Chapitre13 A -
K (Gnose) |
13 A
A LA RECHERCHE DE LA GNOSE ÉTERNELLE |
Georges Flour |
Arcadia |
2012 |
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APPROCHES DE LA NOUVELLE GNOSE |
Raymond ABELLIO |
Edition Gallimard |
1981 |
L’actuelle crise des
fondements de la science classique rend caduc le postulat essentiel de
celle-ci, qui pose comme allant de soi l’indépendance des phénomènes. De plus
en plus, tant en physique quantique que dans les sciences dites humaines,
s’impose au contraire le postulat d’une interdépendance universelle impliquant l’emploi de modes de pensée étrangers à la
logique cartésienne, en fait une nouvelle dialectique de la globalité, une
nouvelle gnose. Paru en 1965, l’ouvrage fondamental de R. Abellio,
intitulé « la structure absolue », se donnait précisément pour
objet l’étude de ce nouveau postulat et d’un certain nombre de ses
applications, notamment à l’ontologie, la théologie, et à l’anthropologie. Bien qu’ils aient été écrits à des époques différentes
avant la parution de cet ouvrage, la plupart des articles et des préfaces
rassemblés dans le présent recueil, même s’ils ne se référent pas
expressément à ce texte de base, y préparent l’esprit. Ils nous présentent différents versants de l’œuvre
d’Abellio : la philosophie (éthique, esthétique, logique), la critique
littéraire appliquée à des auteurs considérés ici comme des précurseurs d’un
roman métaphysique toujours à venir (Balzac, Meyrink, Dostoïevski), les
sciences dites traditionnelles
(astrologie, alchimie, tarot), l’histoire invisible (le destin des Cathares
et celui des Juifs). Autour de l’œuvre d’Abellio, des mathématiciens, des
chercheurs, des philosophes se sont rassemblés. Ardente, secrète minorité. La
« structure absolue » n’est pas, pour eux, un système ou une
idéologie parmi d’autres, mais un outil que chacun peut employer à la mesure
de ses moyens dans le domaine particulier de sa compétence. Au
sommaire de cette nouvelle gnose : Abellio
le baptiste Gnose
et philosophie : le problème de la
transfiguration – Malcom de Chazal – L’homme et la connaissance –
L’esthétique de la fin des temps – Marxisme et Phénoménologie – les aventures
de la dialectique – La
littérature de la Gnose : Gustav
Meyrink, la nuit de Walpurgis – Balzac, la recherche de l’absolu et Louis
Lambert – L’adolescent et l’idiot par Dostoïevski – Les
Arts sacrés : L’or du millième matin par
Armand Barbault – Ne brulez pas la sorcière par Elizabeth Tessier – Quand
l’astrologie rencontre la science par Jean Barets – Retour au zodiaque des
étoiles par Jean Dorsan – Histoire, structure et symbolisme du Tarot – L’histoire
invisible : Le cinquième empire par
Dominique de Roux – Trotski et la guerre – La généalogie de l’Occident et le
destin des juifs – Montségur - |
13 B
BIBLE OUBLIÉE - APOCRYPHES DE L’ANCIEN ET DU NOUVEAU TESTAMENT |
J. R. Porter |
Edition Albin Michel |
2004 |
Perdus au cours des vicissitudes de l’histoire ou condamnés par l’église naissante, les textes « apocryphes » réunis dans cette « Bible oubliée » ont continué à circuler par des voies souterraines sans jamais cesser d’influencer les courants majoritaires, ainsi depuis l’époque de Jésus ces écrits se firent de plus en plus nombreux et toutes les sectes gnostiques et autres en firent leurs références. Pour la première fois, ces versants occultés de la littérature biblique sont accessibles dans une lecture suivie, présentés et interprétés par J. R. Porter, théologien anglais de renom. Attribuées à des grandes figures bibliques comme Abraham, Hénoch, Elie, Paul, Pierre ou Philippe, ces paroles nous font vivre la création des anges, la déchéance de Satan, aussi bien que la vie quotidienne de l’enfant Jésus. Adam et Eve donnent chacun leur version de la Chute, tandis que le Christ délivre des aphorismes gnostiques dans l’évangile de Thomas. Témoins d’une Antiquité où florissaient les vocations prophétiques et les interprétations divergentes, ces voies sont restituées dans une polyphonie tour à tour apocalyptique et essénienne, judéo-chrétienne et gnostique, mais aussi dans de nombreux autres courants issus de l’histoire et de la figure du Christ. La Bible oubliée est une anthologie de textes anciens qui n’ont pas été intégrés aux Bibles juives et chrétienne ; ces textes proviennent du corpus constitué par les Pseudépigraphes de la Bible hébraïque (Ancien Testament) et les Apocryphes du Nouveau Testament, écrits dont l’intérêt est immense pour la lumière qu’ils portent sur l’histoire, la religion et la culture tant du judaïsme que du christianisme au tournant de l’ère du verseau. La Bible juive ou Ancien Testament, est elle-même constituée par une sélection de textes choisis parmi une masse d’écrits antiques dont les Pseudépigraphes font partie. De la même façon, le Nouveau Testament résulte d’un choix de textes dans un corpus qui comprend les Apocryphes cités dans cet ouvrage. Avec la clôture des Canons, les écrits non retenus furent inévitablement abandonnés, jusqu’à devenir « perdus » pour les Bibles du judaïsme et du courant dominant de l’église. Pourtant ils ne disparurent jamais complètement, particulièrement dans les régions périphériques, comme par exemple en Ethiopie où la Bible utilisée par l’Eglise éthiopienne comprend le premier livre d’Enoch et le Livre des Jubilés, ainsi que de nombreux autres textes issus des courants hébraïques et gnostiques des premiers siècles. Au sommaire de cet ouvrage de 400 pages : Première partie : Les écrits hébraïques perdus : Au commencement - La création du monde - la création des anges - les anges et leurs actions - la chute de Satan et les anges rebelles - Adam et la chute - les rythmes du temps - Hénoch le sage - la venue du Fils de l’Homme - Visions cosmiques - Mathusalem, Noé et Melchisédech - Paroles de Patriarches - Le testament d’Abraham - l’Apocalypse d’Isaac - les testaments de Jacob et d Joseph - Joseph et Aséneth - le testament de Moïse - Ecrits perdus des prophètes - les vies des prophètes - Les testaments de Job et de Salomon - l’Apocalypse d’Elie - le martyre et l’Ascension d’Isaïe - les oracles sibyllins - Psaumes et Odes de Salomon - Deuxième partie : Les écrits perdus du Nouveau Testament : Les années manquantes de Jésus - les grands-parents du Christ - Légendes de la Nativité - Histoires de l’enfance de Jésus - les Evangiles des judéo-chrétiens - Les Evangiles de la Passion - Les Evangiles de Pierre, de Nicomède et de Barthélemy - le rapport et la mort de Pilate - Les mystères gnostiques - l’hérésie gnostique - L’Evangile de vérité - l’Evangile de Philippe - L’Evangile copte de Thomas - Dialogue avec le Christ - Les légendes des Apôtres - Actes apocryphes - les actes de Pierre, de Jean et de Paul - le martyre de Pierre - Paul et le lion - Paul à Philippes - Paul à Corinthe - le martyre de Paul - les actes d’André - Thomas en Inde - Magdonia et Karish - Rites sacrés et prières - le martyre de Thomas - Troisième partie : Visions de la fin des temps : Les apocalypses de Pierre, de Paul et de Thomas - les apocalypses gnostiques - la sibylle chrétienne - Lettres aux fideles perdus - Abgar et Jésus - la lettre aux Laodicéens - Paul et Sénèque - la lettre du Pseudo-Tite - les prédications de Pierre - la lettre des Apôtres - Cette anthologie des textes apocryphes est un monument de la littérature ésotérique et religieuse, elle réunit tous ces textes pour une lecture facile, agréable et ordonnée. |
13 E
Écrits
gnostiques – la bibliothÈque de nag hammadi |
Bibliothèque de la Pléiade |
Edition GALLIMARD |
2007 |
Les soixante premières pages pour expliquer
la gnose puis 1700 pages avec les textes suivants : |
EN QUÊTE DE LA GNOSE. LA GNOSE ET LE TEMPS- TOME
1 - |
Henri CHARLES PUECH |
Edition GALLIMARD |
1978 |
