Chapitre 5 A - Z ( Religions ) |
5 A
à
bas la calotte |
Caricature Anticléricale |
Edition ALTERNATIVES |
2005 |
À la fin du XIXème siècle,
l’Église catholique et la République s’affrontent pour la domination des
institutions du pays. Réactionnaire, conservateur et monarchisant, le clergé,
véritable État dans l’État, s’arc-boute sur le considérable budget du culte
qui lui est alloué, régente l’école et refuse la loi civile. Philosophes,
rationalistes, libres-penseurs et Républicains dénoncent avec vigueur cette
oppression et réclament des mesures de laïcisation, militant pour la
séparation des Églises et de l’État.
|
ANGÉLOLOGIE et DÉMONOLOGIE |
Divers Auteurs |
Edition ARCADIA |
2002 |
||
Marie reçut l’Annonciation de l’Ange Gabriel, ils annoncèrent aux bergers la naissance de Jésus, l’ange Raphael accompagne Tobie, le chêne de Membré……. Mais
les anges ont donné lieu à d’autres spéculations et à d’autres pratiques en
raison du caractère quasi mythique de certaines conceptions véhiculées par le
christianisme : l’Apocalypse, Lucifer, le purgatoire, le jugement
dernier…. La ligne de partage entre orthodoxie et hérésie passe notamment par
l’angélologie. Les anges sont
une composante essentielle du christianisme au Moyen Âge, mais depuis cette
époque seule la figure de l’Ange gardien
a résistée au temps. Pour
la démonologie, c’est au Moyen-âge
que diables et démons deviennent synonymes, le terme de diable vient du grec diabolo
(diviseur, calomniateur). L’Eglise va diaboliser au maximum, et tout ce qui
ne sera pas conforme aux écrits et directives ecclésiastiques portera la
marque du diable. Satan est un mot juif qui désigne les esprits
mauvais, tandis que chez les grecs le mot démon (daïmôn en grec) désignait
seulement les « génies et les esprits inférieurs ». Les
Etudes Traditionnelles nous parlent de l’ontologie du combat spirituel avec la
garde angélique et la pluralité des sens que les philosophes et historiens
ont donné à ce sujet. Dans cette multitude de sens, nous sommes invités à
relier notre propre vie à l’étincelle lumineuse dont tous les anges sont
porteurs. Egalement un long article sur les anges dans la tradition d’Israël
et de la tradition chrétienne qui nous offre le message de la Vierge Marie et
de l’Archange Saint Michel, ainsi que les hiérarchies spirituelles. M.
A. Ouaknin
dans un extrait de son livre sur les mystères de la Kabbale nous parle du nom
et de la hiérarchie des 72 anges dans la tradition juive. A.
C. L. étudie
les mondes célestes et souterrains, là ou vivent ces entités qui fascinent et
inquiètent. La tradition juive pratique également cette ambigüité avec les
mots Malakh (Nombres 20-16) et Kérubim (Genèse 16-7). Il existe
2 sortes d’anges, ceux chargés d’accomplir une mission d’ordre divin et ceux
qui constituent la cour céleste et chantent les louanges de l’Eternel-Dieu,
c’est dans ces derniers que l’on trouve les chérubins, les séraphins, les
hayyots et les ofannim (roues du char de la Merkavah). Dans la tradition
chrétienne tous les Evangiles citent de nombreux anges qui sont des messagers
apportant la bonne nouvelle. Dans l’Islam les anges sont présents et
apparaissent comme des symboles de proximité avec Allah et comme symbole de
beauté, ils sont : protecteurs, intercesseurs, porteurs de la Révélation
et scribes. L’ange Gabriel a dans l’Islam une place spéciale en tant
qu’Initiateur universel. Henry
Corbin
dans son livre « L’homme et son ange »
explique le processus de l’union mystique avec l’Ange, union de l’âme dans un
processus « d’imagination créatrice »
qui est une méditation et un dialogue intérieur et qui abouti à une
transmutation psychique amenant à la naissance de l’homme pneumatisé. Yannis Vahlas dans un très long article fait le portrait d’une entité insaisissable, difficile à appréhender et aux multiples facettes : Lucifer, fils de l’Aurore. Comment cet astre brillant a-t-il scellé son destin en quittant les milices célestes? Le sujet est délicat, car il pose le problème de la chute de cet ange, pas comme les autres. L’auteur nous amène du temps d’Hénoch avec les égrégores (éveilleurs) et les apostats. On est à l’écoute du prophète Isaïe qui dit « Comment es-tu tombé du ciel astre brillant, fils de l’aurore ? » (Is. 14,12). Dans l’Apocalypse de Jean, Lucifer est nommé absinthe, étoile en feu qui va se consumer dans les eaux et qui avait les clefs du puits de l’Abîme. C’est St Jérôme qui vers l’an 370 place dans sa version de la Vulgate, le nom de Lucifer à la place de Benchahar et d’Eosphoros. Il a utilisé l’adjectif Lucifer-luciferi, et ainsi cela devint Lucifer avec ses nombreuses élucubrations lucifériennes. |
ANGES
- B.A. – BA
des anges |
Gérard chauvin |
Edition PARDES |
2002 |
Aimable fable rétrograde, pour
certains, vague réminiscence d’un catéchisme bâclé, pour d’autres, l’ange
revient à la mode, porté par les pseudo-valeurs du New-Age, exploité et
parodié sans vergogne par les princes de l’illusion cinématographique et
publicitaire. Lorsque l’on consent à lui accorder quelque crédit, c’est d’une
façon sentimentale, superficielle et confuse. Dissociée de la hiérarchie des
principes divins qu’elle reflète, l’image de l’ange dégénère en une sorte de
néo-panthéisme plutôt confidentiel, bien éloigné des enseignements traditionnels.
. Les perspectives hébraïque et
islamique ne sont pas oubliées, avec l’approche de deux textes anciens
importants : le Livre hébreu d’Hénoch et l’Échelle de Mohamed. Les anges sont
des substances intellectuelles, immatérielles, lumineuses, procédant de
l’Esprit Saint, l’ « Ange suprême » du Seigneur. Ils sont autour de nous, en
tant que créatures, et en nous, comme manifestations symboliques des degrés
et des états de l’Être, ce que montre l’admirable image de l’ « échelle
angélique » dont Jacob eut la vision. On verra que leurs fonctions,
au-delà du sens général de « messagers » (en grec : aggelos), sont complexes
et diversifiées… Sans aucun doute, l’homme déboussolé d’aujourd’hui gagnerait
beaucoup à prêter l’oreille à l’universel chant de glorification (Sanctus)
que l’ange adresse perpétuellement à Dieu. |
ANGES
- CHEMINER AVEC
L’ANGE |
ANNICK DE SOUZENELLE et
PIERRE-Yves ALBRECHT |
ÉDITION DU RELIÉ |
2011 |
Le monde dans lequel nous vivons
est devenu « une chose » que nous consommons, où la dimension subtile de
notre existence est douloureusement absente. Pourtant l’appel de l’Ange est là,
comme un autre réel caché derrière le voile de notre existence.
|
ANGES - CONTACTEZ VOTRE
ANGE GARDIEN – Rituel de Pelagius ermite de Majorque |
Denis Labouré |
Edition Le Mercure Dauphinois |
2011 |
||
Contacter
son ange gardien, c’est recevoir des réponses à ses questions, c’est avoir la
chance de pouvoir se relier au divin et de laisser la Lumière divine
s’écouler en soi. – Ce texte est publié avec l’autorisation de la
bibliothèque de Lyon. Le mot ange dérive du latin angelus et du grec angelos qui signifie messager, porteur de nouvelles. Ainsi, la tradition désigne par le terme ange, un envoyé, un messager, des êtres célestes différents de l’homme, des êtres spirituels. Entre Dieu et l’homme, il existe un monde peuplé par des êtres invisibles, qui recherchent le contact avec l’homme. Les anges échappent à notre perception ordinaire car ils n’ont pas de corps, c’est nous qui les revêtons d’une image, qui change selon les époques. Il n’y a pas de vraie image d’un ange et ils n’ont pas toujours eu des ailes. Ces images peuvent être des béquilles utiles pour nous aider à travailler et à dialoguer avec eux. Ce
livre nous apprend comment dialoguer, connaître et collaborer avec son ange
gardien, les divers noms des anges dans les livres sacrés, le nombre des
anges, Freud et l’homme décapité, comment et pourquoi les traditions Antiques
nous affirment que chacun de nous, naissons avec un ange gardien, Marcile
Ficin qui dans son livre « comment organiser
sa vie de façon céleste » expose l’importance de l’astrologie
dans l’harmonisation de l’âme, et affirme que chacun de nous, né avec un
daïmon, lequel correspond à une étoile et affirma l’équivalence entre le
daïmon grec et l’ange gardien chrétien. Comment
alors dialoguer avec son être spirituel (avatar, ange, messie, maître secret,
intuition) ? L’auteur nous propose deux textes pour avoir la réponse.
Tout d’abord le texte d’Abramelin le Mage « La magie sacrée », écrit en 1458 et
conservé à la bibliothèque de l’Arsenal. Le deuxième texte est de Pelagius,
l’ermite de Majorque, texte qui est à la bibliothèque municipale de Lyon,
et qui a pour nom « L’Anacrise ».
Ces deux textes nous sont proposés avec des conseils de lecture et de
recherche. Denis
Labouré est diplômé de l’Ecole Normale, il a étudié et pratiqué la
psychopédagogie avec des enfants handicapés pendant plus de 10 ans. En 1984 il
a ouvert son cabinet d’astrologie, il est auteur d’une quinzaine d’ouvrages,
il est reconnu pour son approche de l’ésotérisme chrétien et anime
régulièrement des conférences et séminaires de formation. |
ANGES - DE SOCRATE À TINTIN – Anges Gardiens et démons familiers de l’Antiquité à nos
jours |
Colloque - Divers Auteurs |
Edition Presse Universitaire de Rennes |
2011 |
On
connaît le démon ou plutôt le daïmon de Socrate, c'est-à-dire ce
génie personnel, cette divinité intérieure qui inspira, selon le Banquet de Platon,
les principes de la philosophie et de la conduite du sage. On connaît aussi
les deux esprits familiers, l’un bon, l’autre mauvais, qu’Hergé
attribua à Milou, le compagnon à quatre pattes de Tintin, sur
les sentiers sinueux du Népal. La question des anges gardiens et des démons
familiers est en effet universelle. L’enquête présentée ici complète
l’histoire de ces êtres invisibles et ouvre des champs d’investigation sur la
question de l’identité de l’homme et de son rapport à la conscience et à
l’inconscient. L’idée
selon laquelle l’être humain est accompagné, durant sa vie et parfois dans
l’au-delà, par deux entités, l’une bénéfique, l’autre maléfique, traverse
l’histoire de l’Antiquité à nos jours. Quelles ont été la place et le rôle
des anges gardiens et des démons familiers dans les cultures et les
religions ? Dans quelle mesure ces notions se sont-elles construit l’une
par rapport à l’autre ? Quelle est la nature des liens qui se sont
tissés entre les individus et leurs interlocuteurs, angéliques, démoniaques
ou démoniques. Quelles relations entretiennent ces entités entre elles ?
Telles sont les questions auxquelles ce recueil d’études s’efforce de
répondre, en traitant le sujet dans la longue durée, en variant les approches
et les sources, en étendant le regard de l’Orient musulman à l’Occident
médiéval et moderne, du monde hellénique aux productions culturelles
contemporaines. Au
cours de ce voyage dans le temps et l’espace, le lecteur rencontrera une
grande diversité de figures de l’invisible, aux fonctions multiples,
débordant bien souvent les normes définies par les autorités religieuses.
Gardiens et compagnons, agents d’une révélation, assistants du magicien,
porteur d’une sagesse ou d’un pouvoir divinatoire, pôles spirituels ou génies
inspirateurs, les anges daïmones, démons et djinns ont tissé une gamme de
relations très étendue avec l’être humain, des plus élevées au moins
avouable. Mais,
que l’on ne s’y trompe pas : par delà les aspects pittoresques de ces
relations, le présent ouvrage contribue à renouveler de manière originale
l’histoire de la construction des notions d’individu et de conscience de soi.
Les différentes conceptions relatives à ces êtres invisibles tendent à faire
de l’homme un champ de forces en mouvement, un être ouvert sur des états
supérieurs de la réalité, qui visent à structurer son esprit et son rapport
au monde. L’hermite
et invocateur d’esprits Pelagius de Majorque, reste une énigme pour les
historiens. Né près de Gênes, vers 1410, dans une famille pauvre, Pelagius
n’aurait dû qu’à ses extraordinaires capacités d’avoir percé les arcanes des
mondes naturel et spirituel. Il aurait fait un séjour en Franconie vers 1430,
où il se serait livré à des opérations de magie naturelle, l’hostilité des
théologiens lui feront quitter l’Europe et rejoindra le Maroc, où il
séjournera quelques années, puis s’installera près de 50 ans à Majorque. Il
aura une production importante d’écrits sur les anges et les démons, en
racontant ses expériences et ses approches de l’invisible. 17
conférenciers vont se relayer dans cet ouvrage pour nous raconter l’histoire
de ces êtres invisibles mais qui nous accompagnent durant toute notre vie
terrestre et qui prennent des noms différents en fonction de nos croyances et
traditions. Pour certains ce sera l’Ange
gardien, le Maître secret, le Ganesh, la petite voix, l’âme, pour
d’autres ce sera l’intuition, le guide, la bonne ou mauvaise étoile, mais peu
ou prou tout le monde reconnaît que quelque chose de surnaturel nous habite. Au sommaire de cet ouvrage vont se succéder : Dominique Frère : Les démons parfumés en Etrurie, de l’époque orientalisante à l’époque hellénique Emilia Ndiaye et Bernard Vilain : Les familiaris et genius: les divinités familières de Rome. Andrei Timotin : Eros, le démon philosophe et la polémique anti-gnostique. Michèle Broze et Carine Van Liefferinge : Le démon personnel et son rôle dans l’ascension théurgique chez Jamblique. Philippe Faure : Ange bon et ange mauvais des Pères de l’Eglise au Moyen Âge. Pierre Lory : Esprits terrestres (djinns) et relations sexuelles en islam traditionnel. Anna Caiozzo : Anges gardiens et démons familiers dans les manuscrits enluminés de l’Orient médiéval. Jean Patrice Boudet : Démons familiers et anges gardiens dans la magie médiévale. Julien Véronèse : Anges et démons personnels dans l’œuvre de l’hermite Pelagius de Majorque (XVe siècle), avec l’Anacrise. Armando Maggi : Les esprits familiers à la Renaissance. Christian Renoux : Christoph Haizmann, entre démons familiers et anges gardiens Ulrike Krampl : De la familiarité des esprits. Jean Marc Mandosio : Un esprit familier au siècle des Lumière. Paralis et la cabale divinatoire de Casanova. Le « moi » et ses doubles, de Socrate à Spiderman Marci Pasi : Anges gardiens et esprits familiers dans le spiritisme et l’occultisme. Isabelle Saint-Martin : Ange gardien et combat spirituel: Intériorisation, éclipse et résurgence d’une image (XIXe et début du XXe siècle). Luc Révillon : Cœur pur et le démon de midi. |
ANGES
- dialogues
avec dieu & les anges |
P. joVanoVic & bruyant |
Edition LE JARDIN DES LIVRES |
2002 |
On sait aujourd’hui avec certitude
que le Livre d’Énoch était bien le « Livre de chevet » du Christ et qu’il le
connaissait par cœur, ce qui explique pourquoi on retrouve autant de phrases
d’Énoch dans les Évangiles.
|
ANGES
- dialogues
avec l’ange |
Gitta mallasz |
Edition AUBIER |
2005 |
En 1943, alors que la Hongrie
n’est encore qu’au bord de la guerre, quatre jeunes gens – Hanna, Lili,
Joseph et Gitta – décident d’installer leur atelier de décoration dans un
petit village, pour y vivre une vie plus attentive à l’essentiel. Si une même
faim spirituelle les rapproche, aucun d’entre eux, pourtant, n’a jamais
pratiqué sa religion.
|
ANGES
- dictionnaire
des anges
|
Gustav davidson |
Edition LE JARDIN DES LIVRES |
2005 |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Conservateur à la Bibliothèque du Congrès
de Washington, Gustav Davidson a
passé sa vie à rechercher les Anges dans toutes les bibliothèques du monde,
nationales ou privées, y compris celles des châteaux et des couvents les plus
isolés.
|
ANGES
- enquÊte
sur l’existence des anges gardiens |
Pierre jovanovic |
Edition LE JARDIN DES LIVRES |
2001 |
Lors d’un reportage à San
Francisco, alors qu’il se trouvait dans une voiture, Pierre Jovanovic se jette soudain sur la gauche, une fraction de seconde
avant qu’une balle ne pulvérise son pare-brise. En discutant avec ses confrères
journalistes, il découvre d’autres histoires étranges similaires :
journalistes arrachés à la mort par miracle alors qu’elle était inévitable,
temps qui « ralentit » mystérieusement, « voix intérieures » qui avertissent
d’un danger, sentiment d’insécurité, gestes « inexpliqués » qui sauvent…
Les résultats de cette
investigation de 6 ans ont poussé l’auteur à examiner les apparitions d’Anges
chez les grands mystiques chrétiens et à les comparer à celles des NDE ou
EMI. La presse internationale a qualifié cet ouvrage d’exceptionnel. Le
lecteur plonge progressivement dans le mystère des NDE au fil d’une
démonstration menée à la façon d’une enquête policière.
|
anges
& esprits mÉdiateurs – connaissance des religions |
Divers |
Edition DERVY |
2004 |
||
Philosophe, orientaliste,
spécialiste des théosophies de l’Islam iranien, Henry Corbin (1903-1978), à
qui ce volume est dédié à l’occasion du centenaire de sa naissance, a montré
la voie de manière magistrale. Il n’a cessé de le proclamer avec
force : il ne peut y avoir de vrai
monothéisme sans angélologie, sans proclamation de la transcendance divine
par des messagers célestes, sans manifestation de Dieu en multiples
théophanies angéliques. A l’inverse, sur le plan anthropologique, il ne
peut y avoir de vraie connaissance spirituelle sans ascension de l’âme et
rencontre avec son ange. Il faut également souligner un
point essentiel : l’angélologie concerne les trois grandes religions
monothéistes ; elle est le terrain privilégié d’un travail intellectuel
au service d’un véritable œcuménisme spirituel. En effet pour ces trois
grandes religions, les anges fournissent et forment la première création,
soubassement intelligible du monde psychique et sensible ; ce monde
angélique fournit l’image d’un univers ordonné et hiérarchisé. Chaque ange
étant le miroir de la Divinité, défini par ce qu’il reçoit de la lumière
divine et ce qu’il en transmet. Au sommaire de cet important ouvrage, on
trouve les conférences suivantes : Jean Moncelon : La foi d’Henry Corbin
« Terre – ange – femme » Jacques Bonnet : Les anges dans la
tradition prophétique hébraïque et judéo-chrétienne Frédérick Tristan : L’ange
gardien des portes et les sept demeures Michel Fromaget : « et au milieu du
feu, une forme de quatre vivants » Andreï Plesu : Des anges et de l’homme
universel Philippe Faure : Les anges dans le monde
imaginal chrétien et médiéval Tiziana Suarez-Nani : Les anges et
la cosmogonie au Moyen-Âge Stéphane Duclos : La chute des anges ou
l’histoire du diable Philippe Phaure : La dévotion à l’ange
gardien Pierre Lory : Les anges dans l’Islam Sohrawardi : Strophes liturgiques et
offices divins Amira el-Zein : Humains et djinns en Islam
similarités et différences Renaud Fabbri : Renaitre dans les autres
mondes Patrick Laude : La dimension éliatique du
message de Louis Massignon Fabrice Midal : Esprits médiateurs au sein
du Tantra bouddhiste. |
ANGES – DES ORIGINES DE LA CABALE A L’ANGÉOLOGIE |
Haziel |
Edition Bussière |
1996 |
L'Angéologie aura marqué notre époque par son rayonnement
spirituel. La valeur de cet ouvrage, écrit par le spécialiste du domaine,
réside : Dans l'explication de l'utilisation pratique de la Cabale. Dans ses
révélations, inédites, sur le contexte mystique, géographique et historique
de l'Angéologie à Gérone, ville du silence et du mystère. Dans la
présentation logique des dons et pouvoirs de chaque Ange. Dans la description
de la Sainte Montagne des Anges où l'on approche, au plus près, du mystère
des Puissances Célestes. Dans les prévisions certaines d'un avenir heureux.
Les clefs de l'Angéologie enfin révélées et expliquées. Comme toute mode, celle de l’ange-gardien a connu son apogée
durant les dix dernières années. Très influencée par le new-age et un
grand regain d’intérêt pour les arts magiques en général, l’angéologie
médiévale a donc reçu un second souffle. Mais comme dans tout engouement
populaire, toujours sensible au superficiel et moins à la profondeur, ce fut
au frais de certaines vérités initiatiques. Remettons à présent la pendule de
l’ange à l’heure… Les temps changent, et la mode spirituelle aussi, mais le
phénomène précédent a laissé des traces profondes dans la conscience
collective, et pas les meilleures. En particulier concernant deux définitions
fondamentales : celle de la véritable nature de l’ange dans la pensée
antique, et celle du processus qui permet d’entrer en contact avec lui par un
processus rituel nommé théurgie. Les anciens philosophes et autres néoplatoniciens de la
Renaissance voyaient l’Univers comme une superposition de mondes, du plus
dense au plus spirituel. Par commodité, ils attribuèrent à chacun d’eux une
population et un relief particulier. D’où la notion de sphères célestes et
d’entités qui les habitent. Or, pour ces mêmes philosophes, tout procède de l’Un.
