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Chapitre 2  A - K     (  Symbolisme  )

 

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alma materl’Éternel fÉminin

Myriam philibert

Edition ARQA

 2006

Alma Mater ! La mère nourricière… Terre Mère et Déesse Mère. Elle nous porte et nous chérit depuis l’aube de l’Humanité. Mais quelle en fut sa représentation première – ses différentes figurations, sa symbolique, dans les cultures indo-européennes et au-delà ? Pour le savoir il nous faut suivre ici Myriam Philibert, pas à pas, sur les traces de la Déesse qui, depuis l’âge du feu et des silex jusqu’aux Vierges de bois noir du Moyen-Âge, nous permet de cheminer avec elle, au gré des mythes, des légendes, et des chemins de terre, à la découverte de ces divinités tutélaires, gardiennes de toute éternité des mystères de l’Origine.

Qui sont-elles vraiment, ces Vénus préhistoriques, lourdes de seins et de ventres ? Gaïa, la Grande Mère céleste, Cybèle, Isis, ou encore Lilith ou Inanna…La quête de l’Eternel féminin, quête de sens, d’absolu et de connaissance, n’est-elle pas en secret, la seule authentique voie d’excellence qui, nous permettant de retrouver la part universelle de la Déesse, nous accorde à nous aussi, hommes et femmes confondus, de comprendre sincèrement la pensée intérieure du féminin sacré qui nous habite, pour enfin unifier pacifiquement nos différences ?

Beaucoup plus qu’une part de rêve, une part de vérité, sans laquelle nous ne saurions prétendre retrouver le chemin de l’Etoile… Celui de l’éternel retour.

En Asie, jamais n’ont été érigés de monuments aux grands héros, ni à Gengis Khan et à ses sanglantes batailles, mais à la femme. C’est que les asiatiques ont compris que nous pouvions radicalement nous transformer seulement au moyen de la force merveilleuse de l’Amour".

 

 "La maternité, l’Amour, la femme : il y a là quelque chose de grandiose qui résonne toujours de manière permanente dans le chœur de l’espace ; la femme est la plus belle pensée du Créateur, faite chair, sang et vie". La femme a toujours été au côté des grands hommes, elle les a animés, elle leur a donné des idées, elle les a poussés à la lutte, elle les a mis sur un piédestal, elle les a orientés pour qu’ils réalisent des œuvres gigantesques.

De même que Minerve chez les Romains, Athéna chez les Grecs, Tonanzin, chez les Aztèques, Devi-Kundalini chez les Indiens. Isis resplendit dans l’ancienne Égypte des pharaons comme la Divinité féminine par excellence. Ce fut là-bas au Pays ensoleillé de Kem, où resplendirent avec une force surnaturelle les temples dédiés à la préparation des Prêtresses, également appelées Vestales, lesquelles devaient ensuite accomplir la mission sacrée de lever l’homme. Actuellement, nous aussi les hommes, incapables d’éliminer nos egos, nos mois, nous nous trouvons submergés dans la dégénérescence, irresponsables envers notre famille et envers la société elle-même, ce qui a contraint la femme à entrer en compétition avec l’homme, en quête de subsistance pour elle- même et ses enfants. Ainsi, aujourd’hui comme hier, la femme affronte un double défi : chercher sa subsistance et régénérer l’homme.

Isis, représentation de l’Éternel Féminin, de Dieu-Mère Nature, la Grande Mère, fut vénérée chez les Égyptiens par tous ceux qui ont osé connaître et suivre fidèlement ses mystérieux enseignements. Au commencement des temps, la femme était adorée de manière très spéciale, on la considérait comme une partie intégrante et comme une descendante de l’éternel féminin, c’est-à-dire de ce concept ancestral, également enraciné dans la culture Maya, Tibétaine, Chrétienne, Druidique, Persane, Scandinave, etc.., dans laquelle la femme est la vive représentation physique de Dieu-Mère Nature. De plus, des milliers de temples destinés à l’adoration et à l’étude de la femme comme représentation objective de la nature ont existé. Si nos concepts sur la femme étaient aussi élevés que ceux qu’en avaient ces peuples antiques (traités à tort de sauvages), nous aurions un monde meilleur.

Des sociologues et psychologues très intelligents comme Sigmund Freud et son disciple C. J. Jung, ont défendu l’idée que “La femme n’est ni plus ni moins que l’axe central de la vie familiale, le noyau ou le soleil autour duquel tourne toute la société, comme s’il s’agissait des petites planètes d’un système solaire appelé famille.” Sans la femme comme trait d’union entre les êtres humains, l’humanité entière serait un chaos. Malheureusement, il existe de nos jours beaucoup de pédants qui prétendent séparer de l’existence tout ce qui est sensible, simple, émotif ; au bout du compte, des choses qui n’appartiennent pas à la matière, mais à l’âme de l’être humain. Mais à force de nous heurter contre la dure paroi, terriblement rude, qu’est la vie elle-même, nous finissons par estimer ces choses qui sont les moins estimées par le dénominateur commun, par la masse des gens : l’affection, l’amour, la tendresse, la patience, le fait de savoir se mettre à la place de celui qui souffre pour ressentir ce qu’il ressent, etc.

Nous disons tous le contraire : “ces choses sont importantes pour nous”, mais c’est de la pure théorie, parce que quand il faut le démontrer, il ne reste que des mots vides, et nous sommes rarement véritablement sincères... Avec tout le respect dû à tous ceux qui lisent ces mots, nous croyons que la société actuelle est en train de nous convertir en des êtres insensibles, durs, entêtés, très égoïstes et que nous nous préoccupons seulement de nos plaisirs sensuels, sans nous soucier de ce qui arrive à tous ceux qui souffrent, et dans ce cas, à la femme, qui au sens large du terme est notre mère. Et toute mère est très digne, du fait de tous les problèmes qu’elle a eus dans sa vie, et de tous les inconvénients et incompréhensions qui existent entre elle et ses enfants.

 

Au sommaire de cet ouvrage on y trouve :

 

Déméter et son mythe grec   -   le Principe   -   la Terre et la Mère    -   Céleste, la Vierge cosmique    -      Exubérante, la puissance végétale    -       l’Éternel Féminin    -        Le retour de la Déesse     -

  

2 B 

B.A. – ba des fÉes

A.L. d’apremont

Edition PARDES

 2001

Qui se souvient que fada signifie que les fées n’appartiennent pas seulement à l’imaginaire européen et à la littérature ? Certes, à leur évocation, surgissent des images profondément enfouies dans notre mémoire, celles de l’enfance, de ce petit peuple qui pullule dans les forêts.

 

Fée Clochette ou fée Carabosse, elles ravissent ou terrifient. D’ailleurs, elles « ravissent » dans toutes les acceptations du terme…


Dans ce B.A. – BA des fées, l’auteur entraîne le lecteur vers ces mondes enchantés qui se révèlent en vérité à notre portée, comme le montrent les expériences relatives à ces être mirifiques. De plus en plus nombreuses, ces expériences conduisent à la claire compréhension de ce qu’est l’âme de la nature et du vivant ; elles mènent à la prise de conscience du fait que l’on ne doit pas domestiquer les éléments mais tenter de se les concilier.

Si les fées demeurent dans le monde subtil, elles agissent pourtant sur notre environnement immédiat. Hier, nos ancêtres le savaient, et ils les honoraient. Aujourd’hui, elles font partie intégrante du ré enchantement du multivers et de la redécouverte de la sacralité.

Y sont expliqués :


Qu’est-ce qu’une fée ? – Origine – Le petit peuple : entre vie et mort – Divinités du destin – Esprits de la nature – Âme des morts – Histoires de fées – Les fées et l’écrit – Les femmes : Mélusine, Morgane, Dame du Lac ou Fée Viviane – Les hommes : « Homme Vert » et Peter Pan – Hiérarchie : les rois et les reines – Obéron ou Aubéron – Le roi Herla – Titania et Mab – Temps et espaces des fées – Les royaume des fées : Fairyland et Ley Lines – Le temps des fées – Panoplie des fées - Accessoires – Le bestiaire – Les plantes liées aux fées – Les pouvoirs des fées – La maîtrise de la destinée – La prophétie – Le vol et la métamorphose – Transformation des choses – Réalisation des vœux et dons – Rencontres avec les fées – Les enlèvements – Les apparitions : Conan Doyle – Les fées aujourd’hui – Findhorn, un néo-chamanisme ? – L’écologie sacrée – Domaines d’application – Du chamanisme et des fées.

 

B.A.  ELFESFÉES,  et  GNOMES

Johfra - Carjan et Ellen Lorien

Edition  Amrita

 1989 

Les Elfes, les Fées, les Gnomes, autant de petits êtres que nous avons soigneusement rangés dans nos mémoires d’enfant, parmi les rayonnages de nos bibliothèques de contes de Fées… Pour certains d’entre nous, supra-sensible, les forces de la Nature qu’ils incarnent ont pourtant une parfaite réalité.

 

Écoutons-les : « Aujourd’hui, nous les elfes, aimerions vous parler un peu de nous et de notre monde, ce monde tout aussi réel que le vôtre mais qui, pour tant d’humain, n’a pas d’autre réalité que celle des contes de fées. Il y eut pourtant, autrefois, un temps où nos deux peuples, le vôtre et le nôtre, étaient proches l’un de l’autre, un temps où les hommes ne nous avaient rangés sur les rayonnages poussiéreux, un temps où ils connaissaient nos activités, notre joie, notre gaité. Nous formions une grande famille, très diversifiée. La terre, l’eau, l’air et le feu sont nos demeures. Oui nous pouvons dire que nous sommes l’essence même de ces éléments. C’est pour cette raison que nos corps prennent des aspects très divers dès que nous voulons nous manifester. C’est pour cela aussi que les hommes nous ont donné des noms différents.

 

Savez- vous que votre corps contient l’énergie de ces quatre éléments ? Pour nous, nous ne sommes qu’un seul élément à la fois, et nous formons ainsi ce que vous appelez les Elémentals, et qui représente l’ensemble de la Nature. Jadis, les hommes savaient ce que nous faisions pour eux, à travers la Nature et prenaient garde à ne pas détruire notre travail. Hélas, de nos jours, il semble que beaucoup d’entre vous aient complètement perdu le contact conscient avec leur source de vie : la Nature, la Terre.

 

L’homme se détruit lui-même, parce qu’il se pense en termes de séparation, il se croit seul, isolé. Comment peut-on ignorer que le souffle du vent, c’est vous, vous encore chacun des rayons que le soleil vous envoie, que vous êtes issus de l’eau et qu’elle relie tous vos tissus, que vous ne pouvez vivre sans l’air que vous respirez ? Comment pouvez-vous être assez obtus pour ignorer que lorsqu’un être souffre ou se réjouit, la conscience tout entière de la Terre partage sa souffrance ou sa joie ? 

 

La matière dans laquelle nous pouvons nous manifester s’appelle L’éther, et si vous lisez ces lignes c’est parce que vous savez bien que tout, dans l’Univers est vibration. Matière, chaleur, son, lumière, rayons ultra-violets, rayon X, âmes, esprits, tout est vibration sur une certaine longueur d’onde. L’éther qui nous donne vie est un monde dans lequel les manifestations vibrent sur une fréquence qui n’est pas, en général visible, audible, palpable pour le sens des hommes ».

 

Tel est le message et le constat que nous donnent ces êtres invisibles mais présents.

 

Des aquarelles superbes de Johfra (auteur par ailleurs des 12 signes du Zodiaque), ainsi que de Ellen Lorien et de Carjan.

  

BOUGIES - RItuels pratiques  ET COULEURS deS bougies

Raymond BUCKLAND

Edition  Ramuel

 1996

Comment et pourquoi se servir de bougies. Son symbolisme, sa texture, sa couleur et sa finalité. Avec toutes ces bougies aux couleurs diverses et variées disponibles de nos jours, de nouveaux us et coutumes se sont développés autour de la pratique des bougies magiques.


Peu de personne possède aujourd’hui une cheminée ouverte pour pratiquer la pyromancie (divination par le feu), en revanche, brûler des bougies à des fins magiques est devenue une pratique particulièrement populaire.

 

Les praticiens de cet art conseillent généralement de faire brûler votre bougie la nuit et que ce soit la dernière chose que vous fassiez avant d’aller vous coucher, en ayant pour seule pensée la réussite de votre rituel. S’il ne vous est pas possible de pratiquer à ce moment donné, vous pouvez cependant effectuer votre rite n’importe où, du moment que vous êtes au calme et que vous n’êtes pas déranger.

 

Choisissez une bougie de la couleur appropriée à votre but, d’après la liste des couleurs données plus bas dans ce chapitre. La bougie devra être neuve, et ne devra pas être utilisée à d’autres fins. Vous devrez vous procurer également une fiole d’huile d’onction, que vous garderez, elle aussi, seulement à des fins magiques.

 

Il doit s’agir d’huile végétale pure et les praticiens expérimentés utilisent parfois des huiles parfumées onéreuses. L’huile de bois de santal, par exemple, a un parfum merveilleux et convient à la magie ; l’étrange et excitante fragrance de l’huile de patchouli est tout particulièrement populaire en Amérique chez les praticiens du vaudou.

Cependant, si vous ne possédez aucune d’entre elles, utilisez de l’huile d’olive pure. Vous pouvez expérimenter par vous-même en ajoutant à cette huile des herbes aromatiques, ainsi qu’un peu de résine de benjoin afin qu’elle ne rancisse pas. De toute façon, le but principal de l’huile d’onction est simplement d’imprégner vos pensées dans la bougie, afin, pour ainsi dire, la consacrer à des fins particulières. Depuis des temps immémoriaux, les magiciens ont utilisé l’huile d’onction lors des cérémonies de consécration. Avant de commencer votre rituel, ayez clairement à l’esprit votre souhait, puis écrivez-le sur un bout de papier neuf. Vous mettrez ce bout de papier sous le bougeoir dans lequel vous ferez brûler votre bougie. Comme pour tout autre objet magique, le bougeoir que vous utiliserez devra être conservé uniquement pour la pratique rituelle et non pour un usage commun. Si vous achetez un bougeoir ancien pour les cérémonies magiques, alors nettoyez-le minutieusement avant de l’utiliser, pour le débarrasser d’autres influences qui pourraient rester en lui. Toute autre source lumineuse dans la pièce où vous travaillerez devra être baissée et suffisamment tamisée. Prenez ensuite un peu d’huile d’onction sur vos doigts et frottez doucement la bougie en vous concentrant sur l’idée d’imprégner cette dernière de vos pensées et souhaits. Mais ne la frottez pas simplement de haut en bas ; commencez par le centre, frottez du centre vers le haut, puis du centre vers le bas. Placez ensuite la bougie dans son bougeoir, essuyez le surplus d’huile de vos doigts à l’aide d’un morceau de lin propre ou d’un mouchoir en papier – ce dernier est bien entendu une invention moderne, mais fort utile.

Puis allumez la bougie et concentrez-vous calmement sur votre souhait. Avant tout, visualisez la chose que vous souhaitez voir se réaliser, car si vous êtes capable de produire une image mentale claire de ce souhait et de la maintenir à l’esprit, même si ce n’est que pour quelques secondes, sans doutes, sans peurs, ni pensées perturbatrices, l’effet magique sera puissant. Visualisez votre souhait de manière symbolique, si vous préférez, aussi longtemps que l’image reste claire. La bougie qui brûle fournit le point focal pour votre concentration ; mais il n’est pas nécessaire de regarder fixement la partie la plus lumineuse de la flamme, car cela pourrait fatiguer vos yeux. Au lieu de cela, regardez la lueur dorée de la bougie dans son ensemble, et prenez note de ses différentes couleurs. Ou bien, si vous souhaitez reposer vos yeux de cette luminosité, regardez la couleur de la bougie elle-même, remémorez-vous sa signification symbolique.

Diverses thèses plus ou moins mystiques sont évoquées à propos de flammes et de bougies. Ainsi, l'allumage d'une bougie à une autre bougie évoque pour certains la transmigration de l'âme d'un corps à un autre. Dans cette image, la flamme reste toujours identique à elle-même lorsqu'elle voyage de bougies en bougies. L'analogie avec la réincarnation supposerait donc que l'esprit ne progresse pas au fil des incarnations !
Voilà, j'avais envie de tordre le cou à cette analogie à mon sens abusive. Mais certains corrigent cette image en observant qu'il s’agit, non de l'âme humaine mais de l'esprit divin qui habite ainsi toutes les âmes. Mais, sans doute parce que je ne suis pas croyant (religieux), cette image ne me parle pas vraiment.


Une autre analogie pourrait être celle de la réintégration : Les voyages du rituel d'Initiation résument le chemin de l'Initié du désordre à l'illumination et désignent la finalité à atteindre comme siégeant à l'Orient où domine le Delta Lumineux, image du principe créateur, du feu primordial et dispensateur de la "Lumière". La transcendance est là représentée par ce feu divin dépassant toute flamme physique et désignée comme "principe créateur".
Ce cheminement vers le Delta désigné comme finalité du celui qui cherche n'est donc pas sans m'évoquer cette "réintégration" si souvent évoquée au siècle des Lumières ? La flamme est souvent citée comme représentation du Logos, et il y a en Loge de nombreuses flammes ou évocations de flammes : Epée flamboyante, bougies, Delta rayonnant, etc. Autant de représentations diversement situées de la présence du Logos.

 

Le logos serait l'intelligence universelle et éternelle qui gouverne le monde. A l'origine de tout, elle est cette Unité qui est sensée avoir donné naissance au monde en se divisant elle-même. Une unité qui se multiplie en se divisant.
La sagesse, cette vertu majeure recherchée par l'Initié, consisterait en la connaissance de cette conscience qui régit toutes choses, y compris les hommes. L'Unité est donc le but. Le chemin vers l'Unité passe pour nous par le travail sur nous-même au niveau de nos dualités que représente si bien le pavé mosaïque, ce plan de la dualité sur lequel ouvrent les Maçons. Et je remarque que sur ce plan de la dualité diverses flammes sont comme autant de jalons pour notre cheminement depuis la division en direction de l'Unité.

 

Voici une liste des couleurs pour les bougies que l’on peut trouver dans tous les grands magasins, avec leur signification et leur pertinence pour chaque rite :

Blanc : développement psychique, dissiper les influences négatives.

Rouge : vie, vitalité, faire tourner la chance à son avantage.

Bleu : guérison, développement spirituel, protection occulte.

Vert : fertilité, prospérité, gain d’argent.

Jaune doré : développement intellectuel, force de l’esprit.

Rose : amour, amitié, bonheur.

Violet : pouvoir occulte, triompher.

Orange : optimisme, succès.

Noir : revanche, vengeance ; mais aussi, communion avec l’esprit des défunts.

 

Brûler des bâtons d’encens de bonne qualité favorise l’atmosphère de tout rituel occulte ; ainsi employez-en un peu lors de vos rituels destinés à la magie des bougies si possible. La meilleure façon de brûler les bâtons d’encens est celle qui se pratique en Orient, là d’où ils proviennent ; pour cela, procurez-vous un bol en métal ou en terre, remplissez-le aux trois quarts de sable et piquez-y bien droits ces bâtons d’encens. Ainsi, ils ne se renverseront pas et leurs cendres non plus. Lorsque vous sentez que vous vous êtes concentré assez longtemps, prenez le bout de papier où vous avez inscrit votre souhait et brûlez-le dans la flamme de la bougie, en ayant à l’esprit que vous êtes en train de projeter votre vœu dans l’Autre-Monde pour qu’il puisse s’accomplir. Mouchez la bougie et si elle n’est pas entièrement consommée, vous pouvez l’envelopper dans un morceau de papier propre pour une utilisation ultérieure. Souvenez-vous cependant que vous pourrez l’utiliser uniquement pour retravailler sur le même souhait. Pour un vœu différent, vous devrez employer une nouvelle bougie.

 

BOUGIES - LE GRAND LIVRE DES BOUGIES ET DES CHANDELLES

J-L Caradeau

Edition Trajectoire

2001

Spiritualité et lumière sont de pair, la manifestation lumineuse, associé au Soleil, à la Lune, aux étoiles qui scintillent la nuit dans le ciel ainsi qu'aux éclairs déchirant le ciel durant les orages, est un aspect primordial des rites religieux et magiques et ce depuis bien longtemps.

 

Le déclic se fit lorsque l'homme préhistorique fit jaillir la première étincelle et qu'il découvrit le feu. Il utilisait celui-ci afin de se tenir au chaud, de cuire ses aliments, de faire fuir les bêtes, mais il en fit également, avec le temps, l'élément central de ces cérémonies mystiques. Depuis ce temps, l'humanité ne cessa d'être fascinée par le pouvoir des flammes. Les feux de joie, les torches, les feux de camps autour desquels dansaient les tribus afin d'invoquer les esprits, sont devenus indispensables aux célébrations puisqu'ils étaient sources de lumière et qu'ils étaient symboles des divinités et des puissances.


Le feu est également un symbole du changement, du sacrifice et de purification et c'est pourquoi il est depuis longtemps un instrument magique.

De plus, toute une littérature occulte est née autour de l'utilisation des bougies. Certains affirmaient que lorsque l'on faisait brûler une bougie (de la couleur appropriée au souhait que nous voulions réaliser) même nos désirs les plus secrets se réalisaient.

Voilà un aspect important des bougies, leurs couleurs et les effets qu'elles apportent, par contre il ne s'agit là que d'une infime partie de leurs caractéristiques et de leur complexité. Avec le temps, les bougies ont gagné des tailles diverses, des couleurs différentes, mais aussi une grande hausse de production ainsi qu'une multitude de forme et de matériaux. Mais il faut noter que chacune est dédiée à une utilisation magique précise. Les bougies sur les tablettes des magasins sont d'une bonne qualité, mais ne valent pas celles que vous pourriez produire de vos mains. Et ce pour plusieurs raisons, mais entre autre parce qu'elles sont imprégnées de vos propres intentions et de votre énergie.

 

L'usage des bougies est ancestral et quasiment universel. La bougie est un lien entre le monde réel et l'astral. Elle est porteuse de la flamme! La flamme est le symbole de l'Âme, de la purification et de l'Amour du créateur. Elle brille de façon identique dans l'astral que dans le monde physique. Elle est donc une sorte de phare, de repère pour les énergies, les esprits.....Très utilisée en magie, elle permet "d'ouvrir une porte" entre les différents mondes. Etablir un contact,  avec une Force Supérieure, une Energie ....appelez cela comme vous voulez, Bouddha, Dieu, Allah. C’est aussi un excellent condensateur fluidique, de par sa cire, qui selon sa couleur, condensera l'énergie correspondante.

 

La bougie blanche peut être utilisée pour toutes les opérations en tant que bougie neutre.....Dans une église, n'allumez jamais votre bougie à la flamme d'une bougie déjà allumée....Servez-vous de vos propres allumettes, sinon vous rejoignez et amplifiez la demande de l'autre personne et non la vôtre! Vous entrez en contact avec les Forces supérieures, et ce geste n'est jamais anodin, c'est une prière que vous adressez, quelque soit celui à qui vous l'adressez. Une bougie "parfumée" vous sera d'une précieuse aide dans les moments de méditation, de concentration, de relaxation....

 

La magie populaire nous enseigne qu'allumer une bougie lors de la naissance d'un enfant est une manière de protéger celui-ci contre les esprits du mal. En Angleterre, dans la région du Lancashire, réputée pour ses sorcières, on allume des bougies la veille de la Toussaint pour lutter contre les maléfices des sorcières. Si la bougie s'éteint, on peut redouter le pire...mais si la bougie continue de brûler jusqu'à minuit et plus, la magie noire sera tenue en échec....

 

BIBLE DES FÉES

Teresa Moorey

Edition Trédaniel

 2010

Bienvenue dans le monde magique des fées. Des descriptions détaillées et de belles illustrations vous présentent plus d’une centaine de fées. Il y est question de celles qui habitent les fleurs, les arbres, jusqu’aux sirènes, farfadets et feux follets, et bien d’autres.

En nous permettant d’accéder au royaume des fées, l’auteur nous initie aux coutumes, traditions et langages de ce monde enchanteur. Et si par extraordinaire, au hasard des pages, vous découvrez les endroits propices à leur rencontre…

Riche en conseils et explications minutieuses, cet ouvrage vous permettra de choisir les charmes et les méditations appropriés pour attirer près de vous ces créatures fugaces, qui vous apporteront chance, amour et réussite…

Un livre plein de poésie, de réflexions et de bons conseils pour pouvoir se connecter à la fée de son choix et pouvoir l’attirer dans un dialogue dont sortira, apaisement, joie, bonheur et énergie positive. 

 

BLÉ,   VIN,   PAIN,   HUILE,   SEL,   ENCENS,   CONSÉCRATION

DIVERS  AUTEURS

ARCADIA

 2005

Un dossier très important sur diverses symboliques, dont celle d’une consécration de loge. Des articles magnifiques sur ces sujets, par Michel Viot, Pierre Benzaquen, J.M Couvert, Jean Lalande, ou S. Fischer-Rizzi. 

 

Cette consécration de loge a été très bien décrite  dans un livre de Jean-Luc Leguay, avec des enluminures superbes (voir Chapitre 1)

 

Cinq ingrédients vont servir pour cette consécration, quant au pain, il est omniprésent dans les cérémonies de la cène ou de l’agape. Tous ces ingrédients sont ici étudiés à travers  plusieurs grilles de lecture : littérale, symbolique, philosophique, religieuse, anagogique et métaphysique.

 

Le  Blé : Il sert à la fabrication du pain, aliment essentiel. Dans le rituel de consécration le blé est synonyme de fécondité et d’abondance, c’est le 1e voyage, que font les officiers consacrants et c’est le Grand Maître qui le répand. Dans les mystères d’Eleusis, le grain de blé est symbole de vie et de mort, il meurt en automne et renaît au printemps, c’est l’alternance des saisons, la fécondité, un don de Dieu et les mystères de la vie.

 

Le Pain : Aliment de base depuis que l’homme à découvert l’agriculture. Les grecs furent les pionniers et les grands spécialistes dans l’art d’inventer des diversités de pains, mais ce sont les hébreux qui trouvèrent la recette du levain, bien que l’Eternel ordonna à Moïse pendant la Pâque, de manger des azymes, pain sans levain, mince et léger. Autrefois, dans le bassin méditerranéen, les pains avaient la forme d’une boule, appelée boulens, par la suite au XVe siècle cette boulens donna le nom de boulanger. Jésus développa la symbolique du pain, que ce soit avec la multiplication des petits pains, ou avec la Cène. Bethléem signifie « La maison du pain ». Le pain est symbole de fraternité, d’amitié et de partage spirituel dans les voies initiatiques. Sur le plan religieux, la communion avec l’hostie, représente le grand mystère de la « transsubstantiation ».

 

L’huile : 3e voyage des consacrants, le 2e GSC verse de l’huile en disant : Je donne à cette loge l’onction d’huile, comme symbole de Paix et de Concorde. Cette symbolique nous relie aux investitures et consécrations des Prêtres et des Rois. Cette huile ou Saint- Chrême apportée par la colombe pour le baptême de Clovis, et qui par la suite servira pour toutes les royautés et le clergé. Souvent les huiles sont mélangées avec du miel, du poivre ou du lys. L’huile d’olive étant presque divinisée dans tout le bassin méditerranéen, que ce soit pour la cuisine, pour des onctions, ou des onguents. Les huiles essentielles font un retour en force, dans diverses pratiques culinaires ou de pharmacopée. L’oint du Seigneur, vient du mot hébreu : Messie, qui en grec se dit Christos, et si Jésus n’a pas reçu une onction d’huile matérielle, la descente du Saint-Esprit sur sa tête fait office d’onction spirituelle.

 

Le Vin : 2e voyage des consacrants. Le 1e GSC verse du vin et dit : Je verse du vin dans cette loge, en signe de joie et d’allégresse, puisse le bonheur envahir le cœur de tous les frères. Le vin nous ramène à Noé, qui eut quelques petits problèmes avec la vigne, à Dionysos, dieu du vin et des fêtes, à Jésus qui dit : je suis le cep, vous êtes les sarments, aux noces de cana, et la transformation de l’eau en vin, il est représentatif de l’amour, de l’immortalité,  même le cantique des cantiques fait l’éloge du vin, alors que l’islam interprète l’interdiction de boire du vin, les soufis au contraire prônent sa boisson et disent être des échansons, à la recherche de l’ivresse mystique. Le graal, et les mystères du moyen-âge encensaient le vin.

 

Le Sel : 4e voyage des consacrants. Le GMC verse du sel en disant : Je répands du sel dans cette loge pour symboliser l’hospitalité et l’amitié. Puissent la prospérité et le bonheur régner dans cette loge. Symbole avec le pain de partage et d’hospitalité, il est dit : tu mettras du sel sur toutes tes offrandes, signe d’alliance de ton Dieu. Sel purificateur, il chasse les démons ou énergies vibratoires néfastes et nuisibles, au Japon les Sumo lancent du sel à l’intérieur du cercle sacré, en guise de protection divine. Il a tout au long de l’histoire, servi de monnaie, il était d’ailleurs assez lourdement taxé (gabelle).Comme tous les symboles, il a aussi son contraire et le sel peut éroder et détruire  les hommes, et les éléments matériels.

 

L’Encens : 5e voyage : Le Chapelain ou l’Hospitalier consacrant, va alors entreprendre, sous la forme de 3 voyages, des encensements rituels comme action de purification. L’encens symbolise le parfum céleste de la sainteté et rappelle la fumée émanant des sacrifices accomplis sur l’autel du Temple. Les cultures anciennes employaient l’encens comme moyen d’entrer en contact avec les forces subtiles de la nature, d’en recevoir les messages et de mieux comprendre les liens qui la régissent. Les asiatiques et les animistes brulent de l’encens en permanence, c’est dans leur culture et leur tradition, ce sont des marques de prières, d’émanation de l’esprit divin, de purifications, et une façon d’enlever les charges négatives de son environnement. 

 

L’encens favorise la concentration, la spiritualité, et notre évolution intérieure. L’encens se pratique en bâtonnets, en poudre ou en grains sur des charbons, de très nombreux encens sont à notre disposition, les plus connus étant l’hindou, le japonais, le tibétain et les gommes arabiques pour les poudres et grains.

  

brÉve Étude sur les trois piliers

Marcel spaeth

Edition  Détrad

 1993

On ne parle pas souvent des trois piliers, ainsi cette plaquette nous rappelle leur symbolisme, et nous propose une méditation sur la valeur ésotérique de notre initiation.

3 vertus cardinales sont attachées à ces piliers et ces vertus cardinales peuvent s’emboiter dans les vertus théologales, ainsi la Force s’épanouira dans la l’espérance, la sagesse dans la foi et la beauté dans la charité.

 

Au sommaire de cette étude :

 

Les trois piliers   -   les piliers et les colonnes   -   le Temple   -   piliers et chandeliers  -   position des piliers   -   le nom des piliers   -   similitudes avec les deux colonnes   -   l’arbre de vie   -   les vertus    -

2 C

caducÉe – ÉpÉe – lance – ÉpḖe flamboyante – bouclier – hache – double hache – GLAIVE -

Divers Auteurs

ARCADIA

 2004

Le caducée arme de transformation ontologique, l’épée symbole chevaleresque, catalyseur d’énergie, l’épée flamboyante, symbole du pouvoir spirituel représentent l’éclair et le feu du ciel, arme des chérubins dans la Genèse, les sabres des soufis qui avaient sur la lame des versets à la gloire de Dieu.

La légende rapporte qu'Apollon échangea avec Hermès son demi-frère une baguette en or contre une lyre. Hermès l'utilise un jour pour séparer deux serpents, mais ces serpents s’y enroulent en sens inverse.

La symbolique s'installa par la suite, et l'emblème du Dieu grec Hermès (Mercure pour les romains) accompagna toujours Hermès. A l'origine il est représenté par un bâton de laurier ou d'olivier avec ses branches. Ensuite les branches sont enroulées autour du bâton pour figurer les deux serpents entrelacés, il est surmonté de deux ailes, symbolisant la vélocité d'Hermès le messager des dieux. Cet emblème devint la marque des hérauts, des messagers (au sens large).

Primitivement, le caducée, réalisant le difficile équilibre de tendances antagonistes autour de l’axe du monde (les serpents représentant le feu et l’eau, la baguette la terre et les ailes le ciel), fut donc un symbole de paix porté par le Messager des Dieux. Une autre interprétation insiste sur l’accouplement des serpents et la symbolique de la fécondité.

