Chapitre11 A -
K |
A
ABBÉ OLIBA -
HISTOIRE D’OLIBA, ABBÉ ET EVÊQUE |
A. PLADEVALL |
MÉDITERRANÉE BARCELONNE |
2009 |
L’abbé
Oliba
( 971 – 1046 ) est une figure légendaire en Catalogne ,
arrière petit fils de Guifred le Velu , fondateur de la Catalogne , l’abbé Oliba fit parler de lui pour
2 choses , la première est qu’il créa et mit en vigueur la fameuse Trêve de Dieu, dont la première application fut faite à
Toulouges près de Perpignan en 1027, et la seconde est qu’il importa
d’Italie des maçons , des tailleurs de pierres, et l’art Roman , il fut un inlassable
constructeur de cathédrales, d’abbayes, d’églises et de monuments
en art roman , actuellement , la Catalogne est l’endroit de France où
l’on trouve le plus d’édifices construits dans cette architecture Art, littérature, justice, politique, religion... l'influence de
l'abbé Oliba dans tous les domaines est telle qu'il est assurément l'une des figures
les plus marquantes de l'an mille. Non seulement il ordonnait le culte, mais
il défendait la justice, construisait des églises et orientait la culture.
Précurseur de la réforme monastique, obéi des évêques et des comtes, Oliba a
surtout établi la paix dans une société désorganisée, où les droits humains
étaient souvent foulés aux pieds. Aujourd'hui encore, à l'abbaye
Saint-Michel-de-Cuxa, située près du village de Codalet
(Pyrénées-Orientales), où il fut élu en 1008 et qu'il dirigera jusqu'à sa mort,
le 31 octobre 1046, sa personnalité suscite un véritable culte. Descendant d'une haute lignée aristocratique, fils d'Oliba
Cabreta, comte de Cerdagne et de Besalu, dont il est le troisième garçon,
Oliba, né vers 971, n'a pas suivi le parcours guerrier de son père avant de
devenir moine - comme beaucoup de seigneurs turbulents, Cabreta avait
abandonné le gouvernement de ses comtés vers la fin de sa vie et s'était
retiré dans un monastère en signe de pénitence. La vie d'Oliba, elle, est déjà dirigée vers l'étude lorsqu'il
hérite des comtés du Bergueda et du Ripollès, auxquels il renonce
logiquement, en 1002, pour se consacrer à la prière. Cinq ans plus tard, il
est retiré du cloître par les moines de Cuxa et ceux de Ripoll, qui l'élisent
abbé. Plusieurs monastères acceptent alors d'être dirigés par cet énergique
réformateur. En 1017, Oliba succède à l'évêque Borell d'Ausona. Sa parole et
son action ne vont cesser de s'étendre. En étroite relation avec le siège papal, depuis ses deux voyages
à Rome, en 1011 et 1016, Oliba imprime rapidement sa marque, en recouvrant
les biens de ses deux monastères, usurpés ou pillés par des seigneurs peu
scrupuleux qu'il n'hésite pas à menacer d'excommunication. Son sens de la
justice le pousse, bien sûr, à appliquer la "paix de Dieu" - qui établit
la sauvegarde de l'Eglise sur la personne et les biens des clercs, des
paysans et des pauvres, qu'il était formellement interdit de molester en
temps de guerre - mais surtout à initier, au concile de Toulouges, une grande
oeuvre pacificatrice: en 1027, la trêve de Dieu, elle, proclame en
effet l'interdiction de tout acte de guerre durant certaines périodes de
l'année, sous peine d'excommunication. "Que personne, habitant dans tout le susdit comté ou
évêché, n'assaille son ennemi depuis la neuvième heure du samedi jusqu'à la
première heure du lundi, afin que tout homme rende l'honneur dû au jour du
Seigneur", édicte la trêve. Limitée, au départ, à ces vingt-quatre
heures dominicales dans le diocèse d'Elne, l'interdiction de guerroyer s'étend,
en 1033, à celui d'Ausona-Vich, tenu par Oliba. Annoncée par le son des
cloches de toutes les églises le jeudi soir, elle passe à trois jours de la
semaine. Puis à quatre, lors du concile de Nice, en 1041, où, grâce à son ami
l'archevêque d'Arles Raimbaud et à Odilon, abbé de Cluny, tous les évêques du
Midi de la France adoptent l'idée. Dès lors, et malgré la mort d'Oliba, cinq
ans plus tard, l'institution connaît un essor prodigieux dans toute la
chrétienté d'Occident. De nouveaux conciles y incluent la plupart des fêtes
religieuses, étendant ainsi la trêve à près de trois cent dix-neuf jours par
an. |
ABBÉ
OLIBA - LES
CAHIERS DE SAINT MICHEL DE CUXA
No 40 |
L’ASSOCIATION CULTURELLE DE CUXA |
Edition CUXA CODALET |
2009 |
Ce 40e
cahier de Saint Michel de Cuxa, est totalement dédié à l’Abbé OLIBA,
arts et culture en Catalogne et en Occident entre l’an 1000 et 1046,
période glorieuse pour l’architecture, les arts et la culture en Catalogne. Est
développé :
|
acta
templarorium |
Jean-Luc ALIAS |
Edition
Les 3 Spéciales |
2002 |
Un volume ressemblant à un gros dictionnaire de 550 pages appelé « La Prosopographie des Templiers ». 4 272 templiers y sont répertoriés
avec leur histoire personnelle et leur pedigree. Que sait-on des Templiers, de leur parcours, de leur vie ? Il
serait opportun d'admettre que notre ignorance est quasi-totale en ce
domaine. Si certains dignitaires du Temple ont échappé à l'oubli parce qu'ils
se sont distingués en Terre Sainte, d'une manière comme d'une autre, pendant
les deux siècles de la présence des Croisés en ce Lieu, ceux qui vécurent aux
arrières postes durant tout ce temps, dans les maisons occidentales de
l'Ordre, restent généralement inconnus. Néanmoins, le nom d'un preceptor de province ou d'un simple
miles ou servientes, est relevé en certaines occasions dans un cartulaire ou
un acte isolé ; quelquefois encore, l'esquisse de leur portrait est
reproduite dans le vitrail de quelques-unes de leurs chapelles. Auteur de plusieurs chroniques dans certaines revues,
historiques et autres, Jean-Luc Alias fait revivre par Acta Templarorium, les
noms des Templiers de toutes les maisons ayant appartenues à l'Ordre de 1119
? à 1307. Les commentaires prosopographiques des Templiers représentés ici,
sont tirés des réponses données aux inquisiteurs et commissaires pontificaux
lors du procès, ou relevés dans les actes notariés des différents
cartulaires. Quelques-uns font même l'objet d'une biographie précise grâce à
diverses informations. Son ouvrage s'adresse aussi bien aux " Templistes "
qu'aux chercheurs, historiens, généalogistes et simples profanes. L'apparence
de ces hommes et femmes, identifiée à l'obscurité, aux ténèbres mêmes, se
dissipera au fur et à mesure de la lecture. Le voile d'Isis sera peut-être levé. |
à
la gloire des templiers |
J. M. AUZANNEAU |
Edition CERCLE D’OR |
1980 |
Les templiers en Charente Poitou. Les commanderies et leur histoire
dans cette région. |
architecture
gaudí –
introduction à son architecture |
J.E. cirlot |
TRIANGLE POSTALS |
2002 |
Jean-Eduardo Cirlot (Barcelone, 1916 – 1973), critique d’art et poète, publia en 1966 son Introduction à l’architecture de GAUDÍ. Dans cet essai, Cirlot fit une analyse comparative dans laquelle GAUDÍ et son œuvre sont mis en rapport avec PICASSO, KLIMT ou KANDINSKY, NIETZSCHE ou ZOLA, ou avec l’architecture africaine… Ce fut précisément la modernité de
cette étude qui a fait de ce texte une référence classique que Triangle
Postals réédite et complète avec des photographies qui embrassent toute
l’œuvre d’Antoni GAUDÍ, depuis ses projets de jeunesse peu connus jusqu’aux
constructions qui sont devenues un symbole de Barcelone. On y trouve entre autre, la croix cosmique,
la recherche du Graal, le carré magique qui fait allusion au carré magique de
Durer dans son tableau sur la Mélancolie etc… |
architecture
gaudí
« la sagrada familÍa » |
J.M. carandell |
Edition TRIANGLE |
2004 |
Antoni Gaudi
(Reus, 1852 – Barcelone, 1926), architecte doté d’une très forte personnalité
ainsi que d’une incomparable imagination pour les formes, fut également un
constructeur de premier ordre, capable d’apporter des innovations aux styles
traditionnels et d’en trouver d’autres adaptées aux nécessités de son temps
et même du futur. |
ARCHITECTURE GOTHIQUE ET PENSÉE
SCOLASTIQUE |
Erwin panofsky |
Edition DE MINUIT |
1967 |
Ce livre propose l’interprétation la plus méthodique de la Genèse, de la structure et de l’évolution de l’architecture gothique. On part de l’abbé Suger qui
invente un art nouveau et on navigue avec ses successeurs qui furent obligés
de suivre son exemple en matière d’architecture et ils durent puiser dans la
scolastique pour joindre l’ingéniosité à la beauté. Aussi étonnant que cela paraisse,
ce n'est pas un historien ni même un historien de l'art qui a fait connaître
au grand public francophone l'oeuvre d'Erwin Panofsky, mais un sociologue et
non des moindres : Pierre Bourdieu, à qui l'on doit la traduction
française d'Architecture gothique et pensée scolastique ainsi qu'une
célèbre postface. Ce n'est guère un hasard.
Influencé par Aby Warburg, ce célèbre historien de l'art d'origine allemande
ancre l'oeuvre dans son environnement socioculturel, rompant ainsi avec le
« psychologisme » des études sur l'art au XIXe siècle. Interpréter
l'oeuvre d'art à un niveau qu'il qualifie d'« iconologique »,
c'est en effet voir en elle le symptôme d'une culture et d'une vision du
monde. En ce sens, l'histoire de l'art touche à un grand nombre de sciences
humaines, ce qui explique l'intérêt porté à Panofsky par les historiens mais
aussi par les philosophes ou les sociologues. Architecture gothique et pensée
scolastique
est sans doute l'une des meilleures voies d'accès à son oeuvre complexe et
érudite. Panofsky part ici d'un fait : il constate une concordance chronologique
et spatiale frappante entre l'architecture gothique et la pensée scolastique.
