadis, ne vivaient
que des androgynes formés de deux êtres de sexes opposés, accolés l'un à
l'autre. Forts de leur double nature, les androgynes voulurent défier les
dieux et Zeus décida de les punir en les séparant en deux. Ils donnèrent
naissance aux êtres humains tels que nous les connaissons. Selon Aristophane,
l'amour ne serait rien d'autre que le sentiment de nostalgie de notre
ancienne nature et une quête désespérée de l'unité perdu. L'union des êtres,
ou des contraires, incarnerait une tentative de retrouver le chaînon manquant
à travers la recherche de l'âme sœur. Il découle de ce mythe que l'Androgyne représente à la fois le tenant et l'aboutissant de l'être manifesté, soit que les opposés soient fusionnés à l'état potentiel dans l'être non encore manifesté, soit que l'être manifesté ait réalisé leur réintégration et rejoint l'Unité primordiale. Originellement, l'être se situait au-delà des polarités fusionnées dans l'Unité. Il n'était ni masculin ni féminin et fort éloigné des caractéristiques physiques de l'hermaphrodite. En réalité, il se plaçait hors du plan existentiel, à un niveau proprement spirituel. Sa scission symbolise la
polarisation de l'Unité primordiale, à la source de la manifestation de toute
chose. Une polarisation entre lumière et obscurité, jour et nuit, Ciel et
Terre, chaud et froid, feu et eau, yang et yin, masculin et féminin ainsi
qu'entre toutes les sensations opposées: bonheur et malheur, peur et
agressivité, tristesse et colère, doute et credo etc. Dans de nombreuses
traditions, l'Unité primordiale est représentée sous l'aspect de “l'Œuf
cosmique” de forme “sphérique”, la moins différenciée de toutes car elle ne
privilégie aucune direction émanant du centre. La différentiation de l'Unité
primordiale, sous ses aspects manifestés, passe par la dualité associée à la
chute. L'Adam
originel était androgyne; il est devenu mâle quand Ève est née de l'un de ses
cotés (et non de l'une de ses côtes). Au cours de sa manifestation, l'être
devient masculin ou féminin et passe par des cycles successifs de mort dans
un état d'existence et de re-naissance dans un autre tant qu'il n'est pas
libéré de la perception de la dualité propre au monde manifesté. La vie est
un tout et la vivre pleinement mène à la transcendance. Alors, le Ciel
rencontre la Terre, les polarités opposées disparaissent et les antagonismes
se muent en complémentarités pour se fondre dans l'Unité première. Le
dépassement des oppositions entre doute et credo s'opère dans la confiance.
De même, la résolution des antagonismes tristesse et colère passe par la
compassion. Quant au dilemme entre peur et agressivité, il ne se résout que
dans l'amour et le partage. Restaurer l'état premier, tel est l'objet, par
exemple, du “Yoga” qui signifie union (des contraires). Ces deux mouvements
inverses se retrouvent dans les représentations de l'Androgyne au sein de
diverses formes traditionnelles. L'Androgyne est souvent dépeint soit comme
une dyade, soit comme une entité bisexuée. Des traditions diverses offrent de
nombreux exemples de représentations sous la forme de dyades: Dans la tradition hindoue
par exemple, Shiva est un dieu androgyne enlaçant étroitement Shakti, sa propre
énergie dépeinte sous la forme d'une déité féminine (voir l'image ci-contre).
Les sculptures érotiques du Temple de Khajurâho montrent de tels “couples”
dont le véritable sens a été parfois oublié. Dans la tradition chinoise, le
“couple” de frère et sœur, Fo-hi et Niu-koua, est représenté uni par leurs
queues de serpent entrelacées, symbole de la force cosmique et de ses deux
courants. L'un d'eux permet à l'Unité primordiale de se manifester sous sa
forme duelle, notamment féminine et masculine. L'autre correspond au retour
de l'être manifesté dans sa forme originelle et unifiée. Cette représentation
évoque le Caducée,
un autre symbole androgyne. Originellement fusionnés au
sein de l'Œuf Cosmique, Izanagi et sa jeune sœur Izanami jouent un rôle
similaire dans le mythe de la création au Japon. En descendant du Ciel le
long de l'arc-en-ciel, Izanagi plongea et agita sa précieuse lance dans
l'océan; en la retirant, il laissa tomber une goutte d'eau qui forma la
première île de l'archipel. Le couple y construisit l'auguste colonne céleste
ainsi qu'un abri. Pour célébrer leur union sacrée, ils contournèrent la
colonne, Izanami par la gauche et Izanagi par la droite, à l'image des deux
serpents du Caducée. En tant que matrice où se répand l'énergie primordiale,
le dieu Ptah de l'Égypte pharaonique fut à la fois “père” et “mère” des dieux
dont chacun symbolise certains aspects du dieu originel |
la pierre
des sages ou essai sur l’alchimie spirituelle |
Erik sablÉ |
Edition Dervy |
1997 |
Erik
Sablé à la suite de Jacob Boehme, de Tauler et des premiers auteurs
rosicruciens, utilise la symbolique alchimique non pour nous entraîner en littérature
(Paulo Coelho) ou en psychologie des profondeurs (Carl Jung) mais pour
"décrire la régénération spirituelle de l'être humain, sa lente
transfiguration en lumière" : "vous êtes vous-même la pierre
philosophale, votre propre coeur est la matière première qui doit être
transmuée en or pur". Il
explique l’œil du cœur, mourir pour renaître, l’abandon, la séparation,
l’étoile hermétique, la rectification des métaux, les noces chimiques, les
obstacles et les divers œuvres. |
La
rose rouge & la croix d’or |
J.P. giudicelli |
Edition LE MERCURE DAUPHINOIS |
2007 |
||
|
L’ART DE TROUVER LA PIERRE PHILOSOPHALE |
Noël le Vallois et Nicolas de Grosparmy |
Edition Ramuel |
2002 |
Chère
Sophiale,
Fulcanelli voulait, au-delà de l’aspect des techniques dites humides ou
sèches selon les moyens de mise en œuvre, qu’il existât deux voies :
l’une, celle de la dissolution de l’or alchimique par le dissolvant alkaest,
l’autre de l’or vulgaire, ou préparé, par notre mercure, ou philosophique, au
cours de laquelle on réalise le mercure animé. Au-delà
du fait qu’à traves cette assertion Fulcanelli ignorait la voie des
amalgames, celle du Polythéisme, antécédente au monothéisme, pour nous ces
deux voies sont complexes et surtout philosophiquement sophistiqués du point
de vue de la chimie de l’âme. Nous
n’avons reçu aucune initiation d’aucune sorte, avouons avoir rencontré
Urbiger, un compagnon agréable, la voie dont il parle en son aphorisme XIV du
Circulatum Major, et que Fulcanelli semble avoir découvert et mis dans ses
livres, la voie d’avant la chute et ne nécessitant pas donc le commerce du
serpent, celle-ci est la Philosophie, éternellement animée et réactive. Notez
qu’elle comporte deux chemins, l’un dit « bref » et l’autre
« du pauvre », ce qui permit à Urbiger de les mélanger avec les
deux autres. Cet ouvrage assez mystérieux et complexe se veut la clef de toutes les opérations alchimiques et la clef Majeure de la Sapience et Science des secrets de la Nature. |
LA TABLE
D’ÉMERAUDE |
CEDRIC MANNU |
EDITIONS ARQA |
2011 |
« Il
est vrai, sans mensonge, certain et très véritable : Ce qui est en bas
est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas,
par ces choses se font les miracles d’une seule chose » La table d’émeraude est sans aucun doute
le texte sacré le plus important du corpus alchimique. Il en est à la fois le
socle charnel et la clef de voûte céleste d’un système hermétique immémorial
qui prend ses racines occultes dans la plus haute antiquité égyptienne pour
sourdre, en notre temps d’abondance, avec une vivifiante fraîcheur jusqu’aux
extrémités ensoleillées de nos consciences. Heinrich
Khunrath, l’érudit médecin rosicrucien et alchimiste allemand avait
parfaitement compris dans son « Amphithéâtre
de la Sagesse Eternelle » à quel point la Table d’Emeraude
résumait absolument, en quelques mots choisis, toute la synthèse de la
sapience antique. Le document inédit
que publient les Editions Arqa est une correspondance privée d’Eugène
Canseliet à l’un de ses amis, écrit autour de l’année 1948, il comporte
exactement 6 feuillets calligraphiés à la plume Sergent-major et intitulé
« La Table d’Emeraude ». Il s’agit ici pour le Maître de
Savignies de donner son expertise érudite de ce texte fondateur au regard de
l’Alchimie pérenne, œuvre cardinale qu’il nomme lui-même comme étant « Le grand arcane philosophal ». Eugène Canseliet profite ainsi de l’occasion
qui lui est donnée par l’entremise de ce texte, d’approfondir grandement les
connaissances du chercheur en alchimie, notamment en soulignant le rôle du
vitriol, qu’il soit romain ou bleu, permettant l’obtention des émaux et la
préparation du mariage d’Aphrodite et d’Ares au sein de l’antimoine. Pour sa
part, Cédric Mannu, biographe d’Eugène Canseliet, conjoint dans
ce nouvel ouvrage une présentation savante à la fois de la Table d’Emeraude,
en tant que document historique, la correspondance alchimique inédite
d’Eugène Canseliet et, ajoutant aux mânes des grands philosophes, de Basile
Valentin à Louis Boutard, nous propose une lecture aussi attentive
que subtile de ce si beau texte qu’est la Table d’Emeraude. |
la
table d’Émeraude d’hermÈs trismÉgiste |
Commentaires de l’hortulain |
Editions TRADITIONNELLES |
2000 |
Cette reproduction de l’édition de
1921 est augmentée d’une préface de Charrot & de A.M.
Gedalge la table d’Emeraude, bible de l’alchimie et de l’hermétiste est ici très
bien expliquée et commentée. Un trésor. La Table d’Emeraude : Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, |
la tourbe
des philosophes |
|
Edition
derVy |
1993 |
Livre de base des alchimistes, le
texte serait du 11ème siècle et aurait été imprimé pour la première
fois à Bâle en 1572. Cet ouvrage est l’édition intégrale en français de cette
étude hermétique qui est une compréhension des arcanes du monde et un outil
de travail. La Tourbe des Philosophes
est un forum d’Alchimistes, alors pourquoi parler d’alchimie ?: D’abord, par
cette raison même qu’on en parle et que l’interrogation sur l’alchimie reste
souvent vaine, ou se laisse leurrer. Et pourquoi en parle-t-on à l’envi ?
Voilà la bonne question, primordiale. La raison la plus profonde est que
notre civilisation, qui tend de plus en plus à devenir une, décivilisation, laisse un grand vide et que ce grand
vide, ce grand besoin, qui masque le grand désir d’une initiation, chacun
essaie de le combler, pourvu qu’il prenne conscience, en se tournant vers des
disciplines, occidentales ou orientales, ayant soi-disant vocation à initier. Une raison particulière contribue à expliquer la vogue de
l’alchimie. C’est la puissance onirique de ses images, que ces images soient
figurées, ou qu’elles s’expriment dans le vocabulaire ide l’alchimie. Notre décivilisation a dévalorisé la puissance cognitive de
l’imagination, et, Là aussi, il y a un manque, qui n’est qu’un des aspects du
désir général d’initiation que chacun s’efforce de satisfaire. Un historien
des religions, qui est sans doute le plus grand et certainement le plus utile
des historiens des religions actuels, Mircea Eliade, admire le « fantastique
pouvoir imaginaire » de l’alchimie. Et c’est vrai ; et c’est vrai que ce
qu’un Gaston Bachelard appelait « le régime nocturne de l’esprit » a été mis
en marge, déprécié, parfois condamné, et que ce régime nocturne de l’esprit,
l’alchimie en relève de manière éminente. Une autre raison particulière pour laquelle on parle tant
d’alchimie, pour laquelle on s’intéresse à l’alchimie, est que l’alchimiste
s’efforce à la maîtrise du temps. Le rapport de l’homme avec le temps fait
problème pour l’homme contemporain, alors que les civilisations
traditionnelles lui donnent une solution. L’alchimiste, un peu comme le yogi,
s’efforce de sortir du temps et d’aboutir à un état de déconditionnement, à
un état d’autonomie de l’esprit. Très généralement, l’alchimiste s’efforce de
communiquer avec le monde et avec les autres consciences. Il existe une
perméabilité de ma conscience aux autres consciences et de ma conscience au
monde que la vision moderne du monde et de l’homme a reniée, bannie et à
laquelle elle a substitué une autre vision qui exalte l’imperméabilité. Il y
a une vue, et une expérience des rapports positifs qui existent entre tous
les êtres, cette correspondance universelle, qui sont méconnues, et que
l’alchimie réhabilite ; plutôt à quoi l’alchimie nous réhabiliterait.
L’alchimie, disait encore Eliade, est « une religion cosmique ». Elle se présente, en effet, comme un savoir total, comme
une science universelle, et ce vieux rêve du savoir total, de la science
universelle, que la science contemporaine, non seulement ne prétend pas
réaliser, mais dont elle conteste même la notion, en se récusant devant le
métaphysique, quand elle n’en conteste pas la réalité même, ce grand rêve se
trouve satisfait par l’alchimie à en croire, du moins, les alchimistes, et
l’alchimie elle-même. Et puis, que le plus savant soit le plus sage et le
plus charitable, quelle surprise au temps des savants fous ou serviles !
Enfin, quoi de plus actuel aussi qu’une érotique mystique — le cas est
rarissime en Occident chrétien — alors que le corps, pour sa punition, y fût
maudit et qu’il y est profané ! À partir d’où parler de l’alchimie ? De quel lieu, comme
on dit aujourd’hui, parler de l’alchimie ? La question est tout à fait
pertinente. Elle est pertinente à l’alchimie, plus peut-être qu’à n’importe
quel autre sujet, car s’il est une notion, vous le verrez, qui sera non
seulement en filigrane, mais émergente à mainte reprise, dans mon discours,
c’est la notion d’unité. Et pour que l’unité soit, sans déchoir en unicité,
il faut qu’une correspondance unisse tous les êtres, et, par conséquent, que
tout sujet ait un rapport analogique avec son objet, de sorte qu’il n’y a
plus d’objet. |
la
tour Saint-Jacques |
Élie CHARES FLAMAND |
Edition La Table d’émeraude |
1991 |
||
En
plus de son métier d’écrivain-juré et peut-être de faiseur d’or, Nicolas
Flamel faisait profession d’épitaphier. Cette inscription, gravée sur une
dalle de pierre, fut scellée contre un pilier à l’entrée de la nef
principale. Elle disparut en 1797 à la destruction de l’église et fut acquise
par une fruitière de la rue Saint-Jacques qui s’en servit pour hacher des
épinards. En 1841, elle la vendit à un marchand de curiosités; six ans plus
tard un graveur la retrouva, l’acheta et l’offrit au musée de Cluny où on
peut la voir. Le
clocher de Saint-Jacques-la-Boucherie fut construit de 1508 à 1522 par un
architecte dont l’histoire n’a pas conservé le nom. D’après Sauval, la tour
aurait été construite avec l’argent confisqué aux Juifs. Au début du XVIe
siècle, sous l’influence italienne qui a mis à la mode la recherche de
l’antique, les croisées d’ogive sont abandonnées au profit des voûtes à
berceau ou à caissons, les colonnes ont des chapiteaux ioniques ou
corinthiens. Or l’architecte de la tour Saint-Jacques a délibérément choisi
un style gothique qui, déjà à l’époque, était archaïque. Héritière des
techniques acquises, la tour est un chef-d’œuvre qui résume les apports du
gothique flamboyant, élancement et légèreté. La
Révolution décida de faire rentrer de l’argent dans ses caisses en vendant à
des démolisseurs les églises et autres « lieux consacrés à la superstition ».
En application des lois du 29 Fructidor an II et du 9
Germinal an V (septembre 1794 et 29 mars 1797) relatives à la vente
des propriétés publiques, Saint-Jacques-la-Boucherie, avec ses dépendances
d’une superficie de six cent cinquante toises, fut estimée à la somme de 326
000 francs. La démolition eut lieu quelques jours après, mais le nouveau
propriétaire, séduit par la beauté de la tour, la conserva intacte. Le terrain
fut loué pour 10 600 francs à un industriel qui construisit à. l’emplacement
de l’église un marché de friperie de 1400 mètres carrés, inauguré le 13
octobre 1824 sous le nom de Cour du Commerce. Le sommet de la tour fut loué à
un fabricant de plomb de chasse. La fonderie était installée dans une cabane
de bois sur la plate-forme supérieure d’où le plomb en fusion était versé à
l’aide de grandes cuillères en fer. Pendant la chute, d’une cinquantaine de
mètres, les gouttes de plomb acquéraient une forme sphérique et se
solidifiaient au pied de la tour dans de grandes cuves remplies d’eau froide.
|
la
tradition hermÉtique – les symboles & la doctrine – l’art royal hermÉtique |
Julius evola |
Editions TRADITIONNELLES |
2000 |
Dans cet ouvrage, nous prendrons le
terme « tradition hermétique », dans un sens spécial qui est en grande partie
celui le Moyen-Âge et la Renaissance lui ont donné. Il ne s’agit pas de
l’ancien culte égyptien et hellénique d’Hermès, ni seulement des doctrines
des textes alexandrins réunions dans le Corpus Hermeticum. Au sens particulier où nous
l’envisageons, l’hermétisme a d’étroites relations avec la tradition
alchimique. La tradition hermético-alchimique occidentale sera l’objet
spécial de notre étude qui tend à préciser le sens réel et l’esprit d’un
enseignement secret, de nature à la fois doctrinale, pratique et opérative
qui, avec de grands caractères d’uniformité, s’est transmis des Grecs à
travers les Arabes, avec des textes et des auteurs qui nous conduisent
jusqu’au seuil des temps modernes.
|
L’AURORE
OCCIDENTALE |
ÉTIENNE PERROT |
ÉDITION LA FONTAINE DE
PIERRE |
1982 |
Après la publication
de : « La voie de la
transformation et les trois pommes d’or » Etienne Perrot publie ce troisième volet de
son séminaire alchimique, c’est une série de libres méditations sur le traité
alchimique attribué à Thomas d’Aquin. Cet Aurore
occidentale ou lever de l’aurore a été redécouvert
par C.G. Jung et Marie Louise von Franz. Prenant pour
tremplin les affirmations du vieil adepte, les méditations de Perrot donnent la
plus large place à l’expérience personnelle. L’auteur, dont « la bouche a été ouverte »
par la lecture du traité ancien, ainsi qu’il le confesse dans sa préface, se
place à la suite de son devancier pour perpétuer l’éloge de la Sagesse
alchimique et de sa « vérité
libératrice ». L’ouvrage reproduit également la traduction du
traité de Thomas d’Aquin. Ce livre est une
suite de variations sur l’entreprise hermétique telle que la célèbre Aurora
Consurgens. Comme le fait remarque M.L. von Franz, chacune des paraboles de
l’Aurore « parait reproduire à petites touches l’œuvre alchimique
dans sa totalité ». C’est que l’alchimie ne se divise pas. Tout
écrit poursuivant véritablement la transmutation est un cercle complet décrit
autour du centre indicible, lieu de la pierre, non-pierre. Les exposés se
veulent autant de « méditations poétiques »
et il importe aux yeux de l’auteur qu’ils embrassent la totalité du traité
dont ils s’inspirent. Il est apparut important pour l’auteur de reproduire en
tête du volume l’intégralité du traité de Thomas d’Aquin en bon français. Les méditations que
l’on va lire sont d’époques différentes. La plupart proviennent du séminaire
originel tandis que les deux premières ont été substituées aux cours
primitifs. La forme en est plus libre et s’inspire à un plus grand degré de
l’esprit de la gaye science et de « l’ornithophilologie ». Il en
résulte une diversité qui, si elle ne répond pas aux canons littéraires, n’en
est que plus fidèle à la vie et à ses alternances. Cet ouvrage contient
et parle de : 1e Partie : Aurora consurgens
(lever de l’aurore) de Saint Thomas d’Aquin 2e Partie : L’Aurore occidentale - Le pèlerinage
occidental - La sagesse de l’aurore - Bry-sur-Marne
ou le don de Dieu - Le déluge et la naissance de la Pierre
- La libération des captifs - Le baptême de feu
- La maison de la sagesse - Le ciel terrestre -
Le colloque d’amour - Les noces éternelles - |
LA VIE
MINÉRALE – ÉTUDE DE PHILOSOPHIE HERMÉTIQUE |
Manuscrit de JULIEN CHAMPAGNE- Préface
de JEAN ARTERO |
ÉDITION LES TROIS R. |
2010 |
Les Edition Les 3 R publient ici
un inédit de Julien Champagne, en
qui certains comme R. Ambelain dans la revue de « la Tour St
Jacques » y ont vu la figure légendaire de Fulcanelli, on sait
presque sur, aujourd’hui que Fulcanelli n’est pas Julien Champagne et ceci
grâce aux travaux de W. Gross. Il n’empêche que J. Champagne s’est intéressé
de très près à l’alchimie, de si près qu’il l’a pratiquée en laboratoire, de
si près aussi qu’il a écrit sur l’alchimie les pages qui composent le
manuscrit de « la vie minérale, étude de
philosophie hermétique et d’ésotérisme alchimique » daté de
Paris 1908, mis à jour et publié pour la première fois par Jean Artero, en
deux volumes , présentés sous emboitage et tirés à 400 exemplaires numérotés.