Les alchimistes n’ont pas manqué de donner eux aussi leur explication du caducée, sceptre d’Hermès, dieu de l’Alchimie : les deux serpents représenteraient les principes antagonistes (soufre/mercure, fixe/volatil, humide/sec, chaud/froid…) qui doivent s’unifier dans l’or unitaire de la tige. Quittant la pensée hermétique pour les domaines moral et médical, le caducée peut représenter la lutte maîtrisée entre les instincts et la maîtrise de soi ou les maladies et la santé, avec une issue forcément spirituelle (les ailes). Le serpent s’enroule autour du bâton qui symbolise l’arbre de vie, pour signifier la vanité domptée et soumise, son venin se transforme en remède, la force vitale pervertie retrouve la voie droite qui permet la seule véritable guérison, celle de l’âme.

En raison des attributs du Dieu Hermès : Il est le dieu du commerce, des professions qui s'occupent de la communication comme les imprimeurs, le gardien des routes et des carrefours, des voyageurs, des bergers, et dieu de la ruse, du vol et des voleurs, puis dieu accompagnateur des âmes des morts aux Enfers. Il est évident que le caducée d'Hermès ne doit pas et ne peut pas être utilisé comme emblème médical.

Cependant vers le XVIe siècle, une confusion est apparue avec le bâton d'Esculape (qui est aussi un caducée), et peu à peu, ce caducée a quitté le domaine militaire auquel il avait été d’abord cantonné comme symbole de la paix, et il est devenu l'emblème de la profession médicale dans de nombreux pays. La légende rapporte qu'un jour, Asclépios, voyant un serpent se diriger vers lui, il tendit son bâton dans sa direction. L'animal s'y enroula. Asclépios frappa le sol et tua la bête. Un second serpent apparut soudain, tenant dans sa bouche, une herbe mystérieuse avec laquelle il rappela à la vie l'autre reptile. Asclépios eut alors la révélation de la vertu médicinale des herbes. L'emblème d'Asclépios est un bâton court le long duquel s'enroule un serpent. À l'origine, dans la mythologie grecque, il est l'attribut du dieu Apollon qui l'offre à son fils Asclépios, dieu de la médecine.


Le bouclier arme passive, de défense contre les forces du mal, symbole de la Foi. L’armure spirituelle est dépeinte en Ephésiens 6- 14/17. Paul a écrit : “ Tenez  ferme, les reins ceints de vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’équipement de la bonne nouvelle de la paix. Surtout, prenez le grand bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les projectiles enflammés du méchant. En outre, acceptez le casque du salut, et l’épée de l’esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. ” Au sens propre, l’armure décrite par Paul protégeait considérablement le soldat romain. En outre, il était muni d’une épée, son arme principale dans les combats au corps à corps.

La hache et la double-hache, symbolise l’arme d’ouverture (ouverture du cerveau de Zeus, qui ainsi donne passage également de la foudre et de la pluie, arme fécondante et de rétractation qui donne ainsi passage à Athéna / Pallas, déesse de la sagesse, symbole également de la foudre et de la pluie, arme fécondantes et de rétraction spirituelle. La double hache fait partie des grands symboles spirituels de l’humanité. Les plus anciennes représentations connues ont été découvertes sur le site d’Arpachaiya, près de Mossoul en Irak dans les niveaux de la culture mésopotamienne dite « halafienne » qui remonte au 5ème, 4ème millénaire avant notre ère. Des doubles haches soit en miniature soit représentées sur des vases ont été inventoriées. Nous savons que l’époux de la grande déesse D’Arinna, la déesse du soleil, est le dieu de l’orage appelé Tarhund chez les Hittites, Datta chez les Louvites ; il est le même que le Tesub (Tchou) des Hourrites. Ces divinités souvent debout sur un taureau brandissent à la main une double hache, elles s’en servent pour fracasser les nuages, déclenchant les orages qui provoquent la pluie indispensable aux cultures et aux pâturages. C’est une figure semblable de dieu de l’orage qui est devenu le Zeus Stratios de Labranda dont la double hache est le symbole. C’est aussi l’emblème d’Haddad dieu Sémite de la foudre ouvrant avec sa double hache les réservoirs du firmament pour faire tomber la pluie en fendant les arbres géants de la forêt. Dans ces régions la double hache est toujours le symbole de l’éclair 1 du feu donc de la lumière mais aussi de la fertilité.

Restons sur les rives de la Méditerranée en Phénicie c’est-à-dire le Liban actuel et suivons Zeus transformé en taureau enlevant Europe fille d’Agénor roi de Phénicie. Nous arrivons vite sur la plage d’une baie naturelle en Crête, Matala où il est toujours agréable un soir d’été assis dans un des restaurants bâtis sur pilotis, d’admirer le soleil avalé par la mer de Lybie tout en sirotant un Ouzo avec quelques tranches de concombre-salé de la féta et quelques olives. La falaise côté nord ressemble à un gruyère, les romains creusèrent la falaise pour en faire un cimetière et sur le côté sud on peut toujours deviner un port. Nous sommes sur l’un des trois ports de Phaïtos situé à quelques kilomètres de là. Cet immense temple palais domine la riche plaine de la Messana, avec ses oliviers, citronniers, orangers, qu’arrose le Ieropatomus (le fleuve sacré) que l’on peut voir des terrasses du palais. Des dizaines de signes mystérieux dont la double hache sont gravés sur les murs de ce palais. Ces inscriptions n’étaient pas visibles lors de l’existence il y a 35 siècles de Phaïtos, car à l’époque ils étaient recouverts de stuc. Faut-il y voir les plus vieilles marques compagnonniques connues ?  Héphaïstos  c’est le vulcain romain, le patron des bons cousins forgerons et dieu de la métallurgie. Armé de la double hache celui-ci va à la demande de Zeus fendre le crâne de ce dernier pour que puisse s’en échapper, alors qu’elle y était enfermée, la déesse Athéna qui représente la sagesse. La double hache permet de découvrir la sagesse.

L'Epée flamboyante, qui représente le pouvoir spirituel, dirigée vers le ciel, elle capte les énergies célestes et les restitue dans le monde terrestre, sa lame  torsadée ou serpentine est aussi l'expression de l'éclair divin illuminant le monde d'en bas, plongé dans la matérialité. Elle peut représenter Ziza ou Zizon ou Zeus tenant un éclair dans sa main. Kether- Malkuth (Épée Flamboyante) : Le premier mouvement est considéré dans la tradition kabbalistique comme véhiculant les secrets de la Création. Ce mouvement se rapporte au macrocosme – à l’univers qui nous entoure. Sur l’Arbre de Vie lui-même, ce Sentier, ou cette Voie, démarre de Kether et aboutit à Malkuth dans une course en zigzag que l’on appelle « Épée Flamboyante ». Cette Voie est la course primordiale de l’énergie créatrice au travers des Sephiroth au travers des trois Piliers (Miséricorde, Rigueur et Milieu). Son voyage commence dans le Monde d’Atsilouth afin de se rendre dans le monde d’Asia au travers du Monde de Yetsirah et du Monde de Briah.

L’Épée Flamboyante a encore une autre signification dans la Kabbale : la Tradition veut que chaque Sephiroth prenne la forme d’un centre d’énergie déséquilibré et sans harmonie. Ce déséquilibre est personnifié en tant qu’entité démoniaque – ou « puissance négative » — que l’on met en parallèle avec les Klippoth ou « coques négatives ». L’harmonisation et l’équilibrage de chaque Séphira par la descente de l’énergie de la création prennent la forme d’une image de la guerre contre les puissances du chaos. Ainsi, l’Épée, dans sa descente dans l’Arbre de Vie, devient un talisman pour vaincre les forces destructrices ; ainsi, en magie, la formule de l’Épée est une arme nécessaire pour le magicien afin d’équilibrer son être – en utilisant ainsi la formule dans le domaine du microcosme.

La hache couronnée symbolisant la coupe de l’arbre qui servira à l’édification du 2ème temple, elle est le vainqueur de l’apocalypse. La lance de Longin, prolongement de l’épée, arme de chasse, mais aussi arme de combat.


Symbole axial et phallique, la lance de Longin qui perça le flanc du Christ. La lance de Lug dans la symbolique nordique est une lance de feu dont les blessures sont mortelles. Chez les Druides (celtes) elle représente l’énergie hyperactive qui crache des étincelles et du feu. Seul le fait de la tremper dans le chaudron magique l’apaise. Dans le monde gréco-romain la lance est un des attributs d’Athéna (minerve). Plantée en terre elle représente, le Centre du Monde ou le centre du Royaume. St Georges et St Michel ont une lance pour combattre le dragon. La lance est le symbole de l'axe mystique. C'est également un symbole phallique, lié au pouvoir. La lance est une arme d'hast à fer pointu et à long manche. Deux principales symboliques sont associées à la lance. L'une se réfère à son manche qui symbolise la partie phallique de la lance. L'autre se réfère au fer de lance qui représente la puissance et le pouvoir. Aussi, bien que la lance soit liée au principe mâle, elle est souvent l'attribut des déesses et des héroïnes mythiques. C'est le cas, par exemple, d'Athéna (déesse grecque de la guerre et de la stratégie militaire, entre autres), d'Artémis (déesse grecque de la chasse), ou encore de Bellone (déesse romaine de la guerre). Cependant, dans la mythologie germanique, la lance, et notamment le manche de la lance, a une tout autre représentation. En effet, le bois de la lance est garant des traités gravés sur celui-ci. Ainsi, les traités conclus entre les dieux sont inscrits sur Gungnir, la lance de Wotan (ou Odin, le principal dieu), ce qui leur donne un caractère sacré. La lance est également associé à la foudre, ainsi la lance a le pouvoir de foudroyer. Chez les celtes la lance est l’attribut du roi Arthur, elle est symbole axial. Pour les chrétiens la lance représente la source de vie et peut guérir les blessures qu'’elle inflige

 

Enfin le glaive, si l’épée transperce, le glaive tranche. Agissante, avec la balance, le glaive est symbole de justice. Dans l’apocalypse le Christ tient dans sa bouche un glaive à 2 tranchants, symbole du feu purificateur et de la vérité, il est le logos (verbe de Dieu). "Et une épée acérée sortie de sa bouche... Apocalypse".... Le glaive, symbole de puissance, rappelle quant à lui que la justice n’est rien sans la force qui permet de la faire appliquer : juger ne consiste pas seulement à examiner, peser, équilibrer, mais encore à trancher et sanctionner. Le glaive constitue d’ailleurs l’un des attributs symboliques traditionnels de ce monopole de la violence physique légitime qui caractérise l’État souverain. Le glaive désigne ainsi ce que juger peut avoir de douloureux : la détermination de ce qui est juste n’est pas seulement affaire d’appréciation intellectuelle, elle implique surtout une décision finale, exécutoire, tranchant définitivement un conflit entre des intérêts divergents.

 

Ce glaive rappelle également les Kéroubim qui gardaient le jardin d’Eden avec le glaive de keroub, rappelant une symbolique forte avec l’action du divin sur terre, l’alliance du sacré et du profane, le glaive énergétique, et le dialogue entre la terre sacrée et la glaise profane « «  déchausses-toi avant de fouler ce sol… ». Ezéchiel, 28, 11-16 (Traduction du Rabbinat) : « La parole de l’Eternel me fut adressée en ces termes : ‘Fils de l’homme, entonne une élégie sur le roi de Tyr ; tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Tu étais le sceau de la perfection, plein d’habileté et d’une beauté achevée. Tu étais dans l’Eden, le jardin de Dieu ; toutes les pierres précieuses te couvraient : rubis, topaze et émeraude, tartessienne, onyx et jaspe, saphir, escarboucle et diamant, de l’or également ; tu possédais des tambourins et des flûtes bien travaillées ; pour toi, ils étaient prêts dès le jour de la naissance. Tu étais le Kéroub d’élection qui protège [allusion aux Chérubins du jardin d’Eden, Genèse, 3, 24] de ses ailes ; je t’avais posté et tu étais sur la montagne sainte de Dieu ; au milieu des pierres de feu, tu circulais. Tu fus irréprochable dans ta conduite depuis le jour où tu fus créé jusqu’à ce que la perversité se rencontrât en toi. Par l’activité de ton trafic, ton enceinte s’est remplie de violence, et tu es devenu coupable ; je t’ai donc rejeté de la montagne de Dieu et je t’ai fait disparaître, Keroub protecteur d’entre les pierres de feu. »  -     Genèse, 3, 24 : « Ayant chassé l’homme, il posta en avant du jardin d’Eden les chérubins, avec la lame de l’épée flamboyante, pour garder les abords de l’arbre de vie. »

 Le S.C.P.L.F, dans son tableau de l’Ordre, met un glaive entre les pattes de l’aigle bicéphale, rappelant entre autre cette notion de discernement qui doit présider à toutes démarches initiatiques, en sachant séparer le bon du mauvais, la vérité de l’ignorance etc.

 

CAZENAVE  LA  MERVEILLE  DES  SYMBOLES

Michel  Cazenave 

Edition  Arma Artis

 2011

Ce livre n’est pas un dictionnaire des symboles, mais cherche à être un « coup de phare » sur certains des symboles qui hantent notre imagination et qui font l’objet dans le vocabulaire moderne, de nombreuses interprétations.

S’interroger sur le symbole est un acte religieux, dans le sens où la méditation de ce symbole fait appel à notre intuition, à notre âme, c’est être renvoyé aux mystères et de ce fait être relié à eux.

 

C’est Héraclite qui disait –fragment 60- « La route vers le haut et le bas sont une et la même ». Formule reprise par Hermès Trismégiste « Tout ce qui est en haut est comme tout ce qui est en bas, et tout ce qui est en bas est comme tout ce qui est en haut ». Autrement dit, tout est une transformation incessante dans le monde auquel nous vivons, entre le monde visible et le monde invisible.

 

Si l’on ne prend pas garde au symbole, si on ne veille pas à en faire un usage rigoureux, il nous entraine facilement dans la confusion de pensée. Carl Gustav Jung l’avait bien repéré dans ce qu’il appelait « la contamination des archétypes » : toute image symbolique en appelle naturellement une autre, et on se retrouve à la fin avec une chaîne infinie où tout et n’importe quoi finissent par symboliser avec n’importe quoi d’autre.

 

D’où la nécessite de revenir aux racines de la réalité symbolique en ce qu’elle est chargée de nous rendre visible ce qui est, dans son essence, de l’ordre de l’invisible, de nous introduire au mystère tout en préservant le secret de ce mystère fondateur : précaution élémentaire, à moins de dériver dans le simple fantasme ; et d’autant plus nécessaire quand on s’intéresse à un symbole puissamment composite, comme par exemple celui de l’eau.

 

Au sommaire de cet ouvrage, les symboles suivants :

 

Les éléments :  La Terre  -  le Feu  -  L’Eau  -  l’Air  -  l’Ether  -

Les sens :  le Goût  -  l’Odorat  -  le Toucher  -  la Vue  -  l’Ouïe  -  au-delà des 5 sens  -

Les fleurs dans leur jardin : le Jardin  -  la Rose  -  le Lis  -  le Lotus  -  l’Aubépine  -  le Narcisse  -  la Vigne  -

Des arbres :  l’Arbre et la mère  -  le Pommier  -  le Figuier  -  le Palmier  -  l’Arbre masculin et l’Arbre androgyne  -

Castor, Pollux et le taureau  -  la raison des images  -  Nature et silence  -

 

CERCLE - LE  CERCLE,  UN  SYMBOLE

M.   Loeffler- Delachaux

Edition  Signatura

 1947- Réédition 2008

Chaque année, les aspects de la nature se succèdent dans le même temps et le même ordre : stérilité du sol, gelé, saison des pluies, gonflement des bourgeons, éclosions des fleurs, fructification,, puis retrait des sèves, chute des feuilles et saison hivernale. C’est le développement de cette courbe de vie revenant sans cesse qui a inspiré aux peuples primitifs l’idée de représenter le cycle des saisons par un cercle.

 

Il arrive souvent an Art que le cercle dessiné au trait se confonde avec le disque, du point de vue symbolique, cela n’a pas d’importance. Le disque est au cercle ce que la cause est à l’effet. Il représente le soleil considéré par les adeptes des cultes de la lumière comme l’aspect visible de l’Être Suprême.

 

Le soleil fut adoré par la totalité des peuples au moment où, cessant d’être pasteurs, ils devinrent agriculteurs. Le plus célèbre de tous les temples péruviens est celui de Cuzco, dédié au Dieu Soleil. Ce temple était d’une richesse extraordinaire ; d’autres temples solaires furent construit par les Babyloniens, les Egyptiens, les Japonais, les peuples iraniens, de chine, de Chaldée, de Grèce, de la Syrie … et c’est de l’adoration du soleil que naquirent les religions hindoues, de Zoroastre, musulmane, du soufisme, les cultes de Baal, de Zeus, d’Apollon, d’Osiris et autres…

 

Deux symboles principaux ont représenté les dieux solaires dans l’Antiquité :

1/ Le disque, le cercle et leurs dérivés : rosace solaire, étoile solaire, croix solaire, boule, auréole, tonsure des prêtres, bouclier

2/ L’œil qui voit tout

En outre, les rayons du soleil ont été symbolisés par l’ensemble des objets pointus comme flèches, épées, glaives, bâtons, l’obélisque et le rayon pétrifié.

 

Cette belle et longue étude sur ce symbole du cercle nous propose :

 

Chapitre 1 :  Le cercle et ses dérivés dans les cultes solaires – répartition des symboles solaires essentiels au dieu-solaire et à chaque personnage de la divinité.- Le bâton symbole du dieu-père – Rapport de la flèche et de l’obélisque avec le rayon – rapport mythologique des pères des dieux avec le travail sur bois – L’œil, symbole du dieu veillant – Œil du cercle – Mythes de l’œil – les cycles gaulois – Pierrot, Polichinelle, Gilles et Arlequin – les dieux boiteux – Héphaïstos – le disque symbole du dieu-juge – les boucliers d’or de Jérusalem – le règne de l’agneau et celui du bouc – les Dioscures – les Vierges et les dianes –

 

Chapitre 2 : Les aspects du cercle et les couronnes – le cercle d’or d’Osimandias – les murailles de Babylone – le cercle dans la construction des maisons et des tombes – le cercle symbole de la perfection divine – Rapports avec la magie – Les couronnes dans la kabbale – couronne solaire – sanctification – Auréoles et couronnes de plumes – couronne de laurier et d’olivier – couronne de justice – couronne de Vie – Couronne d’épines – l’acacia –

 

Chapitre 3 : Les Roues solaires – le 25 Décembre – solstice d’été et d’hiver – les fêtes païennes – Fêtes du feu – les bûchers et la Buche de Noël – Noël et la roue solaire – roues flamboyantes – la 5e roue du char solaire – les sociétés secrètes – la roue de la fortune dans les cathédrales -  la roulée – la roue du supplice –Meurtres rituels des victimes expiatoires sacrifiées pour la purification d’un peuple – Astarté et Tanit – le supplice du char chez les Hébreux – la roue de pierre du vieux Mexique –

 

Chapitre 4 : Les symboles du bouclier – symboles du temps, du palmier, de l’horloge – Héraklès remonte des enfers – Les symboles de l’instant – Dragons à trois têtes – griffons  et calices – origine du mot Jehova – Hiram et Salomon, divinités des Druzes – les Polichinelles et les Carabosses – Le point Nord – les trois pas de Vishnou – les androgynes – Janus Pater – le sapin de Noël – les symboles du bouclier – rapport avec le mythe d’Adonis – Résurrection et ascension dans les cultes solaires – Les jeux solaires de l’équinoxe vernal – danses avec disques de plumes – jeux de pelote – jeux de balles chez les indiens et les chinois – les quartiers de l’écu – divisions de l’année en deux, trois ou quatre saisons – les quatre points cardinaux – rapport avec les vents, les fleuves du Paradis et les enfers – Villes aux quatre portes – le chérubin dans les cultes solaires et chrétiens – Apparition de la croix –

 

Chapitre 5 : Cercles et spirales –Signification des ornements en forme de spirale – Souffle spiroïdal des Aquilons – le principe de la torsion dans la statuaire – le dithyrambe – les Danaïdes – Rondes profanes et sacrées – les cercles concentriques et leur symbolisme dans la kabbale et chez Platon – le cercle charme de fécondité – le cercle chaîne de défense – les triscèles – les swastikoïdes – les cordes, les tresses et les entrelacs – corde à nœuds des loges maçonniques -  le bracelet et l’anneau – Pythagore et les bagues – l’anneau et le mythe des amazones – la chevauchée des Valkyries – Durer, un rébus – la tresse chez les Grecs – De la guirlande à l’arceau – les divers arceaux magiques au Sial au Japon, en Angleterre, au Tonkin, en Suède – les Arcs de Triomphe – Farandoles provençales – L’anneau et l’empire de Zeus – rapport des anneaux avec la magie – divers nœuds – anneaux de mariage – Les étoiles  - L’étoile solaire à huit pointes – rapport des étoiles avec le nom de Dieu – l’étoile dans les mythes – l’étoile annonciatrice et l’équinoxe du printemps – Sirius et les divinités à tête de chien – l’étoile dans les mythes de la nativité de Bouddha et de Jésus – Les rosaces – les herbes de la saint Jean – l’églantine héraldique – la rose dans Apulée et l’âne d’or – les Boules et le soleil dans les rébus – de Dürer à Rabelais -

 

CHAPEAU –  COUVRE-CHEF –  CHEVEUX  -  MASQUES ET TONSURES.......

      Divers  Auteurs

ARCADIA

 2004

Important dossier sur les divers symboles liés à la tête, que l’on trouve en loge symbolique et en loge des hauts grades.

 

Chapeau: Les premiers documents iconographiques maçonniques montrent qu'une partie de l'assistance, en tenue, a la tête couverte. Plus tard, la symbolique du couvre-chef est l'objet de nombreuses controverses. Wirth le perçoit comme un emblème de la souveraineté donnant à celui qui porte le chapeau non pas un pouvoir de commandement arbitraire, à la différence de la couronne, mais un devoir de régner. Selon Jules Boucher, le chapeau a pour fonction de montrer que celui qui en est coiffé n'a plus rien à recevoir et est parvenu au terme final de l'initiation.

 

 Plus prosaïquement, chacun s'accorde à reconnaître le chapeau comme l'un des éléments vestimentaires des « gens de qualité » qui fréquentent les loges au XVIIIe siècle et un signe de leur appartenance sociale. Néanmoins, le fait que l'usage du chapeau se soit proprement ritualisé en loge a une signification et s'insère dans un ensemble symbolique global, sujet aux diverses interprétations. Aujourd'hui, dans la maçonnerie française, l'usage du chapeau varie selon obédiences et rites. Au Rite Français « Groussier », système majoritaire au Grand Orient de France, le port du chapeau est tombé en désuétude. En revanche, il fait partie des us dans le Régulateur de 1801 et dans les autres formes du Rite Français « moderne » : le vénérable est couvert en loge et tous les maîtres le sont quand la loge est ouverte au grade de maître.

 

Il en est de même au Rite Écossais Ancien et Accepté, même si, au 1er degré de l'écossisme, le président est couvert uniquement à l'ouverture et à la fermeture des travaux. Au Rite Écossais Rectifié, les maîtres sont couverts en loge. Lorsqu'ils parlent, les frères — sauf le vénérable et les surveillants — se découvrent et si le vénérable enlève son chapeau pour recevoir un frère, tous les assistants doivent faire de même. On se découvre également pour la prière et la chaîne d'union. Au Rite Emulation, le port du chapeau est proscrit bien que certains anciens documents anglais indiquent que le maître de la loge devait être couvert.

 

L’une des choses qui peut intriguer le jeune Maître-Maçon, parmi de nombreuses autres, est le fait que le Franc-Maçon reste couvert en Chambre du Milieu. Tout au moins dans le Rite qui est le nôtre, le Rite Écossais Ancien et Accepté. Ceci ne laisse pas d’être surprenant, car habituellement le couvre-chef marque la supériorité, l’autorité, et l'on pourrait penser que seul le Très vénérable Maître ait le droit de rester couvert. Naturellement on peut y voir le signe de l’égalité de tous les Maîtres-Maçons, mais, si l’explication est valable, elle reste certainement un peu courte. Plus symboliquement, on peut considérer que le chapeau rappelle par sa forme le dôme, et donc la sphère céleste; il symbolise alors le ciel, domaine du divin. L’homme qui le porte devient alors médiateur entre la terre et le ciel, ce qui justifie :

- d’une part le sens de commandement et de supériorité attaché au port d’un couvre-chef, puisque tous les hommes ne peuvent se prétendre ainsi médiateurs entre la terre et le ciel ;  d’autre part cela justifie également que les Maîtres-Maçons soient tous couverts : étant tous, par définition initiés, ils peuvent tous jouer ce rôle d’intermédiaire.

Si l’on se réfère à la bible, le grand-prêtre portait lui aussi un couvre-chef. Ce n’est que vers le 2ème siècle de notre ère que le port du chapeau commença à être étendu à tous, à la suite d’une discussion talmudique (traité « Chabbat »), sur le respect et la « crainte » de Dieu. Ainsi lorsqu’au moyen-âge la coutume fut adoptée par tous les juifs on put à la fois considérer que tous étaient semblables au grand-prêtre; et en même temps, suivant la tradition, affirmer que le chapeau rappelait qu’il y avait toujours quelque chose entre l’homme et Dieu. Le chapeau est aussi le substitut de la couronne, symbole de royauté, à la fois temporelle et spirituelle, le Franc-Maçon visant la seconde. La couronne elle-même figure le cercle ou la sphère, et encore une fois représente le cosmos. L’homme qui la porte peut donc être considéré comme celui qui joint la terre au ciel, et réciproquement il conduit l’influx venu du ciel vers la terre. En ce sens l’homme qui porte le chapeau est un homme debout, l’esprit et le regard tendus vers le ciel. Il est à ce moment une perpendiculaire vivante. La conception suivant laquelle la ou les pointes qu’on trouve sur certaines couronnes peuvent être assimilées à des condensateurs d’énergie, rôle attribué également aux cheveux. Vient confirmer cette interprétation : cet afflux d’énergie spirituelle que reçoit celui qui porte la couronne/chapeau le transforme pour un temps en axe du monde, pont entre ce qui est en haut et ce qui en bas.

La couronne est aussi le nom de la plus mystérieuse des Sephiroth : Kether. Placée en haut de l’Arbre séphirotique, première manifestation de l’En-Sof, elle est invisible, inaccessible, inconcevable pour l’homme. De plus certaines écoles de Kabbalistes considèrent qu’elle fait partie du monde de l’émanation, monde lui-même hors de notre compréhension, puisqu’entre lui et le monde de la matérialisation, se trouvent le monde de la création et celui de la formation. La couronne/ chapeau symbolise donc bien l’inaccessible, l’abîme qui nous sépare du Créateur. Dès lors le couvre-chef est à la fois symbole d’élévation et d’humilité pour les Frères qui forment la Chambre du Milieu. Élévation par l’initiation, élévation par l’évocation de ce qui nous dépasse, humilité devant le sentiment de petitesse devant le Transcendant, et par la découverte toujours renouvelée de l’immensité de la quête. Ce que vient souligner le fait que le Vénérable Maître qui ouvre les travaux se découvre lors de l’invocation au Grand Architecte de l’Univers, montrant ainsi qu’il renonce à ses velléités de puissance devant ce qu’il sait le dépasser infiniment. Le chapeau rappelle au Franc-Maçon sa place d’homme, intermédiaire entre la terre et le ciel; microcosme, image du macrocosme. Il lui signifie : à la fois qu’il est l’initié, l’élu c’est à dire chargé de plus de responsabilité et de devoirs qui sont, entre autres : maintien de la Tradition, amélioration de ses connaissances, polissage de sa pierre brute et dans le même temps lui fait se souvenir de son devoir d’humilité, je dirai de façon triviale que le chapeau évite à la tête d’enfler, car la tête doit pouvoir continuer à entrer dans le chapeau.

Cheveux : Les sages considèrent les cheveux comme un organe à part entière, les cheveux sont une prolongation de leur être. Couper ses cheveux : un symbole de soumission Raser les cheveux des peuples soumis Jadis quand un peuple était réduit en esclavage, raser les cheveux était souvent une des premières actions de l’oppresseur pour marquer sa domination. La croyance voulait qu’une fois leurs cheveux coupés, la force des hommes diminuerait et qu’il leur serait ainsi plus difficile de s’enfuir.

 

Les mesures de soumission capillaire de Gengis Khan : Au 13e siècle, quand l’empereur mongol Gengis Khan fit la conquête de la Chine, il considérait le peuple chinois comme doté d’une grande intelligence. Persuadé que les Chinois ne se laisseraient pas soumettre, il prit des mesures capillaires : il ordonna par exemple à toutes les femmes de l’Empire chinois de couper leurs cheveux en frange, pensant que cela les rendrait davantage dociles et manipulables.

 

Les cheveux : jadis synonymes de force et vigueur : L’exemple des pisteurs Amérindiens durant la guerre du Vietnam : Pendant la guerre du Vietnam (1954-1975), les forces spéciales américaines avaient l’habitude de confier les missions de sentinelle à des hommes d’origine amérindienne, réputés pour leurs capacités de pistage et de survie exceptionnelles, presque surnaturelles. Ces hommes étaient les seuls autorisés à porter les cheveux longs, mais pourquoi ? Après des tests commandés par le gouvernement, il s’avérait qu’une fois qu’ils avaient été recrutés par l’armée et qu’ils avaient adopté la coupe de cheveux militaire, ils perdaient subitement tous leurs talents.

 

Cheveux longs = 6e sens : Quand on les interrogeait sur leur échec, les amérindiens déclaraient qu’en leur coupant les cheveux ras, on les avait en même temps privés de leur « sixième sens » et qu’ils ne pouvaient plus se fier à leurs intuitions extrasensorielles liées à leurs cheveux jadis longs. Nos cheveux sont de moins en moins longs, Avec les nombreuses conquêtes, le mélange des tribus et de sociétés, se couper les cheveux devint une pratique plus répandue, et, plus les siècles passèrent, plus l’importance des cheveux se perdit. La mode des coiffures prit de plus en plus d’ampleur.

 

La nature spirituelle des cheveux : Chez les hindouistes, les cheveux ont une connotation très spirituelle. En Inde, les sages « Sadhus » ayant atteint un haut niveau de sagesse grâce à la méditation et au yoga, laissent pousser leurs cheveux sans jamais les couper. L’aura des sages hindouistes : La journée, leurs cheveux, qui avec le temps ont formé des dreads locks, sont enroulés et attachés en chignon en haut du crâne. Ce « nœud » leur permet, selon eux, d’absorber toute l’énergie solaire et ainsi d’agrandir leur champ magnétique, leur « aura ». Les cheveux longs ainsi attachés au sommet du crâne permettraient aussi une meilleure méditation. « Le Créateur a une bonne raison pour nous avoir donné des cheveux » Quand les humains laissent pousser leurs cheveux, ils saluent la maturité et la responsabilité de leur évolution en pleine croissance et toute-puissante. C’est pourquoi vous rencontrerez la grâce et la sérénité chez une personne qui n’a jamais coupé ses cheveux depuis sa naissance, s’ils sont bien entretenus. Le Créateur a une bonne raison pour nous avoir donné des cheveux

 

Tonsure et couronne : Autrefois, la réception de la tonsure marquait l’entrée en religion. Ce petit cercle dégarni de cheveux était tellement synonyme de consécration religieuse qu’il suffisait parfois d’être tonsuré pour se déclarer moine. Il y eut d’ailleurs certains abus, d’où l’expression : l’habit ne fait pas le moine. La tonsure a été créée vers le IVe siècle et vient d’Orient. On en distinguait alors deux types : celle de St Paul, toujours en usage au VIIe siècle, où le crâne était entièrement rasé ; et celle de St Pierre qui consistait en une simple couronne. Les églises celtiques se sont distinguées de l’église catholique  par la conservation de rites anciens, datant souvent des premiers temps du christianisme.

 

La tonsure que les Celtes conservaient dans sa forme primitive, dégarnissant d’une oreille à l’autre tout le devant de la tête, en laissant les cheveux longs derrière. Elle ressemblait à une « couronne fragmentaire » que l’on voyait à l’avant du crâne tandis qu’à l’arrière, les cheveux restaient longs. Cette tonsure, typiquement irlandaise, venait peut-être des druides  dont on sait qu’ils en portaient une. La tonsure est un rite sacré de l’église catholique qui marque l’entrée en religion. Elle fait passer de l’état laïque  à l’état de religieux, clerc, moine .En recevant la tonsure, chaque laïc se soumet à toutes les exigences de l’évangile, participe dès lors à la même spiritualité. Elle consistait à couper une mèche de cheveux sur le sommet du crâne. Les clercs portaient la tonsure sous l’aspect d’un petit cercle entièrement tonsuré au sommet du crâne. Les moines avaient le dessus de la tête rasé, cependant que leurs cheveux étaient coupés en forme de cercle, imitant la "couronne" de St Pierre.