Voilà qui ne saurait être l'effet d'un pur hasard. Selon lui, cette
concordance n'est pas un simple parallélisme et ne s'explique pas seulement
par des « influences » individuelles. Non, il y a une véritable
relation de cause à effet entre l'art gothique et la scolastique, et cette
relation s'instaure par la diffusion de ce que Panofsky appelle une « habitude
mentale ». Les architectes gothiques n'ont
peut-être pas lu Thomas d'Aquin dans le texte, mais ils étaient
nécessairement imprégnés par l'esprit de la doctrine scolastique, qui avait à
l'époque le monopole de l'éducation. Or la scolastique se donnait pour tâche
de réconcilier la foi et la raison, non pas en prouvant les articles de foi
mais en les clarifiant. C'est ce qui explique son obsession pour les
divisions et les subdivisions systématiques ou les jeux sur les
parallélismes, qu'on trouve par exemple dans la Somme théologique de
Thomas d'Aquin. On retrouve ce principe de
clarification dans tous les arts, mais c'est en architecture qu'il est pour
Panofsky le plus éclatant. S'appuyant sur de fines analyses architecturales,
il montre ainsi que le plan de l'église gothique est la traduction graphique
du système méthodique des écrits scolastiques. L'église comme la somme
scolastique sont en effet divisées en parties homologues et manifestent le
même souci de symétrie et de parallélisme. D'après Panofsky, on trouve des
habitudes mentales semblables à celle-ci dans toutes les civilisations. Mais
il est souvent bien difficile de localiser la force qui forme ces habitudes
mentales et plus encore de comprendre leurs diffusions. Parce qu'il est
cantonné dans une zone géographique restreinte (150 km autour de Paris) et
dans une période limitée (entre 1130-1140 et 1270), l'exemple de la
scolastique et de l'architecture gothique est en ce sens exceptionnel. |
ARMORIAL DES MAÎTRES
DE L’ORDRE DU TEMPLE |
Bernard Marillier |
Edition PARDES |
2000 |
Suivi de " ESSAI SUR LA SYMBOLIQUE TEMPLIERE". Ce livre éclaire des points de la philosophie templière, de ses comportements de ses prises de positions parfois étranges et de sa fin. Cette étude ouvre de nombreuses pistes sur de nombreux aspects restés obscurs et permet d’étudier sous un angle nouveau, l’histoire controversée et surprenante de l’ordre du temple. La 1ere partie donne l’ARMORIAL des 22
premiers grands maîtres de l’Ordre du Temple. La
2éme partie est un essai sur la symbolique templière. |
11 B
B.A. BA
de l’hÉraltique |
David gattegno |
Edition PARDES |
2000 |
Cet ouvrage s’adresse aux
débutants. Il propose une initiation à la science héraldique, claire,
cohérente et aussi exhaustive que possible. Premier « précis » diffusé
largement, il inventorie, en règle avec la géométrie et les nombres, les
fondements de l’héraldique : points, divisions, partitions et répartitions,
pièces honorables, «états», «vêtements», associations, disjonctions, déports,
délinéaments, etc. ; les figures du blason se présentent selon leur nature :
propre, naturelle, artificielle et chimérique – … la symbolique reprend ses
droits. Une mise en pages étudiée en
améliore encore la lecture. |
BRÈVE HISTOIRE
DES ORDRES RELIGIEUX et MILITAIRES des HOSPITALIERS, TEMPLIERS
ET TEUTONIQUES |
ALAIN DEMURGER |
EDITION FRAGILE |
1998 |
Dépliant in folio
sur papier glacé, expliquant la naissance et les origines de ces trois ordres
religieux, chevaleresque, hospitalier et militaires vers le début des
croisades. C’est vers 1050 que
commence l’histoire fabuleuse de ces ordres avec l’ouverture à Jérusalem
d’un hôpital pour les pèlerins, puis le schisme avec Byzance en 1054, la
première croisade et la prise de Jérusalem en 1099. Est mis en
parallèle ces trois ordres, différents au départ, du moins sur leurs
origines, les Teutoniques étant de culture balte et germanique, alors
que les Templiers et les Hospitaliers sont de culture anglo-saxonne
et méditerranéenne, mais très vite l’histoire s’accélère et ces ordres
en arrivent à se mélanger, à se battre entre eux, ou à s’allier en fonction
des besoins politiques, religieux ou économiques. Si les templiers
disparaissent en 1312 et se consument avec Jacques de Molay en 1314, les
hospitaliers héritent des biens du Temple et continuent leur route jusqu’à
nos jours. Pour les Teutoniques ils perdurent un peu plus et après la chute
de St Jean d’Acre en 1291, ils se transfèrent à Venise. En 1410 c’est le
drame, les Teutoniques sont vaincu par les polonais à la célèbre bataille de
Tannenberg. Puis en 1809 Napoléon supprime l’Ordre des chevaliers
Teutoniques, qui garde malgré tout une attache à Vienne (Autriche), encore de
nos jours. Il est bien
expliqué les devoirs de chaque ordre, avec les créations d’hôpitaux, des
châteaux, l’ordre de Saint Lazare, il est également expliqué la reconquista
espagnole qui démarre au XIe et XIIe siècle et se termine en
1492 avec la prise de Grenade. Le Portugal n’est pas oublié, ce pays qui vit
un grand nombre d’ordres religieux et chevaleresque se développer et émigrer
vers ses colonies. Est expliqué la vie
quotidiennes des chevaliers en Terre Sainte et en Europe dans les
commanderies, à Rhodes, à Malte, leur but, leur destin, les legs qu’ils nous
ont fait, les batailles avec les Arabes, les Turcs, les païens et les chrétiens.
Leur vie hiérarchisée, la règle de St Bernard, les règles en général et
les privilèges. Toutes les
commanderies et sites templiers et hospitaliers de France sont
indiqué. Des
cartes et de magnifiques photos couleur agrémentent ce synopsis. |
11 C
calendrier
perpÉtuel des rois de france |
Gérard de sorval |
Edition F.X. DE GUIBERT |
2003 |
Toute
société s'organise à partir d'un calendrier. C'est la base même de l'action de
l'Etat, des lois qui régissent la vie de la cité, ainsi que la trame
quotidienne des rythmes sacrés de la vie religieuse. La
répartition des jours, des semaines, des mois, des années, des siècles, donne
sens à la vie humaine et qualifie les événements et les différentes périodes
du temps. Mais
les grands repères de la mémoire et du dessein collectif ont malheureusement
cédé le pas à une perspective utilitariste à courte vue. Le
Calendrier perpétuel des Rois de France restitue de manière simple et succincte
les grandes dates qui ont rythmé l'existence de la France et des Français, de
l'orée du VIe siècle au début du XXe siècle. Il
indique, en particulier, les dates de naissance, d'avènement et de décès des
souverains français depuis le couronnement de Clovis, et rappelle les
principales fêtes qui étaient célébrées, jusqu'à une période récente, dans la
plupart des régions de notre pays |
CHARTRES – CATHÉDRALE ALCHIMIQUE ET MAÇONNIQUE |
Patrick BURENSTEINAS |
Edition Trajectoire |
2012 |
Bien que les cathédrales ne fussent pas érigées dans le but de recéler des secrets alchimiques ou maçonniques, il est indéniable que de nombreux corps de métiers et artistes participèrent à leur élaboration. Ces corporations laissèrent dans ces nefs de pierre des témoignages uniques de leur savoir-faire. Des architectes, tailleurs de pierres, charpentiers, forgerons, verriers, peintres, etc. gravèrent la quintessence de leur expérience dans ce livre de pierre. De nouvelles techniques furent sans cesse développées pour relever ces défis architecturaux, et ce, pour la plus grande gloire de Dieu. Si la Tradition était essentiellement et simplement orale, ces artistes et artisans transmirent toutefois, mais dans un langage codé, les clés de leurs secrets. Tout est sous nos yeux pour qui sait lire cette langue. Ces lieux ne nous parlent pas que d’histoire ou d’architecture ! Et si les bâtisseurs avaient glissé, pour ceux qui prennent la peine de regarder, des messages autres que religieux pour les temps à venir ? C’est cette histoire de l’auteur vient nous conter dans ce premier volume consacré à la cathédrale de Chartres. Cette visite initiatique que l’auteur vous propose pas à pas, détail après détail, n’est qu’une transposition du voyage que tout alchimiste fait sur le chemin de sa pierre. Ces différents arcanes sont autant de passages sur le chemin que le franc-maçon accomplit jusqu’à la maîtrise. Grâce à ce guide unique, magnifiquement et richement illustré, redécouvrez la cathédrale de Chartres comme vous ne l’avez jamais vue. Tel un pèlerinage, cheminez sans hâte et avec sérénité, n’attendez rien, c’est la seule façon de recevoir. Au sommaire de ce pèlerinage à Chartres nous y trouvons : Le
lieu, l’implantation, le mystère des 47°, le puits des saints-forts, Notre
Dame sous terre, la tour de la lune et la tour du soleil, les vitraux, les 4
éléments de la façade ouest, le portail du Christ, L’ange, l’âne et le
taureau, l’âne et la lyre, l’horloge et le portail nord, le zodiaque de
la porte nord, la pierre de décharge, la Vierge noire, l’argent et le pilier
nord, Isis, le zodiaque de verre, coquilles saint Jacques, Notre Dame de la
belle verrière, le clou de la saint Jean, le solstice d’été et l’horloge
céleste, le labyrinthe, le combat de Thésée et du minotaure L’homme
qui tombe de son cheval, le corbeau, Hercule, le caducée de Mercure, la rose
et la plume, les rois musiciens, le lion vert, le lièvre, la reine, les noces
chymiques, l’ecclésiaste, le dragon, le dépouillement, la couronne, le sel,
le bélier, l’homme percé par son épée, l’oriflamme, le dieu Pan. P. Burensteinas est scientifique de formation, très jeune il s’est intéressé à l’alchimie. Il a écrit un superbe livre « De la matière à la lumière, pierre philosophale, modèle du monde » |
chÂteaux royaux |
J.J. bourasse |
Edition J. de Bonnot |
1991 |
Ce livre retrace la vie des plus grands châteaux français et des plus prestigieux. Cela débute par les résidences mérovingiennes et se termine sous le règne de Napoléon en passant par Versailles, Fontainebleau, Chambord, etc… De très nombreuses gravures et
plans agrémentent sa lecture. Genèse
du château français Le château (ou castel en vieux français) du
Moyen-Âge n'est pas le castellum romain ;
ce serait plutôt la villa antique munie de défenses extérieures. Jusque vers l'an mille le château (castellum) est
un lieu fortifié ; il peut aussi bien définir : un fortin à
vocation purement militaire ; une petite ville entourée d'une
enceinte ; le centre enclos d'un grand domaine rural ou encore d'un
éperon rocheux servant d'abri à la population d'un village. À partir du Xe siècle,
le château désigne une demeure mise en défense et à la fin du Moyen Âge une
belle et grande demeure, témoignant d'un statut social élevé de celui qui le
possède. Lorsqu'au Xe siècle, les normands furent définitivement
établis sur une partie du territoire de la France, ils construisirent des
demeures fortifiées, et ces résidences conservèrent un caractère particulier,
à la fois politique et féodal. Le château normand, au commencement de la
période féodale, se distingue du château français ou franc ; il se relie
toujours à un système de défense territorial, tandis que le château français
conserve longtemps son origine germanique ; c'est la demeure du chef de
bande, isolée, défendant son propre domaine contre tous, et ne tenant nul
compte de la défense générale du territoire. Pour nous faire comprendre en peu de mots, le seigneur
franc n'a pas de patrie, il n'a qu'un domaine ; tandis que le seigneur
normand cherche, à la fois, à défendre son domaine et le territoire conquis
par sa nation. Cette distinction doit être faite tout d'abord, car elle a une
influence, non seulement sur la position de certaines demeures féodales, mais
sur le système de défense adopté. L'équivalent normand du château franc est
le manoir. |
CHEvaliers
et dragons |
J.G. sansonetti |
Edition DU PORTE GLAIVE |
1995 |
L’ésotérisme d’un combat entre le chevalier,
porteur d’un message et voyageant sur la voie royale, avec les multiples
dragons qui sont sur son passage Dès les premières civilisations,
la confrontation entre un personnage héroïque et une créature monstrueuse,
allait constituer l’un des mythes fondamentaux de l’humanité. De fait, ce
thème, en de multiples variantes, ne cessera de reprendre forme à travers les
époques et chez des peuples divers, affirmant ainsi toute son importance dans
l’imaginaire occidental. De Persée se risquant à affronter
la Gorgone, en passant par Héraklès aux prises avec l’Hydre hérissée de têtes
sifflantes, ou Siegfried perçant le cœur du dragon, jusqu’à saint Michel ou
saint Georges, sans cesse le mythe et la légende transposent par un combat
symbolique une épreuve de vérité. Car, plus qu’une bête effroyable
surgie d’âges oubliés, le dragon incarne à la fois le pouvoir du Temps
dévorant et l’insatiable appétit de ce que l’être porte en lui de plus
redoutable : l’ego, ce
« moi-je » inhérent à l’humaine condition, source de tout conflit et
principalement « gardien du seuil » des états supérieurs de
conscience. Affronter le dragon consiste à
ouvrir une brèche dans les limites existentielles et, de la sorte, à entrer
dans un processus initiatique permettant d’accéder graduellement à la transcendance.