Le premier reproduit le fac-similé du manuscrit, dans la belle calligraphie
de J. Champagne, le second en procure la transcription intégrale. L’introduction de
Jean Artero rappelle le caractère exceptionnel de cette publication, qui
atteste une fois de plus, des connaissances et de l’intérêt de Julien
Champagne pour la science d’Hermès. Cependant Jean Artero, à qui l’on doit un
« Présence de Fulcanelli », aux Edition Arqa, se
montre extrêmement réservé quand à l’hypothèse Champagne –Fulcanelli, ce qui
vient d’être confirmé par les ouvrages qui viennent de paraître, notamment
ceux de Walter Gross. Tout en considérant la parenté évidente de la Vie
minérale avec l’œuvre de Fulcanelli, il en souligne également des points
divergents sur le fond. Cette question et
bien d’autres ne manqueront certainement pas d’être posées et débattues dans
d’autres colloques et conférences. |
LA VOIE DE
LA TRANSFORMATION, D’APRES CARL GUSTAV JUNG ET L’ALCHIMIE |
ETIENNE PERROT |
EDITION LA FONTAINE
DE PIERRE |
2000 |
Ce livre fondamental
constitue une remarquable présentation théorique et pratique de la voie
alchimique restaurée par C.G. Jung. Il comprend deux
parties distinctes qui s’enchaînent harmonieusement. La première est formée de six conférences ayant pour
thèmes les aspects essentiels de l’œuvre de transformation et de réalisation
décrite dans la psychologie des profondeurs de Jung. Ces exposés
introduisent tout naturellement ceux de la deuxième
partie, qui reproduit le contenu du premier séminaire alchimique public,
ouvert à Paris le 16 Octobre 1969. L’auteur y parle le langage direct de
l’alchimie traditionnelle, qui est celui du symbole transformant.
Ces textes, intitulés « La Pierre des
Transmutations », inaugurent l’enseignement de la « Nouvelle Alchimie » dispensée par
Etienne Perrot et recueilli dans ses ouvrages dont la plupart sont publié aux
« Editions La Fontaine de Pierre ». 1e
Partie : Le passage au centre ou transformation dans la psychologie des
profondeurs, et titre des six conférences : La voie
jungienne et le temps présent La voie
de connaissance et de transformation intérieure par les songes De la
transformation Le
passage au centre Le transfert
psychologique illustré par l’amitié spirituelle de Madame Guyon et de
Fénelon. C.G.
Jung, l’alchimie et le sens de l’Homme. 2e
Partie : La Pierre des transmutations ou la transformation dans
l’alchimie L’entrée
dans la mer des sages ou la rencontre avec l’alchimie Le Yi
King premier livre des
transmutations La
vendange des raisons. L’athanor, fourneau hermétique. Les visions de Zozime L’Arbre
merle, l’Ouroboros, le zodiaque et l4homme, les deux ferments Du Feu
sacré des sages. Naissance et triomphe de la Pierre Pierre Perrot a
traduit et écrits les ouvrages suivants : Les trois pommes
d’Or. Yi King, le livre des transformations. L’Atalante fugitive. Le Rosaire
des philosophes et de nombreux textes de Jung et de M.L von Franz. |
la
voie hermÉtique |
Françoise bonardel |
Edition Dervy |
1985 |
Qu’est-ce qu’une Voie,
sinon l’ouverture propice au cheminement, l’orientation nécessaire à la
transformation ? Parler de Voie hermétique a donc de quoi surprendre, si
l’on s’en tient à l’usage courant du terme, suggérant le repli plus que le
déploiement, l’obscurité plus que la lumière inhérente à toute authentique
Révélation. Or, c’est bien en terme de Révélation que s’est imposé, depuis l’Antiquité
gréco-romaine-égyptienne et pour de nombreux siècle, le message spirituel
attribué à Hermès Trismégiste, prophète païen en qui certains hommes de la
Renaissance croiront reconnaitre
le Père d’une sagesse primordiale et immémoriale bien antérieure au
Christianisme. C’est à reconstituer
l’identité polymorphe d’Hermès le messager divin, et à
« comprendre » comme le préconise le Trismégiste –le jeu incessant
du clos et de l’ouvert que s’emploie ici l’auteur- ; décryptant pour
cela quelques-unes des figures les plus significatives de l’hermétisme
occidental, tour à tour doctrine de salut (gnose), voie de transmutation
(alchimie), herméneutique, toutes à
des titres divers placées sous le patronage d’Hermès, de sa doctrine. Le caractère composite
de la doctrine hermétique, et la richesse multiforme de sa postérité semblent
dus autant à la personnalité protéiforme d’Hermès qu’à la nature de
l’enseignement consigné. Dans le Corpus Hermeticum, c’est bien de révélation
qu’il s’agit, écrite sous sa forme philosophique et religieuse. Rapporté à l’hermétisme,
le mot tradition doit être pris dans son acceptation originelle de
transmission ; non pas d’us et coutumes accréditant une vision passéiste
et conservatrice des idées et des mœurs ; mais pérennité d’un savoir de
type initiatique d’abord transmis par le Verbe d’Hermès à quelques rares
disciples en quête de régénération spirituelle, puis au cours des siècles à
ceux des mages, adeptes et artistes qui en ont ensuite perpétué l’esprit par
leur pratique en matière de philosophie occulte et d’alchimie. Fondée sur les Hermetica,
et condensée dans la fameuse Table d’Emeraude (Tabula Smaragdina), la
tradition hermétique peut en effet se prévaloir –comme toutes les traditions-
d’un fondateur mythico-religieux doté d’une personnalité charismatique, de
Livres quasi sacrés, et d’un mode de transmission d’inspiration
« gnostique » dont la continuité est avérée tant d’un point de vue
historique qu’initiatique. La question se pose par ailleurs de savoir si
l’hermétisme n’est qu’une tradition parmi d’autres, ou si le rôle de « Père des sages »(selon
Henri Corbin), et d’herméneute spirituel reconnu à Hermès, autorise à voir
dans son enseignement le noyau ésotérique commun à la plupart des grandes
traditions religieuses et initiatiques. Au sommaire de cet ouvrage : Première partie : Origines
mythiques et historiques - les métamorphoses d’Hermès -
les témoignages antiques
- le creuset alexandrin -
la Révélation Hermétique - au cœur du monde ; révélation et
occultation - Cosmos et anthropogonies -
la création des âmes - les paradoxes de l’agnosia-gnosis -
la « compréhension » hermésienne -
L’éternité vivante du lien
- la méditation solaire et le
culte des images - l’astrologie hermétique -
Art et musique - le dépôt des livres qui est une gnose
herméneutique - Deuxième partie : La tradition hermétique et la Renaissance hermétiste
- Unité et diversité -
les grands conciliateurs
- le chaîne d’or du triple
monde - Sagesse et magie -
L’Art d’Hermès - Une tradition aux origines mythiques -
le labyrinthe hermétique
- la vase d’Hermès -
Naturphilosophie et théosophie
- L’équivoque
occulto-hermétiste - D’étranges hybrides -
L’hermétisme populaire - Hermès inconnu -
Transitions et ambigüités
- Hermétisme et Herméneutiques -
Hermès messager de l’être
- C.G. Jung et l’esprit
Mercure - Herméneutique spirituelle, phénoménologie
et alchimie - Récurrence hermésienne et anthropologie -
L’hermétisme fertile et la synchronicité magique - |
le
char triomphal de l’antimoine |
Basile valentin |
Edition L’ORIGINEL |
2002 |
||
Qu’est-ce qu’un
char si ce n’est
un engin capable de nous transporter? Cette petite nuance a échappé je crois
à la plupart des investigateurs. Elle nous dévoile pourtant l’un des arcanes
les plus méconnus de l’alchimie métallique, à savoir que l’antimoine n’est
pas en effet la matière première du grand-oeuvre minéral, mais le moyen
permettant à celle-ci d’être guidée vers la quintessence, autrement dit la
Pierre. Il est encore d’autres propriétés étranges
dans cet antimoine, dont les Anciens se servaient par exemple pour se
déplacer entre les mondes, à l’instar d’Elie enlevé lui aussi sur un char… Plus
récemment, dans ses remarquables vidéos sur les villes alchimiques, Patrick
Burensteinas nous décrit lui aussi un pèlerinage jusqu’à
Compostelle, avec en arrière plan un travail sur l’antimoine. Le voyage
symbolique de la matière à travers les couloirs du temps et de l’espace,
montre le cheminement initiatique piloté
par l’étoile ou axe du monde que représente le centre radiant du
régule d’antimoine. L’antimoine n’est-il pas ce Pilote de l’onde vive dont Eyquen du Martineau nous parle pour expliquer le flux et
le reflux de la mer des sages vers laquelle s’achemine Patrick? Tout voyage
implique un guide expérimenté qui connait les passages. Dans la réalité
opératoire, c’est l’antimoine qui fait office de carte routière. il conduit
l’alchimiste dans les entrailles de la terre à la recherche du Ghur minéral ou bouton de retour qui
permettra l’élaboration de la grande pierre. L’antimoine est donc
bien le maître des clés minérales, le chemin vers le centre, et le véhicule
éclairé qu’enfourche l’alchimiste au péril de sa vie. Mais que vaut la
vie si elle n’est pas jouée? |
LE CHEMIN DU CHEMIN
suivi de LA CLAVICULE de Raymond LULLE |
Arnaud de VILLENEUVE |
Edition ARCHE MILAN |
1974 |
Textes alchimiques par excellence,
ces 2 textes traitent de notre propre transformation. Arnauld de Villeneuve est né vers
1245 en France, comme l'attestent Symphorianus Campegius et Joseph de Haitze.
Quant au lieu précis de sa naissance il est incertain. Il étudia les langues
mortes à Aix, la médecine à Montpellier. Il vint à Paris pour se
perfectionner la rumeur populaire l'accusant de nécromancie et d'alchimie, il
s'enfuit à Montpellier, où il fut bientôt nommé professeur, puis régent. En
1755 on montrait encore à Montpellier, sa maison portant sculptés sur la
façade un lion et un serpent se mordant la queue. La soif d'apprendre le fait
passer en Espagne, il professe quelque temps l'alchimie à Barcelone (1286) et
apprend l'arabe. Il visite ensuite les universités célèbres d'Italie :
Bologne, Palerme, Florence. Il revient à Paris, mais ses propositions
hérétiques, ayant excité contre lui les théologiens, il s'enfuit prudemment
en Sicile, où Frédéric II le prit sous sa protection. Le pape Clément V
atteint de la pierre, manda Arnauld de Villeneuve auprès de lui, avec
promesse de pardon. Arnauld s'embarqua pour la France. Les papes siégeaient
alors à Avignon. Mais en vue de Gênes il mourut,
son corps fut enseveli dans cette ville (1313). Il eut pour amis et disciples
Raymond Lulle et Pierre d'Apono. Principaux ouvrages Rosarium
philosophorum, de Lapide
philosophorum, Novum lumen, Flos florum, Semita semitae, Speculum
alchimiae, de
Sublimatione Mercurii,
Epistola ad Robertum Regem,
Testamentum novum.
Tous ces traités se trouvent dans les éditions de ses œuvres complètes Opera omnia
Arnoldi de Villanova,
Notice sur le Semita semitae
le Chemin du Chemin. Ce traité est à quelques passages près identique au Flos florum. Il se trouve dans 1° les Œuvres
complètes d'Arnauld de Villeneuve Ici commence le Chemin du Chemin traité court, bref, succinct,
utile à qui le comprendra. Les chercheurs habiles y trouveront une partie de
la Pierre végétale que les autres Philosophes ont cachée avec soin :
« Père vénérable, prête-moi pieusement l'oreille. Apprends que le
Mercure[2]
est le sperme cuit de tous les métaux ; sperme imparfait quand il sort de la
terre, à cause d'une certaine chaleur sulfureuse. Suivant son degré de
sulfuration, il engendre les divers métaux dans le sein de la terre. Il n'y a
donc qu’une seule matière première des métaux, suivant une action naturelle
plus ou moins forte, suivant le degré de cuisson, elle revêt des formes
différentes. Tous les Philosophes sont d'accord sur ce point. En voici la
démonstration : Chaque chose est composée des éléments en lesquels on
peut la décomposer. Citons un exemple impossible à nier et facile à
comprendre la glace à l'aide de la chaleur se résout en eau, donc c'est de
l'eau. Or tous les métaux se résolvent en Mercure ; donc ce Mercure est
la matière première de tous les métaux. J'enseignerai plus loin la
manière de faire cette transmutation, détruisant ainsi l'opinion de ceux qui
prétendent que la forme des métaux ne peut être changée. Ils auraient raison
si l'on ne pouvait réduire les métaux en leur matière première, mais je montrerai
que cette réduction en la matière première est facile et que la transmutation
est possible et faisable. Car tout ce qui naît, tout ce qui croît, se
multiplie selon son espèce, ainsi les arbres, les hommes, les herbes. Une
graine peut produire mille autres graines. Donc il est possible de multiplier
les choses à l'infini. D'après ce qui précède, celui qui analyse les choses
verra que si les Philosophes ont parlé d'une façon obscure, ils ont dit du
moins la vérité. Ils ont dit en effet que notre Pierre a une âme, un corps et
un esprit, ce qui est vrai. Ils ont comparé son corps imparfait au corps,
parce qu'il est sans puissance par lui-même ils ont appelé l'Eau un esprit
vital, parce qu'elle donne au corps, imparfait en soi et inerte, la vie qu'il
n'avait pas auparavant et qu'elle perfectionne sa forme. Ils ont appelé le
ferment âme, car ainsi qu'on le verra plus loin, il a aussi donné la vie au
corps imparfait, il le perfectionne et le change en sa propre nature. » |
LE DISCIPLE, TROIS CONTES
ALCHIMIQUES. |
PATRICK
BURENSTEINAS |
Edition LE MERCURE
DAUPHINOIS |
2008 |
Un
disciple trahit son maître. Cette trahison restera- t- elle
impunie ?
|
LE FEU DU SOLEIL - ENTRETIEN SUR L’ALCHIMIE AVEC EUGÈNE CANSELIET |
Robert AMADOU |
ÉDITION PAUVERT |
1978 |
Feu du
soleil,
c’est le sens du nom initiatique –Fulcanelli-
qui dissimule et manifeste à la fois le plus grand et le plus célèbre
alchimiste de notre temps. Eugène Canseliet est son seul disciple, qui
a publié ses deux ouvrages devenus classiques, Le Mystère des cathédrales
et Les Demeures Philosophales, avant de fournir sa propre
contribution à la littérature alchimique, contribution dans laquelle, bien
entendu, il conservait les règles habituelles du secret. Au cours de cet
entretien avec Robert Amadou (décédé en 2008), Eugène Canseliet
apporte des éclaircissements sans précédent sur le personnage Fulcanelli et sur lui-même, enfin et surtout
parle de cette science occulte entre toutes, sur l’art des sages, sur la
philosophie de la nature, sur la science d’Hermès et sur l’Alchimie en
général. E. Canseliet
affirme : « L’alchimie est obligatoirement contestataire, parce que
c’est une route nouvelle dans notre monde et c’est pourquoi elle attire la
jeunesse ». Cet entretien à
bâtons rompus entre un alchimiste praticien et un occultiste-martiniste,
donne des dialogues extrêmement enrichissent et révélateur, qui nous donne
beaucoup d’indications non seulement sur la personnalité de Fulcanelli, de E.
Canseliet et de R. Amadou, mais surtout sur les théories et
pratiques alchimiques, ésotériques et hermétistes. |
le
fil de pÉnÉlope – tome II – anthologie alchimique |
E. d’hooghvorst |
Edition TABLE D’ÉMERAUDE |
1998 |
Après avoir traité de sujets en
apparence bien différents comme la tradition grecque et latine, les contes de
Perrault, les Tarots, la cabale juive et autres dans le premier tome du Fil
de Pénélope, le
Baron d’HOOGHVORST offre aujourd’hui aux lecteurs une sélection de
textes alchimiques allant de Raymond
Lulle à Barent Coenders Van Helpen, qu’il intitule Le Fil de Pénélope –
Tome II…
En donnant ce titre au présent
recueil alchimique, l’auteur met en évidence l’unité d’inspiration et
d’expérience de tous les textes révélés. Textes
alchimiques : En guise d'introduction. Elucidation du Testament de Raymond
Lulle. Les Cinq livres ou La Clef du Secret des Secrets de Nicolas Valois. Le
Mémorial d'Alchimie de Pierre Vicot. Lettre Philosophique de Pierre Vicot. La
Philosophie Subtile de Paracelse. Le Manuel ou Traitée la Pierre Philosophale
Médicinale de Paracelse. La Table d'Émeraude attribuéeàHermès Trismégiste
Père des Philosophes suivie du Commentaire d'Hortulain. Le Tractatus Aureus
attribué à Hermès Trismégiste suivi de la Huitième scolie du chapitre
premier. Les Aphorismes Basiliens ou Canons Hermétiques de l'Esprit et de
l'Âme comme aussi du Corps Mitoyen du Grand et Petit Monde de Nicolaus Niger
Hapelius. La Pierre Aqueuse de Sagesse ou L'Aquarium des Sages attribué à
Johann Ambrosius Siebmacher. Médecine Spagyrique de Johann Pharamund
Rhumélius. Traité du Ciel Terrestre ou Chaos Céleste des Magiciens et
Première Matière de Toutes Choses d'Eugène Philalèthe. Instruction d'un père
à son fils sur l'Arbre Solaire d'un Philosophe anonyme. Lettre sur le Secret
du Grand Oeuvre, écrite au sujet de ce qu'Aristée a laissé par écrit à son
fils, touchant le Magistère Philosophique de Limojon de Saint-Didier.
L'Escalier des Sages ou La Philosophie des Anciens de Barent Coenders van
Helpen. Balzac et l'Alchimie. Seconde partie: Essai sur l'Art d'Alchymie. |
LE GRAND
ART DE L’ALCHIMIE |
JACQUES SADOUL |
J’AI LU |
1973 |
Au Moyen Âge, les
alchimistes cherchaient à faire de l’or en
transmutant un métal dans un autre. Telle est la conception la plus répandu
sur l’alchimie.