 

Le dépouillement des anciens vêtements et la prise d’habit  représentent le passage de l’homme ancien vers l’homme nouveau créé à l’image de Dieu. La tonsure symbolise une vie pure et parfaitement dépouillée qui élève l’intelligence jusqu’à la plus grande perfection, la plus haute conformité divine. Elle marque la mort de tous les désirs charnels. C’est une consécration totale que met en relief le rite de la tonsure. Lors de la cérémonie le prêtre demande : Bénis ton serviteur qui est venu t’offrir en prémisse la tonsure des cheveux de sa tête, geste symbolique signifiant l’offrande totale de sa vie et de son être. La tonsure marque, tout comme l’habit monastique, le dépouillement que le moine a choisi de vivre. Le monastère qui est un espace hors du temps, loin de l’agitation du monde, souvent perdu dans une nature rude, vit en autarcie, clos sur lui-même. Il isole les moines dans une vie de prière, de travail, d’obéissance, de renoncement, de quête extrême du minimal, d’humilité et de don total de soi. Don des cheveux, mais parfois aussi du sang : certaines abbayes passaient marché avec un barbier, ou un chirurgien pour faire le poil, la barbe, la couronne de tous les religieux, ensemble toutes les saignées 

 


Le Masque : Revêtir sa jeunesse de quelque costume élégant, éclatant et fantastique, cacher son visage sous un masque d'expression immobile, assumer une personnalité nouvelle, de tous inconnus; devenir un autre, un autre plus libre et plus léger, déchargé des soucis habituels et s'exaltant de sa métamorphose, c'est cueillir la joie que toujours donne à l'homme l'oripeau (vêtement usé qui a conservé un reste de splendeur), mais aussi l'inquiétude vague que lui donne le masque. Inquiétude ? Eh oui: ce n'est pas sans cause que dans l'antiquité romaine, les jours carnavalesques, «Les Saturnales» étaient placés sous les auspices de Saturne, le Dieu planétaire auquel toute la tradition attribue une humeur inquiète et chercheuse.


Mais déjà une personne, n'est-ce pas un masque ? Dans le théâtre antique, l'acteur portait toujours un masque dont la bouches étaient un porte-voix, et ce masque se nommait « per sona » (personne): la voix sonnait à travers lui. Ainsi, si l’homme est une personne, c'est que le masque lui a donné son nom. Un héros de tragédie était toujours en relation avec le monde divin ou le monde démoniaque. Pour frayer avec les êtres surnaturels, il portait toujours un masque; il leur présentait de lui-même une apparence rituelle, façonnée selon les canons d'un art hiératique (c'est-à-dire conforme d'une tradition liturgique). Dans toute l'Afrique, le sorcier, pour évoquer les puissances ténébreuses, revêt un costume solennel et fantasmagorique, et cache son visage sous un masque.

La nature même pose un masque à la créature humaine pour une entrée dans la vie comme pour une entrée dans la mort. Elle modèle le masque de la femme enceinte; elle sculpte d'un doigt tragique, avec l'os et la chair, ce masque prémonitoire, lisible comme des lettres familières, des hommes que va saisir la griffe de la mort. Plus loin encore, plus haut, monte le symbole du masque. La théologie dit que Dieu est personnel, proposition qui choque fort ceux qui n'entendent pas la langue française. Elle a conservé au mot «personnel» son sens fondamental de «masqué». Elle signifie que Dieu est masqué par le monde, c'est-à-dire incommunicable. Pour la théologie catholique, le monde est le masque de Dieu.

Qu'enseigne alors le masque à l'Initié ? II enseigne que la connaissance est impersonnelle et n'est connue que par ses manifestations. Elle ne peut être personnifiée comme individualité. Qu'elle est l'origine du masque? Dans les tragédies, les divinités mêmes étaient sensées parler par le masque de l'acteur. Aussi l'homme a été amené à associer le masque à des communications avec d'autres mondes. Avec nous il est devenu le symbole de cette communication. Le langage direct est incapable d'exprimer pleinement et complètement la pensée. S'il répond aux besoins immédiats de l'homme, il est néanmoins insuffisant pour présenter en un grand ensemble une idée. Ainsi, de réflexion en méditation, au fil du temps, se tissera dans notre conscience une structure, un tissu, un réseau d'association d'idées qui relèveront progressivement la substance du symbolisme du masque

Y est développé :

 

Le chapeau et ses divers noms (kipa, béret, calot, turban, borsalino…….) et pourquoi on se couvre dans certains rituels

la couronne de laurier et d’olivier, le couvre –chef, 

la chevelure, les cheveux la couronne, la tonsure, la barbe,

le voile dans le Coran et les écrits testamentaires, les cornes du taureau Mithra et des divers animaux,

le 7e chakra (coronal) et ses rapports avec Kether et les Sephirot

 

CHEVALIERS ET DRAGONS

P.G. SANSONETTI 

Edition du Porte Glaive

 1995

Dès les premières civilisations, la confrontation entre un héros et une créature monstrueuse, allait constituer l’un des mythes fondamentaux de l’humanité. De ce fait, ce thème, en de multiples variantes, ne cessera de reprendre forme à travers les époques et chez des peuples divers, affirmant ainsi toute son importance dans l’imaginaire occidental.

 

De Persée se risquant à affronter la Gorgone, en passant par Héraklès aux prises avec l’Hydre hérissée de tètes sifflantes, ou Siegfried perçant le cœur du dragon, jusqu’à saint Michel ou saint Georges, sans cesse le mythe et la légende transposent par un combat symbolique une épreuve de vérité.

 

Plus qu’une bête effroyable surgie d’âges oubliés, le dragon incarne à la fois le pouvoir du Temps dévorant et l’insatiable appétit de ce que l’être porte en lui de plus redoutable : « L’ego », ce émoi- je » inhérent à l’humaine condition, source de tout conflit et principalement « gardien du seuil » des états supérieurs de conscience.

 

Affronter le dragon consiste à ouvrir une brèche dans les limites existentielles et, de la sorte, à entrer dans un processus initiatique permettant d’accéder graduellement à la transcendance. C’est donc à travers une sorte de « musée imaginaire », composé d’œuvres d’art empruntées à toute l’iconographie occidentale, que le lecteur est invité à découvrir ce processus libérant en l’être la Force vitale unissant Terre et Ciel.

Le cinéma n’est pas oublié dans cette quête conduisant d’image en image ; et ce d’autant plus que les héros de jadis revivent dans des univers de science-fiction ou d’Héroïc Fantasy.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

L’écume des ténèbres et l’acier qu’on aiguise

Les écailles de la radiance

Le glaive et la massue

Serpents, foudres et forges du Nord

Les guerriers des Cathédrales

Le ciel en arme – par Saint Georges

Dans le futur et quelque part en Héroïc Fantasy

 

comment naît une loge maçonnique ?          (2  Tomes)          -  N°  15  -

Olivier doignon

Edition MAISON DE VIE

 2005

Ce livre aborde l’un des moments les plus importants de la vie des Francs-maçons, celui où ils se retrouvent.


Dans la collection sur les symboles maçonniques dont cet ouvrage fait partie, chaque symbole constituant le foisonnement des décors du Temple est étudié séparément. Or, lors de l’ouverture des travaux, tous ces symboles se mettent à vivre ensemble.

 

Ce moment est tellement riche, telles les notes d’une partition interprétée par des instruments commençant à jouer les uns avec les autres, qu’il a paru utile d’y consacrer un travail important, ainsi deux tomes n’ont pas été de trop pour approfondir les principaux aspects de l’ouverture des travaux.


Dans le premier tome, l’auteur « plante le décor » symbolique et mythique de cette ouverture, et aborde les points essentiels du processus qui conduit à la naissance d’une Loge. Ouvrir les travaux, n’est-ce pas construire une pensée de l’origine de toutes choses dans laquelle naît une Loge maçonnique ? C’est finalement à cette question que cet ouvrage tente de répondre.


L’auteur part du chaos primordial, passe par le mythe de création avec l’Égypte ancienne, la parole perdue, les nombres, mort et renaissance puis passe à la création du monde avec l’esprit, la matière et la règle, il termine par le Delta lumineux, l’étoile flamboyante, Horus et le Delta.

 

CONNAIS-TOI    TOI-MÊME  ET  TU  CONNAÎTRAS  L’UNIVERS  ET  LES  DIEUX

DIVERS  AUTEURS

ARCADIA

 2002

Publication importante sur et autour de cette maxime ô combien importante pour toutes voies initiatiques et la F\M\ en particulier. Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux : Cette inscription au seuil du Temple de Delphes dont le message fut approfondi par Socrate, marque l’entrée de l’occident dans une quête de sagesse qui fut souvent transformée en élaboration de systèmes de pensée que Socrate aurait sûrement ébranlés de son ironie. A la même époque le Bouddha transmit la sagesse issue de son éveil et la méthode pour y accéder : la connaissance de soi, hors de tout dogme.

 

Même si comme en occident, le Bouddhisme s’est institué en différentes écoles, avec leurs systèmes de pensées privilégiant chacun un aspect particulier de l‘enseignement de Bouddha, le message originel parvint jusqu’à nous à travers la lignée des maîtres de méditation, et en particulier celle du zen.

 

Dans le Genjokoan, chapitre qui sert d’ouverture à son œuvre principale, Maître Dogen écrivait : “Etudier le Dharma de Bouddha c’est s’étudier soi-même. S’étudier soi-même c’est s’oublier soi-même. S’oublier soi-même c’est être certifié par toutes les existences. Etre certifié par toutes les existences c’est rejeter le corps et l’esprit de soi et des autres. Toutes traces de satori disparaissent et ce satori sans trace continue sans fin.”

 

S’étudier soi-même, à travers la concentration sur la posture du corps et la respiration, comme nous le faisons en zazen, c’est voir apparaître et disparaître instant après instant un certain nombre d’éléments impermanents dont nous tentons de faire la somme pour saisir notre prétendue personnalité.

On apprend à devenir intime avec son corps : tendu ou relâché, plein d’énergie ou fatigué. On peut prendre conscience des tensions accumulées dans le dos, la nuque, les mâchoires, les épaules, le plexus solaire, et les détendre. Comprendre son corps à un certain niveau c’est le libérer de ses tensions, lui permettre de retrouver un tonus équilibré, une meilleure énergie, respecter son rythme vital d’activité et de repos. C’est aussi apprendre à mieux l’alimenter et abandonner ce qui est toxique pour lui en devenant plus sensible aux effets de tout ce que nous absorbons.

 

La sagesse passe aussi par une meilleure hygiène de vie et la joie de vivre par une activité plus en unité avec le corps et plus proche de la nature, d’où l’importance du samu (travail manuel) dans les temples zen. On apprend à devenir intime avec son corps : tendu ou relâché, plein d’énergie ou fatigué. On peut prendre conscience des tensions accumulées dans le dos, la nuque, les mâchoires, les épaules, le plexus solaire, et les détendre. Comprendre son corps à un certain niveau c’est le libérer de ses tensions, lui permettre de retrouver un tonus équilibré, une meilleure énergie, respecter son rythme vital d’activité et de repos. C’est aussi apprendre à mieux l’alimenter et abandonner ce qui est toxique pour lui en devenant plus sensible aux effets de tout ce que nous absorbons. La sagesse passe aussi par une meilleure hygiène de vie et la joie de vivre par une activité plus en unité avec le corps et plus proche de la nature, d’où l’importance du samu (travail manuel) dans les temples zen.

 

Se concentrer sur son corps c’est aussi être attentif à la respiration qui peut être courte ou longue, profonde ou superficielle. Cette attention à la respiration, comme aux postures du corps et aux gestes, stimule la vigilance et évite de se perdre dans ses pensées. Même si comme nous le soulignons cette vigilance contribue à notre bien-être, son sens profond est de nous amener à expérimenter que s’il y a bien un corps assis et qui respire, il n’y a au fond rien de saisissable dans ce corps tel qu’un ego. S’il y a un souffle, ce souffle est libre de tout moi qui respire.

 

Ce corps impermanent est constitué d’éléments appartenant à tout l’univers : poussière d’étoile il n’appartient à personne. Réaliser cela aide à se déprendre de ses attachements et à voir l’ultime réalité de notre non-naissance et donc de notre non mort, car qu’est-ce qui naît et qu’est-ce qui meurt ? Pratiquant l’observation lucide on peut remarquer aussi des sensations qui se manifestent : parfois on se sent bien, parfois on a mal aux genoux ou on souffre de trop de chaleur. Zazen nous apprend à accueillir les sensations telles qu’elles sont sans s’attacher à l’agréable et vouloir le conserver, ni détester le désagréable et vouloir le rejeter. C’est le secret du zen face à la vie et la mort.

 

L’attitude non dualiste par laquelle on peut s’harmoniser avec l’ordre cosmique est celle où l’on est un avec la chaleur sans regretter la fraîcheur : à ce moment-là toute opposition entre chaud et froid disparaît. On peut réaliser la même chose au sujet de la vie et mort : quand on se concentre totalement sur la vie quand on vit et sur la mort quand on meurt, l’opposition vie et mort disparaît avec son cortège de peurs, d’angoisse et de regrets. C’est ce que le zen appelle « réaliser le Nirvana » vivant par l’extinction des trois attitudes génératrices de souffrance que sont l’avidité, la haine et l’ignorance. Cela se réalise sans quitter ni haïr le samsara – transmigration dans les mondes de souffrance due à ces trois poisons.

 

En poursuivant l’investigation de soi nous rencontrons aussi des perceptions : l’odeur de l’encens, le son de la cloche, le jour qui se lève, le coup de kyosaku sur notre épaule. En zazen les yeux restent ouverts : on ne coupe pas le contact avec le monde extérieur et tous les organes des sens perçoivent normalement leurs objets. Mais par l’attention portée à l’expérience de l’instant, les perceptions sont dépouillées de toutes nos projections mentales : si dans la nuit la peur peut nous faire prendre une corde pour un serpent, ce qui est le prototype de l’illusion, zazen nous ramène à une perception des choses telles qu’elles sont, où tout au moins telles qu’elles apparaissent dans le surgissement de la perception, avant que notre mental s’en soit emparé. Il s’agit de voir la lune dans le ciel telle qu’elle apparaît avant que je la trouve triste parce que je suis triste par exemple. Mais si je perçois en moi de la tristesse, je perçois aussi cette tristesse telle qu’elle est avant de construire à partir d’elle toutes sortes d’interprétations.

 

Donc zazen nous aide à revenir à des perceptions purifiées de toutes nos projections mentales et à vivre plus en contact avec le monde sans rester enfermés dans notre monde. Le pas suivant dans cette observation des perceptions est de constater qu’il y a bien des perceptions mais que le sujet de ces perceptions reste insaisissable, tout comme l’œil ne peut se voir lui-même. Nos perceptions résultent de l’interaction entre les objets, les organes des sens et la conscience correspondante. Le phénomène de la perception est produit par cette interdépendance mais rien de tout ce processus ne peut être isolé ni avoir d’existence en soi : c’est ce qu’on appelle vacuité d’existence propre.

 

Dans l’analyse bouddhiste traditionnelle des constituants de la soi-disant personnalité, se trouve regroupé dans le quatrième groupe l’ensemble des activités mentales qui déterminent l’action, le karma : ce sont les émotions, souvenirs, désirs, besoins, volonté etc. Zazen aide à en prendre conscience, à mieux voir nos motivations et tout ce qui nous anime. Il éclaire nos ombres plutôt que de les refouler. Cette observation de nos états mentaux permet d’en être moins conditionné et d’éviter que des conflits inconscients n’entravent notre liberté. Est-ce que tous nos contenus mentaux sont révélés durant zazen ? On ne peut l’affirmer, mais notre lucidité est aiguisée et se poursuit dans les autres moments de la vie. Nous aurons ainsi moins tendance à nous illusionner. Le maître et la sangha, la communauté, sont aussi là comme autant de miroirs permettant de s’apercevoir de ses propres illusions. Soi-même étant finalement insaisissable, ces prises de conscience ne génèrent pas de culpabilité, mais souvent le rire au sujet de soi-même.

 

Quant au cinquième agrégat, celui de la conscience, elle ne reconnaît pas les phénomènes mais est consciente de leur présence. Comme disent les phénoménologistes, la conscience est toujours conscience de quelque chose, ce qui signe le fait que la conscience ne peut pas davantage que les autres éléments de la personnalité être prise pour sa substance. Elle n’est pas un esprit immuable par rapport à la matière ni une sorte de soi ou d’essence ou d’âme permanente. Au contraire zazen permet de réaliser une conscience vaste qui ne stagne sur rien et reste constamment pure, disponible, ouverte à l’expérience de la vie, ici et maintenant. Cette conscience qui va toujours au-delà de toute tentation de saisie dans un lâcher prise renouvelé est Hishiryo, au-delà de toute pensée coagulée. Ainsi la connaissance de soi est finalement inconnaissance, la conscience, non-conscience. Quand l’empereur Ling interloqué par les réponses abruptes de Bodhidharma, lui demanda qui il était, celui-ci lui répondit : “Fushiki” – non-conscience… je n’en sais rien.

 

Ce non-savoir est de s’oublier soi-même, c’est-à-dire oublier les conceptions limitées que l’on a de soi et cette libération est l’aboutissement de la quête de soi. Quand Nangaku vint voir Eno, le sixième patriarche, celui-ci lui demanda : “Qu’est-ce qui vient ainsi ?” Il ne lui demandait pas quel genre de personne il était mais plus fondamentalement : quoi ? Quelques années plus tard, Nangaku lui répondit : “Ce n’est pas quelque chose”. Autrement dit c’est insaisissable, pas même quelque chose d’insaisissable.

 

Réaliser cela dans la pratique et s’harmoniser concrètement avec cette expérience, c’est se dépouiller corps et esprit de tous nos attachements et aider les autres à en faire autant. Même si cette expérience est au cœur de l’éveil du Bouddha, nous ne nous attachons pas non plus à cette expérience. Non souillée par le mental elle peut continuer dans la vie quotidienne, sans qu’on ait l’idée d’avoir atteint une illumination spéciale. Cette déconstruction de la notion d’un ego n’est pas un processus analytique se réalisant par étapes successives dans l’ordre où nous avons présenté l’étude de soi à partir des cinq skandas. Il s’agit plus d’une expérience immédiate et souvent renouvelée, à laquelle on ne s’attache pas mais qui produit ses effets, rendant notre vie plus fluide, plus libre, comme le soleil faisant fondre un bloc de glace rend à l’eau sa liberté. Et cette eau rejoint le vaste océan de la nature de Bouddha dont elle n’a jamais été différente ni séparée.

 

De plus ce n’est pas seulement l’ego humain qui est sans substance fixe mais tous les phénomènes de l’univers et cela se manifeste partout et toujours, sans être jamais dissimulé. Cette vacuité universelle est le vide d’une illusion : celle de croire qu’il existe de la substance permanente quelque part. L’autre versant de cette réalité est celui de la totale interdépendance de tous les êtres. C’est le versant “positif” si l’on peut dire de la vacuité qui fonde la solidarité des êtres entre eux, la compassion et peut constituer la base d’une refondation de l’éthique.

 

 

Francis Bardot nous parle de l’Initiation au sein de la Maçonnerie Régulière, voie actuelle pour le bonheur de l’humanité et pour la quête de le Vérité.

 

Gérard Wininger développe le changement que nous devons effectuer en nous même, pour devenir acteur- et non spectateur- de la création et participer ainsi à cette amélioration de l’humanité. Cette voie difficile passe par une « ascension  descendante au plus profond de soi ».


Socrate et Platon sont à l’honneur, eux qui ont développé ou inventé cette maxime.

 

Didier Cruz explique les différences entre la connaissance verticale et horizontale

 

René Eloy nous parle de l’Initiation, de l’universalité. 

 

Thomas Efthymiou développe Platon, la République et le Banquet.

 

M.H Cassagne nous entraîne dans la caverne, son allégorie platonicienne et son symbolisme dans le cheminement initiatique du Franc-maçon. 

 

J.C Tribout nous relate les péripéties de Janus et de son miroir, qu’il décline sous plusieurs éclairages, ce qui en fait des grilles de lecture fort intéressantes.


L’Evangile gnostique de Thomas est présenté par Pierre Farvacque, avec explications de divers logos se rapportant à la maxime « Connaît-toi toi-même »


Divers autres lectures sur cette connaissance et ce  travail sur soi-même, clôturent cet ouvrage.

 

COULEURS ABC DE LA CHROMATHÉRAPIE

J. J. Quenet

Edition Grancher 

 2005

La chromathérapie, facile à utiliser, rapide, peu coûteuse, se révèle d’une efficacité étonnante. Les soins par la couleur vous permettront de traiter de nombreuses affections telles que brûlures, écorchures, piqûres d’insectes, hématomes mais aussi mal des transports, insomnies, etc. Au total, ce sont cent pathologies qui sont rassemblées dans l’index thérapeutique. Illustrations couleur.

La chromathérapie est une méthode d'harmonisation et d'aide à la guérison naturelle des maladies par les couleurs. Des experts ont découvert que les couleurs correspondent à des vibrations ayant des vitesses, des longueurs d'onde et des rythmes différents. Elles exercent une influence physique, psychique et émotionnelle dont nous ne sommes généralement pas conscients mais cet ascendant permet au Chi qui est en nous d'atteindre un état menant vers l'auto-guérison.

La chromothérapie et l'héliothérapie (thérapie par les rayons solaires) ont joué un rôle important dans le monde depuis les médecines traditionnelles de l'Inde, de la Chine et de la Grèce.

On octroie aux couleurs des propriétés curatives différentes selon le degré de chaleur qu'elles symbolisent. On croit également que la couleur peut activer la fabrication d'hormones suffisante à l'harmonie du corps humain. Les chromothérapeutes en sont venus à la conclusion, après plusieurs siècles d'études pratiques, que les couleurs peuvent guérir à peu près n'importe quel type de problèmes, qu'il soit d'ordre physique, mental ou moral.

Les pratiquants en thérapie des couleurs affirment que celles-ci agissent sur les trois principaux axes humains : à titre physique, elles guérissent un organe de façon directe quand on les appose sur le point de souffrance. Elles agissent également sur un état d'âme ou une émotion quand on les valorise dans l'environnement immédiat d'une personne qui lutte avec ses démons. Enfin, le symbolisme qu'elles représentent a un effet direct sur l'aspect mental d'un individu. Utiliser les couleurs en concordance avec sa personnalité est comme profiter du soleil chaque jour de sa vie. C'est une source énergisante qui peut agir en tant que mesure préventive pour éviter la chute dans des maux de toutes sortes.

La chromothérapie utilise un peu des notions d'acupuncture pour acheminer ses effets bénéfiques. Dans certaines cliniques spécialisées, elle se dispense sous forme de rayons lumineux, représentant des couleurs différentes et orientés sur la partie souffrante d'un sujet. Les thérapeutes de la couleur croient que le corps est en mesure de lire la couleur. Ils perçoivent sur la peau du sujet un léger frissonnement sous le rayon lumineux, comme si la zone souffrante du corps était ou bien stimulée ou bien apaisée par le phénomène de la couleur.

Au sommaire de cet important ouvrage de  390 pages :

L’histoire de soins par la couleur, une tradition millénaire  -   les couleurs matières et les couleurs lumière   -    L’énergie des couleurs et leur influence sur le corps et l’esprit   -  L’ergonomie   -   la nutrithérapie   -   la phytothérapie   -   l’aromathérapie  -   les élixirs floraux   -   la lithothérapie   -      Les sept couleurs de l’arc-en-ciel    -   la non-couleur et la synthèse de toutes les couleurs : le noir et le blanc    -     Les applications locales  sur les parties du corps à traiter   -    L’ombre et la lumière   -  ingestion et application d’eau « irradiée »   -   Diverses maladies qui se traites par les couleurs   -  les correspondances du corps dans la main et la plante des pieds   - 

 

COULEURS -  abc des couleurs

Daniel BERESNIAK

Edition Grancher

 2001

La découverte de la magie, du langage et de l’application des couleurs vous permettra d’utiliser les couleurs plus consciemment pour vous exprimer et embellir votre vie. Manifestation de la lumière, la couleur illustre les relations qui unissent toutes choses sur un plan physique, physiologique ou psychologique ; manipuler les couleurs c’est agir à la manière d’un organiste qui répand des harmonies : leurs pouvoirs résident dans le fait qu’elles suscitent ce qu’elles symbolisent.

 

Cet ouvrage peut se lire sans obligation chronologique, la première partie nous livre la symbolique des couleurs dans les différentes circonstances de la vie, alors que la seconde partie, essentiellement composée de tests, nous demande plus de réflexion personnelle.

 

Nous vivons parmi les couleurs, et elles exercent une influence sur notre comportement et sur nos émotions : le rouge excite, le bleu calme et détend, cela est bien connu.

Le langage courant emprunte aux couleurs de nombreuses images : voir la vie en rose ou en noir ; rire jaune, voir rouge, n’y voir que du bleu ou encore broyer du noir etc. Cela exprime la joie, le plaisir, la tristesse, la déception ou la colère.

 

Ainsi donc, nous réagissons aux couleurs, mais alors pourquoi se contenter de les subir ? Il est préférable de les étudier pour comprendre et ainsi apprendre à s’en servir. Le choix judicieux des couleurs permet de mieux travailler, de mieux se concentrer, et d’une manière générale de stimuler les facultés dont nous avons besoin et parmi cela son influence sur la santé.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

1e partie : Nature et symbolisme des couleurs  -  la nature et le pouvoir des couleurs  -  complémentarité et dualité  -  les couleurs primaires et secondaires  -  le triangle de Goethe  - 

 

2e partie : Les couleurs et les sciences secrètes  -  les couleurs et le blason  -  les propriétés étranges des pierres précieuses -  les couleurs et le Grand Œuvre  -  symbolisme des couleurs dans les groupes ethniques  -

 

3e partie : Les couleurs dans la vie quotidienne  -  décoration et coloriage  -  la publicité et la santé  -  les couleurs de l’Aura et les chakras  -  des gouts et des couleurs  -

 

4e partie : Mesurez votre énergie par les couleurs  -  Divers tests psychologiques d’approche  - 

 

COULEURS  -  B.A-BA    DE  LA   COLORTHÉRAPIE

MAURICE    CHAVELLI

Edition  PARDES

 2003

La colorthérapie est l’art de soigner avec des couleurs. Cette thérapie, peu connue, est à la fois simple, belle, efficace et à la portée de chacun.


La première partie, théorique, vous dévoilera, à l’aide d’un outil conceptuel novateur, les secrets des couleurs qui, au-delà de leurs valeurs symboliques, possèdent chacune une fonction précise, tant sur le plan physiologique que thérapeutique. La seconde partie vous expliquera, de façon très concrète, comment vous pouvez mettre en œuvre la colorthérapie avec des moyens simples, peu coûteux, et très accessibles. Toutes les techniques classiques sont abordées, de la projection des couleurs jusqu’à leur visualisation, et un chapitre entier est consacré à la réflexologie colorée. Entrez sans hésiter dans le monde merveilleux des couleurs qui vous éblouira de ses irisations et vous donnera les clefs de la santé.

 

La colorthérapie est une méthode d’harmonisation et d’aide à la guérison naturelle des maladies par les couleurs. Les couleurs correspondent à des vibrations ayant des vitesses, des longueurs d’ondes, des rythmes différents. Les couleurs exercent une influence physique, psychique et émotionnelle dont nous ne sommes généralement pas conscients et permettent à notre énergie vitale d’atteindre un état facilitant grandement l’auto-guérison.

Que nous apportent les couleurs...

 

La couleur AURORE est une expression qui définit une coloration évoquant la luminosité que l’on peut voir quelques instants avant le lever du soleil, un mélange d’une teinte jaune, mélangé au rouge et de reflets évoquant l’or et sa symbolique. Au 20e siècle, en 1905, le répertoire des couleurs de la Sté appelée ‘’chrysanthémistes’’, indique pour le terme ‘’aurore’’ une dénomination usitée dans le commerce des soieries par les soyeux de Lyon – or saumon des doreurs – cette couleur présentant une teinte dorée à reflets, qui présente une multiplicité de tons variables au fur et à mesure que le soleil se lève. Le reflet de la couleur dorée n’en donne d’ailleurs qu'’une idée imparfaite.

 

Le BLANC stimule les neurones : Le blanc possède une action énergisante.
Ses pouvoirs bactéricides et tonifiants sont depuis longtemps reconnus. Ce n'est donc pas un hasard si la plupart des hôpitaux ont opté pour cette couleur. Cette dernière est également très présente dans les bureaux car, outre la sensation de propreté qu'elle procure, elle stimule intellectuellement les occupants et les rend plus productifs. Le blanc est donc parfaitement adapté à certaines pièces de la maison où les occupants sont amenés à être actifs, telles que le salon ou la cuisine.

Le ROUGE rend amoureux : Très stimulant, le rouge possède des pouvoirs antiseptiques et cicatrisants. Selon les scientifiques, il peut aider à soigner l'anémie, le lymphatisme et la timidité. Il est déconseillé de couvrir les murs d'une chambre à coucher rouge, car les insomniaques, pourraient avoir du mal à dormir ou souffrir de sommeil agité, en revanche, compte tenu de son action tonique, il est intéressant de prévoir une touche de rouge, grâce à un objet ou un tableau par exemple, car il présente des propriétés aphrodisiaques…

Le ROSE combat le stress : Il combat le stress, le pessimisme et l'inquiétude, d'où l'expression « voir la vie en rose ». Mais les colorthérapeutes (qui soignent par les couleurs) déconseillent d'utiliser cette seule couleur dans un lieu de repos. Car le rose est également un excitant, cependant en moindre proportion que le rouge. La chambre rose des petites filles est donc, selon la science, une véritable hérésie ! Loin d'être des modèles de sagesse tout droit sortis d'une comptine pour enfants, elles risquent de devenir hyperactives.

Le JAUNE lutte contre la déprime : Le jaune est une couleur tonique, mais non excitante. Cette couleur est parfaitement adaptée aux personnes sujettes à la déprime car elle apporte de l'énergie et facilite les échanges et la communication. Le jaune peut donc être utilisé dans un salon, une salle de réunion, voir dans la chambre à coucher d'une personne déprimée, à condition de ne pas faire la couleur unique de la pièce. Associez-le à du bleu, du vert ou du violet.

L'ORANGE aide à la digestion : Toujours dans la catégorie des tonifiants, l'orange est considéré comme un antispasmodique. Les colorthérapeutes lui confèrent des vertus de stimulation cardiaque et de la thyroïde. L'orange aiderait également l'organisme à mieux digérer. Cette couleur chaude est donc conseillée dans les cuisines, si vous prenez vos repas dans ces pièces, ou dans la salle à manger.

Le BLEU détend l'atmosphère : Le bleu est réputé pour ses effets sédatifs et antispasmodiques. Il combat les fièvres et tonifie le système nerveux. Couleur préférée des Français, il est idéal dans une chambre. En revanche, il risque d'avoir un effet un peu trop anesthésique dans une pièce à vivre comme le salon ou le bureau. Dans ce cas, il est bien de le combiner avec d'autres couleurs plus toniques, comme le rouge, le jaune ou le blanc.

Le VERT apporte la sérénité : Le vert calme l'esprit, revitalise l'organisme tout en donnant une sensation de sérénité. C'est une couleur qui est souvent utilisée par les hypnotiseurs en préparation à une séance afin de mettre la personne en confiance. Cette couleur de l'harmonie et de l'espoir est parfaite dans les pièces où l'on souhaite plus de fraîcheur et de lumière, mais surtout dans une chambre à coucher car il favorise le sommeil réparateur.

Le VIOLET calme les insomnies : Cette couleur combat l'insomnie et calme les excitations nerveuses. Imaginez que le simple fait de redorer votre chambre à coucher en violet pourrait vous aider à retrouver un sommeil de bébé… Cela laisse rêveur, non ? En plus, selon les colorthérapeutes, le violet lutte contre toutes formes d'intoxication et contre les problèmes articulaires.

 

COULEURS -  bleu – histoire d’une couleur

Michel pastoureau

Edition du  SEUIL

 2006

L’histoire de la couleur bleue dans les sociétés européennes est celle d’un complet renversement : pour les Grecs et les Romains, cette couleur compte peu ; elle est même désagréable à l’œil. Or aujourd’hui, partout en Europe, le bleu est de très loin la couleur préférée (devant le vert et le rouge).