Henri Charles Puech nous parle de la gnose et des
gnostiques à travers Plotin, Denys L’Aréopagite, et
d’autres grands penseurs. Depuis longtemps, la
nécessité se faisait sentir d’un recueil des principaux articles et cours consacrés
à la Gnose par le professeur H. C. Puech. La réunion de ces travaux montre la
continuité d’une recherche patiemment poursuivie depuis plus de 50 ans et
dont les étapes ont été marquées par deux révolutions successives : la
découverte d’un ensemble de documents manichéens au Fayoum en 1930 et celle
d’une bibliothèque gnostique à Nag Hammadi en 1946. Certaines études ici
recueillies s’attachent aux documents nouveaux point par point ;
d’autres proposent des vues générales sur cette attitude tout ensemble
religieuse et spéculative que l’histoire des religions désigne du nom de
Gnose, étudiée telle qu’elle a été et telle qu’elle est. Le premier tome nous
propose : Quelques articles préparent en un sens à l’étude de la
gnose : la notion de démiurge chez « Numésius d’Apamée», la
position spirituelle de Plotin, la « Ténèbre mystique » et la
théologie négative chez le Pseudo-Denys ;d’autres, concernant des
sources nouvelles (Plotin et les gnostiques – Fragments de l’apocalypse
d’Allogène) ; d’autres enfin comparent les trois conceptions du temps
qui s’offraient à l’Antiquité finissante : circulaire pour les grecs
(l’éternel retour), en droite ligne pour les chrétiens (de la chute vers le
salut en passant par Jésus), et en ligne brisée, symbole d’absurde incohérence,
pour les gnostiques, en ceci ressemblants à tel penseurs modernes. Au sommaire de ce 1e tome : Temps,
histoire et mythe dans le christianisme des premiers siècles Numérius
d’Apamée et les théologies orientales au second siècle Position
spirituelle et signification de Plotin Plotin
et les gnostiques Hermès
trois fois incarné et l’hermétisme La
Ténèbre mystique chez le pseudo-Denys l’Aréopagite Phénoménologie
de la gnose et problème du gnosticisme Fragments
retrouvés de « L’Apocalypse d’Allogène ». |
EN QUÊTE de la gnose – tome 2 L’Évangile
selon Thomas |
Henri CHARLES PUECH |
Edition GALLIMARD |
1978 |
Ce 2ème tome est consacré à l’Évangile de Thomas, retrouvé à Nag Hammadi. L’auteur
qui participa aux fouilles, raconte comment fut retrouvé cet Évangile ; il
donne des explications sur les logions et explique les doctrines ésotériques
et les thèmes gnostiques de cet Évangile. L’évangile de Thomas dont le texte
copte a été retrouvé en Haute Egypte, et dont une traduction est donnée en
tête de ce volume, a fait sensation aussitôt son existence révélée, en
particulier par diverses notes et communications de l’auteur ici reproduites. Il s’agit de plus d’une centaine
de « Paroles »
que Jésus aurait adressées à son disciple Thomas, gardées secrètes et
répandues dans les milieux gnostiques et manichéens. Les unes s’apparentes
aux paroles du Nouveau Testament. Les autres sont inconnues et mettent en
œuvre de nombreux thèmes gnostiques que H. CH. Puech met à nu, esquissant
ainsi, de tout ce courant de pensée, une interprétation systématique dont un
grand spécialiste du mysticisme iranien ( Henri Corbin), traitant de motifs
voisins, a pu souligner « la richesse et la densité exceptionnelle » Au sommaire de ce 2e tome : L’Evangile selon
Thomas Une collection de
paroles de Jésus récemment retrouvée Un logion de Jésus
retrouvé sur une bandelette funéraire Explications de
l’Evangile selon Thomas et recherches sur les Paroles de Jésus qui y sont réunis Doctrines
ésotériques et thèmes gnostiques dans l’Evangile selon Thomas. Réunion des 12
caisses gardées au musée du Caire avec la caisse qu’a acquis l’institut Jung
de Zurich, ce qui a permis de collationner la totalité des documents.
|
CAHIERS METANOÏA –
ASSOCIATION METANOÏA – 26740 MARSANNE – 04 75 90 30 44 |
Association gnostique |
Gillabert |
1975 |
Cette
association fut fondée en 1975 par Emile Gillabert. Après la disparition
d’Emile, sa femme a repris le flambeau et continu à sortir les cahiers. Chaque
cahier contient l’étude d’un logion de l’évangile selon Thomas - ainsi que
des poèmes gnostiques et divers travaux Complet
du début à aujourd’hui |
ÉVANGILE SELON THOMAS |
|
Edition DERVY |
1990 |
||
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ÉVANGILE SELON THOMAS La connaissance dans les paroles de Jésus. |
SWAMI SHRADDHANANDA GIRI |
Edition Les 2 Océans |
1998 |
L’auteur étudie les
paroles de Jésus de l’évangile de Thomas et donne sa version gnostique et
métaphysique avec sa sensibilité hindoue. C’est à la lumière du Vedanta que
l’évangile de Thomas est commenté. Les êtres humains,
toutes croyances confondues, ont une aspiration commune : connaitre la
vérité de Soi. Cette connaissance est fondamentale, car c’est elle qui donne
l’orientation juste dans la vie. On constate que tous les êtres qui
connaissent la vérité, tous les sages qui ont cherché la vérité de la
Conscience, ont découvert la même réalité du Soi de l’individu et du ont
trouvé les mêmes réponses aux questions qu’un chercheur authentique est censé
se poser. Les enseignements de Jésus, exprimés dans l’évangile selon Thomas,
répondent largement à ces questions. Dans notre vie pratique,
quotidienne, nous cherchons à connaitre la vérité des choses qui concernent
notre vie, le flou et l’obscurité seraient-ils obligatoires en ce qui
concerne notre conscience à laquelle toutes les autres connaissances sont
destinées ? Swami Shraddhananda Giri
s’est donné pour but dans cet ouvrage d’élucider notre identité fondamentale,
le vrai sens de la vie. La clarté de ses commentaires nous éclaire sur la
réalité de la Conscience et nous montre que nous n’avons pas à avoir peur de
perdre notre identité, ce dont beaucoup de gens souffrent, car on peut perdre
son avoir mais non ce que nous sommes fondamentalement. Jésus a souligné
implicitement que tout homme, quel qu’il soit, est fondamentalement divin,
mais sa nature divine est cachée par un Voile, celui de l’Ignorance. C’est
contraire à l’idée reçue selon laquelle l’homme est au départ un pécheur de
par sa nature. Les affirmations de Jésus soulignent spontanément la dignité
de l’homme, mais le placent en même temps devant la responsabilité de
détruire cette ignorance. La connaissance du
Soi est donc primordiale, car c’est elle qui nous aide efficacement à bien
mener notre vie, elle peut nous rappeler à chaque instant notre valeur réelle
et pourquoi nous sommes ici, et ce que nous devons faire principalement. Cet ouvrage va tenter
de faire un commentaire sur l’évangile selon Thomas, à la lumière du Vedanta. La gnose ou
connaissance représente la découverte de la nature réelle de la Conscience, à
la lumière de cette découverte on peut affirmer qu’elle est également la
découverte de la base du monde phénoménal et de relation avec le Soi. Il y a une grande
différence entre la gnose et une institution religieuse. Une institution
religieuse a pour but principal de maintenir une communauté, parfois au
détriment de la Vérité universelle et peut créer un sentiment de différence
par sa profession de foi. La gnose a pour but
principal de révéler la valeur réelle de la conscience, le Soi de l’individu,
et c’est ce que rejette l’institution religieuse par peur que l’homme trouve
ou retrouve une liberté et le moyen de vérifier le bien fondé des
enseignements. Chaque
logion (114) est commenté à travers la
métaphysique gnostique et les écrits indous du Vedanta, par ce Maître
éveilleur qui enseigna à Paris Sorbonne durant 3 ans, les principes
fondamentaux de l’œcuménisme et la tradition de l’Inde. C’est simple et magnifique. |
13 F
fragments
de gnose base de l’ÉsotÉrisme |
Nicolas tereshchenko |
Edition TRÉDANIEL |
1993 |
Ce recueil d’essais, sans