Contrairement à la pensée judéo-chrétienne qui délimite franchement le monde
divin du monde de la matière, les anciens philosophes pensaient que le monde
terrestre, bien qu’opacifié par sa densité, reste une émanation du divin à
part entière ; et qu’il suffit en quelque sorte de le dilater, pour laisser
apparaître la lumière qu’il contient. Cette pensée, si chère aux alchimistes,
relève de l’hermétisme le plus pur, et a nourri des siècles de réflexion et
d’expérimentations mystiques dans la plupart des organisations initiatiques
d’hier et d’aujourd’hui. A ce stade, il serait commode de croire que les mondes
célestes qui ont été classifiés par les philosophes, sont des contrées
réelles dans lesquelles circulent et vivent des entités ailées qu’on appelle
anges. En réalité, selon Denys l’aréopagite, célèbre théologien du 5e
siècle, les sphères célestes sont des états intermédiaires d’une seule et
unique conscience divine en train de se déployer. En conséquence, plus on
s’éloigne de la source et plus la vibration initiale se densifie et se
concrétise, jusqu’au plan de la matière. Ainsi, les anges répertoriés par les kabbalistes et autres
mystiques férus d’angéologie, ne sont que les différents niveaux de
conscience de l’Univers et, par extension, de Dieu. L’image de l’ange comme
l’un des multiples bras de Dieu a complètement changé. Le lecteur et
chercheur aura compris, peut-être avec un peu d’embarras, qu’aucune entité
lumineuse avec des ailes ne passe son temps à ses côtés, dans un quelconque
univers parallèle, et avec l’ennui mortel qu’on devine vu l’extrême intérêt
que représente la plupart des activités humaines profanes. La
vérité antique, bien plus intéressante et surtout conforme à la théorie
théurgique classique, est que l’ange gardien n’est que la part de conscience
lumineuse de chacun, une part enfouie sous des épaisseurs de conditionnements,
et qu’il appartient au chercheur d’absolu de faire apparaître dans le cadre
d’une seconde naissance spirituelle. Les connaisseurs reconnaîtront ici la maïeutique
de Socrate qui est, littéralement, une mise au monde ou un accouchement,
auquel on rajoutera pour la circonstance, l’adjectif spirituel. La
conversation avec l’ange gardien est donc une éclosion métaphysique dans la
conscience de l’initié. Il est le gardien de votre origine. Il est la mémoire
du soleil et des hautes connaissances présentes en chacun de vous, et que
l’opération de magie divine, ou rituel théurgique, permettra de faire revivre
si vous en possédez la clé. Au sommaire de cet ouvrage : Origine de la cabale et de l’angéologie - Les légendes mystérieuses - Gérion monstre Atlantéen - Saint Narcis - le Tarta ou Torah - le Veau d’Or - Les Géants et la reine des Anges - La Cabale écrite - le Call, le Cajal, Aljama des cabalistes - Isaac l’aveugle, fondateur de la Cabale de Gérone - Les cabalistes disciples d’Isaac l’aveugle - les cabalistes savants et financiers - siège et structure du conseil de l’Aljama de Gérone - Cérémonial mystique du conseil - Expulsion des juifs d’Espagne - les convertis (conversos ou marranes) - la rue de la Força - Bonastruch de Porta - Signification de l’Arbre de la Connaissance - le Tétragramme : Nom divin en 4 lettres-Forces - les 32 sentiers de la réussite - connaissance de l’alphabet sacré - introduction à la numérologie Cabalistique - L’Angélologie : la toute puissance des noms des anges - Comment et pourquoi profiter des énergies providentielles dispensées par les anges - Tableaux des 9 chœurs des anges et des anges gardiens qui correspondent à chaque personne selon sa date de naissance - dons et pouvoirs des anges - Le sanctuaire des anges - la Sainte Montagne - Origine légendaire de l’Hermitage édifié par l’ange Gabriel - les 7 sources d’eau miraculeuse - Ascension physique et métaphysique au sanctuaire des anges - Le monde à venir : L’Âge d’or n’est pas une fable - La Cabale de Gérone - diverses prophéties sur l’âge d’or d’une nouvelle époque de bonheur - Esaïe - Jérémie - Ezéchiel - Daniel - Sophonie - Zacharie - Malachie - La prophétie apocalyptique de Jean - la nouvelle Jérusalem - Comment et pourquoi communiquer avec les anges - |
ANGES – LE GRAND LIVRE DU TAROT CABALISTIQUE – LES DIEUX INTÉRIEURS |
Kabaleb |
Edition Bussière |
1991 |
Ce grand livre, lié au Jeu de Tarot Cabalistique, offre tous les renseignements voulus pour résoudre les problèmes et pour réussir en utilisant les énergies illimitées des Anges-Génies. Grâce à des années d'investigations occultes, l'Auteur peut nous communiquer des informations concrètes concernant les activités des Forces Invisibles (célestes) qui influencent directement notre destin, et que révèle le Jeu de Tarot Cabalistique. Des
renseignements précieux, (jadis apanage de Rois et de Papes) sont clairement
donnés et explicités afin que le lecteur puisse agir sur sa Destinée et
l'améliorer au gré de sa Volonté. Des schémas donnent et indiquent les signes
du Zodiaque avec pour chaque signe les 6 anges appartenant à ce signe selon
les divers décans. Kabaleb
(Henri Sala) est le frère de lait et le maître à penser d’Haziel « le spécialiste »
des Anges connu de tous. Après son diplôme de Psychologie, Kabaleb travaille avec le célèbre Psychanalyste Paul Diel, dans
les analyses sur la Mythologie Grecque. Journaliste, Astrologue, Kabbaliste,
il a été l’ami familier d’Oumram Mikhaël Aïvanhov et le collaborateur de
Louis Pauwels, grand écrivain et homme de presse. En
plus de ses écrits diffusés par la Presse, la Radio et la Télévision, il a
publié deux ouvrages essentiels : « Les Anges – Astrologie et Haute Cabale »
et « Le grand livre du Tarot Cabalistique – Nos Dieux Intérieurs » (Editions
Bussière). Le contenu de ces deux Livres constitue, à ce jour, l’apport le
plus important, le plus clair et le plus utile, sur la Connaissance
ésotérique en général. Après
avoir donné des éclaircissements sur divers éléments de la cabale simplifiée,
les 9 chœurs des Anges génies, les divers domiciles zodiacaux des Génies, les
Forces constituantes et l’arbre de vie cabalistique et ses symboles, l’auteur
nous dévoile les noms des 72 anges avec pour chacun : leur force, leur
attribut, leur composante et leur travail Nom des 72 anges : Vehuiah - Jeliel - Sitael - Elemiah - Masasiah - Lelael - Achaiah - Cahetel - Haziel - Aladiah - Lauviah - Hahaiah - Iezalel - Mebahel - Hariel - Hakamiah - Lauviah - Caliel - Leuviah - Pahaliah - Nelchael - Yeiayel - Melahel - Haheuiah - Nith-Hahel - Haaiah - Yeratel - Seheiah - Reiyel - Omael - Lecabel - Vasariah - Yehuiah - Lehahiah - Chavakiah - Menadel - Aniel - Haamiah - Rehael - Yeiazel - Hahahel - Mikael - Veuliah - Yelahiah - Sealiah - Ariel - Asaliah - Mihael - Vehuel - Daniel - Hahasiah - Imamiah - Nanael - Nithael - Mebahiah - Poiel - Nemamiah - Yeialel - Harahel - Mitzrael - Umabel - Iah-Hel - Anauel - Mehiel - Damabiah - Manakel - Eyael - Habuhiah - Rochel - Jabamiah - Haiayel - Mumiah - |
ANGES - LES ANGES, POSSIBILITÉS, CAPACITÉS ET POUVOIRS CONFÉRÉS PAR LES ANGES |
Kabaleb |
Edition Bussière |
1989 |
L’angéologie est l’étude de tout ce qui concerne les serviteurs de Dieu, leurs noms, placés dans la hiérarchie divine et leur vocation. Elle traite sur les 72 anges de la Kabbales ainsi que les attributs de chaque ange et leur fonction, etc. La hiérarchie des anges dans la Kabbale compte 10 classes, en plus des Sephiroth. Donc voici ce qu’est l’angélologie. La Kabbale est l’une des plus anciennes traditions sacrées. La kabbale aurait été transmise à Adam, le premier homme, par l’Ange Raziel. On dit aussi, qu’elle est une partie des Lois reçues par Moïse, celle transmise par voie orale. La Tradition kabbalistique est issue des enseignements des hautes écoles initiatiques atlantidéennes, repris par la Tradition égyptienne puis hébraïques. Elle consiste en l’étude du sens caché de la Torah, composée des 5 premiers livres de la Bible. Cette étude est basée sur diverses techniques de décryptage et de permutation des lettres, qui laissent apparaître de nouveaux sens et de nouveaux contenus. Il est dit que tous les événements de l’histoire passée et future y sont mentionnés et que chacun de nous y figure. C’est ainsi qu’en étudiant un passage particulier de l’Exode, les anciens kabbalistes y découvrirent le nom des 72 anges-génies des hiérarchies célestes. En effet, selon la tradition kabbalistique le nom de Dieu est composé de 72 lettres. Il est tiré du texte mystique – appelé Schemamphorash – de l’Exode, chapitre 14 versets 19, 20 et 21 dont chacun est composé de 72 lettres dans le texte hébraïque originel. C’est ce nom ineffable de Dieu que murmurait le grand prêtre au milieu des cris de la foule. Il fut remplacé plus tard par le Tétragramme sacré, YHWH, que les Kabbalistes prononcent en les épelant l’une après l’autre: Yod, Hé, Waw, Hé. C’est aussi par extraction et transposition des trois versets du Schemamphorash que les Kabbalistes tirent les noms des 72 génies – ou anges – de la Kabbale qu’ils appellent le “nom divin expliqué” ou 72 “souffles divins”. Certes, le nombre réel d’entités angéliques est bien supérieur à ce nombre limité. Leur nombre est en fait infini. Mais chacun de ces 72 génies de la Kabbale représente sans doute une énergie “pilote”, à la tête d’une myriade d’entités qui lui sont subordonnées. On peut aussi considérer qu’ils constituent 72 niveaux vibratoires, 72 marches vers Dieu (l’échelle de Jacob); 72 manifestations divines ou états de la Conscience supérieure qui peuvent s’exprimer et se refléter en chacun de nous. La mise en conscience, la mise en lumière de chacune de ces énergies représente un cheminement vers la découverte de notre Essence; un chemin vers la réintégration du divin en soi : La Voie des Anges vers Dieu. Ces 72 manifestations divines furent classées en 10 Ordres hiérarchiques: Ce livre est à étudier avec le jeu de tarot cabalistique de Kabaleb des 72 anges |
ANGES
- l’ange et
l’homme |
Divers auteurs |
Edition Albin Michel – Cahiers de
l’hermétisme |
1978 |
Ce nouveau cahiers de l’Hermétisme, (cahiers parce que chacun d’eux présente
un ensemble de textes et de documents sur un sujet précis, qui peut être une
tradition spirituelle, un mythe, un grand thème littéraire ou philosophique,
un auteur), est une tentative contemporaine d’approche de l’angélologie,
domaine qui se situe au cœur même de
la pensée et de la spiritualité occidentale. Il s’efforce avant tout d’en repérer
les thèmes essentiels, en dessinant les grandes directions de la triple
tradition abrahamique relative à la notion et à la présence de l’ange. Nul mieux qu’Henry Corbin ne
pouvait ouvrir cette suite d’expression et de réflexions. Il nous propose,
une lecture à la fois neuve et traditionnelle des textes fondamentaux qui
présidèrent à l’essor de notre philosophie spirituelle, de nos traditions
mystiques et de notre théosophie. En suivant une démarche parallèle, Armand
Abecassis retrace la Genèse et l’histoire de l’angélologie hébraïque et juive,
tandis que M. M. Davy étudie le retour à la vie angélique à travers ce moment
privilégié d’une angélologie profondément vécue que fut la grande époque du
Moyen Âge et avant, du monachisme. Le dialogue entre l’ange et
l’homme apparait comme une grande similitude de la connaissance de Soi et de
l’être, tout comme la tentative de libérer l’Etincelle divine restée présente
en chaque homme malgré la chute. Par l’ange, c’est l’âme même qui
retrouve ses ailes, semblablement, la lutte avec l’ange représente un appel à
la purification, au dépassement, au Retour de l’être dans l’être, de
l’étincelle dans le feu, de l’identité perdue et retrouvée. Puisse cette suite d’études
pluridisciplinaires, relancer l’intérêt pour ce « monde imaginal »,
réalité non pas imaginaire mais parfaitement existante, être réel qui, selon Henry Corbin, permet de se
débarrasser du dilemme typiquement occidental entre le mythe et l’histoire,
entre l’inconscient et le conscient rationnel. Au sommaire de ces cahiers : Antoine Faivre et Frédérik Tristan :
Avant-propos Armand Abecassis : Genèse, histoire et
signification de l’angélologie dans la tradition d’Israël Marie-Madeleine Davy : Le
moine et l’ange en Occident au 12e siècle Bernard Gorceix : L’ange et l’Allemagne au
17e siècle. Jacob Böhme et Johannes Scheffler Pierre Demange : Swedenborg, l’homme qui
s’entretenait avec les anges Alain Montandon : L’ange et l’automate chez
Jean-Paul Nicole Jacques-Chaquin :
L’Homme, l’être pervers et les esprits du bien dans la théosophie
saint-martinienne Jean-Louis Vieillard-Baron : L’Âme
et l’Ange ou la signification philosophique du symbolisme des ailes Jean-François Marquet : la
lutte avec l’Ange |
ANGES
- l’ange
du retournement |
Jean canteins |
Edition Arma Artis |
1998 |
L’Ange du retournement n’est, ni
Gabriel ni aucun de ceux que l’angélologie nous énumère. L’Ange du
retournement est invisible et sans nom : il siège en nous et s’il est
chargé de nous annoncer quelque événement important ce n’est pas, comme dans
la scène de l’Annonciation, en se présentant à notre vue. Sans qu’on puisse dire pour autant
qu’il s’assimile au daïmon prémonitoire ou au génie personnel dont un Socrate, entre
autres, était secrètement favorisé, il s’agit d’un processus intérieur dont
le résultat est soit une conversion, l’objet de celle-ci pouvant être
très divers, soit une initiation, au sens de rétablissement dans
l’état d’intégralité initiale ou originelle, soit, en ses conséquences
extrêmes, une illumination,
comme en témoignent tant d’exemples donnés par les grandes spiritualités. S’il est Ange du paradoxe et Ange
apophatique, l’Ange du retournement est essentiellement Ange de Réalisation,
car son champ se situe entre irréalité et Réalité. Cette réalisation, qui
intéresse et sollicite tous les plans de notre condition humaine, des plus
grossiers aux plus subtils, se traduit par deux manières : 1°
par des expériences de toutes sortes jusqu’à l’expérience intérieure qui
peut, à la limite, s’assimiler à une déification, par intégration du moi dans
le Soi ; 2°
par des épreuves lorsque ces expériences sont éprouvées comme telles. Pour
d’autres, l’expérience peur être épreuve initiatique et constituer le moyen
d’accès aux états extatiques et béatifiques. Le retournement ressortit à la
dialectique de « l’un dans l’autre »
est une formule équivalente de « retournement » désignant un
processus aux manifestations si diverses : mythes, doctrines
philosophiques, gnoses etc. qu’on peut parler à leur propos de « figures de
retournement ». Cette expression fait, d’abord, référence aux
nombreuses figures géométriques dont le livre est émaillé. Ce recours au figuratif postule que
le retournement ne se réduit pas à une notion abstraite ou mentale, elle
vise, ensuite, des modes de pensées, des enseignements, etc. qui s’adressent
tant au grand nombre sous forme philosophique, théologique ou sapientiale
qu’au petit nombre, envers lequel l’exposé ésotérique use volontiers du
paradoxe. Parler par paradoxe c’est
s’exprimer à rebours de l’opinion générale, à contre courant des idées
reçues, de l’ordre apparent des choses ; une telle disposition passe par
une correction préalable des concepts. Ainsi, maintes formulations
rencontrées dans ce livre ne sont t-elle que la conséquence du retournement
de principe auquel il est demandé au lecteur de se prêter – fut-ce par
l’intercession de son Ange, cet « alter-ego divin » - s’il veut dépasser la
perception sensible et métaphysiquement illusoire du monde et en saisir
l’essence intrinsèque, pour pu qu’il puisse abandonner ses préjugés naturels
et laisser son intuition s’ouvrir à une sur-nature qui n’attend qu’une
transformation de la vision pour révéler sa toute puissance réalité. Il s’agit dans ce livre du
décryptage d’un nœud topologique central de la démarche anagogique. Au sommaire de cet ouvrage : Domaine
sanscrit, grec, hébreu et arabe
- Le monde en nous -
La caverne et la montagne
- La caverne et le miroir -
Orphée et le monde à l’envers
- Mythologies -
Symbologies - Le cercle et le carré -
L’esprit ou le corps - Analogies et anagogies -
L’infini dans le fini - Quadrature du cercle et autel hindou -
De la mosaïque au muqarnas
- Les deux mandalas - |
ANGES
- la
spiritualitÉ fondamentale dans les dialogues avec l’ange |
Henri blanquart |
Edition LE LÉOPARD D’OR |
1995 |
Très belle préface de Gitta
Mallasz.
|
ANGES
- LE
LIVRE D’HÉNOCH
|
François MARTIN |
Edition ARCHÉ
MILAN |
1895-1996 |
Ce livre est traduit d’après le texte
éthiopien. La traduction de la 1e
édition a été faite en 1895 par François Martin ; en 1996, les éditions
Archè en ont fait une réédition avec les professeurs : Delaporte, Françon,
Legris et Pressoir, qui ont amélioré le texte de F. Martin « des anges ou des esprits, qui dans quelques passages paraissent
distincts des anges président à toutes
ces manifestations et sont préposés à toute créature ; ce sont des anges
qui guident les étoiles dans leurs révolutions, selon leurs lois, à leurs
époques et dans leurs mois, selon leur puissance et leur place » ; Le rôle des anges dans la marche
du monde et le nom de « seigneur des esprits » que donnent à Dieu
les paraboles,
disent assez la place que tient l’angélologie dans le livre
d’Hénoch. Les anges y sont
appelés : « les anges, les fils des anges, les saints, les saints du
ciel, les veilleurs, les veilleurs du ciel, les saints veilleurs, les esprits
spirituels et ceux qui ne dorment pas ». Ce livre donne une ébauche assez
poussé de la hiérarchie des membres innombrables de cette milice céleste. A
la tête des « bons anges », sont des archanges dont le titre, le
nombre, les noms et les fonctions varient avec les sections du livre. Dans la première partie, chapitre
XX, ils sont « les saints anges
qui veillent » et sont au nombre de 7 : Uriel, Raphael, Raguel, Michaël,
Saraqiel, Gabriel, Remeiel ; ils sont préposé aux esprits des
enfants des hommes qui pèchent contre les esprits, ou contre l’esprit ;
dans une autre partie du livre au Chap. 10 apparait l’archange Phanuel. Au dessous des archanges, viennent
les autres classes d’anges, entre lesquelles le « livre des
paraboles » divise les Ophanim, les anges de puissance et les anges des
principautés. Les Chérubins, les Séraphins et les Ophanim sont également
énumérés dans le chap. LXXI « ce sont ceux qui ne dorment pas et qui
gardent le trône de la gloire de Dieu ». Un sommaire très riche qui parle de : 1e partie :Table
analytique et le livre d’Hénoch : Dieu, le monde -
les anges, les démons et les satans
- le jugement -
l’enfer - le livre d’Hénoch depuis sa composition
jusqu’à nos jours - L’ordre dans la création - 2e partie : Chute des
anges et Assomption d’Hénoch : L’union des anges avec les filles des
hommes - les géants
- les mauvais anges et les bons anges - le
Déluge - Assomption et mission d’Hénoch -
les veilleurs seront punis pour avoir communiquer aux hommes un secret
funeste - Les aventures d’Hénoch avec
les bons et les mauvais anges - l’abime de feu -
les sept montagnes - les noms des anges -
Uriel explique à Hénoch que la vallée maudite (Géhenne) est destinée
aux maudits - les arbres du jugement - le
nectar et le fruit de l’aloès - le Paradis terrestre et l’arbre de la
science - les différentes portes du nord, de l’ouest
et de l’orient - 3e partie : livre des
Paraboles : Seconde vision d’Hénoch avec les trois paraboles -
Les quatre archanges : Raphael, Phanuel, Gabriel et Michaël - les secrets de la lune et du soleil - le
Fils de l’homme - le sang des justes - la
source de justice - châtiments des rois et de puissants -
l’Elu choisira les justes parmi
les morts - Gloire des justes et malheurs des
pécheurs - les anges du châtiment préparent les
instruments de Satan - les anges du châtiment jetteront leurs élus
dans la crevasse de la vallée de feu
- Les rois des Parthes et des
Mèdes - le bonheur des saints -
les éclairs, les luminaires et le tonnerre - le
bonheur des justes - le châtiment des mauvais anges - Hénoch
prédit à Noé sa préservation - Hénoch est admis à contempler les secrets
et les splendeurs des cieux - 4e partie : Livre du
changement des luminaires du ciel : la loi du soleil : - les
phases de la lune - l’ange Uriel est proposé aux astres -
les portes du soleil - les douze vents et leurs portes -
les 7 montagnes, les 7 fleuves et les 7 îles -
recommandations à Mathusala
- les tablettes du ciel -
Apparition de sept anges en habits blanc - 5e partie : Le livre des songes : Son
grand-père Malaleel lui explique son premier songe -
Hénoch demande à Dieu de ne pas anéantir sa prospérité -
deuxième songe avec les étoiles et les taureaux -
les bons anges châtient les anges déchus -
Histoire du monde depuis
Noé -
les 70 pasteurs d’Israël - les temps messianiques - 6e partie : Livre de l’exhortation et de la malédiction : Exhortation d’Hénoch à ses enfants - récompense des justes et destruction des pécheurs - apocalypse des semaines - Motifs d’espérance pour les justes - Malheurs aux impies, à ceux qui commettent l’injustice, aux idolâtres, aux transgresseurs de la Loi et aux pécheurs - Craindre le Tout-Puissant - Dieu ordonne aux justes de publier la sagesse des écrits d’Hénoch - Fragments noachique - |
ANGES - les anges |
Djénane kareth tager |
Edition PLON |
2007 |
À quoi servent les anges ? Comment
sont-ils décrits ? Quels sont leurs noms, leurs hiérarchies ? Comment expliquer
le retour en force de l’angélologie ? C’est en Mésopotamie, plus de deux
mille ans avant notre ère, que s’est créé l’archétype de l’ange tel que nous
le connaissons aujourd’hui : une créature céleste ailée, intermédiaire entre
Dieu et les hommes, dotée de multiples fonctions (l’ange gardien, l’ange
médiateur, l’ange laudateur…). L’existence des anges – leur organisation en
hiérarchies – est attestée par les monothéismes, mais aussi reconnue sous
différentes appellations par les autres religions.
|
ANGES
- l’homme
et son ange – initiation
et chevalerie spirituelle |
Henry corbin |
Edition Fayard |
1983 |
||
En s’engagent dans la chair, elle
s’est momentanément séparée de son ange. Qu’est ce que « l’Ange »
en effet, sinon le monde vrai de l’homme, sa Nature Parfaite qui l’attend,
mais dont la permanence céleste le porte en permanence et l’a soutenu au
temps de son exil. « L’Ange » est, au fond, son essence accomplie,
sa polarité dans l’unité. Cette Unité qui est duelle est d’abord affective.