 

L’ouvrage de Michel Pastoureau raconte l’histoire de ce renversement, en insistant sur les pratiques sociales de la couleur (étoffes et vêtements, vie quotidienne, symboles) et sur sa place dans la création littéraire et artistique, depuis les sociétés antiques et médiévales jusqu’à l’époque moderne. Il analyse également le triomphe du bleu à l’époque contemporaine, dresse un bilan de ses emplois et significations, et s’interroge sur son avenir.

En feuilletant le livre, on appréciera d’emblée la beauté des illustrations, toujours précisément référencées. Puis, au fil de quatre chapitres diachroniques, on suivra sur la longue durée, de l’Antiquité à nos jours, les mutations de la couleur. Ou, plus exactement, des systèmes socio-symboliques qu’elle accompagne, concrétise et organise. La couleur, ça sert d’abord à classer, c’est-à-dire à distinguer et opposer des objets, des fonctions, des personnes. Ce principe structuraliste de base est valable pour tout champ d’étude ; encore faut-il arriver à dégager, de la prolifération du réel documentaire, un système simple, quelques axes et valeurs, un « ordre ».

Quel est donc celui des couleurs en Occident ?  De l’Antiquité au 12e siècle, le système de base est tripolaire : le blanc s’oppose au noir et au rouge, qui est « la » couleur par excellence.

Ce très ancien système chromatique sert, par exemple, au regroupement trifonctionnel des classes dans la Rome antique, et on le retrouve au Moyen Âge dans la littérature, les fables, les contes (la plus ancienne version du Chaperon rouge remonterait à l’an mil, p. 82). Le lexique des bleus est, en latin, imprécis et instable. Cela ne veut pas dire que les Romains ne voyaient pas le bleu : la rétine humaine n’a pas changé de structure ! Mais la couleur bleue est « silencieuse », c’est-à-dire non intégrée à un système de valeurs (et plutôt associée aux barbares, Celtes et Germains,

Le bleu change de statut au 11e siècle. Il se fixe, dans l’iconographie, comme couleur du manteau de la Vierge. D’abord religieux et marial, il éclate dans les vitraux gothiques (p. 52). Puis il entre en politique : les armoiries familiales des Capet (fleurs de lys sur fond d’azur) deviennent l’emblème du roi de France vers 1130 Le rouge reste impérial et papal, mais le bleu devient royal : c’est la couleur du légendaire roi Arthur. Sa vogue peut même se mesurer : vers 1200, l’azur n’est présent que dans 5 % des armoiries ; vers 1400, la proportion est de 30%. Le rouge a gagné un nouveau contraire (p. 83). Les teinturiers en bleu détrônent, dans la corporation, ceux du rouge (pour une belle « mise en roman » de cette lutte dans l’Albigeois vers 1440,

 Entre les 15e et 17e siècles, le bleu devient une couleur « morale ». Les lois somptuaires prolifèrent, qui régissent entre autres le vêtement, « premier support de signes dans une société alors en pleine transformation » (p. 88). Il y a des couleurs interdites, et des couleurs prescrites, notamment pour marquer ou stigmatiser. Mais on ne stigmatise pas en bleu : ni prescrit ni interdit, le bleu est libre (p. 93). La Réforme protestante, qui est iconoclaste mais aussi « chromoclaste » assure la promotion du noir vestimentaire. Le bleu en profite et devient une couleur « honnête ». Une nouvelle sensibilité chromatique s’installe : le noir et le blanc quittent l’univers des couleurs. Quand Newton prouve scientifiquement le fait (expérience du prisme, 1666), la mutation culturelle avait anticipé ce changement. Et on peut encore voir dans la non-couleur de beaucoup d’objets industriels autour de 1950 (noir des voitures, blanc des appareils ménagers) la marque de cette éthique protestante du capitalisme.

 Enfin, du 18e au 20e siècle, le bleu triomphe. L’invention, vers 1720, de la gravure en couleurs prépare la réorganisation du système autour de la triade rouge/ bleu/ jaune, futures couleurs primaires (p. 121). Les bleus se diversifient. Côté matériel, la guerre des deux bleus tinctoriaux (pastel européen contre indigo exotique) se lit dans les règlementations étatiques et les luttes coloniales. Vers 1710, une fraude commerciale donne naissance à un nouveau pigment, le bleu de Prusse (p. 133). Goethe (Traité des couleurs, 1810), réaffirme contre Newton la forte dimension anthropologique de la couleur : « Une couleur que personne ne regarde n’existe pas ». Et c’est lui aussi qui, avec l’habit bleu de Werther (1774), lance le bleu romantique, celui de la « petite fleur bleue » de Novalis, couleur de la mélancolie et du rêve qui aboutira vers 1870 au « blues » anglo-américain.

Le bleu politique s’affirme d’abord en France : entre 1789 et 1794, il passe des armoiries à la cocarde, de la cocarde au drapeau et aux uniformes. M. Pastoureau détaille l’épisode (p. 141-158), et montre que le tricolore est d’abord celui du drapeau américain, qui procède lui-même du tricolore anglais fixé en 1603. Puis le bleu politique se mondialise en couleur de la paix et de l’entente Côté vestimentaire, le noir se transforme en bleu marine, autour de 1930, sur presque tous les uniformes (marins, mais aussi policiers, pompiers, facteurs,  et le bleu civil s’impose via le jean (vêtement sage plutôt que rebelle, L’ouvrage se termine sur un assez triste constat : le bleu serait-il, aujourd’hui, « une couleur neutre » ? C’est la couleur préférée de la majorité des adultes, disent les sondages (mais pour bien les interpréter, Autres mutations, la mer est devenue bleue et le bleu devenu froid : « comme nos sociétés occidentales contemporaines ». La bibliographie « très sélective » qui clôt l’ouvrage… compte tout de même plus de 150 références !

 

COULEURS  -  DICTIONNAIRE DE LA SYMBOLIQUE DES COULEURS

Georges Lanoë-Villène

Edition Maison de Vie   

 2010

Les couleurs sont omniprésentes autour de nous, elles nous insufflent des états d'esprit, des sentiments, elles nous donnent la force d'avancer ou nous enfoncent dans un mutisme profond. De plus, selon les pays, les cultures et les époques, les couleurs revêtent des significations différentes parfois aux antipodes de celles des cultures voisines ; comme le blanc associé en Occident à la pureté, alors qu'il est lié au deuil dans la plupart des pays asiatiques.

 

Porteuse d'un sens et d'une symbolique, la couleur ne peut donc être choisie à la légère, d'autant plus sur une page web qui va être vu par des milliers de personnes venues de tous horizons. Vous devrez tenir compte de l'ambiance que vous désirez créer, de l'information qui accompagne la couleur, du profil des visiteurs, etc.

Ensuite vient la question subjective du bon goût et de l'harmonie, car si tout le monde s'accorde pour dire que bleu marine et noir ne font pas des merveilles, qu'en est-il pour le rose et le rouge ?

 

Une chose est certaine, outre un site qui désire fortement se démarquer, nous éviterons les harmonies trop osées de couleurs. Maintenant, voyons d'un peu plus près ces couleurs qui nous en font voir de toutes les… couleurs !

Les couleurs ont un langage profond et puissant auquel nous sommes sensibles.

Le rouge : c’est la couleur de l’énergie, de la passion, de la force, de la motivation et du dynamisme. Il nous nous stimule et nous incite à agir. Il symbolise l’esprit des pionniers, des révolutionnaires, des extravertis. Il fait monter la tension, accélère les pulsations cardiaques, élève la température du corps et met l’attention en alerte.

L’orange et le jaune : ce sont des couleurs qui élèvent l’esprit, stimulent l’énergie et apportent de la gaieté. L’orange est associé à la joie, à la créativité, à l’exaltation et au mouvement. Le jaune est associé à la volonté, l’intellect et les sentiments d’indifférence. Ce sont des couleurs chaudes et optimistes qui ont la faculté de nous réjouir le cœur et de nous remonter le moral.

Le vert : il est associé à l’équilibre et à l’harmonie. Il représente l’équilibre, il est neutre - ni chaud, ni froid. C’est la couleur de la nature, de la bonté, de la compassion de l’affection et du partage. Vert signifie honnêteté, stabilité et digne de confiance. Le vert réconforte et allège le stress.

Le bleu : c’est la couleur du calme. Rafraîchissant, apaisant, réconfortant, le bleu aide à adopter un rythme plus détendu et à se décontracter. Il ralentit le rythme cardiaque et fait baisser la tension. En agissant sur nos muscles et notre esprit, il nous permet de respirer plus profondément. C’est la couleur de la communication, de l’imagination et de la force intérieure. Il apporte le calme, la paix et la sérénité.

Le violet : il est associé à la méditation, il porte à la contemplation et à l’introspection. Il est lié à l’intuition, à la clairvoyance et à l’ouverture d’esprit. Il favorise la perspicacité et la perception. C’est la couleur de la dignité et du respect de soi. La vibration à la fois forte et raffinée du violet en fait une couleur douce, apaisante et élève l’esprit.

Le rose : c’est la plus féminine des couleurs. Elle incite à la douceur et la tendresse et exprime l’amour et le bonheur. Ses nuances chaudes et caressantes sont pleines de bienveillance et d’affection. Il entretient l’amour et l’amour de soi, il représente la tendresse, la protection et la compassion.

Le marron : La vibration de cette couleur nous aide à redescendre sur terre et nous y sentir bien enracinés. La terre alimente constamment notre énergie. Il nous permet de nous sentir plus forts et plus équilibrés.

Auteur d’un monumental Livre des symboles, Georges Lanoë-Villène s’est particulièrement attaché à l’étude de la symbolique des couleurs. Utilisant de multiples données traditionnelles et mythologiques, il a rassemblé un maximum d’informations. Incarnations des forces vitales, les couleurs forment un langage qu’il faut interpréter. En elle- même chaque couleur possède une valeur spirituelle et symbolique qui détermine son utilisation tant artistique que matérielle. Nous vivons dans un monde coloré où rien n’est dû au hasard ; cet ouvrage nous convie à découvrir la signification profonde des couleurs et leur influence. Il est une référence majeure.

 

Lanoë-Villène était un spécialiste de l’antiquité gréco-romaine dont il a tiré quantité d’informations ; mais il s’est également intéressé à l’Egypte, à l’Inde, à la Chine et aux traditions amérindiennes. Outre la présentation des faits symboliques, l’auteur s’est autorisé d’amples développements à propos des figures mythologiques (par ex. Bacchus lié à la couleur rouge). On trouvera aussi l’étude des couleurs dans les traditions médiévales, la religion chrétienne ou les cultures celtiques et scandinaves.

 

Vaste panorama par conséquent, qui offre un véritable traité de référence, une mine incomparable d’informations et la base indispensable d’études futures 

 

Couleurs étudiées dans cet ouvrage :

 

Amaranthe  -  Ambre  Améthyste  - 

Arc-en- ciel  -  Blanc  -  Bleu  -  Blond  -  Brun  -  Caméléon  -  Cendre  Corail  -  Electrum  Emeraude  -  Jacinthe  -  Jade  -  Jaspe  -  Jaune  Mauve  - 

Mûre  -  Noir  -  Or  -  Orange  -  Pourpre  -  Rouge  -  Roux  -  Sable  -  Safran  -  Topaze  Vert  Violet 

 

COULEURS, IMAGES, SYMBOLES- Etude d’histoire et d’anthropologie

Michel PASTOUREAU

Edition LE LEOPARD D’OR

 1992

Un des meilleurs livres sur les couleurs. L’auteur a rassemblé 10 études parues dans diverses revues et les a classées en 3 terrains de recherche : l’histoire, les codes et fonctions et l’univers du bestiaire.

L'action des couleurs dépend de leurs vibrations, de l'octave à laquelle elles appartiennent. Plus le milieu à travers lequel elles passent est fin et pur, plus elles sont limpides et claires et le résultat de leur action est meilleur, dans l'aspect organique ainsi que dans l'aspect psychique. Voilà pourquoi leur manifestation dans les milieux variés est différente et par conséquent, leur signification est différente, elle aussi.  Les couleurs ont une manifestation supérieure et une manifestation inférieure et de l'homme lui-même dépend quel type de couleur attirera-t-il dans son aura, le type supérieur ou le type inférieur. Le Maître dit : « Si quelqu'un a des idées nobles dans sa vie, s'il veut vivre pour Dieu, alors il attire les couleurs supérieures et elles exercent une influence bienfaisante sur son développement ». Par exemple, sous l'influence de la couleur rouge il commence à affluer en lui la vie Divine, mais s'il est égoïste et qu'il ne sert que ses propres désirs, la vie Divine que la couleur rouge porte ne peut pas le pénétrer.

L'égoïsme est la plus grande barrière à la manifestation de la vie Divine en l'homme. C'est là qu'on découvre le secret de la cure aux rayons de couleur et leur utilisation en tant que moyen de développement spirituel. Si l'on veut procéder à son traitement à l'aide des couleurs sans créer des conditions en soi pour attirer les couleurs supérieures qui seules exercent un effet curatif, il n'obtiendra aucun résultat satisfaisant. Avant tout, on doit atteindre une telle disposition d'âme que l'on puisse devenir un bon conducteur aux vibrations supérieures des rayons de couleur pour qu'on puisse travailler fructueusement avec eux, la même loi est de rigueur lors de l'acceptation et du traitement de l'énergie solaire dans le monde organique. Voilà certaines qualités principales dont les couleurs sont porteuses:

La couleur rouge apporte de la consolation, de la puissance, la victoire et la capacité de surmonter les obstacles.  La couleur rouge est la manifestation d'un monde supérieur. Elle est l'emblème de la vie, qui provient de l'amour dans sa manifestation originaire. C'est pourquoi la couleur rouge apporte toujours des forces vivifiantes. Dans sa manifestation pure elle est si belle et délicate que rien qu'en l'effleurant on va acquérir les vibrations intensives de la vie supérieure. Mais plus la couleur rouge descend d'octave en octave, plus elle devient rude. Dans le monde matériel la couleur rouge commence à produire un effet irritant sur les gens. Dans un champ physique elle introduit de l'énergie, mais elle renforce avant tout les instincts combatifs et destructifs. Voilà pourquoi tous les êtres qui ont accumulé dans leur organisme, d'une manière ou de l'autre, la lumière rouge dans sa manifestation inférieure, sont extrêmement actifs et rudes.

La couleur orange pure produit une individualisation noble, un essor du moral et une impulsion à la réalisation. La couleur orange impure nourrit la vanité, la suffisance et l'égoïsme.

La couleur jaune pure apporte un équilibre interne des pensées et des sentiments. Elle produit de la paix, du silence et du calme. Elle contribue au développement de l'intelligence et des capacités intellectuelles. Si elle est acceptée sous sa forme impure, elle produit des états pathologiques du corps. L'équilibre mental est troublé aussi. Les sentiments égotistes sont renforcés (l'orgueil, par exemple).

La couleur verte apporte la croissance, le développement, l'abondance, la prospérité, la tranquillité, l'espoir, la paix, la fécondité. Mais absorbée sous sa forme impure et si elle prend le dessus des autres couleurs, elle produit une mauvaise influence à l'homme, elle éveille en lui la cupidité, l'avidité de propriétés privées et d'aisance.

La couleur bleu clair dans ses vibrations plus élevées introduit l'élan spirituel et l'élargissement des sentiments. Elle éveille les sentiments les plus nobles chez l'homme, elle stimule son idéalisme et sa foi. Absorbée en petites quantités sous sa forme impure, elle produit le doute, l'incroyance et la lâcheté. La couleur bleu foncé sous sa forme pure produit la fermeté, la décision et la stabilité. Sous sa forme impure elle crée l'inconstance.

La couleur violette apporte la force, la bonté, le respect, la grandeur d'âme, la générosité, la compassion et la puissance. Sous sa forme impure elle mène à la lâcheté.

La couleur améthyste apporte le salut, la douceur, la perfection, la sainteté, l'adoration, l'humilité, le détachement.

La couleur de diamant produit la plénitude, la pureté, la perfection.

La couleur blanche mène à la pureté et à la sincérité. A l'aide de cette couleur l'homme exprime sa promptitude à servir Dieu sans aucunes conditions et méthodes externes.

Pour pouvoir mieux utiliser les couleurs dans notre activité spirituelle, il nous faut savoir que chacune d'elles correspond à un jour de la semaine, à une planète, à une heure de la journée, à un ton musical et à un nombre déterminé.

 

COULEURS - LE  LANGAGE DES COULEURS

DIVERS AUTEURS 

ARCADIA

 2001

Le premier caractère du symbolisme des couleurs est son caractère d’universalité , non seulement géographique , mais à tous les niveaux de l’être et de la connaissance , cosmologique ,psychologique , mystique etc……Ce recueil évoquera donc les couleurs suivantes : blanc , gris , bleu , brun ,indigo , jaune , noir , orange , rouge , vert , violet . Un long article parlera du blanc, qui est une réunion de toutes les couleurs. Le noir qui est absence de couleurs et qui évoque l’ombre, la nuit, l’obscurité .Symboliquement le blanc est l’unité de la lumière, le noir est la négation de la lumière .Les concordances et correspondances dans toutes les couleurs, en astrologie, en astronomie avec les planètes, en musique.
Oswald Wirth grand connaisseur et fervent pratiquant du symbolisme, nous donne sa vision des couleurs en F.M et en ésotérisme.


Un article important relate les différentes couleurs dans le Grand Œuvre alchimique et décrit le passage des couleurs dans les diverses opérations alchimiques qui conduisent à réaliser la transformation de la matière en Esprit pur. Noir, vert, blanc, rouge et jaunes sont les couleurs alchimiques qui balisent le parcours du REAA. Le Graal nous parle des différentes couleurs liées à cette épopée, pourquoi les rites ont-ils adoptés le symbolisme des couleurs et quels en est l’explication ?

Bleu foncé: Le bleu foncé est la couleur de la profondeur des émotions et des secrets enfouis de son Etre intérieur. Rêver de cette couleur, sous quelque forme que ce soit, est un appel à s’écouter. L’appel est plus grand encore si le bleu est celui de l’eau qui nous entoure dans le rêve.

Bleu indigo: Couleur de la force spirituelle, le bleu indigo est vu pour signaler la nécessité d’effectuer un travail de guérison sur soi ou sur les autres. Ce travail doit conduire à un rapprochement de l’âme et de l’esprit.

Bleu clair: Le bleu clair est la couleur de la douceur et de la sagesse qui se fait jour chez un individu. Le bleu clair renvoie à l’âme et à sa pureté originelle en tant que part de l’Amour. Rêver de cette couleur est le signe que vous êtes ou entrez dans une période de calme et parfois de tendresse.

Vert foncé: Le vert foncé renvoie à la Nature mais également et surtout à la nature profonde de l’individu. Couleur de la maturité émotionnelle, elle se rencontre surtout dans les rêves ou la Nature a une place prépondérante. Rêver de porter un vêtement de cette couleur est le signe que la maturité se fait jour ou est bien établie. Sauf si le vêtement est abîmé ou délavé.

Vert clair: Le vert clair est la couleur de la guérison spirituelle, surtout s’il est lumineux. Couleur de l’énergie qui émane du chakra du coeur le vert clair indique la compassion et la générosité. Si vous en rêvez, vous êtes une personne qui vous ouvrez volontiers à votre coeur. Le reste du rêve précisera le domaine où il faut tenir compte de cette information.

Jaune: Le jaune est la couleur du soleil t de la joie, pas celle de la Lumière. Le jaune est une couleur pimpante qui redynamise et revitalise. Si vous en rêvez c’est que vous en avez moralement besoin pour une raison ou une autre. Votre subconscient, et donc votre Etre, vous soutient.  

Orange: Couleur de l’amour terrestre passionné sans excès toutefois, l’orange est une couleur idéale pour quiconque est amoureux. En revanche si celui qui en rêve ou la voit en vision ne l’est pas, il doit comprendre qu’il reçoit de l’aide sur le plan affectif. Son âme lui fait savoir qu’il est aimé et qu’il ne doit pas s’inquiéter. L’orange est une couleur éminemment positive.

Marron: Le marron ou brun est la couleur de la terre, du monde matériel et par conséquent des choses crédibles et réalistes. Lorsqu’on en rêve ou qu’on en voit il faut comprendre que l’objet concerné nous renvoie directement à notre réalité.

Bordeau: caractérise les personnes capables d’agir avec force, sérénité et maturité. Le bordeau est la couleur de la maturité effective, acquise avec le temps. Dans les rêves cette couleur signifie que vous savez ou avez su allier savoir et expérience dans le règlement d’une affaire donnée tout en conservant votre intégrité.

Rouge: Le rouge est la couleur de la force extérieure et de la combativité. Elle peut devenir celle de l’agressivité également. Mais d’un point de vue spirituel, le rouge est une couleur plutôt positive qui indique à l’individu qui en voit dans ses rêves ou dans une vision qu’il a ce dont il a besoin pour atteindre ses objectifs

Rose: Couleur de l’enfance, de l’amour romantique et de la tendresse, le rose est une couleur très douce mais très puissante qui n’indique que des choses positives. A moins qu’il soit sale ou figure sur un objet abîmé. Car le rose est également la couleur de la nostalgie et du passé regretté. 

Violet foncé: Couleur de la spiritualité par excellence puisqu’elle allie le bleu de l’intérieur et le rouge de l’extérieur, le violet foncé est une couleur qui sort rarement pour indiquer des choses négatives. Le plus souvent vous devez comprendre que dans un domaine au moins vous agissez avec sagesse.

Mauve: Cette couleur douce et méconnue sur le plan spirituel indique que la puissance de l’âme s’est alliée à la sagesse d’une personne pour le règlement d’un problème ou la gestion d’une situation. Gris: Le gris est la couleur de la fin, du renoncement et du passé détaché. Si on en rêve c’est que quelque chose en nous ou dans notre vie s’achève. A moins d’avoir une relation particulière avec cette couleur. Auquel cas il faut lui appliquer sa signification personnelle.  

Noir: Loin d’être une couleur annonçant des choses dramatiques, le noir est une teinte neutre. Si dans votre rêve ou dans votre vision elle vous inspire des choses négatives, observez l’objet en cause. C’est de lui que vient le problème.

Blanc: La couleur de la Lumière, de la pureté et de la sensibilité. Le blanc est la couleur de l’âme de ceux qui ont choisi de suivre la voie lumineuse.

Argent: L’argent est la couleur de la perfection en devenir chez l’homme. L’argent de la Lune représente la Déesse Mère dans certaines traditions, mais pour nous cette couleur symbolise surtout que nous sommes sur la voie de la réalisation intérieure. La route est encore longue, l’argent n’est pas l’or. Mais l’encouragement est certain. C’est un signe très positif que de se voir portant ce métal ou quelque chose le rappelant.

Or: Couleur de la perfection, du Soleil et du Père, l’or caractérise la réalisation à un degré des plus élevés mais seulement dans un domaine bien particulier et ce pour une durée limitée. Il faut bien comprendre que tout est toujours en mouvement et que par conséquent la fin d’un cycle annonce forcément le début d’un autre.

Au sommaire de cet ouvrage : La lumière , domaine de préoccupation majeure dans le monde pictural, les couleurs bibliques , animales , minérales , végétales , la genèse l’exode , Esaü , Jacob , les couleurs de l’arbre de Vie , les couleurs des Chakras , les couleurs énergétiques et leur positionnement dans le Feng Shui .

 

COULEURS - LE LANGAGE DES COULEURS. ÉNERGIE, SYMBOLISME, VIBRATION et CYCLES DES STRUCTURE COLORÉES.

René Lucien ROUSSEAU

Edition DANGLES

 1994

De la feuille VERTE au sang ROUGE, du BLEU de l’horizon au JAUNE de l’astre flamboyant, des couleurs froides aux couleurs chaudes, la vie organique entière se traduisit par un intense cycle énergétique des structures colorées. Ce livre va du symbolisme le plus approfondit aux réalités scientifiques les plus récentes. Il exprime le langage ésotérique de la nature et invite le lecteur à un véritable dépassement spirituel.

La couleur reste une énergie, une vibration qui agit au même titre que le son ou la musique. Selon les couleurs que vous avez dans votre salon ou votre chambre, vous vous sentirez différemment. On sait par exemple que le rouge provoque l’excitation et que c’est une couleur qui est évitée dans les lieux de travail, ceci afin d’éviter les risques de déconcentration et d’agressivité chez les employés.

Les couleurs jouent sur votre moral. L’expression « Avoir les idées noires » est très éloquente. Ainsi, le noir et les nuances de gris ont tendance à déprimer. Le bleu a tendance à apaiser. Il est vrai que regarder la mer ou le ciel n’a rien d’agressif. Le vert est associé au calme, à la nature. C’est pour cela qu’avoir des plantes chez soi est bénéfique pour le psychisme. Le jaune, qui est une couleur chaude, favorisera la concentration. L’orange agira plutôt sur l’humeur, en chassant les idées noires et en redonnant le sourire. Le rouge est vraisemblablement une couleur à utiliser avec modération… Elle renvoie à la séduction, au sexe, à la violence et au sang… Cela ne veut pas dire que le rouge est à proscrire pour autant, car selon les cas, il peut aussi ramener à la terre, surtout si vous avez tendance à vous déconnecter facilement… C’est la couleur d’ancrage qui correspond au chakra racine. Si vous êtes vraiment trop dans les nuages ou trop « endormi », le rouge peut vous aider à vous dynamiser et à vous « réveiller ».

En réalité, chaque couleur émet une vibration et celle-ci est reçue différemment selon les personnes, selon leur vécu, leur sensibilité et leurs problèmes. Si une couleur vous dérange par exemple, c’est peut-être qu’il y a encore en vous des blocages ou des blessures que vous n’avez pas vraiment regardés… Toutes les couleurs ont leurs propriétés thérapeutiques. On parle de thérapie par la couleur ou de chromathérapie.

Observez quels sont les couleurs dominantes chez vous, dans votre appartement ou dans votre maison. Regardez comment vous avez tendance à vous habiller. Ensuite essayez de déterminer quelles influences ces couleurs dominantes peuvent avoir sur vous.

Vous pouvez vous livrer à un petit exercice avec des feuilles de couleur. Prenez une feuille, mettez-là juste devant vous à 30 ou 40 centimètres de vos yeux et regardez-la pendant 5 ou 10 minutes. Ensuite, notez ce que vous ressentez. Faites la même chose avec les autres à tour de rôle, et pour chacune des couleurs, notez ce qu’elles éveillent comme émotions, ce qu’elles déclenchent en vous. Vous comprendrez peut-être ensuite le pourquoi de ces couleurs dominantes dans votre environnement et vous pourrez réajuster en faisant les changements qui s’imposent.

C’est l’éveil à la BLANCHEUR dans la complémentarité du NOIR absolu.

 

COULEURS - LES COULEURS SYMBOLIQUES DANS L’ANTIQUITÉ, LE MOYEN-ÂGE ET LES TEMPS MODERNES

Frédéric PORTAL

Edition TREDANIEL

 1991 

Dans l’ouvrage intitulé Des couleurs symboliques dans l’Antiquité, le Moyen Âge et les Temps modernes, édité à Paris en 1857, le baron Frédéric Portal a essayé d’expliquer systématiquement les principes de la symbolique des couleurs. Il y élabore un schéma où il distingue une «langue divine», adressée directement à tous les hommes pour leur révéler l’existence des dieux; une «langue sacrée», née à l’ombre des sanctuaires, qui règle la symbolique de l’architecture, de la sculpture et de la peinture, de même que les cérémonies du culte et les ornements des prêtres; enfin, au dernier degré, une «langue profane», expression matérielle des symboles et ultime écho de leur vérité éternelle. Portal attache la plus grande importance à la connaissance des «règles grammaticales» de ce «système de langues».

La place exceptionnelle qu’occupent les couleurs dans la symbolique traditionnelle n’est plus à démontrer ; hors même du domaine ésotérique ou religieux, on peut démontrer et constater là où subsistent des vestiges du monde traditionnel, l’importance extrême de celle-ci, jusque dans l’usage des couleurs dans les vêtements. La couleur en tant que symbole, est un signe, c'est-à-dire la manifestation d’un principe au moyen d’un « support » qui le rend accessible à ceux qui ne sauraient accéder directement au principe lui-même, ni à sa pure manifestation intelligible. La couleur née de la Lumière, n’est pas en soi-même la lumière, mais la manifestation sensible, le reflet visible de celle-ci ; aussi divers sont les supports, les miroirs par exemple.

Des études récentes indiquent qu'en effet, les Mésopotamiens, les Égyptiens, les Perses, les Grecs de l'Antiquité aimaient parer leurs statues de couleurs vives : rouge, noir, jaune, or, bleu et vert, blanc…

Ulrike et Vinzenz Brinkmann, de l'Université de Munich, nous le démontrent dans le cas des statues des sanctuaires de la Grèce classique, et y identifient une influence orientale. L'archéologue Alexander Nagel montre que, dans les palais de la Perse, grande puissance qui impressionnait tant les Grecs, statues et bas-reliefs rutilaient de couleurs vives Cette Perse a été elle-même influencée par la Mésopotamie, civilisation qui, expliquent Astrid Nunn et Rupert Gebhard, employa très tôt le rouge et le noir.

Quant aux pigments utilisés, le bleu égyptien, premier pigment artificiel de l'humanité, est un cas emblématique, que nous décrit l'archéochimiste François Delamare. Sa fabrication et son commerce ont fait l'objet d'un monopole durant 2 500 ans, jusqu'à ce que les Romains se mettent à en produire.

Orné de vifs coloris, l'art antique ainsi revisité surprend notre œil. Était-il de mauvais goût ? On ne discute pas des goûts et des couleurs, encore moins avec les Anciens !

Au sommaire de cet ouvrage l’auteur développe les couleurs suivantes qu’il divise et explique dans les langues divine, profane et sacrée:

Le blanc - le jaune - le rouge - le bleu - le noir - le vert - le rose - le pourpre, la hyacinthe et l’écarlate - le violet - l’orangé - le tanné - le gris -

Excellent livre de référence  sur les couleurs.

 

COULEURS - mÉdecine ÉnergÉtique de l’aura & des chakras

Françoise avril

Edition ÉQUILIBRE

 2006 

Le monde de la santé bouge en ce début de XXIème siècle… Des professionnels de la santé découvrent de nouvelles approches, la dimension énergétique, psychosomatique et spirituelle des maladies.


Françoise Avril a réalisé une synthèse originale entre différentes méthodes de soin américaines et des traditions ancestrales millénaires. Elle nous parle des ressources infinies cachées dans le corps, et de ses capacités de régénération et d’auto-guérison.


Ce livre remarquable, très bien documenté et écrit par une professionnelle de la sante, explique clairement grâce à plus de 50 illustrations couleurs :

Comment voir et agir sur votre aura pour l’équilibrer et prévenir l’apparition de troubles de santé.
• Comment évaluer l’état de santé de vos corps énergétiques.
• Les rapports entre vos corps de lumière et vos glandes endocrines.
• Apprendre à lire les auras et la signification de leurs couleurs.
• Les différentes thérapies énergétiques.
• Comment utiliser les cristaux pour équilibrer vos énergies.
• Comment ouvrir vos chakras pour développer tout leur potentiel.


Ce même corps humain possède différents corps énergétiques emboîtés les uns dans les autres comme des poupées russes dont le corps électromagnétique (ou aura). Ce corps représente la vie car il alimente énergiquement notre corps physique. D’ailleurs nos déséquilibres se manifestent d’abord dans notre aura avant d’atteindre notre corps physique. Aujourd’hui, la technologie permet de prendre des photos précises de notre aura avec l’identification colorée de nos chakras, Françoise AVRIL, dans ce livre, fait la synthèse de sept ans d’études sur les photos des auras et sur les lectures de l’âme.


Après quelques rappels sur les corps énergétiques et la signification des chakras, Françoise interprète en détail de nombreuses photos d’auras. Elle présente également différentes techniques de soin, résultat de sept ans de formation et de pratique concrète.

