Chapitre 3 A - K (Alchimie - Hermétisme) |
3 A
abc
de l’alchimie |
Carole SEDILLOT |
Edition Grancher |
2001 |
||
Les abondantes illustrations
apparaissent comme des supports précieux à la compréhension de ce langage
subtil et impénétrable et se révèlent, tels de merveilleux cadeaux éclairant
sur la complexité de l’âme humaine. C’est ainsi que l’apprenti ou le curieux
pourra commencer ses premiers pas dans cette discipline. Cet ouvrage essaye avec succès de
rendre compréhensible et attrayant une discipline complexe. Des aides, des
conseils, des rencontres opportunes guidées par de mystérieuses énergies ont
données l force et la lucidité à l’auteur pour rendre cet ouvrage attrayant,
compréhensible et donne l’envie de continuer dans cette recherche, guidé par
« Connais-toi
toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux » Au sommaire de cet ouvrage de 320
pages : Première partie : Hermès/
Mercure - Qu’est-ce que l’Alchimie ? -
Etymologie - Alchimie et chimie, quelle différence -
Alchimiste ou apprenti sorcier
- Alchimie et spagirie -
Archimie - Voarchadumie -
Le langage secret des alchimiste
- le Mutus Liber -
un autre livre muet : le Tarot
- le Feu -
Alchimie et mythologie - Prométhée
- Alchimistes et forgerons -
Vulcain - la rivière Pactole -
Jason et la toison d’Or - le Dragon
- Deuxième partie : La Chine et
le taoïsme - L’Inde et le Tantrisme -
L’Egypte et la Grèce - L’alchimie arabe -
L’Europe - Troisième partie : L’hermétisme
médiéval - l’Esprit du Moyen-Age -
Quelques moines alchimistes célèbres : Albert le Grand – Thomas
d’Aquin – Roger Bacon – Arnaud de Villeneuve – Raymond Lulle – Nicolas Flamel
- L’Or c’est aussi de l’argent - Quatrième partie :
Ce que doit être un alchimiste - le Laboratoire -
Ora et Labora - les instruments -
le mode opératif du Grand Œuvre
- Parfum et alchimie - Le
Grand Œuvre - la parfumerie médiévale - la
Materia Prima - l’Ouroboros
- les couples d’opposés -
les Principes - Sulphur et Mercurius, un couple
indissociable avec le Sel - le Zodiaque, les saisons et les
Opérations - la Terre, l’Eau, l’Air et le Feu -
le Feu alchimique et les sept métaux
- les tentures -
la Rosée - V.I.T.R.I.O.L. – trois couleurs ou les métamorphoses -
la Nigredo ou l’œuvre au noir, l‘albedo ou l’œuvre au blanc, la
citrinitas ou l’œuvre au jaune et la rubedo ou l’œuvre au rouge -
la Pierre philosophale ou la Chrysopée -
le Roi et la Reine - Hermaphrodite et Androgyne - Cinquième partie :
C.G. Jung, un alchimiste de l’âme humaine
- le Rosarium phisophorum - la
fontaine mercurielle - la Vérité nue -
l’immersion dans le bain - la conjonction et la mort -
l’ascension de l’âme - la purification et le retour de l’âme -
la nouvelle naissance - les héritiers du XXe siècle :
Fulcanelli et Eugene Canseliet - Traité du Ciel Terrestre -
Andreas Libavius - Quelques pensées et citations de l’Art
d’Hermès - les sceaux des philosophes et leurs
devises - Glossaire des principaux mots et symboles
hermétiques - |
AGRIPPA ET LA CRISE DE LA
PENSÉE A LA RENAISSANCE |
CHARLES NAUERT |
EDITION DERVY BIBLIOTHÈQUE
DE L’HERMÉTISME |
2002 |
Le monde des sciences
occultes et de l’hermétisme à la Renaissance est comme une flore riche et
variée, aux charmes envoûtants, un paysage en clair-obscur plein de tours et
de détours. Un bon guide permet de ne pas se perdre dans cette forêt, ou de
ne pas laisser certains arbres la cacher ; or, mieux que d’autres bonnes
études consacrées à la magie de la Renaissance, celle-ci remplit une telle
fonction. En nous présentant la
biographie et l’œuvre d’un des plus célèbres représentants de l’ésotérisme
alchimiques européens de cette époque, Henri
Cornelius Agrippa, l’auteur fait revivre tout un univers mental
dont, par certains de ses aspects, le nôtre est encore tributaire. La vie et
les écrits d’Agrippa, son œuvre majeure : Philosophie occulte
(1533) notamment, si répandue, citée et plagiée depuis près de cinq siècles,
se trouvent replacés en leur contexte. C’est celui d’une Europe où, dans une
lumière de correspondances et d’analogies, la pensée magique, ainsi que
diverses pratiques du même type, faisaient partie des expressions de la
culture ambiante. Et le présent livre, parce qu’il éclaire les unes et les
autres, nous permet de les mieux comprendre. Henri-Corneille
Agrippa de Nettesheim appelé Cornelius Agrippa
est aussi connu comme Archimage. Il né à Cologne en 1486 et meurt à Grenoble
en 1535. Il est docteur en médecine, en droit et en théologie. On lui connaît
un fait d’arme en Espagne, sous Ferdinand II d’Aragon où il va se servir
d’explosifs. Il fonde en 1509 à Avignon une société d’amis avec Charles de
Bovelle et J. Lefèvre d’Etaples, tous pratiquant l’alchimie. Il
enseigne à Dôle la kabbale chrétienne de Johannes Reuchlin, il visite
l’Angleterre. En Allemagne il
rencontre le célèbre théologien Jean Trithème auquel il montre sa
première version de son œuvre majeure « De
la philosophie occulte », il se met au service de l’empereur
Maximilien 1er pour escorter ses convois d’or. Enseigne à Venise
le Poimandres du Corpus Hermeticum. En 1518 il est conseiller municipal à
Metz, il parcourt la Suisse, l’Autriche, l’Allemagne, partout il exerce son
métier de médecin tout en enseignant l’alchimie et l’astrologie, ce qui lui
vaut quelquefois l’expulsion de la ville. On le retrouve à Anvers soignant la
peste, puis médecin de la reine Louise de Savoie, laquelle le fera mettre en
prison. Il eut
au moins 3 facettes : Celle
d’un féministe (il se maria 4 fois). Dans ses écrits - « De la
noblesse et préexcellence du sexe féminin »-, il fait l’éloge des femmes
de la Bible : Marie est la meilleure des femmes tout en étant meilleure
que le meilleur homme. Pour lui Eve étant née au paradis, elle joue un très
grand rôle dans la génération. Celle d’un
mage, car il a une célébrité d’ésotériste, d’occultiste, de mage et
d’alchimiste, il vampirisa beaucoup Reuchlin mais développa ses cartes
magiques et ses sceaux planétaires, il était obsédé par les influences
célestes et les mondes invisibles, il est pour cela néo-platonicien et adepte
fervent de la table d’émeraude. Il établit d’ailleurs une hiérarchie
d’énergies divines, célestes et terrestres et diverses classifications de
magie cérémonielle (théurgie). Enfin
il eut une facette de sceptique, de médecin, d’historiographe, de conseiller,
de militaire, d’astrologue, d’alchimiste, d’ésotériste, de pédagogue, de
mercenaire, d’aventurier, et de grand voyageur. |
A LA DÉCOUVERTE DE
L’ALCHIMIE –L’ART
D’HERMÈS A TRAVERS CONTES, LÉGENDES, |
Bernard Roger |
Edition DANGLES |
1988 |
L’Alchimie à travers son histoire
depuis l’Égypte, la Grèce et comment elle pénétra les rituels maçonniques. « Tu sépareras la terre du feu, le subtil
de l’épais, doucement, avec grande industrie », enseigne
Hermès Trismégiste… Des termes mystérieux, des énigmes, des propos où les
principes élémentaires de la logique sont bouleversés : tels se
présentent les traités d’alchimie pour le lecteur non averti dont la
persévérance est généralement vite rebutée. Du très ancien Philosophe
Artéphius, au moderne Fulcanelli en passant par le « parisien »
Nicolas Flamel, les ouvrages des Adeptes se présentent comme autant de
« livres fermés ou muet » où rayonne cependant l’intense beauté d’une
expérience dans laquelle se trouve engagée la totalité de l’être. Qui veut ouvrir ces livres,
c'est-à-dire les étudier et les comprendre, devra commencer par éveiller son
esprit et ouvrir son cœur au langage universel par lequel communiquent les
individus de tous les règnes de la nature, il lui faudra pour cela, renoncer
à certaines illusions, particulièrement à celle d’une réalité fondée sur les
schémas mentaux dont les hommes ont coutume de faire la base de leurs
relations communes avec l’univers. Reconnaissant que la matière
possède conscience et intelligence, que dans le « mystère de l’unité, tout est dans chaque
chose et chose est en tout », il ne verra plus dans
l’alchimie une superstition du passé, ni une naïve préchimie, ni encore un
enseignement allégorique destiné seulement à voiler quelques préceptes
d’ascèse spirituelle. Au-delà de toute philosophie dualiste, il reconnaitra
dans la vieille science, le véritable Art d’Amour où, dans la richesse de
leur complémentarité, « matière et esprit » réciproquement s’exaltent
et se libèrent pour former le vaisseau sur lequel se jour l’aventure
spirituelle de chaque être. Bernard Roger suit cette voie de
recherche par l’intérieur des choses : il nous l’indique comme celle
de « l’Initiation
alchimique », de l’accès à la conscience universelle dans
laquelle les hommes « inspirés » de tous les peuples et de tous les
temps ont puisé la lumière et la vie de leurs œuvres. Pénétrant au cœur du merveilleux
des légendes et contes populaires, puis de celui qui sait parfois receler
l’histoire, et enfin dans l’ésotérisme de quelques rituels maçonniques, il
nous convie à une nouvelle approche de la tradition hermétique. Alors les
buts de cet « Art Royal », ses méthodes, sa pratique et son
enseignement, s’éclairent en un texte attrayant qui rend intelligibles des
traités jusque-là obscurs, montrant que la fin ultime de l’alchimie est de
replacer l’homme dans sa dignité primitive d’époux de la nature et
d’ « image du créateur ». Une iconographie abondante,
constituée de documents rares et en grande partie inédits, vient jalonner la
route sur laquelle le lecteur sincère pourra facilement retrouver le sens du
message laissé par les Adeptes de tous les temps, établissant ainsi les
bases, s’il le désire, de sa propre quête alchimique. Au sommaire de cet ouvrage : Chapitre 1 : Les buts de l’alchimie, ses
méthodes et ses origines
- le royaume d’Entéléchie -
la pierre - Art d’Amour et analogie - Chapitre 2 : Le monde alchimique -
les enfants de la science
- l’enseignement alchimique Chapitre 3 : Les légendes et les acteurs
du Grand Œuvre
- la materia prima -
les roches et les grottes - les arbres
- le Mercure -
les merveilles de la forêt
- les fontaines -
les reptiles - les choses du ciel - le
chemin de St Jacques - le Soufre
- l’esprit du blé -
les iles et les habitants des eaux
- Le Sel -
les eaux dormantes - les feux de la St Jean - Chapitre 4 : Les contes merveilleux et le
drame du Grand Œuvre
- la quête de la matière première
et sa préparation - le berger roi -
le loyal serviteur - le processus et les couleurs du Grand
Œuvre - la médecine universelle ou le Belle
délivrée – Chapitre 5 : Histoire et alchimie - le
mariage de Clovis - le fou du Roi - la
salamandre de François 1e
- le Louvre et l’Ouvre - La
prise de la Bastille - Chapitre 6 : Franc-maçonnerie et alchimie -
la construction du Temple de Salomon et la quête du Grand Œuvre -
le Chevalier Rose+Croix - le Chevalier du Soleil -
L’Art de la musique - |
|||
|
ALBERT POISSON ALCHIMISTE ET MARTINISTE |
Nicodème |
Edition L’Aymant de Lumière |
2013 |
Albert Poisson (1869-1894) est un personnage mal connu actuellement, mais à son époque il fut connu et reconnu pour ses travaux alchimiques, une connaissance ésotérique impressionnante et une boulimie de recherche et de travail exceptionnel. Ce jeune homme, compagnon de Papus collabora à la revue que créa Papus « l’Initiation », il fit partie de l’Ordre martiniste et de l’Ordre kabbalistique de la Rose+Croix, il s’intéressa à l’Alchimie, qu’il pratiqua longuement en laboratoire, depuis l’âge de 13 ans et comme il passait de très nombreuses heures dans son laboratoire, il s’exténua dans ce travail de recherche et fut un des facteurs de sa maladie et de sa mort qui l’emporta à l’âge de 25 ans. Il pensa même créer son propre courant ésotérique qu’il appelait « Société hermétique des Protylites » dont les statuts étaient prêts, entre temps il publia plusieurs livres sur l’alchimie dont la plupart furent des succès. Le Dr Marc Haven qui fait la préface de cet ouvrage, a publié 13 lettres inédites d’Albert Poisson aux éditions L’Initiation. Cet ouvrage important de 360 pages donne dans son ensemble une excellente approche du personnage, de sa courte vie, de son œuvre et de sa capacité à chercher et à créer. C’est un descriptif de ses recherches alchimiques à travers son époque, qui fut par ailleurs un bouillonnement d’idées avec des figures comme Papus, Guénon et Fulcanelli, mais aussi des dizaines de personnages qui dans ce début de la Belle Epoque s’en donnèrent à cœur joie en explorant tous les méandres de l’ésotérisme, de l’alchimie, du satanisme, du spiritisme, des sciences occultes, de la métaphysique, des arts divinatoire, du symbolisme, de l’hermétisme et de la spiritualité. Cet excellent ouvrage nous offre une très riche documentation iconographique, des manuscrits oubliés et surtout on nous explique le mécanisme intellectuel et pratique d’Albert Poisson dans ses recherches, ses pratiques et ses théories. Au sommaire de ce livre : Avant-propos du Dr Marc Haven 1887-1888 Une belle année de recherche et de trouvailles alchimiques 1888-1890. Années étudiantes –Joséphin Péladan – Guaita – L.C. Saint Martin Les Protylites –Philophotes – Papus - le Voile d’Isis - Albert Poisson écrivain - John Dee et sa monade - diverses revues qui le publient – Son idole : Nicolas Flamel et sa femme Perenelle – Chimiste et alchimiste - Astrologie et magnétisme – La bibliothèque d’Albert Poisson – Diverses correspondances – Les statuts de la société hermétique des Protylites - Ouvrage de référence pour qui s’intéresse à l’Alchimie et à cette époque. |
alchimie
- TOME 1 |
Eugène canseliet |
Edition TREDANIEL |
2007 |
Eugène Canseliet consacra sa vie
au renouveau de l’Alchimie que les Anciens dénommaient « Le Grand Art de
Musique ». Il collabora à plusieurs périodiques tels que Initiation &
Science, La Tour Saint-Jacques et plus particulièrement à la revue Atlantis,
ce qui lui fit envisager de réunir l’intégralité de ses études retraçant plus
de quarante années de recherches alchimiques et de pratiques philosophales ;
ce projet n’aboutira malheureusement pas, mis à part la réunion d’une dizaine
d’articles dans Alchimie, paru en première édition en 1964.
Le tome 2 se trouve
quelques livres plus bas |
ALCHIMIE - TOME 2 - Nouvelle étude diverses de symbolisme
hermétique et de pratique philosophale. |
EUGÈNE CANSELIET |
ÉDITION TRÉDANIEL |
2010 |
Voici enfin, le second tome de la trilogie des études d’Eugène
Canseliet, tant attendu des amoureux de science hermétique et alchimique. Vingt articles de
l’auteur qui reposent, cette fois-ci, sur le symbolisme hermétique et la
pratique philosophale, dont une réflexion alchimique sur les drogues,
positivement visionnaire pour l’époque. Ce deuxième volume
apporte au lecteur une nouveauté par l’enrichissement de ses illustrations en
couleur et en n/b, une quarantaine environ. Le contenu qui le compose
atteste de la réelle et sans égale contribution d’Eugène Canseliet sur la
renaissance de l’Alchimie au XXe siècle, se prolongeant encore de nos jours. Incontestablement,
figure de proue du renouveau alchimique, véritable artisan de l’Art Royal,
l’unique disciple de Fulcanelli poursuivra
la recherche du Grand Œuvre durant toute son existence terrestre. Au fil de son
parcours livresque, le lecteur attentif pourra percevoir, sans difficulté,
l’évolution certaine de l’auteur, tant en théorie philosophique, qu’en
pratique au niveau du travail en laboratoire. L’exceptionnelle richesse de
ces écrits dispense de précieux conseils à l’étudiant curieux, grâce auxquels
de solides bases pourront lui permettre d’aboutir à une recherche alchimique
personnelle. Ce
livre développe les sujets suivants : L’emblème XXII d’Atalante Fugitive de Michel Maier
- Le bénitier et le tombeau de Jacques Cœur - Quelques
réflexions alchimiques sur les drogues - Homérologie insolite -
L’Etoile des mages - Sur la voie sèche de Saint-Jacques -
La queste alchimique du Graal - Les Rose+Croix et le Grand
Œuvre - Le monogramme Atlantéen - Brèves réflexions
sur le mystère des cycles - L’Arbre Hermétique -
Quelques réflexions sur la matière des Sages - Réflexions sur une
anagramme - Hermétiques rudiments d’Héraldique -
Musique des couleurs - Mithriaque alchimique - Le
Hiéroglyphe du serpent - Le symbolisme alchimique du
dauphin - Considérations liminaires - Orphiques
considérations - |
alchimie – COLLECTION DES Cahiers de l’HermÉtisme |
Directeur Antoine Faivre |
Edition Dervy |
1996 |
|
Chemin d’Amour et de « Gai
Sçavoir », l’Alchimie est l’une des branches maîtresses de l’ésotérisme
occidental. Le présent cahier, qui présente à la fois des textes alchimiques et
des études tant historiques que philosophiques, s’ouvre avec l’essai d’André
Savoret. Cet ouvrage donne la parole à des
auteurs ayant entrepris de s’engager sur ce chemin, et d’autre part à ceux qui
ont bien voulu présenter quelques travaux historiques et criques sur cet Art. François Trojani nous présente les
17 gravures attribuées à Barchusen, enfin d’autres auteurs nous parlent de
l’Alchimie et de ses nombreuses explications et applications. Au sommaire de cet ouvrage : Antoine Faivre : Pour une
approche figurative de l’Alchimie André Savoret : Qu’est-ce
que l’Alchimie - Bernard Husson : Un texte
alchimique du seizième siècle : le discours d’auteur incertain sur la
Pierre des Philosophes (1590) – François Trojani : Commentaire
sur les 17 figures attribuées à Jean Conrad Barchusen (1718) – Claude- Gilbert Dubois :
Isomorphisme de deux constructions imaginaires : le Grand Œuvre
alchimique et la Grande Œuvre de Dieu – Karl Von Eckartshausen :
Catéchisme de la chimie supérieure (1819) – Richard Caron :
Bibliographie des ouvrages consacrés à l’Alchimie et publiés en langue
française (de 1900 à 1995) |
||||
|
||||
ALCHIMIE, CONTES ET
LÉGENDES |
J. REBOTIER et
J.M AGASSE |
EDITION L’ORIGINEL |
1982 |
|
Le rêve, voie royale
de l’inconscient.
Les textes rassemblés ici, contes et légendes, visions et extases, en portent
largement la trace. De l’antiquité grecque à nos jours, de l’Inde à l’Europe,
du monde arabe au monde celte…, ce voyage dans le temps et l’espace est un
itinéraire initiatique. Dans une circulation continuelle entre conscient et
inconscient, dans le jeu de miroir où macrocosme et microcosme se répondent,
ces histoires font pénétrer le lecteur dans un « autre monde » qui ici, fait irruption
dans la vie quotidienne. Paysage jamais vus,
aventures inouïes, noces chymiques, drame et humour, ces « contes et
légendes » manifestent la richesse poétique et opérative de
l’Alchimie. Textes
et contes traités depuis l’antiquité jusqu’à nos jours : |
||||
ALCHIMIE - DE LESSEPS |
JEAN ARTERO |
ÉDITION ARQA |
2010 |
||
On trouvera dans
cette courte missive cette incroyable citation : « Quant à jouer un
rôle quelconque dans le monde, à moins que ce soit par les ouvrages que je
laisserai, et la Fraternité d’Héliopolis dont je suis le chef inconnu,
l’âge et la santé ne me le permettent pas… ». Ce bel ouvrage richement
illustré de photographies d’époque nous en apprend donc un peu plus sur la
réalisation de ce prototype, et, grâce à certaines traces photosensibles
laissées par ce curieux traineau à hélice, nous invite à revisiter, avec Jean
Artero, certains méandres bien méconnus de la Belle Epoque. Science
divine et art royal,
dont le but ultime n’est pas la chrysopée, mais l’accès aux mystères de la
création et de la vie, continue de rayonner sereinement son fantastique
message d’espoir multiséculaire, et de séduire par là même la véritable
élite, qui sans forcément l’avouer se détourne toujours davantage des vanités
et préjugés ambiants. Il en fut ainsi
notamment, au 19e et 20e siècle, et de nos jours le mouvement se
poursuit encore sous nos yeux, parfois de façon souterraine, mais incontestablement
de manière non moins inexorable. L’œuvre de Fulcanelli, sans doute le
plus renommé des alchimistes contemporains, est tout à fait emblématique de
cette réalité parfois ignorée, et plus généralement passée délibérément
sous silence. |
ALCHIMIE – DE L’OR FAIT MAISON, EST-CE POSSIBLE ? |
Michel CUGNET |
Edition de l’HEBE -Suisse |
2010 |
Qu’est-ce que l’alchimie aujourd’hui ? Quels sont les buts recherchés par ses fidèles ? Discipline énigmatique, l’alchimie reste saisissable à l’auteur éclairé qu’est Michel Cugnet. Sa présentation historique amène le lecteur curieux de cette pratique aux sources de notre ère, interrogeant à différentes époques ses acteurs légendaires sur leur rapport scientifique, philosophique et très pragmatique aux éléments mythiques qui la composent : Pierre philosophale, Grand Œuvre, panacée et métaux nobles. Alors que le débat ne semble vouloir jamais s’essouffler entre partisans du tout allégorique et d’une alchimie mi-technique, mi-spirituelle, l’auteur expose tout à tour les arguments des premiers, les « adeptes » et des seconds, les « souffleurs ». Mais à l’heure actuelle, la transmutation est-elle encore possible? La science n’a-t-elle pas encore révélée tous ses mystères ? Pour
l’auteur, la devise de l’alchimie est la suivante : « Saisir les secrets de la puissance créatrice de
l’Univers cachés dans la matière » Il
s’agit d’une doctrine, basée sur la croyance que l’infiniment grand et
l’infiniment petit sont semblables et répondent à la même loi. Les principes de
base de cette doctrine sont inscrits dans la fameuse Table d’Emeraude, texte attribué par les
alchimistes à Hermès Trismégiste qui signifie « Trois fois
Grand » c'est-à-dire celui qui connaît les trois principes de base de
la matière, à partir desquels celle-ci se transforme au cours du Grand Œuvre,
but opératoire des alchimistes. La
légende raconte qu’Hermès aurait écrit la Table
d’Emeraude sur la pierre à l’aide d’une émeraude. Cachée dans la pyramide de Gizeh, elle aurait
été découverte par un soldat d’Alexandre le Grand. Un autre grand texte
d’Hermès le « Corpus Hermeticum » aurait été écrit en
Egypte. Tout naturellement le mot Alchimie dérive de « al kimiya »
qui signifie terre noire, nom donné à l’Egypte. Il
y a plusieurs niveaux de lecture et d’interprétation de l’alchimie. Tout
d’abord il y a l’alchimie qui a servi et sert encore à faire de l’or. 3
phases sont décrites. 1/ C’est l’œuvre au noir (Nigredo ou travail
d’Hercule) 2/ Œuvre au blanc (albedo ou
médian). 3/ Œuvre au rouge (rubedo
ou grande coction). Il y a ensuite
le niveau de lecture qui calque les travaux de transformation alchimique de
matériaux afin de réaliser des médicaments pour soigner (Paracelce).