Dans cette deuxième conférence, c’est finalement une autre conception de l’homme et de
son destin qui est ici en jeu, sur un fond méta-dialectique de l’Être. Mais
cette vérité et cette recherche suppose la redécouverte de la « Parole perdue »,
cachée sous le sens littéral des Ecritures, et c’est de cette Parole perdue
que nous parle ce deuxième entretien. Cette Parole perdue, va prendre
dans les religions d’autres termes comme : la Parole révélée ou Ecriture
Sainte, mais la recherche reste la même. Les conflits résultant de ces termes
de recherches de la Parole perdue, instaurent une tension opposant au niveau
initiatique, les tenants de la religion ésotérique attachée au sens spirituel
et intérieur du Livre, à ceux de la religion exotérique, qui veut être celle
de tous « égalitaire et littérale », un conflit toujours
d’actualité. Enfin le thème de la
troisième conférence
explique pourquoi la Parole intérieure ainsi reçue fait de l’initié, de par
son exigence, un « Chevalier spirituel ». Vivre en accord et communication
avec le monde supérieur, le monde de l’ange, est le fait de chevalier qu’il appelle
« javânmardân », c'est-à-dire celui qui a retrouvé sa pleine
juvénilité en accédant à l’homme intérieur, à l’homme vrai, c’est l’homme et
son ange, dès ici-bas, et ainsi est en route vers la réunion transformante de
son vrai Moi. Tous ces récits, toutes ces voies
nous offrent une aventure religieuse du Moi profond. L’Ange, on l’a vu, n’est
pas seulement un « Autre tutélaire », mais le Double céleste de
l’âme, la contrepartie transcendante du moi terrestre, un Moi à la seconde
personne L’imagination est une faculté
humaine transcendante, sensible et non sensible, ou plutôt dont l’essence
consiste à échapper justement à cette dichotomie, « en quelque sorte le
corps subtil, le véhicule subtil de l’âme ». Si l’on s’en tient donc à
nos schèmes, on dira que l’ordre qui lui correspond est intermédiaire entre
le sensible et l’intelligible, ce n’est en rien le monde imaginaire, tel que
nous avons coutume de l’entendre en Occident, car l’imaginaire est irréel,
mais un monde vrai, celui de la réalité plénière, et que Corbin, pour cette
raison, qualifie d’Imaginal. Au sommaire de cet ouvrage très
important : Le Récit d’initiation et l’Hermétisme en Iran - Le récit de l’exil occidental - Le
récit d’initiation dans l’œuvre de Sohrawardi
L’exil occidental et le symbolisme alchimique - Le mythe d’Hermès et la « Nature Parfaite » - L’Ange de l’humanité et l’Ange
d’Hermès - La Nature Parfaite et le symbolisme
alchimique de la Résurrection - Le double céleste dans l’eschatologie
iranienne - L’initiation Ismaélienne ou l’Esotérisme et le
Verbe
- La Parole perdue - Un
roman initiatique ismaélien du Xe siècle
- L’initiation à l’ésotérisme
et au secret du Verbe des Prophètes
- Le rituel d’initiation et le
mystère du Nom - L’éthique de la Quête et l’éthique du dépôt
confié - Le temps des prophètes n’est pas encore
achevé - Juvénilité et Chevalerie en Islam Iranien -
L’Imaginal de Corbin - On trouvera d’autres livres d’Henry Corbin au chapitre 7 C et au
Chapitre 10 C - |
ANGES - LOUIS-CLAUDE de SAINT MARTIN et les ANGES – De la théurgie des élus
coëns à la doctrine angélique saint-martiniste |
Jean-Marc Vivenza |
Arma Artis |
2012 |
Aborder la question de la relation de Louis Claude de Saint Martin (1743-1803) avec les anges, est l’une des plus intéressantes et passionnantes qui soient. En effet, la place des esprits angéliques au sein de la voie spirituelle et initiatique est fondamentale, de même que leur ministère, leur fonction et leur rôle. Cependant cette place et cet authentique « ministère » restent, en réalité, mal définis, imprécis. On
imagine avoir quelques idées claires sur le sujet alors que les éléments
effectifs touchant aux anges, nous sont profondément méconnus, notamment pour
tout ce que pensa le philosophe inconnu relativement aux êtres célestes, est,
le plus généralement, absolument et profondément ignoré. C’est pourquoi, il apparait essentiel d’engager un examen attentif du domaine angélique, et surtout, pour ce qui concerne notre réflexion, avoir clairement à l’esprit ce que Louis Claude de Saint Martin déclara réellement à propos des esprits célestes, de manière à pouvoir entrer en ces domaines subtils en étant instruit véritablement, et non en se satisfaisant de quelques notions éparses. Car
Saint Martin qui fut dès le début de son chemin initiatique mis en contact
avec les anges, se distingua par une analyse originale qui l’amena, non
seulement à s’écarter rapidement des pratiques externes découvertes dans sa
première initiation qu’il qualifia « de voie incomplète et
dangereuse », mais de plus, et surtout, à proposer une réflexion
absolument originale lui permettant d’exposer des vérités nouvelles qui
enrichissent notablement tout ce qui s’était dit et affirmé jusqu’à lui au
sujet des créatures célestes dans leur rapport avec l’homme. L’homme nous le savons par les saintes Ecritures, n’est pas l’unique créature dotée d’un esprit qui soit sorti des mains de Dieu, c’est pourquoi une multitude innombrable d’êtres peuplent les cieux et ont aussi une mission sur Terre. Ces êtres, de nature purement spirituelle, ce sont les esprits célestes que l’on nomme « anges » et qui signifie « messager », Dieu s’étant d’ailleurs servi souvent d’eux depuis le commencement des temps, et même bien avant, que ce soit pour l’annonce faite à Abraham autant que l’histoire de l’ange Rafael qui accompagnera Tobie dans son voyage. Saint
Paul dans l’Epitre aux Hébreux dit : « les anges sont des
esprits administratifs envoyés par Dieu pour servir en faveur de ceux qui
vont hériter du salut ». Dans les Psaumes CIII, 20; il est
écrit : « Bénissez l’Eternel, vous, ses anges puissants en
force, qui exécutez sa parole », revêtu de sainteté, le Christ les
appelle « les saints anges immortels »-Luc IX et XX – En tant qu’esprit les anges sont invisibles, nous ne les voyons pas, alors qu’ils nous entourent, nous accompagnent, veillent même sur nous, mais ils ne sont pas pleinement immatériels ; certes on les désigne comme étant des créatures spirituelles, incorporelles et invisibles, mais la pure immatérialité n’appartenant qu’à Dieu, les anges restent donc des créatures, circonscrits dans le temps et dans l’espace. Il
semble que les premières représentations angéliques que nous possédions,
proviennent de Mésopotamie ; les palais de Babylone ou de Ninive étaient
en effet gardés par des kérubim, créatures possédant une tête humaine,
un corps de lion, des pattes de taureau et des ailes d’aigle. Ces
impressionnants kérubim étaient à la fois des gardiens et des membres de la
cour du Roi, leur place importante au sein de la vie mésopotamienne leur
conférant une dimension qui explique sans doute, du moins pour une large
part, à l’occasion de leur exil à Babylone au VIe siècle avant notre ère, ce
qui suscita l’intérêt des Hébreux à leur égard Au sommaire de cet ouvrage sur les anges : 1
- Qui
sont les anges ? 2
- La relation de l’homme avec les anges 3
- La théurgie magique invocatoire 4
- Premiers contact de Saint Martin avec la théurgie angélique 5
- Jugement critique de Saint Martin vis-à-vis de la voie des élus coëns 6
- Révélation de saint Martin sur le ministère des anges 7
- L’importance du baptême angélique 8
- Ce n’est pas à l’homme de prier les anges 9
- C’est à l’homme de faire connaitre Dieu aux anges 10
- l’esprit du ministère, ou la véritable « religion »
de l’homme Conclusion :
« Les anges attendent le règne de l’homme » Appendice : Le culte primitif. Nature de la véritable « réconciliation » et but réel des travaux des élus coëns. |
ANGES
- petiTs
dialogues d’hier et d’aujourd’hui |
Gitta MALLASZ |
Edition AUBIER |
1991 |
Des dialogues entre un ange et une
jeune mystique de Hongrie qui en 1943 – 1944 dialogue avec des anges. Elle rapporte ici les entretiens
qui touchent tous les instants de notre vie quotidienne. On y trouve l’après-mort, l’Amour,
le jugement dernier, et une méthodologie : apprendre, agir, chercher, se
transformer, aimer. |
approche
de la mystique dans les religions occidentales & orientales |
Carl keller |
|
1996 |
Le mystique, quelle que soit la
tradition religieuse qu’il adopte, ne se contente pas d’un savoir cérébral
concernant la nature de la Réalité ultime. Il veut en faire l’expérience, se
transformer à son contact, entrer tout entier dans une dimension au-delà de
l’espace et du temps, qui fonde et illumine le temps comme l’espace.
|
ATLAS
DES LIEUX SACRÉS |
DAVID DOUGLAS |
ÉDITION VEGA |
2007 |
Ce livre écrit avec
beaucoup de sensibilité, et superbement illustré, explore les liens entre les
hommes, la foi et l’environnement. Le lecteur remonte le temps, depuis les
manifestations les plus visibles de la foi, représentée par les grands
temples, mosquées et cathédrales, jusqu’à la relation directe avec la terre
même, symbolisée par les sources et les montagnes sacrées. Au fil de ce livre, David
Douglas met en évidence la recherche incessante d’un lien spirituel avec
l’environnement et la façon dont le pouvoir des sites sacrés trouve encore
aujourd’hui un écho en nous. Ce travail de référence est essentiel et
inspirant pour tous les passionnés des traditions anciennes, de la recherche
spirituelle et de la foi ancestrale. Cet atlas
des lieux sacrés explore des lieux de pouvoir mystique du monde
entier, et se penche sur les sites anciens et contemporains. Après des
explications sur les lieux de culte, de pèlerinage, de solitude et de
méditation, il nous raconte les pierres sacrées, les mégalithes, les terres
et les eaux sacrées. De superbes photographies couleur accompagnent les
textes. On
visite successivement : La
cathédrale d’Aix la Chapelle (Allemagne), l’Abbaye de Westminster
(Angleterre), la Basilique Saint-Pierre à Rome, le Mont du Temple
abritant la mosquée al-Aqsa à Jérusalem, la mosquée Sainte Sophie à
Istanbul, la mosquée du prophète à Médine (Arabie Saoudite), le
Temple d’Or d’Amritsar en Inde, le site de Pagan en Birmanie
abritant plus de deux mille temples ( vers 800 ans), mais qui en avait plus
de 13.000 à l’origine, la cité de Tiwanaku en Bolivie sur
les bords du lac titicaca, la cathédrale de Canterbury dans le comté
de Kent en Angleterre, le Lough Derg en Irlande lieux de pèlerinage de
saint Patrick, Saint Jacques de Compostelle en Espagne et
aboutissement des pèlerinages( le camino), Sainte Anne de Beaupré
grand-mère de Jésus dont l’Eglise au Canada sur les berges du fleuve Saint
Laurent est un lieu de pèlerinage sacré, le tombeau de l’Iman Reza-8e
Iman chiite- en Iran, la Mecque en Arabie Saoudite et son hadj
obligatoire pour tout musulman, la coupole du rocher à Jérusalem, la
grotte d’Amarnath au Cachemire dans l’Himalaya pour honorer le dieu
Shiva, Varanasi en Inde qui est l’ancien nom de Bénares, Kataragama
déesse d’une tradition ancestrale dont le sanctuaire est situé au Sri
Lanka, le Mont Koya dans l’ile de Shikoku au Japon, le Chaco-Canyon
aux Etats-Unis qui est un centre culturel et spirituel des indiens Anasazi
(pueblos), Sabarimala déesse importante du panthéon hindou, son
sanctuaire est à Kerala en Inde, la cathédrale de Chartres et son
célèbre labyrinthe, Rocamadour et son village dont la vue
exceptionnelle attire des foules mais aussi grâce à ses sanctuaires dédiés à
la Vierge, Lourdes et Bernadette Soubirous un des plus important lieux
de pèlerinage de la chrétienté, Fatima au Portugal, Notre Dame de
Guadalupe au Mexique, Arunachala en Inde et ses grottes qui
abritent de nombreux gourous. Czestochowa en Pologne et son
monastère Yasna Gora, le Temple du Roi Salomon à Jérusalem, Bodh-Gaya
qui est le plus important lieu de l’histoire du bouddhisme, Delphes en
Grèce lieu magique et mythique de la culture grecque, Iona en Ecosse
lieu ou fut écrit le livre de Kells
appelé aussi livre de Columba, Lindisfarne dans le Northumberland en
Angleterre, Glastonbury en Angleterre site qui est à l’origine du
développement de l’église chrétienne en Grande Bretagne, le Mont Saint
Michel merveille de l’occident, la ville d’Assise en Italie qui
est liée à Saint François, le monastère de la Trinité-Saint-Serge en
Russie, le Mont Athos en Grèce, le monastère Sainte
Catherine au Mont Sinaï en Egypte, l’Ise Jingu au Japon sanctuaire
shintoïsme, les grottes d’Ajanta en Inde, les sanctuaires Dogon
au Mali et ses rituels animistes, Stonehenge et ses mégalithes et
menhirs (Angleterre), Avebury plus grand site de cercles de pierres et
cromlechs des iles britanniques, Castlerigg et son superbe cercle de
pierres, Callanish en Ecosse, Men an Tol en Cornouailles
(Angleterre), Newgrange en Irlande et son ensemble de tombes
néolithiques, Carnac en France et ses célèbres alignements de menhirs,
Externsteine en Allemagne et son épine dorsale, le Mont Tai Shan
en Chine montagne sacrée et lieu de pèlerinage depuis 3000 ans, le Puits
de Sainte Winefride au pays de Galles qui est le plus ancien lieu de
pèlerinage, le Cheval blanc d’Uffington dessin taillé dans la roche, le
Mont Kailas au Tibet qui est le lieu sacré pour le bouddhisme,
l’indouisme, le jaïnisme et le Bon Po, le Mont Fiji au Japon montagne
sacrée et mythique, les lignes de Nazca au Pérou, la butte du
serpent dans l’Ohio, le Devil Tower dans le Wyomin centre de légendes
indiennes et pour les adeptes du New âge, Sedona dans l’Arizona centre
énergétique et lieu ou le voile séparant le visible de l’invisible est le
plus mince, l’Aoraki en Nouvelle-Zélande lieu de pèlerinage pour les
Maoris, Uluku/Ayers Rock en Australie immense formation de grès rouge
en plein centre et en plein désert, enfin le Kata Tjuta en Australie
qui comporte sur 20 kms² de gigantesques têtes rocheuses. |
5 B
b.a. – ba
du chant grÉgorien |
Jacques viret |
Edition PARDES |
2004 |
||
Destiné à un large public, son
exposé intéressera aussi les spécialistes par l’originalité de la perspective,
divers apports novateurs, et par nombre d’informations sur des faits peu
connus ; il donne des références précises aux textes médiévaux ou modernes. Le Grégorien, « chant propre de l’Église
romaine » (Vatican II, Constitution sur la sainte Liturgie, 116), a été
attribué au pape saint Grégoire le Grand (590-604). En fait, saint Grégoire
a surtout fixé le texte des prières romaines dans son Sacramentaire
grégorien, de même que le formulaire des diverses pièces chantées à la messe.
D’autre part, le Grégorien a certainement hérité de Rome les récitatifs du
célébrant (oraisons, Préfaces) et la structure mélodique de base. Sa forme classique n’est cependant pas
apparue avant le 7e siècle, qui enrichit le fonds romain de
l’ornementation gallicane. Le Chant grégorien est donc le résultat de la
confluence des traditions romaines et franques ; sa diffusion est due à
l’action unificatrice de Charlemagne, servie bientôt par les premières
notations manuscrites en signes neumatiques, si précieux pour l’intelligence
du rythme et de l’interprétation grégorienne (IXe Xe siècles). Les chants de
la messe et même de l’office sont transmis avec une grande fidélité au cours
des siècles suivants, quels que soient les types de notation. Une plus grande
liberté existe pour le Kyriale. Des excroissances grégoriennes se développent
simultanément : séquences, tropes, proses, hymnes de toutes sortes, plus
ou moins liés à la musique populaire. A la fin du Moyen Age, on avait perdu le sens
du mot latin dans la phrase musicale, le sens du rythme et de la modalité. La
concurrence de la polyphonie et du contrepoint alourdissent les mélodies
grégoriennes classiques, si remarquables par leur souplesse et leur légèreté ;
le Grégorien est transformé en « plain-chant », ce chant uni (planus),
grave et soutenu, qui est un chant monodique destiné à des foules : les
Messes de Henry du Mont (1610-1684) en sont un exemple de qualité ; le
regrettable est qu’on ait amputé les pièces classiques, pour les adapter à
ces nouveaux canons. On sait comment l’Abbaye de Solesmes fut la
cheville ouvrière de la restauration grégorienne dans la deuxième moitié du
XIXe siècle, sous l’impulsion de Dom Guéranger ; cette redécouverte est
partie de l’étude minutieuse des manuscrits de Chant grégorien, étude qui
s’est concrétisée dans la publication de la Paléographie musicale. Le mot
latin et son accentuation, le neume ou signe manuscrit mélodique et
rythmique, la modalité : telles sont les clés essentielles d’une
interprétation authentique du Grégorien. Les principaux livres de Chant
grégorien sont l’antiphonaire et le graduel. |
5 D
de
solesmes au mont athos |
Claude chevreuil |
Edition PUBLIBOOK |
2007 |
Claude Chevreuil a
vu un jour se présenter l’opportunité de séjourner au mont Athos, haut lieu de
culte grec.
|
dialogue entre religions – un prÉcurseur : raymond lulle |
|
Revue de
la spiritualité franciscaine |
1996 |
Petit ouvrage (80 pages) qui œuvre
pour un œcuménisme entre les religions, Raymond Lulle est au centre de ces
entretiens car Raymond Lulle fut un forcené du rapprochement et du dialogue entre
les religions, ce fut son postulat central. Nous parle de Lulle : Pierre Beguin
dans R. Lulle, précurseur de l’esprit
d’Assise J. Baptiste Auberger dans Un personnage hors du commun : Raymond Lulle
(1233-1316) Antoine Collot nous explique la doctrine de Raymond Lulle Gwenolé Jeusset et « Regards
de Raymond Lulle sur les trois monothéismes » Hervé Chaigne :
De la mission au dialogue. R. Lulle, ou l’utopie de la rencontre
interreligieuse. Gérard Guitton nous donne un extrait du livre de Lulle : « Le
livre de l’Ami et de l’Aimé ». Dominique Lebon nous offre des dialogues sur l’évangélisation, chère à
Lulle Suivent des témoignages de Nicolas Morin –
Véronique Nivet – Jean Kalman – Roland Mousset et Jean Boufflet - |
DIX CLÉS POUR ENTRER DANS LA BIBLE |
Jacques VERMEYLEN |
Edition du CERF |
1999 |
« Comprends-
tu ce que tu lis ? et comment le pourrais-je, dit-il, si personne
ne me guide ? » - Actes des
apôtres 8,30 - L’auteur nous donne ici un mode
d’emploi en 10 points pour avoir envie
d’ouvrir la Bible, et surtout comment la lire et pourquoi la lire. Il nous
donne des mots et des phrases clés qui simplifient la compréhension. Au sommaire de cet ouvrage : 1 – Lire, mode d’emploi - Le témoignage fondateur - Accueillir celui qui parle -
Les lectures historiques et les lectures dites synchroniques -
Entrer dans l’Alliance - Le lieu ecclésial par excellence de la
lecture biblique - 2 – Le cadre géographique - Géographie du Proche-Orient ancien - La
Mésopotamie et l’Egypte - La Palestine et la plaine côtière - La
montagne de Juda et de Samarie - Le Negeb et la Galilée - La
dépression du Jourdain et de la mer morte
- La Transjordanie - 3 – Le cadre historique - Les origines d’Israël - La
période royale (1020-587) - Les débuts de la monarchie de Saul et
Ishbaal - David, roi de Juda et d’Israël -
Salomon - Les deux royaumes séparés, au Nord Ephraïm,
au sud Juda - Ezéchias, Manassé, Josias, Joiaquim et
Sédécias - De l’exil à la période romaine -
Le Grand Exil - L’époque perse avec le retour des déportes
de Babylone, la construction du Temple de Jérusalem, la révolte et la
destruction de Babylone, la mission de Néhémie et d’Esdras -
L’époque hellénistique - Alexandre le grand -
Les Lagides ou Ptolémée - Les Séleucides -
Les Hasmonéens - L’époque romaine -
Antipater - Hérode le Grand -
Archélaüs - Les procurateurs romains - La
première guerre juive en 66/70 - La Judée après la ruine de Jérusalem - La
deuxième guerre juive en 132/135 - 4 – Le Livre et les livres - La Bible hébraïque - La
Torah ou Pentateuque - Comment envisager l’origine de la
Torah ? - Les Nebi îm ou « Prophètes » -
les Ketubîm ou « Ecrits »
- La Bible grecque - Texte
grec et texte hébreu - Les livres historiques, prophétiques,
poétiques et didactiques - La Bible chrétienne - 5 – Les Récits fondateurs - Le récit biblique -
L’histoire des Patriarches - L’histoire de Moïse (exode et
Deutéronome) - L’histoire d’Abraham et le cycle de
Jacob - Josué
- Les Juges et Sanson - 6 – L’époque Royale - L’histoire Saul et de David -
L’histoire de Salomon - Les deux royaumes indépendants -
Juda, de la ruine de Samarie à celle de Jérusalem -
Les prophètes - 7 – La Grande Epreuve - L’école deutéronomiste -
Les hypothèses et la théologie de cette école sacerdotale - 8 – Le temps du silence de Dieu - Zorobabel et le deuxième Temple - Le
Temple avec ses fêtes, sa liturgie, ses chants et ses psaumes - Néhémie
et la théologie du reste - L’expérience de la souffrance - La
raison du silence de YHVH - Le pardon divin et la conversion -
Esdras et la théologie des « Pauvres de YHVH » -
Une communauté messianique - 9 – Le défi de la nouvelle culture - Qohélet ou l’Ecclésiaste - Le
Siracide ou l’ecclésiastique - Le Livre de la Sagesse - 10 – L’Agneau -
Les Ecritures « preuve » de la vie et des enseignements de
Jésus ? - L’Ecriture, clé de compréhension de
Jésus - Jésus-Christ, clé de compréhension de
l’Ecriture - |
5 E
Églises
– religions & franc
- maçonnerie |
J.J. GABUT |
Edition De Borée |
1998 |
Ce livre raconte et
donne le dossier intégral des
relations tumultueuses entre la Franc-maçonnerie et les trois grandes religions
monothéistes. Sa valeur historique s’avère primordiale, notamment pour
retracer la véritable guerre ouverte au XIXe siècle entre la hiérarchie de
l’église catholique et les Franc-maçons français. Mais l’analyse
doctrinale et philosophique, appuyée sur une exégèse rigoureuse et minutieuse
des documents et des événements, est tout aussi importante pour comprendre la
réalité de l’idéal maçonnique, son sens profond et ses implications
religieuses et politiques au fil des siècles. L’auteur émaille ainsi la
longue histoire des erreurs et rumeurs qui ont déformé l’opinion publique sur
la Franc-maçonnerie, agrémentée d’un éloquent bêtisier qui a déstabilisé
cette organisation. Enfin pour la
première fois, la parole est donnée à des représentants autorisés des trois
grandes religions, mais aussi à ceux qui se veulent à la fois croyants et
franc-maçon. Ce qui vaut à cet ouvrage de foi et d’espérance, véritable appel
au dialogue et à l’union de toutes les forces spirituelles, une appréciation
aussi surprenante qu’unanime. Au sommaire de cet ouvrage de 360 pages : 1e partie : La genèse du
conflit : les condamnations pontificales
- la bulle « In Eminenti » de Clément XII -
« Providans » de Benoit XIV
- De Pie VII à Léon XIII - La
diabolisation de l(ordre - Vatican II et l’abrogation du canon
2335 -
2e partie : La
Franc-maçonnerie au XIIIe siècle
- Prêtres et prélats en
loge -
Jansen, Fénelon et Ignace de Loyola
- L’abbé Barruel - le
grand tournant du 19e siècle : de la confiance à la
défiance - Les guerres d’Italie -
L’abandon de la notion du GADLU par le Grand orient - La
mystification de Léo Taxil - Lantoine et Berteloot - Le
R.P. Riquet à Laval - La grande loge de France et Mgr
Pézeril - Alec Mellor et jean Tourniac - La
Suisse et l’Allemagne - 3e partie : La querelle
idéologique - Dogmes chrétiens et règles maçonniques - Ni
religion, ni secte, ni ordre laïc
- Quelle laïcité ? - Le
serment, le secret et l’éthique - La peur de l’ésotérisme -
Universalisme maçonnique - Œuvrer ensemble pour la cité temporelle et
spirituelle - L’athéisme, le panthéisme, le théisme et le
déisme - 4e partie :La parole est
aux religieux - Le Père Henri Bourgeois - Le
pasteur Claude jean Lenoir - Le pasteur
jacques Fischer - Maxime Jourdant - le
jardin d’Eden - Le rabbin Stephen Berkowitz -
Daniel Schando - Du coté de l’islam -
Réponses du Dr Dalil Boubakeur
- Mahieddine Hamlaoui
- La leçon d’amour de saint
Jean -
|
ET L’HOMME CRÉA LES DIEUX |
Pascal BOYER |
Edition R. LAFFONT |
2001 |
Pourquoi la religion
existe, pourquoi entretien t’elle un rapport avec la mort et la morale,
pourquoi y a t-il des rituels et des rites, des institutions et des
doctrines. L’auteur à travers 3 réflexions nous l’explique : A – les résultats de l’ethnographie moderne B – les sciences du cerveau C – le renouvellement de la réflexion
Darwinienne appliqué au cerveau. Enfin tenter de
comprendre pourquoi les croyances peuvent pousser certains hommes au don de
soi et d’autres à l’intolérance et au fanatisme. |
5 H
hauts
lieux de la spiritualitÉ- ise & isumo – temples millÉnaires du
japon |
Taryo obayashi |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
||
D’un point de vue étymologique, les deux noms
sembleraient synonymes de « premier homme » et « première femme », mais selon
le récit mythologique ils appartiennent à la huitième génération divine. Les
divinités célestes ordonnèrent à Izanaki et à Izanami (symbolisant
respectivement le Père Ciel et la Mère Terre) de rassembler et solidifier les
terres flottantes. Ils se marièrent sur l’île d’Onogoro (qui se solidifie) et
donnèrent naissance aux Ohoyashima (les Huit grandes îles) parmi lesquelles
se trouvaient celle du Japon. C’est de cette manière que fut créé un ordre
originel. Par la suite, Izanami et Izanaki engendrèrent d’autres kami
(dieux).