prétendre épuiser les matières traitées, présente les données essentielles
pour commencer à comprendre et à explorer les diverses parties de l’univers
peu connu de l’ésotérisme et de l’hermétisme. Au sommaire de cet ouvrage : Les symboles et le
symbolisme, la réincarnation – La musique et le
rôle essentiel du rituel dans les ordres initiatiques – La respiration et la
maîtrise de l’homme sur sa vie – Le pire obstacle au
travail sur soi pour atteindre l’Absolu La pratique
ésotérique de la prière Les quatre voies
vers le chemin du retour De toutes les
couleurs et l’enveloppe atmosphérique. Polyangles,
polygones et polygrammes La notion de Kabbale
et ses applications L’accès au sens
caché des choses à la portée de tous Le Tarot et la
voyance Le Tarot spirituel
et ésotérique Le titan endormi
noyé : clef occulte perdue et retrouvée |
13 G
GNOSE |
Jean HAAB |
Edition Jean HAAB |
1993 |
Gnose, le second livre de Jean Haab, s’attache essentiellement
à retrouver l’unité de la Grande Tradition Primordiale en utilisant ces voies
royales que sont l’alchimie, la kabbale, la numérologie et le Tarot. Un système absolument
original nous est proposé concernant la disposition des lettres hébraïques et
des arcanes majeurs du Tarot sur l’Arbre des Sephirot, qui se révèle en
parfaite conformité avec l’Art d’Hermès et la numérologie. Il confère au Tarot
une dimension alchimique et fait éclater au grand jour des secrets jusque là
insoupçonnés contenus dans ses arcanes majeurs. L’auteur développe chaque
lame du Tarot qui est couplée avec les 22 lettres hébraïques. Il en explique
le sens numérologique, ésotérique, hébraïque, symbolique, alchimique,
spirituel et surtout kabbalistique. Un excellent livre sur cette connaissance. |
G COMME GNOSE - |
Henri
Gallois |
Edition Dervy |
2016 |
Le " G " est l'un des symboles majeurs du grade de
compagnon. Ce " G " renvoie à la " Gnose ", cette
connaissance, au-delà des seuls savoirs intellectualisés, qui est la sagesse
elle-même. Cette Gnose a des racines historiques puisqu'elle naît dans
l'effervescence du christianisme primitif. Obligée de devenir " occulte
", souterraine, à cause de l'émergence du dogme chrétien, elle ne cesse,
depuis, de revenir interpeller la réflexion des hommes, à travers l'histoire,
jusqu'à la franc-maçonnerie. À quoi prétend-elle permettre d'accéder, sinon
au Grand Architecte, ce symbole d'un dieu incompréhensible, parce qu'infini, donc
indéfinissable, donc indicible, objet de la recherche des francs-maçons ?
Dans cet ouvrage, Henri Gallois, par ce commentaire éclairé sur la Gnose,
permet au lecteur d'aborder une histoire des idées trop souvent occultée. D’accord ! Sur un sujet qui n’est
pas déjà simple à cerner, la gnose, pas facile d’être accessible! Ce livre
affirme ne pas être un autre traité sur la Gnose; ajoutons aussi qu’il
ne s’agit pas franchement de La Gnose pour les Nuls. Même si, en page
249, on trouve une définition humainement compréhensible de la gnose : la
Gnose est à la fois un but et un moyen de réalisation de soi, au travers
d’une méthode permettant d’accéder à sa propre transmutation. L’auteur nous demande une ouverture
d’esprit. Et il en faudra pour le suivre dans son cheminement très
documenté. Les références de Gallois sont cependant parfois curieuses comme
lorsqu’il cite le livre ‘’Les juifs de l’espace’’ de Marc Dem. Il est
également séduit par la théorie de Michel Coquet, l’auteur de Jésus sa
véritable histoire qui assure que Jésus n’est autre que le Maître de
Justice des esséniens mentionnés dans les manuscrits de la mer Morte. Ce
Jésus-Maître de Justice – dont la véritable orthographe est : Jehoshuah –
serait né en 105 avant notre ère. Plus loin, il fait un sort à la
virginité de Marie (le mot hébreu almah ne signifierait pas vierge
mais jeune femme), citant un des plus grands généalogistes, Laurence
Gardner, l’auteur de Le Graal et la lignée royale du Christ. Parmi d’autres
références, Raymond Ruyer et sa Gnose de Princeton, Marilyn Ferguson et son
très néo-agien Enfants du Verseau Ce n’est que dans la 4e partie de l’ouvrage
(p. 331), également intitulée G comme gnose qu’il sera question de Gnose
et franc-maçonnerie. Réflexion sur la
Gnose : Ce mot
Gnosis nous vient du grec, lequel constitue la racine en latin du verbe
cognoscere signifie connaissance.
Ajoutons à titre indicatif que le mot grec Gnostikos signifie « celui
qui sait » et celui-là pourrait s’approcher de l’initié. C’est ainsi que
le concevaient les gnostiques. Voilà une raison supplémentaire pour
s’intéresser à la Gnose. Il apparaît à la simple réflexion que
l’énumération donnée par notre rituel ne comporte pas un terme que le pasteur
Anderson aurait probablement cité en premier lieu dans sa langue
maternelle pour illustrer la lettre G : GOD. Il eut pu ajouter GOOD GOD mais
bon dieu, la traduction littérale, nous égare peut-être de notre sujet mais
en apparence seulement... Revenons enfin à la Gnose, et
pour conserver l’usage de la lettre G, attachons nous à en tracer même
sommairement la genèse avant d’en faire la glose. S’il fallait donner en
préambule un embryon de définition de la gnose, c’est probablement par son
contraire qu’il faudrait la présenter tant il est vrai que nous entendons
parler plus souvent d’agnostiques que de gnostiques. Un agnostique en effet
est celui qui n’admet comme réalité que le monde expérimental, le monde
sensible matériel, concret qu’il estime être le seul entrant dans le champ du
connaissable. Cette position conforte l’alliance du rationalisme et du
matérialisme. Rappelons au passage que l’agnostique se différencie de
l’athée, au moins dans le sens moderne du terme, lequel se contente de nier
l’existence d’un dieu ou plus exactement il refuse d’adhérer aux raisons de
croire à l’existence d’un dieu. Bien sûr l’athéisme contrairement à
l’agnosticisme n’est pas une doctrine. A l’opposé, pour simplifier
dans un premier temps, la gnose se présente comme une connaissance purement
intuitive et une expérience strictement personnelle qui donne accès au divin
ou pour utiliser un terme plus générique, au transcendant ou à une forme de
métaphysique. Cette approche essentiellement spiritualiste fait davantage
appel à l’intelligence du coeur qu’à la raison, au moins dans la pensée des
premiers gnostiques lesquels ont constitué une secte à l’origine. La question
se posera de savoir s’il n’existe pas encore aujourd’hui un certain
sectarisme gnostique ce qui n’exclue pas un sectarisme agnostique non
plus... La pensée gnostique, dont on
peut lire fréquemment qu’elle est néo-platonicienne, à défaut de racines peut
être reliée à divers grands mouvements de pensée tant en occident qu’en
orient : On y retrouve l’importance de l’âme chère aux égyptiens et
reprise par Pythagore, la dualité du bien et du mal constituant essentiel de
l’univers des mazdéens reprises dans les doctrines manichéennes, lesquelles
ont largement influencé bien plus tard, le Catharisme. L’idée de salut par la
connaissance, la prise de conscience de la part de divin en soi,
l’affirmation que le monde n’est qu’une illusion dont il faut s’affranchir,
et enfin la recherche de l’intériorisation comme moyen d’élévation de soi,
ces thèmes développés par les gnostiques se retrouvent tant dans le mouvement
de la pensée grecque que Bouddhique mais aussi chez les Esséniens, chez les
Astrologues de Babylone ou en Inde dans les Upanishads ( textes indous écrits
entre le XVIII° et le VIII° siècle avant notre ère – textes védiques – véda
signifie savoir science en sanskrit ) Sans remonter aussi loin, il
est fréquemment admis que la pensée gnostique s’est développée tout
particulièrement dans l’émergence du monde judéo-chrétien bien qu’elle l’ait
largement précédé et sur lequel elle s’est greffée presque dès les origines. :.