Puis un niveau de lecture spirituelle qui prend l’œuvre alchimique comme
modèle pour une transmutation de l’homme dans sa dimension ontologique.
D’autres niveaux de lecture peuvent servir à des explications
eschatologiques, des explications de textes sacrés, et peuvent servir de
modèles à certains pour suivre des voies spirituelles, initiatiques ou
métaphysiques. L’auteur répond ainsi à 21 questions : Comment définir l’alchimie ? Que signifie le terme alchimie ? D’où vient l’alchimie et de quand date-t-elle ? L’alchimie peut-t-elle être qualifié de science ? Quel est le véritable but des adeptes de l’alchimie ? Qu’est-ce que la Pierre philosophale ? Qu’est-ce que l’Elixir de longue vie des alchimistes ? Est-il possible de transmuer du métal en or par la voir alchimique ? L’or transmuer est-il différent de l’or naturel ? Quelle matière utilisent les alchimistes pour réaliser la Grand Œuvre ? Quelles sont les différentes voies ou modes opératoires de l’alchimie ? Le déluge biblique est-il une allégorie du Grand œuvre alchimique ? Pourquoi les alchimistes gardent ils leur méthode secrète ? L’alchimiste Nicolas Flamel est-il devenu immortel ? Le physicien Isaac Newton était-il alchimiste ? La richesse des templiers était-elle due à l’alchimie ? Les Franc-maçons détiennent-ils des secrets alchimiques ? Existe-t-il encore des alchimistes et quel est l’avenir de l’alchimie ? Y a-t-il des recettes simples pour faire de l’or ? |
alchimie
& mystique – le musÉe hermÉtique |
Alexander roob |
Edition TASCHEN |
1995 |
Un livre de référence de 700 pages
avec explications et iconographie importante sur ce thème complexe et
fascinant de l’alchimie.
|
ALCHIMIE ET PHILOSOPHIE A LA RENAISSANCE |
J .Claude
MARGOLIN et Sylvain MATTON - Divers auteurs -
|
Librairie PHILOSOPHIQUE VRIN |
1993 |
Tantôt séparé, tantôt ne faisant qu’un
l’alchimie et la philosophie ont toujours voyagé de concert. Ici est étudiée
l’alchimie à la Renaissance, science secrète qui est et fut traversée par une
multiplicité de tendances et de courants particuliers qui ont contribué au
développement des doctrines alchimiques. Si les alchimistes se désignaient
eux-mêmes sous le nom de « philosophes », cette qualité leur fut
déniée dès le Moyen-Âge par bien des représentants plus officiels de la
« philosophie ». Aujourd’hui, l’importance des doctrines alchimiques
dans l’histoire des idées n’est plus guère contestée. Pourtant, les rapports
entre la « philosophie hermétique » ou « chymique »
et la philosophie au sens habituel restent mal étudiés. C’est afin d’apporter des éléments
de réponse à cette question que s’est tenu le colloque dont ce volume
constitue les Actes. L’originalité des contributions est de présenter
l’alchimie de la Renaissance (XVe-XVIIe siècle) non comme un tout cohérent,
donné une fois pour toutes dans la dimension anhistorique d’une « secrète
science », mais comme un corpus théorique traversé par une multitude de
tendances. Cette multiplicité est ici
illustrée par l’analyse d’œuvres ou de courants particuliers ayant participé au développement des
enseignements alchimiques, comme la
Summa perfectionis de Geber, les traités attribués à Arnaud de Villeneuve, les œuvres de Guillaume Sedacer, Paracelse, Dorn etc… Elle l’est aussi à
travers l’étude de la représentation de l’alchimie et de son influence chez
des philosophes ou savants eux-mêmes non alchimistes, tels Michel Savonarole,
Marsile Ficin, ou autre Mersenne - On y parle de Savonarole, Marcile Ficin, le joachimisme, Paracelse, Michel
Maïer, Giordano Bruno et d’autres. Ont contribué à cet ouvrage de 480
pages : J.C Margolin : Allocution
d’ouverture et de bienvenue J.M. Mandosio : L’alchimie
dans la classification des sciences et des arts à la Renaissance - Barbara Obrist : Les rapports
d’analogie entre philosophie et alchimie médiévale - William Newman : L’influence
de la Summa perfectionis du pseudo-Geber – Pascale Barthélemy :
Du « belutage » alchimique, remarques sur la méthode de G. Sedacer
– Antoine Calvet : Alchimie et
joachimisme dans les alchimica pseudo-arnaldiens -– Danielle Jacquart :
Médecine et alchimie chez Michel Savonarole (1385-1466) – Sylvain Matton : Marcil Ficin
et l’alchimie, sa position et son influence
- Cesare Vasoli :
Giulio Camillo Delminio et « l’art transmutatoire » - Lucien Braun : Paracelse et
l’alchimie – Jean-François Marquet :
Philosophie et alchimie chez Gerhard Dorn
- Amalia Perfetti :
Aristotélisme et alchimie dans l’anonyme Trilogio della trasmutatione
de’metalli - Alfredo Perifano : alchimie et
philosophie de la nature chez Evangelista Quattrami - Gilles Polizzi : La fabrique
de l’énigme ; lectures « alchimiques » du Poliphile chez
Gohory et Béroalde de Verville – Franck Lestringant :
L’expérience d’André Thevet : empire de la cosmographie et refus de
l’alchimie – Ulrich Neumann : Michel
Maïeur (1569-1622) « philosophe et médecin » - Jean-Paul Dumont : Deux
hypothèses concernant l’interprétation stoïcienne de l’art tinctorial :
Alexandre d’Aphrodise et la villa des Vettii – Bernard Joly : Présence de
concepts de la physique stoïcienne dans les textes alchimiques du XVIIe
siècle – Hélène Védrine : Alchimie,
hermétisme et philosophie chez Giordano Bruno – Alain Beaulieu : L’attitude
nuancée de Mersenne envers le chymie – Alain Philippe Segonds :
Tycho Brahe et l’alchimie – Michel-Pierre Lerner :
Campanella et Paracelse – Lorenzo Bianchi : Gabriel
Naudé critique des alchimistes – François Secret : Le
commentaire de Gregorius Michaelis sur les curiositez inouïes de Jacques
Gaffarel – Alain Mothu : Le mythe de
la distillation de l’âme au XVIIe siècle en France – |
ALCHIMIE ET RÉALISATION SPIRITUELLE |
DIVERS AUTEURS |
ARCADIA |
2003 |
Dossier très
important sur une science souvent mal comprise et délaissée car d’un abord
difficile. On y trouve les 15 gravures couleur du Mutus
Liber avec 2 pages d’explications pour chaque gravure. Jean
Beauchard nous explique sa vision alchimique du Tarot, vision de
transformation et de transmutation de l’être, qui passe par les cornues de
chaque arcane du tarot. Alain Juillet développe la
démarche alchimique et ses sources dans la franc-maçonnerie avec explications des trois étapes de
l’œuvre. C. Montésinos recherche la Pierre Philosophale à partir de
l’hermétisme jusqu’à l’initiation. Myguel Automne nous explique
pourquoi l’Alchimie est une véritable voie initiatique et nous décrit une
partie du bestiaire alchimique qui désigne à la fois les éléments utilisés
dans le processus et leur état physique. J. Chaboseau parle de l’Alchimie
et de ses rapports avec la franc-maçonnerie écossaise, dont les symboles dans
le cabinet de réflexion sont omniprésents : le
Sel, le Soufre et le Mercure, mais également le coq et
V.I.T.R.I.O.L. R. Hiriart explique pourquoi la
Table d’Emeraude (Tabula
Smaragdina) et l’Alchimie sont indissociables. J.L Austin traite d’alchimie
et franc-maçonnerie, de transmission et d’initiation, initiation qui est le
début de la transformation alchimique. M. Gortchakoff décrit le
processus du grand œuvre, et les sept degrés alchimiques, à savoir : Le
symbolisme alchimique, les sept métaux, solve et coagula, et les différentes
voies. R. Danier développe
l’hermétisme alchimique chez André Breton. Eliphas Lévi fait le
parallèle entre l’Azoth et I.N.R.I. Le Rebis de Basile Valentin
est décortiqué par J. Haessle, par une approche mystique et gnostique.
R. Bermann explique la phrase suivante : «Voir ou se voir par
l’alchimie du miroir », et G. Galtier nous raconte la tradition
des grands forgerons africains. Bien sûr on trouve un peu partout dans cet
ouvrage des noms célèbres en alchimie, comme : Mircéa
Eliade, Fulcanelli, Basile Valentin, Philalèthe, Hermès Trismégiste, Nicolas
Flamel, Paracelse, Mesmer, Dom Pernety, Albert le Grand, Dujols, Canseliet,
Buffon, Le Cosmopolite, Ripley, Bacon, R. Lulle, A. de Villeneuve, N. Valois,
Limojon, Grillot de Givry, et autre Caro. |
ALCHIMIE, UN RÊVE D’ÉTERNITÉ |
ROLF KESSELRING |
EDITIONS FAVRE
LAUSANNE |
2009 |
Il y a des mots qui
attirent et intriguent. A tort ou à raison, ils fleurent bon le mystère. La
preuve ? Il suffit de prononcer le mot « Alchimie » dans une conversation qui ronronne pour
voir aussitôt les visages s’assombrir, se fermer ou se mettre à rayonner et à
émaner la curiosité la plus excitée. Aussitôt, la conversation s’anime et
même parfois s’envenime. Mais de quoi parle-t-on ? De quelle
alchimie ? Si l’on en croit les esprits forts, tout aurait été dit
depuis longtemps par n’importe qui. Quelle méprise ! Pour les personnes
non averties, les adeptes de cet art plus que millénaire appartiennent désormais
à l’histoire et s’apparentent aux magiciens, aux sorciers, pour certains
autres, les alchimistes ne peuvent être que des illuminés qui cherchent à
transformer du plomb en or par pure cupidité. Certitudes
outrageantes, ces images de chercheurs fous, uniquement animés par la volonté
de s’enrichir en faisant de l’or, agacent souvent le cherchant, qui
retrouve également le même phénomène chez ceux qui sont pleins de certitudes. Or, n’en déplaise à
ceux qui en rient, l’alchimie et les alchimistes existent encore de nos
jours. Non seulement cet art a survécu durant les millénaires, mais il s’agit
d’une quête toujours vivace, toujours présente et toujours agissante. Des
chercheurs modernes s’y intéressent et s’y adonnent très discrètement, mais
avec une assiduité étonnante. Quels secrets se
cachent encore derrière cette étonnante discipline ? Est-ce la fabuleuse
transformation d’un métal vil en or pur ? Ou bien cet art, qualifié de
royal ou de sacré par ses zélateurs, dissimule-t-il d’autres buts. Cette enquête
à travers les époques, au fil des existences d’adeptes exemplaires donne
quelques pistes à suivre. Les
sujets traités dans ce livre : L’alchimie
un rêve vieux comme le monde, des itinéraires et pistes alchimiques en Egypte
et en Chine, l’universalité de la méthode, la magie mère du savoir, l’ombre
et la lumière, le partage de la mémoire, la magie noire pour les fils de
Caïn, histoire en Mésopotamie au cours de la guerre du golfe en 1992,
l’Egypte alchimique et le livre de Thot censé contenir toutes les
connaissances du monde, Imhotep et son génie constructeur, le pharaon
Djoser, la grande déesse Isis initiatrice et prophétesse, huiles
essentielles que l’on obtient par sublimation et chauffage, Marie la juive à
qui on attribue des traités alchimiques au IIe siècle et qui aurait son nom
au « Bain-marie », Cléopâtre la magicienne ( qui habite Alexandrie
vers 250 ans AJC), Hermès Trismégiste, Simon le magicien, Khalid le
précurseur, le carré magique de Geber, Avicenne le médecin immortel (980-1037),
les alchimistes du Moyen Âge qui se sont engagés dans des voies jusqu’au
siècle des Lumières, Albert de Groot dit Albert le Grand, Arnaud de
Villeneuve, Isaac l’aveugle, Raymond Lulle, Agrippa, Nostradamus, Jehan
Trithème et bien d’autres, plus tard vinrent Francis Bacon appelé le docteur
merveilleux, Nicolas Flamel le faiseur d’or(1330-1417) et sa femme :
Dame Pernelle, Paracelse et sa médecine alchimique, le docteur Messmer et ses
bains aimantés, Joseph Balsamo souvent confondu avec le Comte de Cagliostro
mais peut-être est-ce le même, la cérémonie des colombes qui fit la
renommée de Cagliostro, l’affaire du collier de la Reine, au XXe siècle ce
fut Fulcanelli ( le mystère des cathédrales et les demeures philosophales),
Eugène Canseliet, Jean Julien Champagne, le cabaret du chat noir et
l’hippocampe attribué comme signature à Fulcanelli, les deux compères auteurs
du matin des magicien Pauwels et Bergier et bien d’autres… |
ARCANUM |
Enaj |
Edition Ramuel |
1995 |
Enaj
de son vrai nom Valentin Bresle, né en 1892, il fut appelé « Le Grand
Chêne des Flandres », fut libraire et éditeur à Lille puis à Paris.
Il vécut presque toute sa vie près de Nantes dans la solitude et le travail.
Il était chrétien de conviction et hébraïsant, instigateur de cercles
initiatiques il fut à l’origine d’une « Jurande templière » L’Arcanum
est ce que nous avons perpétuellement à découvrir, de plus en mieux L’auteur nous dévoile dans cet ouvrage ses recherches : L’alphabet hébraïque- Les astres et le zodiaque – Le bestiaire – Les couleurs – les floralies – Les gemmes – L’Homme – La liturgie – Les métaux – La musique – Les Nombres et les Séphiroth – Les signes géométriques – Divers symboles - Le tarot - |
ARNAUD DE VILLENEUVE. LA VIE ET LES ŒUVRES DE MAÎTRE ARNAUD DE VILLENEUVE |
EMMANUEL LALANDE (DOCTEUR
MARC HAVEN) |
ÉDITION CHAMUEL 1896 – LA
VERGNE USA 2007 |
|
||
Désormais célèbre par
ses œuvres et son passé, il devint un personnage à qui l’on venait demander
aide et conseil. Le roi Jacques II d’Aragon de passage à Montpellier lui
demanda d’intervenir auprès de Philippe le Bel, mais peu après son ambassade
en 1299, il fut victime d’une cabale par ses détracteurs qui l’accusèrent
d’hérésie, d’impiété, de blasphème, incriminant surtout son ouvrage sur les Oracles des Sibylles et sur les Livres de Daniel qu’on lui attribuait.
Emprisonné il fut remis en liberté contre une caution de 3.000 livres. Arnaud quitta la France pour
l’Italie en 1301, on le retrouve à Gênes et en 1304 à la cour de Benoit XI,
puis après la mort du Pape, il quitte Rome et s’embarque pour la Sicile
auprès du roi Frédéric, frère de Jacques d’Aragon, il y reste quelques années
comme conseiller et médecin personnel du roi. A l’appel du roi d’Espagne
Arnaud quitte la Sicile pour rejoindre l’Espagne. Puis en 1308 on le retrouve
à Avignon avec le Pape Clément V, et cette même année le Pape Clément V
délivra une bulle relative à la faculté de Médecine de Montpellier où le nom
d’Arnaud figure et où son avis devient force de loi. En même temps son
esprit et ses polémiques prirent le dessus et à travers divers écrits, il
voulut réformer les institutions religieuses et monastiques, ainsi que certains
côtés de la religion chrétienne. Les théologiens de Paris s’élevèrent
contre les hérésies de sa doctrine, et condamnèrent 15 de ses propositions.
Cela commençait à sentir le bûcher, mais grâce à ses nombreuses amitiés, il
ne fut pas trop inquiété. Il repartit pour l’Espagne et le roi Jacques II lui
confia une ambassade auprès du roi de Naples : Robert comte de Provence,
qui se lia d’amitié avec Arnaud. En 1311 Arnaud repart pour Paris où il
enseigne et se livre à la recherche des sciences hermétiques et alchimiques,
mais les anciennes animosités se réveillent et hormis l’Ordre des Chartreux
tout le clergé se ligua contre lui, il fallut encore que de puissants
soutiens l’aide à partir, il rejoignit la Sicile où le roi Frédéric le
protégea, c’est en Sicile qu’il composa son célèbre ouvrage « A l’école de Salerne ». En 1313 le Pape
Clément V mourant le fait venir en Avignon, Arnaud ne peut refuser car
Clément l’avait protégé lors de sa condamnation en 1309. En vue des côtes de
Gênes, Arnaud mourut, il fut enterré dans cette ville. Son ami le Pape
Clément V mourut peu après, alors les théologiens et l’Inquisition se
déchainèrent contre les écrits d’Arnaud, qui fut condamné, traité de sorcier
pactisant avec le diable et c’est ainsi qu’Arnaud au fil des siècles fut
honni et mis au ban de la religion. Seul les hermétistes-alchimistes
gardèrent le souvenir et la mémoire de ce grand esprit qui sut dire sa
vérité, bousculer un clergé avide et corrompu, maintenir et transmettre la
Tradition. Il écrivit des centaines
de traités sur l’alchimie, l’astrologie, la
théologie et la médecine. Toutes ces oeuvres sont dispersées dans
les bibliothèques européennes. Le Pape Boniface disait de lui « Cet
homme est le plus grand clerc du monde ». Il introduisit l’alcool
(découvert par les arabes sous le nom d’al khol- qui veut dire chose
subtile-) en médecine, il mit en pratique l’essence de térébenthine et les
vins médicinaux en thérapeutique, découvrit avec Roger Bacon et Ramon Lull
les 3 acides sulfuriques, muriatique et nitrique.
Ses œuvres
les plus connus et avérées sont les suivantes : L’école de Salerne. Rosarium philosophorum. Liballus de
regimine sence et seriorum (qui est l’art de conserver sa jeunesse et
retarder la vieillesse, ainsi que toute la médication allant avec). La
question et la lettre au Pape Boniface VIII. La lettre de l’alchimie au roi
de Naples. La fleur des fleurs. Les opera omnia. Liber de vinis. Breviarium
practicae medicinae |
art
& hermÉtisme |
Louis cattiaux |
Edition BEYA |
2005 |
À l’occasion du cinquantième
anniversaire de la disparition de Louis Cattiaux, les éditions Beya mettent à
disposition du lecteur francophone la première publication de ses œuvres littéraires
complètes sous le titre Art et Hermétisme, au sein d’une collection reprenant
les ouvrages classiques et modernes des grands maîtres de l’alchimie et de la
cabale, Louis Cattiaux s’inscrivant en effet dans cette filiation.
À propos du Message Retrouvé, René Guénon écrivait : « Les tendances
qui s’y expriment sont en somme, de façon générale, celles de l’hermétisme
». Le sens dernier à découvrir dans l’ensemble de ses œuvres est toujours
hermétique ou alchimique car l’auteur le considérait comme le sens central de
son enseignement. Nous avons mis l’accent sur l’art, car cet Art avec un
grand A, manifesté à travers sa prose, sa poésie ou sa peinture, n’est autre
que celui qui consiste à unir le ciel et la terre : c’est le mystère de la
rencontre entre Dieu et l’homme, pour donner le jour à la véritable Création
ou Parole Prophétique, c’est-à-dire à la pensée divine corporifiée ou
incarnée. Comme dit Emmanuel d’Hooghvorst, « donner corps et mesure à
l’immensité, c’est le mystère de l’Art pur ». Le terme d’art se confond avec
celui d’hermétisme, mots différents pour exprimer la seule et unique
expérience de la réception du don du ciel, qui permettra au disciple initié
de réaliser le Grand Œuvre.
Certains artistes sont parvenus
jusqu’à cet endroit mystérieux, mais très peu ont poursuivi le chemin
jusqu’au bout, comme Cattiaux, au-delà de l’art. C’est pourquoi son œuvre est
complètement originale. Elle nous invite à contempler le centre secret de la
vie, indépendamment des apparences sous lesquelles elle se présente. |
ATALANTE
FUGITIVE |
MICHAEL MAÏER – Traduction
et Préface d’ETIENNE PERROT |
ÉDITION DERVY |
1997 |
L’ambition de l’Atalante Fugitive explique sans doute son
succès. Michael Maïer expose dans la préface qu’il a voulu s’adresser
à la fois aux yeux par les gravures, à l’ouïe par les fugues à
trois voix qui les accompagnent, à l’esprit par les poèmes qui leur servent
de légendes et les discours qui les commentent. Bien plus qu’à sa
musique, l’Atalante doit sa célébrité aux cinquante
gravures qui sont comme le cœur de l’œuvre et où Michael Maïer
y a enfermé et expliqué les mystères des Anciens. Leur qualité artistique est
incontestable, et leur influence fut considérable sur la tradition
alchimique. Ces 50 gravures de très
belle qualité, sont traduites, commentées et expliquées par Etienne Perrot.