|
hauts
lieux de la spiritualitÉ - ajanta – les grottes sacrÉes du bouddha |
Simon P.M. makenzie |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
Le 28 avril 1819, John SMITH, du
28ème régiment de cavalerie, participait à une partie de chasse sur les
collines de l’Inde occidentale, à environ quatre cents kilomètres au nord-est
de Bombay. Ayant entendu dire par les guides locaux qu’il était possible de
trouver des tigres dans certaines grottes peut éloignées, il s’approcha de la
gorge d’Ajanta, prit ses jumelles et découvrit alors un extraordinaire
panorama.
Après la conquête musulmane du
XIIIème siècle, le bouddhisme ne survécut péniblement que dans quelques
régions limitées pendant un siècle ou deux. À l’époque moderne, le dernier
vestige du bouddhisme en Inde orientale, qui autrefois avait abrité des
milliers de moines dans les grandes universités bouddhiques, était le culte
rendu au dieu Dharma. |
hauts
lieux de la spiritualitÉ - ceylan – l’Île sacrÉe
du bouddhisme |
Ch. reynolds |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
Sri Lanka a toujours considéré
qu’il était un berceau du bouddhisme, et plus particulièrement d’une forme de
bouddhisme désignée sous le nom de theravada, « la doctrine des Anciens ».
(Les disciples de la branche tardive du bouddhisme dans le nord, qui est
appelée mahayana, « le grand véhicule », utilisent souvent pour la forme
méridionale du bouddhisme le terme hinayana, « le petit véhicule ».
Naturellement, cette désignation ne plaît guère aux adeptes de theravada.)
Les habitants de Sri Lanka se vantent de conserver l’enseignement du Bouddha
dans sa pureté originelle. Ils maintiennent assurément une forme de
bouddhisme bien plus réservée et moins flamboyante que celle qui est en
vigueur au Tibet. C’est de plus à Ceylan que fut rédigé initialement le livre sacré intitulé Tripitaka : l’événement eut lieu au IIème siècle av J.C. Jusqu’alors, la doctrine bouddhiste n’avait été transmise qu’oralement, mais, en des périodes de guerres et de bouleversements, on estima plus prudent de recourir à l’écriture : on procéda à la rédaction dans le temple rupestre d’Aluvihare, situé dans les basses collines, à une trentaine de kilomètres au nord de l’actuelle Kandy. La population cinghalaise, qui constitue les
soixante dix pour cent des insulaires, est encore largement bouddhiste, alors
que sur le continent indien, berceau de cette religion, le bouddhisme est de
nos jours pratiquement inconnu. Il a été, en partie, amalgamé à l’hindouisme
– le Bouddha est l’un des avatars de Vishnou, mais il a perdu la totalité de ses
nombreux monastères, à la suite des invasions musulmanes qui se sont
produites entre le Xème et le XVIème siècle. |
hauts
lieux de la spiritualitÉ – st jacques – de
compostelle - pÈlerinage de l’occident |
A.B. correa |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
Située aux confins de l’Europe,
dans le Finisterre galicien où, aux yeux de l’homme médiéval, toute terre
connue finissait et où commençait le mystérieux, l’insondable océan
Atlantique, Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago de Compostela) fut et
demeure encore aujourd’hui un centre très important de pèlerinage, un des
sanctuaires les plus visités et les plus vénérés de la Chrétienté. Rival de
Rome et de Jérusalem, Saint-Jacques-de-Compostelle accueillit des pèlerins
venus de tout le monde chrétien. Des frontières de l’Asie et des régions de
l’Orient jusqu’aux pays du Nord, des multitudes affluèrent pendant des
siècles à Compostelle pour se prosterner devant la tombe de l’apôtre Saint
Jacques le Majeur, le « fils du tonnerre », l’évangélisateur et le patron de
l’Espagne. Gran perdón d’Occident, le pèlerinage atteint au cours des Xème et
XIIème siècles son apogée de ferveur religieuse et de création artistique et
favorisa les contacts spirituels entre les peuples qui se sentaient alors
solidaires dans leur culture et leur foi. On a pu parler du splendide essor
de l’Europe chrétienne. À l’époque moderne, quand les pèlerinages se
font moins nombreux, l’art renaissant et l’art baroque qui fleurissent le
long des routes et dans les villes continuent d’être imprégnés par l’esprit
qui avait animé les fidèles médiévaux. À Saint-Jacques, dans les édifices
rénovés selon les canons baroques, ce dernier éclat artistique se fixe en un
style qui tend à respecter le vénérable sanctuaire du patron de l’Espagne,
dispensateur du Gran perdón d’Occident. |
hauts
lieux de la spiritualitÉ – taïsman – montagne
sacrÉe de la chine |
R. pisu |
ROBERT
LAFFONT |
1986 |
L’enseignement de Confucius, qui
vécut au VIème siècle av J.C., et dont l’influence sur tous les aspects de la
civilisation chinoise s’est fait sentir pendant plus de 2 500 ans. Le culte
de la classe des seigneurs féodaux possédait déjà tous les traits d’une
religion administrative devient la religion officielle des Chinois. Elle
n’est plus le monopole de la classe supérieure de la société, mais se répand
dans toute la population, bien que celle-ci l’accueille sans se sentir
réellement concernée. Cette religion particulière doit
sa longévité à l’existence et à l’action d’une classe sociale, celle des
lettrés-fonctionnaires, qui se présente comme une corporation dans laquelle
on entre par son seul mérite (c’est le système des examens impériaux pour le
recrutement des fonctionnaires). L’enseignement de Confucius, tel qu’il est
exposé dans les classiques de son école, représente une somme morale, un
ensemble de règles et de comportements centrés sur la fonction du rite,
c’est-à-dire de la forme extérieure qui empêche, quand elle est respectée,
l’éclosion de troubles nuisibles au rapport unissant la nature et le monde des
hommes. Les rites donnent la sensation réconfortante
qu’en les pratiquants les individus intègrent chaque geste au grand système
de comportements qu’est l’univers. Au sujet de l’existence de la divinité et
d’une vie supraterrestre, Confucius a contribué à orienter la mentalité
chinoise vers le rationalisme. Mais même si le moule qui a formé la société
chinoise est rationaliste et confucianiste, il ne faut pas oublier que
d’autres religions, comme le taoïsme autochtone et le bouddhisme venu d’Inde,
ont joué un certain rôle en répondant mieux au besoin de « consolation »
individuelle et collective, notamment à des époques troublées. Confucianisme, bouddhisme et
taoïsme peuvent donc être compris et accueillis en tant que chiao ou chia ;
pour le petit peuple ils seront une secte ou une église, pour la classe cultivée
une philosophie. Cette répartition très commode explique que Feng Yu-lan ait
pu soutenir qu’en Chine la philosophie joue le rôle dévolu, en Occident, à la
religion. Toutefois, quand on interprète le confucianisme, le bouddhisme et
le taoïsme comme chiao, et non chia, car il s’git de l’enseignement de Jésus,
non d’une philosophie), on constate que tous ont connu une évolution propre,
qu’ils se sont influencés, soit en se mélangeant, soit en intégrant des
croyances plus anciennes ; deux traits marquants de la manière chinoise de
vivre le sacré : le syncrétisme et la tolérance. |
hauts
lieux de la spiritualitÉ – rome – le trÔne de st
pierre |
F. Paolo rizzo |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
||
Il nous est difficile aujourd’hui
de mesurer l’aspect révolutionnaire que représente la décision d’une petite
communauté de Juifs, disciples d’un certain Jésus, de s’adresser aux foules
cosmopolites d’un empire romain omniprésent : deux millénaires d’histoire
chrétienne ont donné à l’Église un visage nettement occidental ; les racines
se sont estompées, l’activité missionnaire s’est confondue avec la vague
colonisatrice de la civilisation occidentale. Mais les premiers chrétiens,
qui venaient des synagogues, se montrèrent tout à fait conscients de la
nouveauté profonde apportée par l’Église naissante. L’opinion courante qui les assimilait aux
Juifs devait aiguiser leur sens de l’ouverture vers les « Gentils », les
rendre attentifs à l’un des aspects essentiels du christianisme.
|
hauts
lieux de la spiritualitÉ – Chartres – Dans la
lumiÈre de la foi |
A.E. brandenburg |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
Chartres est devenu un symbole à
la suite d’une longue histoire qui s’est constituée au fil du temps et dont
la dernière touche a été donnée par Charles Péguy qui a su rappeler en un
poème vibrant que cet édifice, l’un des plus saisissants du monde gothique,
était aussi une église édifiée à la gloire de la Mère du Christ. À la suite
de son appel ardent, des jeunes, des étudiants sont venus renouer avec une
tradition ancienne qui conduisait les pèlerins du Moyen Âge à venir
s’agenouiller devant la Virgo paritura. Qui d’entre nous durant sa jeunesse
estudiantine ne s’est pas plié en toute modestie à ce mouvement entraînant ? La découverte ou la redécouverte de cet
immense vaisseau échoué au bord d’un plateau brutalement interrompu, épuisait
sa soif d’absolu. Son émerveillement devant ce sublime monument se trouvait
amplifié par la signification qu’il découvrait subitement au milieu d’une
foule, unie dans sa prière. Pour peu qu’il ait entretenu avec l’histoire du
Moyen Âge des liens privilégiés, il se sentait en communion avec ce pèlerin
des temps passés, tout aussi anonyme que lui, poussé par sa foi à venir
s’agenouiller devant cette statue si vénérée, revêtue d’une robe éclatante.
Ce jour*là, le matin lui était apparu aussi neuf que lorsque évêque,
chanoines, architecte posaient la première pierre avec solennité, mais aussi
avec une certaine mélancolie, assuré qu’ils ne verraient jamais leur rêve
terminé, mais certains que d’autres poursuivraient cette entreprise folle qui
témoignerait à tout jamais de la force de leur foi. C’est en fait au cours des XIIème et XIIIème
siècles que le pèlerinage prit une ampleur exceptionnelle, comme l’atteste
d’ailleurs, en 1260, le pape Alexandre IV qui évoque la « multitude
innombrable des fidèles ». Simples fidèles, puissants seigneurs s’y
côtoyaient. Henri III d’Angleterre y vint à plusieurs reprises et Saint Louis
s’y rendit pieds nus de Nogent-le-Roi. La Révolution interrompit
provisoirement ce flot humain qui reprit dans la seconde moitié du XIXème
siècle. Péguy s’y rendit en 1912, et sur ses traces les étudiants dont le
nombre ne fit que s’amplifier, pour atteindre en 1962 le chiffre de 20 000.
Cette célébration de la Vierge, qui prend au cours du XIIème siècle une
ampleur spectaculaire, s’appuyait en outre sur la présence d’une statue de
bois et d’une sainte relique. |
hauts
lieux de la spiritualitÉ – le gange – fleuve
sacrÉ de l’inde |
Simon mackenzie |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
||
L’empereur musulman Akbar ne
buvait que de l’eau du Gange, en laquelle il voyait une eau d’immortalité, et
s’est faisait envoyer en jarres scellées lorsqu’il devait se déplacer. Cette
anecdote est confirmée par un pèlerin chinois du nom de Hsüan Tsang, qui
visita l’Inde au VIIème siècle, et au IIIème siècle av J.C., lorsque
l’empereur bouddhiste Ashoka envoya des missionnaires à Ceylan, il leur
confia, entre autres présents pour le souverain de l’île, un morceau de
l’arbre sacré de la Bodhi, ainsi qu’une outre contenant de l’eau du Gange. Ce fleuve occupe une telle place dans la
spiritualité hindoue que l’on compte par milliers ceux qui viennent mourir
sur ses rives, certains d’obtenir ainsi la bénédiction du ciel. Jadis, il
n’était pas rare même que l’on vienne s’y suicider. On comprendra aisément,
dans ses conditions, que le Gange ait donné naissance à une abondante
mythologie, et qu’il ait inspiré nombre de sculptures et d’œuvres d’art. |
hauts
lieux de la spiritualitÉ – sÉville – l’Espagne et
la semaine sainte |
A. lÉon |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
La religiosité espagnole, que l’on
peut dire extravertie dans son ensemble, présente deux versants : le Nord,
laborieux, réfléchi et austère, a accueilli les dogmes et protégé les solides
piliers de la religion catholique, laissant au Sud vitaliste et intuitif le
déploiement cérémoniel de convictions chrétiennes si fermes. Face à l’Espagne
du Nord théologienne, mesurée dans ses comportements liturgiques,
l’Andalousie a revêtu depuis l’Antiquité sa conception du christianisme d’une
forme expansive, sentimentale, esthétique et parlante.
Ces éléments, plus que suffisants
en eux-mêmes pour que la fête religieuse s’épanouisse dans la cité, ont
trouvé en outre un puissant appui dans le rôle joué par l’Église à l’époque
moderne et dans la pénétration de la culture baroque. |
hauts
lieux de la spiritualitÉ – assise – la colline de
st françois |
Gerhard ruf |
ROBERT LAFFONT |
1984 |
Depuis maintenant huit siècles, la
renommée de cette ville et de son illustre fils spirituel n’a guère pâli.
Assise est située au cœur d’une région verdoyante, l’Ombrie, qui est l’une
des rares provinces italiennes à n’avoir pas accès à la mer. « De cette côte,
là où moins rapide / elle devient, surgit au monde un soleil / comme celui-ci
quelquefois surgit du Gange. / Qui donc parle de ce lieu / ne le nomme point
Ascesi, ce serait peu dire / mais Orient, si proprement il veut parler.
» C’est en ces termes que Dante évoquait
la ville d’Assise dans La Divine
Comédie (Le Paradis, chant XI, v. 49-54). Le poète faisait remonter
l’étymologie du terme latino-ombrien Asisium au verbe latin ascendere. |
hauts
lieux de la spiritualitÉ – la mecque – ville
sainte de l’islam |
E. vitray-meyerovitch |
ROBERT LAFFONT |
1984 |
La véritable stature du Prophète
est généralement ignorée en Occident, tant du fait des polémiques anciennes
que de la difficulté rencontrée souvent par un non-musulman à comprendre son
rôle d’archétype de la vie spirituelle, en raison de son engagement dans des
activités sociales, politiques, économiques. Non seulement il consacra toute
sa vie, au prix des pires difficultés, à témoigner de sa certitude d’avoir
reçu de Dieu une révélation – le Coran – dont il se fit le fidèle
transmetteur, mais il dut jouer le rôle de législateur et de chef de la
Communauté.
|
hauts
lieux de la spiritualitÉ – jÉrusalem – citÉ
sainte de trois religions |
Jacques madaule |
ROBERT LAFFONT |
1984 |
||
Il y a là-dessus plusieurs
traditions qu’il n’est pas nécessaire de rapporter ici. Ce qui est certain,
c’est que David ne choisit pas lui-même le futur emplacement du Temple, Dieu
s’en chargea. Il fit élection de domicile à Jérusalem et consacra ainsi cette
ville comme le lieu de sa présence. Il y a parallélisme dans l’histoire d’Israël
entre l’élection de David et de sa descendance et celle de Jérusalem. La
ville et la dynastie sont étroitement unies dans l’élection divine.
En devenant capitale – et capitale d’un roi
– la ville s’est peuplée et enrichie. La capitale profite des richesses du
roi et ainsi Jérusalem est un poids pour tout le pays. Mais Jérusalem n’est
pas seulement la ville du roi ; elle est d’abord et avant tout la cité de
Dieu, la ville du Temple, où tout le peuple doit se rendre en pèlerinage
trois fois par an, et cela s’applique à toutes les tribus. Si bien que
Jérusalem, du fait du Temple et du Palais, est de beaucoup la ville la plus
grande et la plus riche de tout le pays d’Israël. |
hauts
lieux de la spiritualitÉ – la birmanie – les
arcanes de shwedagon |
Patrick de wilde |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
La Birmanie est le plus colossal
oubli de cette fabuleuse terre d’Asie. Plus vaste que la France, la Belgique
et la Suisse réunies, enfoncée comme un coin dans le cœur du continent
asiatique, séparée de l’Inde, de la Chine, du Bengladesh, du Laos et de la Thaïlande
par l’impénétrable barrière de ses montagnes et de ses jungles, mais
largement ouverte sur l’Océan indien, la Birmanie est sans nul doute l’un des
derniers joyaux inexplorés du monde.