Les
premiers gnostiques répertoriés et désignés comme tels au deuxième siècle de
notre ère, Valentin, Marcion et Justin pour ne citer que les plus célèbres,
mêlaient semble-t-il la tradition juive et la philosophie religieuse des
Grecs dont ils avaient été nourris, tout en adoptant de façon très
personnelle l’enseignement d’un christianisme naissant et dont le contenu
n’était pas encore parfaitement défini. Ainsi
pour eux le vrai Dieu ne pouvait pas être source de tout et notamment source du
mal. En cela ils suivent Platon qui avait énoncé que « dieu n’est pas
cause de tout ; il n’est cause que du bien ; il n’est pas
responsable des maux ». Les guerres, la corruption, l’omniprésence et
l’omnipuissance des romains à cette époque, tous ces malheurs, ne pouvaient pas être le fait de Dieu qui
avait dit lui-même « mon royaume n’est pas de ce monde ». Ainsi les
gnostiques établissaient-ils un lien entre le monde décrit par Platon et
celui annoncé par le Christ dans leur représentation du dualisme de ce monde,
celui du mal sur terre et celui du bien qui n’est pas ici-bas, vers lequel on
peut tendre par la connaissance. La gnose devient pour eux la
connaissance de la connaissance, la connaissance de dieu qui passe par et
aboutit à la connaissance de soi même. Je voudrais à cet instant faire
une petite digression sur la citation qui vient d’être énoncée laquelle est
largement détournée de son sens lorsqu’elle est élidée. Pourquoi ne
cite-t-on toujours que la première partie de cette phrase célèbre, ce qui la
dénature ? D’ailleurs ceux qui la dénaturent, trop souvent la détournent
à leur profit et pratiquent davantage le « connais-moi, moi-même »
qui n’est qu’une forme d’exhibitionnisme à visée psychanalytique très
pratiqué en maçonnerie. La gnose, chacun l’a bien
compris, n’est pas un savoir, mais
elle s’interprète déjà dans le sens que lui donnera bien plus tard Paul
Claudel de co-naissance. En langage contemporain nous dirions que pour
les gnostiques, l’homme comme le monde est duel. Déjà formulée par Aristote,
Cette dualité pour l’homme est celle de l’être de chair qui est aussi être de
lumière, laquelle est d’essence divine. De cette façon l’homme devient
parcelle de divin qui, elle, subsistera après la mort, libérée de sa gangue
charnelle. Le corps n’est qu’une enveloppe passagère qui peut être entrainée
à des excès sans que l’âme en pâtisse. Mais la mort ne libère pas
nécessairement l’homme de l’emprise du Démiurge. Seuls ceux qui se sont
libérés par la gnose y parviennent ; les autres doivent revivre une
autre existence, ce qui suggère une doctrine de la réincarnation que n’aurait
pas reniée Pythagore lui-même tout comme le mythe de l’ascension des
âmes. Reprenant à leur compte
l’évangile de Thomas citant Jésus, les gnostiques considèrent que le destin
de l’homme est de parvenir par la gnose à la connaissance de l’ineffable
réalité divine d’où il provient et où il doit retourner. Pour les alchimistes
ici présents, précisons que l’étincelle divine qui est en
nous correspond pour les gnostiques à l’or spirituel, ultime stade des
sept degrés de l’univers décrits par Claude Ptolémée. La sphère saturnienne
correspond à la matière ; elle est symbolisée par le plomb. Puis après
la mort du corps et sa décomposition suivent un certain nombre de
transmutations qui traversent Jupiter, assimilée au zinc, Mars au fer,
Mercure le vif-argent, la lune l’argent pour atteindre enfin le soleil, l’or.
Les gnostiques considéraient que ces différents métaux matérialisaient les
différents stades d’évolution de la matière sur la voie de la perfection,
celle de l’or que seule la gnose permettait d’atteindre. On peut
trouver ici une filiation à travers cette résurrection des métaux, avec le
mythe égyptien d’Osiris, les mystères
orphiques et Dionysiaques et certains mythes perpétués par la franc
-maçonnerie. Bien sûr il est possible aussi,
d’étendre, par de subtiles correspondances, la palette des métaux décrits
plus haut aux couleurs.Théophrastus Bombastus von Hohenheim, plus connu sous
le nom de Paracelse voyait dans le souffre le médiateur entre le corps et
l’esprit et dans le sel, présent aussi dans nos rituels, l’origine de toutes
les couleurs, qu’il définit comme la lumière coagulée du monde. Chacun pourra
à son goût approfondir ces sujets que certains cercles maçonniques au XVIII°
à tendance gnostico-hermétiques ont développés. Au Plérome, le monde du
divin s’oppose chez les gnostiques, le Kérome, le monde des apparences et de
la matière. Son créateur qui ressemble au Jéhovah de l’ancien testament se distingue
voire s’oppose au dieu de lumière et de bonté, seul vrai dieu mais
inconnaissable. Alors que Platon dans le Timée imagine le démiurge comme
un poète qui crée un cosmos aux proportions harmonieuses, la gnose lui
attribue la création d’un monde dénaturé inachevé, un chaos. Sur le plan éthique, les
gnostiques considèrent que les lois morales, qui doivent être évolutives et
adaptées par chacun, n’ont d’autre objet que d’assurer la vie en société.
Elles constituent un arsenal juridique propre à réguler les relations entre
individus. Les suivre n’apporte rien pour le salut de l’individu lequel ne
peut s’obtenir que par la voie spirituelle et individuellement. Les êtres de
chair sont freinés dans cette quête par la pesanteur de leur propre nature
matérielle et ils ne sont pas égaux entre eux devant la spiritualité. Nous
retrouvons comme chez Pythagore une certaine forme d’élitisme. Il existe des êtres de lumière
considérés comme des messagers du divin qui sont chargés d’aider l’humanité
dans sa quête de la gnose. Parmi beaucoup d’autres, Jésus est de ceux-là.
Cette thèse se rapproche de celle du livre des grands initiés d’Edouard
Schuré que chacun connaît ici, grands initiés auxquels il est fait référence
dans le rituel du deuxième degré. A titre indicatif, Le soufisme connaît des
catégories similaires, le stade ultime étant celui des Malamati dont l’état
est assimilable à celui de prophète, alors que le Sufi se contente, si on
peut dire, d’avoir accès à la gnose. On perçoit déjà dans l’approche
gnostique, ce qu’un auteur a défini comme l’hellénisation du christianisme.
La gnose en bien des points s’éloigne de la foi chrétienne et notamment en ce
qu’elle est une expérience personnelle du transcendant sans adhésion à un
dogme. Elle est aussi l’affirmation que l’homme peut assurer seul son salut.