Chaque être physique vivant ; les plantes, les arbres, les animaux et les hommes possèdent une aura. Ainsi que tout objet qui irradie ou utilise de l’électricité. Elle est constituée d’énergies circulantes et participent aux échanges avec l’univers. Une personne en bonne santé bénéficie d’une aura tonique, mouvante et consistante tant les échanges sont nombreux, actifs, harmonieux ; les énergies sont donc renouvelées et tous ses corps sont « vivants ».
Elle est composée de 7 corps superposés comme des pelures d’oignons :

le corps physique qui est solide, perceptible et visible par tous, qui permet l’inter action avec le monde matériel.

le corps éthérique qui recouvre le corps physique en en suivant les contours : c’est la dernière protection du corps physique.

le corps émotionnel qui est plus souple et donc plus variable, il est nourri par les relations et fluctue en fonction de leur qualité.

le corps astral qui est la capsule qui donne accès à la dé- corporation et est nourri par le rêve.

le corps mental qui donne la capacité de saisir le « sens », c’est l’expression de notre conscient, l’organisation de notre pensée abstraite.

le corps causal qui, si l’on s’en sert, fait comprendre les causalités et par conséquent le destin, le sens du karma que nous avons choisi. Il est d’ailleurs relié aux annales akashiques et permet les illuminations.

le corps divin qui est le moyen de tout ramener au sentiment d’amour et de compassion qui nous stimule en terme d’évolution.

L’aspect général de l’aura est ovoïde et de couleur variable ou fluctuante, les couches extérieures sont moins épaisses et denses car elles sont constituées d’énergies dites « subtiles ». Des auras en forme de champignon ont déjà été décrites mais il me semble qu’il pourrait s’agir de sur développement des corps supérieurs, état de fait momentané de par l’activité ou chez des individus qui ont omis de nourrir leurs corps éthériques et émotionnels. Chaque corps est donc entretenu par un phénomène ou système particulier et inter agit sur les autres corps en réaction. Si un corps est mal ou peu nourri, il se rétracte et fait donc place à une déformation des autres corps dans le but de compenser ; Non seulement ils changent de forme mais leur couleur ou leur brillance en est atteinte, ce qui engendre une sensation de mal être.

Les réactions décrites sont en fait des processus de protection du corps physique, il doit rester intact pour préserver les chances d’évolution futures.
Des agressions répétées, une gêne durable, un choc violent finissent par être ressentis par le corps physique qui développe une atteinte pathologique : on « tombe » malade.


C’est pourquoi l’on considère que le rôle des corps est celui de « pare feu » ils actionnent des réactions qui devraient donner l’alerte afin que nous nous occupions de « restaurer » les dégâts occasionnés et maintenir notre corps dans son intégrité. L’objectif de ce système complexe est de préserver l’âme des dégradations, de la ménager durant son séjour dans ce bas monde.

Les processus progressifs sont en général, en l’absence de toute réaction physique en réponse (agression, contre agression) réactions épidermiques (il me tape sur le système… j’en ai la chair de poule…je ne peux pas le sentir…) l’émotion négative (ça me fait mal au cœur… je suis chagrinée…je ne m’en remettrai pas.) le rêve qui interroge ou le cauchemar la préoccupation, l’absence, le ruminement puis l’obsession la folie, le « pétage de câble » Les individus peuvent avoir un canal d’alerte de prédilection selon le niveau de développement des corps : énergie privilégiée selon leur type (mental, émotionnel, instinctif…) mais si l’alerte n’est pas prise en compte, elle gagne les corps sous-jacents. On peut aisément admettre que le code de comportement socialisant est par essence un facteur d’agression perpétuel si l’on s’y conforme en tout point et dans toutes les situations.

La question est : d’où tire-t-on l’énergie qui nous maintient en vie ? Elle provient de l’univers lui-même dont nous constituons une unité infinitésimale, et ce « bio carburant » circule en nous par l’intermédiaire des chakras, ou roues qui sont les portes de circulation des forces échangées.

Les Chakras sont les capteurs d’énergie dont l’homme a besoin pour vivre (énergie subtile irradiée par le Cosmos). Cette énergie est transmise par l’intermédiaire des nadis et des méridiens d’acupuncture aux différentes parties du corps physiques. Chacun de ses chakras gouverne une glande principale et une partie du corps, ce qui explique que l’action sur le corps passe par la modification du fonctionnement du chakra.

Ce livre nous apporte des preuves visibles sur l’équilibre et l’harmonie de nos corps énergétiques, certainement une manière de mieux se connaître à travers le « je » des couleurs et de se guérir par la transformation de soi.

 

COULEURS - KABBALE ET COULEURS – LES MYSTḔRES DES NUANCES DE LA LUMIḔRE  -

Georges Lahy

 Edition Lahy

 2016

S'inspirant de couleurs mentionnées dans la Bible, les kabbalistes ont développé une abondante littérature ésotérique autour de la mystique de la Lumière et de ses colorations. Cela concerne, bien évidemment, le concept particulier des dix Sefirot. On y découvre que les couleurs des sefirot ne sont pas figées, mais bien vivantes et en perpétuel mouvement. Cet ouvrage aborde davantage le thème de la spiritualité des couleurs, que celui du symbolisme. Les couleurs étudiées sont tributaires de la connaissance antique des teintures et du secret de leurs pigments.

 

En s'appuyant sur des citations de textes faisant autorités chez les kabbalistes, l'auteur nous propose un pèlerinage au cœur de l'esprit des couleurs. On y découvre la raison pour laquelle les teintes bleues, pourpres et écarlates sont toujours associées dans le Temple de Salomon et ses ustensiles sacerdotaux.

L'auteur propose deux traductions originales de textes du XIIIème et du XVIème siècle. Le premier attribué à Joseph Gikatilla et le second est la traduction intégrale du chapitre XII, consacré aux couleurs, dans le Pardès Rimonim de Moïse Cordovéro. Ce livre apporte une clé de lecture des textes anciens de la Kabbale et des textes bibliques faisant appel à des allégories et des symboles de couleurs.

 

Dans de nombreux textes kabbalistiques, ainsi que dans le Zohar, nous trouvons différentes couleurs associées aux Sephiroth. On doit être très attentif et ne pas se figurer que ceci est à prendre au sens littéral. La couleur est quelque chose de physique, décrivant le monde physique, et les Sephiroth, qui sont spirituelles ne doivent pas être décrites avec des propriétés physiques. Si une personne pense que celles-ci sont véritablement les couleurs des Sephiroth, elle détruit le système entier et outrepasse les limites fixées par les anciens. Celui qui creuse dans ceci doit par conséquent être très prudent et ne pas supposer que quelque chose de physique est impliqué. Mais effectivement, ces couleurs font allusion aux perceptions reçues depuis les plus hautes Sources.

 

Ainsi, par exemple, Geburah (Rigueur) est responsable de la victoire dans une guerre. La guerre implique l’effusion de sang, or le sang est rouge, il s’associe parfaitement à la couleur rouge de cette Séphira. La couleur rouge exprime également la haine, la colère et la rage. Ceci est évident. Nous attribuons par conséquent la couleur rouge pour le Jugement. En outre, tout ce qui est rouge est tiré de la puissance de cette Racine. Ceci a été examiné en détail dans la « Porte d’Essence et Fonction ».

 

De même, la couleur blanche indique la pitié et la paix. Ceci parce que les gens avec des cheveux blancs sont habituellement miséricordieux. Par exemple, les anciens et les âgés ne combattent généralement pas dans les armées. Donc, si vous souhaitez représenter la paix et la Séphira Hesed, vous devez vous la représenter avec la couleur blanche. Il n’est pas à douter que les choses qui sont blanches émanent du pouvoir de cette Racine. Mais tout cela a déjà été expliqué dans le Portail mentionné plus haut. Ceci, est alors l’interprétation adéquate de la relation entre les couleurs et les Sephiroth. Les couleurs sont utilisées sous forme d’allégories et font allusion à leurs fonctions et ce qui en résulte.

 

Les Sephiroth n’existent pas dans un espace donné, par conséquent il est impossible de les différencier excepté à travers l’allégorie. Ceci peut être fait seulement quand nous utilisons des couleurs dont l’allégorie représente les Sephiroth. Nous pouvons concevoir ainsi les Sephiroth comme étant différenciées, en élévation ou en croissance, d’après la relation existant entre une couleur et une autre. Les dynamiques des Sephiroth peuvent être imaginées entièrement à travers l’interaction des couleurs. Tout ceci est pour « faciliter l’oreille physique », en permettant l’expression verbale de ces concepts. Il est certain que les couleurs peuvent servir alors de support aux animations des Sephiroth. Elles sont aussi utiles pour transmettre l’influx d’une Séphira donnée. Ainsi, si vous souhaitez transmettre l’influx de clémence de la Séphira Hesed, méditez sur la couleur associée avec cette Séphira. Représentez la couleur de l’attribut que vous désirez. Si vous souhaitez la clémence pure, alors cette couleur sera d’un blanc pur. Si votre demande implique un petit degré de clémence, représentez une blancheur plus douce, comme celle du « mortier du Temple ».

 

Si un individu souhaite accomplir quelque chose à travers l’influx du Jugement, il doit faire usage d’un vêtement de cérémonie rouge. Il méditera ensuite sur le Tétragramme, représenté dans des lettres rouges. De même, dans une activité orientée vers la Clémence, et désirant diffuser la puissance de Hesed, il doit porter des vêtements de cérémonie blancs. Ceci est clairement montré chez les Cohanim (prêtres). Leur fonction était de diffuser l’influx à partir du côté de la Hesed. Ils portaient donc des vêtements de cérémonie blancs, qui indiquent la paix. Au Yom Kippour (le Jour d’Expiation), le Grand-Prêtre retirait également ses vêtements sacerdotaux d’ors et portait du blanc. Le service entier de ce jour était exécuté dans des vêtements de cérémonies blancs, et la raison donnée à cela est qu’« un accusateur ne devient pas un défenseur », puisque l’or indique le Jugement. La blancheur, cependant indique la pitié que le Grand-Prêtre recherchait.

 

Le même principe est vrai pour les amulettes. Quand on fait une amulette (Qaméâ) pour transmettre le flux de Hesed, il faut dessiner le Nom nécessaire en lettres blanches lumineuses. Ceci accroît l’efficacité du Nom. De même, quand on recherche le Jugement, il faut dessiner le Nom associé avec le Jugement en rouge. Le sang de chèvre est souvent utilisé dans ce but, puisqu’il fait allusion au Jugement, à la fois par sa couleur et sa source. Ces choses sont bien connues et sont évidentes chez ceux qui écrivent des amulettes, même si nous n’avons pas de penchant pour ces pratiques. Il est donc connu que quand les Noms sont dessinés sur des amulettes, ceux qui impliquent le Jugement sont dessinés en rouge, ceux qui impliquent l’Amour, en blanc, et ceux qui concernent la Pitié en vert. Cela est entièrement connu grâce aux Maguidim, qui ont appris les méthodes d’écriture des amulettes.

 

Tout ceci apprend que les couleurs peuvent servir comme un canal pour les forces qui sont transmises à partir du haut. C’est aussi à mettre en parallèle aux rites de certains idolâtres. Quand ils offrent l’encens, ils savent influencer la puissance d’un signe particulier du Zodiaque. En pratiquant ces rites, ils useraient de vêtements de cérémonie dont la couleur est associée avec leurs actes. Il est évident que cette façon de faire peut être retrouvée dans le pectoral du Grand-Prêtre. Celui-ci contenait douze pierres précieuses, chacune avait une couleur différente, en allusion à la transmission de l’influx de la source spirituelle de chacune des Douze Tribus. Ne refusez pas ce concept. Les alchimistes apprennent que, quand une personne regarde de l’eau courante, la Bile Blanche (ou l’Humeur Blanche) est éveillée en elle. Donc, quand quelqu’un a de l’insomnie et ne peut pas dormir, ils placent des tuyaux avec de l’eau courante devant lui afin de, stimuler la Bile Blanche. Ceci accroît l’humidité dans son corps, et il est capable de dormir. La même chose est vraie dans notre cas. Quand un initié effectue un vol avec son esprit, il constate que ceci est inestimable. Les couleurs qui sont visibles à l’œil, ou qui sont représentées en esprit, peuvent avoir un effet sur le spirituel, quoique les couleurs elles-mêmes soient physiques. »

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

Les couleurs  -  les nuances   -  les quatre fondements colorés du cosmos   -  les trois couleurs du champ des pommiers  -    les six couleurs du commencement   -  les sept mers  -    le nom en quarante-deux teintes   -  les quarante-cinq couleurs-clés   -   les soixante-dix palmiers colorés d’Elimah  -   Feu noir sue Feu blanc   -   entre blanc et rouge   -  émanation des Sifiroth et nuances colorées   -   Sifiroth et couleurs dans la Kabbale médiévale   -    Sefiroth et couleurs dans le Pardès Rimonim   -    Tékéléth, l’hirondelle du clair-obscur   -    L’habit pourpre   -   l’écarlate purificateur   -   les gradations du saphir   -   les couleurs du voile du Temple de Salomon   -  la parokèth   -   Argaman   - le secret des couleurs d’après leurs types   -  la Menorah et les sept lumières  -

 

CRISTAUX     B.A-BA   de la  LITHOTHÉRAPIE

JACQUES      SENO

Edition PARDES

 2006

Les thérapies énergétiques accomplissent avec un minimum d’efforts, ce que les traitements physico-chimiques ne réalisent que très maladroitement. De plus en plus de personnes stressées ou en déséquilibres font appel aux cristaux pour les aider à se recentrer, à se ressourcer, voire à se guérir. Ces merveilleux catalyseurs d’énergies sont des alliés précieux pour toutes les thérapies énergétiques, mais aussi dans notre harmonie au quotidien.

 

Les soins par les pierres s’appelle la lithothérapie, cette approche holistique de soin est basé sur l’influence subtile que peuvent apporter des minéraux, des millions de personnes s’aident de pierres, autant de personnes avec autant de réussites.

Pour comprendre le fonctionnement de la lithothérapie il faut dans un premier temps reconnaître l’existence d’énergie non visible qui nous compose et qui compose tout ce qui est manifesté, une aura d’énergie qui est aussi réel que ce que vos yeux vous permettent de voir du plan physique. Ces énergies subtiles qui nous composent sont la manifestation de notre état d’être au niveau émotionnel, mental et spirituel. Si nous changeons d’émotion nous changeons la fréquence vibratoire de notre émotionnel. Les minéraux ont une énergie forte qui ont des caractéristiques très marqué en fonction de leur composition, une énergie subtile stable qui est utilisé en lithothérapie pour influence notre subtil et obtenir des améliorations de notre état d’être. La portée de ses améliorations est à prendre comme des aides puissantes agissant tantôt sur un aspect ou un autre en fonction de la pierre utilisée.

C’est une méthode de soin holistique car un type d’énergie de pierre l’action se fera chez nous sur notre système d’énergies subtiles puis par interaction se transmettra à nos autres plans de manifestation qui sont en relation avec le type d’énergie de la pierre, au niveau physique, émotionnel, mental et spirituel. On va porter des pierres de santé qui seront en relation avec notre besoin pour rétablir une harmonie, pour soigner un problème de mot, des troubles digestifs, contre le stress, favoriser la guérison, réduire les douleurs, dynamise un organe, retrouver le sommeil, lutter contre les migraine, permettre de passer de bonne nuit réparatrice, … Le champs d’application n’a aucune limite.  Au niveau de l’efficacité elle est très variable et dépend principalement de 2 points: la profondeur du problème, la sensibilité de la personne. Peu importe la croyance de la personne la lithothérapie n’est pas un placébo, que l’on croit ou pas aux effets des pierres elles auront un effet.

Par contre une personne qui est d’un naturel à se protéger, qui craint la critique et le regard des autres ou qui est fermé d’esprit, là ils se créé comme une barrière de défense énergétique qui empêche de d’être positivement influencé par l’énergie bénéfiques des pierres. Après tout n’est pas blanc ou noir tous le degré d’ouverture d’esprit existes si bien qu’une personne ne sera jamais 100% fermé ni 100% ouverte, notre réceptivité varie fortement en fonction de notre état d’être du moment présent.


On utilise des pierres de soin également pour améliorer des capacités, par exemple pour aider à la méditation, pour rendre plus endurant, pour augmenter une joie de vie qui est déjà bien présente, développer l’intuition. Les minéraux utilisés sont généralement des pierres semi précieuses ou précieuses sous forme de cristaux, travaillé en pierre poli, ou laissé à l’état naturel de pierre brut. Les pierres polies étant plus pratique à porter en poche. Une fois qu’une pierre vous à transmit son énergie elle aura besoin d’être purifié et rechargé au bout d’un moment afin qu’il retrouve toutes ses capacités vous pouvez consulter les articles sur la purification et sur le rechargement. La lithothérapie peut avoir une forte influence sur notre état sans toutefois elle ne remplace pas la consultation chez un médecin qui pourra apporter d’autres aide.

 

Les joyaux découverts dans les sépultures royales et les objets façonnés par la main humaine provenant d’exhumations effectuées dans les demeures antiques, traduisent le degré variable de l’attrait exercé par les gemmes depuis les temps anciens. Selon le milieu dans lequel on évolue, on  trouvera et donnera divers rôles aux cristaux. Pour un praticien de thérapie alternative, un cristal est un instrument qui permet d’orienter, concentrer et amplifier les énergies curatives. L’idée selon laquelle un cristal, considéré par beaucoup comme seulement une pierre, peut avoir une action salutaire directe sur notre santé, risque a priori de paraître assez insolite ou influencé par le « New Âge ». Ceci est compréhensible, étant donné la métaphysique évanescente développée par certains marchands de cristaux ? Pour sa part la science officielle considère la lithothérapie, dénuée de toute valeur, tout en refusant une explication à ce refus.

 

L’autre facette de la lithothérapie, et dont nous faisons tous l’expérience, est le fait que, dans l’univers tout vibre, quoique à des fréquences différentes. Ainsi nous captons « les vibrations » de certaines personnes, et disons de celles avec lesquelles nous ne nous entendons pas, qu’elles ne sont pas « sur la même longueur d’onde » que nous. En permanence nous influençons positivement ou négativement l’état de notre corps physique par la nature du contenu de notre psychisme. C’est notre énergie mentale qui active les cristaux et c’est notre force de volonté qui nous aide à orienter, concentrer et amplifier la puissance curative de la Force Vitale Universelle afin d’équilibrer nos flux énergétiques. C’est pour cela que notre état naturel consiste à évoluer vers l’harmonie de cette énergie équilibrante.

 

Le cristal est un objet considéré comme inanimé, et pourtant, il possède une fréquence qui est en synchronicité avec la terre, et avec nous autres, êtres humains. Le cristal est un support vibratoire, et par ses propriétés, il est appelé à agir sur le champ magnétique de l’être humain, l’aura, la conscience et la mémoire cellulaire. On peut également utiliser un cristal pour faire une méditation, pour neutraliser les ondes nocives (télévision) de l’écran de l’ordinateur etc. Avoir en permanence un cristal dans sa poche protège des agressions extérieures, mais aussi évite des pertes d’énergies.

 

Le cristal de roche a été considéré par les civilisations anciennes, et de nos jours, il est  tenu comme une des pierre les plus sacrées qui soient, il est l’essence même des roches, il capte la lumière et réfléchit l’arc-en-ciel, le cristal de roche est le symbole de l’énergie radiante de la Grande Lumière Blanche. Il agit comme un catalyseur, un conducteur d’énergie, il est à la fois récepteur et émetteur et a la faculté d’équilibrer l’aura. Les cristaux s’accordent avec les vibrations humaines grâce à l’affinité qu’ils ont avec l’esprit de l’homme. En les portant ou en les touchant, on peut entretenir avec eux des liens spirituels importants.

 

cristaux - cristal d’Éveil

Dominique coquelle

Edition Trajectoire

  2003

C’est un livre pratique sur l’utilisation des cristaux et les différentes familles. Le quartz et le cristal de roche. Ces cristaux sont mis en parallèle avec la composition du corps humain, ses thérapies, l’œuf aurique, l’alchimie spirituelle, l’utilisation du cristal dans la vie quotidienne.

L'auteur vous entraîne dans le monde magique du cristal de roche et de l'énergie. Il vous présente les différents types de cristaux (fleur, aiguille, générateur, tabulaire, cathédrale, fenêtre…). Ensuite vient le temps du choix de votre cristal selon votre goût : forme, taille, structure interne…, puis de sa purification avant usage. Vous voilà enfin prêt à vous en servir. Vous pouvez ainsi dynamiser de l'eau, des aliments, des plantes et même des animaux. Dominique Coquelle a donné de nombreuses conférences et séminaires sur l'Éveil spirituel. Depuis de nombreuses années, il se concentre sur l'étude des cristaux et sur leur rôle en thérapie, en radiesthésie, en géobiologie et leur utilisation comme support pour la méditation.

Les bols en cristal de quartz produisent un Son multidirectionnel qui fonctionne par résonnance vibratoire et permet de recouvrer un état d’équilibre et d’harmonie. Le chant des bols est un véritable massage sonore qui peut dissiper les blocages énergétiques, détendre en profondeur, libérer des tensions ou douleurs dans le corps et apaiser le mental et les pressions psychiques. Véritables vibrations thérapeutiques, ce chant spiralé coule en soi comme autant d’informations subtiles vers chaque cellule du corps. Tout est alors littéralement ré-accordé pour accéder facilement à la joie de vivre et à la paix intérieure.

Les vaisseaux de quartz au service de la dimension cristalline Après les Âges de pierre, du feu, du bronze, du fer et des énergies fossiles, nous voilà rentrés depuis quelques décennies dans l’âge du cristal. L’électronique et sa carte à puce utilise les propriétés mémorielle et semi-conductrice du quartz pour engendrer notre civilisation virtuelle.

Les bols de cristal sont, évidemment, les instruments adaptés à ce nouvel âge pour un usage thérapeutique et spirituel du quartz et du Son. Leur pureté, leur puissance et leur beauté résonnent avec notre nature intrinsèque en tant qu’âme-Esprit : notre identité cristalline. En d’autres mots, cette Présence est présente au cœur du vivant.

La fréquence cristalline au quotidien : Les capitaines de vaisseaux de quartz peuvent manier cette énergie de hautes vibrations pour leur usage personnel et professionnel. Pour clarifier les lieux de vie, créer des élixirs, dynamiser l’eau, il y a bon nombre d’usage avec ces merveilleux compagnons d’éveil. L’utilisation de la voix accordée à son bol, grâce à la syntonie, va offrir un champ d’expérimentation jubilatoire et profondément transformateur

Aussi petite qu’un pois, et de la forme d’une pomme de pin, d’où elle tire son nom, la glande pinéale est considérée comme étant un troisième œil, pour avoir la même structure de base de nos organes visuels. Jusqu’à il y a peu, on croyait qu’il s’agissait d’un organe atrophié, aux fonctions indéfinies, d’un œil non développé. Mais cela a néanmoins éveillé l’intérêt des scientifiques qui ont mis en lumière des fonctions en relation avec la physique et les phénomènes paranormaux…

L’épiphyse neurale, ou glande pinéale, ou tout simplement pinéale, est une petite glande endocrine située à proximité du centre du cerveau. Nonobstant le fait que ses fonctions soient particulièrement discutées, il n’y a toutefois pas le moindre doute qu’elle joue un rôle important, tant au niveau de la régulation de ce que l’on appelle les cycles circadiens, que sont les cycles vitaux (principalement le sommeil), qu’au niveau du contrôle des activités sexuelles et de la reproduction.

Depuis René Descartes au XVIIe siècle, qui affirmait que l’âme humaine se situait en elle, la glande pinéale était considérée comme étant un organe possédant des fonctions transcendantales. Au-delà de Descartes, l’écrivain anglais écrivant sous le pseudonyme de Lobsang Rampa s’est dédié, parmi d’autres, à l’étude de cet organe. Les défenseurs des capacités transcendantales de cet organe le considèrent comme étant une antenne. La glande pinéale porte, dans sa constitution, des cristaux d’apatite.

Selon une théorie, ces cristaux vibreraient en fonction des ondes électromagnétiques captées, ce qui expliquerait la régulation du cycle menstruel d’après les phases de la Lune, ou la capacité d’orientation des hirondelles au cours de leurs migrations (elles captent les champs électromagnétiques de la Terre). Chez l’être humain, elle serait capable d’interagir avec d’autres zones du cerveau comme, par exemple, le cortex cérébral qui serait capable de déchiffrer de telles informations. Une telle interaction serait moins développée chez les autres animaux. Cette théorie prétend expliquer les phénomènes paranormaux tels que la clairvoyance, la télépathie et la médiumnité.


Selon la vision ancestrale des hindous, c’est le principal organe du corps, possédant deux chakras (centres d’énergie) responsables du développement extra-physique, pour être des récepteurs et des transmetteurs de l’énergie vitale : le chakra du troisième œil, au centre du front au-dessus de la hauteur des yeux, et le chakra coronaire, bien supérieur, lui aussi situé dans la tête. Certains scientifiques ont constaté que, à l’image d’une antenne, la glande pinéale était capable de capter les radiations électromagnétiques de la Lune, les radiations électromagnétiques venues du soleil, et même d’éveiller la production de certaines substances neurotransmettrices, qui stimulent l’activité physique et mentale. C’est aussi la glande pinéale qui active la production des hormones sexuelles au début de la puberté, initiant ainsi le cycle de la reproduction humaine.

Et il y a encore d’autres fonctions particulièrement intrigantes en lien avec ce point situé près du centre du cerveau : la glande pinéale est capable de capter les champs électromagnétiques non seulement de cette dimension, dans laquelle nous vivons, qui est la troisième, mais aussi des autres dimensions de l’univers, permettant ainsi d’accéder aux champs spirituels et subtils. D’après la théorie des supercordes, dans le cadre de la physique quantique, il n’existerait pas moins de 11 dimensions différentes dans l’univers, et une communication entre elles serait possible.

En d’autres termes, la glande pinéale serait capable de détecter les dimensions invisibles aux yeux ordinaires, et ce petit radar serait lié aux phénomènes tels que la clairvoyance (voyance d’événements non encore advenus), la télépathie (communication au moyen de la pensée) et la capacité d’entrer en contact avec d’autres dimensions (médiumnité). La médiumnité étant une faculté de perception sensorielle, elle a besoin d’un organe qui capte et d’un autre qui interprète. L’hypothèse du Dr Sergio Felipe de Oliveira est que : « la glande pinéale est un organe sensoriel de la médiumnité, semblable à un téléphone portable, qui capte les ondes du spectre électromagnétique, provenant de la dimension spirituelle, le lobe frontal procédant au jugement critique du message, avec l’aide des autres zones encéphaliques ».

 

CRISTAUX - CRISTAL   ÉNERGIE

Monnica HACKL

Edition PARDES

 1994

Dans  ce livre clair et pratique, la naturopathe Monnica Hackl  décrit, pour la première fois en Europe, cette méthode étonnamment simple et efficace devant permettre à chacun de se débarrasser lui-même de petits problèmes  de santé. La N.A.S.A a découvert les effets des cristaux de quartz en les testant sur le bien être des astronautes, au cours de missions difficiles. Les chercheurs se sont ainsi rendu compte de la difficulté qu’ils ont de réduire certains dysfonctionnements psycho-physiques. Ces recherches ont ensuite été développées jusqu’à la création de combinaisons de cristaux et de couleurs pouvant être appliquées comme moyens thérapeutiques contre différents maux.

 

Monnica Hackl explique ici les fondements scientifiques de l’impact de ces cartes de cristaux (« crystal-cards ») que chacun peut utiliser pour se débarrasser définitivement d’éléments perturbateurs tels que l’angoisse, le stress ou l’inquiétude, entre autres. Ajoutées aux fleurs de Bach et posées sur les différents chakras, ces cartes peuvent apparaître comme de véritables remèdes contre bon nombre de maladies de l’homme comme de l’animal.

 

Il existe différents types d’énergies que la science a mis en évidence tels que les énergies de gravitation, thermique, électromagnétique ou nucléaire. Les organes des sens ne sont pas capables de reconnaître l’énergie magnétique par exemple. De même ils ne reconnaissent pas l’énergie subtile. Aussi pour se connecter à l’énergie subtile on peut par exemple utiliser un cristal de roche, qui a la possibilité de communiquer avec l’énergie subtile mais aussi avec l’homme par cette même énergie subtile. Pour cela la personne initiée pourra programmer le cristal, lui donner des informations et en recevoir. Il sera alors possible d’intervenir sur l’énergie subtile d’une tierce personne pour réharmoniser un déséquilibre se traduisant par un excès de rajas ou de tamas pour rétablir satwa.

 

On peut donner plus d’une définition pour l’énergie subtile, en ce qui nous concerne on conservera l’idée de purusha et prakriti et le lien qui existe entre les deux pour que prakriti soit informée des intentions de purusha, et également que purusha puisse suivre l’évolution de prakriti. On a vu que l’une est l’autre ne pouvaient être dissociées et le liant entre les deux est cette énergie subtile, qui existe en plus ou moins grande quantité ou intensité. Cette énergie ne peut pas se manipuler de façon grossière, mais doit être manipulée à travers d’autres objets qui ont le même type d’énergie, tout comme le barreau aimanté peut travailler sur l’énergie électromagnétique, par exemple. Le niveau d’énergie subtile varie d’un objet à l’autre, chez l’homme elle est concentrée dans les chakras et elle est distribuée à partir de ceux-ci.

 

Chaque chakra est connecté à trois choses : un organe des sens, un organe d’action, une région du corps. Par exemple, s’il y a une infection au niveau de la peau, il faut travailler au niveau de la peau en enlevant l’infection (niveau physique), mais aussi rectifier le niveau subtil (chakra anahata), et éventuellement aussi ajna. Pour travailler sur les chakras il existe plusieurs méthodes : les méthodes spirituelles, les méthodes externes (pierres précieuses

 

Les chakras sont des centres d’énergie subtile (et non physique au sens ordinaire) et cette énergie subtile a une origine spirituelle. De nombreux processus enseignés dans les méthodes de yoga sont donc appropriés pour soigner les chakras, comme par exemple la méditation. La méditation aide à rééquilibrer ajna chakra (restaurer sattwa) et permet d’apprendre à contrôler le mental, l’esprit. Dans la méditation on peut distinguer deux étapes principales. La première, indispensable, est la concentration (dharana). Habituellement, le mental part dans toutes les directions et il est constamment agité, très actif. L’étape de concentration consiste à garder le mental dans une seule direction. C’est un apprentissage qui peut être long. Une fois qu’on est capable de se concentrer dans une direction unique on va alors chercher à arrêter le mental sur un point, dans cette direction. C’est la seconde étape, correspondant à la méditation proprement dite (dhyâna). Il n’y a alors plus d’activité du mental. L’esprit est déconnecté de rajas et tamas, l’équilibre est atteint, ce qui se transmet à tout le corps physique favorisant ainsi sa guérison.

 

CRISTAUX  - LA MAGIE DES PIERRES

Aline Carra

Edition Ramuel

 2001

Cet ouvrage se veut être un guide pratique de l’utilisation des pierres ou cristaux. L’histoire des pierres a commencé bien avant l’histoire de l’humanité. L’homme préhistorique s’en servait pour chasser et pour se battre, et c’est de la pierre que les hommes tiraient les multiples usages indispensables à leur survie. Les pierres ont et sont, tour à tour, objets de cultes inspirant la crainte ou le respect : totems, amulettes, statues, poterie, parures, bijoux, temples, pyramides, tours…, les pierres ont fidèlement servies  dans bien des domaines.


La pierre fascine. Le cristal de roche, véritable perfection minérale, antenne énergétique, catalyseur d’équilibre, peut aider l’homme (encore faut-il qu’il le veuille) à retrouver son harmonie en méditant sur son avenir. Beaucoup de pierres sont symbolisées et nous donnent leurs affinités avec le pendule, le zodiaque, la géomancie, les pierres de voyance, les signes du zodiaque.

 

Chaque minéral possède sa propre empreinte digitale, il faut donc suivre son intuition en le prenant dans sa main et en se laissant guider par sa propre résonnance et son ressenti. Si rien ne se produit c’est que les vibrations de la pierre choisie ne sont pas en harmonie avec l’être, car le cristal dégage des pulsions électriques, infimes certes mais à chacun de choisir le bon jour, sans stress, ni énervement, et en essayant les divers cristaux vous en trouverez un qui vibrera en vous, ce sera alors le choix à faire.

Il est conseillé également de laver de temps en temps la pierre, tout simplement avec de l’eau claire et de l’essuyer avec un chiffon propre, puis la mettre quelques heures au soleil, afin de la recharger, si c’est une pierre lunaire, on l’exposera toute une nuit à la lumière de la lune et à la voûte céleste.

Fixer une bougie à travers un cristal de quartz qui est suspendu ou debout, au niveau des yeux, pendant quelques minutes avant la méditation ou la prière était une pratique courante dans le monde entier, dans les endroits aussi divers que l’Orient, le Proche Orient, l’Europe préchrétienne et chrétienne, et les Amériques. Cette pratique était réputée pour imprégner de clarté et de calme toute expérience qui s’ensuivait, pourvu qu’elle fût utilisée dans une bonne intention et tempérée par le jugement moral et le bon sens. 