Loin d’appartenir
seulement au passé, l’alchimie est probablement pratiquée à notre époque tout
autant que du temps d’Albert le Grand, par exemple.
|
LE GRAND ŒUVRE DÉVOILÉ - CORRESPONDANCES
ALCHIMIQUES |
François TROJANI |
ÉDITION ARQA |
2010 |
« Alchimie » Ultime métaphysique,
sans doute , de la matière pure révélée à l’adeptat, science de la vie,
androgynie des contraires, sacralisation parfaite d’une opération menée de
main de maître sur le monde minéral et poussée à son ultime feu, pour en
faire poindre, au cœur de la nature naturante, l’absolu des formes
manifestées et ce, devant le seuil de l’humanité sans voix définitivement
altérée par les signes des Temps. Grande cire rouge
encore, appréhendée selon les sentiers de la Tradition – qui sont ceux de la
transmission- l’alchimie croît en conscience dans la spiritualité des
minéraux et des métaux exposés au laboratoire et le silence approprié de
l’oratoire. Transmutation
considérée comme impossible des structures acquises selon les éléments, les
règnes et les lois, la Pierre Philosophale, telle une révélation divine
apportée seulement au plus petit d’entre nous, au plus pauvre des cherchants,
humble voyageur muni pour seul viatique du « don
de Dieu », ne se conçoit véritablement en tant que voie de
perfection, que comme un pèlerinage ineffable acceptant le « retournement »
pour unique alternative à l’incarnation adamique. Cette preuve – qui est
aussi une épreuve- admet à contre-courant de la pensée établie, l’espace et
le temps comme des dimensions trop étroites insuffisamment décrites par notre
science physico-chimique moderne et pallie cette bien trop courte conception
du monde quantique par une analyse qui concerne avant tout cette « force
forte de toutes forces » dont nous parle à mots couvert la Table
d’émeraude. De l’Ergon au
Pergergon le sentier des philosophes de la Nature, jonché de ronces ne
laissera apparaître, pour qui le peut, la rose éternelle qu’au détour de bien
des années d’infructueuses recherches, et pour cause. Comme le souligne
parfaitement l’auteur de ce livre : Les matières en général et les
métaux en particulier sont bien plus métastables qu’on ne le soupçonne
généralement et les quasi-plasmas que génère notre voie par le feu entrent en
résonnance avec les forces colossales de l’univers. Un concept
alchimique au sens noble du terme est exprimé ici en peu de mots, où le coup
de dés du hasard entre alors dans la partie. Mais que sont ces
énumérations de noms épars : Graal –
Pierre Philosophale – Œuvre au rouge
– etc… Ces considérations exceptionnelles sur l’alchimie
pérenne, permettront sans doute au lecteur soucieux de découvrir des clés
inédites sur la Science Sacrée, d’avancer encore, et de puiser à la source
par les réponses apportées dans cet ouvrage. Le Grand Œuvre dévoilé n’est pas
un livre de recettes, ni un catalogue de formules éculées sur une alchimie
opérative galvaudée, ou pire encore sur une pseudo
alchimie spirituelle peuplée de gourous à la mode New Age. Le Grand Œuvre
dévoilé est avant tout un livre d’alchimie, autrement dit un témoignage
incontournable sur la transcendance des formes, écrit par un auteur guerrier
aguerri au feu du creuset, un logographe ayant comme arme la connaissance, et
la Foi comme bouclier, mais qui, pour autant, n’en oubli pas de rester dans
l’ombre des cathédrales pour mieux privilégier son œuvre aujourd’hui
dévoilée. |
LE GRAND TRAITÉ D’ALCHIMIE ou la
NATURE DÉVOILÉE |
|
Edition J de Bonnot |
1999 |
Travail collectif
vers 1600. De nombreuses illustrations d’alchimistes moyenâgeux. La traduction est celle de Dufournel
1772 Le Grand Traité
d’Alchimie ou La Nature dévoilée Une somme alchimique rédigée à la fin du
Moyen Âge sous le titre étrange de Aurea Catena Homeri L’Alchimie des
ténébreux archi-mages révèle ses brûlants secrets à nos chercheurs
d’avant-garde. Cet ouvrage n’est pas un grimoire. C’est une des rares
versions non chiffrées qui nous soient parvenues du fond des âges. C'est
aussi un rare grand traité ancien non codé, publié ne varietur d’après la
première et rarissime traduction française imprimée en 1772 par Dufournet et
enrichi de nombreuses illustrations parlantes des XVIe et XVIIe siècles. Un immense « contribut » à la
science moderne L’alchimie, restaurée dans sa dignité, apparaît comme la mère
avérée des sciences chimiques et physiques. Maintenant, il est prouvé que la
plupart des mémorables et géniales intuitions des alchimistes étaient
fondées : transmutation de la matière, découverte des médicaments de
base, de l’éther et de l’homéopathie à partir de poisons fortement dilués,
mise au point de nombreux procédés de distillation, théorie des atomes suivie
de nos jours par celle des électrons à l’origine de l’énergie atomique, de
changement des métaux en d’autres métaux à partir des modernes accélérateurs
de particules, etc. Ses formules symboliques, enfin décryptées, se
rencontrent aujourd’hui dans les écrits de nos penseurs les plus avancés Notre édition du
Grand Traité d'Alchimie comprend aussi les fameuses et fulgurantes Opérations
hermétiques de Basilus Valentinus de l’Ordre de Saint-Benoît et in fine
indispensable Glossaire de terminologie alchimique. Un vrai trésor
iconographique vient rehausser ces commentaires aussi curieux qu'insolites.
De format in-octavo (14 x 21 cm), relié plein cuir ébène et or 22 carats sur
les plats et le dos, cet exemplaire unique provient d'une précieuse édition
réalisée en 1999. |
LE LIVRE DES FIGURES
HIÉROGLYPHIQUES |
Nicolas FLAMEL |
Edition SAVARY |
1993 |
Ce livre est important dans la
tradition symbolique d’œuvres médiévales interprétées alchimiquement. Flamel
mis 20 ans pour déchiffrer ces figures qui étaient au cimetière des Innocents
à Paris. Elles furent publiées en 1612. On y trouve Hermès, le caducée, le
dragon, le serpent etc… C’est l’un des plus
excellent traité d’alchimie composé par Nicolas
Flamel tout à la fin du XIVe siècle, alors qu’il demeurait rue des
écrivains, près l’église Saint-Jacques de la Boucherie Sous un récit
allégorique, Flamel dit être entré en possession d’un livre mystérieux, pour
la somme de deux florins, livre qui allait bouleverser le cours de son
énigmatique et surtout fabuleuse existence. Le manuscrit est
décrit minutieusement pour les illustrations symboliques qu’il renferme,
ainsi que pour les figures d’Abraham le Juif, toutes riches
d’enseignement sur la confection du Grand Œuvre et sa finalité. C’est grâce à un
certain Maître Canches, un médecin Juif fort savant, rencontré sur le
chemin, au retour de son pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle en Galice,
qu’il put enfin réussir à mener l’œuvre à terme :
« Ce fut le 17 janvier, un lundy
environ midy, en ma maison, présente Perrenelle seule, l’an de la restitution
de l’humain lignage mil trois cent quatre vingt deux » Cet ouvrage est
présenté dans son français de l’époque, il est divisé en 9 chapitres. On
notera le ton d’excessive piété, mais il fallait montrer soumission et
référence, pour échapper aux tribunaux de l’inquisition, surtout en
pratiquant une discipline aussi sulfureuse. Nous sommes en 1382 et son livre
ne paraitra qu’en 1612. Il faut donc lire
entre les lignes, comme tous les textes de l’époque. Les gravures sont
superbes, elles accompagnent le texte, qui sera reprit plus tard par d’autres
alchimistes. |
le
matin des alchimistes |
J.L. caradeau |
Edition TRAJECTOIRE |
2002 |
Lorsque Louis Pauwels et Jacques Bergier
publient, en 1960, le « Matin des Magiciens », ils y exposent l’activité
volcanique de la pensée occidentale, l’éblouissante éruption du savoir ! Jean-Luc Caradeau a travaillé,
ici, sur un sujet plus hermétique où la clarté de l’or obtenu par le Grand
Œuvre n’est en fait qu’une façon d’exprimer la recherche de l’immortalité.
Mais le matin des Alchimistes est plus symbolique que celui des Magiciens.
Car le plomb à transformer c’est soi-même ! L’alchimie est aussi spirituelle.
Le soufre, le sel et le mercure, les trois composants de la matière, sont
énergies spirituelles. L’âge de l’or n’est-il pas l’âge d’or ? On voit que le
matin n’est pas prêt de s’achever.
|
LE MONASTÈRE DE CIMIEZ. ALCHIMIE – SYMBOLISME
ET TRADITION |
BERNARD CHAUVIERE |
ÉDITIONS ARRAKIS |
2009 |
||
Elles risquent même
de disparaître si les travaux urgents ne sont pas entrepris, bien que
l’ensemble du monastère soit classé au titre des monuments historiques depuis
1993. Il nous a semblé
opportun que les amateurs de symbolisme religieux, de la science d’Hermès,
ainsi que tous les hommes et femmes de bonne volonté, puissent enfin avoir
sous les yeux la totalité des fresques symboliques. Il faut bien admettre
aussi que rarement, l’alchimie et son symbolisme furent exprimés avec autant
de précisions, en un lieu consacré à la religion, sachant toutefois que ces
représentations offrent elles-mêmes une résonance aux mystères de la foi
chrétienne. De ce double aspect,
il convient d’éviter toute assimilation hâtive et gratuite, toute confusion
malheureuse et de le replacer dans l’histoire de l’alchimie elle-même du
XVIIe siècle finissant, face aux nouvelles philosophies. |
LE MYTHE D’HERMÈS |
Pierre Gordon |
Edition Arma Artis |
1985 |
Comme
tous les vieux mythes qui recouvrent une signification profonde, celui d’Hermès est, au premier abord, un tissu
d’enfantillages, d’incohérences, et de non sens. Ce dieu naît dans une grotte
du mont Cyllène, au nord ouest de l’Arcadie, il a pour mère la nymphe Maïa, à
qui Zeus avait rendu des visites nocturnes. Aussitôt né, il sort de son
berceau pour aller en maraude, son but principal est de mettre la main sur
les troupeaux d’Apollon. Devant une caverne. Devant une caverne, il rencontre
une tortue qui rampe, il lui ôte la vie, et dans le creux de la carapace,
tend une peau de bœuf, il ajuste ensuite sur cette peau des baguettes de roseau,
et des intestins de mouton : La lyre est découverte. Après
la chute du jour, il se faufile vers les montagnes de Piérie, où se trouvent
les 50 vaches d’Apollon, il les amène à reculons pendant la nuit, après avoir
attaché sous ses pieds des branches feuillus d’arbustes. Parvenu sur le bord
de l’Alphée, il les enferme dans un antre, et en tue deux, non pour les
manger mais se donner le plaisir de les sacrifier. Il invente à cette
occasion le feu en faisant tourner une tige de laurier dans un morceau de
bois tendre. A l’aube il regagne son berceau, sur le mont Cyllène ;
Apollon ne tarde pas à s’apercevoir du rapt, et, grâce à ses facultés de
clairvoyance, à trouver le coupable. Un vieillard affirme du reste avoir vu
passer l’enfant et les vaches, mais le petit Hermès nie avec effronterie et
adresse à Zeus, qui n’est nullement dupe de ses arguties, s’en amuse, et le
condamne à restitution. Il se réconcilie avec Apollon. Celui-ci
est loin toutefois d’être complètement rassuré, il craint pour son arc ;
d’autant plus qu’Hermès est fertile en tours, attestant son habileté (il se
transforme notamment en brume pour passer par le trou d’une serrure). Un
accord est finalement établi et Hermès donne sa lyre à Apollon en échange de
la copropriété des vaches. Apollon lui fait en outre cadeau d’un fouet et
d’une baguette, puis révèle à Hermès où se trouvent les Thries, vénérables
sorcières en possession d’initier à l’art divinatoire (ces prophétesses
recouraient aux petits cailloux sacrés appelés triai, que l’on jetait à la
manière des sorts. D’autres vols ont été attribués à Hermès, tel le vol du
trident de Poséidon, l’épée d’Ares, la ceinture d’Aphrodite et les flèches
d’Apollon. Il tranche la tête du géant Argus chargé par Héra de surveiller la
génisse Io, amante de Zeus. Son dada est le bétail, il est d’ailleurs souvent
représenté avec une brebis dans les bras ou sur les épaules. Telle sont les principales informations fournies par un hymne homérique fameux sur l’enfance d’Hermès. Cela peut paraître étrange que ce récit ai pu être récité lors de cérémonies initiatiques, mais à cette époque le merveilleux faisait parti des cérémonies. Hermès est souvent représenté avec un double visage, précédent ainsi le Janus romain, on le symbolise également comme le dieu de la fécondité animale et de la fertilité, l’analogue du dieu Pan, lequel était du reste tenu pour son fils ou son frère. . Il est également le conducteur des hommes aux enfers, il est la divinité des chemins et le protecteur des voyageurs, il est le gardien des portes – comme le Janus romain – Alors
comment expliquer que ce dieu espiègle aux exploits disparates et chaotique
soit devenu à la longue l’Hermès Trismégiste,
le Maître des pensées transcendantes, le dispensateur de la lumière cachée,
le révélateur des secrets initiatiques ? Les exégètes qui ont travaillé
sur Hermès sont très partagé, certain tiennent Hermès pour une divinité
solaire ou pour l’incarnation de l’aurore, d’autres y voit un dieu du vent,
le crépuscule ou l’hypostase de l’obscur, mais la majorité se sont rallier à
la phrase de Cicéron : « Hermès
a des origines multiples. » L’auteur
démontre qu’Hermès malgré cette multiplicité de visages se ramène à l’unité,
lorsqu’on pose comme essence première de ce dieu l’ensemble des rites
initiatiques, dont il fut considéré comme l’instaurateur. Au sommaire de cet ouvrage : Le rituel de mort et de résurrection – sens premier du mot
Hermès – l’essence transcendante des hermai – Hermès bicéphale et
tricéphale – Hermès tétracéphale – L’hermaphrodite et l’androgyne initial –
les travestissements initiatiques – Le caducée et les deux serpents enlacés –
le trident d’Hermès – Hermès phallos è les hermai et leur culte – les fêtes
d’Hermès – Hermès et le coq – l’éphèbe – la lyre , les vols de bétail – les
chiffres de 100 et 50 – les vaches femmes et Io – les vaches d’Apollon – le
vieillard d’Anchestos – Hermès inventeur du feu sacré – les Thries – hermès
et le rire initiatique – les pléiades et la fille d’Atlas – Hermès
psychopompe – Hermès dieu des voyageurs, messager de Zeus, dieu des marchands
et des affaires –Hermès logios et logos – Hermès Thot – L’hermétisme –le
mercure gaulois – Les autres livres de Pierre Gordon sont au chapitre 10 G - |
l’entrÉe
du labyrinthe |
Gilles pasquier |
Edition DERVY |
1992 |
Une étude sur l’alchimie assez
facile d’accès avec la table d’Émeraude, Béréshit, solve et coagula et les
bases alchimiques. Dans une 2ème et 3ème partie on y trouve les textes
intégraux de 2 manuscrits, alchimiques du XIXème siècle, les Récréations hermétiques et les Scholies.
Les voies sèches et humides y sont bien expliquées. En
quoi consiste l'alchimie, comment fonctionne-t-elle et quelle langue parlent
les alchimistes ? Hermétiques du légendaire Hermès Trismégiste, les textes
classiques de l'alchimie ne peuvent se lire à livre ouvert. Pour la première
fois, un ouvrage en donne les clefs. Les néophytes y découvriront comment
conjuguer le mode hermétique, comment en traduire le langage analogique,
comment retrouver le tour de pensée alchimiste, et comment, en superposant
les lectures, recevoir l'explication. Les amoureux de science, ceux qui
savent déjà que l'alchimie ne se réduit pas à de simples recettes, trouveront
dans L'entrée du Labyrinthe une nouvelle façon de pénétrer dans des livres
clos jusqu'alors. Les textes intégraux de deux manuscrits d'alchimie du XIXe
siècle, les Récréations hermétiques et les Scholies complètent cette
initiation à l'alchimie. L’Alchimie
est née en Égypte à ‘époque des Ptolémée (bien qu’il y ait là aussi
contestation entre les « experts »). Or, à cette époque, beaucoup de « choses
» qui nous paraissent complètement banales passaient pour être «
merveilleuses ». Entre autre la fabrication du verre. Cette matière a
toujours fasciné les alchimistes. C’est pourquoi il est intéressant de
comprendre sa fabrication et sa coloration. Avec ces deux thèmes de recherche
nous entrons déjà dans l‘antre des pré-chimistes. Fulcanelli nous signale
qu’au Moyen Âge les verriers étaient des chevaliers qui allaient « au travail
» avec l’épée sur le côté. Ceci n’est peut-être qu’anecdotique, du moins il
fallait être un chevalier, dans le sens noble du terme, pour travailler le
verre. Je vous conseille donc de lire tous les chapitres écrits sur le verre
et & sur les pierres précieuses. Et oui, fabriquer des gemmes
artificielles est une activité qui se rapproche énormément du travail du
verre. Un autre conseil – d’importance étudiez également bien le
processus du Pourpre de
Cassius (connu bien avant lui) et que vous trouverez également sur
ce site. Le Pourpre de Cassius n’est
pas la Pierre, non, mais il ressemble bougrement à un Ferment de la Pierre au
rouge, même s’il n’a rien d’alchimique en lui. |
L’ENTRÉE OUVERTE AU
PALAIS FERMÉ DU ROI |
EYRÉNÉE
PHILALETHE |
Bibliotheca Hermetica |
1970 |
Le traité d’Eyrénée
Philalèthe : « L’entrée ouverte
au palais fermé du Roi » fut écrit en latin et publié en 1666
à Amsterdam, il est considéré par tous les amateurs de la littérature
alchimique comme l’un des chefs-d’œuvre de la philosophie hermétique. On y
trouvera exposés, aussi clairement que le permet la discipline initiatique,
les principes du Grand Œuvre et les
règles fondamentales de « L’Art sacré » d’Hermès.
1/ La Sagesse, car la Pierre est qualifiée de philosophale. 2/ La Force, qui permet le combat et la victoire contre le dragon des illusions. 3/ La Beauté,
dont la Pierre possède cet éclat incomparable. |
LE PHÉNIX D’OR OU L’HOMME DIEU |
Josseline Docquir |
Edition Ramuel |
1998 |
Percer
le mystère de la Vie, percer le mystère de l’Homme, ce fut de tout temps le
rêve des savants. Créer l’homme clone, n’est-ce pas transgresser les Lois de la
Vie et oublier la dimension du sacré pour se transformer en dangereux
magiciens et se hausser à l’égal de Dieu ? Cette création de
laboratoire, réplique de l’homme, concrétisation d’A.D.N. aura-t-elle une
âme ? Sera-t-elle un fils de Dieu ? Qui serons-nous demain si nous
laissons les scientifiques transformer notre patrimoine génétique et
transgresser les Lois de Vie et de conception ? « Le Phénix d’or » conformément à la
vieille Tradition Sacrée, nous révèle les Lois de la Vie et de notre
évolution depuis notre originelle conception. Le but de cet ouvrage est de
revendiquer notre identité et de perpétuer la Voie Sacrée de l’être à travers
la Connaissance exacte et réelle de nous-mêmes depuis nos origines, avant que
les scientifiques ne nous transforment en mutants et que nous ayons perdu la
mémoire de notre Soi Divin. Légende
du Phénix :
Le Phénix ressemble à un Héron, il est le symbole de l’immortalité et de la
Résurrection, son nom est issu du grec et désigne la couleur rouge, ou
couleur de feu, en référence à la légende de sa mort et de sa résurrection
dans le feu purificateur. On raconte qu’il amassait odorantes afin de les
embraser et de s’y réduire lui-même en cendres sur l’autel d’Héliopolis, mais
il renaissait trois jours plus tard pour une vie renouvelée. Les Pères de
l’Eglise le considéraient comme le symbole de l’immortalité de l’âme et de la
Résurrection du Christ. Les mythes antiques dépeignaient plus tard le Phénix
comme paré d’un plumage doré. Dans la symbolique alchimique, il est la destruction
et la recomposition de la « materia prima » qui se transforme pour
devenir la Pierre Philosophale. Au sommaire de cet ouvrage : Les temps qui viennent et les temps qui sont – Révélations – Le Monde et les mondes – La fraternité blanche – L’Homme qui était avant l’homme – Naissance de l’homme création des divers corps – Le corps physique et les corps subtils – Les énergies et l’énergie – La flamme spontanée et l’Orient – les cinq sens ou les cinq entités psychiques – Le pouvoir de la pensée - |
LE PROCÉDÉ DE Mr D’ANVERS |
FABRICE BARDEAU |
Edition SAVARY |
1993 |
Tous les petits secrets
symboliques de l’alchimie sont ici dévoilés l’œuf philosophique et le feu y
sont décrits avec minutie. Ce document exceptionnel fut
découvert il y a quelques années, ce
manuscrit unique fut rédigé en 1722. Inédit à ce jour, ce document
exceptionnel, écrit par un authentique adepte, et le texte le prouve, est
riche d’enseignements et dévoile des secrets dont les adeptes se gardent bien
de parler ordinairement. On trouve ainsi des renseignements
sur : « L’œuf philosophal et sa capacité » ; « La
variabilité du rapport du (M.A.) et de l’ʘ, en fonction du vol des
Aigles » ; les Fourneau secret ; « Les trois
Feux » ; etc. et bien d’autres conseils sur les différents points
de la pratique opérative. D’Anvers se montre laborieux et
quelquefois, un peu « envieux » dans le cours des ses descriptions
des manipulations, comparativement à Flamel qui est souvent plus explicite.
Mais, l’un et l’autre se complètent harmonieusement. Enfin, pour plus de clarté et pour en faciliter l’accès, nous avons pris le soin d’expliciter les symboles alchimiques qui pouvaient être un obstacle à la compréhension de ce document qui devrait satisfaire les amateurs éclairés et les passionnés du Grand Art d’Alchimie. |
LE
ROSAIRE DES PHILOSOPHES |
Traduction du latin et
Préfacé par ÉTIENNE PERROT |
ÉDITION LA
FONTAINE DE PIERRE |
2001 |
Le
Rosaire des philosophes est l’un des écrits les plus lus et commentés des alchimistes.