Elles suivent une histoire qui apparemment sans liens est en réalité une
façon allégorique de raconter la Tradition et
comment l’Homme peut et doit atteindre cette réalisation personnelle qu’il a
le devoir d’accomplir. Il suffit de comprendre et de suivre le fil d’Ariane
qui va le mener à la fusion. L’éclat des images ne
doit pas cependant faire méconnaitre l’intérêt des discours où l’auteur
procède par allégories, associations, allusions, en se conformant à la nature
de l’œuvre hermétique et de son langage. Le symbolisme utilisé dans ce livre,
est puisé à des sources très variées : mythologie, contes et légendes,
philosophie, histoire antique et ancienne, sciences de la nature et
traditions populaires. Etienne
Perrot ésotériste de renom, alchimiste et fin lettré, donne une traduction
magistrale de ce corpus alchimique des plus connus. |
ATHANASIUS
KIRCHER
– UN HOMME DE LA RENAISSANCE A LA QUÊTE DU SAVOIR PERDU |
Jocelyn GODWIN |
Un livre de la vue |
1980 |
||
Une quête
obsessionnelle de l’origine constitue le principe unificateur de toute
l’œuvre de Kircher : Il était
fasciné aussi bien par la tradition grecque de la musique occidentale que par
les sources souterraines de l’eau et du feu, il risque sa vie en visitant le
Vésuve, installé à Rome il entreprend des recherches sur le Latium antique,
il rédige des textes sur la peste et sur les propriétés fondamentales des
nombres. Il fut obsédé par la compréhension des origines de la langue et des
religions. Aussi en se fondant sur le témoignage de l’Ancien Testament et des
historiens grecs, et en marquant une grande déférence pour les Pères et les
docteurs de l’Eglise, reconstitua t-il l’histoire primitive du monde et de
l’humanité. On a l’impression que
Athanasius Kircher est né trop tard
ou trop tôt, et c’est vrai qu’il ne fit pas de découvertes fondamentales,
comme dans son siècle le firent Kepler, Boyle ou Newton, sans
parler de Descartes, des alchimistes comme Michel Maier, Robert
Fludd et des mouvements rosicruciens, mais de par son universalité et la
qualité de ses travaux et recherches , il aida surement les autres et
participa à cette mémoire collective. On reprocha à Kircher d’asseoir
ses théories sur la doctrine catholique mais aussi sur les textes hermétiques
anciens attribués à Hermès Trismégiste et aux hiéroglyphes égyptiens.
Ce mélange de traditions avec ses erreurs mais aussi ses trouvailles lui
vaudront plus tard une reconnaissance de beaucoup. Son œuvre immense est
ici abordée par le biais des gravures qui illustrent si somptueusement ses
ouvrages. La plupart d’entre elles sont reproduites ici et sont accompagnées
de commentaires. En outre une introduction présente la vie et les travaux d’Athanasius Kircher. En plus
de ces 105 dessins superbes, l’auteur développe les points suivants : L’Arche
de Noé - La Tour de Babel et Nemrod - Le Latium
- La Chine - La sagesse hiéroglyphique des égyptiens, avec
Isis initiatrice et le panthéon égyptien - La musique
- Le Magicien Universel - L’Homme astrologique
- Le cadran solaire - La Lune et sa table de lunaison
- L’Arithmologia - Les miroirs ardents d’Archimède
- Le monde souterrain - Les courants et les eaux
souterraines - L’auteur de cet ouvrage vit aux
USA et enseigne à Colgate University dans l’état de New York. Il est aussi
l’auteur de : Robert Fludd, philosophe hermétique. |
AURORA CONSURGENS (Le lever de l’Aurore) |
Marie- Louise Von FRANZ |
Editeur La Fontaine de Pierre |
1982 |
Aurora consurgens est à l’origine le titre d’un traité alchimique attribué à St Thomas d’Aquin et redécouvert par C. G. Jung. La qualité exceptionnelle de cet ouvrage décida Jung à en faire en quelque sorte le couronnement de son œuvre alchimique : il demanda à M. L. Von Franz d’en préparer la publication, avec une traduction et un ample commentaire. L’ensemble est devenu, dans l’édition originale le tome III du Mysterium conjunctionis de Jung. L’alchimie
est ici présentée dans sa véritable nature, comme la réalisation d’une
conscience supérieure (du Soi), comme l’Aurore, connaissance et sagesse
mettant fin aux ténèbres de l’inconscience. Cette œuvre est le fruit des
noces intérieures, d’où la large place donnée à
l’Amour, en des termes empruntés le plus souvent au Cantique des Cantiques. Grâce
aux éclaircissements magistraux de M. L. Von Franz, les découvertes de Jung
sont ainsi mises en plein relief, comme la réouverture du « chemin
occidental » menant au secret intemporel de l’individu. L’aventure
alchimique de C. G. Jung et de sa collaboratrice se clôt ainsi, au déclin de
l’ère de la raison limitée à elle-même, par la résurrection et l’élucidation
d’un ouvrage animé d’un puissant souffle lyrique et prophétique, placé sous le
nom d’un des fondateurs du rationalisme moderne. Cet
ouvrage de M. L. Franz occupe une place exceptionnelle dans le mouvement de
l’esprit contemporain. Ce traité attribué à St Thomas d’Aquin et qui complète
l’œuvre de Jung, fut étudié en détail par l’auteur. Le lecteur pourra y
retrouver un exemple remarquable de ces coïncidences signifiantes ou
synchronicités, où le père de la Psychologie des profondeurs voit la preuve
scientifique de l’unité du monde et d’une harmonie secrète procurant à qui
l’observe la participation au « savoir absolu » La
rencontre de Jung avec ce traité remonte aux premiers temps de sa
confrontation avec l’alchimie, vers 1930 il commença l’étude d’anciens
grimoires et trouva dans la première partie d’un vieux texte, le traité de
« Aurora consurgens ». Jung ne pouvait manquer d’explorer pareil
filon, parti pour inventorier l’héritage spirituel occidental dans toute son
ampleur et son unité, il comprit l’importance capitale de cet écrit où
le fond symbolique chrétien avait été exploité avec audace pour exprimer le
secret alchimique, l’essence divine de la psyché. Ce traité contient le texte d’Aurora consurgens et les
commentaires de C. G. Jung et de M.L. Franz Ce qu’est la Sagesse - De ceux qui ignorent et nient
cette science - Du nom et du titre de ce traité - La stimulation
des insensés _ de la terre noire – du déluge des eaux – de la porte
d’airain – de la foi philosophique – de la maison aux trésors – du ciel et du
monde – conversation du bien-aimé et de la bien-aimée - le tout suivi
de 7 paraboles. Un livre de 500 pages qui se lit à petite dose mais qui révèle des trésors. |
AZOTH ou
le moyen de faire l’Or caché des Philosophes |
Frère BASILE
VALENTIN |
Edition
ARCHÉ MILAN |
1994 |
||
Partie où Basile Valentin nous parle de cet axiome V.I.T.R.I.O.L. et explique comment et pourquoi nous devons rechercher au fond de nous- même cet Or philosophal, ce Divin qui ne demande qu’a s’épanouir pour notre plus grand bonheur et profit Il est question des
sept métaux, de l’Aigle symbole du volatil et du lion symbole du fixe. De
l’œuf cosmique, du Rébis, de l’hermaphrodite chimique, qui dans sa gravure
tient une équerre dans une main et un compas dans l’autre, du globe ailée
etc. La dernière partie
est constituée par la description de la nuit initiatique d’Adolphe. Le livre
comporte les célèbres gravures de Basile Valentin (15): L’arbre des philosophes, V.I.T.R.I.O.L., la Terre Mère,
l’hermaphrodite chimique, etc. Un petit livre d’une
grande portée spirituelle, qui demande à être lu plusieurs fois. |
3 B
BERNARD LE TRÉVISAN, ŒUVRE CHYMIQUE |
BERNARD LE TRÉVISAN |
ÉDITION TREDANIEL |
1993 |
Bernard de Trévisan, comte de Trévigo (ville près de Venise), né à Padoue en 1406, il
meurt en 1490. Dès son plus jeune âge il s’intéresse à l’Alchimie et fut un
adepte exemplaire. Il illustra parfaitement la vertu de persévérance qui est
nécessaire à un alchimiste. On le confond souvent
avec Bernard de Trèves qui vécut au XIVe siècle, lequel, alchimiste
également, à écrit de nombreux traités d’alchimie.
Certains historiens ont attribués des traités soit à l’un soit à l’autre,
ainsi aujourd’hui, il est difficile de certifier lequel des deux à écrit ces traités, mais qu’importe, seul compte les
écrits. Don Pernety, dans ses Fables
grecques et égyptiennes cite souvent Bernard de Trévisan, Fulcanelli dans
ses ouvrages parle également de lui, et Jacques Sadoul dans le trésor
des alchimistes écrit - Bernard comte de la marche Trévisane, appelé le
Bon Trévisan, mérite une mention spéciale parmi tous les adeptes : un
prix d’assiduité, et on pourrait lui appliquer la maxime que Jules Verne met
dans la bouche de l’ingénieur Cyrus Smith au début de l’île
mystérieuse : « Il n’est pas
nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer », et qu’il attribue à
Guillaume d’Orange, ce qui d’ailleurs n’est pas avéré – Cet ouvrage comporte
les 4 traités majeurs de Bernard le Trévisan, soit : Le
livre de la philosophie naturelle des métaux La
parole délaissée Le
songe verd Le
traité de la nature de l’œuf des Philosophes. |
bibliotheca
alchemica |
Nicolas flamel |
Edition ARMA ARTIS |
1976 |
Reproduction de l’exemplaire « Le
Grand Eclaircissement » de Nicolas FLAMEL datant de 1628. L’exemplaire
original est conservé à la Bibliothèque Mazarine. Travail de l’alchimiste
Nicolas FLAMEL sur la pierre philosophale. Écrit en vieux français. « Je suis
Nicolas Flamel l’Alchimiste. Comme tu peux le voir de part
les traces que j’ai laissé sur mon chemin avant de « m’envoler »,
ainsi que de part les témoignages à mon
sujet, je pratiquais l’art de l’Alchimie. Lorsque quelqu’un est attiré par
cette « matière » occulte pour les profanes, il est bien souvent
perdu par un jargon incompréhensible aux non initiés.
En effet, l’alchimie n’est pas vouée à être imposée à tous comme une vérité.
Tant que votre monde n’est pas prêt à entendre elle restera une discipline
occulte… Faisant fuir les curieux, effrayés par leurs croyances sur
l’occulte, et perdant les plus téméraires dans une infinité d’informations
incompréhensibles aux sujet de chimie des matériaux et autres références
cosmiques. Comme
je vous le disais plus tôt, l’alchimie ne peut être dévoilée, tout simplement
car les textes qui traitent d’alchimie ne dissimulent rien du tout pour un
lecteur avisé. Ils sont accessibles à partir d’un certain seuil de
conscience. Voilà ce qui est tout à fait logique puisque l’alchimie invite
les hommes à s’élever en conscience, en travaillant la matière dense
pour l’alléger. Elle traite principalement de transmutation d’énergies denses
en énergies de lumière. Rappelez-vous, elle permet de transformer le plomb en
or. Si vous vous intéressez à l’alchimie pour ce qu’elle est réellement, vous
vous apercevrez qu’elle invite l’être humain à réfléchir sur sa condition, à
comprendre qu’il est constitué d’énergies plus ou moins denses qui suivent
l’évolution de sa conscience. A partir de là l’alchimiste comprend qu’il ne
doit pas renier la matière pour accéder au monde de l’Esprit mais accepter
celle-ci. Apprendre à la travailler, afin de transcender sa condition humaine
et tendre vers son Soi Divin: l’or que tout être possède en son cœur. J’étais
donc un alchimiste en mon temps. Un pèlerin de plus sur les chemins de la
réalisation de Soi. J’ai appris à voir le monde tel qu’il est réellement:
magique. Ce monde, bien qu’en proie à des forces aux sombres desseins, est
néanmoins magique pour l’être qui comprend comment utiliser son pouvoir
intérieur. Le cœur détient le potentiel créateur des dieux. Le cœur est
l’outil de libération de l’être de sa condition humaine. Le cœur peut
transformer l’humain en expression du divin, et cela est possible au cours
d’une vie terrestre. Beaucoup d’êtres sont venus montrer cette voie de
libération par l’Alchimie. Ils étaient, comme moi-même, venus s’incarner
temporairement, se libérer et laisser des traces, afin que d’autres se
libèrent à leur tour. Si vous
lisez ce message, il y a de fortes chances que vous soyez vous aussi en quête
de cette liberté. Arpentez le chemin, n’ayez pas peur, ne vous laissez pas
impressionner par les obstacles qui se dresseront sur votre route. L’alchimie
requiert la persévérance. Transcender la matière implique l’acceptation de
soi. Vous devrez faire face à vos blessures, à vos blocages, à vos peurs,
afin de les transcender. Vous ne pouvez pas évoluer si vous considérez déjà
être lumineux, libérés, ou en pleine conscience. Ceci n’arrive qu’au terme
d’un long travail personnel lors duquel les pièges de l’égo devront être
déjoués, les blocages libérés et les peurs transcendées. Dans
votre littérature, dans l’histoire de l’art, dans les sciences et même dans
les oeuvres les plus modernes que sont certains films, il y a des messages
laissés volontairement par d’autres alchimistes qui empruntèrent ou arpentent
encore le chemin de la libération. Je citerai Platon, De Vinci, Victor Hugo,
Nicolas Poussin, Jean Cocteau, Nicolas Tesla, etc. Nous étions et sommes
encore très nombreux. Un alchimiste n’impose pas sa vision, il transmet des
vérités qui parlent à certains et pas à d’autres. Lorsque la personne est
prête à comprendre les messages laissés apparaissent comme par magie… Tout
simplement parce qu’ils n’étaient nullement cachés, ils étaient inaccessibles
à une conscience limitée et accessibles à l’intelligence du cœur.
Ne cherchez pas à déchiffrer les ouvrages alchimiques prématurément.
Comprenez et travaillez sur ce qui vous est accessible dans le moment
présent. Le reste deviendra clair au fil du temps, à mesure que votre cœur
s’ouvrira. Que ces
mots vous éveillent au vrai sens de la vie terrestre. Que vous puissiez enfin
accepter l’Amour de votre Mère la Terre afin que le moment venu votre
réceptacle alchimique soit prêt à être ensemencé par les énergies célestes. A
ce moment là vous incarnerez votre Divin Soi.
Gardez les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. Tout ce qui est en
haut est en bas, alors travaillez du bas vers le haut et vous vous
« envolerez » un jour peut-être. Vous trouverez de nombreuses
voutes sur le chemin de l’alchimiste, sachez que la géométrie de certaines
formes et constructions ne sont pas ainsi par hasard… Nous ne construisons
jamais par hasard… Les constructions issues de la connaissance des alchimistes
répondent souvent au nombre d’or et favorisent l’accès au divin. » |
3 C
CANSELIET EUGÈNE.
PHILOSOPHE HERMÉTIQUE |
CÉDRIC MANNU |
ÉDITION ARQA |
2010 |
||
|
CARO - CONCORDANCES ALCHIMIQUES |
Roger Caro |
Edition de Massanne |
1968 - 2009 |
Cet
ouvrage est constitué d’une compilation de citations provenant d’auteurs alchimistes
réputés tels que Flamel, Fulcanelli, Basile Valentin et autres Le
mérite de ce livre est de classer ces extraits d’auteurs différents suivant
leurs sens. Ainsi obtenons-nous un véritable lexique qui complète
harmonieusement le Dictionnaire de Philosophie Alchimique de Kamala-Jnana
(Roger Caro). Comme
dans l’édition originale de 1974, ce texte est préfacé par Serge Hutin et
complété par cinq textes hermétiques écrits également par l’auteur et par
sept documents inédits sur le Grand Œuvre écrit par Kamala-Jnana et les
maîtres d’Ajunta . Roger Caro écrivain infatigable nous laisse un ouvrage important, provenant de sa synthèse représentant une vie de travail et d’études. Une lumière de plus pour éclairer le chemin dans le labyrinthe hermétique de la vie. Depuis
des siècles, les vrais Philosophes ont tous écrit pareillement mais avec des
mots et des tournures de phrases différentes, cet ouvrage le prouve, et son
grand mérite est de nous restituer un mot, dit et analyser par de très
nombreux alchimistes ou philosophes, car en finale tout parait simple et
facile a condition bien sur
que nous restions nous même simple, de bonne foi, curieux et attentif. En fin de livre, est dévoilée l’énigme du dessin de libavius. R. Caro nous propose également Alchimie et Hyperchimie et tout le Grand Œuvre en 55 citations. L’explication sur l’allégorie de la fontaine de Bernard le Trévisan – L’explication alchimique de la Table d’Emeraude – Elie – La stèle d’Hermès – Le grand Œuvre par l’image – Alchimie et Centuries de Nostradamus - |
CARO - DICTIONNAIRE
ALCHIMIQUE |
Kamala-Jnana (Roger Caro) |
Edition de Massanne |
1961 - 2005 |
Préface de l’auteur : En
écrivant le présent ouvrage sous forme de dictionnaire, nous n’avons en vue que
d’aider nos frères en la Sainte Science. Nous attestons donc que tout ce qui
est écrit est la stricte vérité. Nous n’y avons inclus aucun piège, ni aucune
fausseté ; si, par hasard une erreur était venue s’y glisser, ce serait
contre notre gré et malgré notre vigilance. Toutefois afin d’éviter ce risque, nous avons communiqué notre travail à un groupe d’Adepte, format l’Aréopage d’un Centre Initiatique en l’Art d’Alchimie. Notre travail a été approuvé avec chaleur et enthousiasme. Cependant,
trois choses interdites ont été omises volontairement, ce sont : les
noms de la Materia Prima, de l’Agent Primordial et du Feu Secret. Malgré ce,
tout esprit perspicace pourra percer leur identité et connaître leur mystère,
car nous avons œuvré de telle sorte qu’ils en aient la possibilité. Naturellement,
il n’a jamais été dans notre intention d’écrire en clair le grand-mystère que
tant de sages ont caché ; toutefois les multiples ouvrages qui en ont traité
sont si disparates, si variés, si touffus, parfois si contradictoires que
nous avons voulu nettoyer les écuries d’Augias en créant l’harmonie entre les
textes. Ce faisant nous n’avons qu’un objectif, rassembler les diverses
appellations pour leur restituer leur valeur véritable, cela afin d’éclairer
le vrai chercheur habituellement submergé sous le fatras des termes
alchimiques. Nous avons tenu surtout à expliquer la provenance et le pourquoi
de ces termes abstraits ; en effet quel est le chercheur qui peut
prétendre posséder de « bons textes » quand tant de charlatans, au
cours des siècles, sont venus y mêler leur prose néfaste ? Nous
avons donc fait un tri des termes propres à certains auteurs notoires, tels
que : Hermès, Géber, Flamel, Bacon, Lulle,
Albert le Grand, Paracelce, Riplée, Trévisan, Le
Cosmopolite etc…..En un mot, nous n’avons cité que des expressions provenant
d’auteurs dont la Science est pour nous une certitude. De toute façon, nous
avons toujours donné une explication des opérations, phases et stades réels,
en dehors des surnoms qu’on a pu leur donner. Ainsi, le néophyte sera aussi à
l’aise pour méditer, chercher et comprendre, que le plus fortuné des
bibliophiles en l’Art d’Alchimie. Chacun y trouvera son compte et pourra y glaner à loisir, tous les fruits de la Science que Dieu mettra à sa portée. Il est cependant encore une chose dont nous aurons soin d’avertir le chercheur, c’est qu’il lui sera impossible de percer le Grand Mystère, s’il se trouve en faute grave devant le Seigneur, ou s’il ne sait pas garder un secret. Le Grand Œuvre est pour les appelés discrets et non pour les parias et les langues longues. A
présent la Sainte Science est entre vos mains comme un puzzle disjoint.
Sachez la reconstituer et vous sortirez couronné de
sapience par le Maître de l’Univers.
Enfin pour terminer, souhaitons que notre travail soit l’instrument de votre
succès, aussi c’est avec le plus grand optimisme que nous vous disons :
courage et bonne route. K.J Un dictionnaire alchimique de toute rareté, avec de nombreuses photos dans les diverses phases du Grand Œuvre. Pour initié voulant devenir Adepte |
CARO - PLÉIADE ALCHIMIQUE |
Roger Caro |
Edition de Massanne |
1967 -2012 |
Le Pater Alchimique. La prière que Jésus enseigna à ses disciples
est la prière totale, elle se suffit à elle-même, elle contient tout ce que
nous pouvons demander à notre Père pour nous purifier. Elle nous donne
également les règles de conduite que nous devons suivre sans défaillance au
cours de notre vie terrestre si nous voulons à notre mort, c'est-à-dire à
notre nouvelle naissance, jouir du bonheur ineffable de baigner notre âme
dans la gloire prestigieuse de Notre Père, faite d’Amour, de Bonté et de
Miséricorde. Le
Pater Noster
nous apporte une révélation totale, également une « apocalypse »
sur le Grand Mystère du Cosmos, sur l’unité de la création dans ses trois
règnes et sur les différentes phases de l’évolution qui marquent le passage
du corps imparfait terrestre au corps parfait. Au stade final notre âme qui
existe depuis la création du monde est dégagée de sa gangue, de son vêtement
de peau qui pèse si lourd. Elle est libérée, elle est vêtu de lin blanc, elle
peut contempler la Gloire de Dieu. Les différents stades par lesquels nous
devons passer pour atteindre la perfection sont identiques à ceux qui
marquent les étapes du Grand Œuvre réalisé par les Adeptes. Dans
le développement qui va suivre, il sera facile de voir combien est acceptable
et proche la vie de Jésus, et les enseignements alchimiques et ésotériques.