Les théologiens du christianisme dénonceront très tôt cette hérésie adoptée
plus tard par les cathares et combattue par l’inquisition. L’étincelle divine
des gnostiques qui pousse à la connaissance de dieu fait partie intégrante de
l’âme protestante dans sa recherche individuelle du salut. Les Luthériens y
étaient plus sensibles que d’autres. La même approche se retrouve chez les
rose-croix mais aussi chez les mystiques anglais influencés par le théosophe
mystique allemand du XV° siècle, Jacob Böhme puis dans la philosophie de
l’idéalisme allemand avec Hegel et Schelling. Cette influence se retrouve
enfin, dans la littérature contemporaine notamment chez Joyce, Rimbaud,
Breton et Artaud. De nos jours encore des
résurgences de gnosticisme persistent notamment dans le syncrétisme de la
société théosophique créé par Hélène Blavatsky fin XIX° mais dont les thèses
racistes ont alimenté la pensée national-socialiste allemande : (le
but de l’humanité c’est l’ascension du corps matériel et sexué vers un corps
éthérique de lumière ; mais cette ascension se fait à partir de la race
mère qui est la race Aryenne située pour elle aux USA de son époque Ainsi des mouvements gnostiques se
retrouvent dans les religions chrétiennes, y compris dans le Judaïsme et dans
l’Islam notamment à travers le Soufisme. Alors la question se pose de savoir
pourquoi ce terme de Gnose, figure dans l’interprétation de la lettre G.
L’influence protestante y est probablement pour beaucoup. N’est-ce pas
précisément la gnose qui a généré les condamnations papales de la F.M.
libérale, en ce qu’elle permet un accès directe à un être transcendant en
ignorant l’église ? Mais les Maçons ne sont pas
nécessairement des gnostiques au sens originel du terme. Pour éviter toute
référence christique, la gnose en F.M. libérale est souvent présentée comme
étant la connaissance initiatique. L’impétrant en d’autres termes, comme Mr
Jourdain avec la prose, ferait de la gnose sans le savoir. Il s’agit, en effet,
comme pour les gnostiques, non pas d’un savoir mais de la découverte du sens
caché des choses et du monde, par une recherche personnelle et nous
concernant, aux moyens des symboles. Il n’est probablement pas abusif
d’assimiler cette co-naissance à une renaissance telle que nous la faisons
vivre à l’initiation. Là aussi la connaissance, comme toute expérience
initiatique, est plus affaire de coeur que de raison. Mais là s’arrête la
comparaison et l’utilisation du terme de gnose dans le rituel, à ce stade, sauf
si la définition de la gnose se limite à celle de « prise de
conscience » me paraît abusive, mais cela n’engage que l’auteur de ces
lignes. Cette courte réflexion n’avait
pour but que de contribuer à réfléchir sur la gnose certes mais aussi par voie
de conséquence, sur l’initiation et sur les définitions que nous voulons donner aux mots que nous employons. Je
laisse donc à chacun le soin d’alimenter sa propre
analyse sur ce chemin ou sur tout autre, tant il est vrai que ce qui importe,
est moins le but à atteindre que le chemin parcouru pour y parvenir. |
gnose & gnosticisme |
Edmond fieschi |
Edition A.C.U. |
1998 |
L’auteur est allé à la recherche
des origines de la gnose, gnose qui allie les démarches de Connaissance et d’Amour
Universel et préconise d’aller à l’Essentiel. Au sommaire de cet ouvrage : Chapitre 1 :
La muraille aux 7 portes – la rencontre – Chapitre 2 :
Gnose et gnosticisme : Prolégomènes -
Les sources - L’Inde
- Chapitre 3 :
Esquisse d’une histoire de la gnose : Les origines – le paradis – Lutte
des judéo-chrétiens contre les gnostiques – Lutte de l’Eglise contre les
hérésies – Histoire de l’Eglise Gnostique Evangélique d’Antioche – Chapitre 4 :
Alchimie et Gnose : Origine de l’alchimie – Herboristerie alchimique –
la quintessence – Saint Yves d’Alveydre -
Ouvrages de Papus sur les sciences occultes - L’antimoine - le Sel – Caput motuum – Les aigles – la
grande coction – Chapitre 5 :
L’Alchimie spirituelle : Prolégomènes – le paradoxe de Zénon d’Elée –
Symboles et symbolique – Chapitre 6 :
La voie cardiaque : Transmission du pouvoir spirituel – l’œuvre au noir
– Technique du Yantra – l’œuvre au blanc et l’œuvre au rouge – Chapitre 7 :
Le discours de Krishnamurti : Prolégomènes – le déconditionnement, clef
de la vie – le discours – Chapitre 8 :
Divers documents des Eglises et Patriarches gnostiques – |
GNOSE
–
GNOSTICISME - GNOSTIQUES
- |
Divers auteurs |
Edition Cahiers Villard de
Honnecourt N° 81 |
2011 |
Cet ouvrage N° 81 (2011) des cahiers de Villard de Honnecourt est entièrement
consacré à la Gnose et à tous ses dérivés. Au sommaire de ce livre on y trouve : Bruno Pinchard qui nous parle d’illuminisme et d’ésotérisme. Il nous
rappelle l’interdit de l’Eglise sur la gnose et ceci à cause du livre
d’Irénée de Lyon qui fustigea et diabolisa cette science dans son livre
« Contre les hérésies ». Pour Irénée il n’y a qu’une voie, c’est
celle des Evangiles canoniques et qu’un scénario celui de la Rédemption du Christ. Mircea Eliade
nous rappelle que depuis la nuit des temps, il n’y a que 3 types
d’initiation : La première catégorie est celle des rituels collectifs
sur lesquels s’effectue le passage de l’adolescence à l’âge adulte et qui
sont obligatoires pour tous les membres de la communauté, ils sont aussi
appelés « rites de puberté, initiation tribale ou initiation de classe
d’âge ». La 2e catégorie d’initiations comprend toutes les
espèces d’entrée dans une société secrète ou une confrérie. La 3e
catégorie d’initiation caractérise la vocation mystique, comme par exemple
les chamanes ou l’homme médecin animiste. Pour eux l’élément extatique est
primordial. Pour ces initiations la gnose et la transmission initiatique est
attestée dans toutes les grandes religions et dans tous les mouvements
ésotériques. Francis Delon
nous parle d’Harold Charles Mamlock initié en 1918 et fut un ardent défenseur
de la Franc-maçonnerie régulière. Il vécut à Paris jusqu’en 1942, date à
laquelle il disparu et fut porté mort en 1960. Il écrivit pas mal d’ouvrages
et fit des conférences sur la régularité de l’enseignement et les positions
gnostiques modernes. Bertrand Heyraud nous raconte l’histoire de Rome avec Cicéron, Sénèque,
Epictète, Epaphrodite, Marc Aurèle et les stoïciens. Yves Paix disserte sur la voie de
la connaissance, voie qui fut empruntée par le Christ pour parvenir jusqu’à
nous, voie qui comprend les sphères célestes, supra célestes et les mystères
astraux, tout cela doit être exploré pour opérer la « remontée libératrice ».