On peut en dater la composition à la première moitié du XIVe siècle, mais il
n’a rien perdu de son actualité, puisque, au XXe siècle, C.G. Yung
utilisa les gravures qui illustrent ce traité comme support de réflexion pour
son livre : La psychologie du transfert. Entrer dans cet
écrit, c’est laisser à la porte une certaine raison pour plonger dans une
logique différente, un langage autre, celui des symboles et des images. La
désorientation qui en résulte permet de se retrouver en prise directe avec la
vie de l’âme et avec la langue paradoxale de l’inconscient. Vient alors une
ouverture à la nature même des processus qui habitent le monde de la psyché
et le monde de la matière. Les alchimistes s’efforçaient
de comprendre la nature extérieure. Ce faisant, ils dévoilaient les
mouvements de la nature intérieure, comme si nature extérieure et nature
intérieure se répondaient. Le respect de la nature était au cœur de leur
démarche et l’on trouve très fréquemment sous la plume de l’auteur du Rosaire
des Philosophes, la recommandation de ne rien faire qui soit contraire à la
nature, de ne rien brusquer (l’impatience du diable) de ne pas se décourager,
mais d’accepter de revenir sans cesse sur un point, dans une
« réitération » que l’on retrouve inévitablement dans tout travail
approfondi sur soi-même. A ce prix, qui est celui d’une désappropriation et
d’une transformation et transmutation, se révèle ce qui fait l’essence de la
vie. |
les
alchimistes |
Jean biÉs |
Edition Ph. Lebeau |
2000 |
||
L’auteur
nous invite à explorer : L’Art
suprême - Le mystère des origines - Grimoires et
figures - Entre ombre et lumière - L’Europe
alchimique - La quête initiatique dans le secret des mots
- Le livre des merveilles et le message mythologique - Un
monde imaginal - Les faiseurs d’or et l’alchimie intérieure
- Sous l’écorce des pierres - Les fondements du Grand
Œuvre - La materia prima et les trois énergies -
L’alchimiste au travail - Les métamorphoses - Le
Magistère des Sages - L’œuvre au noir, au blanc et au rouge
- Alchimie et christianisme - Carl Gustav Jung et
l’alchimie revisitée - Le nouvel Hermès - |
les 12
clÉs de la philosophie |
Le Frère basile valentin |
Edition de MINUIT |
1956 |
Traduction, notes et explications des
images par Eugène Canseliet. L’auteur Basile Valentin frère de l’ordre de St
Benoit, nous livre ici des clés de philosophie alchimique. 14 illustrations hors-texte, un index des noms, des auteurs
et des ouvrages anonymes, des vocables et des expressions symboliques, des
termes spéciaux de la Philosophie hermétique L’auteur, qui vécut à Erfurt à
la fin du XIVe siècle, est un des plus célèbres représentants de la
tradition alchimique.
Au
sommaire de cet ouvrage : Introduction – Épigramme de Michel Maier sur la Pratique de Basile
– Préface de Basile Valentin – De la Grande Pierre des Anciens Sages –
Première Clef – Deuxième Clef – Troisième Clef – Quatrième Clef – Cinquième
Clef – Sixième Clef – Septième Clef – Huitième Clef – Neuvième Clef – Dixième
Clef – Onzième Clef – Douzième Clef – « De la Première Matière de la
Pierre Philosophique » – Bref Appendice – « Explication du
Soufre » – « Sentiment sur le Sel des Philosophes » – Grâces à
Dieu – Addition – Index alphabétique |
LES 12 PORTES
D’ALCHIMIE |
George RIPLEY |
Edition TREDANIEL |
1979 |
||
La lecture de l’alchimie en
général est comme un parcours dans un labyrinthe. L’auteur, alchimiste bien connu
nous dévoile hermétiquement les portes à franchir pour arriver au but
suprême. Tout cela est dit dans un langage du Moyen-Âge.
|
LE SECRET DU SEL |
Elias Artista Hermética |
Edition Ramuel |
2005 |
La
traduction de cet ouvrage, signé Elias Artista Hermetica, provient de
l’édition originale allemande réalisée à Ausgabe en 1770.
Ce texte probablement issu de l’ancien courant hermétique Rose+Croix,
véhicule la véritable connaissance hermétique, celle résolument
traditionnelle. C’est une œuvre incontournable pour tout cherchant amoureux de l’art, car elle porte entièrement sur l’élément clef de la science alchimique : Le Sel. L’auteur y traite des différents sels issus des trois règnes de la nature, du « retournement de son intérieur », de l’Esprit Céleste et de sa capture, de la fermentation et de la combustion pour la séparation du pur et de l’impur, de l’extraction de l’Aqua Vitae, des deux esprits blanc et rouge…. Le
cherchant y trouvera pour la partie pratique, « le testament
d’or » en annexe, attribué à Elias Artista, Œuvre Magistrale s’il en
fut, qui ne figure pas dans le texte d’origine, et agrémenté d’un avant
propos de Chrysopée et d’une postface de Patrick Rivière. Au sommaire de cet ouvrage alchimique on y trouve : Le sel, ses origines, ses divers composants, les
quatre unités, nombreuses sortes de sel, trois sortes de sel pour la cuisson,
le sel essence de la terre, le sel des métaux, la beauté du sel dispensé par
le soleil, la lune et les étoiles, le mercure blanc et le sulphure rouge,
l’acidium est un acide épaissi par le soleil, de la putréfaction, le sel
n’est pas un minéral, origine du salz, l’homme fait de sel, l’offrande du
sel, l’alliance du sel, caractère du sel, les statues de sel, su sel qui, en
son corps, est dissous dans le subtil, comme la semence masculi dans les
réceptacles de semence, pourquoi l’homme doit utiliser le sel, un mercure
colorant dans le sel, du sel des métaux, un minéral dans lequel le soufre du
soleil est très puissant, le jugement de Basile Valentin sur le sel, la
comparaison du sel avec le Christ, des allégories de la Turba de Fictuld, le
sel : clef universelle, le sel minéral en particulier vitriol, nitrate
de sel, le vitriol mélangé au salmiac, le testament d’or. |
LES
FABLES ÉGYPTIENNES ET GRECQUES - 2 Tomes |
A. J. PERNETY |
ÉDITION
ARCHÉ MILAN |
2004 |
A travers des fables,
des légendes et des mythes égyptiens et grecs, le moine
bénédictin A. J. Pernety nous donne une explication hermétique et
alchimique du Grand Œuvre. Les
anciens sages en parlant de ce Grand Œuvre
disaient que c’était une médecine qui gérait tous les maux. Pernety nous dit
la même chose mais en langage symbolique, ésotérique et hermétique. Ces fables, ces
mythes et ces légendes nous donnent des exemples archétypaux de ces
opérations magiques, alchimiques, hermétiques et merveilleuses qui nous
indiquent comment se soigner, comment évoluer, comment chercher et trouver
les diverses manières de voyager sur le sentier spirituel de la vie et y
trouver le bonheur dans sa propre transformation et transmutation. Pernety
commente dans le premier tome les opérations suivantes : La
Nature, la Lumière, l’homme, les éléments, la terre, l’eau, le feu, l’air,
les opérations de la nature, la différence entre les trois règnes de la
nature, le règne minéral, végétal et animal, les mixtes, l’humide radical,
l’harmonie de l’univers, traité de l’œuvre hermétique, aphorismes de la
vérité des sciences, la clef des Sciences et de la nature, le secret, les
noms qu’ont donné les Anciens a leur matière, le feu en général et le feu
philosophique en particulier, la calcination, la solution, la putréfaction,
la fermentation, l’Elixir, la quintessence, la teinture, les vertus de
la Médecine, les maladies des métaux. Dans le
second tome il commente les fables suivantes : Les hiéroglyphes des Egyptiens, les dieux de l’Egypte, Osiris,
Isis, Horus, Typhon, Harpocrate, Anubis, Canope, les Rois d’Egypte et les
monuments élevés, Simandius, le bœuf Apis, le chat, le chien, le lion, le
bouc, le crocodile, le cynocéphale (Thot), le bélier, l’aigle et l’épervier,
l’Ibis, le lotus et la fève d’Egypte, le colocafia, du perfea, du musa ou
amusa, les allégories ayant un rapport avec l’Art Hermétique, la conquête de
la Toison d’Or, le retour des Argonautes, l’enlèvement des pommes d’Or du
jardin des Hespérides par Hercule, l’histoire d’Atalante, la biche aux cornes
d’Or, Midas, l’Âge d’Or, les pluies d’Or, la guerre de Troie avec Achille,
Hélène, Ajax, Agamemnon, Pyrrhus, histoire de Saturne, de Jupiter, de Junon,
de Pluton, de Neptune, de Vénus, de Pallas, de Mars, de Vulcain, d’Apollon,
d’Orphée, d’Esculape, de Diane, de Mercure, de Bacchus, de Persée, de Léda,
de Castor et Pollux, d’Europe, d’Antiope, l’enlèvement de Proserpine, Adonis,
les travaux d’Hercule, les jeux méditerranéens, les amazones, Anthée,
Prométhée délivré, le palladium, Enée et sa descente aux enfers, les chevaux
de Rhésus. |
les
messes basses de nicolas flamel |
mathias |
Edition du PRIEURÉ |
1993 |
Qui était Nicolas FLAMEL ? Le second mari de Dame Perrenelle était-il un
alchimiste, un mage, un souffleur, un mystificateur voire un escroc ?
|
les
neuf preux d’anjony gardiens de la voie alchimique |
R. camou |
A.C.V. |
1999 |
Depuis qu’en 1926 est paru, sous
le nom de FULCANELLI, l’ouvrage intitulé « Le Mystère des Cathédrales », tout
quêteur des sciences secrètes se prend à subodorer un sens cryptographique à
maintes représentations religieuses ou profanes – sculptures, fresques,
gravures, emblèmes. Ces messages codés jouent sur un
répertoire qui va de la rose du jardin hermétique au bestiaire fabuleux où se
côtoient dragons, sirènes, griffons et salamandres, jusqu’à sous-tendre
légendes et mythologies peuplées de dieux et de héros. Le monde entier prête sa scène au
« théâtre chimique », afin d’y exposer, sans le trahir, l’ensemble du
processus opératif. Les arcanes de l’Art majeur ne se révèlent qu’à ceux-là
seuls qui en possèdent les clés. Ce qui confère à l’alchimie le rôle
privilégié de miroir de la Tradition Universelle. |
les
nobles Écrits de pierre dujols & de son frÈre |
Pierre & Antoine dujols |
LE MERCURE DAUPHINOIS |
2000 |
Pierre DUJOLS
(1862 – 1926) est toujours présenté comme un libraire et un bibliophile
averti. Le philosophe-alchimiste qu’il était disparaît derrière l’activité à
tel point que son Hypotypose au Mutus Liber, commentaire précieux et
essentiel du Grand Œuvre, est moins connue que d’autres tentatives
d’élucidation de ce « livre d’images sans paroles ». Mais comme l’écrit Henri
La Croix-Haute dans son introduction : « Celui qui réussit n’est pas habilité
à s’en prévaloir. »
|
LES NOCES
CHYMIQUES DE CHRISTIAN
ROSENCREUTZ |
VALENTIN ANDRÉAE |
ÉDITIONS TRADITIONNELLES |
1994 |
||
1e jour : Alors que C.R
(Christian Rosenkreutz) est en prière
et se prépare à la fête de Pâques, il a la visite d’une apparition (qu’il
appelle FAMA). Cette vision lui demande d’aller à un mariage royal. R.C
accepte et se met en route aussitôt, après avoir cousu sur un manteau blanc 2
rubans rouge en forme de croix et orné son chapeau de 4 roses rouges. 2e jour : Il arrive au
château et s’annonce comme « Un frère de
la Rouge Rose+Croix », il est admis et passe encore 2 autres
portes portant des symboles d’un lion (égo). Ces épreuves étant terminées, il
pénètre dans une grande salle où sont rassemblées des personnes qui se
vantent, le tout baignant dans une musique douce. Puis arrive une vierge qui
annonce l’arrivée du Roi et de la Reine 3e jour : Un grand
banquet réunit tous les invités (candidats) qui sont présenté à tour de rôle,
et tous possèdent « l’insigna » c'est-à-dire l’Ordre de la
Toison d’Or (golden fleece) et celui du Lion volant (flying lion).
Après quelques épreuves dont il triomphe, il reçoit une branche de laurier et
un habit de velours rouge. Puis viennent les cérémonies et la visite de
plusieurs pièces du château, où se trouvent des objets insolites. 4e jour : C.R visite
les jardins où il est confronté avec la source hermétique (Hermès) puis est
donné la représentation d’une pièce de théâtre en 7 actes à la maison du
soleil. Il reçoit l’Ordre de la Toison d’Or et un nouveau
vêtement. Fort de ces distinctions et précédé par Alchimia
il gravit un escalier de 365 marches jusqu’à la vision du Roi et de la Reine.
Puis sont apporté 6 cercueils et 6 hommes de nature royale. Les hommes sont
décapités et placés dans les cercueils, et il est annoncé que ces hommes
reviendront à la vie le lendemain. 5e jour : Visite des
caves souterraines où se trouve un tombeau orné d’escarboucles
(symbole de la passion du Christ) tombeau appelé Venus ou Amour.
Un poème est déclamé sur Vénus qui se réveillera et sera mère d’un Roi.
Visite de la Tour de l’Olympe, lieu où doit s’accomplir la résurrection des
personnes royales décapitées. Cette tour a 7 étages et se trouve au centre
d’une île représentant un carré parfait, puis le jour s’achève et C.R se
retrouve en bas de la tour dans un laboratoire, où il doit laver des plantes,
des pierres précieuses et d’autres matières, en extraire l’essence et la sève
(la substantifique moelle) et les mettre en flacons. Enfin R.C
contemple les décapités, la lune, la mer et le feu, a des visions/révélations
planétaires et astrologiques et tout cela dans une sorte de symphonie
surréaliste cosmique. 6e jour : Tout le monde
est réunit à l’étage inférieur de la Tour où on va leur apprendre l’Alchimie pratique avec cornues, flacons,
feu, matériau, langage, purifications, etc. ceci pour les transformer et les purifier.
Ils passent ensuite au 2e étage où chacun reçoit, soit, une
corde (symbole de la certitude du mystique) soit une échelle (symbole de la
Tour) soit des ailes (symbole de la pensée de ceux qui vivent dans et pour le
Savoir). C.R reçoit une échelle qui symbolise la colonne vertébrale qui
s’élève du plexus sacré jusqu’à la région de la pinéale (symbole de la Tour).
On passe au 3e étage avec les symboles du coffre, du globe d’Or,
des portes, des miroirs et de l’éclat du soleil. 7e jour : C.R quitte la
Tour en compagnie de 12 navires, chacun arborant un signe du zodiaque
(celui de la balance pour R.C). Arrivé à terre il retrouve le Roi et la
Reine. Puis le gardien qui au départ lui avait fait passer les premières
épreuves, leur lit une lettre. Enfin tous les candidats reçoivent les règles
de l’Ordre de la Rose+Croix avec un maître mot « Purifications »,
on leur donne le pouvoir de combattre : la
maladie, la pauvreté et l’ignorance.
C.R inscrit alors les mots suivants : Suma
Scientia nihil Scire. Fr. Christianus Rosencreutz. Eques aurei Lapidis. An
1459. (Le plus grand savoir est de savoir que nous ne savons
rien. Frère C.R chevalier de la Pierre d’Or. An 1459) Puis C.R prend la
place du gardien en renonçant au bonheur de jouir de tous les trésors spirituels,
mais les dernières lignes disent que le lendemain il retourna dans sa
patrie. |
LES
NOCES CHYMIQUES- VIE ET ŒUVRE DE VALENTIN ANDRÉAE |
DIVERS AUTEURS |
EDITION ARCADIA |
2008 |
Johann Valentin
Andréae
(1586-1654) né en Allemagne, son père est abbé dans un couvent, il reçoit
donc une éducation religieuse stricte, il apprend les lettres et les
sciences, mais il est attiré par le coté mystique et mystérieux du
spirituel. En 1614 il se marie et va gravir les échelons hiérarchiques
de l’Eglise luthérienne. Il aime voyager et parcours l’Europe, sa curiosité
va le pousser à chercher les organisations secrètes et va rencontrer le
premier embryon de la société des frères de la Rose+Croix,
il va aussitôt adhérer et participera au premier manifeste de la Rose+Croix, il sera d’ailleurs mandaté par
eux pour faire connaître le mouvement dans toute l’Europe. Il va également
écrire pour ce mouvement 3 livres -La Fama
fraternitatis (1614), Confessio Fratrum Rosae Crucis (1615) et les noces
chymiques de Christian Rosencreutz en 1616- Ecrivain prolifique il
écrira entre 1616 et 1620 plus de 100 ouvrages sur la religion, des
écrits Rose+Croix, des
satires et des dissertations de théologie mystique. Le duc de Brunswick
le couvrira d’or et de cadeaux et la hiérarchie religieuse lui décerna des
titres et des postes importants, il mourut en 1654 à Stuttgart. Le récit des noces
chymiques est enveloppé, comme tous les textes alchimiques de l’époque d’un
voile allégorique avec un langage codé appelé langue des oiseaux, ce
qui en fait souvent une lecture difficile. Les noces chymiques n’échappent
pas à cette règle, j’en veux pour exemple le blason
de Christian Rosencreutz.
Tout d’abord les 2 rubans en forme de croix de saint André, puis les 4
roses rouge. En grec le mot rose commence par un P majuscule, si nous mettons
comme sur le blason de Christian Rosencreutz ce P majuscule au centre
de la croix de saint André, nous obtenons le monogramme du Chrisme (Christ) que l’empereur Constantin arborait
sur son labarum (étendard). De plus le prénom de Christian a pour
racine Christ, et le nom de
Rosencreutz indique la rose rouge au centre de la croix latine (symbole de l’amour et du Christ).
Nous voyons bien que tout cela donne au récit une coloration très chrétienne,
mais en langage codé Auriger développe le 4e
jour des noces chymiques et donne son interprétation de cette pièce de
théâtre en 7 actes, joué dans la maison du soleil, une pièce bizarre. T. Parter nous invite à faire
le rapprochement entre ces noces et la cour d’Heidelberg en 1615 en
Allemagne, cour brillante qui inspira peut être Valentin Andréae, mais on
peut y voir également l’influence de ces noces chymiques sur les origines de la Rose+Croix, avec son action
chevaleresque, issue de la croix rouge de saint Georges, de l’Ordre de la
jarretière et des roses d’Angleterre. L’Angleterre qui va voir se développer
très rapidement ce mouvement sous la houlette de Michael Maier et Robert
Fludd. Jean Louis Brun dans son livre
« Yi King, un chemin initiatique » explique avec
beaucoup d’humilité le parallèle entre l’alchimie des noces chymiques, le
tarot et le Yi King. Dans les noces le premier jour il est dit que le toit de
la maison se soulève et laisse passer la lumière, or la carte de la Maison
Dieu du tarot, est cette tour qui se soulève et laisse passer des éclairs,
assimilés à la lumière. Correspondance avec l’exagramme no 55 et le signe du
taureau. Christian entame alors son voyage comme Hercule, plus loin il
trouve son maître intérieur et le jardin des Hespérides, puis rejoint l’axe
du monde (la Tour) où il va apprendre à devenir son propre guide. A
travers le zodiaque et le Yi King, l’auteur explique ce parcours d’après une
approche métaphysique, par la lutte de son ennemi (l’égo) et celui
d’atteindre le renoncement suprême. Roland Edighoffer, grand spécialiste
de la Rose+Croix, dans un bel et
long article, explique la symbolique très forte de ce voyage initiatique au
pays des symboles et de son intériorité, et donne la possibilité à chacun d’y
voir des lectures alchimiques, historiques, chevaleresques, religieuses,
utopiques, hermétiques, rosicruciennes, zodiacales, ésotériques et
anagogiques. Il fait également le
rapprochement de ce voyage avec celui de Dante
dans la Divine Comédie, voyage avec Virgile, les épreuves,
la Rose Rouge, la Vierge Marie, Béatrice, sa transformation et son
retour. On trouve également John Dee et l’ouvrage alchimique qu’il fit
paraître à Anvers en 1564, et qui raconte la transformation alchimique d’un
personnage, qui revient périodiquement sur terre pour guider l’humanité. Livres
références : Les
Noces chymiques de Valentin Andréae. Editions Traditionnelles. 1994 B.A BA
des Rose+Croix par Jean Marc Vivenza. Edition Pardès. 2005 La
lumière des Rose+Croix par Frances A. Yates. Edition Culture Art Loisir. 1978 Les
Rose+Croix et la crise de conscience au 17e siècle. Par Roland
Edighoffer Ed. Dervy 1998 |
LES
33 MÉDAILLONS HERMÉTIQUES du portail central de notre-dame de paris |
Jacques trescases |
Edition DETRAD |
2008 |
||
Ainsi, « loin des morales d’Églises,
des scléroses religieuses et des dogmes fossiles, les bâtisseurs de
cathédrales, sous prétexte d’architecture, ont installé la Sagesse à la place
qu’ils estimaient devoir lui revenir de droit universel ».
|
LES TROIS
POMMES D’OR |
ETIENNE PERROT |
EDITION LA
FONTAINE DE PIERRE |
1981 |
Ce n’est pas un
hasard si notre siècle a vu à la fois la désintégration nucléaire et la
divulgation du secret alchimique qui en est la contrepartie et l’antidote.