Accroché à sa foi comme un
cavalier à sa monture, le Birman se déplace d’une célébration à l’autre,
ordonnant tous les gestes et actes de son existence selon les préceptes de
son maître Bouddha, conduisant sa vie terrestre de façon à renaître dans une
vie meilleure et à atteindre – objectif suprême – le Nirvâna, c’est-à-dire la
béatitude finale par le détachement définitif de toutes contingences
humaines.
|
hauts
lieux de la spiritualitÉ – delphes – le
sanctuaire d’apollon |
Guy rachet |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
Au début du dialogue intitulé
Pourquoi les oracles ont cessé, Plutarque, le célèbre historien et moraliste
de Chéronée qui vivait au IIème siècle et fut prêtre à Delphes, fait
rapporter par l’un de ses personnages une légende selon laquelle des aigles
ou des cygnes, partis en même temps des extrémités de la Terre, se
rencontrèrent à Delphes. Cette fable, qu’on trouve déjà mentionnée précise
que c’est Zeus lui-même qui lâcha les deux aigles, purifie la tradition sans
doute très ancienne qui voulait que Delphes fût le nombril du monde et se
trouvât au centre de la Grèce. Centre géographique de la Grèce, Delphes se
situe aussi au cœur de la religion grecque. Dans les manifestations du culte
ou plutôt de l’oracle, dans les divinités qui lui sont attachées dans les
fêtes qui lui sont propres, on retrouve toutes les lignes de forces, tous les
jeux d’ombre et de lumière qui font la grandeur et la profondeur de la
religion grecque.
|
hauts
lieux de la spiritualitÉ – mexique – les
pyramides du soleil |
G. guariglia |
ROBERT LAFFONT |
1984 |
||
En suivant la même route le
visiteur admirera certains édifices superposés, qui servaient de résidence
aux prêtres, avant de parvenir à la fameuse
citadelle, dont la place
intérieure mesure 400 mètres de côté. Cette citadelle est protégée par des
murs inclinés conduisant à de grandes plates-formes pyramidales, sur
lesquelles s’élevaient des temples, bâtis à différentes époques. Des fouilles
archéologiques ont permis de découvrir le temple fascinant consacré à Quetzalcóatl (le
Serpent à Plumes). Les peuples mexicains ont répondu à la même
question par une conception plus dramatique. C’est le cas, en particulier,
des Aztèques, qui incorporent à leur patrimoine, avant la fin tragique de
leur civilisation, les conquêtes culturelles et spirituelles de ceux qui les
avaient précédés. Plus actifs et plus efficaces que les Mayas enclins à la
contemplation, habitués aux longues migrations et aux épreuves douloureuses,
endurcis par des guerres défensives ou de conquête, jaloux de leur
indépendance, les Aztèques fondent leur rapport avec le Créateur sur une
vision du monde qui tourne toujours autour du thème « mort et renaissance ». Qu’il s’agisse de l’individu ou du peuple,
l’idée est que la vie vient de la mort et vice-versa. Songeons au destin du
héros toltèque Ce Acatl Quetzalcóatl, mort tragiquement et qui renaît comme
étoile du matin, ou bien à celui du héros aztèque Huitzilopochtli, mort et
ressuscité, puis divinisé lui aussi. Bien entendu, ce type de religion peut
être qualifié d’anthropologique ou d’anthropocentrique. L’homme est appelé à
la vie par le Créateur pour dominer le monde. Il risque constamment de
connaître une fin tragique, au combat ou comme victime sacrifiée à la
divinité, mais avec la certitude de renaître dans le paradis des guerriers ou
dans celui de Tláloc, dont nous avons déjà parlé. |
hauts
lieux de la spiritualitÉ – le caire – ville phare
de l’islam |
Derek hopwood |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
L’Égypte ! Le terme évoque tout un
ensemble de souvenirs flous et de notions plus ou moins bien assimilées. «
Multiplie mes signes et mes prodiges sur la terre d’Égypte », ainsi parlait
le Seigneur à Moïse dont le berceau avait été découvert flottant dans les
roseaux, sur les berges du Nil. Joseph, fils d’Isaac, fut « conduit en Égypte
» après avoir été vendu par ses frères. « Je me meurs, Égypte, je me meurs »
se lamentait Antoine à l’adresse de Cléopâtre, la jeune reine que Shakespeare
nous décrivit, dans des vers illustres, voguant sur les eaux du Nil. Et quoi
de plus captivant que le récit de la découverte du fabuleux tombeau de Tout
Ankh Amon. Les représentations de l’Égypte
biblique et ancienne, avec en toile de fond le Sphinx et les pyramides,
composent un tableau aisément identifiable par tout un chacun. D’autres
images, plus actuelles celles-ci, nous sont maintenant rapportées par les
touristes : le canal de Suez, l’animation des rues et des bazars du Caire,
l’obstination des guides, des mendiants et des rabatteurs en tout genre. Mais
ces descriptions passent sous silence des siècles entiers de l’histoire
égyptienne, ces siècles précisément qui ont façonné l’Égypte en une nation
arabe et musulmane, en ont fait un haut lieu de la civilisation et de la
culture islamiques, en même temps que sa capitale devenait un pôle
d’attraction pour les étudiants du monde entier.
|
hauts
lieux de la spiritualitÉ – himalaya – les
monastÈres des lamas |
devden
sen |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
Un temple, sentinelle solitaire et
minuscule dans l’immensité rocheuse des montagnes qui l’entourent, partie
presque invisible de la paroi à laquelle il est accroché, surplombe à pic les
eaux limoneuses du fleuve qui court dans la lande désolée. Plus haut, on
entrevoit des plaques de neige, et un glacier témoigne de la présence de
cimes lointaines et inaccessibles.
Cette recherche, longue et
patiente, s’accompagna tout d’abord de rudes pénitences, et se poursuivit
dans une solitude totale et dans un état de concentration extrême. Mais
finalement Gautama en sortit victorieux ; il résista aux tentations de Mara,
le Malin, et parvint au nirvâna. Selon les mahayanistes, le nirvâna n’est pas
la cessation de la vie, mais un état mystique dépassant toute définition.
Après son « Éveil », le Bouddha se mit à prêcher aux hommes sa doctrine, qui
voulait ignorer le système des castes et condamnait la domination outrancière
de la caste sacerdotale des brahmanes. La pensée bouddhique, hostile aux préjugés
religieux et éthiques de l’époque, prit la forme d’un idéalisme agnostique
qui refusait les rites et les sacrifices, mais qui encourageait, à l’exemple
de la vie pure et noble du Bouddha, la tolérance et la bienveillance. Sa
force d’attraction se révéla irrésistible et le bouddhisme ne tarda pas à
franchir les limites de la plaine du Gange pour s’implanter, grâce à l’appui
de puissants personnages comme le grand empereur Ashoka (272 – 231 av J.C.),
à Ceylan. De là, il se répandit ensuite en Birmanie et en Thaïlande, dans
l’Inde et d’autres territoires du continent asiatique. Déjà arrivé en Chine
en 61 ap. J.C., il pénétra plus tard en Corée et, au VIème siècle, au Japon.
Mais le Tibet, lui, ne connut le bouddhisme qu’en l’an 640 ap. J.C.
En effet, Siddhârta Gautama ne fut qu’un des
nombreux Bouddhas ; il figure dans la cosmologie bouddhique sous le nom de
Sakyamuni. |
hauts
lieux de la spiritualitÉ – thÈbes – temples et
dieux du nil |
Jean robin |
ROBERT LAFFONT |
1985 |
||
Et là, tout est dit. Ce n’est pas
un hasard si les premières cartes égyptiennes du Moyen Empire ne concernaient
que la géographie de l’Au-delà, et s’il fallut attendre l’époque ramesside
pour en trouver qui fussent conçues à des fins « pratiques ». La bipartition géographique puis
politique de l’Égypte relève en effet avant tout du Mythe, que seule elle
pouvait pareillement incarner, et qui, in Ilo tempore, adombra la terre noire
du Delta et la terre rouge du Désert. L’histoire et la civilisation qui en naquirent
allaient être hantées, irrémédiablement, par la passe secrètement praticable
entre le Visible et l’Invisible, l’Au-delà et ce qu’on doit se résigner à
tenir pour l’Ici-bas… |
heureux
comme dieu en france |
Bruno ÉTIENNE |
Edition BAYARD |
2005 |
« Heureux comme Dieu en France »,
dit le dicton. Mais quel Dieu et dans quelle France ?
|
histoire
de l’ancien & nouveau testament :
la bible |
N. cruchet |
Edition LA FONTAINE AU ROY |
1994 |
C’est l’histoire commentée des
faits survenus dans l’ancien et
le nouveau testament, avec de somptueuses
illustrations de Gustave Doré. La Bible a longtemps été le livre par
excellence, elle reste encore aujourd’hui le livre le plus vendu de tous les
temps et le seul qui ait été traduit en plus de 1000 langues et dialectes.
Elle est un des témoins les plus importants de l’ancienne culture du Moyen
Orient et, dans la mesure où le christianisme a joué un rôle dans l’élaboration
de la civilisation occidentale, elle en est un des éléments les plus
influents, car c’est le livre sacré du judaïsme et du christianisme et,
nourrissant ainsi la foi de millions ‘hommes, elle est encore aujourd’hui un
écrit vivant. La Bible n’est pas l’œuvre d’un
homme mais un recueil ou plutôt un choix de textes prophétiques, historiques
ou poétiques qui ont été écrits tout au long de plusieurs siècles et en
plusieurs langues ; ils sont en premier lieu issus des traditions orales
qui participent d’une description mythologique de la manière dont a été créé
le monde et qui rejoignent le fond commun de toutes les interrogations
humaines. Ils sont ensuite le récit d’expériences humaines ou religieuses à
travers lesquelles, dans l’Ancien Testament, va se révéler l’histoire d’un
peuple, de ses croyances et d’hommes qui vont servir de références à toute
une civilisation et, dans la Nouveau Testament, l’élaboration d’une religion
qui se voudra universelle. La grande diversité de ces écrits,
leur complexité, leur densité en rend quelquefois difficile une lecture
continue. Dans cette édition l’auteur s’est appliqué à suivre pas à pas le
récit biblique pour en dégager les faits et les enseignements qu’il contient.
Loin des exégèses qui ont trop souvent alourdi la connaissance biblique, les
faits s’enchainent ici naturellement les uns aux autres et forment un tout
historique où, dans l’Ancien Testament, l’histoire du peuple hébreu se
déroule d’elle même. Au sommaire de cet ouvrage de 500 pages grand format, on
trouve : Ancien Testament : Le
monde jusqu’à la vocation d’Abraham et son histoire - L’œuvre des 6 jours - La
chute de l’homme -Abel et Caïn - le
Déluge - la Tour de Babel -
Melchitsedeq - Agar et Ismaël -
Isaac - Les patriarches jusqu’à l’Exode et les
Israélites jusqu’à la promulgation de la loi sur le Sinaï - Esaü, Jacob et la terre de Canaan -
Joseph et Pharaon - Le
buisson ardent - les dix plaies d’Egypte - La
mer rouge - le désert
- Les 40 années dans le désert et la conquête
de la Palestine - Le Jourdain
- Jéricho le veau d’or et le mont Sinaï -
Les tables de la loi - Aaron
- le serpent d’airain - Gouvernement des juges et la Royauté en
Israël - Les idoles de Michals -
Ottonien et Ado - Débora la prophétesse -
Gédéon et Jephté - Samson, Dalila et les philistins -
Ruth, Noémie et Elie - Samuel
- Saul et Jonathan - Le géant Goliath - David roi d’Israël et le règne de Salomon -
les guerres de David - La faute
et pénitence de David - Révolte d’Adonias -
Couronnement de Salomon - Psaumes de David -
Construction du Temple - L’Ecclésiaste, les Proverbes, le cantique
des cantiques - La reine de Saba -
les dernières années de Salomon
- Histoire des royaumes de Juda et d’Israël -
Roboam et schisme des dix tribus
- Elie et les prophètes de Baal -
Achab et Jézabel - Elie élevé au ciel -
Elisée - Jéhu
- Amasias -
Osias et Joatham - Commencement de l’ère des prophètes, fin du
royaume d’Israël, les israélites en exil : Tobie -
Mission de Jonas - Osée et Amos -
Isaïe et Michée prédisent la ruine de Samarie -
Charité de Tobie - L’ange
Raphael - Voyage et guérison de Tobie - Les derniers rois de Juda, les juifs pendant
la captivité à Babylone - Délivrance de Jérusalem -
Impiété de Manassès - Amon
- Judith -
Nahum et Sophonie - Nabuchodonosor -
Lamentations de Jérémie - Ezéchiel et Daniel - la
cour de Babylone - La fosse aux lions -
Les visions de Daniel - Prise de Babylone par les perses -
L’ange Gabriel - Les juifs depuis le retour de la captivité
jusqu’à Hérode, silence des prophètes
- Reconstruction du Temple -
Aggée, Esdras, Zacharie et Néhémie
- Alexandre à Jérusalem -
Version de la Septante -
Eléazar et les frères Machabée
- Nouveau
Testament : Naissance et enfance de Jésus -
Annonciations de la naissance de Jean et de Jésus -
Visitation - Présentation de Jésus au temple -
Fuite en Egypte - Commencement du ministère public de Jésus - Le
désert - Les noces de Cana -
les vendeurs chassés du temple
- Nicodème - La
samaritaine - Jésus délivre un possédé -
Capharnaüm - Les fils de Zécédée - la
pêche miraculeuse - Sermon sur la montagne - Le
lépreux et le paralytique - Résurrection de la fille de Jaïre - Mission de Jésus à Jérusalem et en Galilée
et préparation au Royaume de Dieu
- Election des 12 apôtres -
Guérison le jour du Sabbat - La pécheresse et les deux aveugles qui
recouvrent la vue -Les 7 paraboles du
royaume de Dieu - Les saintes femmes de l’évangile et les 72
disciples - Décollation de Jean Baptiste -
Multiplication des pains - Jésus marche sur les eaux -
L’Eucharistie - La Cananéenne - La
transfiguration - Jésus ami des enfants - Dernières prédications de Jésus dans la
Judée et la Pérée, la Passion et la mort de Jésus -
parabole du samaritain - Fête des tabernacles et la felle adultère - Le
bon pasteur - Lazare et le mauvais riche - la
brebis perdue - la résurrection de Lazare -
entrée triomphale de Jésus à Jérusalem
- la Pâques, l’Eucharistie, le
jardin des oliviers - Les 10 lépreux -Pilate et Hérode - la
trahison de Judas - Barabas
- La flagellation et la
couronne d’épines - Le calvaire et le supplice -
mort de Jésus - La Résurrection et l’Ascension, les apôtres
et l’Apocalypse - les disciples d’Emmaüs -
incrédulité de saint Thomas - Pierre nommé 1e pasteur -
L’ascension et la promesse du Saint-Esprit Mathias -
Pierre et jean devant le sanhédrin
- Le centurion Corneille -
Saint Paul et ses voyages -
César et Rome - St Jean à Patmos -
L’apocalypse - |
HISTOIRE DES
CROYANCES ET DES IDÉES RELIGIEUSES – TOME I - DE
L’ÂGE DE
LA PIERRE AUX MYSTÈRES D’ELEUSIS |
MIRCEA ÉLIADE |
Edition PAYOT |
1976 |
Ce tome I, premier volet de la trilogie, nous
conduit aux premiers comportements magico-religieux des hommes préhistoriques
à l’épanouissement du culte de Dionysos, à travers les religions
mésopotamiennes (Voir le livre de S.N Kramer : L’histoire commence à Sumer) et de l’Egypte ancienne, la religion d’Israël,
la religion des Indo-Européens, les religions de l’Inde avant Bouddha, la
religion grecque et la religion iranienne. Mircea
Eliade développe les points suivants :
|
HISTOIRE DES CROYANCES
ET DES IDÉES RELIGIEUSES - TOME
II - DE GAUTAMA BOUDDHA AU TRIOMPHE
DU CHRISTIANNISME |
MIRCEA ELIADE |
Edition PAYOT |
1977 |
L’histoire en 3 tomes
de l’histoire des religions par Mircea Eliade, représentent une œuvre magnifique
et irremplaçable. Son érudition et sa puissance intellectuelle synthétique,
apportent au lecteur une vision des religions qui, selon sa formule, fait
apparaître à la fois « l’unité
fondamentale des phénomènes religieux et l’inépuisable nouveauté de leurs
expressions ». Ce tome
II est consacré aux religions suivantes :
|
HISTOIRE DES
CROYANCES ET DES IDÉES RELIGIEUSES
- TOME III
- DE MAHOMET
A L’ÂGE DES RÉFORMES |
MIRCEA ÉLIADE |
Edition PAYOT |
1979 |
Ce tome III et dernier tome de la trilogie,
poursuit, de Saint Augustin au siècle des Lumières, l’Histoire des Eglises
chrétiennes commencée dans le tome II. Il étudie également Mahomet et l’essor
de l’Islam et consacre de longs chapitres aux mystiques juive, chrétienne et
musulmane. Il aborde enfin les hérésies, les pratiques populaires et
l’ésotérisme, jusqu’à l’époque des réformes. S’ajoutent deux chapitres
consacrés aux religions eurasiennes et tibétaines. Religions
développées dans cet ouvrage :
Mircea Eliade est né en
Roumanie en 1907, il s’installe à Paris après la 2e guerre
mondiale et enseigne à l’Ecole pratique des Hautes Etudes. En 1957, il est
nommé professeur au département d’histoire des religions à l’Université de
Chicago. Jusqu’à sa mort en 1986 il y poursuit son œuvre d’historien des
religions, de philosophie, de poète et de romancier, qui trouve son unité
dans une interrogation constante sur le sacré. |
5 L
la bible
pour les nuls |
Éric denimal |
Edition FIRST |
2004 |
Un excellent outil pédagogique
pour ceux qui veulent lire, et comprendre la Bible. Des explications simples,
originales et qui se lit comme un roman. La Bible
est souvent un livre fort mal connu. Saisir l'importance de la Bible et
connaître l'essentiel de son message, c'est toucher du doigt le sens profond
de l'humanité et, en cela, il n'y a pas de scrupule à être " Nul "
et à vouloir améliorer ses connaissances. C'est donc une mine inestimable que
ce guide audacieux propose d'explorer : la Bible en tant que livre, ses
styles et éditions successifs, les grandes époques racontées, les grandes
figures et les personnages phares, les valeurs transmises (historiques, culturelles,
artistiques...) pour une première approche simple et amusante de ce
best-seller de l'humanité Important
ouvrage de 380 pages qui fait partie de la collection « pour les nuls ».
|
LA FIN DU MONDE |
Paul VULLIAUD |
Edition PAYOT |
1952 |
Préface
de M. Eliade. Les
diverse apocalypses selon l’ancienne théorie des âges du monde, selon la
Sibylle hébraïque, Daniel, l’Islam, les rabbins, les pères de l’église, l’an
mille, la tradition joachimite (Joachim de Flore) et les diverses vues entre
le 15° et le 20° siècle. De tout temps, les hommes ont cherché à se
représenter le temps et l’Histoire. La plupart des religions de l’Antiquité
postulaient une Histoire cyclique, c’est-à-dire une suite sans fin
d’événements qui se répètent dans le temps. Dans ces croyances, les tribulations
des sociétés sur terre étaient éternelles. Contrairement à leurs semblables,
les Hébreux ont été les premiers à proposer une Histoire linéaire dans le
temps, avec un début et une fin, ayant reçu de Dieu cette révélation.
Obligeant le développement continu des agglomérations et des voies, ainsi que
l’accroissement du pillage de la Terre, la surpopulation toujours
grandissante indique que la fin du monde est forcément inéluctable. Mais ce
n’est pas uniquement cela, ni la consommation outrancière de l’énergie et le
réchauffement conséquent de la très mince atmosphère qui suffisent à
expliquer la proximité de la fin du monde. Les dégâts mondiaux et
irréparables occasionnés par le veau d’or l’affrontement des nations et la
multiplication des guerres, l’extinction accélérée des espèces végétales et
animales montrent pareillement sa fin. Il y a également la pollution des
produits alimentaires et la pollution de l’air de l’eau du sol, ainsi que la
destruction massive de l’ordre originel créé entre toutes choses (comme la
dénaturation des organismes vivants) qui informent de l’arrivée de la fin du
monde. On peut ajouter à ces intenses destructions
la déforestation persistante, les portes qui se ferment en mettant les gens à
la rue, l’augmentation des miséreux et du désarroi, les simulacres des
religions, leur hypocrisie et leurs carnages qui font déraisonner les humains
montrent l’approche de la fin du monde. Ajoutons encore la violence sur les
personnes faibles et sur les bêtes, l’abandon des vieillards, la confusion
des sexes, la perversion des mœurs, la toxicité généralisée et
l’amplification du nombre de maladies mortelles qui indiquent également
l’imminence de cette fin du monde. D’où l’armement effroyable des nations
apeurées par les conséquences de leurs propres agissements. Mais ce puissant
armement nucléaire est toutefois indispensable pour mettre fin à ce monde
inique et nettoyer la terre. Il est donc le bien le plus précieux dont
dispose le monde aujourd’hui pour faire la place au règne de Dieu... comme le
précise l’Agneau dans son livre. Tout ce qui vient d’être dit est
incontestable et certain, parce que ceux qui règnent dans les nations ne
voient pas que ces ignominies amènent inéluctablement la fin du monde. Non,
ils ne s’en rendent pas compte, ils n’en ont aucune idée et ne se doutent de
rien, parce que ce monde est leur propre monde qu’ils bâtissent selon leurs
points de vue, en étant persuadés qu’ils domineront toujours sans qu’il n’y
ait jamais de fin. Aveuglés et inconscients du désastre, ils ne savent pas ce
qu’ils disent ni ce qu’ils font. Ils ne voient pas où ils emmènent les
nations, car ils ne sont pas assez lucides pour voir que la fin du monde est
l’aboutissement obligatoire de leurs errements. N’ayant jamais lu les
Écritures qui les condamnent ouvertement, ils se laissent alors aller à leurs
désirs de gloire et de puissance qui les rend présomptueux, aveugles, sourds,
arrogants et destructeurs. Mais pour vous mêmes qui voyez l’état déplorable
de ce monde, comprendre que cette fin du monde ne peut être évitée ni
différée ne suffit pas. Non, il faut savoir pourquoi le monde touche à sa fin
et qu’il y aura un autre monde juste après ce monde corrompu. Cet ouvrage
nous conduit dans toute la vérité, montrant pourquoi le monde souffre
toujours plus. Il nous exhorte à nous préparer à affronter cette inéluctable
fin du monde (l’apocalypse) pour qu’elle ne fasse disparaître que les
injustes (les boucs et les porcs dans l’Ecriture) ceux qui ne respectent
rien. Après quoi, un monde meilleur sans autorités, sans puissances, sans
dominations, sans monnaies, sans exploitation de l’Homme et fort bien défini
par l’Agneau et la loi, remplacera celui-ci, conformément à la prophétie. Mais afin de montrer que cette fin du monde
ne sera pas la fin de toute existence humaine et qu’elle aura obligatoirement
lieu, l’Agneau (Emmanuel) démontre l’univers avec l’activité
électromagnétique de la matière, les galaxies, les astres, la famille
solaire, le monde, l’Homme dans l’univers et sa jeunesse sur la terre, ainsi
que la prophétie. Avec beaucoup de clarté, il explique ce qui va
obligatoirement advenir du monde et que cette fin du monde qu’on n’oubliera
jamais est due au fait que les hommes sont jeunes et vaniteux, et qu’ils ont
fait ce qu’ils ne devront plus jamais faire. Car la fin du monde qui leur
incombe totalement est la cuisante leçon qu’ils devaient se donner, pour ne
plus jamais recommencer. Le Fils de l’homme l’explique clairement et sans
ambigüité. Cet homme prédit pour nos jours obscurs et sans espoir est là, son
livre (le Livre de vie de l’Agneau) en est la preuve formelle. Dans cet
ouvrage et dans la bible qu’il dévoile, on comprend que la fin du monde ne
peut se produire que dans les temps messianiques, qui sont ces temps
difficiles où le monde se trouve et où arrive forcément celui que l’on
appelle le Messie, le Schilo, ou encore l’Agneau qui est vainqueur du monde,
ou bien le Fils de l’Homme. Mais il ne donne pas la date de la fin du monde
car nul ne peut la connaître, pas même lui qui est l’oint du très haut. Seule
sa venue signifie que la fin du monde est proche, ainsi que l’état déplorable
du monde. Ne vous laissez donc pas abuser par ceux qui prétendent connaître
la date de la fin du monde. La fin du monde ne sera pas le fait d’un
phénomène extérieur au monde, comme la chute d’une comète par exemple... ou
quelque chose d’autre qui échapperait pareillement à la volonté de l’Homme et
qui mettrait fin à toute existence... Non, la fin du monde est la conséquence
de la vanité démesurée de ceux qui pensent être au dessus de tous et qui
règnent depuis toujours sur ce monde. C’est pourquoi, l’Agneau de Dieu montre
que cette fin du monde que l’on voit venir à grande vitesse mettra fin à
toute autorité, toute puissance, toute domination, mais aussi fin à toute
forme de monnaie, de destruction, et à tout pouvoir de l’Homme sur l’Homme !