Le Pater Noster contient les phases principales de l’accomplissement du
Magistère et les modes opératoires dont le Fils de Lumière ne doit pas
s’écarter s’il veut voir ses laborieux travaux couronnés de succès. Les
phases principales sont d’ailleurs révélées en ordre dispersé suivant une
règle qui a été scrupuleusement respectée par tous les Adeptes qui se sont succédés depuis Hermès. Au
stade final, notre âme sera dépouillée de son vêtement de peau, elle sera
libérée du mal cause de toutes les souillures. Elle aura retrouvé sa
blancheur originelle, comme le corps lépreux du soufre philosophique aura
retrouvé sa blancheur après la phase Solve marquée par la corruption, la
putréfaction et la mort (Phase Saturne) L’interprétation
alchimique que décrit cet ouvrage du Pater Noster doit être considéré comme un cadre destiné à guider les méditations
du chercheur. En sept phases, notre Seigneur nous a donné une prière qui
constitue une synthèse de ce que nous pouvons demander au Tout Puissant pour
purifier notre âme, la dégager des lourdes chaines qui l’emprisonnent et lui
rendre sa blancheur originelle afin que s’accomplisse cette promesses :
« Vous serez tous des Aleim »- souvent traduit par Elohim - C'est-à-dire des
êtres vibrant à l’harmonique de Dieu C’est
dans cet esprit que la Pierre Philosophale peut être considérée comme « le miroir du monde » car elle nous éclaire
d’une façon éblouissante sur les mystères de notre création et de notre
devenir, qui, à l’échelle près, sont identiques à ceux du macrocosme. L’alpha
étant comme l’oméga, nous ne saurions mieux terminer qu’en rappelant ces
paroles d’Albert le Grand dans la préface de son traité d’alchimie, et qui
nous ramènent à la première phrase du Pater Noster : Toute
Sagesse vient de Dieu et a été avec lui de toute éternité. Celui qui la
recherche doit rechercher Dieu. Il est le principe et la fin, la hauteur et
la profondeur de toute science et le trésor de toute sagesse, car de lui dans
lui et par lui sont toutes choses et sans lui on ne peut réussir rien de
bien. A lui toute gloire et honneur Sujets que traite cet ouvrage : Essai sur le Grand Œuvre – Le Pater alchimique – Le credo alchimique – Messe et alchimie – Comment Dieu créa l’Univers – La Genèse alchimique – La vie zodiacale de Moïse – L’énigme de la tourbe des philosophes – Deo Soli Honor et Gloria - |
ces
hommes qui ont fait l’alchimie du xxème siècle |
Divers Auteurs |
Edition G. Dubois |
1999 |
Dans cet ouvrage, vous retrouverez
quelques noms célèbres et d’autres quasiment inconnus comme Louis Cattiaux, par exemple, peintre
de talent et auteur du Message retrouvé, une somme alchimique que tous les
chercheurs devraient méditer ; Emmanuel
D’Hoogvorst qui l’a bien connu nous offre ensuite
un petit conte plein d’enseignement sur le roi Midas ; l’ingénieur-chimiste Henri Coton-Alvart et son disciple Henri La Croix-Haute : de Henri Coton-Alvart nous n’avions que
quelques articles parus dans des revues. Il vivait retiré et nous devons à son
petit-fils, de pouvoir lire certaines notes qu’il a laissées et qui ont été
rassemblées sous le titre Les Deux Lumières. Le très controversé Roger Caro qui pourtant transmuta
(l’or et l’argent furent testés par un joaillier), de même Alphonse Jobert qui, parce qu’il a
été présenté comme un original ne trouva guère d’écho chez ceux qui croyaient
avoir l’Alchimie comme Dame. C’est ce que montrent d’ailleurs les dossiers
consacrés à ces quatre alchimistes. Chacun avait une personnalité
déroutante et une façon personnelle de présenter le Grand Œuvre.
Nous n’avons pas cité Eugène Canseliet parmi ceux qui ont
obtenu la Pierre philosophale nous appuyant sur ce que lui-même avait dit à Jacques Chancel lors de l’entretien
radiophonique qui eut lieu quelques temps avant sa mort.
|
CHARLES
PERRAULT CONTEUR ET HERMÉTISTE |
Jean Pascal PERCHERON |
Edition RAMUEL |
1999 |
Charles Perrault est
célèbre grâce à son recueil de contes pour enfants, mais derrière la façade
morale de ces contes, il a dissimulé un message que les hermétistes
connaissent bien, celui du cheminement dans l’Art Royal. Riquet à la houppe, le soufre, qui
possède le don de donner de l’esprit à sa future épouse, le Mercure. Perrault a insisté sur cette phase, pour lui
un parallèle doit être fait entre Riquet, personnage boiteux et contrefait
mais qui possède l’esprit universel, le feu philosophique et Vulcain/Héphaïstos, le dieu forgeron des
enfers et mari de Vénus. Cendrillon ou la petite
pantoufle de verre. Dans le dictionnaire, Cendrillon signifie « femme qui se
tient toujours auprès du feu ». La citrouille est le véhicule
du Grand Œuvre. Les lézards (salamandres) sont transformés en laquais. La
marraine de Cendrillon transforme d’un coup de baguette magique ses haillons
en habits magnifiques, dont les fameuses pantoufles de verre. Les 12 coups de
minuit nous indiquent les 12 manipulations mais également que les cherchants
travaillent de midi à minuit. Le petit
Poucet, avec ses bottes de sept lieues, voire plutôt de sept lieux, nos
sept planètes alchimiques, ce chiffre sept, symbole de perfection et de vie
éternelle et L’ogre qui dévore tout,
comme le feu. Ce conte est un itinéraire hermétique qui amène au Grand Œuvre. Peau d’âne qui, sous une peau
grise, dissimule la beauté, et qui fabrique une galette dans laquelle sa
bague va tomber, ce conte commence d’ailleurs par un inceste, chose qui
choque à notre époque mais autrefois était assez banal. Pour Perrault cet
inceste est bien sur l’inceste philosophique, celui de l’androgyne, du
mariage du frère et de la sœur, composants du masculin et du féminin qui est
dans tout être. Grisédélis dont le mot contient la couleur grise,
couleur de la matéria prima et du loup gris, qui est dans la 1e
planche des douze clés de Basile Valentin.
Cette couleur des Sages est la première opération alchimique, elle symbolise
le volatil. Ce conte représente la patience. Barbe Bleue et ses nombreuses
victimes. Cette couleur bleue qui rappelle le soufre philosophique, alors que
les femmes mortes symbolisent le mercure philosophique, lequel mercure
absorbe le soufre dans sa lutte pour obtenir le Rébis ultime. Le petit chaperon rouge lui, représente en alchimie la phase
terminale du Grand Œuvre. La couleur rouge est ici représenté dans ses trois
coloris qui chacun est une composante du soufre philosophique; le loup qui
avale le rouge (chaperon) représente une phase importante de cette œuvre. Le chat botté. Fulcanelli donne le
sens suivant : le chabot/sabot, est la fève de la galette des Rois,
c’est également un petit poisson de rivière. La botte pouvant être une arme
secrète. Le chat botté pouvant être alors le sel philosophique, la petite
fève et l’animateur du Grand Œuvre. Le roi étant l’alchimiste et le marquis
de Carabas étant l’allégorie de la noyade du soufre afin de
régénérescence par un lavage purificateur. La belle au bois
dormant.
Le bain dans la fontaine de jouvence
est le principe de réincrudation du métal et du retour à la jeunesse. L’eau
est un principe igné et un état de fluidité. Les sept fées vont pourvoir la
princesse de tous les dons sauf la 8e fée qui va la maudire, ce
qui va amener à l’endormissement de la princesse. On connaît bien cette
symbolique du sommeil prolongé, qui va amener à un nouvel état, un
changement, un nouveau cycle, un nouveau départ avec une nouvelle
connaissance. |
CLEFS SECRÈTES DES
FAISEURS D’OR ou 100.000
ANS D’OR ALCHIMIQUE |
Lucien Martinet |
Edition Ramuel |
1997 |
||
D’autres,
parmi les initiés du secret, se gardaient bien de l’ébruiter. C’était leur
seule sauvegarde car le puissant seigneur qui les finançait, les tenait plus
ou moins prisonnier. Puis parmi ceux qui transmirent leur art à la postérité,
il y eut – volontairement ou non - de multiples différences dans les détails
et les traductions. Ces pratiquants qu’ils soient souffleurs ou adeptes
ou Grands Maître, avaient pour base de recherche au moins 3 hypothèses de la
création de l’or dans la nature. 1/ Les affinités chimiques 2/ Ils estimaient que dans le magma souterrain, tout y était, les métaux et leurs éléments, il suffisait d’un catalyseur transmutant les matériaux 3/ Le mercure lui-même est constitué par d’autres agglomérations et fusions subissant l’action d’un réactif, ainsi il se transmute lors de fusions volcaniques. Beaucoup soupçonnant les radiations solaires d’intelligence pour la transmutation, d’où l’idée qu’une chaleur bien moindre puisse obtenir le même résultat qu’avec les volcans. |
COMPENDIUM DES TROIS
ŒUVRES CHYMIQUES, dans le travail du mercure
parfait |
Leo Ireneus |
Edition Ramuel |
2002 |
L’homme
est à l’image de la matière qui évolue au sein de ballon de la Voie humide, ou
du creuset de la voie sèche. La possibilité qu’il a de tendre vers une plus
grande perfection est réelle, mais pour cela, il faut qu’il s’extirpe des
boues de toutes les matérialités dans lesquelles est emprisonnée la Semence
vive de la Réalité profonde. Touchant
ce point précis, l’Alchimie peut être d’une grande aide puisque la
récompense, mise à part la Pierre physique qu’elle permet de confectionner,
est la découverte, dans toute leur nudité, des lois immuables et
universellement applicables cachées au sein des matériaux idoines, et qui
sont révélées à l’Artiste pieux et patient au fur et à mesure de
l’élaboration de la Gemme miraculeuse au laboratoire. Le
rôle de l’Oratoire devient donc patent dans l’élaboration de l’Homme réel, né
de nouveau, transfiguré au sein de la Lumière qui se dissimulait au fond de
lui. Nous avons pris comme support les lames
Majeures du Tarot, le fameux livre d’Hermès, pour expliciter cette
Voie interne, c’est un choix fait sciemment car admirables sont les clefs
opératives qui s’y trouvent. Ce sont les points de ce chemin initiatique que nous jugeons importants, qui va de la main à l’esprit, que l’auteur nous propose de parcourir à travers cet ouvrage. Que ceux qui en prendront connaissance puissent trouver l’aboutissement de la Voie menant à l’éternelle Sapience. |
COMPRENDRE
L’ALCHIMIE |
RICHARD KHAITZINE |
Edition LES CHEMINS
D’HERMES |
2009 |
En 1937, le
physicien Jacques Bergier rencontra un alchimiste dans les locaux du Gaz
de France. L’homme lui fit d’étranges confidences. A la fin de la seconde
guerre mondiale, Bergier fut contacté par une mystérieuse officine
américaine, qui lui demanda de retrouver la trace de l’Alchimiste connu sous
le pseudonyme de Fulcanelli. Jacques Bergier, bien des années plus
tard raconta cet épisode curieux, notamment dans son célèbre
livre et best- seller « le matin
des Magiciens » Tel est le point de départ de ce livre, vous
invitant à une plongée fascinante au sein de l’alchimie moderne. Au fil
des pages vous découvrirez, qu’en plein XXe siècle, il existait
encore des « faiseurs d’or »
et des alchimistes qui disparurent sans laisser de traces. Plus surprenant
encore, vous apprendrez que l’alchimie ; pour survivre et se propager,
utilisa la culture populaire : romans, peintures, architecture
religieuse, et civile, jeux, contes de fées, fables, fêtes… Au cours de ce
périple, vous croiserez la route de personnages réels ou non, aussi célèbres
que Quasimodo, Esméralda, Roméo et Juliette, Don Quichotte, Cyrano
de Bergerac, Arsène Lupin, Rouletabille, Chéri Bibi qui tous, sans que
vous vous en doutiez, possèdent des rapports avec l’Alchimie. Cette enquête, aussi
passionnante que la plus subtile des intrigues policières, vous révèlera tout
ce qu’il faut savoir concernant la pratique de la plus ancienne des
sciences ; ses moyens, ses buts, et le rôle primordial joué par la Lune.
Des expériences, faciles à exécuter, et donnant
des résultats visibles, vous convaincront que l’Alchimie n’est pas un mythe
mais bien une réalité. Une fois la lecture de ce livre achevée, vos
certitudes les mieux ancrées auront été bouleversées, votre sens des valeurs
s’en trouvera profondément modifié. Au sortir de ce voyage au sein des
mystères du Temps et de l’Espace, vous aurez acquis la certitude
que « l’Esprit constitue toute
matière et qu’il lui survit ». |
concordance
mytho -physico -cabalo -hermÉtique |
fabre du
bosquet |
Edition
le mercure dauphinois |
2002 |
Deux siècles nous séparent de l’auteur discret
de cet ouvrage, deux siècles pour que ressurgisse ce petit joyau oublié de la
Sainte Science d’Hermès. Voici donc que réapparait en ce siècle où
l’ignorance a rendu les hommes insensibles au mystère de leur vie, le
témoignage toujours identique des Maîtres du Savoir : en ce siècle où le
triomphe de l’intelligence hypertrophiée de l’homme exilé a engendré la
science du progrès matériel qui n’est en réalité qu’une tromperie toujours
renouvelée. Le germe de cette science-là a toujours été
latent dans l’humanité, et c’est d’ailleurs Fabre du Bosquet qui dénonçait il
y a 2 siècles le germe de la science rebelle, qui malheureusement s’est
développé sur toute la surface de le terre, tel un chancre monstrueux
effaçant jusqu’au souvenir de la Science de Vie. Voilà 50 ans Louis
Cattiaux écrivait : Les savants officiels, héritiers et descendants des
souffleurs enragés qui forcèrent les premiers le feu, la nature, les êtres et
les choses, sont honorés er récompensés plus que quiconque à présent, car ils
sont les prêtres de la science du maudit qui tient le monde dans ses griffes…
Leur science est née des interprétations sinistres de l’enseignement des
Anciens Sages. Ce n’est pas un hasard que les démons de l’enfer sont
représentés, actionnant sans arrêt des soufflets de forge qui forcent le feu
où brûlent les damnés Nous y voici, mais notre situation est tellement identique à
l’image ancienne que nous ne pouvons plus connaitre l’état où nous a
précipité la science du malin. Les magiciens officiels de Pharaon sont plus forts que jamais
dans le monde, ils ont seulement changé d’apparences et d’astuces, de noms et
de méthodes, mais leurs prodiges stupéfient toujours le monde et le
maintiennent dans l’esclavage de la mort. Les fables et les mythes de l’Antique Egypte,
les légendes grecques et latines, les enseignements des Druides, la sagesse
des Hébreux et les écrits des philosophes hermétiques ne nous parlent en
réalité que d’un seul et même sujet : La Science de la Nature, appelée
aussi Science Alchimique, la clé d’or qui ouvre le secret traditionnel qui
est la régénération de toute la création déchue. Le chemin qui conduit à cette science divine
est ardu et difficile : les textes alchimiques et les fables
mythologiques sont obscurs et semés de pièges. Cet ouvrage de la Concordance
Mytho-Physico-Cabalo- Hermétique est un guide fidele
qui nous mène par la main dans ce labyrinthe où tous se perdent, sauf celui
qui obtient le précieux don de Dieu. Au sommaire de cet ouvrage : Discours préliminaire
- Concordance Physico-Mytho-
Cabalo- Hermétique - Analyse du Mercure mythologique -
Table d’Emeraude d’Hermès Trismégiste -
Second Œuvre - Résumé des changements progressifs par où
doit passer la première matière de l’œuvre hermétique pour atteindre au degré
de dissolvant universel - Traité préliminaire de physique - |
|||
|
corpus
hermeticum |
Nock & A.J.
festugière |
Edition LES BELLES LETTRES |
1954 |
Textes hermétiques en 4 volumes :
.
Dans le texte fondateur intitulé
la Table d’émeraude, le livre du secret de la création attribué à Apollonius
de Thyane, relate la découverte de cette tablette dans la sépulture d’Hermès,
lequel, apparaissant comme un vieillard assis sur un trône, la remet à
l’auteur. |
3 D
DE L’ADMIRABLE
PALINGÉNÉSIE – La mort lui va si bien !
Du phénix alchimique à la problématique théologique |
Gilles Le PAPE |
Edition ARCHE MILAN |
2011 |
Quel
est le point commun entre la mort et la théosophie, le phénix et
l’alchimie ? Dracula et les Pères de l’Eglise, la Rose+Croix et la
Franc-maçonnerie, la Parousie et la réincarnation ? Pour faire court,
qu’est-ce qui relie l’imaginaire, l’espérance et la poésie dans les trois
règnes ? La palingénésie. Ce terme peu usité dont la thématique, au moins sous certains de ses aspects, est cependant connue de tous, tant elle est une clé indispensable à la compréhension de l’histoire des idées, des courants ésotériques er religieux. Ce n’est qu’un concept poétique, une idée philosophique ou spirituelle pendant des siècles, jusqu’à la révélation de sa démonstrabilité à la fin du XVIe. Théosophes ou théologiens, il fallait alors choisir son parti dans un univers où homuncules, génération spontanée et règle des correspondances universelles constituent la matière et le cadre habituel de la réflexion. En suivant la christianisation de la palingénésie, la transformation du phénix, de symbole solaire en une représentation de la résurrection pour l’édification de l’homme, cette enquête chemine entre ses plus beaux rêves, ses plus belles pensées sur la survivance de l’âme et sa démonstration par la chymie. Palingénésie
est un terme un peu brouillon qui, selon le contexte, l’époque, ou le
dictionnaire, désigne indifféremment un système philosophique d’après lequel
les mêmes révolutions se reproduisent sans cesse et dans le même ordre ;
l’accès de l’âme à une vie supérieure (Littré) ou reflète une opération
alchimique. Le
sens du mot se radicalise parfois en un devenir perpétuel chez certains
stoïciens, ou encore se définit comme une sorte de génération spontanée.
Remarquons cependant que, lorsque la palingénésie enseigne le retour à la
vie, c’est sous la forme de réincarnation à l’identique par la transmigration
de l’âme. Elle diffère donc de la métempsychose, où les frontières entre les
trois règnes, animal, végétal et minéral n’existent plus. L’affaire
est si peu claire d’ailleurs que la métempsychose dont nous parlons, au sens
moderne du mot, est celle que la Grèce antique appelait palingénésie, et qui
devrait en réalité se nommer métemsomatose.
Cet ouvrage traite des sujets suivants : Végétation métallique et autres artéfacts - Le phénix christianisé, alchimique et végétal - Ressuscités, animalcules et homuncule - Réception des milieux hermétisant - La mort et l’immortalité - Les salons et cafés littéraires où les discussions et disputes étaient monnaie courante – Ballanche et son livre « la palingénésie sociale » - Eckartshausen et la palingénésie – Philostrate d’Athènes et son ouvrage « Vie d’Apollonius de Thyane » - La palingénésie des glaces – Alchimie et palingénésie – La salamandre - |
DE LA
MATIÈRE A LA LUMIÈRE, PIERRE PHILOSOPHALE, |
PATRICK
BURENSTEINAS |
Edition le
MERCURE |
2009 |
Quand un
scientifique se propose de nous parler de la Pierre Philosophale, il y à de quoi s’étonner ! Et pourtant, Patrick
Burensteinas, scientifique de formation, nous décrit le Grand Oeuvre
alchimique qu’il connaît bien et les conclusions qui se sont imposées à
lui concernant notre univers. Il nous dit qu’entre la science moderne et
l’alchimie antique, le point commun c’est la recherche de l’unité, de la
lumière. Celle-ci
exerce en permanence une pression sur la matière, ainsi la Loi de la
gravitation telle qu’elle est habituellement interprétée peut être perçue
autrement, ce qui ouvre des possibilités quant à la compréhension des
phénomènes physiques du mysticisme comme la lévitation et le corps de gloire.
Il nous propose également une lecture nouvelle de notre réalité, avec ses
mondes parallèles et ses trous noirs. A la
lumière de l’Alchimie s’éclairent pour nous les traditions de la Bible et de
l’Evangile et se révèle la réalité qui se cache derrière ses symboles,
renouvelant ainsi notre espérance. Dans cet
ouvrage l’auteur développe les points suivants :