Cette dernière découverte a été l’œuvre de C.G. Jung dont Etienne
Perrot est généralement tenu pour l’héritier dans ce domaine. Le présent volume est
une élucidation d’une série d’images comptant à la fois parmi les plus belles
et les plus mystérieuses de l’hermétisme classique, les emblèmes de l’Atalante Fugitive de Michel Maïeur
(1617), rompant, comme le veut l’esprit du temps, avec la règle selon
laquelle les alchimistes expliquaient ce qui est obscur par ce qui l’est plus
encore (obscurum per obscurius), l’auteur s’adonne avec allégresse au
dévoilement de ce qui avait dû demeurer caché au long des siècles, en
illustrant sa démonstration à l’aide de songes de contemporains. Les gravures
de Michel Maïeur servent ainsi de thèmes à des leçons de vie conduisant à la
réalisation de la totalité intérieure, qui est la Pierre des Sages et le
« dieu terrestre ». Les trois pommes d’Or témoignent que la « voie
de la libération » possède, dans l’alchimie restaurée par Jung, une
expression autochtone qui n’a rien à envier à l’Orient. Il émane de ces pages
une poésie et une fraicheur qui font comprendre le nom de gaie science
appliqué à l’art hermétique. Les
leçons alchimiques de cet ouvrage sont accompagnées des projections d’images
empruntées au livre de Michel Maïeur, 35 illustrations sur les 50 de
l’Atalante sont ici interprétées magistralement par Etienne Perrot et
renforcent les explications alchimiques, ésotériques et hermétiques de
l’auteur. 16
Leçons nous sont proposées : Seul le
Soi voit le Soi - L’enfant du vent
- La terre est sa nourrice -
Lavage et ablution hermétiques – Agriculture
chymique - La montagne aux aigles -
Le vol des aigles - L’entrée dans le jardin secret
- Des aigles chymiques à la terre noire ou de la tête
à la queue - Grand Œuvre et affinités électives
- L’éveil de Tchen -
Suivre la nature - De la nuit
obscure ou nigredo - Epiphanie de la pierre
- L’évangile de l’Homme
- Jung continué ou l’Homme du Verseau . |
le
symbolisme hermÈtique dans ses rapports avec la franc-maçonnerie |
Oswald wirth |
Edition
Dervy |
1993 |
On croit que l’alchimie est un
ensemble de procédés chimiques pour obtenir la transmutation des métaux et
parvenir à fabriquer de l’or. Mais l’alchimie n’est pas seulement cela ; elle
est également un système scientifique général. Et aussi un système
philosophique. Enfin un art. : l’art de la culture intellectuelle et morale
de l’homme.
|
le
travail alchimique ou la quÊte de la perfection |
O.M. aivanhov |
Edition PROSVETA |
2004 |
Ne luttez pas contre vos
faiblesses et vos vices, car c’est eux qui vous terrasseront, mais apprenez à
les utiliser en les mettant au travail. Que ce soit la jalousie, la colère,
la cupidité, la vanité, etc., il faut savoir comment les mobiliser afin qu’ils
travaillent pour vous dans la direction que vous avez choisie.
Lorsque vous connaîtrez les règles
de l’alchimie spirituelle vous saurez transformer et utiliser toutes les
forces négatives que vous possédez en abondance. |
LE
TRÉSOR DES ALCHIMISTES |
JACQUES SADOUL |
J’AI LU |
1970 |
Voici un livre complet
et parfaitement clair sur ce thème difficile qu’est l’alchimie. A travers une
extraordinaire enquête dans le passé, Jacques Sadoul nous fait revivre les
vies tumultueuses et les découvertes d’Albert le Grand, Nicolas Flamel,
Paracelse, le Cosmopolite, Fulcanelli et tant d’autres.
Deux savants
illustres, Van Helmont et Helvetius, y ont personnellement procédé en
se servant de parcelles de Pierre philosophale
qui leur avaient été remises par un Adepte. |
le
trÉsor des trÉsors des alchimistes |
Paracelse |
Edition
Phœnix |
1978 |
Petite plaquette ou Paracelse,
développe le secret du mercure, du souffre du phénix et de l’aigle. En effet,
ni la Médecine Homéopathique et ni, à fortiori, la Médecine Allopathique, ne
peuvent s'en réclamer à bon droit, tant cette "Médecine de Paracelse"
offre des aspects originaux et multiples Paracelse emprunta largement à
"l'Hermétisme" médiéval - voilant pudiquement les termes
"d'alchimie" et de "magie naturelle" - la matière
ésotérique de son oeuvre. En réalité, loin de se cantonner à la seule pratique
de la médecine hippocratique", Paracelse s'avéra être un authentique
"philosophe par le feu" ("philosophus per ignem"),
c'est-à-dire un remarquable "alchimiste" doublé d'un médecin doté
d'une réelle efficacité (2). D'ailleurs, n'écrivait-il pas à cet égard, à
l'encontre du caractère péjoratif entachant "l'Alchimie" :
"L'alchimie qu'ils déshonorent et prostituent n'a qu'un but : extraire
la quintessence des choses, préparer les Arcanes, les Teintures, les Elixirs
capables de rendre à l'Homme la santé qu'il a perdue". Il s'agissait bien en effet pour lui, de concilier des
expériences d'origine apparemment empirique à la sublime réalisation de
"l'Ars Magna". Il y parvint magistralement car lui seul sut
fidèlement transposer les lois "alchimiques" dans le domaine
médical ou "Iatrochimique" (de "iatros" = médecin)
"Je vous ferai connaître la Teinture, l'Arcane ou la Quintessence
donnant la clef de tout mystère. Chacun peut se tromper et ne doit se fier
qu'à l'épreuve du feu. En spagyrie, comme en médecine, il faut toujours
attendre que le feu ait séparé le vrai du faux. La lumière de la Nature nous
indique ce que nous devons admettre" ("De la teinture des
physiciens", chap. I). C'est ainsi que Paracelse fut amené à appliquer les lois
"alchimiques" dans le domaine médical, sous le terme générique
qu'il innova : la Spagyria (la "Spagyrie"), pour désigner la
"Médecine hermétique" et la préparation des remèdes thérapeutiques
qui en émanent directement. Et c'est grâce à cette "médecine" -
révolutionnaire en soi -, à des heures de celles d'Hippocrate et de Galien,
que Paracelse contribua très largement à enrayer de son temps de nombreux
fléaux, tels la peste, certaines maladies nerveuses, l'épilepsie, l'hystérie,
etc. Aussi peut-on lire l'épitaphe suivante déposée sur sa tombe à Salzbourg:
'Celui qui a fait disparaître par son art merveilleux les plaies cruelles, la
lèpre, la podagre, l'hystérie, et d'autres maladies incurables. Que recouvrait donc le terme de Spagyrie : Paracelse
s'était attaché à appliquer la devise "alchimique" : solve et
coagula ("dissous et coagule") pour la préparation particulière de
ses nombreux remèdes. Le terme même de "spagyrie" s'en trouvait
directement issu ainsi que son étymologie ne manquait pas de le souligner :
"spao" signifiant en grec "extraire" et 'ageiro,
agerein", "rassembler" ; or, pour séparer et extraire, ne
fallait-il pas nécessairement dissoudre, ainsi que pour recombiner,
rassembler, ne convenait-il pas de coaguler ! Mais de quoi s'agissait--il au
juste, sinon des principes essentiels résidant au sein des trois règnes
végétal, minéral et animal. Le dessein principal de la Spagyrie consiste donc
bien à séparer la matière subtile de la matière grossière et tangible d'un
"mixte" - corps composé, de l'un des trois règnes - dans un but de
"purification" et, par voie de conséquence "d'évolution",
afin de transmettre les vertus régénérées du "mixte" à tout
individu dont la santé est éprouvée par un quelconque déséquilibre. "La Spagyrie est une science qui nous apprend à
diviser les corps, à les résoudre (réduire) et à en séparer les
"principes" par des voies, soit naturelles, soit violentes. Son
objet est donc l'altération, la purification et même la perfection des corps,
c'est-à-dire leur génération et leur médecine. C'est par la solution
(putréfaction animale, fermentation végétale ou liquéfaction minérale) que
l'on y parvient et l'on ne saurait y réussir si l'on ignore leur construction
et leurs "principes" (le mot "principe" signifie ce de
quoi une chose tire son origine et ce qui constitue l'essence de cette même
chose). On sépare les parties hétérogènes et accidentelles pour avoir ensuite
la faculté de réunir et de conjoindre les homogènes. La méthode spagyrique
dérive de la science hermétique ; tous les êtres sublunaires sont constitués
par trois 'principes" : le sel, le soufre et le mercure. Toutes les maladies sont inhérentes à un déséquilibre dans
l'action de ces trois "principes". C'est pourquoi tout véritable
remède est destiné à entretenir cet équilibre dans le corps et à le ramener
si l'un des principes vient à dominer les deux autres avec trop de
violence..." Ainsi, en observant
"dans la lumière de la nature et dans le miroir de la vérité"
(selon l'expression chère à Paracelse), tout ce qui vit sous le soleil est
d'essence triple, bien qu'étant "un" en apparence, qu'il s'agisse
d'un minéral, d'une plante ou d'une substance animale. Chacun de ces
composants subtils porte le nom de "principe de la matière" ; en
analogie avec la tripartition métaphysique de l'Homme :"Corps - Ame -
Esprit", les principes spagyriques se dénomment "Sel -Soufre -
Mercure" -, ces derniers ne correspondant pas aux substances chimiques
du même nom mais faisant référence à des notions infiniment plus subtiles. Paracelse traduisit cette division en ces expressions
succinctes :"l'Art les isole et les rend visibles, et ainsi : - ce
qui brûle, c'est le "Soufre",- ce qui s'élève en fumée, c'est le
"Mercure",- ce qui se résout en cendres, c'est le "Sel".
Et de préciser en son "Traité des trois Essences Premières"
"l'un est une liqueur, c'est le "Mercure", l'autre est une
"oléité" ("oleitas", sorte d'huile), c'est le
"Soufre", le troisième est un alkali, c'est le "Sel" de
l'unité, tirez le nombre ternaire et ramenez ensuite le ternaire à
l'unité." Cela implique donc que dans la pratique il convient d'extraire
ces trois substances - voilées sous les vocables de "mercure",
"soufre' et "sel" - de les purifier séparément, puis
finalement de le conjoindre harmonieusement. Voilà qui donne bien tout son
sens au terme de "Spagyrie" (extraire et rassembler). Quant aux
processus d'extraction, ils seront bien entendu variables en fonction de la
nature de la "matière" utilisée ; car, extraire le
"soufre" des végétaux (huile des plantes) est chose aisée, mais des
minéraux et des métaux, c'est évidemment bien plus complexe. Selon les Anciens "tous les corps sont faits de
matière et d'esprit. La Matière est passive et inerte, tandis que l'Esprit
est le principe vital-actif, empreint de l'Idée divine qui est cause
d'évolution. Il est donc clair que la vertu des mixtes (corps composés
d'atomes ou de molécules et tirés de la Nature) est dans l'esprit, et que cet
esprit est beaucoup plus actif lorsqu'il est délivré de sa prison corporelle.
Tout le côté physique de l'Art spagyrique réside dans cette séparation ou
extraction. Pour obtenir cet esprit en puissance de son maximum de vertu, il
le faut exalter ; pour l'exalter, il le faut mûrir (faire évoluer), et pour
le mûrir, il faut corrompre son corps, à la façon dont le grain se putréfie
dans la terre avant que de pouvoir germer. Or, cette putréfaction n'est autre
que l'évolution de la matière, par laquelle les atomes de la substance se
séparent des hétérogénéités, se resserrent, se purifient, s'exaltent et
s'élèvent à une altitude beaucoup plus noble que n'était leur état primitif.
Tout l'Art Spagyrique consiste à provoquer l'évolution de la matière pour la
purifier et l'exalter, ce qui ne peut se faire que par de subtiles et longues
opérations que les auteurs anciens ont laissées dans l'ombre" En quoi consiste la pratique
spagirique, Les techniques de préparation des remèdes spagyriques exigent une
connaissance approfondie de la Nature et du Cosmos : pour effectuer les
récoltes (lieux et moments propices), pour mettre en oeuvre les
fermentations, distillations, cohobation, sublimations, calcinations,
digestions, etc... Ces manipulations de Laboratoire de nature
"spagyrique" définissent l'ensemble des "opérations sur le
minéral, le végétal, ou l'animal"; dans ce dernier cas, il s'agit le
plus souvent de sous-produits animaux. Autrefois, le nombre des différentes
opérations était plus conséquent ; pas moins d'une cinquantaine de
manipulations sont décrites dans les ouvrages anciens, dont beaucoup sont
tombées en désuétude, telles que "l'assation", la
"réverbération", la "réincrudation", etc. Les plus
importantes qui se pratiquent couramment sont au nombre de sept: -
dissolution ou décomposition (avec décantation et filtration), - fermentation
ou putréfaction,- distillation et rectification (avec circulation ou
rotation),- calcination ou cémentation, - sublimation ou exaltation,-
cohobation ou réunion,- coagulation ou fixation. |
LE TRIOMPHE
HERMÉTIQUE précédé du MUTUS LIBER
|
LIMOJON DE SAINT-DIDIER |
Collection BIBLIOTHECA
HERMETICA |
1971 |
||
Les amateurs de la
philosophie hermétique pourront consulter en outre, un remarquable
commentaire du Mutus Liber, indispensable à l’intelligence de la
signification de cette merveilleuse série de gravures symboliques,
intégralement rééditée dans ce volume. Mogaphon, pseudonyme de Pierre
Dujols, l’un des plus grands érudits du début du XXe siècle, avait sa
place parmi les maîtres de l’hermétisme, à coté de Limojon de Saint Didier,
qui fut l’un de ses auteurs préférés. Ce
livre contient : L’hypotypose et
le Mutus Liber. Le triomphe hermétique, l’ancienne guerre des chevaliers,
entretien d’Eudoxe et de Pyrophile sur l’ancienne guerre des chevaliers,
Lettre aux vrais disciples d’Hermès contenant six principales clefs de la
philosophie secrète, Notice sur les citations latines de Limojon de Saint
Didier, Lettre d’un Philosophe, Epitre d’Aristée à son fils sur la clef d’Or
de la nature. |
LETTRE D’UN PHILOSOPHE
A SON AMI SUR LE GRAND ŒUVRE |
Préface de
JEAN SOLIS |
Edition DE LA
HUTTE |
2007 |
Ce texte resté inédit,
est répertorié au catalogue des manuscrits français des bibliothèques de
France. Le philosophe réputé de ce nom, connu par plusieurs ouvrages
classiques d’alchimie récemment réédités, auteur de l’histoire de la Paix de
Nimègue, fut ambassadeur de Louis XIV et l’accompagna souvent à Venise, aux
Pays Bas et en Irlande, il se prénommé Alexandre Toussaint. Il fut un
extraordinaire philosophe-alchimiste et entretint une correspondance très
importante avec de nombreux autres Alchimistes, en voici un extrait :
« Lorsque vous voudrez par exemple avoir de l’or
dissous, vous le mettez dans un matras rond ou ovale, en chaux ou en
feuilles ; que le dissolvant couvre l’or qui doit être dissous : il
est certain néanmoins que cette précaution n’est nullement nécessaire que
pour hâter l’opération, car une seule goutte que l’on mettrait sur un louis
ne laisserait pas que de produire le même effet, que s’il était
couvert ; à la vérité en bien plus de temps. Toutefois en 24 heures il
serait dissous sans qu’il eut perdu rien de son poids, non plus que
l’agent de sa quantité, comme je l’ai expérimenté 1000 fois dans ma vie
avec admiration et que les différentes solutions que j’en ai faites n’ont
jamais diminué la qualité ni la quantité du dissolvant. |
LE
VERGER CHYMIQUE (VIRIDARIUM CHYMICUM) |
DANIEL STOLCIUS
DE STOLZENBERG |
EDITION LA
FONTAINE DE PIERRE |
2009 |
Traduction inédite
d’Etienne Perrot.
L’amour du feu est au cœur de la démarche alchimique, souligne Stolcius de
Stolzenberg : le feu transforme et génère, il soigne et guérit, il
conduit au vrai et, par la grâce de Dieu, se transmet et se propage. Dans ce
souci de transmission, l’auteur du Verger chymique, reprend 107
gravures alchimiques pour les commenter par de courts poèmes et les rendre
intelligibles à ses lecteurs. Ainsi se trouve
décrit le processus alchimique, véritable passage par étapes successives de
la décomposition à l’unification et à la pierre. L’œuvre nécessite un réel don
de soi, une confiance débouchant sur une fécondité qu’illustre l’image di
pélican ou celle de l’enfant. Rien n’étant définitivement acquis ou réalisé,
les opérations se renouvellent, s’affinent, touchent à diverses facettes de
l’être et de l’univers, ce que C.G. Yung a évoqué à notre époque sous le
terme de mysterium conjunctionis. Cet ouvrage fut
terminé à Oxford en 1623, il renferme les 107 gravures hermétiques de
l’époque, qui furent publiées dans différents ouvrages. Certaines gravures
sont de l’auteur, les autres sont de Basile Valentin, de Michel
Maïer, du philosophe Sorghef et de Johann Daniel Mylius.
Toutes sont accompagnées d’un commentaire sous forme de poème. La
signification mystique, alchimique et hermétique de ces gravures et
commentaires sont un enchantement pour les yeux et de profondes réflexions
sur notre démarche, notre origine et notre futur, mais aussi la possibilité
que nous avons de nous transmuter et d’accéder à une réalisation spirituelle
ici et maintenant. Daniel
Stolcius de Stolzenberg est né en Bohême à la fin du XVIe siècle. Il poursuit
ses études à Pragues et devient médecin et poète, il voyage à travers
l’Europe et on le retrouve à Francfort, Oxford, Gdansk…où il exerce la
médecine. Il a été influencé par les théories de Paracelse et fut le disciple
de Michel Maïeur. Sa théorie alchimique est essentiellement centrée sur
l’être humain |
LE
VOYAGE ALCHIMIQUE EN 7 DVD |
PATRICK BURENSTEINAS |
PRODUCTION PGA FILMS |
2009 |
Ce coffret qui
contient 7 DVD et un livret, constitue la somme du Voyage Alchimique.
Une expérience unique qui devait durer près de 7 années. A Noël 2004, un
alchimiste, Patrick Burensteinas, et un cinéaste Georges Combe,
sont partis sur les chemins de l’alchimie. Il se sont donnés rendez-vous sur
la Grand Place de Bruxelles, pour aller jusqu’à Saint
Jacques de Compostelle, puis, suivant les traces de Nicolas
Flamel, ils ont retrouvé à Paris de nombreux messages alchimiques pour terminer
leur périples devant Notre Dame où, sur le porche central, se trouve le
résumé du Grand Œuvre. Au terme de ce voyage
initiatique, vous ne serez plus le même : le monde, fait d’esprit et de
matière, vous paraitra plus beau, plus simple et plus lumineux. 1e DVD- Bruxelles. Pourquoi Bruxelles ?