La pérennité du monde ne sera donc assurée que par la destruction de sa forme
actuelle. L’autre forme du monde correspondant au réel est parfaitement
définie par l’Agneau, le Fils de l’Homme. On ne peut savoir qui est l’Homme sur notre
terre et dans l’univers, si on ne comprend pas au préalable les astres et
notamment la famille solaire. Toutefois, il n’est pas possible de parler ici de
la physique qui explique la formation de la famille solaire jusqu’à
l’éclairement du soleil, ainsi que cette figure ci-dessous du monde qui en
découle. Mais, illustrant les démonstrations de l’activité électromagnétique
de la matière (la physique) qui donne corps à la Terre, cette image décrit
les mouvements que notre planète fit en orbite autour du Soleil (celui-ci est
à droite de l’image) à la suite de l’explosion de l’atmosphère de ce dernier
qui l’éclaira. En effet, autrefois le Soleil était comme Jupiter aujourd’hui
qui s’éclairera à son tour le moment venu pour faire vivre lui aussi un
monde. Ces va-et-vient, décrivant un serpent, sont les ères géologiques et
biologiques qui sont aussi les six jours de la genèse décrits par Moïse. Les
dates sont les durées approximatives des ères et parfaitement démontrées. |
la
langue de jÉsus |
Fr. bernard-marie |
Edition TÉQUI |
1999 |
Cet ouvrage présente la
quarantaine de mots araméens qui ont été retranscrits quasiment tels quels
dans le Nouveau Testament grec. Leur sens, parfois multiple, est à chaque
fois clairement précisé. De plus, un certain nombre de formes sémitiques
spécifiques s’y trouvent répertoriées et expliquées, ce qui jette un
éclairage intéressant sur plusieurs passages réputés difficiles du texte
grec. La longue histoire de
l’arborescence araméenne est évoquée ainsi que son influence ecclésiale,
parfois très grande. À l’occasion, certaines questions épineuses se trouvent
sinon résolues, du moins éclaircies. Ainsi en est-il de la langue
supposée originale des Évangiles, de l’interprétation du « Notre Père » ou de
l’utilité des vieilles versions syriaques en exégèse.
|
LA MADELEINE DE VÉZELAY – VOYAGE INITIATIQUE |
Jean-Claude Mondet |
Edition Dervy |
2012 |
||
Toutefois, le visiteur ne peut manquer de se poser des questions : Pourquoi un tel édifice en ces endroits ? A quelle logique répond son agencement ? Quelle est la signification de ses dizaines de sculptures ? Pour tenter d’y répondre, cet ouvrage convie son lecteur à un voyage, à un pèlerinage, comme il y en eut tant à la basilique, à la fois but et simple étape sur le chemin de St Jacques de Compostelle. Les imagiers médiévaux, avaient des messages à transmettre à celui qui passait et l’auteur nous en offre des clés, découvertes en quelques décennies de visites à travers la forêt des chapiteaux et des tympans. Après avoir examiné les différentes composantes de ce qui fait l’âme du lieu, son histoire, l’esprit des constructeurs, des moines, des pèlerins et bien d’autres, l’auteur en commente chacune des sculptures, merveilleusement dessinées, et en donne une interprétation, selon un cheminement qui n’apparait pas forcement à tous puisque l’on prétend souvent qu’il n’y a aucune logique dans l’ordonnancement des sculptures. Pour l’auteur au contraire, cette logique est gravée dans la pierre, et celui qui la suit en ressort enrichi d’une meilleure connaissance des autres, et surtout de lui-même, car tel est bien le but ultime de tout pèlerinage. Au sommaire de cet ouvrage, l’auteur nous parle de : En remontant la cure : La terre et l’eau L’ascension de la colline : L’air - La coquille de saint Jacques - La croix de saint Bernard - La cordelière de saint François - Histoire de la Madeleine - Et Marie-Madeleine arriva - l’époque glorieuse - la construction de l’abbatiale - la décadence et le relèvement - l’époque moderne - au sommet de la colline - le mont scorpion - les bâtisseurs - les origines du monachisme - d’un Benoît à l’autre - Cluny, Cîteaux et les autres - La Basilique : Vers le feu - le portail central - l’entrée - le narthex et ses chapiteaux - le collatéral nord et sud - l’allée centrale - le symbolisme géométrique - le monde d’en bas - le Christ et le tympan - le zodiaque - l’hypothèse égyptienne - les deux portails latéraux - la nef - la crypte - les deux collatéral nord et sud - le vaisseau central - le Chœur - |
la
messe &
ses mystÈres comparÉs aux mystÈres anciens |
J.M. ragon |
Edition DU PRIEURÉ |
1992 |
Ce livre est un best-seller depuis
un siècle, cependant il est difficile de se le procurer de nos jours.
Les lieux saints et les instruments sacrés,
les habillements, les bénédictions, les purifications par l’encens, la magie
du pain et du vin, les Credo de diverses traductions et religions, les
trinités et les incarnations, le Saint-Esprit, le Paraclet, le théisme,
Mithra, Angélus, les Guanches, les fêtes funèbres des Franc-maçons, le
soleil, la transsubstantiation, l’eucharistie, Janus, l’Agnus Dei, la cène
maçonnique, des maçons enrubannés, les solstices, le tau égyptien, INRI, et
le décalogue de Moïse. |
la
monarchie des jÉsuites |
Melchior inchofer |
Edition du PRIEURÉ |
1994 |
La Monarchie des Solipses est un
ouvrage écrit par un jésuite Jules-Clément
Scotti qui l’a publié en 1645 sous le pseudonyme de Melchior Inchofer.
|
la
plus belle histoire de dieu |
Jean Bottéro- Marc Alain
OUAKNIN & Joseph MOINGT |
Edition Du Seuil |
1997 |
Il y a près de 3 300 ans au Proche-Orient
apparu l’idée d’un Dieu unique, mais qui est ce Dieu par rapport aux
multiples dieux qui l’environnent ? Comment les juifs voient-ils ce Dieu ?
Que dit la Torah ? Les 10 commandements ? La Bible ? Le Talmud ? L’Exil ? Qui
était Jésus ? On y parle de Moïse, d’Abraham, des Évangiles, etc.
Au sommaire : 1e dialogue par Jean Bottéro : Moïse
- l’héritage des mythes - la
descendance d’Abraham - l’Exode et l’Alliance avec le peuple -
Faire d’Israël une nation
- Révéler Yahvé au monde
entier - la naissance du judaïsme - la
religion comme amour - un Dieu du cœur -
L’interdiction de images le message du salut - 2e dialogue avec Marc-Alain Ouaknin :
La Torah - l’origine du Talmud -
Dieu est un texte - lire aux éclats -
Caresser le texte - Des chiffres et des lettres -
Contre la pensée unique - A chacun son dieu -
Mythe, rite et rythme - la mélancolie de Moïse - le
sens de l’exil - l’étude avant la prière -
L’éthique avant la foi - la pureté et la sainteté - la
leçon d’Abraham - la bonté avant le bien - le
Messie des juifs - les juifs aujourd’hui Les murs de la liberté - 3e dialogue par Joseph Moingt :
Le Messie assis à la droite de Dieu
- quatre évangiles, un seul
Christ - l’influence grecque -
Jésus - la rupture avec le
judaïsme - scandale pour les juifs, folie pour les
païens - L’amour du prochain - La
Bonne Nouvelle - le souffle de la Résurrection -
Jésus, fils de Dieu ?
- Un Dieu, ou trois
dieux ? - le sens de la Trinité -
Marie mère de Dieu - les visages de Jésus -
Dieu respecte notre liberté Le don du Saint-Esprit -
Dieu n’est pas impassible - Le monothéisme est-il tolérant ? - le
problème d’Antigone - La justice ou la charité - A
quoi sert Dieu ? - La victoire des vaincus -
|
l’Égypte
copte – les
chrÉtiens du nil |
Christian cannuyer |
Edition GALLIMARD |
2000 |
||
"Les chrétiens d’Egypte sont
appelés Coptes. Les Coptes sont avant tout, de vrais Egyptiens et identifiés
à l’Egypte puisqu’ils la portent dans leur nom [ndlr : l’auteur explique
en détail l’étymologie du mot Copte]. Ils revendiquent avec honneur et fierté
d’être les authentiques descendants directs de la nation pharaonique et les
dépositaires de sa culture.""L’Eglise copte compte aujourd’hui plus
de dix millions de fidèles qui sont parmi les citoyens les plus actifs et les
plus fidèles de leur patrie. Elle a participé à toutes les luttes nationales
et à toutes les souffrances de l’Egypte. Les Coptes sont présents dans toutes
les classes sociales et dans tout le pays. Ils comptent y rester car ils
considèrent qu’ils ne vivent pas en Egypte, mais que c’est l’Egypte qui vit
en eux puisque ils la portent dans leur nom." L’existence des chrétiens ou des
Églises chrétiennes dans les pays Arabo - musulmans du Proche-Orient est
généralement ignorée par les occidentaux. Cette ignorance provient du fait
que l’on confond les termes "arabe" et "musulman". Pour
une majorité de gens, un arabe est musulman et un musulman est arabe. Cette
confusion provient d’une ignorance des données du monde islamique et du monde
arabe. Il faudrait aussi préciser que ces
chrétiens qui vivent en Egypte, au Liban, au Proche-Orient en général, ne
sont nullement d’origine islamique. En effet, au cours des siècles passés,
depuis l’apparition de l’islam et de son expansion dans le monde à partir de 632
après JC et jusqu’à nos jours, l’histoire n’a pas enregistré de conversion
massive d’arabes musulmans au christianisme. C’est tout le contraire qui
s’est produit et qui se passe encore de nos jours. Des chrétiens sont forcés,
pour des considérations d’ordre économique, social, professionnel ou
politique, de se convertir à l’Islam. Les chrétiens de langue arabe du Proche
- Orient sont donc les descendants des chrétiens des premiers siècles de
notre ère, qui vivaient dans ces pays, bien avant l’apparition de l’Islam. La
langue arabe est devenue, pour eux aussi, la langue dans laquelle ils prient
et expriment, quand cela est possible, leur foi. Allah est le mot qui désigne
Dieu en arabe : il est commun aux chrétiens, aux musulmans et aux juifs.
Il faut rappeler également que la langue arabe, avant d’être la langue du
Coran, était la langue des chrétiens qui vivaient en Arabie avant
l’apparition de l’Islam. L’histoire nous a livré les noms des grands orateurs
chrétiens et poètes de langue arabe. Les chrétiens d’Egypte sont
appelés Coptes. Les Coptes sont, avant tout, de vrais Egyptiens, identifiés à
l’Egypte puisqu’ils la portent dans leur nom. Ils revendiquent avec honneur
et fierté d’être les authentiques descendants directs de la nation
pharaonique et les dépositaires de sa culture. "Copte" n’est
d’ailleurs que l’abréviation, par suppression de la diphtongue initiale, du
mot "Aegyptoi", formé par les Grecs d’Égypte au VIII av. J.C. sur
le nom prestigieux du temple de Memphis, dédié au dieu Ptah, de l’ancienne
capitale de l’Ancien Empire Het-Ka-Ptah : "château de l’âme de
Ptah". Het-Ka-Ptah devenu "Aegyptoi". Le mot a été transformé
par les Arabes, qui n’admettent dans leur langue écrite ni voyelle ni
diphtongue initiale. Les conquérants de l’Égypte au Visis. (642) désignèrent
ainsi les habitants de la vallée du Nil : à l’époque, presque tous
étaient chrétiens. Ils les appelaient " qpt ", " gpt " ou
encore " cophte ". Peu à peu l’Arabe remplace la langue copte dans
le parler ordinaire du pays, ensuite dans l’administration. Sous sa nouvelle
forme, le mot est passé en Europe par l’intermédiaire, d’abord, des Croisés,
ensuite des voyageurs, notamment des XVII° et XVIII., qui l’avaient sans
doute rapporté de l’Égypte musulmane. Or le peuple que les Arabes
avaient trouvé en Égypte était, dans sa plus grande majorité, de religion
chrétienne. Dès lors, pour la nouvelle administration, de même que le mot
arabe signifie musulman, copte signifie chrétien, naturellement chrétien
d’Égypte... Le terme copte, qui avait à l’origine un sens ethnique, s’est
chargé d’un sens religieux. Actuellement la population
égyptienne, à vrai dire dans sa grande majorité (près 85%) descend de
l’ancienne race, Chrétiens et Musulmans confondus. Les apports ethniques
extérieurs (Grecs, Juifs, Nubiens, Libyens, Arabes) sont très limités. La
ressemblance est frappante entre les types humains égyptiens contemporains et
ceux qui sont représentés, en bas-reliefs et en peintures sur les murs des
différents monuments égyptiens : mastabas, tombes, temples... etc...
Lorsque les ouvriers ont extrait du sable la statue en bois, datant de
l’Ancien Empire, de "cheikh el Balad " (le maire du village), et
qu’on l’a montrée aux touristes, ceux-ci étaient frappés d’étonnement par
l’extrême ressemblance entre la statue et le notable du village. Quand vous
êtes en Égypte, il est également difficile de distinguer dans la rue les
chrétiens des musulmans. Mais il est cependant vrai que les Coptes se
considèrent comme les authentiques descendants de la nation pharaonique et
les dépositaires de sa culture car, entre la culture copte et celle de
l’ancienne Égypte, il y a des liens qui dépassent le seul lien ethnique |
les
coptes d’Égypte |
Dossiers Archéologiques |
Edition FATON |
1997 |
N° 226 de Septembre 1997 sur les
coptes et leur religion. On y aborde l’architecture et l’art copte, les relations
des coptes avec le reste de l’Égypte et les autres religions. Les moines, les
ermites, la sculpture, les couleurs, les icônes, la langue, la littérature et
la vie des coptes aujourd’hui. Les
deux Eglises celle de Rome et celle d'Alexandrie sont nées à partir de
l'Evangélisation de l'apôtre Pierre lui-même. Eusèbe de Césarée écrit dans
son Histoire ecclésiastique, Livre II, chapitre XVI: "Pierre établit aussi les églises
d'Egypte, avec celle d'Alexandrie, non pas en personne, mais par Marc, son disciple.
Car lui-même pendant ce temps s'occupait de l'Italie et des nations
environnantes ; il envoya Marc, son disciple, destiné à devenir le docteur et
le conquérant de l'Egypte." L'Eglise Copte d'Egypte trouve ses origines dans
l'oeuvre du disciple de l'Apôtre Pierre: Saint-Marc. Comme Pierre, Marc
venait de la Galilée, il appartenait probablement à une grande famille
galiléenne car il avait reçu une éducation gréco-latine. Il traduisait en
grec et en latin ce que Pierre disait en araméen. C'est lui qui rédigea le
second Evangile. Au départ, l'apôtre Pierre demanda à Marc et à son cousin
Barnabé d'accompagner Saint Paul dans son premier voyage en Asie Mineure (43
– 45). De retour à Jérusalem, l'apôtre Pierre l'envoya en Egypte. A
Alexandrie, Marc créa en 47 une première communauté chrétienne puis après
avoir nommé saint Anien comme évêque à sa place, il rejoignit saint Pierre à
Jérusalem. Puis ensemble, ils repartirent pour Rome. Au début du règne de
Néron, Marc quitta Rome et l'apôtre Pierre pour retourner en Orient. Quand il revint à Alexandrie en 61, la petite
communauté qu'il avait laissé, s'était développée en
une importante Eglise. Ce succès lui attira beaucoup d'ennui avec
l'administration romaine d'Alexandrie, en 68 il fut attaché à un char et traîné
à travers une vallée rocheuse. Son corps fut déchiqueté. Les Chrétiens
d'Alexandrie osèrent récupérer son corps et le déposèrent près du lieu de son
supplice, dans une chapelle près d'un petit port de pêche, nommé Bucoles non
loin d'Alexandrie. Ses reliques furent l'objet d'une très grande dévotion de
la part des Egyptiens, jusqu'en l'année 828 quand ils furent volés par des
marchands vénitiens envoyés à Alexandrie par le doge de Venise, Justinien
Participazio. Voilà ce qui nous relie à la place Saint-Marc de Venise et sa
Cathédrale. Ce triste évènement a empoisonné les relations entre l'Eglise
copte d'Egypte et l'Eglise de Rome. En juin 1968 le pape Paul VI, rend à l'Eglise
Copte d'Egypte les reliques de saint Marc. Ils furent déposés dans la nouvelle
cathédrale Saint Marc du Caire. Un évènement considérable où était présent le
président Nasser et l'ancien Empereur Ethiopien Hailé Sélassié. Une foule
immense de chrétiens et de musulmans s'étaient rassemblée dans les rues du
Caire et criaient: Saint Marc, saint Marc, toi le prophète. Regarde la
Vierge Marie, Mère de toutes les lumières ! En effet un mois plutôt une apparition de la
Vierge Marie à Zeitoun (lieu de passage de la sainte famille en Egypte) avait
bouleversé l'Egypte entière car l'apparition a été publique (une foule
estimée par certains à 100 000 personnes) et ce sont les témoignages des
musulmans qui étaient les plus nombreux. A part l'Eglise de France au moment
de la révolution Française, c'est à l'Eglise Copte d'Egypte que revient la
palme du martyr, une persécution sans interruption depuis le martyr de Saint
Marc... L'Eglise copte fait parti des Eglises des
trois Conciles. |
le
monde des livres sacrÉs |
Fernand comte |
Edition Le Félin |
2003 |
Les livres sacrés sont les textes
fondamentaux des grandes religions. Des milliards d’hommes au cours de deux
mille ans d’histoire y ont reconnu la Parole de Dieu. Les livres sacrés ont été pour eux
des références inaltérables où ils ont puisé l’essentiel de leur inspiration,
de leur foi, de leurs pratiques religieuses et de leur morale. Dans cet ouvrage Fernand Comte nous
propose d’entreprendre un voyage dans les profondeurs du monde. Celui-ci part
de l’Inde, passe par la Chine, le Japon, le Moyen-Orient, pour parvenir aux
Amériques, sans oublier l’Egypte ancienne. Le lieu où ces livres sont apparus
les a marqués : il y a loin entre les récits imagés des premiers livres
de la Bible hébraïque et les abstractions mystérieuses de Daode Jing, entre
l’histoire mouvementée racontée dans le Mahâbhârata hindou et les signes du
Tonalamatl méso-américain. La terre, semble-t-il, n’est pas
étrangère à la forme qu’à prise la littérature sacrée. Au sommaire de cet ouvrage : L’Inde :
Le Védisme :
Les veda - Le Rigveda
- Le yajurveda -
Les Brahmana -
L’Atharvaveda - Le Samaveda
- Le jaïnisme : Les Angas
- Les Upanga - Le bouddhisme : Emergence de la Sangha - Le
Tripitaka - le Bardo-Thödol -
Milindapanha - L’ascèse bouddhiste - L’Indouisme - Les textes fondamentaux -
Les Upanishad - L’atman
- Le brahman - Le
souffle de vie - Aum
- Les Purana - Le
Ramayana - L’histoire de Vishnu - Le
Mahabharata - La Bhagavad-Gita -
Bhakti - Le sikhisme
- L’Adi-Granth - La Chine :
Le
confucianisme - Le Shu Jing
- Le Shi Jing - Le
Yi Jing ou Yi King - Le taoïsme - Le
Daode jing (Tao te King) et la voie de la vertu -Lao Tseu
- Le Zhuangzi -
L’extase mystique - Le Liezi
- Le Japon :
Le shinto - Le
Kojiki - Le Nihongi
- Généalogie et âge des
divinités - Le Moyen-Orient : Le mazdéisme
-L’Avesta - Le yasna
- Le judaïsme : La Torah -
les livres composant la Torah - Les
Talmuds - Josué, juges et rois, les livres prophétiques -
les écrits sapientiaux - Le Christianisme : Les Evangiles synoptiques et l’évangile de
Jean -
Les Epitres - les actes des apôtres -
L’apocalypse de jean - L’Islam : Le Coran - Le livre éternel -
Soumission à Dieu - Paradis et enfer - Le Bahaïsme : Le Bayan
- Kitab-I Akdas - L’Egypte ancienne : Le livre des morts égyptiens - Le
jugement des ames - la géographie infernale - Les Mésoaméricains : Le Tonalamatl
- Le Popol Vuh - L’Eglise de
Jésus-Christ des saints du dernier jour
- Le livre de Mormon - |
LE MONT
SAINT-MICHEL. LE VOYAGE INITIATIQUE |
Patrick Burensteinas |
Edition Trajectoire |
2014 |
||
Le mont Saint-Michel comme vous ne l’avez jamais vu ; tel un pèlerinage, vous allez cheminer sans hâte et avec sérénité. N’attendez rien, c’est la seule manière de recevoir le tout. Au IVe siècle, les chrétiens viennent s’installer sur ce mont. La légende raconte qu’en 708 l’évêque d’Avranches, futur Saint-Aubert, rêve de saint Michel, l’Archange lui demande de construire un sanctuaire à son effigie sur le mont Tombe, l’Evêque mettra 3 jours pour réaliser ce que lui demande l’archange. L’évêque se lance alors dans la réalisation de sa mission : transformer le mont Tombe en mont Saint-Michel, ce qui fut fait et le mont Saint-Michel devint le 3e pèlerinage majeur après celui de Jérusalem et de Compostelle. Au Ixe siècle le mont est occupé par les vikings, futurs normands, et c’est depuis qu’on se pose la question de savoir si le mont est breton ou normand. Depuis l’installation de la digue, le mont est devenu officiellement normand. C’est le père prieur Robert de Torigny qui de 1154 à 1186 bâtit toute la partie en gothique flamboyant de l’Abbaye, celle que l’on nomme « la merveille ». Robert de Torigny était un alchimiste renommé et toute l’abbaye est parsemé de signes alchimiques, de plus il met en place une très importante bibliothèque et un scriptorium, c’est ainsi que l’on trouve un savant mélange d’alchimie et de chrétienté, l’église abbatiale est d’ailleurs appelé « le Grand Œuvre » Au sommaire : 1e voyage : Le chemin profane, à la découverte du mont - la digue - cour de l’avancée - les marches - L’entrée de l’Abbaye - sur les remparts, la tour Claudine - la tour nord - le chemin sauvage, à la découverte des jardins - Le débarcadère - la chapelle Saint-Aubert - le pignon - le contrefort - le Vieille Force - Veines de calcite - Saint-Christophe - Force néfaste - 2e voyage : L’Abbaye et le cœur secret du mont - Robiner et cupule - la tombe de Robert de Torigni - Pierre en T - la labyrinthe - Chœur et arches - Trou et force néfaste - le cloître - Maître Jacques et Maître Jean - le livre de pierre - Dragon mangeant du raisin - Dragons - les vendanges - le frère lecteur au réfectoire - Saint-Michel - colonne de la salle des hôtes - autel des parfums chapelle Sainte-Madeleine - la crypte des gros piliers - la chapelle Saint-Martin - la chapelle Saint-Etienne - Notre-Dame-sous-terre - Pierre de contemplation - le scriptorium - les jardins - 3e voyage : Chemin initiatique, sur la voie des Anciens - Départ de la poste à l’entré de la ville - le palier - les roches - Octogone - le cimetière - l’entrée de l’Abbaye - pierre à marquer - la tour nord - A la quête de l’épreuve - la tour octogonale - la tour du Septentrion - le loup convert ou le loup vert - |