« le cristal était un objet au pouvoir sacré pour les Amérindiens, les moines tibétains, les druides ainsi que les prêtres et les rois de l’Europe chrétienne. C’était la pierre de la Lumière Blanche et du Premier Rayon, la pierre philosophale du royaume minéral, exactement comme les Elus et les Saints parmi les hommes passaient pour être la pierre philosophale du royaume humain. » « Le cristal naturel, ou cristal de roche, est quant à lui un produit de mère nature. Il se forme dans le sol, au long de milliards d’années parfois. Les cristaux se développent au plus profond de la croûte terrestre, souvent dans les régions d’activité volcanique et sismique. Le processus requiert une chaleur et une pression énormes. Il lui faut toujours pour démarrer une « semence » de cristal. Cette semence se crée quand un unique atome de silicium fusionne, sous l’effet de l’intense chaleur et de la pression, avec deux atomes d’oxygène provenant d’eau ou de vapeur surchauffée piégée dans le même espace.

Les atomes fusionnent pour former une cellule cristalline simple de dioxyde de silicium, ou silice, la substance dont sont faits tous les cristaux de quartz. (Le produit dérivé de cette transformation est l (hydrogène). Au fil des millénaires, si les conditions sont propices, cette semence se met à croître. Mais il faut pour cela que le fluide environnant contienne juste les bonnes proportions de silicium et d’eau, ou de vapeur pressurisée, maintenues à un niveau de chaleur et de pression phénoménal pendant une période de temps suffisamment longue. A mesure que le fluide primordial se répand sur la première cellule de silice, celle-ci commence à se reproduire, et à constituer atome après atome sa complexe structure cristalline.

Les gros blocs de quartz naturel pur sont en fait très rares. Il n’est possible de produire du quartz qu’en le cultivant à partir d’un matériau naturel. Ce que font les scientifiques c’est accélérer un phénomène qui prendrait normalement une éternité, à tel point que ce n’est plus maintenant qu’une affaire de semaines. « Le pouvoir d’intelligence et donc de guérison du cristal vient de la Conscience émise par la Terre elle-même et par tout le règne minéral et végétal. » « Les cristaux sont capables de déjouer tout élément perturbateur en modifiant leur formation, en intégrant ces perturbations et en se modelant avec elles. » « Les cristaux étaient bien connus et couramment utilisés dans la civilisation Atlante. On pense qu’ils ont fait « sauter la terre » par une mauvaise utilisation du cristal. C’est faux. C’est pire que cela. Ils ont détourné le pouvoir du cristal et ce pouvoir s’est retourné contre eux. »
Le cristal a pour rôle de rétablir les énergies perturbées ou dispersées. Il n’agit pas sur les foyers microbiens ni sur les virus.

Nombre d’hommes sans cesse croissant se tourne vers la recherche de nouvelles énergies dans l’étude approfondie des variétés de cristaux, que ce soit en physique, en médecine ou dans d’autres domaines. Il ne faut pas jouer avec le cristal car c’est sa non-maîtrise qui pourra nous amener à notre perte. Il faut aimer le cristal pour ce qu’il est et non pas pour ce qu’il peut. Edgar Cayce disait aussi que les Atlantes maîtrisaient le secret de la captation de l’énergie solaire qu’ils concentraient dans une pierre « à propriétés magnétiques » de sorte qu’elle émettait plus d’énergie qu’elle n’en recevait. La pierre était un grand cristal cylindrique, à facettes. Le cristal était très utilisé chez les Atlantes. Il produisait le rayon laser.

 « Le cristal, le quartz a une immense puissance… Le cristal a une mémoire indestructible mais le cristal, autant il peut être votre ami, autant il peut être aussi votre ennemi. Le cristal n’a aucun état d’âme comme vous. Il n’a aucune conscience de ce qui est bon de ce qui n’est pas bon. Il mémorise, il restitue. » « D’autres civilisations, avant la vôtre, ont utilisé le cristal. Ils se sont détruits. Le cristal a aussi pour particularité de vous aider à soulever certains voiles c’est à dire de vous mener vers votre supra conscience, de vous mener au plus profond de vous-mêmes pour vous reconnaître. Mais là encore nous disons qu’il faut y aller à pas de velours car vous risqueriez de vous brûler, vous risqueriez de vous détruire. »


{« Dans la littérature ésotérique concernant l’Atlantide, on fait souvent référence à un usage considérable des cristaux de quartz. Le cristal de quartz est une forme cristalline de la silice. On en trouve des couleurs variées : rose, rouge, blanc, noir, jaune et violet. Le quartz blanc ou clair est le plus pur et le plus puissant. » Les pyramides, le quartz et les aimants naturels amplifient la pensée et régénèrent ce avec quoi ils entrent en contact. « Ne dirige jamais d’énergie curative vers quelqu’un sans t’être tout d’abord purifiée de tes propres énergies négatives, ou tu ne feras qu’ajouter tes propres ondes nocives aux siennes. »

« Une étude scientifique sur les effets curatifs éventuels des cristaux avait été menée aux Etats Unis par C. Norman Shealy, qui en avait exposé les résultats dans son livre Miracles Do Happen. Shealy s’était intéressé aux effets du cristal sur la dépression. Un échantillon de 141 patients souffrant de dépression chronique s’étaient vu remettre un morceau de verre ou de quartz qu’ils devaient accrocher à leur cou. Les sujets n’avaient pas été informés de ce qu’ils portaient. Au bout de deux semaines, quatre-vingt pour cent des participants constataient une amélioration, un « effet placebo » selon toute probabilité. Mais six mois plus tard, vingt-huit pour cent de ceux qui portaient des morceaux de verre signalaient une amélioration continue, tandis que quatre-vingt pour cent de ceux qui utilisaient du cristal assuraient qu’ils en ressentaient toujours les bienfaits. Donc, pour la dépression au moins, le cristal semblait avoir quelque chose en plus qu’un simple effet placebo. » Taillé ou pas suivant sensation : non taillé est peut-être plus agréable au niveau vibration. Sa longueur doit faire qu’il doit bien tenir dans la main.


L’auteur nous expose son expérience à travers :

Les diverses traditions – l’exégèse mystique- la correspondance des pierres avec les entités célestes – les pierres et le rêve – le cristal et l’Atlantide – la classification des minéraux et sa description – classification chymique et cristallographique – comment choisir sa pierre – purification, énergétisation et programmation – les quatre éléments – les pierres et les chakras – éveil spirituel – magie et protection – thérapie par les cristaux – les propriétés curatives – le pendule et la boule de cristal – la gemmomancie – les cristaux et ses correspondances avec les planètes et le zodiaque -

 

CRISTAUX, MYTHES ET RÉALITÉS

BARBARA WALKER

Edition DANGLES

 1993

La profonde admiration pour l’incomparable beauté et l’insondable mystère des cristaux, a donné l’envie à Barbara Walker  de rechercher puis de transmettre ce qu’ils sont vraiment, ce qui la conduit par conséquent à dire ce qu’ils ne sont pas, n’ont jamais été et ne pourront jamais être, car ce livre est à la fois  rigoureux et très documenté. En historienne, l’auteur nous rappelle la valeur symbolique et le rôle sacré que les gemmes ont occupé au fil des millénaires, dans toutes les civilisations, ce sens vrai et profond que peu d’auteurs ont su respecter dans sa justesse. En tant que membre de l’une des plus grandes sociétés minéralogiques américaines, elle donne minutieusement la composition chimique des pierres et en détaille les conséquences comme les possibles utilisations. Son approche strictement scientifique s’accompagne néanmoins de références aux textes anciens qui relatent l’utilisation des pierres dans la mythologie, mais aussi dans l’organisation sociale, mettant en valeur leur immense pouvoir sur l’imaginaire humain.

 

L'engouement du "Nouvel Age" pour les cristaux les a remis à l'honneur. Ainsi a-t-on vu fleurir en quelques années une multitude d'ouvrages de qualité très inégale sur le sujet. Dans ce contexte, l'intérêt du livre de Barbara Walker – auteur américain à succès – tient à ce qu'il ne participe justement pas de cette mode. Enfin, de A à Z, cent-quarante cristaux (de agate à zirconia, en passant par améthyste, azurite, chrysobéryl, diamant, émeraude, hématite, jaspe, magnétite, obsidienne, onyx, opale, perle, quartz, rubis, saphir, topaze, tourmaline...) sont étudiés un à un dans un esprit encyclopédique, avec minutie et complétude, autant, sur le plan culturel que chimique, minéralogique et géobiologique.

Ce livre, richement illustré de photos couleurs et noir et blanc, représente ainsi une inestimable mine de renseignements inédits et intelligemment présentés, autant qu'un véritable livre de référence pour quiconque s'intéresse aux pierres et veut en percer les vrais secrets éternels. Enfin 142 cristaux (de A à Z) sont étudiés un à un dans un esprit encyclopédique, avec minutie et complétude, autant sur le plan culturel que chimique, minéralogique et géologique. Cet ouvrage, richement illustré de photos couleurs et noir et blanc, représente ainsi une inestimable mine de renseignements inédits et intelligemment présentés, autant qu’un véritable livre de référence pour quiconque s’intéresse aux cristaux et aux minéraux et veut en percer les vrais éternels secrets.

 

Au sommaire :

 

1e partie : Pour l’amour des pierres   -  qu’est-ce qu’un cristal ?  -  le Nouvel Âge  -  la véritable histoire de l’Atlantide  -  le mythe de guérison  -  la méditation par le cristal  -  les gemmes de la Bible  -

 

2e partie : L’échelle de dureté de Mohs  -  142 cristaux sont étudiés ici – Adamite – Agate – Agate de feu – Aigue-marine – Alexandrite – Amazonite – Ambre – Améthyste – Amiante – Apatite – Apophyllite – Aragonite – Argent – Atacamite – Aventurine – Azurite – Barytine – Benitoïte – Béryl – Bois pétrifié – Brésilianite – Calcédoine – Calcite – Célestite – Cérusite – Chabasite – Chalcanthite – Charbon – Charoïte – Chiastolite – Chrysobéryl – Chrysocolle – Chrysoprase – Cinabre – Citrine – Coprolite – Corail – Cornaline – Crocoïte – Cuivre – Danburite – Datolite – Diamant – Diopside – Dioptase – Dolomite – Emeraude – Enhydre – Enstatite – Epidote – Etain – Fer – Fluorite – Galène – Géode – Glace – Grenat – Halite – Héliotrope ou Jaspe sanguin – Hématite – Hénimorphite – Heulandite – Hexagonite – Hiddénite – Hyacinthe – Ivoire – Jade – Jais – Jaspe – Kammeréite – Kunzite – Kutnahorite – Labradorite – Lapis-lazuli – Lépidolite – Magnétite – Malachite – Marbre – Mercure – Météorite – Mica – Moldavite – Obsidienne – Oeil-de tigre – Onyx – Opale – Opale de feu – Or – Orpiment – Péridot – Perle – Pierre de lune – Pierre ponce – Plomb – Prehnite – Pyrite – Quartz – Quartz fumé – Quartz d'Herkimer – Quartz rose – Rhodochrosite – Rhodonite – Rose des sables – Rubis – Rutile – Saphir – Sardoine – Sardonyx – Scapolite – Sélénite – Shattuckite – Sidérite – Smithsonite – Sodalite – Soufre – Spath d'Islande – Sphalérite – Spinelle – Staurotide – Stibnite – Stichtite – Stilbite – Strass – Sugilite – Tanzanite – Tectite – Thulite – Topaze – Tourmaline – Turquoise – Ulexite – Vanadinite – Variscite – Verre aventuriné – Wavellite – Withérite – Wulfénite – Zincite – Zircon – Zirconia cubique ou CZ –

 

CRISTAUX - propriÉtÉs ÉnergÉtiques des pierres & des cristaux -         2 Tomes  -

J.M. garnier

Edition A.C.V

 2005

L’homme est vibratoire, l’univers qui l’entoure aussi, les cristaux qui l’entourent sont les relais de ces vibrations provenant à la fois de la terre et du cosmos. Ce livre nous donne le mode d’emploi pour utiliser au mieux ces réservoirs d’énergie que sont les pierres qui permettent de revitaliser, de soigner et de retrouver l’harmonie.

 

Extrait du livre sur le quartz ou cristal : Le Quartz est à la fois un récepteur, émetteur et un amplificateur. Le Cristal a la propriété d'amplifier, d'emmagasiner, de focaliser, de transformer et de transmettre toute énergie qui est introduite à l'intérieur Idéal pour la voyance, imagination. En méditation, Le cristal de roche permet d’atteindre certains états beaucoup plus rapidement. Efficace pour supprimer les blocages énergétiques du corps, afin de redonner son ton vibratoire au corps, afin de réaligner le corps éthérique. Principalement utilisés par les thérapeutes, il a le pouvoir de renforcer, de recharger, et d’activer les minéraux. Il a le pouvoir de les nettoyer (amas de cristal).

C’est un amplificateur. Poser près d’une autre pierre il accroît ses propriétés des pierres qu’il entoure. Il peut être utilisé avec toutes autres pierres de couleurs. Il dissipe l’électricité statique. Il agit sur le plan vibratoire de la personne afin de l’accompagner dans son travail. Il purifie l’aura. Pierre de pureté et de lumière elle relie aux différents plans subtils, elle amplifie aussi les pouvoirs et les énergies d’un individu, sa propre lumière.

Le cristal de roche permet également d’augmenter les réserves énergétiques du corps et développer les facultés psychiques: clairvoyance, intuition, clair audience, télépathie, concentration, visualisation…Le quartz rutile : Facilite l'inspiration, augmente le don de la clairvoyance. Transforme la négativité. Accroît la communication avec le moi supérieur et les guides spirituels. Un gros cristal une géode, ou un tapis de quartz placé dans une pièce dispensera ses vertus dans la pièce et leurs sphères énergétiques. Servez du cristal de roche pour amplifier les propriétés des autres pierres de votre environnement. Il peut être placé soit dans une chambre, dans un salon, ou au travail, partout, sous toutes les formes, bruts ou polis

Selon le cristal, la forme, La boule émet l’énergie à égale mesure dans toutes les directions. Energie douce et puissante. Une pyramide permettra de communiquer avec nos différents corps subtils. Vous pouvez utiliser le cristal de roche pour amplifier les propriétés d’une autre pierre qui serait posée dans votre espace de vie ; Par exemple une calcite orange ou une labradorite. Poser un cristal de roche en pointe près de votre pierre ou sur un tapis de quartz.
Ce cristal se pose sur tous les chakras  Nettoyez la pierre en la laissant une demie journée dans l’eau en y ajoutant soit du sel, soit de l’argile. La laisser se recharger aux rayons lunaires ou solaires.

 

Un premier tome qui répertorie plus de 500 pierres. Cela commence avec l’Adamite et se termine avec le rubis (Zoïsite)

 

Un deuxième tome avec la lithothérapie, le travail sur les chakras, les maladies (une centaine y sont expliquées avec leur soins par les cristaux), les correspondances organe – pierre, les différents corps subtils et énergétiques et les systèmes sanguins, lymphatiques, musculaires et nerveux.


Pour qui veut étudier, pratiquer ou connaitre les propriétés des cristaux, ce sont deux livres indispensables pour une prise de conscience et un bon équilibre. Les meilleurs livres sur ce sujet

 

 CRISTAUX MANUEL PRATIQUE DU CRISTAL

Clémence Lefèvre

Edition Exclusif 

 2007

Ce livre nous invite à voyager dans le monde magique du cristal. Il en présente toutes les possibilités d’utilisation. L’étude des civilisations anciennes (celte, chinoise, égyptienne, indienne, amérindienne…), nous prouve que le monde minéral a toujours été une source d’inspiration, de guérison et une voie de sagesse pour les anciens.

 

Les cristaux présentent en effet des qualités merveilleuses, c’est ce que nous explique l’auteur dans cet ouvrage résolument pratique et largement illustré en couleur. Vous allez découvrir le Cristal générateur et régénérateur qui vous dynamisera en quelques minutes. Comment mieux dormir, devenir plus calme en toutes circonstances avec le cristal bi-terminé ; voyager dans les autres dimensions avec le cristal laser, ou encore retrouver tonus, force et énergie grâce à l’élixir de cristal

 

L’auteur nous explique aussi pourquoi avoir un cristal dans sa poche peut être aussi utile que son trousseau de clés. Mille autres choses sont possibles avec le cristal : purifier l’eau, dynamiser les boissons, les aliments, les légumes, donner force et vigueur aux enfants, à vos animaux de compagnie, rendre plus aimables les gens à votre égard. A titre personnel, vous l’utiliserez pour réactiver tous vos centres nerveux de façon à obtenir une bien meilleure forme physique. Avec le chapitre consacré à la cristallothérapie, vous mettrez en œuvre les techniques destinées à masser et stimuler les points du corps, apaiser, nettoyer et redynamiser toutes les fonctions vitales. Ce manuel pratique du cristal est un guide simple et complet, précis et bien argumenté, destiné à celles et à ceux qui s’intéressent aux innombrables vertus du cristal de roche et qui veulent en exploiter tous les bienfaits.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

Une énergie naturelle et radiante     -        Volition, Visualisation, Méditation et Relaxation    -      La purification et la programmation du Cristal    -       Le Cristal : Médecine de l’habitat     -      Cristal et ondes de formes,   -  traitement par radiation       -        Traitement par l’élixir de cristal       -       Différents usages de la boule de cristal et lire dans la boule de cristal.

L’auteur Clémence Lefèvre est une spécialiste des pierres et des minéraux, elle travaille sur l’utilisation thérapeutique de ces minéraux.

 

 

croix - b.a. – ba des croix

David gattegno

Edition PARDES

 2005

Le symbole de la croix, a écrit René Guénon, « est précisément de ceux qui sont communs à presque toutes les traditions ; ce qui est, pour nous, l’indication qu’il se rattache à la grande Tradition primordiale ». La croix est donc fort loin, ajoute l’auteur du Symbolisme de la Croix, "d’appartenir proprement et exclusivement au christianisme comme certains pourraient être tentés de le croire".


La croix, c’est l’Axis mundi, pilier régulateur de l’Harmonie, elle distribue ses bienfaits autour de lui : ce sont les branches de l’arbre portant les fruits d’immortalité, les pièces de la Demeure bien ordonnées, les portes des cités bien gouvernées, les bras de l’Homme adorant et les degrés de la Voie vers l’éternité.


Du poteau chamanique, pharaonique et sacrificiel au fléau de la Balance, en passant par le Tai chi « Grand Faîte » de la Chine ancienne, recourant à l’observation des symboles cruciaux employés dans les plus anciennes traditions, ce B.A. – BA des croix (volume1) explique en quoi la croix fut à l’Origine, en quoi elle sera à la Fin et de quelle manière elle fonde l’équilibre, physique aussi bien que métaphysique, entre l’alpha et l’oméga, entre l’équerre et le compas, entre le mortel et l’immortel…

 

Plus qu'un symbole, et quel que soit la tradition, la croix est souvent signe de ralliement, façon de vivre, objectif spirituel et un réconfort moral.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

Chapitre 1 : Le Pal ou Stipe  -  le sacrifice « palingénésique »  -  Le centre du monde  -   la montagne aérolithique  -   les pierres de foudre   -   les armes célestes   -  la guerre contre les démons  -   la maçon chicaneur et l’abbé enthousiaste  -  les bénédictions cruciales   -  la croix de combat et de victoire   -   le dieu « bon »   -   les armes précieuses   -  la croix de la demeure   -  le carrefour cosmique   -  l’homme-montagne et la croix taoïste   -   le demeure du sacrifice  -   la chambre de feu   - le palais et sa triple enceinte   -   la danse de la tortue   -   la matrice d’immortalité   -

 

Chapitre 2 : La fasce ou Patibulum    -   la vacuité fascinée   -  la tombe   -   la toile de l’araignée   -  tramer la destinée   -   le non-écrire poétique   -  le faisceau des licteurs   -  le serpent des horizons   -  le yoni  - l’esse du tai ki, qui est la représentation symbolique du cercle de la destinée individuelle   -

 

CROIX DE VIE ÉGYPTIENNE, SES FABULEUX POUVOIRS

Marie Delclos

Edition Trajectoire

 1998

C’est à un authentique voyage à travers l’espace et le temps que nous offre Marie Delclos, dans un livre qui mêle avec subtilité l’art di conteur, de l’historien et celui bien plus mystérieux du praticien des Sciences occultes. L’Ankh ou croix ansée, appartient à ces images-clés qui forment notre inconscient collectif. Symbole protecteur par excellence, il est communément désigné par l’expression « croix de vie ».


Cette image n’a rien d’usurpé, comme le démontre brillamment dans une première partie intense et fort bien documentée, l’ésotériste, l’astrologue et voyante Marie Delclos.

Plongeant au cœur de la mythologie, elle nous dévoile, au travers d’une enquête historique passionnante, comme un roman policier, les secrets les mieux cachés de cette mystérieuse image initiatique.

 

Elle traque sa trace à travers les représentations divines et pharaoniques, nous révélant son unité et sa multiplicité. Multiplicité, car ses significations vont bien plus loin encore que les explications communément actives.

Unité, parce qu’à travers la diversité des sens apparait un axe unique : celui de la protection divine, du rayonnement de l’énergie et de l’immortalité.

Replaçant l’Ankh dans l’extraordinaire contexte de la mythologie égyptienne toute entière, cet ouvrage est également un tremplin pour ceux qui désirent aller plus loin et utiliser cette connaissance de manière résolument pratique. De la magie talismanique aux puissants rituels liés à l’Ankh, nous restituant toute la force des pratiques occultes de l’Egypte ancienne, afin de dynamiser tous les domaines de notre vie, aucun aspect n’est passé sous silence des merveilleux pouvoirs de l’Ankh.

L’Ankh comme clé et croix : Le livre des portes égyptiennes, donne une explication sur l’Ankh comme symbole ésotérique « Quiconque possédait la clé géométrique des mystères ésotériques, dont le symbole était précisément cette croix ansée, savait ouvrir les portes du monde des morts et pouvait pénétrer le sens caché de la vie éternelle »

Lorsqu’il est tenu par l’anse, l’Ankh évoque une clé, c’est l’une des raisons pour lesquelles on nomme ce symbole « clé de vie ». L’Ankh est donc ce qui ouvre, c’est la clé des mystères, celle qui fait pénétrer l’initié dans le monde des symboles, c’est la clé qui permet de décrypter l’iconographie égyptienne, qui se présente comme un immense livre ésotérique, une immense bande dessinée codée dans laquelle rien n’est laissé au hasard, rien n’est laissé à l’imagination ou à la sensibilité des artistes qui la peignirent, la gravèrent ou la sculptèrent. L’Ankh est une clé qui ouvre de nombreuses serrures, et comme tout symbole, il possède plusieurs niveaux de lecture mais il semble en plus être au centre de tous les autres.

L’Ankh est donc la puissance de la vie, aussi bien celle qui fait germer l’épi d’orge, que celle qui fait lever le soleil. L’Ankh est l’esprit qui est partout, aussi l’Ankh n’est-il pas là seulement pour donner aux humains une vie terrestre longue et prospère, mais pour lui assurer la vraie vie, la Vie éternelle, la Vie dans l’Au-delà.

C’est à cette Vie éternelle que les Egyptiens aspiraient avant tout, ainsi que le montre le texte de l’historien grec Diodore de Sicile à leurs propos : »…la croyance des habitants qui regardent la vie actuelle comme fort peu de chose, mais qui estiment infiniment les vertus dont le souvenir se perpétue après la mort. Ils appellent leur habitation « hôtellerie », vu le peu de temps qu’on y séjourne, tandis qu’ils nomment les tombeaux « demeures éternelles » car les morts vivent dans les enfers pour l’éternité, c’est pourquoi ils apportent à la réalisation de leur tombe plus de soins et de travail qu’à celle de leur maison »

Naturellement, il s’agit là d’un premier niveau de lecture : pour les initiés : les enfers étaient le ciel, et la vie éternelle se trouvait parmi les astres ; là encore, il ne s’agissait que d’une forme symbolique recouvrant un dernier niveau de lecture, le dernier mystère auquel peu avaient accès. Essayons donc d’aller plus loin et faisons appel à Petosiris, qui fut grand prêtre de Thoth à Hermopolis Magna ; il était considéré comme l’un des hommes les plus savants de l’Egypte, tes instruit des sciences hermétiques, alchimiques, symboliques, astrologiques et en magie, c’est lui qui avait enseigné au pharaon Nechepso, roi de Saïs, et c’est donc lui qui expliquera aux égyptiens comment se comporter durant leur vie terrestre afin d’accéder à la vraie Vie, à l’Ankh, je cite :

 « Ô vivants actuellement sur terre, je viendrais vers vous et je ferais que vous soyez instruit des volontés de Dieu….. Venez, je vous guiderais vers le chemin de la Vie….. Si je suis arrivé ici, à la ville de l’Eternité, c’est que j’ai fait le bien sur terre et que mon cœur s’est complu sur le chemin de Dieu depuis mon enfance jusqu’à ce jour… J’ai pratiqué la justice, suivie et respecté l’Ankh, je n’ai fait de mal à personne, je n’ai rien pris à autrui, je n’ai fait de mal à personne et j’ai toujours suivi les préceptes de Dieu, j’ai fait tout cela en pensant que j’arriverais à Dieu après ma mort et que je savais que viendrait le jour des Seigneurs de la justice quand ils feront le partage lors du jugement. Heureux celui qui aime Dieu, il arrivera à sa tombe sans accident… » Texte des sarcophages chapitre 83 -

« C’est la connaissance qui donne la vie éternelle « Tout être qui est connaissant ne mourra pas de la seconde mort. Ses ennemis n’exerceront aucune influence sur lui et nulle magie ne le retiendra sur terre » -Texte des sarcophages Chapitre 85 –

Ces textes sont très clairs et lorsqu’on parle de « Nem Ankh », il s’agit bien de la Vie éternelle divine, de la survie dans l’autre monde, de la renaissance et des cycles de la vie : « la mort est donnée à l’inique », malgré tout suivre des préceptes moraux était bien, mais l’insistance était donné vers la Connaissance.

 

CROIX ET SWASTIKA EN CHINE

Louis Gaillard

Edition Archè Milan

 1987

Un livre très riche en explications sur les croix en général en Chine et particulièrement sur le swastika et ses divers dérivés dont la croix gammée. Une étude très fouillée qui même fait le tour du monde en allant par exemple dans les traditions scandinaves, en Perse, au Moyen-Orient et en Europe

Au sommaire de cet ouvrage :

Chapitre 1 : Le swastika et ses analogues - Etymologie et origine - ce qu’est la croix gammée - sa diffusion géographique et chronologique - Le swastika symbole d’ornement - le symbole aryen - quand et comment le christianisme adopte le swastika - le cœur du Bouddha - le marteau de Thor - Comme talisman hindou, saxon, gaulois et scandinave - le swastika en Corée et au Japon - les roues de la loi - Croix en Egypte et en Assyrie - L’arbre des bouddha - l’arbre de vie en Chaldée, aux Indes et en Chine - le mobilier chinois - emblème de félicité -

Chapitre 2 : La pierre de Si-Ngan-fou - Ancienne et rare plaquette imprimée à ce sujet - En quel sens la pierre est nestorienne sans être protestante - les croix dans les textes - mention sur la croix et sa signification chrétienne - la croix du sommet - Copie en fac-similé de la croix telle qu’elle existe encore aujourd’hui -

Chapitre 3 : Traditions anciennes sur la croix - Tonsure nestorienne en croix - Les juifs en Chine et en Inde - La croyance juive à la vertu du Tau cruciforme a pu préparer la voie à la croix - Les anciens missionnaires à la synagogue - Les Tau sur les miroirs taoïstes - la croix de Méliapore - Ruine des Eglises nestoriennes en Asie - le prêtre Jean ou Jehan - le Dalaï Lama - Les chrétiens dans l’armée et à la cour de Gengis khan - apparition des Ming - Découvertes de sépultures et des médailles catholiques - Bibles venues de Chine - le signe de la croix tracé sur le front en Chine et ailleurs - Croix tatouées - La pagode de la croix prés de Chang-hai -

Chapitre 4 : La légende de la Chine éternelle et immuable - les divinités franco-chinoise - Le religion de la « pilule d’or » - Nestorius et la mariolâtrie - Images de la sainte Vierge - La croix-talismans que les fidèles tracent sur leurs maisons - Tableaux catholiques à la cour de Pékin - Les convertis arborent partout la croix - Autorisation de la polygamie - Apparitions de croix célestes dans tout le pays - Croix mystérieuses au Japon - Croix avec laquelle les chrétiens se font enterrer - La dévotion au Sacré Cœur popularisée - diverses céramiques avec des croix - la croix et le fong-choei - Ustensiles, vases et cloches décorés de croix -

Chapitre 5 : Les croix ou X de fer - L’X de fer de Nankin intramuros - la ville de la fonderie - la pagode Ling-hoa-tai - le pont volant de Pékin - Aérolithes - Cloches tombées du ciel - La croix honorée dans une pagode chinoise - la croix-poussah - le dieu-lézard - les trois X superposés - quel est le rôle, l’utilité, la fonction de cet X de fer et pourquoi l’honorer ? - Serait-ce une amulette géante ? - le Vadjra ou foudre d’Indra, le dieu du tonnerre - Indra au Népal et au Tibet - le Tchakra « roue bouddhique » et le swastika, symbole du Dharma -

280 pages et 120 illustrations agrémentent ce texte -

 

CROIX - FULCANELLI ET LE MYSTÈRE DE LA CROIX D’HENDAYE

Axel Brucker

Edition Séguier

 2005 

Depuis la révélation par Fulcanelli, le plus célèbre alchimiste du XXe siècle, de la «  croix cyclique d’Hendaye » dans le mystère des cathédrales, philosophes, savants astronomes, chercheurs, francs-maçons et alchimistes du monde entier cherchent à déchiffrer les symboles ésotériques de ce mystérieux ouvrage, que des chercheurs américains ont reconnu comme « Un monument sur le fin du monde ».

Axel Brucker, descendant d’une vieille famille hendayaise, a enquêté avec passion sur tous les secrets entourant cette croix qui fait aussi partie de l’étrange histoire d’Hendaye, ou plutôt Andaye ? D’où vient cette croix, que veut-elle dire, quel est son sens et sa finalité et pourquoi fut-elle remplacée, déplacée et retournée par l’église et les prêtres d’Hendaye ?

L’auteur s’est plongé dans les milieux ésotériques, maçonniques et alchimiques en essayant de comprendre et de répondre aux questions essentielles : pourquoi Hendaye, pourquoi cette croix avec ces inscriptions, que veut elle nous délivrer comme message ? A qui s’adressent ces messages ? Et que veulent-ils dire ? Que signifie ces étranges figures sur le socle et la curieuse inscription sur la croix. Et pourquoi cette faute en latin ? Peut-on y déchiffrer la date de l’Apocalypse, du Jugement dernier et la place du refuge, comme le pensait le mystérieux Fulcanelli ?

Cette croix planté sur le parvis de l’église saint Vincent d’Hendaye est une énigme, elle est devenu quelques temps le centre du monde, au carrefour des religions, des philosophies et des alchimies et tout cela a traversés notre civilisation comme une comète. C’est à une enquête très poussée que nous convie l’auteur, il nous emmène de symbole en symbole, d’énigme en énigme et de découverte en découverte, car cette croix plantée en cet endroit ne doit rien au hasard.

Cette croix cache sous un épais manteau des mystères et des secrets bien gardés. A Hendaye personne ne vous parlera de cette croix, alors qu’à Paris, Londres ou New York elle est célèbre et connue, on en parle dans des colloques aux quatre coins du monde, et ceci grâce au grand alchimiste Fulcanelli, qui le premier dévoila au monde entier cette énigme et ce mystère.

Au sommaire de cet ouvrage :

La croix d’Hendaye - Fulcanelli - Description de la croix et interprétation ésotérique - Millénarisme et fin du monde - Histoire de la croix d’Hendaye - Les quatre âges de l’humanité - Qui était Fulcanelli ? - Ainsi parlait Zoroastre - Le photographe de la croix d’Hendaye - Nul n’est prophète en son pays - Hendaye et le feu - la croix des Andes - Atahualpa - la croix du roi-soleil - le compagnon de la croix - les « faisans » de l’ile aux faisans - les étoiles - les aventures de la croix d’Hendaye en Amérique - L’Apocalypse de Jean - Une église place de la République - la croix du cimetière - la sœur de Sare - la vraie place de la croix - Le cimetière sacré d’Hendaye - Mil esker -

 

CROIX - LA CROIX UNIVERSELLE

Raymond Christinger – Jean Eracle- Patrick Solier  

Edition Dervy

 1980

Plus un signe est simple, plus son usage est universel, plus son impact est grand et plus ses valeurs sont nombreuses et parfois contradictoires, c’est le principe du symbole qui est ambivalent, ambigu, porteurs de beaucoup de pistes qui souvent sont incompréhensibles, mais malgré tout le symbole nous est nécessaire comme support de réflexion et départ de théories autant que de méditation.