Il nous explique l’homme et la gnose et cite de nombreux logions de
l’Evangile de Thomas. La gnose et les textes fondateurs sont évoqués ainsi
que l’évangile de Judas, il développe la gnose et la doctrine du groupe
séthien, les problèmes rencontrés entre les écoles gnostiques et le
christianisme, les hérésies gnostiques sont évoquées. Jacques Chrissos évoque le cas de Jacob Boehme et sa théosophie gnostique
chrétienne. Pour J. Boehme, Dieu est un trésor caché qui n’aspire qu’à être
connu. Il se laisse partiellement révéler en se dédoublant au sein d’une
sphère ontologique, située entre notre monde réel et crée et l’inconnaissable
qui serait le lieu de rencontre entre lui et la créature ; le point de
jonction entre la transcendance et l’immanence. Etienne Wolfcarius spécialiste du RER, explique le chemin de vie toujours
inachevé dans la démarche initiatique. Il parle de la gnose, un mythe d’exil,
et de la quête de saint Irénée et de Grégoire de Nysse. Il rappelle le
symbolisme des évangélistes et le tétramorphe des quatre vivants appelés
aussi des quatre veilleurs. Il pose la question suivante : la gnose
est-elle l’essence de la Franc-maçonnerie ? Il termine par explique la
gnose dans le rituel du Régime rectifié. Alain Van Lembergen spécialiste du Johannisme essaie de définir la gnose dans
une démarche initiatique, et ses aspects particuliers avec cette notion du
mal et du bien et un certain malaise d’ordre métaphysique qui prend sa source
dans le judaïsme et dans la philosophie platonicienne, surtout dans le Timée
et le Phédon. La genèse, l’apocalypse et l’évangile de Jean sont expliqués. Eric Debeurme
nous raconte l’histoire de ce grand gnostique que fut Marcion (85-160) et suppose
qu’il aurait approuvé l’opinion d’Ernest Renan qui disait au sujet de la
gnose « L’Eglise
est une secte juive qui a réussi » Jean Van Win
nous conte la chute originelle selon Martinés de Pasqually et selon la Genèse
biblique. Rédemption et réintégration font parti du vocabulaire et de
l’enseignement de Martinés. On y trouve les sources apocryphes de la pensée
martinézienne avec la première chute des anges rebelles. |
GNOSE
Primitive : paroles gnostiques du christ jÉsus – TOME 1 |
André wautier |
Edition GANESHA |
1988 |
Ce 1er livre des textes gnostiques
de Shenesêt (près de Nag-Hammadi) nous dévoile les textes que Jésus aurait
donnés à ses disciples après sa résurrection. Il s’agit de 52 textes écrits en
copte, connus à présent sous le nom de « Manuscrits ou Papyrus de Nag Hammadi ». C’est le site de la découverte archéologique la plus
importante du siècle, d’in intérêt scientifique et religieux au moins aussi
grand que celle du fabuleux trésor de Toutankhamon dans la vallée des Rois. Déterres en 1945, âpres être
restés ensevelis pendant plus de 1500 ans, ces ouvrages constituaient la
bibliothèque ésotérique d’une secte gnostique des débuts du
christianisme : les Séthiens En plus de jeter un éclairage nouveau sur
les origines de la religion chrétienne, les textes gnostiques de Shenesêt ont
une interprétation complexe et profonde de l’enseignement du Christ,
différente sur bien des points de l’interprétation donnée par l’Eglise
romaine, qui fut aux premiers siècle la grande rivale des gnostiques. Les quatre textes regroupés ici,
présentés et annotés par André Wautier, docteur en droit, spécialiste de la
gnose et de la Kabbale, ont en commun de dévoiler les enseignements secrets
que Jésus aurait donnés à ses disciples après sa résurrection. La fascination que les doctrines
gnostiques exercent sur les esprits d’aujourd’hui, indique une affinité
d’attitude devant la vie et devant le monde entre cette lointaine époque et
la nôtre. Les questions que posent ces antiques manuscrits et les réponses
originales qu’ils apportent sur des problèmes sociaux, religieux et
métaphysiques très actuels –tel que la place des femmes dans la société et
dans l’Eglise, la nécessité d’un clergé, la signification de la souffrance,
et le rôle de la sexualité, la nature des rapports entre Dieu, l’homme et
l’Univers, la connaissance de soi et la quête spirituelle – nous invitent à
réévaluer les bases de notre existence individuelle et collective. Au sommaire de ce 1e Tome sur la
Gnose : La Sophia de Jésus, le
Christ - L’épitre secrète de Jacques -
L’Evangile selon Thomas - Le livre de Thomas le champion -
Trois sectes gnostiques juives christianisées : L’essénisme, les thérapeutes, les débuts du Cabbalisme, les ophites, les caïnites, les séthiens. |
GNOSE PRIMITIVE - textes fondamentaux du sÉthianisme christianisÉ communautaire - TOME 2 |
André wautier |
Edition
GANESHA |
1989 |
Dans son introduction André Wautier spécialiste de la gnose
et de la Cabbale, réaffirme que les extraordinaires écrits découverts à Nag
Hammadi ou à Shenesêt (c’est pareil) en 1945, constituaient la bibliothèque
d’une secte gnostique, contemporaine des débuts du Christianisme, cette secte
appelée les Séthiens ou séthianisme fut très importante. Qui étaient au juste les
séthiens ? S’agissait-il, comme on l’a supposé, d’un ensemble inorganisé
de gnostiques ayant en commun d’attribuer à Seth, le troisième fils d’Adam et
Eve, une importance primordiale parmi les Patriarches ? Il semble plutôt que, sans avoir
été aussi structurés que les marcionites, par exemple, les séthiens aient
bien formé un véritable groupe, dont André Wautier s’attache, dans son
introduction et ses présentations des textes, à préciser les origines, les
principales influences qu’ils ont subies (orphisme, platonisme, hermétisme,
etc.) ainsi que les principes fondamentaux de leur doctrine originale. C’est vraisemblablement au contact
des gnostiques chrétiens d’Alexandrie que les séthiens se christianisèrent,
faisant alors de Jésus une réincarnation de Seth, lui même considéré comme
une incarnation du Christ cosmique, dont la mission était de sauver
l’humanité par la gnose, c’est à dira par la Connaissance. Connaissance avant tout de soi même,
de l’origine divine de l’homme et de sa misérable condition dans ce monde
imparfait, gouverné par un dieu créateur orgueilleux et jaloux, distinct de
l’Être Suprême, du Dieu inconnu de lumière et de bonté, dont nous serions
issus en réalité, au moins par notre esprit. Au sommaire: La lettre d’Eugnoste -
La Paraphrase de Shem - Le deuxième traité du grand Seth -
L’Evangile selon Philippe
- Le témoignage de la Vérité -
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GNOSE
Primitive - LE
mazdÉisme & sethianisme
- TOME
3 |
André WAUTIER |
Edition Ganesha |
1989 |
Lorsque des manuscrits furent
découverts en 1945 à Nag Hammadi on constata que presque tous étaient des
textes gnostiques. Parmi eux étaient des textes Zoroastrien, qui se rattachaient
au Mazdéisme. Le plus long de tous ces textes Zostrien, n’a rien de
spécifiquement hébraïque ni même chrétien, mais il se rattache au mazdéisme. Le personnage principal de cet
écrit, Zostrien, se présente comme
un adepte de Zoroastre – ou Zarathoustra – le plus grand des prophètes de la
religion mazdéenne, qui était monothéiste, sa Divinité Suprême, Aour Mazda, « la Lumière Vivante »,
étant pour lui unique. Ce n’est qu’après Zoroastre que le mazdéisme évoluera pour
devenir le di-théisme bien connu : Ormuzd-Ahriman. Plus surprenant encore : en
le lisant, on découvre que c’est de ce traité zoroastrien que proviennent
plusieurs des noms mystérieux, tel : Barbelô-la-Mère céleste, ou Sethéus,
qui apparaissent dans d’autres textes sacrés de Shenesêt, d’inspiration
judéo-chrétienne, ainsi que dans le fameux codex de Bruce, qui doit son nom à
celui du voyageur écossais qui le découvrit en Egypte en 1769. En quoi consistait donc la
doctrine du mazdéisme ? Quels en sont les principes essentiels. Par
quels intermédiaires les traditions mazdéennes, qui se sont enrichies de
contact avec l’Hindouisme, le Celtisme, l’Hermétisme, le culte ésotérique
d’Osiris, ainsi qu’avec les Esséniens, se sont ils transmises et ont-elles
pénétré dans la gnose ? C’est à ces questions que
s’attarde André Wautier dans sa copieuse introduction de ce 3e
tome, de même que dans sa présentation des quatre textes qui la suivent, y