le
popol – vuh |
Raphaël girard |
Edition PAYOT |
1972 |
C’est
l’histoire culturelle des Maya – Quichés. |
le
prix du monothÉisme |
Jan assmann |
Edition AUBIER |
2007 |
En 1997, l’égyptologue Jan Assmann publiait un
ouvrage, « Moïse l’Égyptien », dont les thèses
allaient susciter maintes controverses : en France, en Allemagne, aux
États-Unis… plusieurs spécialistes s’insurgèrent contre ce qui leur apparut
comme une contribution à la critique de la religion, voire comme une attaque
frontale dirigée contre le monothéisme. Au cœur du débat, toujours vivace
aujourd’hui, se trouve le concept de « distinction mosaïque » forgé par Jan
Asmann : un concept qui, pour certains contradicteurs, prête au monothéisme
une intolérance consubstantielle ; qui pour les autres, entend précisément
abolir ce qui distingue le monothéisme. Les plus véhéments allant jusqu’à imputer à l’égyptologue
une nostalgie du paganisme, voire un antisémitisme larvé. Par-delà ces
derniers griefs, peu sérieux, le débat a été assez nourri pour que Jan
Assmann entreprenne, dans un nouveau livre, de préciser ou d’amender les
concepts utilisés dans le précédent : bel exemple de retour sur elle-même
d’une pensée scientifique. Il revient donc ici sur ce qui caractérise
le monothéisme : cette distinction mosaïque qui est, non pas la distinction
entre un Dieu unique et un fourmillement de divinités, mais bien la
distinction entre le vrai et le faux dans la religion, entre le vrai dogme et
les croyances erronées ; non pas l’irruption d’une croyance donnée à un
moment déterminé, qui suppose un avant et un après, mais une idée
régulatrice. |
les
adorateurs du soleil juifs et chrÉtiens |
Léon MOY |
Edition du Buisson |
1903 |
Cette étude philosophique
populaire sur les origines du judaïsme et du christianisme nous entraîne sur
les traces du début du christianisme avec les livres de la Révélation, Jésus-Christ,
les fêtes chrétiennes, les dogmes. Toutes les fêtes judaïques et
chrétiennes tournent autour du soleil, car depuis la fin des temps, le soleil
a régi l’homme et la créature. La
terre, l’eau, la montagne, le vent, la lune… et, le plus important, celui qui
apporte lumière et chaleur et sans qui rien ne serait, le Soleil. Incarné par
l’Inti, le Dieu-Soleil, il devient à partir du XIVe siècle la divinité ultime
et officielle de l’Empire. Son culte est au cœur même de la civilisation inca
et fut adopté au fur et à mesure de la conquête par les tribus soumises de
même que le rituel, rétrogradant les divinités locales à des dieux
secondaires. Père de l’Inca, le culte du Dieu-Soleil est particulièrement
important dans l’ancienne capitale, à Cuzco où l’on retrouve le Coricancha,
le principal temple du Soleil et le lieu le plus sacré de l’Empire inca dont
la splendeur ne fut jamais égalée. En son cœur était conservé le punchao qui
consistait en une statue d’or représentant Inti sous des traits humains, surmonté
d’un disque d’or. Autre bel exemple du culte de l’Inti, le site archéologique
de Pachacámac. Situé une trentaine de kilomètres de Lima, l’actuelle capitale
péruvienne, il fut un haut lieu de cérémonie et un centre religieux important
et cela bien avant l’expansion Inca, mais avec l’avènement de la civilisation
Inca, on l’agrémenta de plusieurs bâtiments d’importance dont le temple du
Dieu-Soleil. La
plus grande fête en l’honneur du Dieu-Soleil était l’Inti Raymi, célébrée à
Cuzco, chaque 24 juin à l‘occasion du solstice d’hiver. Scientifiquement, le
solstice a lieu le 21 juin, mais les Incas, qui utilisaient un calendrier
solaire (le Pacha Unachaq) avaient constaté que le soleil restait au même
endroit à midi pendant quelques jours jusqu'au 24 juin. Ce jour fut donc
choisi pour marquer le début d'une nouvelle année et symbolisait la
consécration éternelle du mariage entre le Soleil et ses fils, les êtres
humains. Toute la population s’y rendait et le souverain et sa famille en
étaient les hôtes. Au menu : cérémonie de l’attente du soleil, sacrifice de
bétail que l’on distribuait ensuite aux participants et consommation de
chicha (sorte de bière) des jours durant. Interdite
dès 1572, la fête de l’Inti Raymi s’est toutefois perpétuée. Célébrée clandestinement
par les populations pendant des siècles, elle refit officiellement son
apparition en 1944. Depuis lors, elle le rendez-vous incontournable et un des
principaux attraits touristiques du Pérou. Au XVe siècle, le culte du
Dieu-Soleil devint toutefois tellement fort qu’il en vint à éclipser celui de
l’Inca lui-même. Les temples n’étaient plus seulement le centre du pouvoir
religieux, mais devinrent des centres politiques où les prêtres jouèrent un
rôle de plus en plus important. Ce qui poussa l’Inca Pachacutec à instituer
une nouvelle croyance parallèle : le culte de Viracocha, le Dieu créateur. |
LES APOCALYPSES ET LA FIN DES
TEMPS |
L’Alliance mondiale des religions |
Edition DESIRIS |
1994 |
Colloque tenu en 1970
sur le thème de la fin des temps avec des philosophes, des scientifiques, L’Apocalypse, a dit
Maryse Choisy, présidente de l’AMR, annonce au monde sa fin, au double sens
de morte et d’accomplissement, mais également elle a un sens de Révélation et
de nouveaux cycles. Au sommaire de cet ouvrage voici les
intervenants : Maryse Choisy : Où allons-nous ? Cardinal Daniélou : L’apocalypse dans son contexte historique. Swami Ritajananda : Les Kalpa Docteur Paul Chauchard : La fin de l’espèce Raphael Cohen : Les temps du Messie Mohammad Mokri : L’apocalypse et la fin des temps en Iran ancien Bernard Guillemain : Le retour aux origines Jacques Donnars : Les apocalypses personnelles :
quelques cas Jacques Porte : L’apocalypse de la musique Professeur Olivier Clément : L’apocalypse, une perspective orthodoxe Mohammad Mokri : L’eschatologie islamique et l’apparition du Madhi (le
guide de la fin des temps) Colette Martin : Ce que la Révélation de saint Jean m’a fait voir et
entendre (mon apocalypse) Docteur Hubert Larcher : La cybernétique et la fin des temps Madeleine Berthaud : L’apocalypse est-elle possible ? Docteur Laurent Stevenin : Subjectivité et objectivité dans les
signes |
le signe
sacrÉ |
par le Pasteur B. morel |
Edition flammarion |
1959 |
La présence des symboles, signes
énigmatiques et d’expression mystérieuse dans les traditions religieuses, les
œuvres d’art, les contes et les coutumes du folklore, atteste l’existence
d’un langage universellement répandu en Orient comme en Occident et dont la
signification transhistorique semble se situer à la racine même de notre
existence et de nos valeurs. Il importe donc d’étudier les
symboles à la lumière des principaux éléments d’information et d’examen
dispersés actuellement dans des ouvrages particuliers de logique,
d’ethnologie, de philosophie et autre sociologie. Tel est le but de cette collection
dirigée par M.M. Davy. Au sommaire de cet ouvrage : Première partie : Du sacrement
au signal et à l’information - La doctrine sacramentelle des Pères de
l’église - Les deux plans du mystère chez les Pères
apostoliques - La notion du sacrement avant St Augustin et
chez St Augustin - Le sacrement signe des choses divines -
Signes, symboles et signal
- Signification, communication
et asservissement - L’analogie et l’information - Deuxième partie : La
tentation du système - L’analogie et la foi - La
symbolisation du Mystère - Les circonstances miraculeuses - Le
désordre probable et l’ordre de la création
- La vie et la conquête de
l’improbable - Le péché et le désordre - Le
bruit et le péché - L’Alliance de grâce, fréquences et
codes - Troisième partie : Le
signe unique et parfait - Les sacrements comme symboles
représentatifs - Signaux et asservissements liturgiques - Le
jeu de la liturgie - Le corps et l’épouse du Seigneur - Le
silence sacramentel - . |
LES GRANDES FIGURES
DE LA BIBLE |
Fernand COMTE |
Edition BORDAS |
1992 |
Les aventures des
patriarches, les clameurs des prophètes, les excès et les vertus des rois,
les trahisons et repentirs du peuple, tout ce qui fait l’histoire édifiante ou
scandaleuse mais toujours mouvementée et remarquable du
peuple « élu ». Le discours, la
pensée, la morale, l’action même d’aujourd’hui auraient été sans doute
différents sans la soumission d’Abraham, les lois de Moïse, les prédictions
d’Isaïe, l’enseignement de Jérémie et d’Ezéchiel et la formidable fascination
qu’ont exercée les royaumes de David et de Salomon sur les générations qui
ont suivi ; rien non plus n’aurait été tel sans la révolution provoquée
par le christianisme. Consciemment ou
inconsciemment, aujourd’hui encore, chacun se détermine dans sa pensée et son
action en fonction de ces événements. C’est la préhistoire de notre histoire. Au sommaire une centaine de grands noms de
la Bible dont : Aaron - Abel
- Abner -
Abraham et Absalon - Achad et Achaz -
Adam et Adonias - Agar et Amos -
Ananie et André - Anne et Apollos -
Athalie et Balthazar - Barnabé, Bartimée et Baruch -
Benjamin et Bérénice - Bethsabée et Booz -
Caïn, Caïphe, Cléopas et Daniel
- David et Débora -
Démétrius - Denys l’Aréopagite -
Eli et Elisabeth - Elisée, Esaü et Esdras -
Esther et Etienne - Eve, Ezéchias et Ezéchiel -
Gabriel et Gédéon - Goliath et Habaquq -
Hérode le grand et Hérode Antipas
- Hérodiade -
Isaac, Isai et Ismaël - Jacob
et Jacques le majeur - Jean le baptiste et Jean l’évangéliste -
Jéhu et Jephté - Jérémie et Jéroboam -
Jésus et Jéthro - Jézabel
- Joab, Joas et Job -
Jonas et Jonathan - Joseph, Josias et Josué -
Juda - Judith
- Lazare et Lévi -
Loth et Luc - Marc et Marie -
Marie de Magdala - Marthe
- Mathieu -
Mikal - Moïse
- Nabuchodonosor -
Néhémie - Nicodème
- Noé - |
LES GRANDES RELIGIONS |
Philippe GAUDIN |
Edition ELLIPSES |
1995 |
Curieux temps que le notre,
qui voit surgir comme une brulante actualité ce qui fut une des plus
anciennes attitudes humaines. Les questions fondamentales sur le sens de
l’existence persistent, l’attachement à une culture, à des traditions
religieuses restent un souci des individus et de leurs communautés, mais
notre temps ne peut plus être celui de l’ignorance, où le visage de ceux qui
vivaient et priaient était trop lointain et totalement détaché des réalités. Cet ouvrage s’en
tient à ce qu’il est convenu d’appeler « les grandes religions »,
de par le poids de leur influence historique, l’originalité et la profondeur
de leur message, le nombre de leurs adeptes, l’islam, le judaïsme, le
christianisme, l’hindouisme et le bouddhisme ont façonné et façonnent encore,
la culture universelle de l’humanité. A travers l’histoire
de ces religions, de leurs doctrines, de leurs rites, du message qu’elles
délivrent, cet ouvrage entend être une initiation pour ceux qui ne les
connaissent pas, et donner des directions de recherche à ceux qui veulent
élargir leurs connaissances. Au sommaire : Le Judaïsme : Un aperçu de l’histoire
juive - Abraham
-Le premier temple - L’exil de Babylone - Le
second temple - La conquête romaine - la
diaspora - la période contemporaine avec l’affaire
Dreyfus, la shoah et l’état d’Israël
- Les juifs dans le monde
d’aujourd’hui - Les textes de base de la doctrine
juive - la Bible
- La tradition rabbinique - Le
sens de Dieu dans le judaïsme, l’alliance et l’élection - le
messianisme - Sion
- La quintessence de la
Torah - L’homme juif devant Dieu - Le
Shabbat et les fêtes juives - L’Islam : Présentation de
l’Islam - Le Coran
- L’Arabie avant l’islam - Le
prophète Muhammad - La loi avec le droit de Dieu et le droit
des hommes - Une foi et six
croyances - Le Christianisme : Présentation
du christianisme - Jésus-Christ - le
Messie - Manifestation du Ressuscité -
Dieu est Amour - Relation du Père, du Fils et du Saint
esprit - La trinité
- L’incarnation, la rédemption
et le salut - la grâce
- Le sacrifice de la Croix -
L’Eglise, peuple de la nouvelle Alliance -
Temple de l’esprit et corps du Christ
- Apôtres et ministres -
La foi, l’espérance et la charité
- La vie sacramentelle et la
prière du chrétien - Le baptême et l’eucharistie - Le
signe de la croix - L’église catholique et l’église
orthodoxe - Constantin et le concile de Nicée - Le
schisme 1054 - Le Pape
- Le mouvement œcuménique - La
réforma protestante - Luther et Calvin - La
théologie et l’éthique protestante
- L’anglicanisme, l’armée du
salut, les méthodistes, les mennonites, les pentecôtistes, les baptistes et
les groupes d’évangélisation -
L’église des saints du dernier jour - L’Hindouisme et le Bouddhisme : Présentation
de l’Hindouisme et du bouddhisme
- Les castes - La
fréquentation des lieux saints - Les diverses voies spirituelles -
Les quatre vérités saintes
- Le Mahayana -
L’idéal du bodhisattva - Les trois corps du Bouddha - La
vacuité - le bouddhisme tantrique - le
mandala - Les moines, les nonnes et les laïcs - La
diffusion du bouddhisme - le Zen
- La doctrine de Nichiren -
Pascal - Rousseau et Kant - |
LES HÉRÉSIES B.A-BA |
ROGER PARISOT |
Edition PARDES |
2002 |
||||
Diverses
hérésies traitées dans ce livre :
|
LES LIEUX SACRÉS par L’ALLIANCE MONDIALE DES RELIGIONS |
A.M.R. |
Edition DESIRIS |
1993 |
On y trouve une
explication des divers lieux sacrés, par d’éminents chercheurs dans
différentes religions. L’A.M.R. a été fondée en France par Maryse Choisy en
Juillet 1965, à la suite du congrès de Delhi. L’AMR se propose de favoriser
l’étude et la compréhension des diverses religions et de toutes les
spiritualités en vue d’intensifier par une action commune la Vie, la Lumière
et l’Amour, source de toute Paix. Les moyens d’action de cette association,
sont principalement la tenue de colloques et la publication de leurs actes.
C’est ainsi que depuis sa création s’est organisé 27 colloques et congres. Au
sommaire de ce compte rendu dans cet ouvrage : Cardinal
Daniélou : La phénoménologie
du sacré et quelles significations pour un lieu sacré ? - Maryse
Choisy : Où sont les lieux
sacrés ? Doyen
Marc Lods : Pour un
protestant, que signifie le lieu saint ? Professeur
Olivier Clément : Quelques
éléments de réflexions empruntés à la tradition de l’Orient chrétien Vénérable
Thich Nhat Hanh : Un point de
vue Zen Professeur
Subasb Chandra : L’Inde et les
lieux sacrés Professeur
Henri Baruk : Les lieux saints Professeur
Mohammad Mokri : Les lieux
sacrés dans le Mazdéisme et dans l’Islam Docteur
Paul Chauchard : Le point de
vue Psychophysiologique – Docteur
Hubert Larcher : Lieux sacrés
et guérisons paranormales Jacques
Mauduit : Les lieux sacrés en
préhistoire |
LES LIVRES SACRÉS |
Fernand COMTE |
Edition BORDAS |
1995 |
Les livres sacrés de
toutes les religions et philosophies sont répertoriés et expliqués. Ce sont les textes fondamentaux
des grandes religions du védisme, du jaïnisme, du bouddhisme, de
l'hindouisme, du confucianisme, du taoïsme, du shintô, du judaïsme, du
christianisme, de l'islam... Des milliards d'hommes au cours de deux mille
ans d'histoire y ont reconnu la Parole de Dieu. Les livres sacrés ont été
pour eux des références inaltérables où ils ont puisé l'essentiel de leur
inspiration, de leur foi, de leurs pratiques et de leur morale. Dans cette
nouvelle version d'un livre paru il y a quelques années, Fernand Comte nous
propose d'entreprendre un voyage dans les profondeurs du monde. Celui-ci part
de l'Inde, passe par la Chine, le Japon, le Moyen-Orient, pour parvenir aux
Amériques, sans oublier l'Égypte ancienne. Le lieu où ces livres sont apparus
les a marqués : il y a loin entre les récits imagés des premiers livres de la
Bible hébraïque et les abstractions mystérieuses de Daode Jing, entre
l'histoire mouvementée racontée dans le Mahâbhârata hindou et les signes du
Tonalamatl méso-américain. La terre, semble-t-il, n'est pas étrangère à la
forme qu'a prise la littérature sacrée Loin d’être dépassée, la question des livres
et textes sacrés est au cœur de notre actualité, l’actualité religieuse
certes, mais peut-être aussi l’actualité politique, au moins dans certains
pays. Car notre époque voit s’opposer une lecture littérale des textes
sacrés, fondée sur leur caractère divin, à des lectures qui veulent tenir
compte de l’histoire et de l’évolution des cultures depuis que ces Livres ont
été écrits. En d’autres termes, devant les changements de civilisation que
nos sociétés ont connus, surtout dans les derniers siècles, ces Ecritures
peuvent-elles, ou même doivent-elles, faire l’objet d’interprétations
renouvelées ? Nous verrons d’abord
comment, dans les trois grands monothéismes, s’est faite et a évolué la
lecture des textes sacrés. Puis, dans une dernière conférence qui sera comme
une conclusion, nous poserons la question des monothéismes face à la
modernité. Le Judaïsme d’abord. Il est habituel de dire
que, depuis la destruction du dernier Temple par les Romains (en 70 après
J.C.) et la dispersion du peuple juif, la pensée religieuse israélite,
exprimée par les Rabbins, se fonde sur le commentaire et l’analyse incessante
des textes de la Bible hébraïque, commentaires et analyses rassemblés
notamment dans le Talmud. Que sont ces textes interprétatifs ? Comment se
sont-ils formés ? Peut-on en distinguer les grandes lignes ? Dans le temps,
décèle-t-on une évolution dans l’approche des textes ? Y a-t-il diverses
“ écoles ” de pensée en ce domaine ? Le Christianisme ensuite. On le sait, les Ecritures
chrétiennes sont doubles : l’Ancien Testament, reprise de l’Ecriture juive,
c’est-à-dire de la Bible hébraïque, et le Nouveau Testament, collection d’un
certain nombre d’écrits des premiers chrétiens. Première question : que
signifie cette reprise de l’Ecriture juive ? Comment cette dernière a-t-elle
été lue par les chrétiens ? On sait qu’elle fut comprise comme annonçant les
évènements du Nouveau Testament et que le peuple chrétien fut considéré comme
le vrai destinataire de la Bible hébraïque, comme le véritable Israël, face
au peuple juif disqualifié par son rejet du Christ. Méditant ensuite sur les
Ecritures et tentant d’en mieux déchiffrer le message, les Pères de l’Eglise
en vinrent à définir diverses façons de lire et de comprendre l’Ecriture
(lecture historique, allégorique, ....). Quelle place ont-ils faite, les uns
et les autres, à la lecture littérale et à l’interprétation ? Comment,
finalement, s’est élaboré le Credo de Nicée ? L’Islam enfin. Assez vite, dans ses progrès,
il a connu des tendances divergentes, dont un premier exemple fut, aux
environs des 8ème et 9ème siècles, le développement de la pensée mu’tazilite.
Ce courant, de tendance rationaliste, défendait la liberté de pensée et
jugeait que le Coran, qu’il considérait comme une traduction humaine de la
volonté divine, pouvait faire l’objet d’interprétations. Toutefois, après
avoir connu un grand succès, ce mouvement fut fortement contré et, par la
suite, il semble que la pensée religieuse de l’Islam ait marqué le pas, avec
une certaine prééminence des interprétations littérales. De nos jours, face
aux écoles intégristes, paraît néanmoins se développer en Islam une pensée
religieuse ouverte à la modernité. La pensée islamique saura-t-elle renouer
avec l’audace de ses premiers philosophes et théologiens ? Cependant qu’au sein du christianisme, à partir de la Renaissance puis avec les “ Lumières ”, beaucoup de questions ont été posées en termes nouveaux. Devant le progrès des connaissances générales (géographiques, scientifiques, historiques ...) certaines compréhensions de l’Ecriture se sont trouvées remises en question. De plus, l’analyse approfondie des textes, appuyée sur une meilleure connaissance historique et archéologique de l’histoire d’Israël et des pays du Proche-Orient, a conduit à des approches nouvelles. Où en sommes-nous aujourd’hui, avec les derniers développements des diverses recherches ? Quelle peut être aujourd’hui une lecture moderne des Ecritures chrétiennes ? Tout cela nous conduit à nous interroger sur la position des trois grands monothéismes au regard de la modernité. Faut-il aller jusqu’à dire, avec Hans Küng, que les monothéismes sont encore rivés à un “ paradigme médiéval ” et que tout ira mieux quand ces religions auront atteint le “ paradigme de l’âge moderne ” ? Mais que faut-il entendre par là ? Que signifie passer du “ paradigme médiéval ” au “ paradigme moderne ” ? Comment dire Dieu aujourd’hui ? Pour parler des grandes
religions, il est nécessaire de se référer aux textes fondateurs, aux écrits sacrés
auxquels chacune se rattache. Les quelques informations à suivre sont sans
doute succinctes mais elles se veulent une aide pour s'y retrouver et repérer
des écrits où le croyant va se ressourcer. Dans un contexte de
mondialisation, plus que jamais, nous sommes au contact d'autres
civilisations et par le fait même d'autres religions. Alors quelle attitude
adopter ? Faisons appel à la légende d'Asoka. C'était un roi (vers 268-233
avant notre ère) qui, épouvanté par la violence qu'il avait usé lors de ses
conquêtes, se serait converti au bouddhisme et aurait gouverné son pays selon
les principes de cette nouvelle religion. Pour garantir la paix dans son
empire, il invite chacun à la plus grande tolérance. " Dans notre société
mondialisée, la vraie tolérance - celle qui veut " écouter et bien
écouter " ce qui fait vivre autrui - est devenue absolument essentielle.