C’est donc à travers une sorte de musée imaginaire, composé d’œuvres d’art
empruntées à toute l’iconographie occidentale, que le lecteur est invité à
découvrir ce processus libérant en l’être la Force vitale unissant Terre et
Ciel. Au sommaire de cet ouvrage : Des ténèbres et l’acier qu’on
aiguise - Les écailles et la radiance -
le glaive et la massue - serpents, foudres et forges du Nord -
les guerriers des cathédrales
- le ciel en arme -
par saint Georges - dans le futur et quelque part en
« héroïc fantasy » - |
CHEVALIERS ET
FRANCS-MAÇONS |
Walter HESS |
Edition Ivoire-Clair |
2001 |
Approche contemporaine de
l’histoire du rite Écossais Rectifié. Né en 1774 de la fusion entre le S.O.T. et la maçonnerie chrétienne de Lyon, le R.E.R. disparaît très vite puis renaît en 1800. L’histoire de ce rite n’est fait que de disparition et de renaissance car la complexité n’a pu éviter les tensions internes. Le Forestier en a fait l’historique
jusqu’en 1850 environ. Ce livre présente la suite ainsi qu’une vue d’ensemble
de ses racines et de son organisation actuelle. |
CHEVALERIE B.A –BA |
BERNARD MARILLIER |
Edition PARDES |
1998 |
Durant environ
sept siècles, de l’empereur d’occident : Charlemagne, au roi de
France Henri III, une institution militaire, empreinte d’un fort caractère
spirituel, domina les sociétés de l’Europe occidentale : La
Chevalerie.
Fille de son temps
, avec ce que tout cela implique , et colonne vertébrale du
régime féodo-vassalique , la chevalerie fut , avant
de devenir un fait institutionnel , un mode de vie et un idéal s’incarnant
dans un type d’homme et de guerrier particulier , le miles , un soldat
par excellence , se voulant la synthèse vivante de ce que l’esprit humain peu
concevoir de plus élevé , à savoir ,l’honneur , la sagesse , la mesure , la
fidélité à son seigneur et à la parole donnée , le courage ,
l’abnégation , la piété et l’acceptation sereine de la mort . Ce livre sur la
chevalerie, d’accès aisé, composé de textes clairs et synthétiques,
permet à toute personne, quelle soit ou non familiarisée avec le sujet, de
pénétrer dans l’intimité de cette fraternité guerrière. Son histoire
spirituelle, temporelle, littéraire, malgré les nombreux livres qui lui
ont été consacrés, nous demeure cependant mal connue. Débarrassé de
l’idéalisme simpliste véhiculé par une littérature romantico-ésotérique ,
sans concession aux spéculations universitaires, laïques et réductrices ,
issues de l’historiographie partisane des 18 et 19e siècle , cet
ouvrage veut être un vade-mecum de la réalité chevaleresque et lui
restituer sa vraie dimension , c'est-à-dire son âme saisie comme pensée et
principe de vie . La base spirituelle : De nature
ésotérique, elle est la partie active de la voie chevaleresque, par laquelle
le chevalier peut accéder à la plénitude de son être et de son état. Nous
retiendrons : La quête et
l’aventure,
dont le but ultime est la rencontre avec soi-même par l’acceptation des
épreuves rencontrées « L’aventure suprême du chevalier sera son
avènement, c'est-à-dire l’accession au suprême degré de spiritualisation
spirituelle » D.Viseux Pour ce faire, le
quêteur chevauche entre Ciel et Terre, le visible et l’invisible, l’action et
la contemplation, la guerre et la paix. Homme des limites se situant à la
charnière du sensible et du suprasensible et au contact de l’ennemi intérieur
et extérieur, le chevalier doit s’éprouver lui-même perpétuellement et garder
une constante vigilance. La double conquête (condition de la
rencontre avec le divin) : les petites et
grandes guerres saintes,
la première est celle qui se mesure aux
forces extérieures, épreuves sanglantes contre l’ennemi : le barbare,
et qui permet de découvrir le maître intérieur qui purifiera la vision et
balisera la voie. La seconde
d’ordre intérieur et immatériel, c’est le combat que l’on mène contre
l’ennemi intérieur. Vaincre le dragon : celui du chaos et des
forces infernales, tels saint Michel et saint Georges, libérateurs de la
nature originelle incréé, la Sagesse, souvent incarnée par la femme ou la
vierge, et conquérir la gloire : La manifestation en ce monde de la Présence
divine comme épiphanie lumineuse, révélation de : La sagesse, de la
force et de la beauté de Dieu dans la plénitude de sa lumière et de sa
chaleur. C’est cette lumière de gloire qui entoure le saint Graal, comme
immanence sensible du divin au cœur de sa création et cœur royal, axe de la
quête chevaleresque de l’univers. C’est le lieu où se concrétise le
désir du cœur aventureux du chevalier qui transmute son être entier,
réalisant ici-bas l’immortalité du corps de résurrection, par la connaissance
de la vraie lumière initiatique. L’accomplissement solaire du héros doit se
réaliser simultanément dans le monde, en lui-même et en Dieu : La voie
royale est celle du Milieu où toutes choses sont unies. « Gérard de Sorval » C’est la
reconstitution de l’Androgynie originelle : La maîtrise de sa
monture (son
moi afin d’accéder au soi) qui implique une parfaite possession des moyens
utiles aux buts poursuivis, s’accompagnant du don mystique à un être
transcendant (Dieu, souverain, dame, patrie, etc….). Le chevalier est avant
tout un servant, se réalisant dans l’action pour une cause supérieure, ce qui
le conduit à spiritualiser la guerre, l’amour et la mort, trois modes de
nature identiques que le chevalier doit vivre avec la même intensité
afin de les accomplir intégralement. Le culte de la
beauté
en tant qu’image de Dieu et expression tangible du rayonnement
solaire du Principe divin. |
chevalerie
& symbolisme du tir à l’arc |
Georges HADJOTOULOS |
Edition Dervy |
2001 |
Au-delà de la technique, l’art du
tir à l’arc procède de connaissances et d’initiations traditionnelles. La
chevalerie occidentale et les Samouraï ont évolué en perdant cette culture. Un élève, aidé de son Maître, peut
en reconstituer des bribes, mais comprendras-t-il toujours la signification
profonde de cet enseignement ? Prise sur un plan symbolique,
cette tradition primordiale peut pourtant faire progresser l’homme sur la
voie d’un quotidien plus philosophique, tant au niveau du corps que du cœur
et de l’esprit. Ce livre explique sur le plan
symbolique comment retrouver cette tradition sur la voie philosophique tant
au niveau du corps que du cœur ou de l’esprit. Au
sommaire de cet ouvrage : Mythologie -
L’arc à travers l’histoire
- les amazones -
l’arc et le rituel - l’art dans le tir à l’arc -
imprégner un arc - l’arc et le corps -
la flèche - l’Arc
- la corde -
la cible - la cible et le moi -
retour à l’unité - le vécu inconscient - la niveau du conscient
- le célébré - |
COMPAGNONNAGES EUROPÉENS ET MUSULMANS - Cagots des Pyrénées et Mudejares d’Espagne |
J.H. Probst-Biraben |
Edition Le Moulin de l’Etoile |
1952. Réed.2012 |
Le
présent ouvrage réunit, en un seul volume quatre articles, au demeurant assez
mal connus des lecteurs et provenant d’un auteur à l’impressionnant parcours
universitaire et maçonnique. 1/ Les artisans Mudejares et les églises romanes de la France : Pour
nombres d’églises en France du sud surtout, l’influence espagnole et arabe,
dans la symbolique et dans les détails des motifs ornementaux ne fait pas de
doute, que ce soit par des retours de pèlerinage à Compostelle ou suite à des
expéditions militaires. L’auteur apporte une hypothèse complémentaire à
savoir : des maures convertis, appelés mudejares, vinrent en personne
travailler dans ces sanctuaires, et bien sut leur savoir faire et leur
culture se retrouvent dans la décoration, les encadrements, les arcs des
portes et des fenêtres, les corniches et autres revêtements faïencés. 2/ Les cagots des Pyrénées et les mudejares d’Espagne : Les
cagots des Pyrénées avaient presque tous des techniques
hispano-mauresques, ils étaient cantonnés pour la plupart dans le Sud Ouest
et étaient charpentiers, forgerons, maçons, tailleurs de pierres, parfois
cordiers et tisserands. Les archives de Tarbes, de Pau et de Bayonne relatent
que telle somme à été allouée à un cagot pour la réfection ou la construction
de tel édifice ou pour la création de telle pièce de tissus ou métallique. Si
chaque église avait sa « porte » des cagots et un « bénitier »
spécial cagots, en revanche, ils avaient des privilèges, avec des exemptions
d’impôts et de service militaire ; on les appelés chrestiaas,
ce qui a donné crétins, goitreux, mais il parait probable que ce mot
signifiait nouveaux chrétiens, car la plupart étaient des convertis venant
d’Espagne et donc méprisés et molestés. Dans les années 1920 à St Jean
pied de port par exemple, la moitié des habitants étaient des agotacs ou
cagots ou descendants de cagots. 3/ Compagnonnage européens et musulmans : influence ou
commune origine ?
Le compagnonnage occidental est une fraternité fermée d’ouvriers ou artisans
où l’on entre après avoir subi des épreuves morales, physique ou techniques
et reçu un enseignement secret par initiation. Les Templiers ramenèrent des
artisans qualifiés d’Italie et des musulmans byzantins pour travailler à la
construction des châteaux, églises et cathédrales, ils furent rejoints par
les mudejares d’Espagne. Une sorte de syncrétisme des arts nouveaux apparut,
ce qui peut expliquer les divers arts gothiques et les nouvelles techniques.