L’auteur répond : Parce que la Grand Place de Bruxelles est alchimique,
parce que la Belgique est la capitale de la bande dessinée, et que la pierre
de Bruxelles contient tout un livre d’image hermétique. 2e DVD – Chartres. Sa cathédrale énigmatique, son architecture
hermétique et alchimique, son labyrinthe, ses trois Vierges noires (vierge du
sel = corpus/corps) (Vierge du soufre = âme/anima) (Vierge du mercure =
esprit/ spiritus) 3e DVD – Le Mont Saint Michel. Rabelais et ses 3
personnages dont les noms commencent par la lettre G - Gargantua –
Gargamelle – Grangousier – C’est au retour d’un voyage initiatique en Orient
que Grangousier va jeter une pierre ou plutôt un rocher dans la baie et c’est
à partir de ce rocher que va se bâtir le Mont Saint Michel. Une autre légende
veut que le Mont soit une réplique de la grotte italienne de Monte Gargano,
là où apparut Saint Michel. La langue des oiseaux alchimiques serait née au
Mont St MICHEL. Des opéras se sont construits sur les légendes et mythes du
Mont St MICHEL. 4e DVD – Rocamadour – Le gardien de pierre. Les
élémentaux, ces esprits qui utilisent comme corps les éléments. La
terre et les gnomes – L’eau avec les
ondines et les sirènes – L’air et
les sylphes – enfin le Feu et ses
salamandres. Tous ces éléments sont imagés par les contes de fées. 5e DVD – Saint Jacques de Compostelle – Son pèlerinage –
La coquille, lieu de naissance de Vénus – Le sens du voyage – La cathédrale
et la plage del padrÓn – 6e DVD – Paris et Nicolas Flamel – Les endroits où a
habité N. Flamel – les marques alchimiques – Le cimetière des Innocents –
L’auberge de Nicolas Flamel – 7e DVD – Notre Dame de Paris – L’Eglise et les alchimistes
– Son portail, véritable livre de pierre dédié au Grand Œuvre. Une richesse à
découvrir. Le
livret est super intéressant, à la fin il contient tout un bestiaire
alchimique, glané sur les façades et intérieur des maisons, églises,
cathédrales et autres. |
LE VRAI ET VIEUX
CHEMIN DE NATURE DE HERMÈS-TRISMÉGISTE |
par
I.C.H. « UN VRAI FRANC-MACON » Avant Propos de JEAN
SOLIS |
Edition DE LA HUTTE |
2006 |
Ce manuscrit allemand
daté de 1782, narre le mouvement spirituel de l’Alchimie à cette
époque, mouvement qui s’était profondément transformé, de par le fait
que beaucoup d’alchimistes s’étaient réfugiés derrière le tablier de la
Franc-Maçonnerie, mais ce mouvement était regardé avec bienveillance
autant par les Lumières que par les monarques en cette fin de siècle. On se souviendra de Dom
Pernetty, Cagliostro, Théodore de Tschoudy et autre Comte de St Germain
.Que ceci et d’autres fusent de vrais alchimistes, de purs spéculateurs, ou
des escrocs clinquants, il n’en demeure pas moins que le mouvement alchimique
et le mouvement Rose Croix, se confondirent et s’abimèrent dans la Franc
-Maçonnerie spéculative. La mouvance alchimique connut ensuite une obscure
nuit de plus d’un siècle, puis continua discrètement sa transmission,
généralement loin des loges, ou malheureusement la théorie domine la pratique
sérieuse.
|
l’hermÉtisme
alchimique chez andrÉ breton |
Richard breton |
Edition Ramuel |
1997 |
Interprétation de la
symbolique de trois œuvres du poète. L’originalité de l’entreprise
effectuée par l’auteur est dans la recherche alchimique des symboles
opérateurs épars dans l’œuvre du chef de file des surréalistes. L’auteur a le mérite
de souligner les allusions d’André Breton au mode opératoire alchimique qui
jalonne ses textes et d’avoir su rendre compte de la progression hermétique
du poète dans ses trois versions littéraires que sont NADJA, l’Amour fou et ARCANE 17. |
l’hermÉtisme
– philosophie & tradition |
Philippe roy |
Edition du COSMOGONE |
2000 |
Dans l’histoire des idées,
l’hermétisme et l’alchimie constituent une invitation un mystère. C’est un
mystère qui résonne sur fond d’imaginaire, de légendes et de quêtes
impossibles. Aujourd’hui, l’adjectif hermétique est devenu synonyme de
complexité, de fermeture ou de secret. Pourtant la philosophie hermétique
forme un chaînon bien défini de la pensée humaine, élaboré au cours des
siècles au sein ou en marge des grands courants culturels ou religieux. Son
contenu et ses développements sont accessibles à partir d’une documentation
foisonnante et originale. |
l’imposition
des mains & la mÉdecine philosophale |
Oswald wirth |
Edition TRÉDANIEL |
1978 |
Préfacé par Marius Lepage, ce
livre développe le côté alchimique d’O. Wirth. Il y développe l’art de guérir
par les médecines douces et notamment par l’imposition des mains, les régimes
végétariens, le magnétisme, l’hypnose, le sommeil, les guérisseurs, le danger
des drogues, les maladies, la puissance de la pensée, le désintéressement,
les incantations, l’éréthisme psychique, la volonté, la foi et la
philosophie, la gnose, l’hermétisme, le souffre, le mercure, le sel, les
couleurs, les oiseaux, la rose-croix, les métaux et les planètes. Wirth
est né le 5 août 1860 dans le canton de Berne à Brienz où son père,
originaire de Rouffach, s’était exilé après avoir été condamné en 1849 à neuf
mois de prison pour avoir participé au soulèvement de l’Alsace. Il fait ses
études à Fribourg au Collège Saint-Michel qu’il devra quitter, écrit Marius
Lepage, car «rapidement les prêtres du collège, lassés des continuelles
interrogations de ce ‘contestataire’ en matière de dogmes, le renvoient, ‘en
raison de ses opinions religieuses’». Après trois ans passés en Angleterre,
il fait son service militaire au 106e Régiment d’Infanterie à
Châlons-sur-Marne. Il est initié le 26 janvier 1884 à La Bienfaisance
Châlonnaise, loge du Grand Orient de France. Élevé au grade de Maître le 27
juin 1885, il devient Secrétaire de sa loge la même année et est choisi comme
rapporteur de la question posée par le Grand Orient à ses loges: Quelles sont
les modifications qu’il convient d’apporter aux rituels? «Wirth comprend,
écrit Marius Lepage, que les rituels alors en vigueur ne correspondent plus à
rien d’authentiquement initiatique... ils ont été dépouillés de ce qui en
constituait l’essence même, et la raison d’être.. Il
convient que soient maintenus les anciens rituels, quitte à y apporter
quelques simplifications ayant pour objet de les débarrasser de tout le
verbiage grandiloquent propre à presque tout le XIXe siècle. Il ne s’agit
nullement de faire du neuf, comme le demande le Conseil de l’Ordre, mais de
revenir aux plus anciennes traditions initiatiques dans leur totalité et leur
intégralité». La loge décidera la diffusion de ce rapport prémonitoire. De
retour à Paris, Wirth devient le secrétaire de Stanislas de Guaita et
s’affilie à une loge du Grand Orient, Les Amis triomphants, où ses idées sur
le rituel rencontrent peu d’échos. Le 22 mai 1888, il vient en visiteur à la
loge Travail et Vrais Amis Fidèles qui vient de quitter le Suprême Conseil de
France pour se rattacher à la Grande Loge Symbolique Écossaise. Il y donne
une conférence qui a beaucoup de succès, s’y affilie le 26 mars 1889 et en
deviendra Vénérable quatre ans plus tard. Cette loge, écrit Paul Lanchais,
était composée essentiellement de petits commerçants et artisans, l’élément
bagnard y était fortement représenté par des hommes jugés par un Conseil de
Guerre pour avoir participé à l’insurrection de la Commune, condamnés à dix
ans de bagne en Nouvelle-Calédonie et amnistiés en 1879. Dans
ce qui est probablement son premier article maçonnique, Wirth écrit en 1889:
«Toute la Franc- Maçonnerie française doit être réorganisée. Il y a
aujourd’hui trois grades, Apprenti, Compagnon et Maître. Ils n’ont en vérité
aucune existence effective. Ils sont pratiqués dans les Loges comme de
simples formalités ne répondant pas à une discrimination intellectuelle...
[On s’occupe dans les Loges] de tout sauf de la Maçonnerie... Tout cela
serait travail qui, parce que profane, pourrait s’accomplir devant un public
profane... aux maçons de sauver [la Franc-Maçonnerie] par appel au réveil et à
la Oswald
Wirth est un écrivain auquel pourraient s’appliquer les paroles d’Albert
Lantoine à propos du Rite Écossais Ancien et Accepté: «Célèbre et peu connu».
On parlait de lui, écrit Marius Lepage dans l’Avant-propos qu’il écrivit en
1962 pour la réédition du Livre de l’Apprenti, comme d’une sorte de saint de
la Franc-Maçonnerie, et, ainsi qu’il arrive pour les saints, l’hagiographie
estompait ses traits et sa pensée sous le voile pieux de la fable... On
oublie parfois que la trilogie que Wirth consacra aux grades symboliques
portait en surtitre La Franc- Maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes –
cruauté lucide – et qu’outre ces trois ouvrages connus, Wirth fut l’auteur de
plusieurs autres livres, parmi lesquels Les Mystères de l’Art Royal (1932) et
Notions élémentaires de Maçonnisme (1934) que J. Corneloup a beaucoup cités
tout au long du chapitre qu’il a consacré à Wirth dans La chair quitte les
os... mais l’acacia refleurira (1968) en concluant: «Le plus grand mérite de
Wirth a été de se tenir entre l’équerre et le compas». Son livre sur
l’imposition des mains fut un succès. Il
s’agissait déjà pour Wirth en 1889 de revenir aux plus anciennes traditions
initiatiques dans leur totalité et leur intégralité. Il s’en expliquera
clairement quarante ans plus tard: «Or, lorsqu’une tradition a cessé d’être
comprise, elle ne vit plus dans les esprits. En tant qu’observance servile,
elle peut se maintenir transitoirement; mais ce qui manque de cohésion
rationnelle ne tarde pas à se disloquer, car tout cadavre tend à se
décomposer... Ces formes creuses dont l’esprit s’est retiré, ces écorces
mortes, mais persistantes en raison même de leur dessèchement, figurent ce
qui se maintient à l’état cadavérique, en tant que superstition, au sens
étymologique du mot. Il convient, en effet, d’appeler superstitieux tout ce
qui tient debout sans justification logique, comme, par exemple, les rites
perpétués par habitude ou par respect du passé, alors que nul ne sait plus à
quoi ils correspondent. Hiram est l’intelligence qui anime la tradition
maçonnique : il revit en nous dès que nous comprenons tout le mystère de la
Maçonnerie, en nous rendant exactement compte de la raison d’être de ses
usages symboliques». |
L’ŒUVRE AU ROUGE |
O. PACTAT- DIDIER |
Edition Le signe d’O |
1999 |
Une aventure à la
recherche de cette étape ultime de l’alchimie. Une prise de conscience sur Ce neuvième ouvrage
convie le lecteur à participer à une quête essentielle qui évoque la phase
ultime du Grand Oeuvre Alchimique. Une profonde métamorphose s’opère
actuellement autour de nous et en nous sur des plans subtils, parce que
l’évolution accélérée à laquelle l’humanité actuelle est confrontée nous
oblige à regarder le monde avec une conscience élargie |
l’œuvre
minÉrale |
J.R. glauber |
Edition JOBERT PARIS |
1977 |
C’est une réédition de 1559 sur un
traité d’alchimie composé des trois parties de l’œuvre minérale, de la
teinture de l’or, d’un traité de médecine universelle et de la consolation
des navigants. Édition originale de la traduction française de ces
traités d'alchimie extrêmement rares de Johann Rudolf Glauber (1604 - 1668),
médecin et alchimiste originaire de Karlstadt qui fait figure de précurseur
de la chimie moderne. Fils de barbier, Glauber est un autodidacte qui se
forma notamment en visitant de nombreux laboratoires à Paris, Vienne,
Salzbourg et Bâle. La guerre de Trente ans le contraignit à fuir l'Allemagne;
il s'installa à Amsterdam où il inventa des fourneaux de distillation qui
permettaient d'atteindre de très hautes températures. Il fut le probablement
le premier à équiper l'un de ses fourneaux d'une cheminée. On lui doit
notamment la découverte du "sel admirable" (sulfate de soude). Il
porta son intérêt essentiellement aux applications médicales de la chimie. Cet exemplaire contient : 1. Les trois parties de
L'Oeuvre minérale, soit; La première partie de l'oeuvre minérale, ou est
enseignée la séparation de l'Or des Pierres à feu, Sable, Argile, &
autres Fossiles, par l'Esprit de Sel, ce qui ne se peut faire par autre voye.
Comme aussi une Panacée, ou Médecine universelle, antiomoniale, & son
usage. 64 pages. - La seconde partie... De la naissance & origine de tous
les métaux & minéraux ; de quelle façon ils sont produits par les astres,
sont composés d'eau & de terre, & reçoivent diverses formes. 48
pages. - La troisième partie... ou commentaire sur le livre de Paracesle,
appelée le Ciel des Philosophes, ou le Livre des vexations, dans lequel sont
enseignées les transmutations des métaux. 111 pages. A la suite: 2. La
teinture de l'or ou le véritable or potable. 22 pages. 3. Traitté de la
médecine universelle ou le vray or potable |
3 M
MÉDECINE
SPAGYRIQUE B.A-BA |
PATRICK RIVIÈRE |
Edition PARDÈS |
2003 |
Patrick
Rivière est devenu, au fil des ans, un véritable spécialiste de
l’alchimie et de la médecine hermétique. Il nous livre ici une étude à
la fois claire et synthétique, de cette fameuse médecine
spagyrique. Il s’efforce ainsi de
démythifier les concepts du grand alchimiste-médecin de la
Renaissance : Paracelse (1493 – 1541), que l’on présente trop
souvent abusivement d’ailleurs, comme le précurseur de Samuel Hahnemann, le
père de l’homéopathie. Ceci est tout à fait regrettable, car l’homéopathie et
la spagyrie, sont fondamentalement différentes, même si une
certaine parenté d’esprit les unit. L’auteur s’appuie
fidèlement sur les textes paracelsiens dans cet ouvrage où les arguments
diagnostiques et proprement thérapeutiques de la Spagyria, sont, pour
la première fois clairement dévoilés et révélés. Dans ce livre, riche
d’enseignements hermétiques, le lecteur parviendra sans conteste, à la
conclusion selon laquelle les fondements de la médecine holistique moderne,
ne peuvent que reposer, immanquablement, sur cette thérapeutique naturelle et
alchimique, que constitue la médecine spagyrique. Y est
expliqué : Les quatre éléments , les trois principes de base de
l’alchimie , le sel , le soufre et le mercure , et leur extraction dans le
règne végétal , la rosée ( élixir de vie ) , les métaux , les sels minéraux
et leurs relations avec les 12 signes du Zodiaque , des extraits du
livre de J.Pharamond Rhumelius : disciple de Paracelse , la fabrication
en laboratoire , et les traitements . |
MIROIR D’ALCHIMIE et LE COMPOSÉ DES COMPOSÉS |
ROGER BACON ET ALBERT LE GRAND |
ÉDITION ARCHE MILAN |
1974 |
Le miroir d’alchimie
fut composé par Roger Bacon, moine Irlandais franciscain qui naquit en
1214- 1294. Il fut surnommé le docteur admirable et voua à l’alchimie un
véritable culte. Il déclara avoir obtenu de l’or, mais ajouta que cet or
n’est que sa propre transmutation mystique. Il fut emprisonné 11 ans (ses
écrits sentaient trop le soufre). Son œuvre majeure est : L’opus majus en 1268 – Le composé des
composés fut écrit par Albert le Grand, - (1193-1280). Cet évêque
allemand fut un des plus grands et plus fameux personnage de l’alchimie. Il
conclu malgré tout au fait qu’il est impossible de faire de l’or physique
mais affirma que toute transformation et transmutation de l’être est un fait
alchimique. Dans
leurs écrits, les philosophes se sont exprimés de bien des manières
différentes, mais toujours énigmatiques. Ils nous ont légué une science noble
entre toutes, mais voilée complètement pour nous par leur parole nuageuse,
entièrement cachée sous un voile impénétrable. Aussi il est très important
d’exercer avec persévérance votre esprit sur ces 7 chapitres qui renferment
l’art de tranmuer les métaux, sans avoir à vous inquiéter des écrits des
autres philosophes. Repasser souvent dans votre esprit, leur commencement,
leur milieu et leur fin, et vous y trouverez des inventions si subtiles que
votre âme en sera remplie de joie. |
mutus
liber |
Jean laplace |
Edition ARCHÉ – MILAN |
1979 |
||
|
MUTUS LIBER - L’ALCHIMIE ET SON LIVRE
MUET (MUTUS LIBER) |
ISAAC BAULOT. Introduction et commentaires d’EUGENE CANSELIET
|
EDITION GUTENBERG REPRINT |
1996 |
Réimpression
intégrale de l’édition originale de La Rochelle, 1677. Après bien des
recherches sur l’auteur de cet ouvrage qui se voulait anonyme, il est prouvé
que c’est Isaac Baulot habitant à La Rochelle qui en est l’auteur. Il y a plus de deux
siècles paraissait à La Rochelle, par les bons soins de Pierre Savouret, un
recueil de 15 gravures alchimiques, tiré certainement à très petit nombre
d’exemplaires et qui allait devenir l’œuvre la plus rare et la plus convoitée
et la plus mystérieuse dans le domaine des livres alchimiques illustrés. Autre singularité, le
recueil n’était accompagné d’aucuns textes, à l’exception d’un très court
« avis au lecteur » et du réglementaire « Privilège du
Roy », justifiant ainsi pleinement son titre : Mutus Liber. Il devait par la
suite connaître deux rééditions anciennes –l’une en 1702 placée à la fin de la
Bibliotheca Chemica de Manget, l’autre de format plus réduit, gravée vers
1725. C’est ensuite seulement en ce XXe siècle, que Marc Haven, Magophon
(Pierre Dujols) et enfin Eugène Canseliet proposèrent aux « amoureux de
Science », des éditions commentées de ce précieux Livre Muet. Il convient de
souligner ici, que c’est à celui qui œuvra tant au renouveau d’intérêt pour
l’alchimie, Eugène Canseliet, qu’il échut, en cette toute fin du XXe siècle,
d’éclairer de ses pertinents commentaires le précieux « livre d’images et de Sapience » |
MUTUS
LIBER ALTUS |
SOULAT |
L’ARBRE D’OR |
2001 |
Aucun livre d’emblèmes hermétiques
ne saurait être comparé au MUTUS LIBER en intérêt et en rareté.
Stanislas de GAÏTA et POISSON le considéraient tous deux, à des points de vue
différents, comme l’un des plus lumineux joyaux de leurs collections. C’est
d’après l’exemplaire de notre cher et regretté ami Albert Poisson que la présente réédition a été faite.