A lire absolument |
DE LA THḖURGIE OU LA PRATIQUE HERMḖTIQUE -
TRAITḖ
D’ALCHIMIE SPIRITUELLE - |
E. J.
Langford- Garstin |
Edition Sesheta |
2015 |
||
Les premiers mots de l’auteur sont pour avertir le lecteur qu’il ne
s’agit pas à proprement parler d’un « manuel pratique » bien que « pratique
», cet essai l’est sans doute puisque, comme le note Denis Labouré dans sa
préface, il permet d’étudier les sources des textes traitant de théurgie
plutôt que leurs multiples dérivés. La théurgie est ici « science ou art des œuvres divines » et « elle
est identique à la télématique ou travail de perfectionnement ». Et, ajoute
l’auteur, en alchimie, on la nomme « Grand Œuvre ». Alors qu’aujourd’hui,
nombre d’auteurs séparent ou opposent alchimie et théurgie, nous retrouvons
là l’accord traditionnel entre des sciences qui ne forment qu’un seul art. L’auteur insiste sur une forme d’éthique qui encadre le secret, la
sagesse, et ses arcanes étant révélées, soit spontanément, soit, le plus
souvent, à la suite d’un long travail. Tout en reconnaissant que la kabbale
offre les clés de très nombreux textes de la tradition occidentale, l’auteur
s’est efforcé de ne pas entrer dans la technicité exigée par celle-ci. Il
s’appuie donc sur la kabbale pour proposer une division de l’homme, ce que
d’autres appelleront une constitution occulte, avant de faire des liens et
des comparaisons avec les sagesses grecques et égyptiennes. Puis, partant de
la symbolique du serpent, il développe par choix et juxtapositions de
citations un ensemble plutôt cohérent qui parlera au lecteur, parfois en
référence aux alchimies métalliques, parfois en référence aux alchimies
internes, quelques fois aux deux. La méthode comparative utilisée a un réel intérêt pédagogique même si
les mythèmes ne sont pas parfaitement identifiés et si certains sont
affaiblis car extraits de leur environnement. Denis Labouré a rendu un grand
service en identifiant les œuvres dont sont extraits les citations ce qui
permet au lecteur de retrouver les environnements et les chaînes de mythèmes
originales sans lesquelles nous ne pouvons saisir l’opérativité proposée. |
DE
THOT-HERMÈS A LA TRADITION PRIMORDIALE
, Origine secrète de l’humanité |
Guillaume Delaage |
Edition Ramuel |
1998 |
Les
manipulateurs de la vérité ont inculqué à des générations successives, leurs
diktats, verrouillant tout accès à la Connaissance. C’est ainsi que l’on a
soigneusement caché, falsifié ou brulé des documents inestimables que
refermaient les anales de l’humanité. L’histoire
fut remaniée… Ce
complot, qui se poursuit toujours, a provoqué-il y a bien longtemps – un
cataclysme détruisant une formidable civilisation planétaire, créée par des
êtres extraordinaires. Il fallut tout recommencer. Ces plans obscurs pourraient
constituer les ingrédients d’un incroyable drame cosmique ayant pour enjeu la
Terre et notre évolution. En fait, la réalité dépasse la fiction, car ce
livre dévoile les fondements d’une histoire oubliée, mouvementée et
douloureuse –celle de l’humanité – dont on découvre les traces les plus
anciennes et la plupart des textes sacrés de tous les continents. L’auteur
nous entraîne dans le sillage des écoles de mystères de l’Antiquité,
héritières d’un dépôt sacré : La Tradition Primordiale, et de Thot-Hermès,
énigmatique Messager du Monde lointain de Sirius. Le but de cette quête
fantastique ? L’unique et véritable trésor de l’humanité, la plus
fabuleuse terra incognita, ultime Eldorado qui nous vaut encore chaos et
tribulations : la découverte du Divin en nous. Ce livre, très documenté,
révèle des informations inédites sur les origines secrètes d’une humanité qui
s’apprête à franchir les portes du troisième millénaire. Qu’est-ce
que la Tradition Primordiale ? La Tradition est ce qui a été transmis au
cours des âges, cet héritage de connaissances appartenant à l’humanité
entière et qui est un bien par lequel celle-ci, à chacune de ses étapes, peut
comprendre l’Univers, découvrir ses racines et enfin se situer par rapport à
la Divinité. Cette connaissance a trait à la formation de l’Univers et des
Mondes (cosmogénèse), à l’apparition de l’homme sur terre, aux divers cycles
de l’évolution de l’espèce humaine (anthropogenèse), aux mathématiques
sacrées ou science des Nombres, à l’astronomie, à l’alchimie, à la médecine
et aux différentes techniques, dont la Magie-Théurgie, permettant à
l’humanité d’accélérer son évolution et de se libérer de sa servitude,
c'est-à-dire de son enracinement dans un corps de chair et dans sa dimension
dense terrestre. Par
ailleurs on allie souvent au mot « tradition » l’adjectif « ésotérique »
dont le sens est secret, caché, par opposition à « exotérique »,
révélé, connu. Il s’agit donc d’un savoir qui a été tenu secret et dont la
transmission s’est faite, de génération en génération à certains groupes
d’hommes relativement restreints. Enfin, on qualifie cette Tradition
Esotérique d’Occidentale afin de la distinguer de la Tradition Esotérique
Orientale qui, sans différer quant au fond de la nôtre, se manifeste par un
symbolisme qui lui est propre. Au sommaire de cet ouvrage nous trouvons : Lettre d’Hermès Trismégiste à son fils tat Thot dans l’ancienne Egypte, Thot Hermès le magicien thaumaturge Le livre de Thot et les écoles de mystères De Thot à Hermès et L’hermétisme Alexandrin Thot-Hermès et le message christique Thot-Hermès à travers les religions, l’immortel Alchimiste Pierres levées pour Axe Divin et les régions Célestes Les statues parlantes, Téraphim, Urim et Thumin Le Baphomet et l’Ordre du Temple. |
DEUX LOGIS
ALCHIMIQUES |
EUGENE
CANSELIET |
ÉDITEUR J.C BAILLY |
1979 |
Ce livre publié sous
le titre « Les deux logis alchimiques » d’Eugène Canseliet,
pourrait à quelques égards être considéré comme le prolongement naturel de l’œuvre
fondatrice de Fulcanelli et ses deux volumes maintenant devenu des classiques
« Le mystère des cathédrales » et « Les
demeures Philosophiques » ; lesquelles
« demeures…. », annoncent tout naturellement l’étude brillante de
deux autres lieux de mémoire alchimiques : la villa du marquis de Palombera à Rome, et le château du Plessis-Bourré en
Maine et Loire, auxquels s’attacha avec persévérance et profonde intuition le
premier disciple du Maître. Edité pour la
première fois à Paris en 1945 chez Jean Schemit, les « deux logis »
connurent une réimpression en 1979, augmentée et modifiée, accompagnées
de planches et d’une étude inédite par Eugène Canseliet. Est
étudié la symbolique alchimique de: La villa Palombera à Rome Le jardin,
la petite porte, le saturne des philosophes, la purification, la conversion
des éléments, l’homunculus, ou le fils de l’homme, la rosée des philosophes
et la Toison d’Or, la trinité minérale, Sagesse et noblesse, Odon et
Maximilien, la voie courte et la voie sèche….. Le château du Plessis
Bourré M. du
Plessis, les peintures de la salle des gardes, les deux béliers, l’ourse et
les deux singes, l’âne chantant sa messe, le cerf soumis, la fontaine
indécente, le combat de l’aigle et du lion, la jeune fille et la tortue à
longue queue, la laie musicienne, la sirène noire et enceinte, la chariot à
voile et son guide féminin, le phénix, les deux chiens, l’homme-lion, l’homme
anguipède et la fileuse, l’éléphant, le singe et les deux bahuts, la licorne
domptée |
DE
VULCAIN SOLAIRE à FULCANELLI |
FILOSTENE |
Edition La Pierre Philosophale |
2012 |
Les
documents nouveaux et anciens dont ce livre parle, visent clairement les
acteurs principaux de ce que l’on nomme aujourd’hui « le mythique adepte
parisien nommé Fulcanelli ». Les propos de cet ouvrage est ainsi de
présenter les documents qui nous sont parvenus récemment et de les compléter
par tous les éléments qui permettent de mieux les faire comprendre. D’autre
part, il nous a semblé nécessaire de faire suivre ce travail d’investigation
biographique par un important chapitre consacré à la théorie alchimique dans
le prolongement de notre témoignage inséré dans le « Fulcanelli
exhumé ». En
effet nous avions conçu primitivement un ouvrage articulé en neuf chapitres.
Les trois premiers étaient consacrés aux alchimistes Fulcanelli, Canseliet et
aux F.C.H. ; les trois suivants à la théorie alchimique et à la
connaissance ésotérique en général ; les trois derniers à la pratique
alchimique, ainsi qu’à la contribution que le praticien peut apporter aux
problèmes actuels d’environnement et d’indépendance énergétique. L’ensemble
devait porter le nom générique de »L’échelle universelle de vie nommée
alchimie ». En vertu du principe de prudence et du silence très apprécié
des chercheurs en alchimie qui se respectent, le projet initial a pris une
autre direction. Ainsi nous avons condensé ici dans la seconde partie, dite
de la Barque Solaire, toute une série de notions qui touche à la connaissance
ésotérique en général, mais aussi plus classiquement à la théorie et à
l’expérimentation alchimique, telles qu’elles nous ont été transmises et
éclairées par nos prédécesseurs. Ceci permettra au lecteur de se faire une
idée de cet héritage philosophique. A
ceux qui se demanderaient pourquoi avoir conservé les dires des Frères
Chevaliers d’Héliopolis (F.C.H.) dans le troisième chapitre du livre
« Fulcanelli exhumé » disons que la plupart des
« cryptographes » déchiffrés ont donné un résultat clair et
cohérent, avec une longue liste de noms de F.C.H. à travers le temps orné
d’une devise et blason. Il faut ainsi dépasser le simple contexte purement
factuel des acteurs historiques. Il apparaît que les R+C et les F.C.H.
étaient autant des acteurs temporels de la pérennité de ce que nous allons
développer, à savoir la primauté de la Barque Solaire ou Vaisseau du Grand
Œuvre, le navire des Argonautes. Au sommaire de cet ouvrage, l’auteur nous fait découvrir : Paul Decoeur, alias Vulcain Solaire – Qui est Fulcanelli ?- Eugène Canseliet – Jean Julien Champagne, célèbre peintre et dessinateur, alchimiste avéré et discret – Témoignage de Geneviève Dubois et les apports de René Schwaller de Lubicz et de Pierre Dujols – L’Avenue Montaigne et la famille Charles de Talleyrand-Périgord et celle de Ferdinand de Lesseps – Raymond Roussel – Pierre Dujols de Valois – P. Gabriel de Hautefeuille (1836-1902) – Vincent de Campana – Eugène Emmanuel Viollet le Duc – La barque solaire hiéroglyphique et celle de Rê reconstituée, que l’on peut admirer au pied des Pyramides – Jason et les Argonautes – le navire Argo – Michel Maier –L’hôtel Lallemand à Bourges qui recèle de nombreux reliefs alchimiques – De la quête de la Toison d’or à l’ordre chevaleresque de la Toison d’or par le Duc de Bourgogne, Philippe le Bel à Bruges en 1430 – La Table d’émeraude et la Tourbe des philosophes – Avicenne et Averroès – Les traités médiévaux latins – Dialogue en forme de réflexion d’alchimie sur l’homme de nature et la nature de l’homme – Le Timée et le Critias de Platon – L’opération des anciens sur l’or des sages – Le mercure des Sages – Philalèthe - |
DICTIONNAIRE RAISONNÉ DE L’ALCHIMIE ET DES ALCHIMISTES |
CHRISTIAN MONTESINOS |
ÉDITION DE LA HUTTE |
2010 |
L’alphabet d’Hermès, tel
se définit cet ouvrage. L’Alchimie est aussi appelé la Sainte Science, la
Science des Sciences, l’Art des Dieux…. L’Alchimie est cette
discipline mystérieuse pour beaucoup, dont les mots, les signes et les
adeptes ou philosophes, déroutent le néophyte. Termes techniques, matériaux,
jargon, histoires, chercheurs, cherchants, artistes et philosophes depuis
l’antiquité jusqu’aux années 2000, ouvrages majeurs, concordances
spirituelles, religieuses et scientifiques, tout ou presque tout y est. Un très bel outil,
indispensable, enfin à la disposition de l’ésotériste, du chercheur ou de
l’amateur d’histoire. L’alchimie fait
partie de ces sciences curieuses, teintées de mystères et dont l’étude se révèle
des plus difficiles si l’on ne peut tout d’abord accéder à des connaissances
de bases fiables. Elle offre une diversité de textes , de croyances,
d’aspects, de concepts, d’auteurs et d’avis que la navigation dans ses
arcanes est des plus périlleuses pour celui qui cède aux chants des sirènes. Il est fondamental de
préciser ici que la notion de dictionnaire de cet ouvrage est fort différente
de celle que l’on peut avoir communément. Il ne s’agit pas d’un glossaire
mais à chaque mots correspond des points communs, des grands axes, la réunion
d’oppositions afin d’obtenir la « substantifique moelle » de chaque
mot. Une biochronologie, des index et des bibliographies en fin de
livre, complètent et enrichissent cet ouvrage monumental, aussi indispensable
que plaisant. |
DOM ANTOINE-JOSEPH
PERNETY. THÉOSOPHE ET ALCHIMISTE |
SERGE CAILLET |
ÉDITION SIGNATURA |
2009 |
||
Dès
1779, Dom Antoine-Joseph Pernéty (1716-1796),
passionné d’alchimie et auteur d’un pittoresque Dictionnaire mytho-hermétique (1758), avait
fondé à Berlin, où il exerça pendant dix ans les fonctions de bibliothécaire
de Frédéric II, un groupe d’inspiration swedenborgienne. Bien qu’il fût
lui-même franc-maçon, membre de la loge berlinoise Royal York de l’Amitié, sa
création ne devait rien à la maçonnerie et il semble du reste avoir cessé
toute activité maçonnique à partir de cette époque. Les
travaux du cénacle fondé par Pernéty reposaient notamment sur les révélations
visionnaires du mystique suédois Emmanuel Swedenborg (1688-1772), rapportées
dans ses Arcana Coelestia (1747-1758). Au cours de leurs
réunions qui comportaient un rituel, les Illuminés de Berlin se consacraient
à l’alchimie et dialoguaient aussi avec les mondes angéliques – une notion
tout à fait swedenborgienne – par l’intermédiaire d’un « oracle ».
Vers 1782, Pernety de retour en France installa sur les terres du pape
ce qui devint les Illuminés d’Avignon. Parti pour Rome en 1786, Dom Pernéty y mourut et son groupe se délita en quelques
années. Nombre de ses membres se retrouvèrent alors dans des loges
maçonniques. Les Illuminés d'Avignon sont
apparus... à Berlin. En 1767, dom Pernety (1716-1796), moine bénédictin
français, renie ses v?ux
et fuit en Prusse. Il fonde alors une confrérie qui se consacre à l'étude des
textes anciens. Selon lui, le décryptage de ces écrits permettrait de révéler
les secrets de l'alchimie et, donc, du remède universel. En 1782,
Pernety et ses fidèles s'éloignent de la répression prussienne pour
s'installer en Avignon, où le pouvoir papal est moins coercitif. Loin de se
cantonner à la marginalité, les disciples représentent une centaine de
membres à la fin du XVIIIe siècle. Beaucoup de francs-maçons locaux
rejoignent, parallèlement à leur activité en loge, les Illuminés. Le Dr
Bouge, vénérable de la mère loge écossaise d'Avignon, en est un exemple.
Antoine Joseph Pernety lui-même aurait été initié lors de son séjour
berlinois. De 1789 à 1791, le mouvement
connaît son acmé. De nombreuses personnalités se pressent pour assister aux
prédications de l'Oracle, qui affirme communiquer avec le ciel. Deux barons
suédois sont, ainsi, dépêchés par Gustave III, roi de Suède et franc-maçon
reconnu, en Avignon. Ce succès traduit une lassitude à l'égard du
rationalisme des Lumières au sein d'une frange de la population. S'il a pu
être affirmé que Pernety fut à l'origine de la création du rite maçonnique
écossais avignonnais, cette assertion est, aujourd'hui, définitivement
récusée. La folie mystique perdure, cependant, encore de nos jours sous
diverses formes. Au sommaire de cet ouvrage : Les fables
égyptiennes et grecques dévoilées, l’histoire d’Atalante, le dictionnaire
mytho-hermétique de Dom Pernety, ses explications sur l’alchimie, son grand
œuvre, son élixir, ses couleurs et son sens général. Les lettres à l’abbé Villain à propos de Nicolas Flamel, son journal
historique lors de son voyage aux îles Malouines (1769), sus impressions sur
l’Amérique et les américains. Son discours sur les tempéraments qu’ils soient
sanguins, bilieux, mélancoliques, flegmatiques ou pituiteux. Des questions
sur la sainte parole, les vertus de la Vierge Marie, et une préface à
Swedenborg. |
du
bestiaire des alchimiste |
Henri La croix-haute |
Edition MERCURE DAUPHINOIS |
2003 |
Le bestiaire des alchimistes n’est
pas un recueil de fables, ni une cage aux bêtes mais un livre plein de
symboles sur les animaux qui servent à déceler nos défauts, et nos qualités
comme à illustrer les étapes des expériences alchimiques. l’abeille – l’aigle – l’épervier – le faucon – l’âne – le basilic – le bélier – l’agneau – la corne – le blaireau – le cerf – la biche – le chat – le cheval – la chèvre – le bouc – le chien – la chouette – la cigogne – la colombe – le coq – la coquille – le corail – le corbeau – la corneille – le crabe – l’écrevisse – le crapaud – la grenouille – le cygne – le dragon – l’écureuil – le griffon – l’hermine – le lapin – le lièvre – la licorne – le lion – la bourrache – la digitale – l’ellébore – l’héliotrope – le lys – la mandragore – le pavot – le romarin – la rose – la serpentaire – la vigne.
|
3 E
ÉROTIQUE
DE L’ALCHIMIE |
ELIE-CHARLES FLAMAND |
Edition LE COURRIER
DU LIVRE |
1989 |
Préfacé par Eugène
Canseliet, ce livre dévoile et met en évidence l’intrusion de l’érotisme
dans une science aussi hermétique que l’Alchimie. Pour tout observateur
impartial, il est évident que notre époque perverti l’érotisme. Sans doute
une bataille devrait être livrée contre le puritanisme et l’hypocrisie; mais
cette liberté, qu’en fait donc l’homme de cette fin de XXe siècle ? Celui qui veut
s’attacher à retrouver le sens métaphysique de l’érotisme peut interroger les
lointaines civilisations chez lesquelles l’esprit traditionnel est demeuré
vivant. L’étude de certains points de doctrines et de techniques enseignés
par le tantrisme tibétain, l’hindouisme et le taoïsme, lui apportera de
précieuses indications sur l’érotisme envisagé non seulement dans ses répercutions sur le plan subtil mais surtout comme base
de réalisation spirituelle.
Quelques
sujets traités dans le cadre de l’érotisme alchimique : Illustrations
commentées sur : |
ESPRIT, CORPS ET ÂME DE L’ALCHIMISTE |
Karl ALTEAS |
ÉDITION DU COSMOGONE |
2010 |
Pierre Nulfilcléa est devenu amnésique suite au traumatisme de la
première guerre mondiale. Aidé par sa compagne Marie, il va remonter le temps
et reconstituer son passé en suivant un fil : Cléa. Leur histoire
débute au Moyen Âge à Paris, elle se poursuit à Tiffauges, à Nantes au procès
de Barbe Bleue, au cimetière des Saints Innocents lors du massacre de la
Saint Barthélémy, à Chambord, sur l’île de la Cité. Tel trois principes de
l’œuvre, les personnages réalisent les régimes et trouvent les couleurs. Ils
s’inspirent des textes anciens et des hiéroglyphes alchimiques de la
cathédrale Notre Dame de Paris. Ils vont affronter les dangers de l’existence
inhérents aux événements historiques et s’entre déchirer pour la Pierre
philosophique. Rêvez-
vous de comprendre l’Alchimie ? Ce livre vous le propose, alors n’hésitez
pas à l’ouvrir et vous découvrirez entre les lignes les secrets d’un Art
ancestral qui va au delà des souffleries et des
vulgarités. Novices et initiés se laisseront porter par le plaisir de
découvrir Nicolas Flamel, Gilles de Rais, Basile Valentin, le comte
de St Germain…. Des personnages ressuscités grâce à la magie des mots. Le
néophyte découvrira avec clarté ce pan trop méconnu de la philosophie
humaine. Le spécialiste appréciera certains détails comme les Vierges folles
et les Vierges sages, l’interprétation d’énigmes dont la 10e clé
de Basile Valentin…… |
3 F
FORGERONS ET ALCHIMISTES |
Mircea ELIADE |
Edition Flammarion |
1977 |
Dans les entrailles de la
Terre-mère les minerais abondent, la nature bouge, l’homme participe à cette
aventure en collaborant avec la nature. Tout comme le fondeur, le forgeron et
l’alchimiste, l’homme travaille sur une matière à la fois vivante et sacrée.
Dans beaucoup de textes et de traditions religieuses, il est fait mention
importante d'un forgeron sacralisé, nous verrons dans cet ouvrage de Mircea
Eliade que son principe est fondamental en alchimie Tubalcaïn : D’après la Bible (Genèse IV, 22), il est l’un
des fils de Caïn et l’inventeur des métaux. Il est présenté comme le fils de
Lamek et de sa seconde épouse Cilla, donc le petit-fils de Caïn. Le nom vient
de l’union de celui de Tubal avec Caïn. Tubal serait un peuple et / ou un
pays d’Asie mineure, toujours associé à Méshek. Méshek et Tubal sont deux des
sept fils de Japhet selon Gn 10,2 // 1 Ch 1,5.
Peuples d’Asie mineure, probablement la Phrygie et la Cilicie, ou peuples des
bords de la mer Noire. Quant au nom Caïn, il y a deux étymologies possibles.
Le mot hébreu qayin peut signifier « forgeron » ou encore, à l’aide de
la racine qnh« j’ai acquis » (cf. Gn 4,1). Les généalogies des onze premiers chapitres de la Genèse
entendent décrire les peuples (Gn 5) et justifier l’apparition des différents
aspects de la vie humaine, comme les arts et les métiers. Ici (Gn 4,20-22),
les trois castes des éleveurs de bétail, des musiciens et des forgerons
ambulants sont rattachées à trois ancêtres dont les noms font assonance et
rappellent les métiers de leurs descendants : Yabal (ybl « conduire
»); Yubal (yôbel « trompette »); Tubal (nom d’un peuple du nord, au
pays des métaux). Tubal-Caïn serait « l’ancêtre de tous les forgerons en
cuivre et en fer ». Cela signifie que les généalogies ne sont pas très
fiables historiquement et que les noms sont plutôt des créations visant à
rendre compte du monde tel qu’il est. Tubal-Caïn fut l’inventeur de l’art du forgeron et des
autres arts des métaux, c’est-à-dire, du fer, de l’acier, de l’or et de
l’argent Tubal-Caïn, descendant de Caïn est l’ancêtre des forgerons En effet,
dans certaines langues sémites, Caïn signifie « forgeron ». Il était déjà
d’usage, au temps des Patriarches, de travailler le fer et le cuivre. Les
forgerons fabriquaient des armes et des chars et aussi des statues,
L’exercice de cette profession était donc réglementé. Les forgerons étaient
des artisans recherchés. Caïn eut pour
descendants Mathusalem, inventeur de l’écriture; Tubal-Caïn, habile à
travailler les métaux, et Jubal, inventeur de la musique. Bref, les Fils de
Caïn sont les auteurs des arts et des métiers. En conséquence, quand Jéhovah
choisit Salomon, le rejeton de la race de Seth, pour construire une demeure
en l’honneur de son nom, la sublime spiritualité d’une longue lignée
d’ancêtres, divinement guidés, s’épanouit dans la conception du temple
magnifique appelé temple de Salomon, bien que Salomon ait été simplement
l’instrument chargé d’exécuter le plan divin révélé par Jéhovah à David. Mais Salomon était incapable de réaliser en forme concrète
le dessein divin. En conséquence, il s’est vu obligé de s’adresser au Roi
Hiram de Tyr, le descendant de Caïn, qui choisit Hiram Abiff, le fils de la
veuve. Hiram Abiff est donc devenu le Grand Maître d’une armée de
constructeurs. En lui, les arts et les métiers de tous les Fils de Caïn qui
avaient vécu jusqu’alors avaient atteint leur pleine floraison. Il était plus
habile que tous les autres dans le travail matériel sans lequel le plan de
Jéhovah serait toujours demeuré un rêve divin, sans réalité concrète. La
perspicacité terrestre des Fils de Caïn était aussi nécessaire à la
réalisation du temple. Il
y est question de sacrifices humains, de Tubalcain, des alchimies chinoise et
indienne, des météorites, du feu, et de diverses traditions. |
FRANCES YATES- LA PHILOSOPHIE OCCULTE A
L’ÉPOQUE ÉLIZABETHAINE |
FRANCES
A. YATES |
ÉDITION DERVY |
1979 |
La philosophie
Occulte à l’époque élisabéthaine explore la philosophie magique, alchimique,
hermétique et secrète qui est une des principales sources d’inspiration de
certaines grandes œuvres de l’Art et de la littérature de la Renaissance qui
constituent une part fondamentale de notre héritage culturel. Dans ce livre,
en mêlant de façon unique, une extraordinaire érudition et perspicacité
provocatrice, Frances Yates démontre, alors que nous pensons à la Renaissance
comme à un siècle de la raison triomphante, l’importance primordiale de la
pensée occulte et mystique pour l’homme de ce temps. Ce courant se reflète à
la fois à travers l’analyse des œuvres et de la pensée de personnages
particulièrement marquants tels que Spencer,
Shakespeare, Dürer, Rembrandt, Pic de la Mirandole, Marlowe, Chapman, et
l’énigmatique John Dee, mage et magicien d’Astrée, la reine vierge
Elizabeth 1e d’Angleterre. La Kabbale, la philosophie hermétique,
l’alchimie et toutes les sciences des mutations, enseignées dans les « écoles de la nuit » de cette
période empreinte de magie, en Europe et dans l’Angleterre élisabéthaine,
sont ici décrites. Ce livre talisman apporte une aide essentielle à la
compréhension de la culture de la Renaissance, de la Réforme et de celle
d’aujourd’hui. F.