Les apports et l’influence orientale sont indéniables. L’indépendance des
corporations explique aussi la perfection des œuvres. 4/ Existe-t-il des liens spirituels et constructifs entre le
Temple, les compagnons et le Celtisme ? Si aucunes preuves n’ont pu être
trouvées sur la filiation des Templiers avec des organisations templières
actuelles ou avec la Franc-maçonnerie, par contre le Johannisme qui
était au cœur du Temple, s’est continué dans les Devoirs de la
Franc-maçonnerie, avec le prologue de St Jean, l’apocalypse et les paraboles.
Les travaux de Mathila Ghika ne concluent pas à l’invention par les Hébreux
du symbolisme de la Kabbale et de sa philosophie ésotérique, mais à une
interprétation rabbinique du pythagoricisme et du néo-platonisme appropriée à
la mentalité des juifs mystiques. Il
est normal, pour plusieurs raisons, que les Templiers aient gardé des liens
solides avec le Celtisme ; leur transmission de l’armement de chevalier
dérive de l’initiation celtique des preux compagnons du Roi Arthur et
de la Table ronde et même de la chevalerie du Saint Graal,
le symbolisme des armes : épée, lance, écu, est celtique. L’escarboucle héraldique à huit rais, qui signifie en symbolique chrétienne la Régénération, est tout d’abord un pentacle celtique solaire on la retrouve dans les graffitis du donjon de Chinon où furent enfermés les chevaliers du Temple avant leur jugement. |
11 D
DANS L’OMBRE DES CATHÉDRALES |
Robert AMBELAIN |
Edition BUSSIERE |
Réédition 2001 |
Dans cette
remarquable étude, l’auteur nous fait revivre les On On y trouve la Robert Ambelain, né
à Paris, le 2 septembre 1907 et y décédé le 27 mai 1997, est un auteur
français, spécialisé dans l'ésotérisme. Homme de lettres, historien et membre
sociétaire des Gens de Lettres et de l'Association des Ecrivains de
Langue Française «mer outre-mer», il est l'auteur de dizaines d'ouvrages,
dont certains sous le pseudonyme d'Aurifer. |
de
la chevalerie au secret du temple |
Jean tourniac |
Edition du Prieuré |
1996 |
Jean Tourniac, est un passionné et un spécialiste de la
chevalerie et du rite rectifié. Dans cet ouvrage il y parle de l’ordre
militaire et hospitalier de St Lazare de Jérusalem, de Ramsay, Jean de Chypre
et Jean l’Aumônier, l’héritage de la gnose templière, la langue syriaque et
les communautés chrétiennes d’Orient. Fidèle
à la doctrine immuable exposée par son maître et ami René Guénon. Jean
Tourniac s'affirma rapidement comme l'interprète qualifié de l'ésotérisme
judéo-chrétien. Doté
de hautes fonctions dans les organisations traditionnelles d'Occident et
hébraïsant, il se consacra à l'approfondissement du symbolisme et des rites
initiatiques de la Maçonnerie et de la Chevalerie. une Chevalerie dont se
prévaudront deux dignitaires de la Maçonnerie templière au XVIIIe siècle. Une
documentation très riche lui a permis d'analyser la nature des relations
nouées par les Templiers avec les communautés orientales. Aboutissement de
cette recherche, il met ici en lumière les traits essentiels d'une gnose
orthodoxe qui scelle le destin apparent de l'Ordre martyr. Au sommaire de cet ouvrage : Un oublié : l’Ordre militaire et hospitalier
de Saint-Lazare de Jérusalem - Entre l’Ordre de saint-Lazare et la
croisade ; le cas Ramsay - Prélude cypriote -
Jean de Chypre et Jean L’Aumonier
- Chypre et l’énigme
templière - Histoire et mystères de Chypre -
Langue syriaque et communautés chrétiennes d’Orient -
l’héritage templier - la Gnose Templière -
Corps charnel et corps spirituel
- en marge du procès - |
des
maçons mÉdiÉvaux aux compagnons d’aujourd’hui |
Armand POUILLE |
Edition Grancher |
2002 |
||||
L’auteur essaie de
faire le lien entre les corporations antiques et médiévales, les origines
mythiques des légendes et des rituels, le compagnonnage et la
Franc-Maçonnerie. L’histoire de la Franc-Maçonnerie et de ses origines y est
développée avec ses structures actuelles ainsi que le compagnonnage actuel et
passé.
Un
très bon livre de référence. |
dissertations
sur l’ancienne chevalerie |
Pierre GIRARD-AUGRY |
Edition Pardès |
1990 |
A
quelques décennies d’un Ancien Régime finissant, mais à l’apogée de sa puissance
et de sa gloire, comment l’esprit et les cérémonies de l’Ancien Ordre de
Chevalerie étaient-ils ressentis ? C’est ce que nous révèle la première
partie de cet ouvrage qui reprend l’essentiel des Dissertations historiques et critiques
sur la chevalerie ancienne et moderne, séculière et régulière du R.P. Honoré
de Sainte Marie, publiées en 1718, et complétées par trois
chapitres du Vray
Théâtre d’Honneur et de chevalerie ou le miroir magique et héroïque de la
Noblesse de Marc de Vulson, sieur de la Colombière, antérieur de
plus d’un demi-siècle aux dissertations, puisque daté de 1648. L’ensemble
assorti de nombreuses notes, rappelle les origines de la Chevalerie, la façon
de « faire chevalier » à travers les siècles, l’existence d’une
« chevalerie des dames », et les peines infamantes infligées à ceux
qui avaient trahi le code chevaleresque. L’ouvrage
se termine par l’Ordène
de chevalerie, poème du XIIIe siècle, souvent cité, mais rarement donné
in extenso, dont l’intérêt réside en la description des toutes premières
cérémonies d’armement d’un chevalier, à l’époque des Croisades. La
préface de Jean-Marie Auzanneau, apporte d’utiles précisions sur la
distinction à faire entre l’état de chevalier, qualité individuelle acquise
par l’armement ou l’adoubement, et l’appartenance aux Ordres de Chevalerie,
dont certains furent et sont encore uniquement honorifiques, avec
d’intéressants compléments sur le Chevalerie des Dames. Ainsi
le lecteur soucieux de se perfectionner dans « l’art de
chevalerie » aura à sa disposition des textes fondamentaux lui
permettant de mieux comprendre l’esprit de la chevalerie
« célestielle » et de ce qui demeure une voie complète de
réalisation spirituelle pour qui sait encore s’inspirer des valeurs
éternelles de l’un des plus beaux fleurons de la chrétienté médiévale. Au
sommaire de cet ouvrage : La
notion de chevalerie - les titres de banneret, de bachelier,
d’écuyer, de damoiseau, de valet, de captal
- la chevalerie n’a rien de
commun avec la qualité de Duc, de Comte, de Marquis, de Vicomte, de Baron ou
de Châtelain - la chevalerie ajoute quelques degrés de
gloire à la dignité de Prince, de Roi, de Souverain, ou d’Empereur -
la chevalerie n’a pas commencé peu après le Déluge et son origine
n’est pas dans les pays scandinaves
- les Romains sont les
inventeurs de la chevalerie -
il faut d’abord écuyer avant d’être chevalier -
la noblesse est nécessaire pour devenir chevalier - Suivant
les époques et les nations, les cérémonies d’adoubement ont variés -
survol des cérémonies du Xe au XVe siècles -
formules des vœux que l’on fait dans les religions militaires, les
Ordres militaires, dans l’ Ordre du Saint Esprit et parmi les chrétiens -
les privilèges de la chevalerie
- les chevaliers pouvaient
porter le titre de Monsieur, également porter des dorures, le vair et
l’hermine, des éperons d’or - comment les chevaliers pouvaient être
anoblis - cérémonie de dégradation pour un
chevalier qui trahi, en France, à Rome, en Angleterre et à Malte -
de la renonciation à la chevalerie
- La
chevalerie des Dames - Comment, pourquoi et quand les femmes ont
conféré la chevalerie aux grands Seigneurs, aux Princes et même à des tètes
couronnées - Dames qui ont institué des Ordres de chevalerie honoraire -
Ordre des Dames de la Croix à Vienne
- Ordres de chevalerie
Régulière fondés pour les Dames
- L’Ordre des Dames
Chevalières de Saint Jean de Jérusalem
établit en Espagne et ailleurs
- Les religieuses
Chevalières de Saint Jacques de l’épée
- Marc de Vulson, sieur de
Colombière - l’adoubement des chevaliers fait par les
Anciens les plus vaillants et les plus renommés -
l’Ordène de chevalerie - Cérémonial d’investiture d’un chevalier
de l’Ordre Equestre du saint-sépulcre-de-Jérusalem -
|
|||
|
|||
|
11E
ENLUMINURES |
Livres enluminés par divers auteurs |
|
|
De nombreux livres enluminés sont dans divers chapitres de ce site, on les trouve au:
Chapitre 11 P – PERCEVAL LE GALLOIS - enluminé par Jean-Luc Leguay Chapitre 21 R – RITUEL DE CONSÉCRATION D’UNE LOGE - enluminé par Jean-Luc Leguay – Chapitre1 E – ENLUMINURE – LE MUTUS LIBER DE L’INITIATION –enluminé par Jean-Luc Leguay Chapitre 8 L – L’APOCALYPSE – LE LIVRE DE L’APOCALYPSE - enluminé par Jean-Luc Leguay Chapitre 13 L - L’ÉVANGILE SELON THOMAS – enluminé par Jean Stirpe |
ENLUMINURE - L’ENLUMINURE AU MONT SAINT MICHEL DU Xe AU XIIe SIÉCLE |
Monique Dosdat |
Edition Ouest-France |
1991 |
De la fin du 10e siècle au 12e siècle, les moines bénédictins de l’Abbaye du Mont Saint-Michel constituent, à force de savantes et patientes copies, une collection de manuscrits qui compte plusieurs centaines de volumes dont certains recèlent une décoration d’enluminures particulièrement intéressante. A l’époque romane, le Mont, en effet participe activement aux échanges de livres et de copistes en usage entre les abbayes ; il bénéficie à la fois de l’influence des pays de l’est et du sud dont les modèles sont hérités des empires Byzantins, carolingiens et de celle des îles anglo-saxonnes de tradition nordique. Le scriptorium du Mont saint Michel va créer son propre style en donnant naissance à des créations originales et, à son tour fera école. Les 200 manuscrits d’époque romane parvenus jusqu’à nous, constituent un ensemble d’une remarquable unité ; réalisés au temps âpre et brutal de la féodalité, quand le savoir et l’étude s’étaient réfugiés à l’abri des monastères, ils témoignent du soin extrême apporté à la copie des livres. Le seul souci des copistes était l’équilibre et l’harmonie de la page écrite, s’ajoutant à une graphie en elle-même admirable, la décoration fait du manuscrit unique par définition, un objet chargé de sens, destiné à l’enseignement, à la liturgie, à l’édification ou à la méditation, il est le reflet des valeurs et des vertus qui ont présidé à son élaboration : savoir, humilité, persévérance et recherche de la perfection. Le livre à l’époque romane est le lieu discret de la rencontre entre l’art et la connaissance. Les peintures dissimulées entre les feuillets de vélin, les mises en page réfléchies qui organisent lettrines, titres et textes et harmonisent les encres et les couleurs, ne racontent nulle histoire, ne veulent rien révéler du temps et du lieu de leur création. Elles ne délivrent qu’un seul message : lecture et écritures sont prières. Nés dans le silence d’une abbaye bénédictine, destinés à être ouverts avec révérence et gardés loin des yeux profanes, les manuscrits du Mont Saint-Michel révèlent aujourd’hui leur splendeur, leur secret et leur connaissance. Une enluminure – du latin illuminare, éclairer – est aussi à l’origine un décor destiné à indiquer les divisions du texte, en un temps où l’on n’avait pas l’habitude de séparer les chapitres ou les parties d’un volume. On utilisa donc des lettres ornées, d’abord pour éclairer un texte, le rendre plus compréhensible, ensuite pour en augmenter l’attrait. Les premiers décors furent de simples dessins à la plume et à l’encre noire éventuellement rehaussé de rouge. Assez vite, on en vint à accorder autant de soin à la décoration des lettrines qu’aux peintures proprement dites .A décor abstrait ou faisant appel à des sujets naturels – plantes ou animaux – renfermant parfois une scène ou un personnage identifiables, elles sont alors dites « historiées », les lettrines éclatantes de couleur, peintes à la gouache et quelquefois rehaussées d’or illuminent un manuscrit. L’art de l’enluminure reste aujourd’hui l’un des plus fascinants qui soit par sa beauté, sa diversité, et ce qu’il révèle de capacités d’adaptation et d’invention chez ses auteurs. Pendant toute l’époque romane, ces derniers furent des religieux qui, gratis pro Deo et la plupart du temps anonymement, mirent leur savoir faire au service d’une communauté. |