|
3 N
NICOLAS FLAMEL – DES LIVRES ET DE L’OR |
NIGEL WILKINS |
EDITION IMAGO |
1993 |
Nicolas
Flamel,
écrivain calligraphe et riche bourgeois de Paris, fut-il vraiment alchimiste
et parvint-il, comme le prétend la rumeur, à faire de l’or et à percer ainsi
le secret du Grand Œuvre ? L’auteur évoque les
rues animées du vieux Paris et nous plonge en plein
XVe siècle. Il reconstitue la vie de Flamel et scrute la façade sculptée de
son ancienne demeure, rue de Montmorency. En médiéviste
éminent, il analyse le testament conservé aux archives nationales ainsi que divers
actes qui mentionnent maître Nicolas, généreux donateur et constructeur de
multiples édifices. Nigel Wilkins s’interroge, en outre, sur les divers
ouvrages alchimiques qui lui furent attribués, et notamment sur le fameux « Livre des figures hiéroglyphiques », mettant en scène Nicolas
et sa femme Pernelle, et qui, jusqu’à nos jours, reste à la source de
nombreuses méditations occultistes. Cette enquête
rigoureuse, qui dissipe bien des énigmes, met en lumière comment Nicolas
Flamel l’homme des livres, le libraire copiste, devint l’alchimiste
légendaire dont le souvenir hante encore le quartier de la Tour
Saint-Jacques. On voyage à travers
Paris , du cimetière des Innocents, jadis hanté par Villon, on passe rue de
la Ferronnerie, rue Saint Denis, rue de Montmorency où il habitait, on scrute
les façades à la recherche de signes alchimiques et hiéroglyphiques, on est
dans les paroisses Saint-Jacques-de-la-boucherie et de Saint-Merri, la rue
des Lombards qui a abrité des générations de changeurs, la Tour Saint Jacques
bien sur, à la recherche du parfum de Nicolas, mais au fait qu’en est il du
mythe, de la légende ou de la vérité sur Nicolas et sa femme ? Où est passé son
or ? Ses écrits ? Bien sur il avait des maisons qu’il louait, mais
cela est peu de choses à coté de ce qu’on lui prête. Et son livre des figures
hiéroglyphiques, est ce de lui ? Nous écoutons ses défenseurs et ses
accusateurs comme des jurés dans un tribunal, et tout cela est passionnant
car en même temps, l’Alchimie nous est expliquée ainsi que l’histoire et les
légendes attachés à cette discipline. Avait il un secret et
comment nous l’a-t-il légué, il faut certainement chercher à comprendre ses
dessins et ses figures sculptées dans la pierre, l’auteur nous l’explique et
nous fait découvrir l’invisible. Nigel
Wilkins est maître de conférences à l’Université de Cambridge. Parisien
d’adoption, il a publié de nombreux ouvrages sur le Moyen Age. |
3 P
PARACELSE – LES 7 LIVRES DE L’ARCHIDOXE |
Préface du Dr Marc HAVEN |
Edition NICLAUS |
1960 |
100 Gravures et tableaux – 8 Planches et un portrait de Paracelce. Cet ouvrage de
Paracelce parle et décrit en langage alchimique la sexualité de l’époque,
comment la guérir, l’améliorer, ainsi que d’autres maladies. Réimpression de ce curieux ouvrage
qui contient des secrets et des talismans précieux contre diverses maladies,
pour l’amour, la réussite en affaires, la confusion des ennemis, etc. Introduction Préface et Traduction par Marc
Haven - Le livre : Extrait de la Préface "Au commencement du XVIe siècle, alors
que toute la science somnolait en répétant les oracles d’Avicenne et de
Galien, apparait un homme à la voix forte, médecin et chimiste, qui se dresse
en adversaire des lois établies, brûle les livres médicaux des Grecs et des
Arabes, parle philosophie en langue vulgaire, guérit les malades contre
toutes les règles de l’art et court l’Europe, buvant avec le premier venu,
bataillant avec beaucoup, étudiant avec tous..." L’auteur: Né en 1493 ou en 1494 en Suisse centrale et décédé le 24
septembre 1541 à Salzbourg en Autriche, Paracelse, né Philippus Theophrastus Aureolus
Bombastus von Hohenheim, est un alchimiste, astrologue et médecin suisse,
Cet esprit rebelle et mystique de
la Renaissance est à l’origine de pensées très modernes : "Certains
n’hésitent pas à faire de Paracelse le précurseur de toute science de la
médecine du travail et de l’homéopathie et le rénovateur de la médecine (et
de la chirurgie2, de la toxicologie et de la psychothérapie)." |
philosopher
par le feu |
Françoise bonardel |
Edition Du Seuil |
1995 |
C’est une anthologie de textes alchimiques
occidentaux que l’auteur nous offre. Le feu fut un élément principal des
alchimistes dans leur recherche de l’or spirituel. Le feu étant la base de
toute spiritualité. Philosopher
par le feu : tels se voulurent les alchimistes, en vertu de certaine
alliance –entre l’œuvre de sagesse et l’élément igné – devenue bien étrange
pour des esprits comme les nôtres, tenant désormais leurs lumières, et leur
éventuelle sérénité, d’autres sources de clarté. De
la flamme ; spontanément associée à l’inflammabilité de l’esprit privé
du pouvoir de raisonner, n’avons-nous pas appris à nous défier ? Et
d’Héraclite seul la philosophie retiendra qu’il ait choisi le Feu pour
exprimer, d’un monde encore mal ordonné par la pensée, l’unité cachée,
l’ardeur invincible en même temps que l’incessante mobilité : « Le
feu tire joie de sa forme », dira plus tard William Blake. Une
anecdote rapportée par Aristote puis commentée par Heidegger, nous montre le
plus obscur des physiciens-penseurs antérieurs à Socrate se réchauffant un
jour auprès d’un modeste four de boulanger et justifiant sa présence insolite
en ce lieu par un mot si limpide qu’il en devint énigmatique :
« Ici les dieux sont présents. » Que
l’amateur de choses divines sache bien que notre voie n’est ni historique, ni
païenne ; mais que nous nous dirigeons vers la lumière de la nature
extérieure, pour nous luisent les deux soleils » - proclamait le
théosophe Jakob Boehme (1575-1624), en cela fidele à l’esprit alchimique et à
cette double source de luminosité dont se recommandait avant lui Paracelse
(1493-1541) – s’émerveillant de ce que le feu ‘a puissance de dévoiler ce qui
est caché et de le rendre manifeste », et concluant : « C’est
de cette vision que nait la science des remèdes qui en sont le
témoignage ». L’auteur nous offre des
textes anthologiques de :
Abraham - Julius Africanus -
Albert le Grand - Aristote
- Aros -
Artéphius - Avicenne
- Roger Bacon -
Beauvais - Jacob Boehme -
Petrus Bonus - Calid
- François Cambriel -
Eugene Canseliet - Claude Chevalier -
Coenders - Le Cosmopolite -
Oswald Crollius - Crosset de la
Haumerie - Démocrite
- Espagnet -
Marcil Ficin - Nicolas Flamel -
Fulcanelli - Geber
- Glauber -
Grasseus - Grosparmy
- Hermès Trismégiste -
Kirchweger - lambsprick
- Bruno de Lansac -
Lavinius de Moravie - le Breton
- Le Pelletier -
Etienne Libois - Limojon de Saint-Didier -
Nicolas Locques - Raymond Lulle -
William Salmon - Michael Scot -
Petrus de Silento - Stéphanus d’Alexandrie -
Michael Mayer - Marie la juive -
Montador - Philippe Muller -
Samuel Norton - Olympiodore
- Ostanès -
Pantheus - Paracelse
( Pontanus - Dom
Pernetty - Jean Perreal -
Philalèthe Eyrénée - Philothaume
- Planis Campis -
Albert Poisson - Psellus
- Richard l’anglais -
George Ripley - Philippe Rouillac -
Martin Ruland - Stolcius
- Chevalier de Stuart -
Synésius - Tauladanus
- Jacques Tesson -
Bernard le Trévisan - Salomon Trismosin -
Philippe Ulstad - Basile Valentin -
Nicolas Valois - Laurent Ventura -
Arnaud de Villeneuve - Denis Zachaire -
Zozime de Panopolis - Au sommaire de cet
ouvrage : L’alchimie peinte par
elle-même - Dialogue entre Ciel et Terre :
Hermès Trismégiste -
Le mortier mystique égyptien
- L’art d’Hermès -
L’esprit du Monde : alchimie et cosmologie -
Grand Œuvre, Genèse et embryologie
- Dialogue de l’artiste avec
la Nature - la déontologie opérative : ora et
labora - énigmes et paraboles -
Fables, songes et visions
- les ingrédients de
l’œuvre : Eléments et Principes
- Clôture du Vase et couleurs
du Temps - la matière aux mille noms -
L’œuvre du Lion vert - Clefs du Magistère -
Feux croisés - Le Feu secret des Sages -
Nigrum nigrius nigro ( œuvre au noir)
- une gestualité opérative
(solve et coagula) - le Ciel chymique : teindre et
quintessencier - une royauté métallique : l’Or
Philosophal - un souveraineté bénéfique : la Pierre
des Sages - une charité prolifique : la médecine
universelle et sa révélation
cabalistique - En fin d’ouvrage l’auteur
nous donne 16 pages de glossaire sur les mots alchimiques |
propos
sur la chrysopÉe |
J. François gibert |
Edition DERVY |
1995 |
Le manuscrit de Pierre Dujols – FulcanelliI sur la pratique alchimique est prétexte, pour
l’érudit Jean-François Gibert, à nous offrir les réflexions d’un travail de
plusieurs années auprès de son maître en hermétisme, dont il nous livre les
secrets philosophiques à travers mythes et légendes.
le chamanisme, la tradition russe, la
cosmologie et ses rapports avec l’hermétisme, une histoire de teinture, la
cyclologie babylonienne, la gnose, et l’alchimie taoïste. |
propos
sur « les deux lumiÈres » de
Henri coton – alvart |
Henri LA CROIX – HAUTE |
Edition Le Mercure Dauphinois |
2001 |
Ce livre s’adresse à ceux qui s’interrogent
sur le sens de la vie : quel est le but de l’existence ? Quel est ce principe
de vie qui nous anime?
À nous d’entretenir la petite
lumière transmise du fond des âges sans la laisser éteindre au vent des
tempêtes… » |
3 Q
qu’est-ce
que l’alchimie ? |
André savoret |
Edition ARQA |
2008 |
L’Alchimie vraie, l’Alchimie
traditionnelle, est la connaissance des lois de la vie dans l’homme et dans
la nature et la reconstitution du processus par lequel cette vie, adultérée
ici-bas par la chute adamique a perdu et peut recouvrer sa pureté, sa
splendeur, sa plénitude et ses prérogatives primordiales : ce qui, dans
l’homme moral s’appelle rédemption ou régénération ; réincrudation dans
l’homme physique; purification et perfection dans la nature, enfin, dans le
règne minéral proprement dit : quintessenciation et transmutation.
|
3 R
ROBERT FLUDD. ALCHIMISTE ET PHILOSOPHE ROSICRUCIEN |
SERGE HUTIN |
ÉDITION SAVOIR POUR ÊTRE |
1994 |
||
5e fils
d’une famille noble, il est élevé dans l’Anglicanisme, après d’excellentes
études dans plusieurs disciplines, il s’éveille à la littérature
hermétique et alchimique. Il vit en ascète et s’enferme dans un mysticisme
inné, il restera célibataire et voyagera beaucoup, et c’est au cours d’un de
ses voyages en Allemagne qu’il sera en contact avec l’Ordre de la Rose+Croix et qu’il sera
initié. Il est en contact avec Michael Maier, rosicrucien de la
première heure. Il revient en Angleterre, est reçu Docteur en médecine,
s’inscrit au conseil de l’ordre et commence à exercer. Ses traitements sont
faits à partir de suggestion, de médecine magnétique et de remèdes
classiques. A 42 ans il se met à publier des ouvrages hermétiques en petit
nombre, mais ceux-ci ne plaisent pas à l’Eglise qui les met à l’index. En
Angleterre par contre c’est le succès malgré des polémiques et des querelles
avec ses contradicteurs tel que Kepler, Mersenne, Gassendi et autre Foster. Son œuvre est une
véritable Encyclopédie Hermétique
tant ses écrits reflètent une grande érudition. Ses maîtres à penser
sont : Roger Bacon, A. de Villeneuve, Paracelse, Cornélius Agrippa,
Pic de la Mirandole, Plotin, Jamblique et Scott Erigène. Etant très religieux,
sa philosophie est une gnose hermétique qui transcende la Raison, c’est un
système qui cherche à résoudre par l’illumination les problèmes fondamentaux,
mais en fait ses théories seront celles de la théosophie
rosicrucienne. Fludd considère que deux
Principes se disputent le monde : le bien et le mal (Dieu et le diable).
Il pense que Dieu et le monde sont une seule et même chose vue sous deux
aspects différents. Le monde est le reflet de la divinité, le miroir où le
Dieu inconnu se révèle. L’univers est hiérarchisé selon les deux principes
existant en Dieu : le positif et le négatif. Le Monde se divise lui-même
en trois mondes : le monde archétypal,
le macrocosme et le microcosme, et selon lui tout ces mondes
sont doubles. L’homme ou microcosme est une image du monde, donc une image de
Dieu, il est ainsi capable d’atteindre par son âme, l’unité divine, mais il
est soumis à de nombreuses influences célestes, naturelles ou surnaturelles
(d’où la grande importance qu’il donne aux arts divinatoires). Est
expliqué dans cet ouvrage : L’œuvre et les ouvrages de Robert Fludd, son œuvre
scientifique et les sources du système, les diverses querelles, sa
philosophie religieuse (philosophie hermétique rosicrucienne), Dieu et le
monde, la création, la chute et la rédemption selon l’ésotérisme hermétiques
des Roses+Croix, les trois mondes et leurs divisions, grandeur et misère de
l’Univers et de l’homme, les Fins dernières. |
ROBERT FLUDD Philosophe hermétique et arpenteur de 2 mondes |
Jocelyn GODWIN |
Edition UN LIVRE DE LA VUE |
1980 |
124 illustrations ornent ce livre
qui nous parle du macrocosme, de la kabbale, des Pyramides, des vents, de
l’homme, du microcosme, et des arts microcosmiques. Longtemps
négligé, Fludd apparaît aujourd'hui comme une des plus remarquables figures
du xviie siècle. Héritier de la
tradition hermético-kabbalistique de la Renaissance, cet esprit
encyclopédique, qui se heurta aux milieux du rationalisme naissant, prétendit,
à travers une vaste description du macrocosme et du microcosme, restituer
dans sa pureté la philosophie éternelle miraculeusement enseignée aux
premiers hommes et contenue dans l'Écriture sainte. Né à Milgate House
(Kent), Fludd, qui latinisa son nom en de Fluctibus, entra en 1592 à St. John's
College, à Oxford. Bachelier en 1596, maître ès arts en 1598, il voyagea
ensuite pendant six ans sur le continent, étudiant la médecine paracelsiste
et les sciences occultes. Il s'inscrivit ensuite à Christ Church
College (Oxford) et fut reçu docteur en médecine (1605). Afin de s'installer
à Londres, il demanda à être admis dans le Collège royal des médecins. Refusé
en 1606, 1607 et 1608, à cause de son mépris pour le galénisme et de son
arrogance, il fut accepté en 1609, et même élu censeur en 1618, 1627, 1633 et
1634. C'est pour défendre les manifestes rosicruciens contre les attaques d'A. Libavius que Fludd publia en 1616 son premier ouvrage, l'Apologia compendiaria, qui reparut en 1617, considérablement augmenté, sous le titre de Tractatus apologeticus. Tout en priant les Rose+Croix de le recevoir dans leur société, Fludd y justifie la « bonne magie » (c'est-à-dire la magie soit « mathématique », soit kabbalistique, celle-ci reposant sur l'invocation des noms des anges), et présente un ambitieux programme de réforme des sciences, inspiré par la Monas hieroglyphica et J. Dee. Toujours en 1617, il fait paraître, sous l'anagramme de Rudolfo Otreb, un Tractatus theologo-philosophicus, sur la vie, la mort et la résurrection (où il aborde le problème de l'origine du mal en se référant à la tradition chrétienne, mais aussi aux Prisci theologi et à des mythes comme celui de Démogorgon) |
3 S
soli
donius – maÎtre
des ÉlÉments |
Henri LA CROIX-HAUTE |
Edition LE MERCURE DAUPHINOIS |
2003 |
18 illustrations de cet
alchimiste. Philosophe du 18ème siècle qui interprète le grand
œuvre à travers les figures hiéroglyphiques des égyptiens. Les 4 éléments sont expliqués dans chaque
illustration. Solidonius
est le nom d'emprunt d'un « auteur très remarquable et philosophe très
éminent », dont on ne sait rien, respectant ainsi l'impersonnalité
active de toute authentique quête philosophique et spirituelle. Les dix-huit
peintures de cet auteur mystérieux, qui remonterait au 18ème siècle, veulent
révéler par l'image les secrets des hiéroglyphes égyptiens. En quel sens
faut-il entendre ce projet ? Henri de la Croix-Haute, dans son introduction,
écrit : « En sous-titrant « des Egyptiens » les figures
du livre, l'auteur a orienté le choix du pseudonyme. Dans
l'antique Egypte des pharaons, fils du Soleil, les grands prêtres se devaient
de porter le titre de « serviteur du soleil ». En latin Soli est le
datif de Sol, -is et donius, dont le suffixe indique la filiation, paraît
provenir du verbe grec διδωμι (faire don à, se vouer pour), le suffixe grec -ios
exprimant la vocation. Ainsi « Solidonius » signifierait « voué
au Soleil, à la Lumière, à Dieu » comme Poseïdonios fut un séide du dieu
de la mer et Aristotelius, un partisan d'Aristote. En outre, chez les
alchimistes, le sigle astrologique du soleil figure l'or, le feu inné dans la
matière, le père de la pierre des Sages ». Dans son exploration du Grand
Oeuvre alchimique, Solidonius nous fait rencontrer les Quatre éléments, le
Chevalier dans son armure, la Sirène, le Mercure, l'Aigle, le Cheval... |
SPLENDOR SOLIS - LE LUSTRE DU SOLEIL |
Salomon Trismosin |
Edition ESH |
2013 |
||
Le manuscrit de Berlin donne les dates de 1532 et 1535, en ajoutant qu’à cette date une famille d’enlumineurs du nom de Solis vivait à Nuremberg, ils étaient également miniaturistes, graveurs et calligraphes, mais s’ils participèrent à l’élaboration de ce traité, ils n’en furent point l’auteur. La traduction de ce traité assez difficile, fut un travail de longue haleine, avec l’aide des traductions anglaises de Joscelyn Godwin et celui de Julius Kohn, lequel fut membre de la Golden Dawn et participa à l’expansion de cette société ésotérique, il orienta donc cette traduction du traité vers une recherche moins magique mais plus mystique et alchimique. Cet ouvrage comporte la reproduction des miniatures et de quelques pages calligraphiées des exemplaires qui sont conservés actuellement à Londres, à Berlin et à Kassel, seules ces trois villes ont un exemplaire de ce traité unique, tant par son texte que par ses miniatures, qui expliquent et décortiquent les phases ésotériques et alchimiques de la transmutation de l’homme au fur et à mesure de son cheminement initiatique. La première partie de ce traité commence par un avant propos qui raille les ignorants et rappelle l’importance des mines dans la recherche de la matière première et l’importance de connaitre les quatre éléments. La deuxième partie fait l’éloge de la Nature et de retour à l’état primitif des métaux, c’est suivi par des réflexions sur les rapports de l’Art et de la Nature et cela finit par une étude sur la putréfaction. La troisième partie est un exposé sur le mercure et le soufre, la salamandre et la Vierge, le couple philosophal. La quatrième partie commence avec 8 paraboles et sept miniatures La cinquième partie décrit les régimes des planètes avec une certaine logique quoique pas évident ; ces paraboles abordent différentes questions sur la problématique du Grand Œuvre. La sixième partie est divisée en deux. La première propose quatre courts chapitres, avec pour chacun une miniature qui s’y rapporte (le soleil noir de la putréfaction) et trois autres chapitres qui se rapportent et traitent de la coagulation, de la Sublimation et de la Réunion ; la deuxième, traite des Feux et ensuite des saisons pour œuvrer. La septième partie expose brièvement les diverses préparations de l’œuvre : Calcination, Sublimation, Trituration et Assation ; La huitième partie est un récapitulatif final sur les difficultés du Grand Œuvre, il contient enfin une section finale qui expose les effets de la Pierre Philosophale, elle est un éloge de l’Alchimie dans lequel l’auteur rappelle que si l’alchimie se réalise par art, elle nécessite un « don de Dieu » préalable, assimilable à la Lumière de Nature. Cet ouvrage contient environ 80 miniatures provenant des manuscrits conservés à Londres (les plus belles) puis les miniatures conservés à Berlin et à Kassel. C’est le premier ouvrage qui réunit ces trois origines avec le texte traduit en bon français. |
SYMPHONIE
ALCHIMIQUE |
PIERRE SEA et LAURE DE
NEITH |
EDITION DE LA HUTTE |
2010 |
Un superbe livre
grand format, avec des photos magnifiques et des textes adaptés. La préface
est de René Lachaud, grand connaisseur de l’Egypte ancienne, alchimiste et
hermétiste reconnu. L’alchimie est la science
traditionnelle du perfectionnement des complémentarités, soleil et lune,
lumière et ténèbres, masculin et féminin, et des cycles de mort et de
renaissance. Toute l’alchimie peut se résumer en deux mots : Solve et
Coagula. Il s’agit de dissoudre le fixe et de cristalliser le volatil afin de
permettre aux fameuses noces philosophiques de se réaliser. En alchimie
moderne (métaphysique) on peut dire que dans notre athanor nous devons
prendre conscience que nous devons combattre et maîtriser notre égo, nos
passions, nos défauts, abandonner nos idoles, autrement dit dissoudre le
fixe, pour laisser passer cette lumière que nous recherchons. Ce mariage royal
(art royal) est d’ailleurs perpétué chaque année dans la fameuse galette des Rois, galette qui représente la
Pierre des sages, sa forme ronde représente le soleil, et à l’intérieur bien
caché se trouve la fève. Fève qui symbolise l’enfant-roi qui va croître et
augmentera son pouvoir de transmutation. C’est un livre alchimique fait de rêves poétique, profond et
dont les photos couleurs sont une véritable symphonie, un mariage
texte-images très réussi |
QUINTESSENCE |
Pierre Séa et Laure de Neith |
Edition de la Hutte |
2014 |
Cet ouvrage de format 30 x 29 s’appelle : « Quintessence » il est la suite de « Symphonie Alchimique » (du même format) sorti il y a 4 ans, il est donc la suite logique et hermétique du précédent. Symphonie Alchimique représentait le voyage hermétique dans l’intimité du cinabre, c’était là une étape importante sur le chemin labyrinthique qui conduit vers la lumière, cette expérience des voies royales était dédiée au règne métallique, aujourd’hui avec cet ouvrage les auteurs nous proposent les nouvelles expériences et leurs vécu avec le règne végétal. Pour celui qui n’a jamais œuvré, le règne métallique et minéral semble être un monde éteint. Par contre, la vivacité de l’univers végétal ne surprend personne. Travailler sur et avec une plante, en dissocier les divers composants, puis les rassembler après les avoir purifiés, constitue une véritable « Alchimie de Nature ». Ainsi recomposée, cette nouvelle plante, régénérée, est débarrassée de son principe mortifère, elle ne subit plus les lois de l’entropie et des cycles, elle retrouve sa forme originelle, son Être premier. Tout ce labeur s’effectue sous le contrôle des quatre éléments et des trois principes. Ils passent successivement du symbole à la manifestation et nous donne une quintessence. Cette quintessence est un élixir lorsque les vertus premières de la plante sont orientées à des fins thérapeutiques. Au 15e et 16e siècle, Paracelce fut un véritable artiste en matière de médecine alchimique et hermétique, qui magnifia l’usage des élixirs. Il a formalisé le Sel ajouté au Soufre et au Mercure jusqu’alors admis, ces trois substances pouvant être décomposées dans chacun des quatre éléments. Afin de mettre en pratique cet axiome alchimique « Toute chose attire son semblable », l’auteur utilise la quintessence d’une plante comme étant une « pierre liquide » qui harmonise et équilibre nos constituants. Le règne végétal est un règne intermédiaire entre les règnes minéral et animal, cette position médiane permet à l’homme de bénéficier des bienfaits d’une plante régénérée et purifiée sans avoir à la dulcifier. L’Alchimie végétale est une véritable Alchimie d’école, elle permet de vivre toutes les phases du Grand Œuvre, œuvrer avec une plante, c’est non seulement entrer dans son intimité la plus subtile mais c’est aussi pénétrer la nature toute entière. Observer la Nature différemment, c’est aussi nous inciter à regarder autrement notre propre nature. Les deux premières images de cet album mettent en scène Paracelce et Durer. Paracelce véritable orfèvre en Alchimie, reconnaissait en Durer son fils spirituel, c’est pourquoi les auteurs ont pris comme image et fil rouge le célèbre « L’homme au chardon » d’Albrecht Durer. Le chardon-Marie tient son nom d’une légende liée à la Vierge Marie, qui aurait donné son sein à l’enfant Jésus sous un bosquet contenant des chardons. La dernière partie de cet ouvrage intitulée : Archeus et Gurh, n’est pas une voie végétale mais une authentique voie de Nature : la Voie de l’Eau. Eau céleste sous toutes ses formes, rosée, orage, pluie, neige, et démontre que dans la nature et l’univers tout est énergie, et que la matière n’est que de l’énergie densifiée. L’élément Feu, originel et principiel, se transforme successivement en Air, Eau et Terre, par involution. Tout le travail, de l’alchimiste consiste donc à inverser ce processus afin que l’involution devienne évolution On sépare chacun des quatre éléments, ensuite on divise chaque élément en trois principes (Sel, Soufre et Mercure), chaque principe est purifié, une fois purifié, on reconstitue par addition tous les Mercures, tous les Soufres et tous les Sels, puis on les unit avec l’Eau mercurielle, ainsi peut se célébrer les noces alchimiques du Mercure et du Soufre, par l’intermédiaire du Sel, on obtient ainsi l’Archeus ou semence masculine. Enfin on préparera le réceptacle féminin qui s’appelle Gurh ou terre noire de Kemet ou Vierge Noire et qui sera ensemencé par l’Archeus. Il est a noté que ces opérations nous ouvrent des portes vers la mémoire de l’Eau. Les auteurs de ces ouvrages reconnaissent avoir découvert le fil d’Ariane de ces transformations alchimiques en Egypte à Hermopolis dans le sanctuaire de Thot, et c’est ainsi qu’ils ont pu se relier au monde de l’invisible, au Collège de la Nuit. |
3 T
THÉORIES ET SYMBOLES DES
ALCHIMISTES – LE GRAND ŒUVRE |
Albert POISSON |
Editions TRADITIONNELLES |
1981 |
15 planches et 45 figures
agrémentent ce traité alchimique. On y trouve tous les symboles. L’œuf
philosophique, l’athanor, le feu, le souffre, le mercure, le sel et
l’explication des planches du Mutus
Liber. L'Alchimie
fut mêlée, en raison de son origine, chez les Grecs à la magie et à la
théurgie. Plus tard, grâce aux philosophes arabes, cette science s'épura.