apportant des réponses qui bouleverseront nombre de nos idées reçues sur les
origines du Gnosticisme, trop longtemps considéré comme une simple hérésie
chrétienne. Au sommaire de ce troisième tome : Zostrien
- La Prôtennoïa trimorphe - Les révélations d’Adam -
Le codex de Bruce - la topographie céleste - |
GNOSE PRIMITIVE - le mythe de barbelô, mÈre cÉleste - TOME 4 |
André wautier
|
Edition
Ganesha |
1990 |
C’est du diacre Nicolas, nous
rappelle André Wautier dans son introduction, que les Séthiens auraient
repris, au début du Christianisme, la figure de Barbelô, laquelle
personnifie, pour plusieurs sectes gnostiques, la Mère céleste, c'est-à-dire
l’aspect féminin de la féminité. Ce personnage divin, que l’on
retrouve dans bon nombre des écrits de Shénésêt, joue un rôle central dans la
théologie et la cosmogonie des Séthiens ; car c’est une autre légèreté
de cette Barbelô, qui serait, pour eux, à l’origine de ce monde mauvais et du
mal dont il est le siège. Par son union avec l’Esprit,
Barbelô aurait d’abord engendré Christ, puis des anges de lumière. Mais, trop
confiante en ses propres pouvoirs, elle aurait ensuite enfanté seule le grand
archonte Ialdabaôth, lequel créa l’univers matériel, ainsi qu’une foule
d’autres archontes pour le servir. Ivre de sa puissance et se croyant
le seul Dieu, Ialdabaôth devint orgueilleux et jaloux, défendant à tous,
hommes et archontes, d’honorer un autre Dieu que lui. C’est pour sauver
l’humanité de la servitude que fait peser sur elle le Démiurge, que le Père
Suprême, après le repentir de Barbelô, envoie sur Terre Christ, leur fils qui
s’y incarne sous le nom de Seth d’abord, puis de Derdikéa, Melkitsédeq en
enfin Jésus. Dans ce Tome 4, André Wautier a réuni la plupart des écrits
où il est question de Barbelô, ou Barbîlô. Ce groupement de textes s’impose
en outre par le fait qu’avec ceux qui ont été publiés dans le tome 2, ces
écrits comptent parmi les plus importants du séthianisme. En appendice figurent en outre de
larges extraits de la Pistis Sophia valentinienne, où Barbelô apparait
également, ainsi que du 2e livre de Iéou,
qui a avec tous ces textes des rapports évidents, ce qui permet de mieux
comprendre les uns et les autres. On y trouve au sommaire: l’archonte Ialdabaoth, le Christ,
Melchisédech, le livre secret de Jean, l’Évangile égyptien des extraits de la
Pistis Sophia, du prophète Marsane, L’évangile égyptien, l’Allogène, Hypsiphrone, |
GNOSE PRIMITIVE TOME 5-6 |
Commentaires d’André wautier |
Edition
GANESHA |
1995 |
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GNOSE PRIMITIVE - simon le mage et le sÉthianisme - TOME 7 |
Commentaires d’André wautier |
Edition GANESHA |
1997 |
Dans son introduction, l’auteur,
retrace l’histoire étonnante, jamais écrite, de l’évolution du pré
christianisme à la christianisation des Séthiens, cas Caïnites et des
Ophites, en passant par le simonisme, au sujet duquel il n’existe, à ce jour,
aucune autre étude aussi fouillée. Nous y découvrons notamment que
Jean le Baptiste a joué dans la naissance du Christianisme un rôle beaucoup
plus important que ne le laissent supposer les évangiles canoniques. Ainsi,
c’est Jean qui serait à la base du simonisme, cette Gnose qui surgit en
Samarie, peu après la mort de Jésus et qui constitue une des clefs du
problème de la transformation de la doctrine de celui-ci en ce qui allait
devenir le Christianisme. Car, derrière la figure de Simon
le Mage se profile sans aucun doute celle de Jean le Baptiseur, et, d’autre
part, le Jésus mis en scène dans le IVe Evangile canonique – L’Evangile de
Jean – semble en réalité un composé de plusieurs personnages, dont le
baptiseur… Parmi les nombreux écrits de Nag
Hammadi qui portent visiblement des influences du Simonisme, l’auteur en a
retenu 3 d’inspiration plus nettement simonienne, qu’il a regroupé dans cet
ouvrage. Au sommaire de cet ouvrage on y trouve donc les trois écrits simonien : La Révélation de Dosithée et les trois stèles
de Seth La pensée de la Grande Puissance L’Exégète de l’Âme . On y retrouve également : Jean Le Baptiste, le Christ, Simon
le mage, les Mandéens, Paul, Luc et Jean l’évangéliste, la gnose à
Alexandrie, les Samaritains et les premiers chrétiens, Les diacres, la communauté
préchrétienne de Jérusalem, les deux Philippes et le Simonisme, Nicolas et le nicolaïsme, Ménandre de
Samarie, Barthelemy, Thaddée,
Thomas, Les Johannites
d’Ephèse, Apollôs, l’apôtre Paul sous Néron à Rome, Syméon, Luc l’évangéliste et Jean le
théologien, convergences et
divergences, le gnosticisme chrétien à
Alexandrie, la contre-gnose, la christianisation des ophites et des
séthiens. |
GNOSE PRIMITIVE - valentin et les sÉthiens - TOME 8 - |
Commentaires d’André wautier |
Edition
GANESHA |
2000 |
Ce tome 8
de la Gnose, est consacré à l’une des plus éminentes figures du Gnosticisme
chrétien : Valentin, à
qui l’on attribue parfois le célèbre traité gnostique Pistis Sophia. Quand les séthiens se
christianiseront, ce sera, nous l’avons vu dans les ouvrages précédents, sous
l’influence d’abord de Basilide ; mais ils subiront ensuite l’influence
d’Héracléon, un disciple important de Valentin, et celle de Valentin
lui-même. Il n’est donc pas étonnant,
conclut André Wautier, que parmi les textes découverts à Nag Hammadi,
figurent plusieurs œuvres empreintes de valentinisme. Parmi tous ces écrits,
notre auteur en a retenu 7 plus nettement valentiniens. Dans son introduction et ses
présentations de textes, l’auteur rappelle sommairement qui était Valentin et
précise les grandes lignes de son enseignement. Nous découvrons donc,
notamment, la notion des trente éons constituant le « Plérôme » et
le mythe de la « chambre nuptiale », ainsi que la conception
valentinienne de la Sophia, ce personnage céleste féminin qui, par sa faute
ou son imprudence, aurait engendré le mauvais Démiurge –le créateur de
l’Univers et de l’homme matériel, pâle reflet de l’homme de Lumière, le 7e
Éon - On y trouve également : La prière de l’apôtre Paul, une
explication de la gnose, l’Évangile de vérité, un commentaire sur la
résurrection et sur le logos. –Exposé du Valentinisme – L’eucharistie - La doctrine péremptoire (Authentikos Logos)
|
GNOSE PRIMITIVE - PIERRE ET LA GNOSE,
APOCALYPSES DE JACQUES ET TEXTES DIVERS - TOME 9 et 10 |
André WAUTIER |
EDITION GANESHA |
2008 |
Tome 9 et 10 de cette
collection consacrée à cette bibliothèque gnostique découverte en 1945
à Shenesêt, près de Nag-Hammadi, elle rassemble tous les écrits
n’ayant pas encore été publiés dans cette collection. Ce tome
9 et 10, termine ce cycle gnostique et sera le dernier livre de cette
collection. Le numéro 9, centré sur la
figure de Simon Pierre, est précédé d’une substantielle introduction, complémentaire
de celle du numéro 7 (Simon le mage et le Séthianisme). Il y est
discuté notamment du problème de l’identité de ce Pierre et de ses
relations conflictuelles avec Paul, ainsi que de son coté ambigu dans
les textes gnostiques où il a parfois un discours docétiste et où il apparaît
comme un adversaire de Marie Madeleine. Le numéro 10, regroupe, pour sa
part, les textes qui, pour des raisons diverses, n’ont pu trouver place dans
les livraisons précédentes, tel ce « dialogue
du Sauveur » où il est affirmé que le salut consiste avant
tout à « se bien connaître soi-même », ce qui est un des
principes essentiel de la doctrine séthienne. Suit un double
index détaillé des notions et noms rencontrés dans les dix numéros de
cette collection des « textes gnostiques
de Shenesêt ». Chercheurs, cherchants et simples lecteurs en
apprécieront la pertinence et l’utilité. Sujets
traités dans ce dernier ouvrage qui clos la série : Pierre
et la Gnose, apocalypses de Pierre, la lettre de Pierre à Philippe, actes de
Pierre et des douze apôtres, appendices, l’évangile selon Marie, un acte de
Pierre , le dialogue du Sauveur, Apocalypses de Jacques,les révélations
à Jacques, l’Apocalypse de Jacques, sentences de Sextus, divers fragments. |
13 I
introduction
à la littÉrature gnostique |
M. tardieu |
Edition du
Cerf |
1986 |
Qui sont les Gnostiques ?