ENLUMINURE - LE ROMAN DE LA ROSE – L’ART D’AIMER AU MOYEN-ÂGE |
N. Coilly et M.H. Tesnière |
Edition Bibliothèque Nationale de France |
2012 |
Enluminures et calligraphie moyenâgeuse, font la richesse de cet ouvrage autour de ce roman mythique et légendaire du Moyen-Âge. Best-seller médiéval, le roman de la rose est l’ouvrage profane le plus copié au Moyen Âge après la Divine Comédie de Dante : près de trois cent manuscrits ont été conservés. Lu, cité, admiré, il a séduit des générations de lecteurs entre la fin du XIIIe siècle et le début du XIVe siècle et connait aujourd’hui une nouvelle fortune grâce aux images numériques des manuscrits accessibles sur le Net. Le présent livre a pour objet d’en faciliter la compréhension. Rédigé au XIIIe siècle par deux auteurs, Guillaume de Lorris et Jean de Meun, le roman de la rose appartient à la tradition des « arts d’aimer », inspirés d’Ovide. Sous le couvert d’un songe allégorique, il conte la quête/cueillette d’une rose/jeune fille par un jeune homme, l’Amant, du coup de foudre initial à la conquête-défloration de l’Aimée. Le roman de la rose nait dans les chants, les parfums, les beautés d’une nature qui s’éveille et invite le poète à se faire le vassal du dieu Amour. En projetant sur ce monde idyllique et statique son théâtre d’ombres, le songe allégorique donne vie et sens à un art de vivre courtois et à un art d’aimer universel. Les figures figées, peintes ou sculptées au mur du verger de Déduit, la main crochue de Convoitise, le regard torve d’Envie, les oreilles moussues de Pauvreté, et les figures dansantes au jardin, portant miroir (oiseuse), robe blanche (Franchise) ou flèches (doux regard), délimitent les contours de l’éthique courtoise. Des personnifications, tels Bel Accueil (plaisir à être avec l’aimée), Danger (résistance de la jeune fille), et Malebouche (calomnies de toutes sortes), scandent les avancées et les reculs de l’initiation amoureuse, qui est celle de tout jeune homme découvrant le désir et l’amour. Les discours de Raison et d’Ami en formulant les concepts (renoncement à la folie de l’amour ou réconfort de l’expérience d’autrui). Au terme d’un débat solidement argumenté, le roman livre en effet une conclusion favorable aux forces de Vie, faisant fi des tensions propres à l’amour courtois, à la morale conjugale et à l’enseignement de l’Eglise. Tout à la fois délicieusement aimable et misogyne, courtois et érudit, codifié et subversif, le roman de la rose a suscité, au début du XVe siècle, une querelle littéraire dans laquelle s’illustra le premier auteur féministe, Christine de Pizan. Le roman de la rose : l’Art d’aimer au Moyen Âge est une invitation à découvrir en images ; à travers les manuscrits enluminés de la Bibliothèque Nationale de France, la matière littéraire et le substrat culturel de ce monument de la littérature médiévale. Il aura fallu plus de 15 ans pour que ce projet, porté par la B.N. de Baltimore et la B.N. de France, se fasse, un travail colossal, mais au bout une œuvre remarquable. Plus de 150 manuscrits calligraphiés et enluminés de cette époque moyenâgeuse illuminent cet ouvrage. Somptueux. |
ENLUMINURE - LES TRÉS RICHES HEURES
DU DUC DE BERRY |
TEXTE DE RAYMOND CAZELLES |
ÉDITION SEGHERS |
1988 |
Les
Très Riches Heures du Duc de Berry sont, sans conteste, l’un des plus riches
et des plus fameux manuscrits enluminés du XVe siècle qui aient été conservés
jusqu’à nos jours. Pièce maîtresse de la collection de Jean de Berry,
prince capétien, grand mécène, qui sut s’entourer des meilleurs artistes. C’est un véritable
chef d’œuvre d’art que d’avoir reproduit avec la plus grande fidélité un
manuscrit médiéval d’une telle richesse. Ce livre est une superbe réussite,
toutes les enluminures du manuscrit original y sont reproduites et certains
détails ont été agrandis pour permettre d’apprécier mieux l’extraordinaire
qualité iconographique de ce livre d’heures. On appelait Livre d’Heures au Moyen-âge, les recueils de prières pour les laïcs qui voulaient, comme les prêtres et les moines, rendre grâce à Dieu à certaines heures fixes de la journée. Les livres d’heures s’ouvraient
presque toujours sur un calendrier car les prières variaient suivant le temps
de l’année et le saint fêté. Les mois reproduits ici illustrent, au fil des
saisons, les occupations quotidiennes des dames et des seigneurs de la cour,
comme celles des paysans. Les scènes de chasse, les travaux des champs, les
parures et les gestes ; décrites avec une incroyable minutie, nous
permettent d’imaginer ce qu’a pu être la France du XVe siècle avec les
occupations des seigneurs et du peuple. Raymond Cazelles, ancien
conservateur du musée Condé à Chantilly (où se trouve le manuscrit original)
présente cette œuvre avec sa genèse, ses artistes et l’histoire de son
fabuleux mécène. Umberto Eco, dont la passion pour le Moyen-âge est
bien connue depuis la parution du célèbre film « Au nom de la rose », a fait la préface
de ce livre |
11 F
11 G
gilles
de rais –
marÉchal de France – dit barbe-bleue |
T.E. bossard |
Edition J. de Bonnot |
1998 |
L’auteur
évoque la vie de Gilles de Rais, sa vie prestigieuse d’Homme de guerre,
compagnon de Jeanne d’Arc et la vie privée de Barbe-Bleue, avec sa folie, ses
crimes et son procès. Les serials killers et les pédophiles obsèdent nos
sociétés. A tel point qu’on leur cherche des ancêtres. Et parmi eux Gilles de
Rais, l’ancien compagnon de Jeanne d’Arc exécuté en le 26 octobre 1440 pour
satanisme, rapts d'enfants et sodomie. Mais le parallèle n'est pas si simple
selon Jacques Chiffoleau. Aujourd’hui, la figure de Gilles de Rais est facilement
évoquée par ceux qui luttent contre la pédophilie ou qui s’intéressent aux
tueurs en série. Elle est aussi une illustration parfaite de ce que peut être
un pervers au sens où l’entendent les psychanalystes, un témoignage magnifique
pour construire une « histoire des pervers ». |
guide
de la France templiÈre |
L. dailliez |
Edition LA TABLE D’ÉMERAUDE |
1992 |
Toutes les régions de France où il
y a, et où il y a eu des commanderies templières avec des explications sur les
croisades, la tradition, l’ordre du Temple, l’architecture et les églises
d’orient. Pourquoi
les Templiers exercent-ils un elle fascination sur le monde, et ce depuis
leur création? En quoi cet ordre chevaleresque et religieux, caractéristique de
l'époque féodale, peut-il nous intéresser? Que cache ce vent de mystère qui
souffle sur leurs cérémonies, leur procès, leur disparition? |
guide
europÉen des chemins de compostelle |
Jean bourdarias |
Edition FAYARD |
1996 |
Très beau livre avec une
iconographie importante et de belles images couleur sur le pèlerinage de St
Jacques de Compostelle et de tous les chemins européens qui y mènent, avec le
descriptif des villes, villages et site qu’ils traversent. Depuis
l'origine du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle (Santiago de
Compostela en espagnol), les pèlerins ont emprunté les voies de
communication de tous les autres voyageurs. Sauf à proximité immédiate des
sanctuaires, il n'y avait donc pas à proprement parler de chemins de
pèlerinages spécifiques. C'est à
partir de 1882 avec l'impression du dernier Livre du Codex Calixtinus,
recueil composé au XIIe siècle,
que s'est répandue la notion de chemins de pèlerinage. Ce livre
commence en effet par ces mots : « Quatre
chemins vont à Saint-Jacques ». Très
sommairement décrits, ces chemins sont désignés par les noms des villes
qu'ils traversent Comme l'ensemble du manuscrit, ils sont décrits et dénommés
en latin. L'habitude a ensuite été prise de donner des noms à consonance
latine aux chemins contemporains. Ceci peut être justifié quand ils suivent
d'anciennes voies romaines. C'est plus folklorique quand il s'agit de
créations contemporaines. Ce n'est
qu'après la définition des Chemins de Compostelle comme premier
itinéraire culturel européen, officialisé en 1987que de véritables
itinéraires et chemins ont été plus ou moins arbitrairement tracés et balisés
jusqu'aux confins de l’Europe. Paru
dans l'enthousiasme de cette décision européenne, un livre de référence leur
a donné une existence et une notoriété accrues. Ce « Guide européen
des chemins de Compostelle » est à la fois un guide sommaire pour
les randonneurs et un guide routier pour les automobilistes et autres
touristes contemporains. Son titre de « Guide des chemins »
est trompeur. C'est cependant de lui que sont inspirées les descriptions
ci-dessous pour les chemins européens. Elles correspondent à une vision
contemporaine, conforme aux projets culturels et socio-économiques des
institutions qui souhaitent à nouveau promouvoir les chemins vers
Saint-Jacques de Compostelle
|
guide
pittoresque & occulte des templiers |
Pierre mariel |
Edition LA TABLE RONDE |
1973 |
Des innombrables énigmes que pose
l’Histoire, aucune n’est plus ténébreuse que celle des Templiers. L'affaire
des Templiers a fait couler beaucoup d'encre. Comment il faut s'assurer des personnes
aptes à recevoir l'initiation : leur montrer l'insuffisance de la règle
commune, les attirer hors de cette Babylone moderne, l'Église romaine, qui
n'est que la synagogue de l'Antéchrist. Seuls les Élus s'élèvent vers
les hauteurs de la Vérité." -
Le Néophyte foulera au pied la Croix et crachera dessus : il recevra ensuite
la tunique blanche avec la ceinture. - Les Élus sont choisis parmi les
700 dont il est écrit qu'ils ne plient pas le genou devant Baal. Ils ont été
choisis et ils ne sont pas de ceux à qui Dieu a donné des yeux pour ne pas
voir et des oreilles pour ne pas entendre.. Rejetons les œuvres des ténèbres que nous
commettions dans la Synagogue de l'Antéchrist et revêtons-nous des armes de la
Lumière. L'Église
est intraitable pour ceux qui révèlent ses secrets. Savonarole fut brûlé vif
sur un bûcher pour avoir émis de tels jugements à l'encontre du Pape
Alexandre IV, et Jean Huss eut, lui aussi, le tort de protester... C'était
également l'avis des Bogomiles, des Cathares et des Albigeois deux ou trois
siècles avant. Leur
sort fut réglé cruellement. D'ailleurs, pour les Troubadours, Roma était
l'inversion des lettres du mot Amor... On peut remarquer que les caravelles
de Christophe Colomb arboraient aussi la croix patée rouge sur leurs voiles,
symbole du Temple, longtemps après la disparition de l'ordre !