Yates
nous entraine dans la Kabbale chrétienne médiévale avec Raymond Lulle et son Ars Magna, la reconquista espagnole de
l’Espagne par Ferdinand et Isabelle, reconquête qui se termine en 1492 par la
prise de Grenade, mais également l’expulsion des juifs d’Espagne la même
année et celles des arabes en 1505, ce qui donna deux courants religieux et
philosophiques qui furent obligés de errer avant de se fondre dans divers
pays. C’est en 1486 que Pic de la Mirandole
se rendit à Rome pour faire approuver ses 900 thèses par le Pape et ainsi
poser les bases de la kabbale chrétienne.
Faisait parti de son cercle,
Marsile Ficin qui traduit et divulgua les traités hermétiques
appelés « Corpus Hermeticum »
Johannes
Reuchlin
(1455-1522) fut l’un des plus grands érudits de la Renaissance allemande, il
se lia d’amitié avec Pic de la Mirandole et s’inspira de son œuvre sur la
kabbale chrétienne, pour insérer dans ses livres les noms hébraïques des
anges et des archanges et la manière de les invoquer, mais la vague
d’antisémitisme de l’époque lui valu des attaques,
nous sommes en pleine Réforme et Luther est un réformateur violent. Ses
œuvres maitresses sont «le Verbo
mirifico » et «De arte
cabalistica » Francesco
Giorgi ou Zorzi de Venise (1466-1540) était un dominicain, il publia « de harmonia mundi » et « In Scripturam Sacram Problemata »,
il fait parti des philosophes qui à la suite de Pic
de la Mirandole sut donner à la kabbale chrétienne une coloration plus mystique
et plus intense, il influença beaucoup de philosophes et occultistes dont
John Dee. Henry
Cornelius Agrippa
(1486-1534). Son ouvrage majeur « De
occulta philosophia » est considéré comme le manuel
indispensable de la magie et de la kabbale de la Renaissance, alliant la
magie blanche de M. Ficin à la magie kabbalistique de Pic de la Mirandole. Il
joua un grand rôle dans la diffusion du néo-platonisme de la Renaissance avec
son esprit magique. Durant un séjour en Angleterre en 1510, on suppose qu’il
rencontra Erasme qui écrivait son
ouvrage capital « L’éloge de la folie »
chez son ami Thomas Moore à Londres (1508-1513) Dürer (1471-1528). Homme
très religieux, la puissance de Dürer se retrouve dans ses dessins sur
l’Apocalypse. Il développa la théorie de la proportion entre l’Homme et
l’Univers, théorie exprimé par la proportion en architecture, telle établie
par Vitruve et dans tous les arts. Son dessin « mélancolie » fit
couler beaucoup d’encre er certains firent la
comparaison entre sa mélancolie inspirée et la sorcière mélancolique de Cranach,
ce qui introduit le problème de savoir s’il y a un lien entre la peur des
sorcières de la fin du XVIe siècle et l’exploitation de la mélancolie
inspirée dans la philosophie occulte de la Renaissance. Après un très long
chapitre sur la chasse aux sorcières du XVe et XVIe siècle, nous sommes au
XVIIe siècle avec John Dee (1527-1608).
On peut le classer parmi les kabbalistes chrétiens de la Renaissance, il fut
occultiste, alchimiste, hermétiste, voyagea en Europe sur les traces de
Giorgi, d’Agrippa, de Reuchlin et de Pic de la Mirandole. Sa monade
hiéroglyphique indique une grande érudition et un sens inné pour des
recherches alchimiques, magiques et occultes. Il influença le mouvement
Rose+Croix. Edmund
Spencer,
poète élisabéthain, néo-platonicien, il écrivit une œuvre immense « La Reine des Fées » dans lequel il y
mit tout ce que les idées des philosophes chrétiens de la Renaissance
véhiculaient, que ce soit dans la magie du merveilleux, l’alchimie,
l’hermétisme, l’éthique et le religieux. L’auteur nous parle
de Giordano Bruno (elle lui a
consacré un livre), des juifs en Angleterre durant cette période, de Christopher Marlowe (1564-1593), maître à
penser de William Shakespeare, auteur
de pièce de théâtre, ce qui épaissi encore le mystère des pièces de
Shakespeare et de sa célèbre pièce « le
marchand de Venise » en 1600, avec son commentaire sur
l’harmonie universelle, pièce truffée de kabbale et de vertus chrétienne. George Chapman, grand poète de
cette époque, écrivit « The Shadow of
Night » œuvre totalement hermétique dont, encore aujourd’hui
on s’interroge sur le sens des ténèbres et de la mélancolie qui irrigue
l’œuvre. Cette période
1600-0680 fut marquée par le merveilleux des fées, des sorcières, des démons
du mystère mais aussi par une grand mélancolie. Le livre se termine par une
étude sur la philosophie occulte, le mouvement Rose+Croix et le puritanisme
avec John Milton. |
FRANCES YATES - GIORDANO
BRUNO ET LA TRADITION HERMÉTIQUE |
FRANCES YATES |
ÉDITION DERVY |
1988 |
Cet ouvrage a
beaucoup contribué à modifier l’image et l’idée que nous nous faisions de la
pensée de la Renaissance. Il est en effet le premier à étudier le rôle
essentiel de l’Hermétisme à cette époque. L’enquête de F. Yates porte sue la
redécouverte et la perception de l’hermétisme alexandrin, et sur Giordano
Bruno, deux sujets d’étude tout à fait complémentaires l’un de l’autre. Le
Corpus Hermeticum,
un ensemble de textes attribués au légendaire Hermès Trismégiste et écrits en
grec dans l’Egypte (Alexandrie) des IIe et IIIe siècles de notre ère, après
avoir été oubliés au Moyen Âge furent redécouverts à la fin du XV siècle et
traduits en latin par Marcile Ficin. On les croyait alors extrêmement
anciens, voire contemporains de Moïse. Frances Yates étudie ici leur succès
extraordinaire depuis Ficin et Pic de la Mirandole -qui les rattachait à la
Kabbale-, jusqu’aux controverses entre Robert Fludd et Marin
Mersenne, à Kepler et aux néo-platoniciens de Cambridge, en
passant par Campanella. Elle montre aussi comment la découverte en
1614, de leur datation exacte commença à sonner le déclin de ce courant
hermétiste qui n’a pourtant jamais cessé, jusqu’au XXe siècle, d’inspirer et
de féconder nombre de courants ésotériques occidentaux modernes. Dans cet ouvrage, le
dominicain Giordano Bruno, condamné
au bûcher en 1600, apparaît comme un philosophe et un mage hermétisant, porteur
d’un message religieux original. Le soutien qu’il apporta à l’héliocentrisme
copernicien est associé à la magie solaire de Ficin, Giordano Bruno,
précurseur de Galilée, fut l’un des premiers à défendre l’idée d’un univers
infini et la pluralité des mondes habités. Il pressenti même la loi de la
gravitation universelle. Avec un avant-propos
de Antoine Faivre, l’auteur nous parle de : Hermès
Trismégiste, et le Corpus Hermeticum Le
Pimandre et l’Asclépius de M. Ficin, les diverses magies Pic
de la Mirandole et la magie kabbalistique Le
Pseudo Denys et la théologie du mage chrétien Corneilla
Agrippa et la magie de la Renaissance La
tradition Humaniste et les objections théologiques L’Hermétisme
religieux au XVIe siècle Les
divers voyages de G. Bruno, en Angleterre, en France, en Italie et en
Allemagne Tommaso Campanella, Robert Fludd et la kabbala |
FRANC-maçonnerie ET aLCHIMIE - LA RECHERCHE DE LA
PIERRE CACHḖE DES SAGES |
J. F. Blondel |
Edition Trajectoire |
2015 |
||
Isaac Newton célèbre alchimiste cherchait à transmuter le plomb en or.
À cette fin il a observé les planètes et en a tiré la découverte de la
gravité, cette force non pas vitale mais physique dont la découverte a ouvert
le Siècle des Lumières. Fulcanelli le plus
célèbre et le plus mystérieux des alchimistes du XXème siècle nous révèle
dans son ouvrage « Le mystère des cathédrales » que dans le portail de
Notre-Dame de Paris par exemple, on retrouve sur une statue de la Vierge des
médaillons représentant les 7 planètes associées aux 7 métaux utilisés par
les alchimistes Selon lui , les clefs de la transmutation, c'est-à-dire de
l'opération alchimique consistant à transformer les métaux en or, se trouvent
dans le portail, dissimulées de telle manière que seuls les initiés sauront
les y découvrir. Le processus de perfectionnement de la materia prima, pour
passer des caractéristiques du fer à celles de l’or, s’opérerait en sept
étapes comme suit : fer - cuivre – plomb – étain – mercure – argent - or. Le
mode opératoire alchimique est codifié mais les auteurs distinguent
généralement sept étapes que l’on peut considérer comme des démarches de
pensée consistant à marquer les étapes dans la transformation de la matière
dont le but ultime est la réalisation du Grand Œuvre. La
suite logique est la Sublimation. Cette
sixième étape est une opération qui nous apprend à faire jouer les choses et
à savoir manier l’Art de la raison en se décentrant de ses préoccupations
antérieures au profit d’autres toutes nouvelles
Au
sommaire de cet ouvrage : Pourquoi
et comment l’alchimie a-t-elle été introduite dans la Franc-maçonnerie -
L’Ecossisme - Les frères de la Rose+Croix et leur
influence - Le Moyen Âge avec Villard de Honnecourt et
l’Art de la Géométrie - Le renouveau humaniste de la
Renaissance - Hermétistes, Kabbalistes et
alchimistes - L’apparition de la Franc-maçonnerie en
Ecosse et en Angleterre - Les évolutions de la Franc-maçonnerie au
cours du 18e siècle - L’ésotérisme de l’Occident - La
Franc-maçonnerie débarque en France
- Les courants illuministes et
leur influence dans la franc-maçonnerie
- La Théorie occultiste selon
René Le Forestier - De l’hermétisme à l’alchimie - La
Table d’émeraude ou Tabula Smaragdina
- Origine et doctrine de
l’alchimie - Les étapes et la conduite de
l’alchimie - le Grand Œuvre -
Les différentes étapes de l’alchimie
- Symboles alchimiques ou
maçonniques ? - Le soleil et la lune - Le
delta lumineux - Le Rébis alchimique - La
rose alchimique - Le Phénix et le Pélican -
Rose+Croix et alchimistes, une singulière rencontre -
la filiation lointaine du rosicrucianisme - Le
cercle de Tübingen et les manifestes du 17e siècle -
L’évolution de la Rose+Croix du 17e siècle à nos jours - Un siècle après le temps de la Fama - La
Royal Society et les adeptes de la Rose+Croix
- La Gold und
Rosenkreutz : un ordre maçonnique et rosicrucien - La
réception de Sigismund Backstrom à l’île Maurice en 1794 - La
quête de l’immortalité chez les anciens Rose+Croix -
Les mystères de l’Ecossisme
- Origine du grade de Maître
Ecossais - Historicité du Rite Ecossais - 1802, création du Rite Ecossais Ancien et
Accepté - la devise Ordo ab Chao -
L’alchimie dans les trois premiers degrés symboliques -
L’alchimie dans les loges de perfection, les degrés capitulaires et
les Aréopages - Le compas des sages de la Rose+Croix
d’Or -
Le Rébis de Basile Valentin
- Symboles hermético-maçonniques - |
FULCANELLI, ACTES DU COLLOQUE |
Divers Auteurs |
Edition La Pierre Philosophale |
2011 |
Près
de Toulon – Le Pradet- s’est tenu le 7 Mai 2011, un
colloque sur Fulcanelli. Ce
colloque organisé par la librairie « La Table d’Hermès » et par
les Editions « La Pierre Philosophale » a réunie quelques penseurs,
philosophes et alchimistes, qui ont débattu sur Fulcanelli
(Vulcain Solaire) et sur
l’alchimie en général. L’énigme Fulcanelli
touche à sa fin et Walter Grosse fut le premier à dévoiler le nom réel
de Fulcanelli. Si Walter Grosse ne put se rendre à ce colloque, sa présence
invisible fut ressentie par tous. Des éditeurs, des libraires et des auteurs,
ont contribués avec les conférenciers à faire que ce colloque fut de grande
qualité. Jean
Artero,
-qui a écrit un livre -Présence de Fulcanelli-
aux éditions Arqa – (Voir dans le Chapitre 3 Alchimie) considère Fulcanelli
comme un des plus grands alchimistes moderne, et ce grâce à son élève Eugène
Canseliet, mais aussi à l’éditeur J. Pauvert, à René Alleau et à André
Breton. Le livre de Louis Pauwels et Jacques Bergier – Le matin des magiciens- fut également un catalyseur. Pour
Fulcanelli, les scientifiques se trompent. « La chimie est
incontestablement la science des faits, comme l’alchimie est celle des
causes. La première, limitée au domaine matériel, s’appuie sur
l’expérience ; la seconde prend de préférence ses directives dans la
philosophie. Si l’une a pour objet l’étude des corps naturels, l’autre tente
de pénétrer le mystérieux dynamisme qui préside à leurs transformations. Pour
Fulcanelli, l’alchimie est « la
permutation de la forme par la lumière, et l’Esprit Saint est la lumière du
monde ». Dans le classement des plus grands alchimistes
Fulcanelli les met dans l’ordre suivant : Basile Valentin, Philalèthe,
Le Cosmopolite, Nicolas Flamel, Alexandre Toussaint de Limojon, Cyliani,
Geber, Cambriel et Poisson. Patrick
Burensteinas
qui a écrit un superbe livre,- De la matière à la
lumière -(voir dans le chapitre 3 Alchimie), pense que la pratique
de l’alchimie est la recherche du bonheur –qu’il ne faut pas confondre avec
le plaisir- et donc ce bonheur ne peut se trouver que dans le silence et
l’immobilité. L’alchimiste travaille dans un laboratoire, moitié Labor,
moitié oratoire, moitié dans la matière et moitié dans l’esprit. Le but de l’alchimie
est de détricoter et dissoudre l’univers de l’homme dans son intériorité. Le
but sera donc un travail de purification, de rectification et d’immobilité,
pour que la lumière puisse rentrer à l’intérieur de l’homme. Mais l’auteur
insiste sur le fait que ce détricotage ressemble au
déblaiement de M.M. Davy, qui consiste à lutter contre notre égo, nos
préjugés et nos défauts. Le corps doit aller vers l’immobilité c'est-à-dire
cesser toute agitation. Le plus grand secret de l’alchimie est qu’il n’y a
pas de secret et il explique pourquoi. En plus des 4 directions, il y a une 5e
direction qui est celle de la polaire, celle de la quintessence, de la
purification. Filostène – Philippe Buchelot –Auteur d’un livre –Fulcanelli exhumé – (voir chapitre 3 alchimie). Ph. Buchelot développe pourquoi d’après son ami Walter Grosse, Fulcanelli est Paul Decoeur, il fournit des détails sur cet ingénieur des Ponts et chaussées des années 1880, il fournit beaucoup de détails troublants sur cette identité et parcours la Belgique, le Portugal et la France à la recherche de preuves, qu’il nous donne dans cette conférence. Nicodème
– Eric Calendrier
– auteur du livre – Le Maître secret de
Fulcanelli – (voir le chapitre 3 alchimie). L’auteur à la
recherche de l’identité de Fulcanelli, explore la Bretagne à la recherche
d’écrits alchimiques (rares) et trouve un certain Aristide Monnier de Nantes,
légitimiste et partisan du Comte de Chambord. Il est nommé par le libraire
Dujols « disciple breton des anciens druides ». Il écrira plusieurs
ouvrages qui condensent ses deux passions : l’alchimie et l’étude des
prophéties. Son ouvrage principal est : –clef de St Jean et de
Michel de Notredame- Monnier sera reconnu comme un
prophète annonçant Fulcanelli. Christian.
Cet animateur
du site « La rue de l’alchimie »
nous raconte l’histoire des deux livres de Fulcanelli –Le Mystère des cathédrales et Les Demeures philosophales ». Il nous
parle de Julien Champagne, d’Eugène Canseliet, Des libraires Chacornac et
Dujols, de l’incontournable Oswald Wirth, de Grasset d’Orcet et de bien
d’autres alchimistes et ésotéristes qui évoluèrent durant les années
Fulcanelli. L’auteur nous parle des dessins de Champagne et de Canseliet qui
expliquent les symboles alchimiques sur les pierres, tout cela accompagné par
une centaine de photos qui
enjolivent le texte et le rendent agréable. René
Lachaud.
Auteur d’un superbe livre –Hermès-Toth,
symbolisme sacré égyptien- (voir Egypte chapitre 19), raconte
l’alchimie d’Héliopolis. Lachaud fait partir l’alchimie de l’Egypte ancienne
–appelée Kemet (terre noire)-, la ville d’Héliopolis était
appelée Hélionou qui veut dire pilier, et il nous
raconte pourquoi l’Egypte regorgeait d’or, non par ses mines mais par des
procédés de fabrication alchimique. Héliopolis est la terre du Benou, ben ben, que nous retrouverons en alchimie sous la forme du
phénix. Cette cité fut fondée par la race « Shem sou Hor » qui
signifie les compagnons d’Hor » et viennent du pays de Pount, Atlantide des égyptiens. Cette race est réputée
pour être experte en orfèvrerie et ferronnerie, autrement dit, ils savaient
manier les métaux. Les textes des pyramides regorgent de précisions sur cette
alchimie des métaux. En Grèce vers -500, Héphaïstos reprendra le flambeau de
l’orfèvre-alchimiste. Vers -1500, Amenhotep II, fait aménager un laboratoire
alchimique dans le Temple de Karnak. A la même époque né un enfant que l’on
appellera Amenhotep fils de hapou, il deviendra un
petit scribe mais va décrire par le menu tous les métaux, toutes les opérations
de travail de ces métaux et surtout va expliquer la théologie des métaux et
des minéraux qui pour les connaisseurs ne sont pas des choses inertes mais
des choses qui ont une vie et une mémoire. Il parle aussi des opérations de
momification sur le corps périssable, et qui va consister à stopper la
nigredo par une série d’opérations chimiques pour arriver au stade « archas » et l’empêcher de se dissoudre afin qu’il
puisse revivre à un niveau supérieur de l’existence. Une conférence exceptionnelle et magique. Michel Dziwak, auteur d’un livre –Voir les étoiles au fond du puits- (voir chapitre 3 Alchimie) raconte que dans l’alchimie, les mythes et les légendes côtoient les faits historiques sans que l’on puisse toujours faire la part des choses. Il nous raconte l’apparition de Fulcanelli, personnalité exceptionnelle et énigmatique du début du XXe siècle. Il nous raconte les relations entre Fulcanelli et Pierre Curie, nous parle du soleil, des vitraux alchimiques, de la fabrication de l’or alchimique, des transmutations, des pièces et des médailles d’argent dont on se sert en alchimie. L’avantage de l’argent étant qu’il possède 2 isotopes alors que l’or n’en a qu’un. Les rapports de l’alchimie avec la science d’aujourd’hui ; les transmutations à basse énergie ; la fusion froide, les sursauts gamma, les nanotechnologies Un livre de bonheur |
fulcanelli
dÉvoilÉ |
G. dubois |
Edition DERVY |
1996 |
Qui était Fulcanelli ? Quelle est la véritable identité de l’auteur du Mystères
des Cathédrales et des Demeures Philosophales ? Qui se cachait derrière le
pseudonyme de Fulcanelli, l’alchimiste dont on a dit qu’il avait réussi la
Pierre Philosophale et opéré en 1922 une transmutation à l’usine à gaz de
Sarcelles ?
Elle nous entraîne sur la trace de
personnalités, telles que René Guénon,
Papus, Schwaller de Lubicz, Jean-Julien Champagne, Pierre Dujols…, et met
en évidence les relations, souvent insoupçonnées, qui existaient entre ces
chercheurs de vérité.
|
FULCANELLI
EXHUMÉ - Volume 2 |
FILOSTÈNE |
Edition la pierre philosophale |
2011 |
2e
volume de cette trilogie, tiré à 220 exemplaires numérotés. Ce
livre est la réponse attendue à une énigme qui a perduré depuis près d’un
siècle. Plus qu’un travail d’auteur, Filostène
en référence à son maître nous gratifie de l’ouvrage de référence celui qui
est le seul, preuves incontestables à l’appui, à mettre un point final à
l’identité révélée de Fulcanelli. Filostène comme historien,
prolonge sa réflexion sur la confrérie des Frères Chevaliers d’Héliopolis,
leur but, leur mission… N’oublions pas que le célèbre alchimiste Eugène
Canseliet se qualifiera lui-même de Frère Chevalier d’Héliopolis.