A l’origine est le point d’où procède tout graphisme, il contient en puissance toute création. Dès qu’un mouvement se manifeste, il devient ligne droite, courbe ou tout simplement sinusoïdale.

Imaginons dans l’infinité du non-créé une unique droite issue d’un point, elle se prolonge indéfiniment et n’a pas de sens ; il est donc nécessaire d’avoir un point de référence, un observateur, pour lui donner une valeur, une direction, elle devient ainsi, verticale, horizontale ou oblique. Horizontale comme la surface d’une eau tranquille, elle éveille en nous le concept d’étendue, d’inertie, d’indifférencié.

Verticale, elle suggère immédiatement, par opposition, la notion de mouvement, de création, de valeurs qui s’échelonnent entre le point d’intersection et les extrémités de la verticale. Horizontale et verticale se croisent, et voilà l’inerte qui prend une valeur, qui s’anime. La première opposition est créée d’où pourront naitre toutes les manifestations.

Du même point initial part une ligne courbe qui revient à son origine. Le cercle est né, de même que la notion d’éternité. Le point initial n’est plus discernable ; le mouvement de la courbe se poursuit sans fin, sans cesse renouvelé mais, en revanche, limité à lui-même alors que la droite s’est à jamais perdue dans l’infini. Maintenant l’horizontale et la verticale se croisent au centre du cercle, elles agissent l’une sur l’autre, et voici qu’apparait l’image de la création éternelle.

Les idées les plus élevées, les plus vertigineuses, peuvent donc jaillir naturellement des signes les plus simples sans qu’un système philosophique, une religion, un dogme, soient nécessaire. Dès que le signe se complique, dès qu’il est associé à un système ou une religion, un nouveau contexte fait surgir de nouvelles images, graphiques ou mentales, comme d’une source intarissable. C’est dire qu’une étude exhaustive du motif de la croix est inconcevable. Des héraldistes ont voulu cataloguer toutes les variantes de croix figurant dans des armoiries, ils en ont dénombré près de 500 et pourtant l’art du blason n’a pas épuisé toutes les variantes et

à une bénédiction. Le signe est rigoureusement le même ; ici il est négatif, là il est positif. Le symbole ne prend vie qu’en raison de son contexte, qu’en fonction des réactions propres à l’individu qui y recourt. Le signe élémentaire est un remarquable générateur d’idées mais ces idées sont tellement conditionnées par des conventions, par des a priori, que nous ne sommes plus en mesure de nous laisser emporter par un flot de pures pensées. Seuls quelques mystiques, quelques êtres libérés, peuvent peut-être accéder à des pures pensées, mais alors ils peuvent se dispenser de signes.

Il convient donc de confronter la croix à des a priori et de dégager un certain nombre de symbole, de croyances, d’images, mais comment les choisir alors qu’ils sont légion ?

Il faudrait une existence humaine pour prendre connaissance de tout ce que la croix a inspiré, textes, œuvres d’art, graphismes, et l’on peut dès lors imaginer que tout a été dit à ce sujet. Le remarquable ouvrage de René Guénon, « le symbolisme de la croix », ne date que de quelques décennies et pourtant il est toujours une référence.

Ce n’est que récemment que l’on s’est avisé du rôle de la croix dans l’islam, le bouddhisme et l’hindouisme, les spécialistes de l’histoire des religions ont donc encore bien des comparaisons à établir, bien des leçons et des opinions à tirer et à rectifier, car beaucoup de maladresses ont été dites. combinaisons possibles.

Notre culture nous contraint à regarder la croix au travers de verres déformants ou du moins colorés. Elle éveille immédiatement des idées reçues, contradictoires parfois. « Être une croix, porter sa croix » sont des expressions qui provoquent des réactions pénibles, négatives, mais on est récompensé, honoré, par une croix s’il s’agit de l’insigne d’un ordre.

Tracer une croix sur un texte l’annule, tracer cette même croix sur un être vivant équivaut

Au sommaire de cet ouvrage :

La croix en Asie - La croix du bouddhisme tantrique ou le diamant universel - la croix américaine - la croix tournante - un peu de sémantique - la croix, signe de la Rédemption - le Tau - du cinq à la Rose+Croix - Note sur le carré magique - la croix serait-elle la clé du Tarot ? - la croix ansée - la croix africaine - la croix en arithmétique -

 

croix - le monde secret des croix

Christiama nimosUs

Edition TREDANIEL

 1990

Ce nouveau livre de Christiama Nimosus comble une lacune : l’absence d’ouvrages traitant des croix en général, sans esprit de chapelle. Sont ainsi présentés dans un ensemble ordonné, clair et captivant une centaine de graphiques cruciformes, complétés par un index de 240 noms de croix. Le monde secret des croix est un ouvrage de référence qui met en évidence trois faits essentiels :

– une dizaine de croix fondamentales ont suivi un processus d’apparition que l’archéologie permet de retrouver, bien qu’il soit difficile d’en préciser l’époque d’émergence ;
– une même croix porte souvent plusieurs dénomination exprimant quelques événements, ou symbolisant quelques idéaux ;
– la prolifération de croix en héraldisme résulte d’ornements de détail issus du christianisme moyenâgeux non dénué d’intérêt historique.

 

Au sommaire de cet ouvrage sont expliquées :

 

Des croix à profusion : Universalité de la croix  -  Origine et extension de la croix chrétienne  -  la croix signe magique  -  les croix hiéroglyphiques et idéogrammiques  -  les croix astronomiques  -  les croix d’ordre de chevalerie  -  les crois pantagrammiques  - L’homme en croix   -

 

Graphiques de croix : la croix grecque – celtique  -  la svastika  -  le chrisme  -  la croix latine  -  de lorraine  -  papale  -  orthodoxe   -  en tau   -  ansée  -  la croix de la scientologie  -  les Rose+Croix  -  la croix hermétique  -   la croix de saint André  -  de Malte  -  cathare  -  templière  -  la croix habitée  -  ancrée  -  du Languedoc  -  astrologique et spatiale  -  la vajra en croix  -

 

Des croix héraldiques : Histoire de l’Art héraldique  -  les neuf émaux  -  la croix dans le blason  - 

 

CROIX – LE SYMBOLISME DE LA CROIX

René Guénon

Edition TRÉDANIEL

 1996

La croix est un symbole universellement répandu, commun à presque toutes les Traditions. Dans cet ouvrage, Guénon s’attache d’abord à préciser la portée métaphysique de la croix, en tant que représentation de la réalisation du degré de l’Homme Universel (al-insân al-kâmil en arabe) qui désigne le développement intégral des possibilités de tous les états de la manifestation universelle, et par là même le but ultime de l’initiation.

L’auteur aborde ensuite les significations qui découlent de cette doctrine, en développant particulièrement l’étude du symbolisme du swastika et de l’arbre.

La représentation de la croix, transposable aussi au domaine cosmologique, permet d’exposer, d’une manière quelquefois très mathématique, les fondements de la métaphysique et la nature de l’initiation.

Au sujet de la croix à six branches :

La croix latine est formée de deux branches : l’une verticale et l’autre horizontale de moindre longueur.

On appellera, en raison des forces qui y agissent, la branche verticale : axe d’exaltation et la branche horizontale : axe d’ampliation.

A chaque plan renfermant l’ampliation d’un état donné succède un autre plan parallèle renfermant l’ampliation de l’état suivant. Ces plans se déplacent donc selon l’axe d’exaltation.

Chaque plan renfermant l’ampliation d’un état donné est défini par deux droites, l’une étant l’axe d’ampliation et l’autre une perpendiculaire à cet axe passant par l’axe d’exaltation à leur point de croisement qui devient ainsi le centre ou « immuable milieu ».

Apparaît ainsi la croix à six branches définissant les six directions de l’espace et le centre ce qui forme au total : sept (le septénaire). Vue dans le plan vertical cette troisième branche reste invisible et la croix à six branches se présente toujours comme une croix latine.

Le monde de la forme et, dans une large mesure, le monde métaphysique étant héliocentriques, ces axes seront orientés selon le soleil :

Le haut est le zénith, le bas le nadir, la gauche l’ouest, la droite l’est, devant le nord et derrière le sud. Ainsi au plan cosmologique l’axe vertical est l’axe méridien, l’axe nord-sud l’axe solsticial et l’axe est-ouest l’axe équinoxial. Alors les six directions de l’espacent apparaissent comme l’image du macrocosme et chaque plan d’existence comme celle du microcosme …

La profondeur de l’exposé, qui synthétise en 200 pages des points fondamentaux rend ce livre capital, souvent considéré comme la pierre d’angle (avec quelques autres ouvrages) de l’œuvre guénonienne.

Au sommaire de cet ouvrage :

La multiplicité des états de l’être - L’homme universel - le symbolisme métaphysique de la croix - les directions de l’espace - Théories hindoue des trois gunas - L’union des complémentaires - le résolution des oppositions - La guerre et la paix - l’arbre du milieu - Le swastika - représentation géométrique des états de l’être - rapports des deux représentations précédentes - le symbole du tissage - représentation de la continuité des différentes modalités d’un même état d’être - Rapports du point et de l’étendue - L’ontologie du Buisson ardent - Passage des coordonnées rectilignes aux coordonnées polaires ; continuité par rotation - Représentation de la continuité des différents états d’être - le vortex sphérique universel - Détermination des éléments de la représentation de l’être - le symbole extrême-oriental du yin et du yang, équivalence métaphysique de la naissance et de la mort - Signification de l’Axe vertical ; l’influence de la Volonté du Ciel - Le rayon céleste et son plan de réflexion - L’arbre et le serpent - Incommensurabilité de l’être total et de l’individualité - Place de l’état individuel humain dans l’ensemble de l’être - La Grande Triade - Le Centre et la circonférence - Dernières remarques sur le symbolisme spatial -

 

CROIXSYMBOLISME DE LA CROIX

Brigitte Boudon

Edition du Huitième Jour

2011

Des croix, nous en croisons tous les jours. Au fronton des églises, aux enseignes des pharmacies, sur les camions de la Croix-Rouge. Elles émaillent nos expressions : " porter sa croix " " faire une croix sur " ; " croiser le fer " De tous les symboles, la croix est le plus universel, le plus puissant et le plus ancien. C'est un des symboles attestés, dès la plus haute Antiquité et dans toutes les civilisations - en Egypte, en Chine, en Crète, en Grèce, en Inde, en Mésopotamie, en Amérique précolombienne et chez les Celtes. D'autre part, le christianisme a enrichi, très largement, le symbolisme de la croix. La croix, troisième des quatre symboles fondamentaux avec le centre, le cercle, le carré, est symbole de l'univers. L'intersection de ses deux droites coïncide avec le centre ; le centre de la croix est le coeur magique de l'univers. La croix découpe, ordonne et structure les villes et les espaces sacrés : on la retrouve dans le plan des cités, des temples et des cimetières. La croix est bien sûr et avant tout symbole ascensionnel. Le livre, joliment illustré, évoque toutes les significations des croix chrétiennes et non chrétiennes, dans leurs traditions et leurs représentations.

 

Le symbolisme a toujours fait partie de l’ésotérisme, tel que le perpétuent le Rosicrucianisme, le Martinisme, le Maçonnisme et autres mouvements traditionnels. Contrairement à ce que l’on peut penser à priori, son but n’est pas vraiment de voiler des lois ou des principes mystiques, mais de les illustrer ou de les imager aussi simplement et concisément que possible. À titre d’exemple, la Rose-Croix symbolise la dualité de l’être humain, à savoir son corps physique (la croix) et son âme (la rose). Vous noterez que ce symbole est universel et qu’il n’a aucune connotation religieuse en tant que tel. Le Pentacle, tel qu’il est utilisé par les Martinistes, représente l’union du monde matériel (triangle avec la pointe en haut) et du monde spirituel (triangle avec la pointe en bas), les deux faisant partie de la Création dans son ensemble (le cercle qui entoure les deux triangles entrelacés).

La plupart des symboles ésotériques sont formés à partir du point, de la ligne, de la croix, du triangle, du carré et du cercle, chaque combinaison ayant une signification particulière qu’il faut interpréter, pour ne pas dire décrypter. Ce décryptage est d’autant plus difficile que plusieurs symboles combinés n’ont pas nécessairement le même sens que lorsqu’ils sont considérés séparément.

C’est ainsi qu’un carré seul représente la stabilité. Circonscrit dans un cercle, il symbolise le passage de la matière à la vie. De même, un point seul représente l’idée de commencement. Placé au centre d’un triangle, il symbolise la tri-unité matérielle ou spirituelle, selon la manière dont ce triangle est orienté. L’interprétation des symboles ésotériques n’est donc pas une science exacte, mais un art mystique.

 

Le symbolisme traditionnel ne se limite pas à des figures géométriques ou à des combinaisons de ces figures. Il inclut également l’usage des nombres, notamment ceux allant de 0 à 10 (les chiffres sont alors considérés comme des nombres). Chacun d’eux correspond également à une loi ou à un principe mystique : 1 à l’unité, 2 à la dualité, 3 à la trinité, 4 à la stabilité, etc. Mais là encore, leur signification peut changer, selon qu’ils sont pris isolément ou qu’ils s’intègrent dans une combinaison dite théosophique. Comme c’est le cas pour l’interprétation des figures géométriques, celle des nombres ne constitue pas une science, comme il est courant de le dire, mais un art.

 

Naturellement, les symboles ésotériques ne se limitent pas à l’utilisation des figures géométriques et des nombres. Ils intègrent des illustrations (le phénix, le damier, le caducée, etc.) et des objets (l’épée, le sablier, le maillet, etc.). Si leur étude est à la fois utile et passionnante, il faut veiller néanmoins à ne pas en faire le support d’un intellectualisme stérile, ce qui est malheureusement assez courant. Certes, tout symbole ésotérique, notamment s’il est composé, ne peut être compris sans faire appel à l’analyse et au raisonnement, mais il faut également et peut-être surtout en faire un objet de méditation, afin de le soumettre à la conscience de l’âme. En effet, c’est sous l’inspiration de ce qu’il y a de plus divin en nous que l’on peut saisir et intégrer la signification profonde des symboles ésotériques. Pour certains d’entre eux, il semblerait même qu’une vie ne soit pas suffisante pour en percer le mystère…

 

CROIX - LE SYMBOLE DE LA CROIX – Essai de métaphysique chrétienne

Jean Biès

Edition Arma Artis 

 2010

Le symbole de la croix est le mémorial de toute la méta-histoire de Dieu et de toute l’histoire des hommes. La Création est l’épanchement de l’Absolu dans le devenir : la descente du « rayon céleste » dans la materia prima à travers les plans du Divin, selon l’axe polaire reliant le Ciel et la Terre ; elle est l’expansion de l’Absolu à travers la materia prima vivifiée à partir de l’Un dans le multiple.

Mais au mouvement macrocosmique d’expansion de l’Esprit, répond le mouvement microcosmique de rassemblement de tous les êtres –et plus spécialement de l’être humain - vers le Centre de toutes choses et de soi-même, de même qu’au mouvement de descente de l’Esprit répond le mouvement inverse de remontée vers le haut et de l’extérieur vers l’intérieur.

Résumer d’un signe la totalité du christianisme reviendrait à tracer une croix, tel est le symbole chrétien par excellence, que la fête de l’Universelle Exaltation de la vénérable et vivifiante croix célèbre comme « puissance des rois, fermeté des justes, magnificence des prêtres », et proclame à la fois « arme de paix, trophée invisible, rempart inexpugnable, épouvante des démons, porte du Paradis, sécurité de l’univers, signe lumineux parmi les astres ».

La croix – faut-il le rappeler ? – se constitue d’un axe vertical et d’un axe horizontal, l’on y ajoute en Orient une traverse supérieure : l’écriteau trilingue, et une traverse inférieure : le support des pieds. Ce symbole exprime l’idée de quaternité, en laquelle saint Jérôme voyait un sens de révélation et de stabilité. Il récapitule toute la métaphysique chrétienne.

Ce petit ouvrage (60 pages), s’en tient d’une part aux structures de l’Ordre divin –le macrocosme – et les degrés de sa manifestation ; d’autre part, les niveaux de l’être humain – le microcosme -, et les étapes de sa réalisation, on y découvre les étonnantes richesses de significations et d’interprétations qui recèle un symbole d’une magnifique simplicité.

D’une manière générale, on peut dire que le tracé et l’intersection des différentes droites indiquent les rapports existant entre l’Absolu et le relatif, le réel et l’illusoire, l’Essence et la substance, l’Incréé et le créé, l’infini et le fini, l’Eternel et le transitoire. Ils désignent la polarité du Ciel et de la Terre, du masculin et du féminin, du Transcendant et de l’Immanent, de la Divinité et de l’humanité.

Les deux axes principaux et les deux traverses secondaires délimitent et opposent ces structures et ces degrés ; mais selon d’autres points de vue, ils les relient et les unissent, les tissant ensemble en un jeu perpétuel d’échanges « sans confusion ni séparation ».

Le fait d’essayer de donner des noms ou des attributs à la Déité est une gageure, l’apophatisme même ou l’aphairétisme ne convient pas à la Déité, car la négation ou l’abstraction/séparation ne résous rien déclare Maxime le Confesseur dans sa mystagogie.

Dieu a une hyparxis simple, inconnaissable et inaccessible à tous, totalement ininterprétable, malgré tout, le langage humain soutient la gageure d’exprimer l’inexprimable et les procédés rhétoriques qu’il emploi sont autant de ruses pour le faire comprendre. Sur le roc vertigineux qui marque l’extrême limite du dicible et de l’indicible, le langage mène une lutte inégale et sans merci avec le logos et son au-delà, comme Jacob, au gué de Jabboq, se battit toute une nuit avec le messager divin.

L’auteur nous parle longuement des sephirot et de l’arbre de vie et s’en sert pour le mettre en surimpression de la croix avec ses différents sentiers et ses divers attributs.

2 D 

DÉCAPITATION  - LA DÉCAPITATION DE SAINT JEAN EN MARGE DES ÉVANGILES - Essai d’anthropologie historique et sociale

C. Gauthier

Publication de la Sorbonne

 2012

Le clergé chrétien s’est essentiellement attaché à organiser la dévotion de saint Jean autour de son rôle de baptiste, qui l’établit comme Précurseur du Christ. Mais Jean ne s’est pas contenté de venir en Précurseur pour prêcher la pénitence aux hommes ; il a aussi connu une mort, interprétée par les chrétiens comme un martyre.

Loin que l’histoire se close ici, la tradition populaire, une fois le récit de la décapitation de Jean fixé par les Evangiles, a utilisé ce thème comme support de nombreuses croyances, légendes et cultes qui ont su lui prêter, en retour, une ampleur nouvelle au moyen d’une véritable exégèse populaire qui peut s’observer jusque dans les représentations sacrées.
 
Ce sont quelques-unes de ces traditions, forgées en marge du récit évangélique, que l’auteur analyse dans cet ouvrage, en les envisageant au regard du complexe mythologique et culturel qui les sous-tend et dont elles ont transformé le sens. Car comme le dit M. Tardieu dans sa préface « Il y a plus d’un mort dans la mort de Jean-Baptiste ».

Mais toutes les traditions ethnographiques relatives à saint Jean décollé ne peuvent se résumer ainsi.


Suivant toujours le fil de saint Jean décollé, l’auteur montre également que l’hagiographie doit parfois être lue d’un point de vue différent, en considérant l’influence du politique sur la construction de certaines vies de saints. Etudiant le rôle dévolu à l’image du chef de saint Jean lors de l’accompagnement rituel du condamné à mort par des confréries de pénitents, répandues en Italie et dans la France méridionale (comme la procession de la Sanch à Perpignan), elle nous permet également de saisir toute la complexité du concept de « bonne mort » dans le monde médiéval.

 

Le thème de Salomé dansant avec la tête de Jean est propre aux traditions du monde chrétien d’Orient. Ainsi, on raconte en Bulgarie qu’au cours du banquet d’Hérode, Salomé aurait dansé en tenant un plat sur lequel  était posée la tête de Jean, motif similaire à celui que l’on trouve sur les mosaïques de Venise. Après la danse la fille d’Hérodiade jette la tête de jean aux orties qui devient écarlate et immédiatement une nouvelle tête repousse au Précurseur, car dit-on, la première était pécheresse.

 

Saint Jean, envisagé sous son aspect de martyr décapité, reste souvent méconnu. La critique biblique moderne à chercher à démontrer que la décapitation de saint Jean-Baptiste, dont le récit ne semble pas s’insérer directement dans le message évangélique, ne correspondait qu’à une historiette sans importance…

 

A l’évidence il n’en est jamais allé de même du point de vue de la tradition populaire. Très vite dès les premiers siècles du christianisme, une multitude de croyances et de cultes placent ce thème en leur centre. Ce n’est pas seulement la chrétienté, d’Orient ou d’Occident, mais aussi l’islam qui ont associé les éléments présents dans ce récit à de nombreuses traditions.

 

A Damas, dans la grande mosquée des Omeyades, est érigé un immense tombeau de marbre blanc, supposé détenir la tête de Jean le Baptiste.

 

Voir aussi le livre d’Ananda Coomaraswamy : « La doctrine du sacrifice », qui parle de la décapitation. (Voir dans le chapitre 10 de la Biblio)

 

DÉCAPITATIONSYMBOLISME DE LA DÉCAPITATION DU ROI

Christophe Levalois

Edition  Trédaniel

 1992

Le 21 Janvier 1793, le roi de  France, Louis XVI, est décapité. Cet événement ne marque pas seulement la fin de la royauté traditionnelle en France, il met un point final au crépuscule d’un type de société dont l’origine remonte aux temps primordiaux. Déjà, une autre vision du monde s’imposait : matérialisation ; rationaliste, uniformisante. La décapitation du Roi, moment crucial de la Révolution et de l’histoire, symbolise et explicite parfaitement cette nouvelle orientation, elle dit aussi pourquoi, maintenant nous en sommes arrivés là !

 

La commémoration pour le grand public du bicentenaire de la Révolution française a commencé en Décembre 1988 par un spectacle télévisé, les spectateurs étant appelés a voté pour ou contre la mort du roi, ont voté en majorité contre, car inconscient ils ont senti que cet homme non seulement ne méritait pas la mort, mais que cette décapitation sonnait la fin d’une ère. 

 

Par-delà encore, et là se trouve l’essentiel, il y a un sinistre meurtre rituel, comme l’explique J. P. Roux « Ils ne savaient pas qu’ils jouaient un drame sacré, ils obéissaient à un obscur instinct qui, du fond des âges, montait vers eux. De ce sang qui avait coulé, de ce sang qui les aspergeait ils attendaient une vie nouvelle ».

Il faut comprendre qu’au-delà de l’expression politique de la royauté, il y a tout ce que représente celle-ci, depuis les français ont le sentiment d’un vide qui s’est vite transformé en trou noir où glisse et se désagrège l’ensemble de la société.

 

Pour bien comprendre ce drame et ses conséquences qui se sont déroulées et se déroulent dans l’invisible, il faut interroger les principes, les mythes, les symboles, les croyances, les idéaux et la longue durée, cela permet de percevoir les enjeux et les forces en présence, ainsi nous aurons une perception des mœurs, de la politique, de la société et des événements qui en découle.

 

La décapitation du 21 Janvier manifeste aussi une victoire, celle des forces infernales qui s’emparent de la tête de la société et qui dès lors la dominent. On a dit avec raison, que le roi n’est mort qu’une fois, le 21 Janvier 1793, il ne s’agit pas de la mort d’un individu ou d’un roi, mais de celle de la royauté et de la vision qui la sous-tend. Certes cette royauté en elle-même n’est pas morte, un principe ne meurt jamais, mais elle réside depuis lors, hors de notre monde qui lui tourne le dos, tout comme il tourne le dos au ciel par le même mouvement.

 

La royauté est née d’une rencontre entre le monde des hommes et le ciel. Tant qu’il y avait un roi légitime, c'est-à-dire qui maintenait des principes fondamentaux et des correspondances avec le supramonde, une régénération était possible, mais actuellement ce n’est plus le cas, le lien avec la source de vie a été rompu, les hommes n’ont pas la capacité de le renouer à eux seuls. Aussi tout doit aller à sa fin, car seul « l’esprit vivifie » (2e épître aux Corinthiens III).

 

Privée de cette lumière, la société actuelle ne peut que régresser vers l’infra-monde et y disparaître.

 

L’auteur développe les thèmes suivants :

 

La décapitation du Roi et la Révolution française – les aspects de la fonction royale : La fille aînée de l’Eglise, le lien entre le monde des hommes et le monde céleste, l’image de la société en sa totalité, le roi tête du royaume, la royauté comme principe – La symbolique de la tête : la tête et le ciel, Tête de connaissance, le siège de l’autorité, Tête et sacerdoce – Les significations traditionnelles de la décapitation –  L’asservissement par la tête, le changement d’état, l’œuvre au noir – De la Révolution à l’Apocalypse – La fin de la primauté du spirituel -La rupture avec le monde céleste – L’acéphalie provoque la désagrégation – L’empire funeste du temps – Le commencement du crépuscule – Le retour aux origines – La grande confrontation – « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre »

 

 

des contes de fÉes à l’opÉraune voie royale

Amélie Andrée gedalge

Edition DERVY

 2003

Ce livre est un recueil d’études dont l’axe est le symbolisme initiatique. Son auteur, Amélie Gedalge (1865 – 1931), nous conduit dans un domaine dont elle a essayé de saisir le sens : « Ce que j’ai pu apprendre a été pour moi un monde », a-t-elle écrit.

Il est intéressant de voir qu’elle a appliqué ses recherches aussi bien aux contes pour enfants qu’aux opéras.

On retrouve ces symboles dans moult religions, philosophies et mythes. Source inépuisable de réflexions personnelles ou collectives, toujours vivants, ils sont adaptés aux interrogations de la nature humaine. Ils nous permettent de nous élever dans les hautes régions de la spiritualité, laissant apparentes les vérités sacrées pour ceux qui savent les lire. Ce livre donne la clé pour atteindre une connaissance sensible.

Amélie Gedalge fut au service d’un idéal, un tout harmonique qui fait naître en nous la notion du Beau, du Juste, du Vrai. Musicienne par éducation, elle enseigna la musique toute sa vie ; philosophe par goût, elle fut théosophe avant d’être franc-maçon ; humaniste par goût des autres, elle développa cette vertu au sein du Droit Humain. Elle trouva avant tout son expression dans l’étude des symboles dont elle comprit la valeur en tant que langage universel. Les textes présentés dans cet ouvrage sont les fruits de ses profondes réflexions.

Il était une fois – Le symbolisme initiatique – Introduction à l’ésotérisme initiatique des contes de fées – Ésotérisme des contes de fées – L’ésotérisme des contes des Mille et une Nuits – Essai sur le pouvoir éducateur de la musique – Orphée – La flûte enchantée – Ésotérisme d’Obérons – La Table d’émeraude.

 

CONTES ET OPÉRAS, UN CHEMIN D’ÉVEIL

par Amélie André-Gedalge - présenté par Irène Mainguy

Edition Dervy

 2014 

Cet ouvrage est pour ainsi un complément au livre d’Amélie André-Gedalge, c’est son petit-fils André qui aidé par Irène Mainguy explique et dépoussière si besoin était, l’ouvrage de sa grand-mère avec de nouveaux textes retrouvés, une introduction biographique et bibliographique d’Irène Mainguy, le tout orné de 22 figures qui agrémentent cet ouvrage de 260 pages.

Cet ouvrage est donc un recueil d’études qui a pour thème le symbolisme initiatique. Son auteur, Amélie Gedalge (1865-1931), nous conduit dans un domaine qu’elle a approfondi avec talent et enrichi par sa sensibilité d’artiste. Elle écrivait : « Ce que j’ai pu apprendre a été pour moi un monde ».

Il est remarquable qu’Amélie Gedalge a su synthétiser ses recherches aussi bien sur les contes de fées que sur les opéras. Des symboles universels sont présents dans toutes les religions, philosophies, légendes, tous les contes, tous les mythes et ce dans toutes les traditions.

Ils sont une source inépuisables de merveilleux dans lesquels le rêve se mêle à la réalité, ils nous permettent de nous élever dans les hautes régions de la spiritualité, en laissant apparentes les vérités sacrées pour ceux qui savent les lire. Ce livre donne de précieuses clefs pour rassembler ce qui est épars et suivre le fil d’Ariane du message des contes et des opéras.

Mais qui était Amélie ? Elle née en 1865, son père est musicien et homme de théâtre, il meurt alors qu’Amélie n’a que 15 ans, elle sera élevé par sa mère Mélanie et aura une enfance solitaire et studieuse. A 19 ans elle remporte le premier prix d’harmonie et démontre très vite ses dons musicaux et baigne littéralement dans la musique, elle a d’ailleurs plusieurs prix, en même temps elle écrit des livrets et des cours complet de solfège.

Elle chante également en public et fait du théâtre et de l’opéra où elle interprète Bach, Schubert, Mozart et d’autres. Le revers de la médaille est un dédoublement de personnalité qui lui occasionne des troubles, elle trouve alors l’enseignement théosophique de Madame Blavatsky en 1904 et restera dans ce mouvement jusqu’à sa mort en 1931, elle pratique également l’astrologie. Elle devient professeur de musique de grande notoriété et enseigne à l’université de saint Denis.

En 1884 elle rencontre le compositeur André Gedalge et se marie en 1887, ils auront 5 enfants. Emilie est très féministe, en 1912 elle se fait initier dans une loge d’adoption sous la houlette de la Grande Loge de France puis intègre le Droit Humain qui est mixte, elle se veut libre-penseur ce qui lui donne une liberté totale pour pouvoir s’exprimer dans sa lutte contre les dogmes de l’époque, mais aussi contre l’ignorance, l’égoïsme, le sectarisme et l’intolérance.

Le Droit Humain sera impacté par les idées de la théosophie car beaucoup de théosophes étaient également maçons, et c’est Annie Besant, le colonel Olcott et surtout Leadbeater qui en seront les maitres d’œuvre à partir de 1907. La théosophie prenant ses sources dans l’indouisme, le point central en sera la réincarnation et son évolution fortement influencée par le bouddhisme. Amélie rencontrera dans ces réunions des personnages comme Papus, Durville et autre Teder, les séances étaient en partie dédiées au spiritisme, aux facultés médiumniques, au magnétisme et à la théosophie.

Cet amalgame loin de décourager Amélie lui donnera l’envi d’aller plus loin et d’approfondir le symbolisme de la musique et des contes de fées.

Au sommaire de cet ouvrage :

Eléments biographiques sur Amélie-André Gedalge (1865-1931) - Il était une fois - Le symbolique initiatique - Introduction à l’ésotérisme initiatique des contes de fées - Essai sur l’ésotérisme initiatique des contes de fées - L’ésotérisme des contes des Mille et Une nuits - Essai sur le pouvoir éducateur de la musique - La traduction du fantastique et du merveilleux dans l’histoire de la musique - La flûte enchantée de Mozart - L’ésotérisme d’Oberon de Weber - La Table d’Emeraude - Dictionnaire Rhéa -

 

DICTIONNAIRE  AMOUREUX DES TRAINS

Jean des Cars

 Edition Plon

 2006

Auteur d’un monumental Livre des symboles sur le train, l’auteur nous entraine dans une symbolique très forte, celle du voyage, de la découverte de nouvelles traditions, de nouveaux peuples, de nouveaux paysages, des départs, des arrivées et tout cela dans un parfum de mystères et de révélations.

 

Qui n'a rêvé de monter à bord de l'Orient-Express, du Transsibérien, du palace sur rails des maharadjahs ou encore de s'embarquer avec Paul Morand, Agatha Christie, Valéry Larbaud et Joseph Kessel?

 

Avec Jean des Cars, vous allez exaucer ces rêves. Vous voyagerez dans ces trains mythiques ou dans les chemins de fer de notre enfance, ces merveilleux tortillards de campagne haletants et soufflants, que des amateurs déterminés font rouler du Vivarais à la Baie de Somme, de l'Alsace à la Provence. Le train, sous toutes ses formes, est depuis un siècle et demi le créateur d'un monde nouveau d'émotions et d'art de vivre.