les Fils de la Vallée – le Baphomet – la
Chrysopée et les noms des innombrables commanderies en France. |
11 H
histoire
des croisades |
Joseph michaud |
Edition J.
de Bonnot |
1995 |
Toutes les Croisades du Moyen-Âge
sont ici racontées, disséquées et expliquées. Parmi les plus anciens ouvrages consacrés à
l'Histoire des Croisades, il y a celui de Joseph-François Michaud
(1767-1839), sans doute le plus brillant ; c'est le premier à avoir été aussi
bien circonstancié et documenté ; il fut publié entre 1812 et 1822 et
bénéficia d'illustrations dues à Gustave Doré. L'appel d'Urbain II lancé à Clermont en 1095
suscita un fort enthousiasme populaire et entraîna dans un premier temps le
départ de masses de gens mal équipés et peu encadrés : les noms de Pierre
l'Ermite et de Gauthier Sans Avoir résonnent comme ceux d'exaltés très peu
préparés aux difficultés de pareille expédition. Le ravitaillement posa
évidemment problème tout au long du parcours : en Allemagne, en Hongrie, en
Grèce, à Byzance, bien des excès furent commis par les membres de cette
croisade populaire comme par ceux qui les voyaient arriver. Puis le drame
advint : la mort guettait la plupart de ces gens, durant leur passage dans le
désert d'Anatolie, où les Turcs les décimèrent. Il fallut encore un an pour aller jusqu'à
Jérusalem, dont les Croisés s'emparèrent le 15 juillet 1099, non sans
massacrer, piller, profaner et violer. Cela n'empêcha pas les chevaliers
francs d'aller se recueillir sur le Tombeau du Christ (une sépulture vide du
fait de la Résurrection). Modeste, Godefroy, choisi par ses pairs, refusa de
se faire couronner roi de Jérusalem et se contenta du titre d'avoué du
Saint-Sépulcre. Il rappelle également ce que furent les relations
avec les grands royaumes et empires d'Occident et d'Orient, les difficultés
rencontrées avec les Byzantins, les liens tissés avec les Arméniens, les
divisions entretenues entre les capitales des grands États musulmans du
Moyen-Orient : Mossoul, Alep, Damas et Le Caire, l'action des sultans
Nurredin, Saladin (qui parvint à unifier ces grandes cités arabes rivales),
Al-Ashraf, Tughtekin et Baybars, l'échec de la tentative de Lois VII devant
Damas en 1148, la geste héroïque de Baudouin IV le Lépreux, la stupidité de
Guy de Lusignan, les provocations de Renaud de Châtillon, le désastre de
Hattin et la perte de Jérusalem (1187), la mort de Frédéric Ier Barberousse
dans les eaux du Selef, la reprise de Saint-Jean-D’acre par Richard Cœur de
Lion et Philippe Auguste en 1191, la conquête de Constantinople par une
croisade détournée en 1204, l'attaque franque en Egypte et la prise
provisoire de Damiette en 1219 suivie par un reflux, l'étrange croisade de
Frédéric II de Hohenstaufen qui récupéra provisoirement Jérusalem à la suite
de négociations, la capture de Louis IX en 1250 après la prise de Damiette en
1249 puis la mort du roi sous les murs de Tunis en août 1270 lors d'une
ultime Croisade. L'auteur n'arrête pas son récit avec
l'effondrement de 1291 et la perte de Saint-Jean-D’acre, après une résistance
héroïque des Hospitaliers, des Templiers et des Teutoniques, pour une fois
unis comme un seul homme avec une défense répartie par quartiers. Michaud
explore aussi ce qu'est devenu le mythe de croisade durant les siècles qui
ont suivi : il y est bien sûr question de l'affaire de Nicopolis avec Jean
Sans Peur, à l'extrême fin du XIVème siècle, et il prolonge jusqu'à la
bataille navale de Lépante. |
histoire
des croisades |
Jean richard |
Edition FAYARD |
1996 |
Il y a tout juste neuf siècles, le
pape Urbain II lançait l’appel à la croisade qui allait jeter sur les routes
de l’Orient des dizaines de milliers d’hommes venus de toute l’Europe. Le
prix de cette première expédition fut lourd à payer pour la chrétienté, mais
l’expansion turque était arrêtée, Constantinople dégagée, et le
Saint-Sépulcre échappait aux Infidèles. Dès lors, les croisades eurent un
autre objectif : la défense de ces États latins, chargés de souvenirs
bibliques, où affluaient les pèlerins d’Occident. Le mouvement s’intensifia quand Jérusalem tomba aux mains de Saladin, en 1187. La chrétienté réagit alors avec vigueur. Une des croisades toutefois dévia de sa route, et les croisés, « mettant Dieu en oubli », pillèrent Constantinople. Bientôt Innocent annonçait une
nouvelle croisade ; elle devait ouvrir la voie à la diplomatie et permettre à
Frédéric II de se faire couronner à Jérusalem roi d’un royaume qui fut peu à
peu reconstitué. Mais les répercussions de la conquête de l’Iran par les
Mongols et un renversement d’alliances firent reperdre la Ville sainte. Malgré l’échec de sa campagne
d’Égypte, des établissements francs se maintenaient. Cette fois, les Mongols
eux-mêmes arrivaient. Une autre forme de croisade s’esquissa, qui ne peut
empêcher les dernières places franques de tomber. Désormais, le but de la
croisade serait d’assurer la défense du monde chrétien face à l’expansion des
Turcs. Au-delà de toute polémique, Jean
Richard nous livre un récit magistral de cette aventure qui, deux siècles
durant, mit en contact les Occidentaux avec l’Orient et leur ouvrit la
connaissance des autres. |
histoire
de st louis |
par Le Sire de joinville |
Edition J.
de Bonnot |
1994 |
L’histoire d’un grand Roi qui a
laissé une légende. En octobre 1309, Jean de
Joinville, sénéchal de Champagne, né en 1225, présenta à Louis X le Hutin,
fils aîné du roi de France, son manuscrit. Il l’avait composé et dicté à la
suite de la commande faite en 1300 par la reine de France, Jeanne, épouse en
1284 de l’héritier du trône de France Philippe le Bel qui devint roi de
France en 1285. La mort de la reine Jeanne cette même année entraîna la
dédicace du manuscrit à son fils. Ce livre est l’un des principaux monuments
de notre patrimoine. Dans cette première biographie
d’un roi en français, le style souvent alerte, vif, croque avec bonheur et
humour les réparties quand il décrit, dans les trois quarts de son travail,
la première croisade de saint Louis de 1248 à 1254, notamment la vie dans
l’entourage du roi et de son épouse, Marguerite de Provence, pendant la phase
palestino-syrienne de 1250 à 1254. Il insiste sur son rôle d’animateur qui
rendait moins pénibles les journées de la reine et des dames de la cour lors
des attentes anxieuses des résultats des combats. Dans sa description de la phase
égyptienne du début de la croisade, il célèbre les hauts faits du roi, de ses
chevaliers. Il est le seul auteur à souligner longuement le courage de la
reine, notamment quand le roi, prisonnier en Égypte, lui confie la
responsabilité de la suite de l’expédition, au printemps 1250. Marguerite de
Provence est la seule femme à avoir connu cet honneur et cette charge pendant
les deux siècles des croisades. Dans les chapitres placés au début
et à la fin de l’ouvrage, Joinville décrit son rôle d’écuyer, puis de
chevalier du comte Thibaut de Champagne et narre les dernières révoltes
nobiliaires du règne de saint Louis. Toutefois, partisan attardé du modèle
féodal, il refuse encore au roi en 1248 de devenir son chevalier. En 1254, il se rend compte que le
modèle royal l’a emporté ; il accepte alors d’être chevalier du roi qui lui
paye ses frais de croisé. Il rappelle l’autorité de saint Louis qui exigeait
de ses vassaux la fidélité totale, et l’exécution de ses réformes sur la
justice ou la paix, ordonnant même à ses agents de refuser l’obéissance à un
évêque utilisant son pouvoir spirituel à des buts temporels. Il resta l’ami
du roi même s’il vécut sur ses terres après 1254. Décédé en 1317, à l’âge de 92 ans,
Joinville survécut 47 ans à Louis IX. Il assista à sa canonisation en 1297
après avoir participé à l’enquête préalable de 1282. Laïc, il s’exprima avec
une grande liberté : ses prédécesseurs, liés par le secret de la confession,
ne pouvaient que célébrer les qualités du roi. Grâce à lui, nous savons que saint
Louis n’était pas un naïf, incapable de comprendre l’économie de son temps,
qu’il aimait les beaux chevaux, les beaux habits, les grandes réceptions
avant sa marche vers la sainteté, qu’il n’avait pas été programmé dès son
enfance pour être un saint et que, chef d’État, il n’avait pas éteint le
message évangélique. |
histoire
du roi arthur et des chevaliers de la table ronde |
|
Edition J. de Bonnot |
1987 |
La quête du Graal et toute
l’histoire de la chevalerie du Moyen-Âge. La Table
Ronde se trouve dans les légendes arthuriennes à Camelot, à la cour du Roi
Arthur. Elle fut dressée après que Merlin l’enchanteur eut révélé à Arthur la
nécessité de créer une assemblée faite des chevaliers les plus preux afin de
retrouver le Graal. Elle rappelait
qu'ils héritaient de leur place uniquement sur leurs mérites et qu'ils
étaient à ce titre tous égaux. Comme la distance par rapport au roi peut
réintroduire une hiérarchie, ce siège est choisi au hasard parmi les derniers.