Mais c'est au XVème ou XVIème siècle qu'elle fut assimilée aux
sciences occultes proprement dites. Dès lors, un grand nombre d'alchimistes
questionna la Kabbale, la Magie (blanche) ou bien encore l'Astrologie pour
découvrir la clef du Grand Oeuvre. Paracelse n'admettait parmi ses disciples,
selon certains historiens kabbalistiques, que des personnes versées dans
l'Astrologie, et comme il l'affirme lui-même : "Mais il me faut revenir
à mon sujet pour satisfaire mes disciples que je favorise volontiers quand
ils sont pourvus des lumières naturelles, quand ils connaissent l'Astrologie
et surtout quand ils sont habiles dans la philosophie qui nous apprend à
connaître la matière de tout". ( Alors
que ses prédécesseurs ou contemporains admettaient simplement l'action des
astres dans la génération des métaux, Paracelse allait plus loin et
prétendait calculer quand et comment les planètes influaient sur les métaux.
Suivant cette doctrine, certains alchimistes alliaient intimement
l'Astrologie à l'hermétisme, ils ne commençaient donc jamais une opération
sans s'assurer auparavant de l'influence favorable des planètes. C'est encore
à Paracelse que l'on doit d'avoir introduit des données kabbalistiques dans
l'Alchimie. Il a condensé ses doctrines occultes dans son "Traité de
philosophie occulte" et dans ses "Archidoxes magiques". |
TOISON D’OR ET ALCHIMIE |
Antoine Faivre |
Edition Arché Edidit |
1990 |
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L’enquête se termine sur la cabale phonétique de deux adeptes au XXe siècle, Fulcanelli et Eugene Canseliet. Un choix de textes, une note consacrée à la présence de la Toison d’Or dans les rites maçonniques, et un ensemble de documents iconographiques complètent cet ouvrage. Au sommaire de cet ouvrage : Des Byzantins aux Rose+Croix - complémentarité de l’histoire et du mythe - du feu Saint Esprit à Philippe le Bon - Artistes, érudits et premiers herméneutes - de la Renaissance à Guillaume Mennens - Le laboratoire à l’enseigne de la Toison d’Or - Michael Maier - J.V. Andreae, et l’alchimie au 17e siècle - Du siècle des Lumières aux herméneutiques contemporains - Boussole rococo et concordance - Ehrd de Naxagoras - Toison théosophique et or astral - Hermann Fictuld, le soleil d’orient - Exégèses françaises - Dom Pernetty ou le trousseau à une clef - Fulcanelli à l’hôtel Lallemand - Eugene Canseliet et la cabale phonétique - Textes originaux des longues citations et traductions proposées - Note sur la présence de la Toison d’Or dans la Franc-maçonnerie - nombreuses illustrations - |
traitÉ de
la voie sÉche |
Grégoire brissé |
Edition LE MERCURE DAUPHINOIS |
2006 |
Ce traité de la voie sèche a des
buts diamétralement opposés. Il n’est surtout pas destiné à vous faire
pratiquer l’Alchimie, et il se propose de vous expliquer en quoi elle
consiste.
Nous
reprenons le chemin de la pratique alchimique à propos des voies de celles-ci
qui ne sont distinguées dans la Tradition que en
regard des matériaux du laboratoire et en vertu des processus qui sont
radicalement différents. La Tradition alchimique a toujours joué sur les
mots. Voie longue ou voie courte ne coincident pas
forcément avec voie humide et voie sèche. Le travail au creuset est synonyme
de voie sèche, les processus du Premier Oeuvre sont fort différents de ceux
du Premier Oeuvre par voie humide. |
traitÉ
symbolique de la pierre philosophale |
J. Conrad barchusen |
Edition RAMUEL |
1996 |
78 planches alchimiques
énigmatiques. Le rapport avec les 78 lames du tarot ésotérique est facile
mais pas évident, malgré tout on y retrouve l’esprit des 22 lames majeures du
tarot. Les 18 premières lames se retrouvent dans les 18 premières figures,
les 4 autres étant les dernières. Correspondance intéressante entre le
processus alchimique et le pèlerinage de l’âme du tarot. « Plaçons de l’eau dans une petite boîte de verre circulaire
dont les bords ont un centimètre de hauteur (boîte de pétri) et maintenant au
lieu de la chauffer plein pot, chauffez tout doucement, très doucement. Vous
verrez des courants se former et puis plusieurs cellules apparaîtront, qui ne
seront pas sans évoquer les membranes des cellules vivantes. On appelle ces
formes hétérogènes qui surgissent de l’homogénéité de l’eau des structures dissipatives. Vous
comprenez pourquoi le Feu est pour les alchimistes le moteur de leur œuvre et
aussi celui de la manifestation de la vie dans cette douce chaleur qui
caractérise le ventre de toutes les mamans ? Inversement, si vous pensez
à la casserole d’eau bouillante, comprenez-vous pourquoi le feu trop fort
peut tuer ? C’est d’ailleurs pour cette même raison que les alchimistes
disent que le feu tue. Alors, quand vous verrez un alchimiste devant un four,
soyez prudent, il peut fort bien travailler à tout autre chose qu’à son Grand
Œuvre. Si nous regardons la deuxième figure des dix-sept de Jean
Conrad Barchusen qui daterait (d’après Barchusen) de 1635, nous voyons
l’alchimiste à genou, priant à côté d’un lit bien fait. En face lui, sort de
l’homogénéité de l’air la divinité la tête surmontée d’un triangle de Feu. On
remarque immédiatement que cette vision est issue de l’homogénéité de l’air
car tout ce qui est à côté de cette manifestation disparaît. Si le lit bien fait traduit les veilles de
l’alchimiste, il indique cabalistiquement qu’il faut bien lire la gravure. Les pieds de l’orant sont presque sous le
lit, ce qui indique bien le sous
entendu cabalistique. Cette interprétation est confirmée par le livre
ouvert en premier plan. J’arrête là cette interprétation car je ne sais
encore comment procéder pour calibrer une image afin qu’elle puisse illustrer
cet article. Dans cette gravure, c’est la prière qui est à l’origine de cette hétérogénéité de l’air
faisant apparaître ce personnage divin.
L’hétérogénéité peut être provoquée de différente manière notamment
par la magie. Ainsi, une personne âgée aujourd’hui décédée depuis trente ans
me racontait qu’elle avait assisté, au début du XXe siècle, à Limoux (Aude) à
une apparition qui épouvanta une partie de la ville. Un cheval géant
parcourait les rues au grand galop. Il s’engagea sur un pont traversant
l’Aude et plongea dans le fleuve où il disparut. Il a donc été dissous dans
l’homogénéité de l’eau d’où il avait du sortir et prendre son autonomie. Le « mythe » du Golem, des hébreux cet être
humain artificiel animé, prends ici tout son relief ! En alchimie, la réussite
réside en la capacité de l’adepte à créer l’hétérogénéité à partir des
substances qu’il travaille. Il n’est donc plus question de réactions
chimiques, mais de réactions psychiques… Cette aptitude est étroitement
assujettie à la dimension spirituelle de l’adepte, à sa capacité à maîtriser
le silence de sa pensée. Les matières peuvent alors manifester en petit la
genèse des mondes et se transformer en pierre philosophale. Partir comme un
benêt à la recherche des pouvoirs paranormaux est la pire erreur et la pire
perte de temps que l’on puisse faire ». |
TROIS ANCIENS
TRAITÉS D’ALCHIMIE |
Calligraphie et Prolégomènes
d’EUGÈNE CANSELIET |
EDITION J.J. PAUVERT |
1996 |
Dans la grande tradition
de l’alchimie, ces trois textes anciens sont des classiques. Ils sont ici
transcrits, de la main d’Eugène Canseliet lui-même, d’après un très
beau manuscrit du XVIIe siècle qui faisait partie de la bibliothèque de Fulcanelli. Ce livre se présente
donc comme un fac-similé d’un étonnant travail de calligraphie exécuté il y a
plus de cinquante ans dans le respect et l’amour de la minutie des scribes
d’autrefois pour qui, écrire à la plume était un des Beaux-Arts. L’auteur de ces traités,
le Chevalier Inconnu, acheva le Grand Œuvre avec succès. Les deux
autres, Gobineau de Montluisant et Lavinius de Moravie,
manifestent un tel savoir de l’élaboration philosophale qu’il est très
vraisemblable qu’ils atteignirent, eux-aussi, le niveau supérieur de la
connaissance alchimique. La réédition de ces
trois traités est donc un événement pour les Curieux en général et les
Etudiants en particulier, tant du fait de leur importance sur le plan de la
science alchimique que par leur rareté de ces œuvres qui restaient encore,
jusqu’à aujourd’hui ; totalement introuvables. |
3 V
VOIE
DE L’ALCHIMIE CHRÉTIENNE |
Séverin
BATFROI |
Edition LE
MERCURE DAUPHINOIS |
2005 |
La toute première étape
de la longue histoire de l’alchimie, se situe aux premiers temps de l’âge du
fer au cours duquel l’homme parvient à extraire les métaux des minerais, avec
l’aide du feu, grâce à des méthodes de fusion parfaitement maîtrisées. C’est
ainsi que le forgeron, ancêtre de l’alchimiste, devient le « prêtre »
d’une religion archaïque qui a perduré dans le chamanisme. Peu à peu, à
travers l’Egypte, la Grèce, le monde arabe, l’archétype alchimique se
nourrit, dans le bassin méditerranéen, du symbolisme des univers religieux
qu’il rencontre et qu’il féconde à son tour par des apports originaux d’une
grande richesse. Longtemps considérée
comme un ensemble de rêveries sans consistance, l’alchimie est sortie de la
confidentialité grâce à des travaux universitaires qui ont su en dégager le
caractère profondément original. Histoire des sciences, Histoire des
religions, psychologie et psychanalyse, autant de domaines où elle occupe
aujourd’hui une place indiscutable.
Grands
chapitres étudiés : Des
forgerons archaïques à l’alchimie arabe Alchimie
et christianisme. La Voie du salut La
Pierre philosophale et le cycle liturgique de Noël Les
cendres du carême et les phases préliminaires du Grand Œuvre La
semaine des semaines des alchimistes Des
ténèbres à la Lumière, et la rédemption de la matière Le
mercure des philosophes, le chaos des sages et le feu secret |
VOIR LES ÉTOILES AU FOND DU PUITS |
Michel Dziwak |
Edition La Pierre Philosophale |
2011 |
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Dans
la première partie nous verrons si les quelques rares analyses
physico-chimiques effectuées sur certaines d’entre elles peuvent apporter un
supplément d’information. Au sommaire de cet ouvrage, l’auteur développe les points
suivants : Le statut de l’alchimie au Moyen Âge, avec Roger Bacon, Robert Grossetête, Albert le Grand, la ruelle d’or de Pragues. Alchimie de la Renaissance au XVIIe siècle. Avec la redécouverte des œuvres des néoplatoniciens grâce à la traduction du Corpus Hermeticum par Marcile Ficin, Casaubon qui en 1610 démontrera que ce texte n’est pas du temps de Moïse mais, est de facture récente (vers 1100), Paracelse personnage clef de l’alchimie moyenâgeuse. Le problème de l’Alkaest, qui fit couler tant d’encre, et dont parlent Paracelse, Pernety, Glauber et autre Helmont et Kunckel. L’opposition chimie alchimie : une méprise ? Alchimie et Archimie. Pour Fulcanelli « L’aïeule réelle de notre chimie est l’ancienne spagyrie et non la science hermétique elle-même. Il y a deux degrés de recherche dans la science chimique, la spagyrie et l’Archimie. L’archimiste est en définitive un spagyriste cantonné dans le règne minéral et qui délaisse volontairement la quintessence animale et les alcaloïdes végétaux. L’Archimie est une partie de la science qui enseigne la transmutation des métaux. L’alchimie au XVIIIe siècle. Stahl et Lavoisier Le XIXe siècle. Une nouvelle vision de l’alchimie. Le XXe siècle et Fulcanelli. Recherche d’identité. Les relations entre Fulcanelli et Pierre Curie. Fulcanelli est il un scientifique ? Voir les étoiles au fond d’un puits. Le soleil, un astre froid ? Les vitraux alchimiques et un certain Bernard Perrot. Le secret du verre rouge transparent. Le pourpre de Cassius. Fulcanelli et la formule de l’eau, la fabrication de l’or alchimique. Le XXIe siècle et l’alchimie. La radioactivité. Les énergies, les transmutations à basse énergie, les transmutations biologiques, la fusion froide et les phénomènes de réaction nucléaire à basse énergie, les méthodes hydrostatiques, le touchau, les métaux précieux et leur imitation, les sources historiques, recensements et études sur les transmutations, examen des médailles, les nano technologies, les sursauts gamma. |
3 Y
YMAGES PHILOSOPHALES par JULIEN CHAMPAGNE - Les planches alchymiques du Mystère des Cathédrales et des Demeures Philosophales |
Préface d’Archer |
Editions ESH |
2013 |
L’œuvre de l’alchimiste Fulcanelli, resté à ce jour anonyme comme nombre de ses prédécesseurs, tels Basile Valentin, Le Cosmopolite ou Philalèthe, alors même que certains voudraient les avoir identifiés, est sans doute la manifestation la plus éloquente du regain d’intérêt qui se manifeste actuellement pour l’Alchimie, Science des Sciences qui n’est autre que celle de la Vie. De ce regain, les sources sont sans doute diverses : Impuissance de la science officielle à expliquer valablement le mystère vital, mais aussi persistance d’une Tradition discrète, sinon occulte, qui se poursuit jusqu’à nos jours. En choisissant d’inscrire ses pas dans ceux de ses devanciers, parmi lesquels, le légendaire Nicolas Flamel, l’Adepte contemporain, au travers de son mystère des Cathédrales et de ses Demeures philosophales, nous a rendu à nouveau sensible, en effet, la signification hermétique de bien des monuments du temps jadis, tout en nous proposant une synthèse personnelle éblouissante de savoir et d’élégance de la théorie et de la pratique alchimique, au travers notamment de « textes classiques » dont le chercheur est appelé à se nourrir. Nous invitant à nous réapproprier le langage quasi perdu du symbolisme traditionnel, il n’a pas hésité à faire appel, pour mieux illustrer son propos, au talent d’un peintre et dessinateur diplômé de l’Ecole des Beaux-arts de Paris, de surcroît féru d’alchimie et d’ésotérisme: Julien Champagne (1877-1932). C’est à ce dernier, par conséquent, que les deux œuvres actuellement publiées de Fulcanelli, doivent de s’orner « d’un superbe manteau de planches originales ». Julien Champagne fut un peu martyrisé par les éditeurs qui sortirent les éditions de ces deux livres et Julien Champagne fut un oublié, c’est dommage car il fut un praticien de l’alchimie, il reste un artiste renommé figurant toujours au Bénézit (la Bible des peintres) en tant que peintre et illustrateur de Fulcanelli. Ce livre est là aujourd’hui pour rendre hommage à ce peintre ésotérique et il nous propose l’intégralité des gravures adornant Demeures et Mystères en leurs éditions originales et en leur adjoignant les planches supplémentaires, figurant dans leurs rééditions initiales. Ainsi nous avons l’occasion d’accéder dans les meilleures conditions possibles à une compréhension optimale du véritable « mystère Fulcanelli ». L’éditeur ayant pris soin en outre, d’insérer, en regard des dessins superbes de Champagne, une partie du texte fulcanellien, qui les accompagne, et, on peut considérer que l’authenticité du Mystère des Cathédrales et des Demeures se trouve ainsi confortée, voire restaurée. Le lecteur de ce magnifique recueil d’Ymages philosophales autant que philosophiques, où Julien Champagne apparait comme le très digne successeur des Ymagiers du Moyen-Âge, gagnerait à réaliser in fine le fait que ce maître du pinceau et du crayon, fut un peu plus, et certainement beaucoup plus qu’un simple accompagnateur d’images. Julien Champagne réalisa l’illustration des œuvres de Fulcanelli en 1910 et comme l’a explique Eugène Canseliet, « en alchimie, l’image et le symbole se montrent plus sincères et plus précis que le langage écrit, à condition assurément de savoir en faire la lecture », mais écoutons ce que nous dit J. Champagne en 1908 dans son livre « la vie minérale » : « Concentrer l’énergie minérale sous une forme capable d’opérer la transmutation métallique, enchaîner l’enseignement philosophique aux opérations manuelles ; rendre manifeste et tangible ce qui est occulte par les voies simples de l’expérience, tel est le but de la Science Hermétique. Les
alchimistes, en se basant sur elle, ont atteint ce prodigieux sommet, ils ont
cueilli la Rose mystérieuse, en substituant à l’Ombre théorique, la Lumière
des réalités concrètes. Ils ont enfin réalisé la synthèse métallique dans ce
qu’elle a d’absolu, par l’observation constante, persévérante et raisonné des
phénomènes biologiques, l’exclusion de l’hypothèse et la pratique d’une
technique aussi prudente que simple et savante. ». Julien Champagne. Au total ce sont 80 planches qui nous sont offertes, avec pour chaque gravure un texte explicatif correspondant au symbole de la dite gravure. Ainsi nous est expliqué par le texte et par l’image : Les quatre vertus –justice, force, tempérance et prudence – qui ornent les angles du tombeau de François II à Nantes - Le phénix - le cadran solaire - Le chevalier de l’apocalypse - L’ Obélisque - La passion - La salamandre - L’arbre sec - Le Baphomet - Diverses portes de maisons et de châteaux - L’enlèvement de Déjanire - Les vieillards symboliques - Saint Pierre et la Véronique - L’homme des bois - Marmoussets et sculptures - Mercure - Servus Fugitivus - Le sujet des sages - Saturne - L’entrée du sanctuaire - Les métaux planétaires - Le chien et les colombes - Solve et coagula - L’esprit universel - Ecusson Symbolique - Le massacre des innocents - Le feu de roue - Le coq et le renard - La rosée des philosophes - La mérelle de Compostelle - Groupe de Tristan et Yseult - Saint Christophe - La Toison d’Or - Chapiteaux et piliers - Hôtel Lallemand - Croix cyclique - L’énigme de la crédence - Les quatre faces du piédestal - Le vaisseau du Grand Œuvre - ……….. |
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