Qu’ont-ils écrit et pensé ? Où trouver leurs Écritures sacrées ?
Au sommaire de cet ouvrage : Histoire du mot
« Gnostique » avec ses sens
épistémologique, obvie, hérésiologue, clémentin, évagrien, ésotérique,
syncrétique et psychologique - les instruments de travail -
les éditions des textes et leurs traductions -
les index - les dictionnaires, bibliographies et autres
répertoires - les langues diverses notamment le grec et
le copte - le syriaque -
les diverses études générales
- Les diverses
collections retrouvées avant 1945
- provenance et lieu de
conservation des manuscrit - datation paléographique -
colophon - planches photographiques -
reproduction manuscrites et imprimés
- traduction et commentaire du
contenu - source, date de composition et
attribution - La Bible -
Odes à Salomon - magie et Egypte -
écrits gnostiques - Oxford
- codicologie et langues -
les divers manuscrits détenus à Oxford -
la livre du grand traité initiatique
- La topographie céleste avec
ses sources, ses traductions et ses commentaires - Berlin : Lieu
de conservation des manuscrits de Berlin
- datation et colophon -
listes et fiches signalétiques des textes - L’évangile
selon Marie - le livre des secrets de Jean -
la Sagesse de Jésus - l’acte de Pierre - Bilans et perspectives des textes
répertoriées dans cet ouvrage - |
13 J
JÉSUS ET LA GNOSE |
Emile GILLABERT |
Edition DERVY |
1981 |
Choisir et lire un
livre qui ne soit pas un amas de matériaux en vrac, un étalage d’érudition et
de compilation dans le domaine lui-même très touffu, très complexe qu’est la
gnose, mais donner dès le départ le fil conducteur, montrer d’om l’on part,
par où l’on passe et où l’on va, tel est le souci qui a guidé l’auteur au
cours de l’écriture de cet ouvrage. Cependant, ce qu’il
est peut être plus important de noter, c’est que l’auteur ne s’est pas
contenter d’étudier la gnose comme on étudie l’histoire : il s’intéresse
naturellement à ce qui a été caché « aux sages et aux savants », et pour lui, l’exploration du
monde gnostique est en même temps l’exploration du monde de dedans. Double démarche où il
apparait que Jésus vient nous rendre les clefs de la gnose pour nous faire
prendre conscience, dans un présent libérateur, que le Royaume est à la fois
dedans et le dehors de nous. Lors de la découverte des manuscrits de Nag
Hammadi, les pièces exhumés apportent sur la gnose une documentation très
riche, que nous ne connaissions avant que par d’autres écrits qui en
mentionnés les titres. Aujourd’hui tout a changé et on ne se perd plus en
conjectures sur les origines de ce vaste mouvement. Pour qui s’intéressent
aux gnostiques et veut bien abandonner les vieux schémas périmés, il semble
désormais évident que l’Evangile de Thomas est à l’origine de la gnose.
L’étude de ce texte unique nous apporte les clefs de ce qui jusqu’à
aujourd’hui posait aux historiens et aux exégètes d’insolubles problèmes.
Certains logia, écartés des évangiles canoniques, permettent d’éclairer des
notions aussi fondamentales que la nature du Royaume, la recherche
intérieure, la connaissance, l’éveil, le caractère illusoire du salut dans le
devenir, l’au-delà du temps et de l’espace… On ne s’étonnera donc
pas de voir les logia de Jésus constituer une part importante des citations
que contient cet ouvrage. Certaines, essentielles, reviennent même plusieurs
fois. Le lecteur averti y verra un souci d’approfondissement, et c’est avec joie qu’années après années ces
concordances s’expriment spontanément quelles que soit les circonstances. Au sommaire de ce livre gnostique : Origines de la Gnose : Jésus et
Simon le Mage – Un éclairage nouveau – Un préjugé classique – Les a priori
des historiens – la Mère divine – le démiurge – le Christ paulinien – Jésus
le Vivant – Le mythe gnostique : Récits
gnostiques de la création – L’Apocryphon de Jean – les foisonnements du mythe
– les trois ordres – Le corps, l’âme et l’esprit – L’apport du mythe – Être connu : La connaissance dans
l’évangile selon Thomas – dans l’évangile de Vérité et dans d’autres traités
gnostiques – le chant de la Perte – les écrits hermétiques – Eveil ou Résurrection : Jésus l’éveillé
ou le ressuscité – Réhabilitation de Judas – Hic et Nunc – Le mythe chrétien
de l’histoire – L’histoire assure le relais du mythe – La Gnose, l’espace et le temps : Être au
monde, sans être du monde – Une théologie de l’histoire – Conception grecque du
temps et de l’espace – Conception gnostique du temps et de l’espace - |
jÉsus
parlait aramÉen |
Éric edelmann |
Edition du Relié |
2000 |
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JUDAS TRAÎTRE OU
INITIÉ ? |
Emile GILLABERT |
Edition DERVY |
1989 |
Et si Judas au lieu
d’être le traître honni et bafoué dont l’histoire a véhiculé le mythe, était
le véritable initié, celui qui avait Cette hypothèse
déroutante pour les uns, envisagée timidement par d’autres, défendue avec
conviction par un Gurdjieff et un Carlo Suarès, Emile Gillabert la soumet à
l’épreuve des textes. Si elle trouve son fondement, bien que souvent en filigrane,
dans les évangiles canoniques eux-mêmes, elle est confirmée par la
littérature apocryphe, en particulier par l’Evangile selon Thomas découvert à
Nag Hammadi en 1945. Dans des documents
très importants, bien que non reconnus par l’Eglise officielle, le nom de
Judas est associé à celui de Thomas, qui veut dire jumeau, alter ego, et
parfois à celui de Didyme qui est également synonyme de jumeau. Ce double,
voire triple nom, sert toujours à indiquer le disciple que Jésus aimait,
l’initié. Dans ces conditions,
la réhabilitation de Judas, si elle est acceptée, ne peut qu’être totale, et
le baiser de Judas, au lieu d’être celui d’un lâche indicateur, devient le
témoignage de la loyauté, du courage et de l’amour fraternel. Au sommaire de cet ouvrage nous y trouvons : Le
judas de la Tradition Tentatives
de réhabilitation par Gurdjieff et Carlo Suarès La
tradition de Thomas et de Judas Thomas, le disciple que Jésus aimait Le
jumeau dans l’Evangile selon Thomas et le mystère du baiser de Thomas Une
relecture des textes par delà l’imbroglio La vrai
Cène, de la gnose au mythe Les
trois classes d’êtres Deux
états de conscience et deux types de discours Les
prémices du discours chrétien avec l’ivraie et le bon grain Controverse
sur la Résurrection Incarnation
et Théophanie Thomas
en Inde Judas
et le messianisme avec deux destins et une même coalition Emile
Gillabert est l’auteur de plusieurs ouvrages centrés sur l’Evangile de Thomas
et la pensée Orientale. Son œuvre nous permet une nouvelle lecture des
Evangiles et avec beaucoup de cohésion, il nous révèle les clefs de la Gnose
restituée par Jésus en vue de nous permettre d’accéder non pas à des
lendemains meilleurs mais à un présent libérateur. Il
est le fondateur des rencontres gnostiques de Marssane |
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