Elle symbolise l'égalité et la fraternité entre les chevaliers. Outre
l'intérêt de rassembler les meilleurs chevaliers du royaume, cette table
était destinée à recevoir le Graal, quand il aurait été retrouvé. Tous les
chevaliers appelés à s'asseoir à cette Table ont été vite identifiés, sauf un.
Quiconque s'asseyait dans le siège vacant sans avoir été élu était englouti
par la terre ; c'est pourquoi cette place s'appelait le Siège Perilleux. Il semble que cet ajout où seul le plus pur
d'entre eux peut s'asseoir est un rajout chrétien tardif ; en effet dans
la légende celtique ce serait Lancelot du Lac qui découvre le Graal, mais
d'un point de vue chrétien, sa relation adultère avec Guénièvre,
l'épouse du roi Arthur, le rend impur. C'est donc Galaad, qui trouvera le
Graal, le rapportera à la Table Ronde et s'assiéra dans le Siège Périlleux.
Ce retour du Graal à la Table Ronde marque la fin des Temps Aventureux, la
fin de la quête. Les chevaliers de la grande table légendaire devaient
fidélité à leur roi et au Graal! Il
n'existe pas de version unique et complète racontant l'histoire des
chevaliers de la Table Ronde. Bien qu'écrites à des siècles de distance par
des auteurs de cultures très diverses, toutes les versions sont regroupées
sous le terme générique de "légendes arthuriennes", à cause de la
position prépondérante qu'occupe le personnage du roi Arthur. On y retrouve
régulièrement les principaux protagonistes : Arthur, Merlin, Lancelot du
Lac, Guenièvre, etc. auxquels s'ajoute l'histoire de nombreux
personnages : Gauvain, Mordred, la fée Morgane, Viviane, Tristan et
Iseult, etc. La combinaison des caractères et des situations permet à chaque
auteur d'exprimer sa sensibilité sur un sujet précis. Bien
qu'étant liée à une époque pré-chrétienne ou en voie de christianisation,
l'histoire des chevaliers de la Table Ronde a été revisitée par des auteurs
chrétiens, tels que Chrétien de Troyes, qui ont introduit des éléments et des
symboles chrétiens inconnus dans les versions les plus anciennes, tel le
Graal. Par
exemple, dans une des écritures modernes de cette légende
nous trouvons le thème suivant : la Bretagne est corrompue par divers
pouvoirs maléfiques, et la quête revient autant à défaire un par un les
maléfices auxquels sont soumis les sujets de Bretagne, qu'à trouver le Graal.
Une fois le Graal emporté en Palestine, les enchantements et maléfices
disparaissent, ainsi que les pouvoirs de Merlin l'Enchanteur et Excalibur,
l'épée du roi, est restituée à la Dame du Lac. D'une
certaine manière, le dénouement et les actes trompeurs qu'Uther Pendragon a
commis pour engendrer Arthur finissent par avoir une conséquence (amoureux
d'une femme, il s'était fait passer pour son mari afin de passer une nuit
avec elle, d'où est né Arthur). Ceci, en fait, s'inscrit dans l'idée que la
magie dissipée, les enchantements et maléfices disparaissent, et que l'homme
se retrouve à devoir assumer la responsabilité de ses actes. La lutte
du bien et du mal est un thème récurrent. Les rôles sont en général bien
définis : les chevaliers de la Table Ronde se battent pour le bien et la
grandeur du Royaume, les chevaliers qui les combattent sont jaloux ou
traîtres. Quelques personnages restent "hors norme" : Merlin
l'Enchanteur, à la fois sage conseiller du roi et fils du Diable qui lui
donna le pouvoir de voir le passé ; Dieu le racheta du fait de la pureté
des actions de sa mère et lui offrit le pouvoir de voir le futur. Ainsi,
Merlin l'Enchanteur est similaire au mythe de Prométhée et d’Epiméthée, les
premiers des hommes. De même, Viviane est à la fois une frêle jeune fille aimant
Merlin d'un amour pur et une puissante fée qui, en emprisonnant Merlin
l'Enchanteur, favorisera la chute du royaume. Les récits
représentent le Mal comme étant bien plus présent que le Bien (la plupart des
preux chevaliers finiront par trouver la mort, y compris Arthur). Plutôt que
de l'attaquer directement et par là de choisir son camp, Merlin l'Enchanteur
préfère laisser aux hommes le pouvoir de choisir par eux-mêmes leur destin,
de même qu'il se laisse définitivement enfermer, en toute connaissance de
cause, par Viviane. La magie, dans le contexte de la quête du Graal, bonne ou
mauvaise, altère invariablement le jugement et la perception |
histoires
et lÉgendes du mont St michel |
corroyer |
Edition J. de Bonnot |
1982 |
C’est un mythe, une légende, un lieu sacré qui fascine. Le monde défile à ses pieds. Ce
sont quelques histoires sur ce haut lieu de spiritualité. L'histoire
du Mont Saint-Michel commence par une légende d’elle-même, étroitement liée à
celle du Monte Gargano dans les Pouilles (Italie) : Au
début du VIIIe siècle, en 708, Aubert, évêque d’Avranches, suite à une
apparition de l'archange Saint-Michel, reçoit l'ordre de construire un
édifice dans lequel seraient loués les mérites de l'archange. Le pauvre
évêque, croyant follir*, n'ose rien faire et décide d'attendre. Une
seconde fois l'archange lui apparaît, et Aubert doute toujours. Mais à la
troisième apparition de l'archange plus aucun doute ne subsiste à l'esprit de
l'évêque, car Saint-Michel, furieux de ne point avoir été écouté laisse à
Aubert une preuve de son pouvoir: dans le crâne de l'évêque apparaît un trou
circulaire. Mais l'évêque ne doit pas trop en souffrir, car il ne mourra que
des années plus tard. Aujourd'hui le crâne d'Aubert est conservé dans la
basilique d’Avranches. Cette histoire est-elle vraie ou fausse? Personne ne
peut apporter la preuve qui fera pencher la balance d'un côté ou de l'autre. Quoi qu'il
en soit, l'évêque certain que ces visions n'étaient point à mettre sur le
compte de la folie, entreprend les travaux commandés par l'archange. Il fait
construire un petit oratoire en forme de grotte pouvant contenir une centaine
de personnes. Il ne reste rien de cette construction sauf un mur visible dans
l'une des salles de l'abbaye (Notre Dame sous terre). En 709, construction
d'une petite église par Aubert. Pendant
deux siècles des chanoines accueilleront les pèlerins mais au fil du temps,
ils délaisseront leur mission. Las de cette chose, le duc de Normandie
Richard 1e, décide de remplacer les chanoines par des moines
bénédictins, venus de l'abbaye de Saint-Wandrille. Cela se passe en 966.
C'est cette année qui est retenue comme celle de la fondation de l'abbaye.
Les bénédictins sont de grands bâtisseurs. Ils font construire une église et
quelques bâtiments. Les pèlerins affluent, de plus en plus nombreux, et la
renommée du Mont Saint-Michel ne tarde à être connue de par tout le royaume. Par temps
de brouillard, de nombreux pèlerins se perdent sur les grèves et périssent
noyés. De plus, les lises, sortes de sables mouvants, ensevelissent les
imprudents qui s'aventurent dans la baie sans l'aide d'un guide. Le Mont est
alors appelé Mont Saint-Michel au Péril de la Mer. Au pied de
l'abbaye, une petite ville se construit. Les maisons, pour la plupart en
bois, servent à accueillir les pèlerins. Dès le début du millénaire, le
métier d'hôtelier existe donc au Mont Saint-Michel. Au sommet du rocher, les
moines, quant à eux, ne perdent pas leur temps, grâce à de nombreux dons, ils
bâtissent une vaste église et plusieurs bâtiments annexes : un réfectoire
(lieu où les moines prennent leurs repas), un dortoir (lieu où ils dorment),
une salle de travail, un promenoir (lieu de détente), une aumônerie (lieu où
les pauvres sont reçus et reçoivent l'aumône qui consiste souvent en un léger
repas). Quand le
duc de Normandie Guillaume le Conquérant décide d'envahir l'Angleterre, il
demande son aide à l'abbé du Mont. Celui-ci fait armer quatre bateaux. Après
la victoire d'Hastings, Guillaume en signe de reconnaissance fera don de
plusieurs territoires Anglais à l'abbaye. En un siècle, l'abbaye s'est
considérablement enrichie et agrandie. Mais en ce début de XIIe siècle, les
malheurs vont se succéder. En 1103, le côté nord de la nef de l'église s'effondre.
Dix ans plus tard, un incendie se déclare dans une maison de la ville. Le feu
se propage de maison en maison et finit par atteindre l'abbaye. Moins de
vingt ans après cette catastrophe, un nouvel incendie enflamme de nouveau
l'abbaye. Cette fois,
s'en est trop pour les moines, qui se relâchent et ne font plus sérieusement
leur office. Pourtant un homme parvient à lui seul à redonner à l'abbaye son
éclat antérieur: Robert de Thorigny, élu abbé en 1154. Diplomate, il parvient
à réconcilier le roi de France avec le duc de Normandie. Erudit, il acquiert
un nombre important de livres (les livres à cette époque ont beaucoup de
valeur) et en écrit quelques-uns. Bâtisseur, il fait construire plusieurs
bâtiments, dont une plus vaste aumônerie, pour accueillir plus de pèlerins. A
sa mort, l'abbé Robert de Thorigny laisse une abbaye plus puissante, plus
riche et totalement revitalisée au niveau spirituel. Dès le début du XIIIe
siècle, le duc de Normandie et le roi de France entrent en guerre. Les
Bretons, alliés pour l'occasion au roi de France, montent une armée et
marchent vers le Mont qu'ils enflamment. En 1204 la Normandie est rattachée
au royaume de France. Le roi de
France, Philippe-Auguste, pour dédommager le monastère du préjudice causé par
les Bretons, alloue une forte somme d'argent à l'abbaye. Cet argent est
immédiatement investi dans la construction de la Merveille. La construction
de ce bâtiment, sur un terrain aussi peu propice (le terrain est en pente),
est un véritable tour de force. En 1228, le cloître, sommet de l'édifice, est
achevé. Très peu d'évènements viendront marquer le reste du XIIIe siècle, les
abbés se succèdent, tous apportent leur marque dans la construction du Mont :
pour remplacer l'ancienne palissade en bois, des tours et des remparts sont
construits, les logis abbatiaux sont également bâtis durant cette période. Au
début du XIVe siècle commence la guerre dite, de Cent Ans. L'abbaye
perd la totalité de ses revenus provenant de ses prieurés Anglais. En 1356,
les Anglais s'emparent de Tombelaine et prennent pour cible le Mont
Saint-Michel. Le chevalier Du Guesclin est nommé chef de la garnison du Mont.