De Labiche à Zola, d’Hitchcock à Truffaut, les trains du mystère, du drame et de l'amour sont l'univers favori de l'auteur. De la vapeur au TGV, il enchantera votre lecture. Un livre raconté par un écrivain qui, comme son arrière-grand-père, ne peut voir partir un train sans être du voyage.

 

Dès la Révolution Industrielle, le train s'est imposé dans le quotidien des sociétés, pour des raisons pratiques évidentes. Il s'est tout aussi facilement imposé dans l'imaginaire de tout individu, donc dans l'imaginaire collectif, comme représentation symbolique. Initialement, machine à vapeur et de feu, tractant une cohorte de wagons, la locomotive et son train matérialisent un tournant majeur dans l'histoire des sociétés et de l'individu. Les hommes ont de suite été fascinés et effrayés de ces engins crachant le feu. C'est ainsi que le train a supplanté le dragon dans les songes. Il appartient de fait aux symboles dits de substitution.

 

Symboliquement, le train, dans son ensemble, figure autant le déroulement de sa propre vie que sa trame, signifiée par le réseau du chemin de fer fait de rails, de croisements et d'entrecroisements. En effet, l'individu, bien que spécifique et particulier par rapport à un autre, n'évolue qu'en fonction des autres, d'où le concept de trame pour figurer l'existence, de plan préétabli, puisqu'il est issu d'une contrée, d'une famille, d'une culture,… et ne serait-ce que parce qu'il est né garçon et non fille, noir et non blanc ou jaune, à tel endroit plutôt qu'à tel autre, à telle époque plutôt qu'à une autre…

 

On est tous contraints d'accepter et de reconnaître que son individualité est de fait limitée, puisqu'il y a une nécessaire interaction avec autrui, avec le contexte extérieur. On n'est jamais seul dans un train, c'est un moyen de locomotion destiné à servir le collectif. Des individus, certes très différents des uns et des autres, et qui ne se connaissent pas, y sont rassemblés, mais ils ont tous un point commun: ils ont décidé sans se concerter de se rendre à un même lieu (gare d'arrivée), d'atteindre une même destination. Pour préciser, retenons que la voie ferrée, les rails, sont associés au parcours, à la destinée, le train, lui, avec sa locomotive, ses wagons, évoque les conditions de l'existence, le contexte dans lequel un être évolue. Mais il figure aussi l'être lui-même avec ses objectifs, ses projets

 

dragons Histoire, mythes et reprÉsentations

Dr Karl shuker

Edition Solar

 1997

Comptant plus de 100 illustrations, peintures, gravures, dessins, représentations d’objets d’art, cet ouvrage présente plus de 30 dragons du monde entier, révélant pour chacun son origine, son apparence, son habitat, son comportement et l’histoire, souvent dramatique, de ses rapports avec les humains.

 

C’est une magnifique étude, appuyée sur les plus récentes recherches en dragonologie, qui étonnera et captivera, offrant des aperçus passionnants sur le monde de ces créatures terribles, parfois comiques mais toujours majestueuses.

 

Le Dr K. Shuker dragonologue et zoologue est un passionné des animaux étranges, il a construit et consacré sa vie professionnelle à étudier les bêtes fabuleuses qui peuplent les mythologies et à rechercher les traces d’animaux non encore découverts par la science, supposés disparus ou connus seulement de certaines populations.

 

Le Dr Desmond Morris, zoologue, est l’auteur de nombreux ouvrages mondialement connus. Après avoir obtenu un doctorat en éthologie, il a dirigé une unité de production cinématographique pour la société zoologique de Londres.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

Carte du monde des dragons  -

Chapitre 1 : Les dragons serpents :  la malédiction du ver de Lambton  -  Vouivre et gargouilles  -  Jormungandr, le serpent qui encerclait le mode  -  Kitchi-at’husis et la sangsue géante  -  Regulus et le serpent géant de Carthage  -  Persée et le dragon de Poséidon  -  Léviathan  -  Dragons-serpents et baleines- reptiles  - 

 

Chapitre 2 : Semi-dragons : la fiancée de lindorm  -  le combat de Siegfried et de Fafnir  -  Maud et la wyverne  -  Marduk et les monstres de Tiamat  -  le mystérieux tatzeworm  -

 

Chapitre 3 : Dragons classiques : Saint Georges et le dragon  -  la fin honteuse du dragon de Wantley  -  Gare au bunyip  -  le dragon-oiseau de l’Illinois  -  Sirsh, le dragon de Babylone  -  le dragonnet du mont Pilate  -  les dragons vivants de Komodo et de Nouvelle-Guinée  -

 

Chapitre 4 : Dragons célestes : Amphiptères et serpents ailés  -  Quetzalcoatl, le serpent à plumes du Mexique  -  les dragons –dieux de la Chine  -  oiseaux de tristesse, dragons de détresse  -  les serpents ailés du pays de Galles  -

 

Chapitre 5 : Néo-dragons : du basilic au cocatris  -  Sainte Marthe et la Tarasque  -  la Velue  -  Héraclès et l’Hydre de Lerne  -  Salamandre et pyrallis  -  longs-cous et lézards de mer  -  les dragons du futur  -

 

2 E

 

ÉSOTÉRISME ET SPIRITUALITÉ MAÇONNIQUE

J. LHOMME – MAISONDIEU et J. TOMASO

Edition DERVY

 2002

Un grand voyage au pays des origines de la F.M et des écoles de spiritualité

 

Salomon n’est pas mentionné dans les annales mésopotamiennes. La tradition phénicienne est légendaire, Salomon aurait vendu à l’Etat Tyrien la ville de Khorbat Khozli et la Plaine d’Acre pour 120 talents d’or, et aurait eu recours au professionnalisme d’un bronzier tyrien, Hiram (cf Bible, 1R7, 15-47). Les relations avec l’Egypte, qui de toute façon, à l’époque, était la puissance dominante, et Salomon dut accepter de se placer dans l’orbite politique de ce pays qui imposait la pax egyptica, sont relevées dans la Bible uniquement, même le mariage de Salomon avec la fille du Pharaon Siamoun (976-954) de la XXe dynastie. Une trace littéraire cependant, les Cantiques des Cantiques, ou chant de Salomon à la Soulamite parait influencée par les poèmes d’amour égyptiens de la XVIIIe dynastie (autour de 1500 avant J.C.). Quant au Yémen et à la Reine de Saba, les Sabéens commenceront à être connus hors de leurs frontières au VIIIe siècle avant J.C. seulement.

Des doutes sont émis par les deux spécialistes sur l’authenticité des textes bibliques. Le « Livre des Rois », qui traite abondamment de la construction du palais de Salomon, de celle du temple et de son mobilier, de l’établissement de douze préfectures, quadrillant les territoires s’étendant de l’Oronte ( ?) à Gaza, est rédigé dans une langue tardive qui souligne les additions nombreuses présentant un aspect légendaire ou moralisateur : la sagesse de Salomon par rapport à la conduite désordonnée de ses successeurs (Roboam entre autres), avec le partage entre deux Etats (Juda et Israël), conséquence des fautes de Salomon. Les « Psaumes » attribués à Salomon seraient du Ier siècle avant J.C. et « Le Livre des Chroniques » du 2e siècle avant J.C., puisqu’il met en valeur la préséance de la classe sacerdotale de cette époque. En fait en 63 avant J.C., une fièvre eschatologique se répand en Judée, préfigurant la destruction définitive du Temple (74 après J.C.).

 

On y trouve, la symbolique du temple de Salomon, Hiram, le judaïsme, le Feu, le Soleil, la Lune, le Sacrifice, la Vengeance, la parole perdue, et bien d’autres symboles. un hommage est rendu à René Girard avec une explication sur le rite français. On y trouve également des commentaires de R. Guénon et une explication de l’Arche Royale.

2 H

hergÉ chez les initiÉs

Jacques fontaine

Edition derVy

 2001

Les aventures de Tintin sont un des grands succès de l’édition mondiale. L’œuvre d’Hergé a un pouvoir quasi mystérieux qui captive petits et grands, jeunes et anciens. Elle envoûte comme le font les grands mythes de l’humanité.

 

L’auteur s’attaque au déchiffrage de cette énigme et nous fait pénétrer dans le pays enchanté de l’harmonie de la beauté et de la sagesse.

 

Quatre albums situés au cœur au centre de l'oeuvre d'Hergé, racontent ce processus initiatique, il s'agit du secret de la licorne, du trésor de Rackham le rouge, des 7 boules de cristal et du temple du soleil. On pénètre alors dans le pays enchanté de l'harmonie, de la beauté et de la sagesse de l'humanité.

 

L'auteur prend soin de commenter l'histoire avec les outils de la psychologie des profondeurs, de la Franc-maçonnerie, de l'alchimie, du symbolisme universel: questions qui sont débattues avec conviction dans une table ronde. Puis il fait un gros plan avec la chronique "le symbolisme d'Hergé".

Enfin "une lettre d'un Franc-maçon à l'un de ses frères" donne le point d'orgue de chaque chapitre. C'est ainsi que les pages défilent, profondes et vibrantes. Les lecteurs d'Hergé, les initiés, les amateurs de grandes histoires, trouvent ici des motifs pour lire et relire avec jubilation les aventures de Tintin, du capitaine Haddock et de Tournesol.

 

Hergé sait, certes, raconter des histoires et dispose de qualités graphiques géniales. Il sait donner de l’épaisseur à ses récits et inventer des personnages, autour du héros principal. Hergé est l’inventeur de la « ligne claire », qui consiste à contenir d’un trait de largeur constante des aplats de couleurs franches. Mais l’explication ne suffit pas : l’ésotérisme règne donc dans les aventures de Tintin. Les mythes, les symboles, les rites s’y déploient. Hergé était fasciné par l’œuvre de Jung, pour lequel l’inconscient n’est que le reflet de vérités intérieures. On peut presque imaginer qu’Hergé a volontairement disséminé des signes, leur donnant du sens.

Les héros Haddock-Tintin-Tournesol, ces trois personnages cohabitent chez Hergé. Haddock tout d’abord : agité, aveugle, avec des défauts (braillard et sans écoute de l’autre), il suit Tintin, contre son gré dans chaque aventure qui est pour lui une initiation, une découverte. Tintin cherche à améliorer l’humanité, agit avec les autres, est toujours en action, en voyage, et en questionnement permanent. Il se met en danger pour les autres. Tournesol, dont le nom est lié au soleil donc au divin, est dévolu à la réflexion. Il n’a plus d’illusions, vit dans son monde à lui, rayonne d’intelligence et de sagesse.


Ces albums sont  une révélation : la découverte du fait qu’il existe un ailleurs : d’autres pays, des pays lointains, d’autres gouvernements, la SDN, la découverte de la guerre, de l’Asie, de l’histoire, de la drogue. La découverte d’un héros mais agissant comme un adulte, défendant le faible contre l’oppresseur. L’œuvre d’Hergé est d’abord cohérente, en ce sens qu’elle génère son propre registre symbolique en apportant du sens. Or un « dénicheur de sens » (un sémiologue, mais aussi : un journaliste, un psychanalyste, un designer, un architecte, un artiste, constate que très souvent, rien n’est dû au hasard dans les Aventures de Tintin. Tintin, c’est une épopée, une grande aventure, un grand conte, reflet de l’évolution personnelle d’Hergé qui s’est toujours situé sur un chemin d’un questionnement permanent, à l’écoute des autres, fidèle en amitié, respectueux de ses engagements. Toujours sur un chemin qui l’élève : dès qu’il prend conscience du milieu bourgeois et « fascisant » dans lequel il vit, il rompt avec lui, se retire en Suisse 2 ans, où il écrit Tintin au Tibet, divorce... Il n’a de cesse de critiquer les dictatures (directement dans ses albums), se met en rupture par rapport à l’art, pour commencer à ne collectionner que des œuvres abstraites - ce qui donnera l’Alph Art -,..

Hergé injecte désormais, dans ses histoires, une cohérence symbolique : un héros, un faire-valoir, des personnages bien campés ; la quête d’un trésor, d’un Graal. Concentrons-nous sur Le Secret de la Licorne, le Trésor de Rackham le Rouge, et les 7 Boules de Cristal suivi du Temple du Soleil. La structure des quatre albums est faite d’une énigme, d’un voyage, d’un trésor. Cela évoque les initiations : l’impétrant est d’abord confronté à l’obscurité, loin des siens : bois sacré chez les africains, chapelle pour le chevalier. Puis à des voyages, lors de ses initiations, puis à la découverte d’un trésor, souvent caché au fond de lui-même : c’est le retour sur soi, comme le trésor de la Licorne était finalement caché dans le château, alors que Tintin a fait le tour du monde pour le trouver : le secret de soi se trouve en soi !0, A la fin du « Trésor de Rackham le Rouge », Tournesol entre dans la crypte du château de Moulinsart, acquis grâce à ses inventions. Il marche vers le trésor avec son pendule, en franchissant solennellement un portail comme on franchit les portes lors d’initiations. On retrouvera une autre évocation du temple, à la fin du « Temple du Soleil ». La voûte et la croix sont également deux symboles qui reviennent beaucoup dans ces deux albums.

Les « 7 boules de Cristal » et le « Temple du Soleil » procèdent du même registre. Sept boules de cristal, dont la couverture est un carré, associé à la terre et au chiffre 4, surmonté d’un cercle de feu, le ciel, associé au chiffre 3 (4+3=7). La composition évoque aussi une élévation vers le ciel. Tournesol en est le Maître. Dans cet album, Tintin monte également les 7 marches qui montent à l’autel du Temple du Soleil après avoir franchi 7 vallées. L’alliance de l’ombre et de la Lumière est partout présente dans le « Temple du Soleil », jusqu’à l’éclipse finale. « Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face », disait Pascal : Tintin ose pourtant le faire, à la fin du « Temple du Soleil », comme s’il était mûr pour l’ultime initiation, la rencontre de la mort et du soleil.

L’œuvre d’Hergé est universelle parce qu’elle contient des symboles, des mythes (le mythe universel du héros), du sens. Mettre du sens dans un récit, dans un groupe humain, dans sa vie, dans sa tête, c’est déjà accéder à l’universel. Hergé a interdit à quiconque de poursuivre son œuvre... Pourquoi ? Alors, qu’il aurait aimé continuer à raconter de belles histoires, comme tant d’autres scénaristes et dessinateurs ? Et pourquoi également ne ressent-on pas cette unité et cette universalité dans les imitations posthumes d’Hergé, même quand celles-ci sont très bien dessinées ? La preuve qu’Hergé est le seul à détenir le secret symbolique... des aventures de Tintin ?

2 I

INITIATION ET CONTES DE FÉES - Une évocation des cheminements initiatiques dans les contes populaires d’Europe

Bernard Roger

Edition Dervy

 2013

Si l’humour de la « langue des oiseaux » permet de remarquer, non sans justesse, que les contes de fées sont aussi des « contes de faits », il convient de préciser que le domaine du réel où ces faits trouvent leur place n’est pas celui dans lequel évolue notre commune logique de l’état de veille.

Leur univers est celui du désir, dans le sens le plus élevé du mot qui, de par son étymologie, évoque la quête intense d’une étoile perdue ; et ces faits savent prendre des couleurs diverses, selon celle de l’étoile que chaque auditeur de conte, souvent sans en avoir conscience, cherche en lui-même.

La présente étude s’attache au sens des faits qui, dans certaines de ces « histoires du temps passé », parlent, à leur façon et sans dévoiler davantage à ceux qui les disent qu’à ceux qui les écoutent, de l’initiation traditionnelle dont les principes et l’objectif se retrouvent autant dans la pratique de l’alchimie que dans celle de la Franc-maçonnerie.

Sous les images des personnages qu’elle met en scène et sous les récits de leurs aventures, la Mère l’Oie transmet ainsi, dans le silence, des secrets concernant les étapes du Grand Œuvre comme celles de l’initiation maçonnique.

Le lecteur partira ainsi à la découverte de ces étapes dans la succession des péripéties de 81 contes merveilleux et pleins d’enseignements, avec plusieurs niveaux de lecture qui permettent à chacun de pouvoir voyager, sur son propre véhicule. Ces contes font partie du vivier des Frères Grimm ainsi que d’Emmanuel Cosquin, puis de divers enquêteurs qui, au milieu du XXe siècle prospectèrent et recueillirent dans les campagnes ces contes, ultimes mémoires de la tradition.

Au sommaire de cet ouvrage :

Chapitre 1 : Les contes :
Contes et légendes - l’origine des contes - comment nomme –t-on les contes merveilleux ? - fonction attribuées aux contes merveilleux -

Chapitre 2 : L’Initiation :
Initiation et contes merveilleux - l’initiation dans le monde occidental - les étapes -

Chapitre 3 : Les étapes :
L’initiable ou le sujet de l’œuvre - les garçons - les mauvais sujets - les cadets - les marques de naissance - vendus à l’homme noir - les anciens soldats - les fils de pauvres - les filles - la « Pierre brute » - en marge de la collectivité - le soldat La Ramée - Le départ pour la quête - a le découverte du monde - a la recherche de quelque chose ou de quelqu’un - la poursuite d’un oiseau - la quête d’une eau ou d’un cheval - a la conquête d’une princesse -

Chapitre 4 : V.I.T.R.I.O.L., ou la Porte du Temple :
Le monde souterrain - la forêt - le château - les filles -

Chapitre 5 : Les chemins du V.I.T.R.I.O.L.
Le château - les épreuves - le combat contre le dragon - le puits - la personnalité perdue - voler des objets - les tâches impossibles - énigmes - êtres et choses à découvrir - le responsable du départ - les aides - l’objet de la quête - la navigation - le héros assassiné - interdiction de se laver -

Chapitre 6 : Lumière :
La fiancée retrouvée - sortie et remontée du puits - les objets remontés - la délivrance et ses circonstances - les affaires avec le diable - l’éveil de la conscience - l’identité retrouvée - Renaissance - la couronne - deux contes vécus -

 

initiation et sagesse des contes de fÉes

Dennis boyes

Edition Albin Michel

 1996

Symboles, images, archétypes engendrent chez l’enfant des forces qui l’initieront à la vie et à la découverte de lui-même. Cette action double, merveilleuse, inhérente aux contes de fées, combat la tendance à séparer le spirituel du matériel et guérit de ce clivage conflictuel en l’homme.

Cependant les effets des contes dépendent, dans une large mesure, de la façon dont les parents et éducateurs les relatent. Leur rôle est capital dans la transmission de ce savoir immémorial. Etudiant les symboles et nœuds majeurs de nos contes traditionnels, cet ouvrage devrait passionner tous les amateurs de merveilleux et de quête intérieure.

 

Au sommaire de cet ouvrage :

 

Symboles et thèmes dans les contes de fées : l’arbre  -  l’arc en ciel  -  la bague et les bottes  -  carrosse  -  cerf-volant  -  chasseur  -  cheminée  -  clairière  -  couronne   -  épée  -  escalier  -  famine  -  flèche  -  fleurs  -  fontaine  -  maison  -  manteau  -  miroir  -  montagne  -  œuf  -  papillon  -  pécheur  -

 

Le rôle des élémentaux : Fées ; gnomes, salamandres et ondins  -

 

Contes de Fées et type d’enfants : L’enfant maladroit et destructeur  _  l’enfant paresseux et rêveur  -  introverti  -  intellectuel  -  méchant  -  anxieux  -  triste  -  rusé  -  coléreux  -

 

Les contes de Fées, médicaments de l’âme :  La lutte entre l’ego et le soi  -  l’action multiple des contes de fées  -  l’initiation à la quête intérieure  -  le quête de l’inconscient  -  comment les contes de fées préviennent des dangers et des difficultés  -  le rôle du mal   dans les contes de fées  - la femme grande initiatrice  -

 

Contes choisis et commentés : Romieu de Villeneuve  -  Jean et l’ours  -  celui qui partit en quête de la peur  - le vaillant petit tailleur  -

 

INITIÉS, SYMBOLISME et LIEUX MAGIQUES

Guy TARADE

Edition RAMUEL

 2000

Lorsque vous aurez ouvert ce livre vous ne le refermerez plus. Un enchantement dans les méandres d’un passé fabuleux. On franchi les portes des cathédrales troquant les indices maçonniques et ésotériques.

Dans le centre médiéval de Gérone, juste en dessous de la Cathédrale, on découvre un entrelacs de petites rues pavées aux ombres sombres, des balcons étroits et des arches invitantes. Promenez-vous dans le Call Jueu, l'ancien quartier juif. S'il reste aujourd'hui bien peu de ce centre névralgique que constituaient cet entrecroisement de ruelles et sa multitude de synagogues au Moyen-Âge (les lieux de cultes ont été détruits et les maisons ont disparu), ce clair-obscur composé d'impasses et de petits escaliers stimule facilement l'imagination.

Gérone constituait autrefois le cœur de la communauté judéo-séfarade de l'ensemble de la péninsule ibérique, du tout début du Moyen-Âge jusqu'en 1492, année du décret de l'Alhambra, qui imposait aux Juifs du royaume d'Aragon et de Castille de se convertir au christianisme, sous peine d'être exilés. Suite à ce décret, le quartier se vida lorsque ses habitants choisirent la diaspora vers le Maghreb, l'Europe méridionale ou l'Empire ottoman plutôt que la conversion forcée.

Toutefois, bien avant de perdre de sa splendeur, la communauté juive de Gérone figurait parmi les plus importantes d'Espagne et d'Europe méridionale, statut qui découlait principalement de son centre kabbalistique très renommé, presque aussi important que l'école de la Kabbale de Provence.

Fondée au XIIIème siècle, l'école de la kabbale de Gérone était représentée par Azriel de Gérone (Ezra Ben Solomon). On connaît peu de choses de la vie d'Arziel, élève d'Isaac l'Aveugle. On sait néanmoins que sous l'impulsion de son maître provençal, il fonda l'école de la kabbale de Gérone, la Chaburah qedoshah, en développant la théorie des dix Séphiroth, manifestations de l'énergie divine.

Cependant, ce fut grâce au rabbin Nachmanide (Moshé Ben Nachman), élève d'Azriel, que la réputation de l'école dépassa les frontières. Rabbin, philosophe, kabbaliste, poète et médecin, Moshé Ben Nachman représenta une figure majeure du judaïsme de la péninsule ibérique au XIIIème siècle. Celui que l'on appelait le « Maître de Gérone », connu également sous son nom catalan « Bonastruc ça Porta », fut un personnage particulièrement influent parmi les intellectuels de l'époque. Historiquement, on se rappelle surtout de Nachmanide comme l'un des protagonistes de la « Dispute de Barcelone » de 1263, lors de laquelle il défendit les principes du judaïsme devant l'Église.

Gérone constitue aujourd'hui une étape essentielle du tourisme judaïque en Espagne, attractive surtout par son aspect mystique lié aux théories kabbalistiques, modernisées et réactualisées à la mode d'Hollywood.

On est sur les pas de R .Lulle, des Templiers de Lluch, Avignon, la Camargue, l’île d’Elbe. De la Septimanie aux Canaries en passant par Gérone, on y croise les maîtres de la Kabbale.

Un livre inestimable.

 

ITINÉRAIRES DES DANSES MACABRES

H et B. UTZINGER

Edition GARNIER

 1996

Très important livre avec une abondante iconographie couleur sur ces rituels de morts et de danses Macabres, dans tous les pays du monde et à travers de nombreuses religions. A partir d’Adam et Eve Jusqu’à nos jours. Très beau livre.

 

La danse macabre a été un élément social, moral, religieux et artistique de la plus grande importance à la fin du moyen âge. Jadis très nombreuses, ces œuvres pariétales ne peuvent guère se compter que sur les doigts des mains en France et cette rareté même, entraîne deux réflexions contradictoires :

 

La première est qu’il est regrettable que tant de danses aient disparues, car nous voici maintenant privé de nombreuses œuvres ecclésiales et cémétériales dont les apports, culturel, philosophique et iconographique sont importants.

 

La deuxième est que ce petit nombre de fresques a un aspect positif, car la Danse ne se laisse pas déflorer en un instant, c’est progressivement qu’on en observe la forme, la couleur, l’ironie et l’harmonie, la mélancolie, la satire sociale ou le miserere, qu’on en comprend la naissance et la portée socio-religieuse.

Conséquence des épouvantables malheurs du XIVe siècle, conséquence du développement monacal, d’un mépris du monde au regard de la vie éternelle, sa diffusion va être considérable. Vers la deuxième moitié du XVe siècle, elle deviendra un thème universel en même temps qu’une véritable mode, mode que Paris a lancée dans deux directions : celle de la peinture avec le charnier des Saints Innocents au moment du carême en 1424 et celle de la gravure sur bois à partir de 1485 avec Guyot Marchand.

 

Cette mode dans toute l’Europe durera cinq  siècles, avec à partir du XVIIe siècle une disparition de son caractère médiéval. Le style va changer, la forme va se modifier et la danse macabre moyenâgeuse qui fustigeait le matérialisme va laisser la place à un symbolisme de la mort pure et de son au-delà.

 

Est expliqué avec de très nombreuses gravures :

Philosophie de la mort, les cavaliers de l’Apocalypse, les épidémies, les famines, les maladies, les guerres, les prémices de la danse macabre avec Boèce, Thibault de Marly, Innocent III, Gerson, la bibliothèque Mazarine, la peste, l lanterne des morts, le livre d’heures, les cartes à jouer et la lame XIII du tarot, les Saints Innocents, le triomphe de la mort, Ars moriendi, Savonarole, le mors de la pomme, la danse des aveugles, le Bar-sur-loup, les loups ravissans, le laboureur de bohême, Georges Chastelain, l’Ankou, Jean de Castel, François Villon, les vanités, Rosslyn chapel en Ecosse, le Grand Bâle en Suisse, Simon Marmion, La Chaise-Dieu, Albi, Strasbourg, Beram en Croatie, Clusone en Italie, Côme, Berlin, Pisogne, Kermaria, Berne, Inkoo en Finlande, Denis Catin, Carisolo, l’alphabet de la mort, Rouen, Dresde, Newark, Brianny, Angers, Coire, Constance, Cherbourg, Fribourg, Lucerne, Avrieux, Erfurt, salzbourg, le travail de la mort, Bergame, Elmen, Louis Jou, Amiens, Avignon, Bayonne, Binche, Coupiac, Dijon, Ferrare, Lisbonne, Ulm, la satire sociale, l’égalité des hommes et des femmes, l’ironie, le récitant, aspects moraux, la danse macabre et la musique, le péché originel, l’enfer, le purgatoire, la pourriture, la résurrection, le contemptus mundi, la danse macabre de Berne…………

2 J

jeux initiatiques à l’aube du verseau

 Atlantis Automne 1990

Revue Atlantis N° 363

 1990

Superbes explications symboliques et ésotériques sur 4 jeux de société : Les Échecs – Le Jeu de l’Oie – Le jeu de Go – La Marelle.

D’après les écrits mentionnant le jeu d’échecs, il semblerait que leur origine remonte au 6ème siècle après J.C. Bien que la datation soit incertaine et que les traductions du sanskrit peuvent avoir été source d’interprétations, le Chaturanga, originaire du nord de l’Inde est présenté comme l’ancêtre le plus probable des échecs. Le Chaturanga, du sanskrit chatu (quatre) et anga (membres) fait référence aux quatre corps de l’armée indienne: l’infanterie, les chars, la cavalerie et les éléphants. Le chaturanga aurait été introduit en Perse sous le nom de Chatrang ou Shatranj, sous le règne du roi Khosroe Nushirwan (531-579). Les arabes, ayant adopté le jeu lors de leur invasions, se chargeront de poursuivre la propagation du jeu d’échecs jusqu’en Espagne. C’est au cours des IXe et Xe siècles qu’apparaissent les premiers champions et les premiers traités. Les pièces seront alors stylisées en raison de l’interdiction coranique de représenter des êtres animés.

 

L’arrivée des échecs en Europe se fait sans doute par le sud de l’Europe (Espagne musulmane et Italie). Le jeu subit alors plusieurs modifications: Vers la fin du moyen âge, les règles de jeu évoluent fort rapidement, avec notamment des mouvements amplifiés et renforcés pour la reine et le fou. Vers 1650, on peut considérer que les règles du jeu moderne sont à peu près établies. L’aspect des pièces le plus courant aujourd’hui, le style « Staunton », date de 1850. C’est également durant la seconde moitié du XIXe siècle qu’émergent les échecs modernes. Au XXe siècle, plusieurs pays, l’URSS étant pionnier dans ce domaine, en assurent une promotion très active le considérant comme un excellent outil de formation intellectuelle. Depuis janvier 2000, les échecs sont devenus, en France, un sport reconnu par le Ministère de la Jeunesse et des Sports. L’importance des échecs dans le monde est telle que depuis le début de l’année 2008, on discute l’entrée de ce sport aux Jeux olympiques.Origines légendaires du jeu d’échecs : Légendes indiennes: un sage nommé Sissa : D’après la légende, l’inventeur présumé des échecs indiens serait un brahmane nommé Sissa. Il aurait inventé le chaturanga pour distraire son prince de l’ennui, tout en lui démontrant la faiblesse du roi sans entourage. Souhaitant le remercier, le monarque propose au sage de choisir lui-même sa récompense.

Sissa demande juste un peu de blé. Il invite le souverain à placer un grain de blé sur la première case d’un échiquier, puis deux sur la deuxième case, quatre grains sur la troisième, huit sur la quatrième, et ainsi de suite jusqu’à la soixante-quatrième case en doublant à chaque fois le nombre de grains. Cette demande semble bien modeste au souverain fort surpris et amusé par l’exercice. Mais le roi n’a jamais pu récompenser Sissa : tout compte fait, il aurait fallu lui offrir non pas un sac, mais 18 446 744 073 709 551 615 grains… soit la totalité des moissons de la Terre pendant environ cinq mille ans !

 

Légendes médiévales : À partir du XIIIe siècle, la pratique du jeu d’échecs est devenue courante en Occident. Des joueurs éclairés ont voulu assurer au “roi des jeux” le prestige et la légitimité de la haute Antiquité. De nombreuses fables et légendes ont alors circulé. Sachant que le jeu provenait d’Orient, certains ont imaginé le roi Salomon jouant aux échecs pour éblouir la reine de Saba. D’autres, le philosophe Xerxès offrant au roi de Babylone Evilmodorach ce jeu de guerre pour apaiser sa folie meurtrière. De plus avisés, remarquant que la Bible ne fait pas mention des échecs, leur ont trouvé un “inventeur” dans le monde grec en associant deux illustres personnages qui faisaient déjà beaucoup rêver : Aristote aurait ainsi instruit le jeune Alexandre le Grand…

 

Palamède, mythe de la société courtoise: Une dernière légende remonte à la mythologie : Palamède, héros de L’Iliade et grand rival d’Ulysse, aurait inventé les échecs pour divertir l’armée grecque alors que le siège de Troie s’éternisait. Célèbre pour son intelligence, le Palamède grec reste celui auquel de nombreuses inventions sont attribuées : l’alphabet, les nombres, la monnaie, les dés ou encore le jeu de dames… alors remplacé par celui des échecs. Palamède, c’est aussi le nom d’un chevalier de la Table ronde qui occupe une place importante dans la littérature courtoise du XIIIe siècle. Jouant sur l’homonymie avec le héros grec, la légende du roi Arthur fait de ce chevalier Palamède, fils du sultan de Babylone mais converti au christianisme, l’instructeur de ses compagnons d’armes avec ce jeu qu’il a rapporté d’Orient. Ce Palamède devient l’inventeur “idéal” du jeu d’échecs pour la société médiévale : il concilie fable avec de réelles origines orientales et pense le jeu comme un parcours initiatique qui s’inscrit dans la quête du Graal. Chevalier au mérite d’avoir livré le “plus noble des jeux”, Palamède est représenté avec des armoiries “échiquetées d’argent et de sable”, c’est-à-dire en damier noir et blanc. En s’appropriant le jeu, la société médiévale crée son propre mythe : pour de nombreux joueurs, Palamède demeurera “l’inventeur des échecs” jusqu’au… XIXe siècle

 

Au sommaire :

 

Jacques d’Arès et son éditorial

 

Pierre Meinsohn : Jeu d’échec, jeu de la vie

Augustin Berger : L’échiquier comme représentation d’un diagramme cosmique

Francis Meinsohn : le jeu d’échec, voie initiatique méconnue

Marcel Spaeth : Variations insolites sur les échecs

Claudius Barrat : Notre jeu d’échecs : Une stratégie géospirituelle du Verseau

Augustin Berger : Le noble jeu de l’oie

François Garagnon : Le jeu de Go : l’initiation à l’art de la guerre

Lucien Carny : Le jeu de la marelle

 

Chronique des revues  -

Miroir des chercheurs et des curieux

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