Pourquoi ? Les
Frère Chevaliers d’Héliopolis sont-ils une confrérie proche de celle des
Templiers ou au contraire considèrent ils ces derniers comme leurs ennemis
depuis plusieurs siècles ? Sont-ils la « face cachée » des
Templiers, un ordre encore aujourd’hui dissimulé et qui perdure depuis des
siècles ? Quelle filiation Fulcanelli et son initiateur ont-ils partagé
avec cette mouvance ? Quelle relation Fulcanelli a-t-il entretenue avec Jean-Julien
Champagne, la famille de Lesseps, Pierre Dujols ou Eugène Canseliet ? A
toutes ces questions passionnantes et restées sans réponse Filostène nous répond, non pas comme un romancier, mais
comme un chercheur de vérité comme il se définit lui-même, en respectant le
serment donné à son maître Thèmes et sujets étudiés dans cet ouvrage : Faut-il démystifier Fulcanelli au point de vue de l’historien et de la Tradition alchimique ? – quelques personnalités autour du mythe Fulcanelli : Jean Julien Champagne, Anatole France, Eugène Canseliet, Pierre Dujols, René Schwaller de Lubicz, Marcelin Berthelot, Eugène Chevreul, Jules Simon, Samuel D. C. Lidiakos, Philippe Encausse, Charles de Lesseps, Robert Amadou, Jean Artero… - Réflexions autour du mythe Fulcanelli-Paul Decoeur – Geneviève Dubois – O. V. de Lubicz Milosz – Coton-Alvart – Allain Guillaume financier de l’occulte – lecture des voyages en Kaléidoscope d’Irène Hillel-Erlanger – Explication du « Mystères des Cathédrales » - Les demeures philosophales ou deux mères du sel philosophique – Et si Fulcanelli n’avait jamais existé ? – Ptah dieu assis – Le lourd secret d’Eugène Canseliet ou la révélation des Frères Chevaliers d’Héliopolis autrefois nommés Frères Compagnon d’Hiérosolym - P. Antoine Berryer successeur de Mathias de Lesseps à la garde des F.C.H. – L’ère du Hiéron du Val d’or de Paray-le-Monial avec le baron de Sarachaga gardien des F.C.H. – le fabuleux voyage en Terre Sainte et en Egypte d’Ogier IX – Jacques Cuers (1395-1456), grand Argentier et gardien de la Fraternité – Jean Bourré du Plessis, argentier de Louis XI et le parallèle avec Jacques Cœur – Jean Lallemand et la Chevalerie à Bourges au temps de Louis XII et d’Anne de Bretagne – Blaise de Vigenère – F. Mercure Van Helmont – Alexandre Toussaint Limojon de Saint- Didier – Leibniz – Dom Pernety – les Dames qui accompagnèrent le mouvement alchimique – Les F.C.H (Frères Chevaliers d’Héliopolis) face aux Chevaliers de la Toison d’Or et aux Rose+Croix – Liste des gardiens et des Mères de la Fraternité d’Héliopolis - |
FULCANELLI – LE MAÎTRE SECRET DE FULCANELLI - Volume
1 |
NICODÈME |
Edition LA PIERRE PHILOSOPHALE |
2011 |
L’édition la Pierre Philosophe sort une trilogie sur
Fulcanelli en 3 volumes : Le maître secret de Fulcanelli – Fulcanelli
exhumé et le Puzzle – Ces trois livres sont en tirage numéroté à 120, 150, et
220 exemplaires, c’est dire la rareté. Ce
premier volume est un livre de référence dans lequel le maître de Fulcanelli
est pour la première fois clairement identifié. Deux initiales et un concours
heureux celui de Filostène auront suffi à
notre auteur pour remonter un fil d’Ariane d’une grande véracité. Ce personnage
public et renommé est resté complètement inconnu des amoureux de Fulcanelli. L’auteur
Nicodème a pour la première fois décodé celui qui initiera le plus
grand adepte du XXe siècle à l’Art Royal. Les œuvres de Fulcanelli, « Les mystères des cathédrales et des Demeures
philosophales » révèlent grâce au concours attentif de
Nicodème de surprenantes découvertes ignorées jusqu’à ce jour. La
filiation entre ces deux personnages ouvre de nouveaux champs d’études qui
raviront les amoureux de science. Nicodème poursuit sa recherche dans
l’étude des œuvres du Maître de Fulcanelli car ce dernier est aussi l’auteur
de plusieurs ouvrages. Toujours avec perspicacité Nicodème nous plonge avec
délice et joie dans une des plus grande aventure alchimique du XIXe siècle
où les principaux acteurs sont des pierres fondatrices du renouveau de l’Art
Royal. Les
travaux de Walter Grosse d’une part, puis ceux très documentés de Filostène ont largement démontré que derrière le
pseudonyme célèbre de Fulcanelli se cachait un ingénieur des Ponts et
Chaussées, Mr Paul Decoeur.
Toutes ces recherches ont permises alors de s’apercevoir que Fulcanelli
avait un maître à penser, mais qui était-il ? Cet ouvrage nous le
dévoile et explique la filiation. Quelques sujets étudiés dans cet ouvrage : Louis
XVI et le rapport avec la lame 16 du Tarot – les ouvrages et les lettres de
Pierre Aristide Monnier - La langue des oiseaux – explications sur la croix
potencée qui fut adoptée par Godefroy de Bouillon en 1099 pour le royaume de
Jérusalem – Nîmes et Toulouse villes qui attirèrent l’attention de A.
Monnier et de Péladan – Eugène Canseliet et Fulcanelli – le corpus hermétique
– le feu – le sel – L’Art Hermétique – Naissance de l’esprit et du Mercure –
Python ou Typhon – Tableau de l’œuvre et des couleurs alchimiques – temps et
saisons de l’Oeuvre - petit dictionnaire hermétique de l’œuvre
alchimique - |
FULCANELLI- LE MYSTÈRE DES
CATHÉDRALES et L’INTERPRÉTATION ÉSOTÉRIQUE DES SYMBOLES |
FULCANELLI |
Edition J.J.
Pauvert |
1977 |
||
On peut se poser la
question : Qu’est ce
que l’Alchimie pour l’Homme ? Ne serait ce
pas cette recherche d’un état d’âme qui relève de la grâce réelle et
efficace, la recherche de l’éveil de la Vie secrètement assoupie sous
l’épaisse enveloppe de l’Être, sur les deux plans universels, où siègent
ensemble la matière et l’esprit. Le processus de cette recherche doit être
absolu, qui consiste en une permanente purification, jusqu’à la perfection
ultime. Solve et coagula, dissous et coagule, la technique est
simple, mais elle exige sincérité, résolution, humilité et patiente. Dans cet ouvrage Fulcanelli nous emmène en voyage à travers
divers monuments et nous explique comment voir et décrypter les symboles de ces
« livres de pierres ». Nous sommes à Notre Dame de Paris,
surtout devant le grand portail, et nous écoutons toute l’œuvre alchimique
taillée dans la pierre. Nous sommes à la cathédrale d’Amiens où les
images de pierre sont quasi identiques à celle de Notre Dame de Paris, avec
comme différence les emblèmes des personnages qui sont différent,
c'est-à-dire que les disques de Paris sont ici représentés par des écus,
l’emblème du mercure est présenté par une femme à Amiens et par un homme à
Paris. Puis nous
allons à Bourges, ville du grand argentier Jacques-Cœur, nous visitons
son palais et ses nombreux emblèmes hermétiques, notamment sa façade avec la Merelle de Compostelle,
nous visitons l’hôtel Lallemant, également chargé
de sculptures alchimiques, et dont l’état de conservation est superbe. Enfin
quelques pages sur la croix cyclique d’Hendaye (un livre sur cette
croix a été édité : FULCANELLI et le mystère de la croix d’Hendaye- par
Axel Bruker- édition Séguier 2005-) Voir également
le chapitre 9 de la bibliothèque Arcadia-. |
FULCANELLI
- LE PUZZLE
FULCANELLI - Volume 3 |
FULGROSSE |
Edition LA PIERRE PHILOSOPHALE |
2011 |
3e volume de la trilogie, tirage à 120 exemplaires. Comme
à son habitude Fulgrosse nous livre dans ce nouvel ouvrage
le prolongement naturel de son ouvrage précédent « Fulcanelli, un secret
violé ». Il approfondit ici sa réflexion toujours si riche en documents
d’une grande qualité. Ce « Champollion de Fulcanelli » comme
certains se plaisent à le surnommer a été le premier en effet à avoir énoncé
le nom de Paul Decoeur comme
« fulcanellisable » potentiel. Ce
travail exceptionnel d’investigation d’une quinzaine d’années a porté ses
fruits, car aujourd’hui sa découverte est corroborée par le travail d’un
autre auteur: Filostène auteur
de « Fulcanelli exhumé ». Fulgrosse
aujourd’hui encore enrichit son propos et nous livre ses dernières
découvertes autour de ce personnage si énigmatique que fut Fulcanelli. Au sommaire de cet ouvrage on y trouve : Généalogie et petit historique sur Paul Decoeur, sa famille, sa vie et sa carrière profane et alchimique - Comment fut déposé l’ouvrage « les mystères des Cathédrales » par Eugène Canseliet – L’école Polytechnique et ses étudiants – Sarcelles et son usine à gaz de la compagnie Georgi – Jean-Julien Champagne – L’Egyptologue René Schwaller de Lubicz – Jules Boucher – Ferdinand de Lesseps – Jean Artero – Réflexions personnelles de Walter Grosse – Une riche iconographie agrémente cet ouvrage |
FULCANELLI - les demeures
philosophALES |
fulcanelli |
Edition J.J. Pauvert |
1996 |
2 volumes pour cette anthologie du
symbolisme hermétique dans ses rapports avec l’Art sacré et l’ésotérisme du
grand œuvre. C’est un livre de base et de référence pour qui veut pénétrer l’Alchimie
et les mystères. Ce livre vient donc à
la suite logique de son premier livre « Le mystère des cathédrales »,
dont il se montre par surcroit, le développement abondant et précieux, dans
le double domaine spirituel et physique du Grand Œuvre. On y trouve d’abord
une longue exposition, en divers chapitres des connaissances philosophiques
et scientifiques au Moyen Âge, qui permet au lecteur d’accéder plus
facilement au niveau supérieur où se situe l’alchimie. L’interprétation
hermétique, sous la plume du grand Adepte, ne laisse pas de continuer de
séduire par son originalité et à convaincre surtout par sa souveraine
justesse. Elle s’étend donc à de nombreux monuments qui deviennent alors les
demeures de la sagesse, à bon droit bénéficiaires de l’épithète
philosophales. Ainsi défilent, sous les yeux physiques et ceux de
l’entendement, le manoir de la Salamandre à
Lisieux, la maison d’Adam et Eve au
Mans, la cheminée de Coulonge-sur-l’Autize, le château de Dampierre-surBoutonne,
le tombeau de Francois II, duc de Bretagne, à
Nantes, et beaucoup d’autre encore. Cet ouvrage parait
plus actuel que celui imprimé en 1930, quant il
sortit, à son tour dans l’indifférence quasi générale, à l’égard de l’alchimie
dont il était la voix venue du fond des âges, en même temps que la voix
conservée par l’unanime tradition. Conséquemment dépositaires de l’antique
discipline d’Hermès, à l’instar du Mystère des cathédrales, les demeures
philosophales présentent les 20 facettes triangulaires de l’intégrale
connaissance et brillent de tous les feux de la jeunesse et de la perpétuité. Philosophes et
physico-chimistes, spéculatifs et praticiens, artistes et poètes, curieux de
tous les genres, trouveront largement leur compte, dans cette exégèse
ésotérique des scènes et des motifs qui décorent singulièrement les Demeures
Philosophales. Le
premier tome explique et développe les points suivants : Histoire
et monuments - Moyen Âge et Renaissance- L’Alchimie médiévale et sa langue
des oiseaux - Le laboratoire légendaire - Chimie et Philosophie - La Cabale
hermétique - Alchimie et Spagirie - La Salamandre de Lisieux -
Le mythe alchimique d’Adam et Eve - Louis d’Estissac (né en
1507), gouverneur du Poitou et de la Saintonge, grand officier de la couronne
et philosophe hermétique, on suppose que Rabelais aurait été à la base de son
initiation alchimique - L’Homme des bois, héraut mystique de Thiers. Le
second tome développe : 220
pages sont consacrées au château de Dampierre-sur-Boutonne et à son
merveilleux grimoire – Les gardes du corps de François II, duc de Bretagne,
la statuaire qui ornent les quatre angles de son tombeau avec les quatre
figures cardinales (Justice, Prudence, Force et Tempérance) – Le cadran solaire
du palais Holyrood d’Edimbourg – Paradoxe du progrès illimité des sciences –
Le règne de l’Homme – Le déluge – L’Atlantide – L’Embrasement – L’Âge d’or - |
FULCANELLI prÉsence de fulcanelli |
Jean artero |
Edition ARQA |
2008 |
À l’heure sonnée des révélations
de toutes sortes, entre souffre et mercure, un nombre important d’auteurs, en
moins de soixante-quinze ans, ont tous – sans aucun doute – dans divers
écrits biographiques, révélé la véritable identité de FULCANELLI. Portraits de personnalités en
silhouettes, faits de nombreuses suppositions énigmatiques et de thèses
fortement controversées… de ces personnages dépeints en pleine lumière,
jamais identiques, tous avancés contre leur gré sur le devant de la scène, on
ne compte à ce jour pas moins de douze propositions fulcanelliennes
toutes différentes et aussi singulières pour l’alchimiste auteur du Mystère
des Cathédrales que : Jean-Julien Champagne, René Schwaller de Lubicz, Pierre
Dujols, Eugène Canseliet, François Jollivet-Castelot, Pierre de Lesseps,
Alexis de Satachaga, un collectif d’auteurs et
d’opératifs, ou plus récemment encore : Camille Flammarion, Alphonse Jobert,
Jules Viollet… Quel est donc alors « le véritable
Fulcanelli » dans cette cohorte de biographies prétendues ? Le
grand mérite du présent livre de Jean ARTERO, fin connaisseur de l’Histoire
occulte de la Belle Époque est, pour tout dire et pour la première fois, de
ne surtout pas révéler cette identité ; mais de parfaitement discerner ici en
quoi les thèses évoquées jusqu’à présent s’éloignent d’une vérité
biographique authentique. C’est en cela que cet ouvrage puissant fera date. Le « Qui est FULCANELLI ? » n’est
pas pour Jean ARTERO le socle de référence de cette étude érudite. Pour
passer au plus près de l’incarnation flamboyante, c’est bien plutôt dans le «
qui n’est pas FULCANELLI ? » que réside la véritable analyse de cette
équation biographique… Un livre étonnant où l’on trouvera une réflexion
fouillée et argumentée sur les raisons du rayonnement exceptionnel et
croissant, à l’étranger comme dans notre pays, de l’alchimiste Fulcanelli,
cet homme brillant et hors du commun ainsi que les arguments qui président
encore à la pérennité d’une œuvre toujours plus vivante. Cet ouvrage diffère donc très largement
de tous les livres qui ont déjà été consacrés au parcours personnel de
Fulcanelli et qui se sont généralement cantonné à la résolution de l’énigme
de l’identité de cet Adepte, resté parfaitement anonyme… |
FULCANELLI. QUI SUIS-JE ? |
PATRICK RIVIERE |
Edition PARDES |
2004 |
Dans ce Fulcanelli,
Qui suis-je, l’auteur Patrick Rivière, dévoile, preuves à l’appui, la
véritable identité de l’énigmatique et prestigieux alchimiste, auteur du
« mystère des cathédrales et des demeures philosophales.
Il fait ressortir l’éclatante personnalité de cet être, ô combien ! Hors
du commun.
Après avoir relevé
soigneusement la présence d’éléments historiques concordants et déterminants,
certains faits et documents concrets étant venus étayer et enrichir sa
démonstration, l’auteur réalise ici une biographie sans faille du mystérieux
alchimiste ayant réalisé la fameuse « Pierre Philosophale », au début
du XXe siècle.
|
FULCANELLI - UN SECRET VIOLÉ |
WALTER GROSSE |
Edition GROSSE WALTER
ÉDITEUR |
2009 |
D’Après Eugène
Canseliet le plus grand alchimiste du XXe siècle, connu sous le
pseudonyme de Fulcanelli, auteur du
« Mystère des Cathédrales en 1926 » et de « Les
demeures philosophales en 1930 », était un homme en chair et
en os : ancien élève de l’Ecole polytechnique né en 1839, qui a bien
achevé ses études comme ingénieur des Ponts et chaussées, puisque pendant le
siège de Paris, il a pris part à la défense de Paris -1870/1871, avec un
cadre d’officiers sous les ordres de M. l’architecte Viollet-
le- Duc, lieutenant- colonel de la Légion du Génie auxiliaire de la garde
Nationale de la Seine. Enfin E. Canseliet
lui-même aurait également dit qu’il se pourrait bien que ce fut répréhensible
au plus haut point, que sa véritable identité soit révélée au grand jour.
Pourquoi ? Qu’a-t-il, en vérité chercher à occulter ? Cette enquête invite
à plonger dans les profondeurs des secrets de Canseliet, pour ensuite
submerger à la découverte du vrai Fulcanelli derrière le mythe, puisque son
état civil n’est plus un secret inviolable, l’auteur
apportant les preuves de l’identité de Fulcanelli. Une véritable enquête
avec photos, des rappels du : Comment, à qui, où, quand et pourquoi, ses
livres furent écrits et imprimés, les personnages qui évoluèrent autour et
avec Fulcanelli et Canseliet, tel de Lesseps, Champagne, Schwaller
de Lubicz et bien d’autres Une
véritable enquête, qui nous fait plonger dans ce milieu ésotérique et
occultiste du début du XXe siècle, riche en personnages mystérieux. |
3 G
GRAAL ET ALCHIMIE |
Paul Georges SANSONETTI |
Edition BERG INTERNATIONNAL |
1982 |
||
L’auteur nous révèle dans cet
ouvrage les multiples « images reflets » de la corporéité subtile
du héros et les opérations hermétiques devant transmuer sa condition humaine
et mortelle en Présence divine. Il nous montre comment, parallèlement à toute
une symbolique initiatique antérieure ou extérieure au christianisme, les
aventures de Perceval expriment les phases successives du Grand Œuvre. Au sommaire de cet ouvrage on y
trouve : Chapitre 1 :
Forces et
formes - perception d’un autre corps - le
double et la forme - l’âme et l’armure - Chapitre 2 : Les centres de
Force et la Forme - Les 7 forces primordiales -
les 4 éléments et les centres de Force
- la lune du héros - le
sceptre aiguisoir - Chapitre 3 : Les armes
sidérales - Pierres de vertu -
les gemmes et les astres - les vertus guerrières - le
lion, le cœur et le soleil - l’âme du cœur -
les 4 escarboucles - le pierre du soleil - le
sceptre de vie - Chapitre 4 : La pierre et
la foudre - le cœur tricornu - la
chasse au cerf - la porteuse de coupe cosmique -
l’arbre de lumière - éclair qui éblouit - le
rouge magique - les armes du feu -
cuirassé de dragons - Chapitre 5 : La vision
alchimique de l’être - L’eau mercurielle -
Saturne et la Pierre - L’Or inverse - Chapitre 6 : Les 7
châteaux des forces Primordiales
- La porte noire - le
cheval ferré à l’envers - un grand lion d’hermine - anneaux d’or et cercles magiques -
l’axe et les clous d’or - Chapitre 7 : Le jeu
d’azur et d’or - Péril aquatique -
Soleil de fer - jouer avec l’invisible - Lumières
du Bel Echiquier - Les azurs contre les dorés - la
présence étoilée - Gauvain en Escavalon - Chapitre 8 :
L’antre de Saturne - Le chevalier au tombeau -
aux armes des ténèbres - la révélation du sel - le sommeil du
chevalier noir - Chapitre 9 : Le lion et
la hache - le château du chevalier Dormant -
le feu impur - L’île d’Avalon -
lumière d’ambre - Chapitre 10 :
L’ai et l’affranchissement - Froide fontaine -
sous le blason du cœur - le château de l’Air - Le
cheval noir - le blanc gardien du « gué
amoureux » - le fugitif et le serpent crêté - Chapitre 11 : Dans le
château vibrant - Regard sur la cité aux 5 tours - la
toute puissance du son -
Métaux et alchimie - Chapitre 12 : Les ponts
vers le non-moi - La tête du Blanc-cerf -
Minuit vermeil - sur le pont de verre -
Briol et le pont tournoyant
- L’anonyme vainqueur du
monde - Chapitre 13 : Au sommet du
monde - La tombe et l’épervier - le
pendu à l’envers et l’enfant à la pomme
- sur le mont douloureux - le
7e centre de force - la triple étoile et le cuivre doré - Chapitre 14 : Conclusion - la voie du Graal et les régimes de l’image - emblèmes diurnes et nocturnes - |
|||||
|
3 H
hermÈs – hermÉtisme & table d’Émeraude |
Divers
Auteurs |
ARCADIA |
2007 |
Important dossier sur l’Hermétiste, science qui donna naissance à l’Alchimie. Après avoir expliqué ces différences et les diverses sources, mythiques, égyptiennes, grecques et romaines on navigue sur des eaux cosmologiques ésotériques énoncées par Hermès Trismégiste. On y découvre sa technique et son art; ses livres sacrés sont le Corpus Hermeticum et sa Table d’Émeraude. Jacques Chaumelle
explique pourquoi l’hermétisme est une sagesse, une voie de connaissance, une
philosophie s’appuyant sur une révélation faite par Hermès, entraînant à la
fois une vision du monde et une célébration de la manifestation, cette
révélation réside essentiellement dans l’énoncé d’un principe appelé « Principe de
similitude ». Il nous parle des Hermética, des deux courants
de littérature hermétiste, de la représentation du Monde et du travail sur la
pierre au travail alchimique. Alain Juillet,
après une explication sur le livre d’Hénoch, explique que dans sa réalité moderne,
l’hermétisme est une doctrine cosmologique ésotérique énoncée par Hermès et
basée sur les principes d’analogie et d’harmonie. Elle se décline à travers
des voies et des pratiques étroitement imbriquées entre elles dont les
principales sont l’alchimie, l’astrologie, la magie naturelle et la
théurgie. Bernard Guillemain
avec son savoir nous décrypte ses arcanes. On y apprend pourquoi le Trois fois Puissant maître, président d’une Perfection descend
d’Hermès. Il développe ses explications sur la Table d’Émeraude à la lumière
de l’Alchimie et de la Kabbale. Claude Tannery dans une superbe conférence décortique le Corpus Hermeticum, introduction pour des développements à l’Hermétisme et à la maçonnerie Jack Chopin explique qu’en Egypte la triple répétition d’un même hiéroglyphe exprimait le pluriel comme plus tard elle exprimera le superlatif, ainsi il développe le terme de:Trois fois Puissant Maître. Alain Cabot
évoque la Tabula smaragdina
ou Table
d’Emeraude Jacques Fabry explique la Table d’Emeraude à la lumière de l’Alchimie et de la Kabbale. Jacques Zurbach se penche sur la Table d’Emeraude, monument central de
l’imagination hermétique et texte fondamental. Sa paternité en revient à
Hermès patriarche de la mystique de la nature et de l’alchimie, puisqu’il
exprime les principes naturels et théosophiques de l’analogie tout en
exposant les lois qui régissent les mutations. Jean Murat
explique pourquoi et comment l’Hermétisme se trouve dans les rituels des
trois premiers degrés du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Haimovici Hastier fait l’analogie et le rapprochement entre l’Hermétisme et
la Franc-maçonnerie Ecossaise Jean Servier
dans un remarquable travail développe Hermès et l’Hermétisme dans le grec
ancien, en Égypte, dans le christianisme primitif et dans le néo-Alexandrin. Enfin Antoine Faivre décrit, commente et développe Hermès et les enfants d’Hermès. |
HERMÈS,
LUMIÈRE DES
HOMMES. SOURCE DE L’ALCHIMIE |
HUBERT DUFRESNE |
Edition LE
MERCURE DAUPHINOIS |
2008 |
La plupart des
lecteurs de traités sur l’alchimie ne font pas la différence entre le dieu
grec Hermès et le dieu romain Mercure ? C’est regrettable aussi bien
pour celui qui doit penser métaphysiquement le Grand Œuvre que pour celui qui
est poussé à l’opérativité. Cet ouvrage, en
proposant de façon simple une étude sur l’étymologie, apportera l’éclairage
nécessaire et profitable. Il se passera alors un phénomène de résonnance
entre le vivant du propos et le lecteur qui cheminera tranquillement vers la
compréhension en découvrant, comme l’écrit l’auteur, la règle immuable de la
transmission.
|
hermÈs
trismÉgiste |
Louis ménard |
Edition TREDANIEL |
1991 |
Le grand livre de sagesse d’Hermès
Trismégiste, bien traduit par Louis Ménard. On y retrouve Poimandres, Asclépios, Thot, Ammon,
et les fameux discours d’Hermès. Les livres d’Hermès Trismégiste ont joui
d’une grande autorité pendant les premiers siècles de l’Église. Les docteurs
chrétiens en invoquaient souvent le témoignage avec celui des Sibylles, qui
avaient annoncé la venue du Christ aux païens pendant que les prophètes
l’annonçaient aux Hébreux : « Hermès, dit Lactance, à découvert, je ne sais
comment, presque toute la vérité. » On le regardait comme une sorte de
révélateur inspiré, et ses écrits passaient pour des monuments authentiques
de l’ancienne théologie des Égyptiens. Cette opinion fut acceptée par Marsile
Ficin, Patrizzi, et les autres érudits de la
Renaissance. D'après la légende, cet abrégé de l'opus aurait été gravé
avec une pointe de diamant sur une lame d'émeraude et découverte par les
soldats d'Alexandre le Grand à l'intérieur de la grande pyramide de Giseh.