A la tête de ses troupes, il remporte victoire sur victoire et éloigne pour
plusieurs années la menace Anglaise. Pierre le Roy est élu abbé en 1386,
conscient du danger que représentent les Anglais, il décide de construire de
nouvelles défenses pour l'entrée de l'abbaye. La tour Perrine, la tour des
Corbins et plus particulièrement le Châtelet donnent à l'entrée du monastère
une défense infranchissable. Les Anglais, après une période de répit,
reprennent l'offensive et, après la défaite du roi de France à Azincourt,
plus rien ne semble pouvoir les arrêter. Robert Jolivet le nouvel abbé,
organise, grâce à de nombreux impôts, la construction des remparts afin de
protéger la ville qui devient elle-même une protection pour l'abbaye. En homme
prévoyant, il fait construire une citerne pour alimenter en eau douce les
moines, les soldats et les habitants du Mont. Quand Rouen, capitale de la Normandie,
tombe aux mains des Anglais, toute la région, sauf le Mont Saint-Michel, est
occupée par les Anglais. Devant tant de puissance, l'abbé Robert Jolivet
abandonne son monastère et propose ses services au roi d'Angleterre. En 1424,
les Anglais assiègent le Mont, mais l'aide de l'abbé est inutile. Il a si
bien conçu le système défensif de la ville que rien ne parvient à l'ébranler.
Les
montois (nom donné aux habitants du Mont) parviennent même, par quelques
attaques éclair, à décourager les Anglais. En 1425, après avoir subi une
défaite plus cuisante que les autres, les Anglais se replient. Après
cette victoire, malgré les menaces qui pèsent toujours sur la région, les
pèlerins affluents au Mont pour rendre hommage a l'ultime défenseur du
royaume : l'archange Saint-Michel. En 1433, un incendie ravage une partie de
la ville, les Anglais, voulant profiter de cette occasion, regroupent leur
armée et préparent l'attaque. En 1434, les Anglais se ruent sur le Mont
Saint-Michel, une bataille sanglante s'en suit. Les Anglais parviennent à
faire une brèche dans le rempart et pénètrent dans la ville, en criant déjà
victoire. Heureusement, le capitaine du Mont réorganise ses troupes et
contre-attaque si puissamment que les Anglais prennent la fuite, en
abandonnant deux bombardes. La victoire des troupes Montoises redonne
confiance aux armées Françaises et, sur tout le territoire, les Anglais
reculent. La bataille de Formigny, en 1450 apportera finalement la paix à la
Normandie. |
HISTOIRES SECRÈTES DU GRAAL CATHARE.
TEMPLIERS. ROSE+CROIX. et FRANCS-MAÇONS. |
Alain
desgris |
Edition
Véga |
2002 |
Délaissant le coté littérature, mythes et symboles, l’auteur nous fait pénétrer dans l’objet même et nous guide sur des pistes insoupçonnées en nous faisant croiser la route des Templiers, des Rose-croix, des Cathares et des Francs-maçons passés et présents. Il nous fait
pénétrer chez cette mystérieuse confrérie initiatique du St Office du Graal, qui
se veut être l’ultime défenseur de l’Église chrétienne. Un parcours à
travers l’ésotérisme des différents courants initiatiques du XXIème
siècle. |
histoire
singuliÈre de la chevalerie |
Jules ROY |
Edition J.
de Bonnot |
1993 |
Étude sur les structures de la
France médiévale. La
chevalerie est avant tout un statut
social. L’appellatif de « chevalier » est récurrent que le Conte du Graal pour désigner un
homme noble. Le mot met l’accent sur la vocation militaire, sans pour autant
que l’activité du chevalier soit spécifiquement guerrière : le chevalier
s’adonne autant aux joutes ludiques ou courtoises : comme les tournois à
Tintagel, auxquels Gauvain est amené à participer) qu’aux combats dictés par
des circonstances précises (comme sauver Blanchefleur). Le chevalier se
définit donc d’abord par son appartenance à un lignage noble, parfois même à
un lignage de très haute noblesse : Gauvain est neveu du roi Arthur et
fils du roi Loth (Grinomalant, indiquant à Gauvain l’identité des reines qui
habitent le château merveilleux, rappelle que la sœur d’Arthur, mère de
Gauvain, est la femme du roi Loth : Perceval lui-même est d’un lignage
très renommé, comme sa mère le lui apprend : La
chevalerie en tant qu’institution obéit à des protocoles et des codes
d’honneur chevaleresques comme l’adoubement. Celui-ci ne peut se comprendre
que comme le rituel symbolique de la vassalité. L’adoubement de Perceval par
Gorneman ne peut donc être compris qu’en référence à la société féodale.
L’historien Jacques Le Goff a défini les différences étapes de ce rituel
symbolique : Ces étapes
se retrouvent, plus ou moins soulignées, dans l’adoubement de Perceval par
Gornemant, Bien sûr, la littérature ne saurait être un miroir exact de la
réalité, aussi certaines dimensions de ce rituel sont-elles transformées.
C’est a priori aux rois qu’est dévolue la fonction d’adouber les jeunes gens.
Ainsi les frères de Perceval ont-ils été respectivement armés chevaliers par
le roi d’Escavalon et par le roi Ban de Gomeret. Paradoxalement, ce n’est pas
par Arthur que Perceval est véritablement initié aux rites de la chevalerie,
même si le jeune homme naïf a, au départ, l’impression d’avoir gagné son
armure à la cour du roi Arthur, comme si le roi les lui avait données
lui-même. Le protocole qui fait de Perceval un chevalier se déroule chez
Gornemant de Goort. Celui-ci commence par prodiguer au jeune homme un
enseignement pratique, sur le maniement des armes, mais il se livre, au
moment où Perceval veut le quitter, à un véritable adoubement dans les règles |
11 I
Initiation
chevaleresque & aristocratie |
Georges LUSSEAUD |
Edition
BELISANE |
2001 |
Aristocratie : Problème de base – la clé
angélologique de la chevalerie - L’auteur se dit prêtre, chevalier et
Franc-maçon, il se dit homme libre voué à transmettre les connaissances des
Arts sacerdotal, militaire et royal dans la perspective de la tradition
chrétienne. C’est un éveilleur de
conscience et de vocation dont l’ambition n’a jamais été d’apporter des
réponses toutes faites, mais de donner des clefs permettant d’ouvrir de
précieuses portes, de poser eux-mêmes les questions qui permettent d’amorcer
la méditation, de réfléchir sur l’action à mener afin d’aller vers la
sagesse. Pourquoi combattre, comment
combattre ? Georges Lusseaud nous indique magistralement l’origine de
toute guerre dans une perspective angélologique, pose la distinction entre
aristocratie et chevalerie et en définie les rapports face au sacerdoce. Il
précise ainsi la place qu’occupe la chevalerie au sein des trois grandes
fonctions complémentaires qui structurent depuis la nuit des temps, le mental
et les expériences sociales et politiques des Européens qui tout au long du
temps ont servi et se sont servi de ces qualités et fonctions. Ce qu’il faut bien comprendre dans
ces textes et cette démarche est qu’il n’y a rien à comprendre de l’ordre de
la raison : « les combats dont il s’agit en vérité se déroulent,
non point sur les champs de bataille matériels, mais dans un univers d’âmes,
dans un monde intérieur, un monde incommunicable et secret qui n’appartient
qu’à chacun de nous, c’est le combat qui se déroule dans son intériorité
contre l’ego, les vices, les passions, les addictions et autres défauts qui
font obstacle à sa Réalisation ». Tel est le sens de la consécration
chevaleresque propre à l’adeptat spirituel, les mots et les choses ne sont
plus réduits à leur simple utilité mais ardent d’un feu secret qui est le
principe du sens des choses et des mots. C’est donc bien ce « Ciel intérieur
de tout homme de qualité » que la chevalerie désigne comme la mission de
garde qu’elle s’assigne est celle du Temple intérieur. Ce retournement de perspective,
cette conversion du regard, sont bien connus dans le domaine initiatique
comme passage de l’illusoire au réel et de la raison à la pure intuition où
« la terre n’est rendue compréhensible que par une compréhension du
ciel ». |
|||
|
initiation
chevaleresque et initiation royale dans la spiritualitÉ chrÉtienne |
Gérard de sorval |
Edition
Dervy |
1985 |
Ce livre préfacé par Jean Tourniac, est une étude de synthèse sur la voie héroïque dans la mystique chevaleresque chrétienne. Ce traité met en lumière d’une
part, la doctrine spirituelle de la chevalerie, ses principes métaphysiques
et la symbolique ésotérique d’autre part retrace sa méthode initiatique
permettant au chevalier d’entrer activement dans la voie de la perfection. Cet ouvrage de Gérard Sorval est
une étude de synthèse sur la voie héroïque dans la mystique chevaleresque
chrétienne, ce traité met en lumière, d’une part la doctrine spirituelle de
la chevalerie, ses principes métaphysiques et sa symbolique ésotérique,
d’autre part retrace sa méthode initiatique, c'est-à-dire sa pédagogie
intérieure, spécifique aux guerriers, permettant d’entrer activement dans la
voie de la perfection. Ses trois règles majeures, la
guerre sainte, l’amour de la Beauté, et le service de Dieu, trouvent leur
inspiration et leur achèvement dans la quête du Saint-Graal, qui ouvre au chevalier
accompli la porte de la royauté intérieure, universelle et cosmique, et c’est
par 7 étapes, parcourues par Robert Bohort, Perceval et Galaad, que l’on
parvient au Palais spirituel. La voie de l’homme noble trouve
son aboutissement dans l’initiation royale, que ce livre étudie sous l’angle
de la symbolique du métier et du sacre du prince chrétien. La très dense préface de Jean
Tourniac s’attache à présenter les fondements bibliques et les significations
de l’onction royale à partir de la notion de Messie et du Christ. Bien qu’il s’appuie sur le dépôt
sapientiel du Moyen-Âge chrétien, cet essai n’est pas une étude historique,
mais dégage pour nos contemporains, le noyau universel, toujours actuel de
cette voie traditionnelle Au sommaire de cet ouvrage : L’initiation chevaleresque -
Fondement et caractéristiques du métier chevaleresque -
en quoi consiste cette initiation ? -
la quête initiatique dans la voie héroïque -
la doctrine ésotérique et la
méthode initiatique - pratiques rituelles et ascétiques dans la
voie héroïque - le Saint-Graal, centre de la Royauté intérieure -
la tradition du Graal - le centre de la royauté
chevaleresque - les 7
degrés initiatiques dans la queste du Graal -
L’initiation royale, couronnement de la voie héroïque -
la fonction universelle de la royauté sacrée -
la religion royale dans la christianisme -
un aspect méconnu de la fonction royale : la danse solaire du
Roi - un exemple hermétique dans l’art royal de
la chevalerie : les emblèmes du Roi René et l’Ordre du croissant -
la symbolique de l’arc - |
11 J
jÉsus ou
le mortel secret des templiers |
Robert ambelain |
Edition
Robert Laffont |
1994 |
Des révélations sur les Templiers,
sur les Cathares. Dans
les années soixante, Robert Ambelain, gnostique, martiniste et franc-maçon,
passionné par l'ésotérisme, s'attaquait à une figure-clef de la civilisation
occidentale, celle dont la date (estimée) de naissance décompte nos siècles
et nos millénaires : Jésus de Nazareth. |
retour à l'index des chapitres
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|