Cette légende est avant tout un témoignage de l'origine à la fois grecque et
égyptienne de l'hermétisme, et un hommage rendu par l'esprit hellénique à la
vénérable ancienneté de la sagesse qui avait fleuri dans les sanctuaires des
bords du Nil. L'auteur de la Table d'Émeraude reste un inconnu malgré les
supputations qui la font attribuer à un philosophe néo‑pythagoricien du
1er siècle de notre ère, Apollonius de Tyane dont l'existence
semble d'ailleurs avoir été plus mythique qu'historique. Hermès Trismégiste,
Hermès le « trois fois grand » (telle est la signification de
Trismégiste) qui se désigne à la fin du texte de la Table comme son auteur,
est tantôt considéré comme un sage égyptien, un adepte de la Gnose qui aurait
vécu peut-être au IVème siècle avant J.C., tantôt comme le dieu lui-même,
qui apparaît dans le panthéon égyptien comme le premier ministre de Thot ?
Dieu lunaire, et qui sera assimilé par les Grecs, vers le IVe siècle avant
J.C., au Logos, c'est à dire au Verbe. C'est ainsi que Platon l'évoque dans
son dialogue intitulé Cratyle ; Hermès est également appelé psychopompe (ou
guide des âmes), il agit au niveau du ciel, de la terre et des enfers, il est
le maître des trois mondes, et voici peut-être au travers de ces précisions
l'explication du qualitatif « trismégiste ». C'est cette seule chose qui est le centre de tout, le foyer
par lequel transitent et s'échangent les choses du haut et du bas. La pierre
cubique représente pour la Franc‑maçonnerie cette unité qu'il poursuit,
de même que la pierre philosophale symbolise pour l'alchimiste le sens
unitaire de sa propre quête. Dans les deux cas la pierre apparaît comme un
lieu de concentration des énergies telluriques et des énergies célestes, et
le temple, qui est un agrégat de pierres, reçoit de cet échange et de cette
circulation des influences d'en haut et d'en bas, sa raison d'être physique
et sa signification métaphysique. Et comme toutes les choses sont et proviennent
d'UN, par la médiation d'un, ainsi toutes les choses sont nées de cette chose
unique par adaptation : |
HERMÈS TRISMÉGISTE et le RÊVE ALCHIMIQUE |
Jacques Fabry |
Edition Le Moulin de L’Etoile |
2013 |
Cette
étude pose la question de savoir si la tradition hermético-alchimique peut
être perçue comme relevant de la philosophie classique, même si elle apparait
comme son image inversée. Ne prétendant pas résoudre le problème, l’auteur se
borne à le poser en commentant les auteurs qui se sont penchés sur la
question. Aussi ce travail n’est il pas une
thèse : plus modestement, il se propose de présenter les principaux
aspects de la doctrine d’Hermès Trismégiste et de son corolaire, l’alchimie.
Ce faisant, il les passe au crible de la réflexion philosophique. Chapitre
après chapitre, Jacques Fabry présente la légende homérique d’Hermès enfant,
puis expose l’enseignement de celui qui est devenu au cours des siècles, la
figure emblématique d’Hermès Trismégiste. Evoquant son rayonnement et son
influence sur la pensée occidentale, il rappelle les grandes figures
historiques qui ont intégré dans leur pensée l’essentiel de l’enseignement
hermétique. Il commente notamment l’idée exposée par Ralf Liedtke selon
laquelle l’Hermétisme serait « une philosophie traditionnelle de la
différence ». L’auteur présente également l’alchimie comme la
réalisation concrète des principes hermétiques et étudie l’œuvre de
régénération spirituelle attachée à l’alchimie. Il souligne ici combien le
Grand Œuvre s’inscrit dans la perspective goethéenne de l’amour universel de
toute vie prônée par la tradition hermétique. Dans
cette optique, cet essai est à regarder à la fois comme une réflexion philosophique
et un parcours initiatique. L’Hermétisme
est étroitement lié au personnage emblématique d’Hermès-Mercure qui eut tôt
fait, au cours de l’histoire, de s’élever à la dignité d’Hermès Trismégiste, le trois fois grand. Le mythe d’Hermès comme tout mythe
fondateur, s’est vite épanoui, grâce à la plasticité étonnante et au don inné
de la métamorphose caractérisant la personne du dieu, en une radieuse gerbe
de signifiants et de signifiés qui, s’entremêlant de façon inextricable, nous
donne à voir un corpus doctrinal certes assez composite, hétéroclite même, au
moins en apparence, mais néanmoins porteur d’un message que l’on est fondé à
regarder comme universel. Hermétisme et ésotérisme sont
ils synonymes ? Si l’on est soucieux d’établir des frontières
nettes entre les choses et de les classer en catégories comme tout philosophe
se plait à le faire, ils ne le sont pas, toutefois, à y regarder de près, ils
sont des frères jumeaux si ressemblants qu’il est bien difficile de les
distinguer l’un de l’autre et plus encore de vouloir les séparer L’ésotérisme
est à concevoir comme un vaste ensemble réunissant tous les « Arts
traditionnels » tels que L’Hermétisme, l’alchimie, la kabbale aussi bien
juive que chrétienne, le rosicrucianisme, la théosophie, la pansophie et
d’autres… alors que l’Hermétisme avec son corollaire, l’alchimie, en est la
branche maitresse Hermès, la Table d’Emeraude, le Corpus
Hermeticum, l’Alchimie, ses transmutations, et son vocabulaire symbolique,
sont au cœur de cette science. L’auteur nous fait voyager avec Mircea Eliade et nous expose ses théories sur l’hermétisme, C. G. Jung et sa psychologie des profondeurs, sa synchronicité et sa notion d’individuation. Dans son livre « la tradition Hermétique ». Evola nous explique pourquoi le temps est « une essence énergétique quasi divine ». Est développé la gnose hermétique et le gnosticisme avec Hans Jonas qui en 1950 explora les similitudes entre la gnose et l’hermétisme. Sont à l’honneur : René Guénon, G. Bachelard, Bergson, Martin Heidegger, Edmund Husserl, A. Schopenhauer, Johan Gottlieb Fichte, Hegel, E. Kant, Baruch Spinoza, Blaise Pascal, Thomas d’Aquin, Avicenne, Maître Eckhart, Guillaume d’Ockham, René Descartes, saint Augustin, Plotin, Platon, J. F. Von Meyer, G. H. Von Schubert, Swedenborg, Salzmann, Oberlin, et d’autres |
hermÈs
triSmÉgiste – la table
d’Émeraude |
Préface de Didier khan |
Edition
Les Belles Lettres |
2002 |
Selon la tradition Hermès
Trismégiste avant de nous quitter a laissé un concentré de ses doctrines et enseignements
de sagesse : la table d’Emeraude. Ce livre explique en profondeur les
hypothèses sérieuses. Sur ces textes dont la plus ancienne version accessible
est une version arabe du VIème siècle. Diverses traductions
françaises et plusieurs commentaires prestigieux – Francis Bacon et Michel
Maier entre autres – expliquent la fascination que ce texte n’a pas cessé
d’exercer depuis qu’il est connu. « Il est vrai, sans mensonge, certain, &
très véritable: Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut; et ce qui
est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule
chose. Et comme toutes les choses ont été, & sont venues d’un, par la
méditation d’un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique,
par adaptation. Le soleil en est le père, la lune est sa mère, le vent l’a
porté dans son ventre ; la Terre est sa nourrice. Le père de tout le telesme
de tout le monde est ici. Sa force ou puissance est entière, si elle est
convertie en terre. Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l’épais
doucement, avec grande industrie. Il monte de la terre au ciel, et derechef
il descend en terre, & il reçoit la force des choses supérieures et
inférieures. Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde ; et pour cela
toute obscurité s’enfuira de toi. C'est la force forte de toute force : car
elle vaincra toute chose subtile, et pénétrera toute chose solide. Ainsi le
monde a été créé. De ceci seront & sortiront d'admirables adaptations,
desquelles le moyen en est ici. C’est pourquoi j'ai été appelé Hermès
Trismégiste, ayant les trois parties de la philosophie de tout le monde. Ce
que j’ai dit de l'opération du Soleil est accompli, et parachevé. » La Table d'émeraude et sa découverte légendaire
sont citées pour la première fois dans son De essentiis
(1143) par Herman de Carinthie, ami de Robert de Chester, le traducteur en
1144 du Liber de compositione alchimiæ considéré comme le premier traité
d'alchimie en occident. On la retrouve dans le De mineralibus d’Albert le
Grand, vers 1256. Vers 1275-1280, Roger Bacon traduit et commente le Secret
des Secrets, et par une interprétation entièrement alchimique de la Table
d’émeraude, en fait un résumé allégorique du Grand Œuvre. Le commentaire le plus connu est celui de
l'Hortulain, alchimiste dont on ne sait presque rien, dans la première moitié
du XIVe siècle : « Moi donc Hortulain, c'est-à-dire jardinier, [...] j'ai
voulu mettre en écrit la déclaration et explication certaine des paroles d'Hermès,
père des philosophes, quoiqu'elles soient obscures ; et déclarer sincèrement
toute la pratique de la véritable œuvre. Et certes il ne sert de rien aux
philosophes de vouloir cacher la science dans leurs écrits, lorsque la
doctrine du Saint Esprit opère ». Ce texte se situe dans la lignée de
l'alchimie symbolique qui se développe au XIVe siècle, avec notamment les
textes attribués au médecin catalan Arnaud de Villeneuve), qui poussent la
comparaison allégorique entre les mystères chrétiens et les opérations
alchimiques. Dans le commentaire de l'Hortulain, dépouillé
de considérations pratiques, le grand œuvre est une imitation de le création
divine du monde à partir du chaos : « “Et comme toutes choses ont été et sont
venues d'un par la méditation d'un” : Il [Hermès Trismégiste] donne ici un
exemple disant : comme toutes choses ont été et sont sorties d'un, c'est à
savoir, d'un globe confus “par la méditation”, c'est-à-dire, par la pensée et
création d'un, c'est-à-dire, de Dieu tout-puissant. » Le soleil et la lune
représentent l'or et l'argent alchimiques. |
HERMÉTISME ET ALCHIMIE
DANS LA KABBALE |
ANDRE
BENZIMRA |
Edition ARCHÉ MILAN |
2009 |
||
L’auteur développe les points suivants :
|
HEPTALION
- POÈMES ALCHIMIQUES |
Patrick Burensteinas |
Edition Le
Mercure Dauphinois |
2013 |
C’est dans un songe que l’auteur a
eu la révélation des 7 poèmes alchimiques qui ornent cet ouvrage. Ils sont
comme des joyaux à contempler, et la lumière qui leur donne leur éclat
éclairera aussi le lecteur 7 poèmes vivants à méditer. Ecoutons l’auteur nous en parler : J’avais appris dans les livres que
la poésie était un moyen de communication privilégié entre les hommes et les
dieux. Dire qu’ils communiquent avec nous par ce moyen était pour moi un pas
difficile à franchir. Aujourd’hui encore cela me parait étrange. Et pourtant une fameuse nuit, j’ai
rêvé 7 poèmes, ils sont sortis tout faits avec leur pied et leurs rimes,
portant un sens caché dans une clarté obscure. Le matin au réveil ils étaient
parfaitement présents ou plutôt pesants car j’ai mis plusieurs jours à m’en
débarrasser et surtout à trouver la solution, car ils tournaient en boucle
dans ma tête. Un jour j’ai décidais de les
mettre sur papier et ce fut la délivrance. Au fur et à mesure qu’ils
s’inscrivaient sur le papier mon esprit se vidait de leur mémoire, ce fut une
libération. Ils furent inscrits en un souffle, d’un seul trait, 7 poèmes
traitant du Grand Œuvre et dévoilant d’une manière hermétique, des arcanes
que j’ignorais moi-même. 7 clefs ouvrant 7 portes
conduisant à la source. Puis vint le désir de les faire illustrer tant ces
textes suscitaient en moi des images. Le hasard me fit rencontrer un
illustrateur de talent qui sut mettre des images sur mes pensées, il sut
surtout imprégner de sa patte et de son riche imaginaire ses illustrations. |
HERMÉTISME
ET RENAISSANCE |
EUGENIO GARIN |
Edition ALLIA |
2001 |
L’hermétisme triompha
dans toute sa complexité magique et astrologique rassemblée, et devint une
mode à laquelle, sacrifia Laurent le Magnifique quand il composa ses « hymnes
sacrés » sous la forme de chapitres hermétiques.
La révélation
d’Hermès Trismégiste (Corpus Hermeticum) compilation grecque
remontant à la Tradition Egyptienne, s’est imposée par son pouvoir
syncrétique et fédérateur : elle traverse, justifie et unit les doctrines
les plus diverses jusqu’à devenir, à partir de la Renaissance, une véritable
mode et un outil de promotion culturelle.
|
3 I
images
cabalistiques et alchimiques |
Raimon. arola |
Edition Beya - Dervy |
2003 |
En 1612, Nicolas Flamel publie « Le livre des
figures hiéroglyphiques » ou il concentre les explications de
la réussite de son magistère (grand œuvre) et que grâce à un médecin juif,
Maître Canchez, qui lui apprend la Cabale, il peut enseigner cette discipline
qui se résume en la fusion de ce qui est supérieur avec ce qui est inférieur. Ce livre
d’illustrations hermétiques accompagnées de leurs textes d’origine est le
fruit de recherche du Docteur Raimon Arola. Toute sélection d’images
cabalistiques et alchimiques est, certes, un défi, surtout lorsqu’on prétend
ne pas les utiliser comme de simples illustrations de tel ou tel texte
ésotérique, mais comme le reflet de l’unité entre la cabale et l’alchymie. Un même fil reliait
ces disciplines apparemment très dissemblables ; les mystères de la
révélation divine, expliquée par les cabalistes juifs, et la quête de l’or
philosophique, qui suivait les traces de la tradition païenne ; une
trame magique que Nicolas Flamel enseigne magistralement dans son livre des
figures hiéroglyphiques, publié pour la première fois en 1612. En effet,
c’est avec l’aide d’un médecin juif, nommé Maître Canchez, que Nicolas Flamel
réussit à obtenir ce qu’il cherche et à connaitre le primus agens, sans lequel il
n’aurait pu achever le magistère, c'est-à-dire, réaliser le Grand Œuvre. Ainsi sous le voile
de l’allégorie et d’une légende, Nicolas Flamel enseigne que la cabale,
entendue comme la réception du don divin, est le principe des opérations de
l’alchymie, ou de la chymie, c'est-à-dire de la fusion de ce qui est
supérieur avec ce qui est inférieur, pour « réaliser le miracle d’une seule
chose » Ont participé à cet ouvrage : Charles d’Hooghvorst : A propos de Beya Raimon Arola : Introduction et le Secret des lettres -
L’Oratoire Emmanuel d’Hooghvorst : Etude des Sephirot Athanase Lynxe : L’avare Didon ou la Mélancolie Stéphane Feye : L’union du Ciel et de la Terre Hans van Kasteel : L’occasion ou le don de la cabale Carlos del Tilo : L’eau de vie qui ne mouille pas les mains Jeanne Lohest : L’Hylé et la montagne magique Lluïsa Vert : Cabale, miroir de l’art et de la nature - La
création et la Pierre Philosophale Caroline Thuysbaert : Tabula Smaragdina Hermetis Pere Sanchez : Mort et Résurrection Jean-Christophe Lohest : Le rocher philosophique Georges Kirkeby : La terre vivante |
3 J
JOHN DEE
- LE MAGE DE LA RUELLE D’OR |
CLAUDE
POSTEL |
EDITION LES BELLES LETTRES |
1995 |
Ce livre est celui de
la vie extraordinaire de John Dee.
Il est né en 1527 et mourut en 1608, en Angleterre. Et l’Angleterre à cette
époque qu’est ce que c’est ? C’est le prodigieux
moment de la Renaissance, celui des reines Tudor, en particulier la grande
Elizabeth 1e. Mais en même temps
que la Renaissance, ce fut un temps de crispation contre les chercheurs, et
John Dee en fut un d’une espèce particulière, puisqu’il s’intéressait à tout
ce qui touche l’Alchimie, l’astrologie,
l’astronomie, la kabbale, la magie et ses mystères. De Londres à
Varsovie, en passant par la fameuse « ruelle
d’or de Pragues », où se rassemblent les alchimistes en ce
temps d’énergie, d’audace et de dangers, suivons les étonnantes aventures de John Dee, dont la route croisera celle de
tous les grands savants et artistes d’alors, mais aussi à ses risques et
périls, celle des rois. Car le mystérieux John
Dee, qui trace les horoscopes des hommes d’Etat, qui décrypte les
signes magiques, qui consulte les astres et les esprits, est aussi agent
secret, dans cette Europe déchirée par les guerres de religion et les luttes
de pouvoir. |
JULIEN CHAMPAGNE, APÔTRE DE LA SCIENCE HERMÉTIQUE |
Jean Artero |
Edition Le Mercure Dauphinois |
2014 |
Surtout connu comme illustrateur du « Mystère des Cathédrales » et des « Demeures philosophales » de Fulcanelli qui est en France comme à l’étranger considéré comme une des grandes figures de l’alchimie contemporaine, Julien Champagne ‘1877-1932) n’a pas fait jusqu’alors l’objet d’aucune étude exhaustive publiée. Jean Artero a choisi de lui dédier cette fois une véritable monographie, qui est le fruit de plusieurs années de recherche, que ce soit dans les archives familiales, que la famille de Champagne a gentiment mis à sa disposition, dans les bibliothèques municipales ou nationales, les collectionneurs, les experts travaillants dans le domaine ésotérique et alchimique, ou dans les fonds privés. Au terme de ce patient travail d’analyse, il nous propose aujourd’hui une synthèse vivante sur Julien Champagne, qui s’avère de nature à renouveler entièrement notre vision sur ce peintre et dessinateur, dont non seulement le rôle dans l’élaboration de l’opus fulcanellien a été largement mésestimé, mais qui de plus se révèle à nous comme un autre alchimiste de premier plan. Personnellement auteur au début du XXe siècle de plusieurs traités alchimiques de valeur comme –La vie minérale (1908) et le procédé Yardley (1913), Julien Champagne pourra ainsi être désormais reconnu pour ce qu’il est vraiment, suivant son expression même : un authentique apôtre de la Science Hermétique. Au fur et à mesure des rééditions des œuvres de Fulcanelli, par hasard ou volontairement, J. Champagne disparait du panorama alchimique, peut-être pour ne pas faire de l’ombre à Fulcanelli, également certains auteurs ont volontairement terni l’image de Champagne. Cette injustice a mené l’auteur à écrire cet ouvrage pour restituer à Champagne ce qui est à Champagne. Ce travail d’Artero ne prétend pas à l’objectivité ni au respect de quelques canons universitaires que ce soit, mais il s’agit plutôt d’une défense de Champagne dans ses illustrations mais aussi rétablir une certaine vérité sur sa vie et sur les rumeurs que certains ont fait courir, de plus l’auteur n’a pas voulu écrire une biographie exhaustive mais plutôt il s’est concentré sur le côté alchimiste de Champagne qui n’est d’ailleurs que très parcellaire. Au sommaire de cet important ouvrage de 320 pages : Un artiste occulté et à redécouvrir - Gaboriau en possible initiateur - initiation et alchimie - Champagne et le libraire du merveilleux - les Lesseps et Julien Champagne - Raymond Roussel - Champagne fulcanellien - la vie minérale - Champagne et le vaisseau du Grand Œuvre - Chacornac de Julien Champagne - AOR - Yardley - L’ami Thomas - Canseliet versus Champagne - Rosée de Champagne - le finis Gloriae Mundi - Schemit - Un Julien Champagne lunaire - Guaita - L’astronome - Champagne écossais - lectures de Julien Champagne - Cyliani - les Devaux - L’écu final - Champagne en Héliopolis - Apports de Filostene - Etude de Philosophie hermétique et d’ésotérisme - les dissertations Chymiques de Johann Heinrich Pott - Abel Haatan - les clefs de la magie noire d’Eliphas Levi et de Stanislas s de Guaita - La science écrite de tout l’Art Hermétique - L’alchimie moderne de Moreux - Holyrood - la rosée céleste - Jules Bouchet - Testament de Julien Champagne - |
retour à l'index des chapitres
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|