C'est la condition pour cheminer vers une véritable paix. |
les
pÉlerinages |
Laurent deshayes |
Edition PLON |
2007 |
Pourquoi, de nos jours, se lancer
dans un long voyage mystique, à pied ? Les pèlerins sont-ils encore nombreux
? Quels sont les lieux saints vers lesquels ils convergent ? Ce phénomène
a-t-il la même signification qu’aux premiers jours des religions ?
|
les
mondes du sacrÉ |
Jacques rifflet |
Edition MOLS |
2000 |
||
Un livre où s’entrechoque, la
religion, la laïcité, l’ésotérisme et le sacré. Un super livre de référence.
|
les
religions de l’orient |
||
|
les
sikhs –
histoire & tradition des « lions du panjab » |
Denis matringe |
Edition ALBIN MICHEL |
2008 |
||
Denis Matringe inscrit le phénomène sikh dans un cadre plus large, celui de l’identité panjâbîe, cette région aujourd’hui divisée entre l’Inde et le Pakistan mais qui a su maintenir un particularisme culturel. Il montre ainsi comment le sikhisme prolonge les traditions religieuses panjâbîes (bhakti visnouite, dévotion soufie, yoga tantrique), comment il fédère une identité régionale au cœur des turbulences de la modernité (depuis la conquête anglaise jusqu’à la Partition) et dans quelle mesure il révèle, aujourd’hui encore, les aspects divers et complexes de l’indianité, en Inde et dans le monde.
|
l’Évangile,
le coran – les deux visages de l’islam – les versets qui les sÉparent |
Henri MOTTEZ |
2003 |
Les religieux musulmans disent que
le Coran a deux visages, car il comporte des anachronismes et des
contradictions. L’auteur a recherché les raisons de ces contradictions,
d’autre part il fait un parallèle entre l’Évangile et le Coran, leurs points
communs et leurs oppositions. Pourquoi ces problèmes alors même
que le Coran (verset XLVI – 12) est très clair « Le
Coran est un livre, confirmant la Thora et l’Évangile, mais en langue
arabe ». Au sommaire de ce livre : Origine de la Mecque et du peuple arabe
- La vie de Mohammed -
Période heureuse avec son mariage avec Khadidja -
Les premières révélations et la période tolérante -
Les références à Jésus et à Marie
- Mohammed, médiateur entre
Juifs et Chrétiens - morte de Kadidja - Période
humiliante :
Mohammed polygame _ L’hégire (622) -
Mohammed réfugié demande l’asile politique aux juifs - Période militaire défensive : Bataille au puits de Badr - La
Djihad - Bataille du mont d’Ohood -
Bataille des tranchées - L’obéissance et la soumission aux chefs est
obligatoire - Captifs et captives de guerre et esclavage -
les cottes de maille - les Haddith
- Seuls les croyants sont
frères - Pèlerinage à la Mecque - Période offensive et triomphante :
Prise de la Mecque - Mohammed à la Mecque -
Interdiction de l’alcool - Bakchich
- Rupture totale avec les
autres religions - L’argent et le partage
- L’orgueil et la vanité - La
prière - Les femmes et la mariage -
L’Héritage des enfants - Les femmes et la mariage après la mort de
Kadidja - Le Karokari
- Le meurtre d’honneur - L’histoire du collier d’Aïcha et l’origine
de l’obligation du port du voile islamique - Ecole et religion - Le Paradis et la vie éternelle - Les particularités du Coran et des Hadith
qu’on ne trouve pas dans l’évangile - La générosité - La
consanguinité - la patience
- Allah condamne
l’homosexualité - La prédestination (Maktub) -
L’hérédité - La mort de Mohammed
- Classement des sourates -
Obligations et interdits - Monogamie et polygamie -
Les immolations et la circoncision et l’excision -
Les interdits de certaines nourritures
et interdiction de peindre des créatures d’Allah - Le
jeûne - la banque et les intérêts - Le
mariage, son choix et sa liberté - Religions et politique
« islamocratie » ou démocratie ? - Quel avenir pour les
extrémistes ? - L’islam et la démocratie -
Diverses citations - On reconnait l’arbre à ses fruits - |
5 M
mani
– christ
d’orient – bouddha d’occident |
François FAVRE |
Edition du Septénaire |
2002 |
Un livre de 650 pages pour montrer
comment l’œuvre de Mani (216 – 276) détient peut-être le secret de
notre avenir. Deux siècles après le Christ et quatre siècles avant Mohamed
celui qui se présentait comme le réunificateur de l’Orient et de l’Occident,
le Paraclet de la Vérité ou le sceau des Prophètes, transmit une vision du
monde et de la vie tellement puissante qu’elle se répandit d’une manière
totalement pacifique sur presque tous les continents. Mani, qui fut
également un grand peintre, un grand poète, un musicien de talent et un
médecin remarquable, démontra l’unité à l’arrière-plan des diverses religions,
il enseignait aux chrétiens l’aspect profond et ésotérique du christianisme
universel, dévoilait aux mages d’Iran la véritable sens du message de
Zoroastre, expliquait aux bouddhistes le chemin de la libération. L’Eglise de
justice qu’il avait fondée pour transmettre les mystères de l’Homme Parfait,
illumina des millions d’ames, pendant plus de mille ans. Or que reste-t-il de cette
religion de lumière, tolérante et non violente, qui se voulait
réunificatrice ? Pourquoi fut-elle persécutée ? Les causes de
génocide furent-elle d’ordre théologique, philosophique ou politique ?
L’auteur donne ici non seulement l’enseignement de Mani, mais aussi les
raisons et l’histoire de cette persécution. Au sommaire de cet important ouvrage de 670
pages on y trouve : Première partie : Orientation
- Récit de l’Exode - Le
chant de la Perle - Mani, messager de lumière - De
l’illumination au prophète - La porte du ciel - le
vivant Paraclet - une saison en enfer -
Marier l’Occident et l’Orient
- Le mystère des deux
natures - Cosmogonie manichéenne - le
mythe de Mani - les deux arcs -
Mani sceau des Prophètes - Mani, bouddha d’occident et Christ
d’Orient - Les derniers moments de la civilisation
manichéenne en Asie centrale - Continuités iraniennes et gnostiques - Le
tombeau d’Hermès et de Christian Rosencreutz
- Deuxième partie : Un traité manichéen retrouvé en Chine -
Mani, fils de lumière - La
métamorphose - la renaissance de l’âme et aurale -
Transfigurisme et religion cosmique
- Le mystère de l’endoura - La
grande roue - Création des règnes végétal et
animal-humain - La monade et les 7 cieux - le
Démiurge - Les 3 roses
- les 4 corps et les 5 fluides -
le symbolisme de la colonne de lumière
- les 7 perles - Inversion du sens de rotation des
chakras - les 7 imans
- Le mystère de la sainte
Cène -
la descentes des 7 rayons de l’esprit
- La fonte de la coupe du Graal
- Le détachement de la Croix et
la mise au tombeau - Le vêtement de lumière de l’homme
nouveau - le signe du Paraclet - Troisième partie : Le yoga et la force descendante -
Montée de la Kundalini - les nouveaux mutants - Le
rôle de la sexualité dans la mythologie manichéenne -
Voie de la main droite et de la main gauche - le
célibat des gnostiques - Vrai Dieu et démiurge - Le
bien et le mal - L’antéchrist en nous -
L’être aural, agent de liaison entre la monade et la personnalité - L’image mentale de l’homme immortel - Le
combat contre le dragon-serpent - les 3 états de conscience - Le
serpent à 7 tètes - Eglise intérieure et extérieure -
Mon royaume n’est pas de ce monde
- Les chants de perle - le
musée manichéen - |
MITHRA, ZOROASTRE et
la préhistoire Aryenne du christianisme. |
Charles AUTRAN |
PAYOT |
1935 |
En tant que divinité solaire
Mithra est présent dans la tradition védique, aussi bien qu’avestique
(Zoroastre). Dans le ring veda plusieurs hymnes dédiés au soleil invoquent
Mithra en même temps que Varuna et Savitar. Dans l’Avesta en sa forme récente,
Aura Mazda apparait comme le dieu suprême, toutefois c’est Mithra qui est le
dieu des eaux, qui fait pousser les plantes et confère la vie. Il est difficile de situer la
naissance du culte de Mithra, on le situe généralement à partir de -1000 ans,
et progressivement il va s’installer entre L’Inde et l’Iran puis se répandra
dans tout le bassin méditerranéen, il disparaitra vers les années 350 avec
l’apparition du christianisme, mais surtout parce qu’il n’a pas su s’adapter
au monde en évolution. Au sommaire de cet ouvrage : Première partie : Grandeur religieuse du monde iranien -
Les mystères de Mithra - Le couple souverain, l’Inde dravidienne et
la Méditerranée Egéenne - Mithra, Çiva et les « Phoinikes »
de la tradition hellénique -Esquisse
de l’histoire de l’expansion d’un grand culte chalcolithique -
Survivances occidentales de Mithra-Çiva -
Mithriacisme et religion des mages
- Le taureau - Deuxième partie : Zoroastre, le zoroastrisme et la chronologie - La
religion d’Israël avant et après l’exil
- L’eschatologie -
Anges et démons - Paradis, Géhenne et purgatoire -
Résurrection et jugement dernier
- |
5 N
NAISSANCE DE DIEU - LA BIBLE ET
L’HISTORIEN |
Jean BOTTERO |
Edition GALLIMARD |
1992 |
La Bible n’est pas
seulement le réceptacle de la Parole Dieu adressée à des multitudes de
croyants : elle est aussi, elle est d’abord un opulent recueil de
documents écrits et compilés par des hommes du deuxième et surtout premier
millénaire avant notre ère, dont elle convoie jusqu’à nous la vieille
aventure. Longue histoire au
cours de laquelle se sont formées, pour une large part, notre propre vision
des choses, notre hiérarchie des valeurs, nos règles de comportement, notre
mentalité, notre conscience…Comme tous les vestiges du passé, la Bible relève
donc de l’histoire, ce qu’on a trop longtemps ignoré et ce que l’on oublie
trop souvent encore. Jeter sur la Bible un regard d’historien, tel est, dans
cet ouvrage, le propos de Jean Bottéro, spécialiste des religions sémitiques
anciennes et qui tient, depuis 1958, à la section de philosophie et
d’histoire de l’Ecole pratique des Hautes Etudes, une chaire d’assyriologie. Il découvre, avant
tout, dans la Bible, ainsi considérée, parmi d’archaïques réflexions, parfois
naïves, souvent profondes, touchant les grands problèmes qui hantent toujours
notre esprit, de la raison d’être ultime des choses, du sens dernier de notre
existence et du pourquoi du Mal universel, le lent cheminement qui a mené les
vieux Israélites à la conviction de l’unicité absolue et de la totale
transcendance de Dieu : la seule idée vraiment neuve et puissante qu’ils
aient laissée derrière eux, et dont nous ne pouvons qu’admirer et louer la
hauteur et la noblesse, même si elle n’est pas pour nous qu’une des plus
brillante et inattendues trouvailles de notre esprit. Au sommaire de cet excellent livre,
l’auteur nous parle de : Le message universel de la Bible -
Quatre études bibliques : 1/ Le plus vieux poème biblique -
2/ Les origines de l’univers selon la Bible -
3/ Le récit du « péché originel » -
4/ L’Ecclésiaste et le problème du Mal - |
NÉO – PAGANISME B.A- BA |
CHRISTIAN BOUCHET |
PARDES |
2001 |
A Moscou comme à Los
Angeles, à Paris comme à Valparaiso, dans les mégapoles occidentales comme
dans les plus petits villages de province, des hommes et des femmes, malgré
2000 ans de christianisme, se disent encore païens. Ils rendent un culte à Héra,
à Wotan, à Perun, à Horus et à la multitude des autres
dieux anciens.
Le terme
néo-paganisme n’évoque que des idées vagues, des druides en robes blanches…
Les dénonciations du clergé catholique à l’approche d’Halloween… Et pourtant ce terme désigne un
courant religieux important, divers et en croissance.
|
5 O
ORIGINES ET HISTOIRE DES RELIGIONS |
J. MURCHY |
Edition PAYOT |
1951 |
Les religions
primitives, le totémisme de Babylone au XXe Siècle en passant par la Chine,
l’Inde, l’Egypte, la Grèce, l’Islam, Zoroastre et bien d’autres. Le
premier problème que pose l'étude des religions concerne la définition même
du concept de religion, lequel, étant
exclusivement occidental, ne peut directement désigner des faits culturels
appartenant à d'autres civilisations. Il suffit toutefois de se rendre compte
du relativisme de ce concept pour que le problème perde sa priorité. De
préliminaire il devient « final », en ce sens qu'il se confond avec
le but même de l'étude des religions, laquelle se comprend comme une
recherche en vue de définir les religions. Il s'agit d'en donner une
définition non philosophique, mais scientifique ; et, puisque la matière
à étudier est « culturelle » et non « naturelle », la
discipline scientifique qui se donne un tel objet ne peut être
qu'historique ; c'est l'histoire des religions. L'approche
historiographique des religions n'est pas réductible à une collection, aussi
vaste que possible, de monographies consacrées aux religions
particulières ; aussi n'est-ce pas là le but de l'histoire des
religions. Il existe, au contraire, une conception qui part de ce qu'ont de
comparable les faits religieux de n'importe quelle culture, ou, si l'on renonce à
l'équivoque catégorie du religieux, les faits culturels tout court. C'est, en
effet, du recours à cette méthode comparative qu'est née, en même temps que
l'ethnologie, l'histoire
des religions, la naissance de ces deux disciplines pouvant être
conventionnellement datée de la parution de l'ouvrage de E. B. Tylor, Primitive Culture (1871). La
perspective comparatiste qu'elle exige et le caractère culturel de son objet
situent l'histoire des religions aux côtés de l'ethnologie et lui assignent
une position révolutionnaire par rapport à la tradition historico-philologique.
Cette révolution est repérable dans le « néo-humanisme », qui se
présente comme dépassement du vieil humanisme centré sur la culture
européenne. Dans cette perspective, important fut et demeure l'apport des
études d'histoire religieuse à la formation d'un nouveau sens de l'histoire |
5 P
PETIT
TRAITḖ D’HISTOIRE DES RELIGIONS - |
Frédéric Lenoir |
Edition Plon |
2008 |
Quelle
est la toute première religion de l'humanité ? Comment sont apparues les
notions de dieu, de sacrifice, de salut, de délivrance, de prière, de clergé
? Pourquoi est-on passé du culte de divinités féminines à celui de divinités
masculines ? De la croyance en plusieurs dieux à la foi en un Dieu unique ?
Pourquoi la violence est-elle souvent liée au sacré ? Pourquoi y a-t-il
plusieurs religions ? Qui
sont les fondateurs des grandes traditions et quel est leur message ? Quelles
sont les ressemblances et les différences fondamentales entre les religions ?
Des premiers rituels funéraires des hommes préhistoriques aux grandes
religieuses actuelles, Frédéric Lenoir explore de manière limpide l'univers
foisonnant du sacré. Une question parcourt ce livre : à quoi servent les
religions et pourquoi accompagnent-elles l'aventure humaine depuis l'aube des
temps « Aucune
société humaine dont on ait la trace n’est exempte de croyances et de rituels
religieux ».
C’est à partir de ce constat que Frédéric Lenoir, philosophe et directeur du Monde des religions, a
bâti ce livre qui entend retracer l’histoire religieuse de l’humanité. Un
pari ambitieux mais réussi, tant l’ouvrage se lit avec facilité. Dans une
passionnante première partie, l’auteur s’attache longuement à décrire le
phénomène religieux et son développement jusqu’au premier millénaire avant
J.-C. Ce regard, qui plonge dans les profondeurs de l’histoire et de la
préhistoire, lui permettra, en conclusion du livre, d’analyser avec beaucoup
de finesse la réalité religieuse du XXIe siècle et d’interroger sur
« l’archaïsation » de la religion qu’il devine dans le rejet
contemporain de la rationalisation et de l’organisation religieuse. Entre les
deux, une seconde partie, plus classique mais qui ne manque pas d’intérêt,
entreprend de décrire précisément les grandes traditions religieuses de
l’humanité. Ce que Frédéric Lenoir sait faire simplement, mais sans tomber
pour autant dans le simplisme ou le raccourci abusif. L’ouvrage, qui se veut
résolument descriptif, ne cherche jamais à prouver la supériorité d’une
religion sur une autre, ni même à porter de jugement sur le sentiment
religieux en lui-même Au sommaire de cet ouvrage : La
religion originelle - Quand Dieu était une femme -
Les dieux de la Cité - Les dieux du monde -
La période axiale de l’humanité
- Sagesses chinoises -
Hindouisme - Bouddhisme -
Sagesse Chrétienne - Zoroastrisme -
Judaïsme - Christianisme -
Islam - Permanence de l’animisme - |
principes
et mÉthodes de l’art sacrÉ |
Titus burchardt |
Edition Dervy |
1995 |
On a souvent tendance à appliquer
le terme d’ « Art sacré » à tout édifice qui comporte un sujet religieux.
Seul un art dont les formes mêmes reflètent la vision spirituelle propre à
une religion donnée mérite cette épithète. Les
historiens de l’art, qui appliquent le terme d’ « art sacré » à n’importe
quelle oeuvre artistique à sujet religieux, oublient que l’art est
essentiellement forme : pour qu’un art puisse être appelé « sacré », il ne
suffit pas que ses sujets dérivent d’une vérité spirituelle, il faut aussi
que son langage formel témoigne de la même source. Seul un art dont les
formes mêmes reflètent la vision spirituelle propre à une religion donnée,
mérite cette épithète. Plus de soixante ans se sont écoulés depuis la
parution en français de ce texte magistral, traduit en plus de 10 langues à
travers le monde. Titus Burckhardt a été le premier à présenter dans un seul
ouvrage le cœur et l’essence des grandes formes traditionnelles d’art sacré
tant d’Orient que d’Occident. Il a produit une synthèse et une source féconde
à laquelle beaucoup de spécialistes viennent continuellement puiser. Le
but de l’art islamique est, selon Burckhardt, de « créer une ambiance qui
permette au croyant d’être lui-même le symbole vivant de Dieu sur la Terre »,
c’est-à-dire d’être « conforme à sa dignité primordiale, qui est à la fois
celle de représentant) et celle de serviteur de Dieu. » L’art islamique, et
principalement l’architecture et les arts modelant l’environnement (décor, épigraphie,
tapis, vêtement), a pour vocation de faire « rayonner la beauté du rite » et
de le protéger en même temps : de créer un « cadre conforme au rite, ouvert
aux “bénédictions angéliques” et fermé aux interférences psychiques obscures.
» (L’art de l’Islam, p. 130) Rien, écrit-il, « ne doit s’interposer
entre l’être humain et la Présence, invisible et informelle, de Dieu », et
c’est pour cela que l’art islamique crée un certain vide, en écartant les
troubles et les passions issues du monde pour installer un ordre esthétique
sobre et généreux en même temps, « exprimant l’équilibre, la sérénité, la
Paix. » Dans les zones à forte population,
l’architecture est susceptible « de rétablir les conditions de pureté et de
calme qu’offre ailleurs la nature vierge » créée par Dieu Dans cette
perspective, l’aniconisme de l’art islamique, l’absence d’images figuratives,
ne constitue nullement, pour Burckhardt, une limitation et un appauvrissement
culturel, mais s’inscrit dans une intention délibérée : empêcher le jeu de
miroirs ambigu entre l’homme et son image, puisque « l’image de l’homme est
toujours l’image qu’il se fait de lui-même » et l’auteur ne se libère jamais
du sort que l’image lui jette (« Le rôle des beaux-arts dans l’éducation
islamique » Par ailleurs, il s’élève contre le préjugé voyant dans l’art
islamique une stagnation, alors que le respect de synthèses formelles, et
leur réinvention inépuisable par la spiritualité de l’artiste, sont dans la
nature même de tout art sacré : soit un art traditionnel est « fidèle à ses
principes et par conséquent actif et inconscient », écrit-il, soit il les «
oublie, ce qui entraîne sa décadence et son effacement. » |
5 Q
quand
notre monde est devenu chrÉtien |
Paul veyne |
Edition ALBIN MICHEL |
2007 |
C’est le livre de bonne foi d’un
incroyant qui cherche à comprendre comment le christianisme, ce chef-d’œuvre
de création religieuse, a pu, entre 300 et 400, s’imposer à tout l’Occident.
À sa manière inimitable, érudite et impertinente, Paul VEYNE retient trois raisons :
|
5 R
RAISONNANCES
BIBLIQUES |
Annick de SOUZENELLE |
Edition Albin MICHEL |
2001 |
A
l’heure où commence à s’instaurer un véritable dialogue entre juifs et
chrétiens, comment peut-on comprendre le lien qui unit le « Nouveau
Testament » à « l’Ancien Testament » ? Pour
Annick de Souzenelle, le mystère de cette relation est à entendre comme celui
d’une unique Parole de Dieu, dans laquelle le « Bonne nouvelle »
résonne en pleine harmonie avec la
Première Alliance : elle accomplit ses promesses et dévoile son
secret, et son message, à son tour, s’éclaire des mille corrélations subtiles
qui la lient à la Torah. Une
telle vision, étayée par la Tradition et par l’extraordinaire symbolique des lettres hébraïques, était
déjà présente dans toute l’œuvre d’Annick de Souzenelle, depuis « le
symbolisme du corps humain » jusqu’au « Féminin de l’être ».
Elle est ici développée de façon lumineuse, à travers un parcours qui va du
Prologue de Jean au récit de la Pentecôte. Les correspondances très précises
que l’auteur établit à propos de la circoncision de Jésus, des Béatitudes ou
du Notre Père, nous invitent à changer radicalement notre regard sur ces
textes, et par la grâce de leur enseignement, notre regard sur nous-même. Au
sommaire de cet ouvrage : Béréshit -
Naissance et enfance du Christ
- Le Baptême d’eau du
Christ - La tentation au désert -
Le Baptême de feu - Le sermon sur la montagne -
Les Béatitudes au regard des Sephiroth -
Quelques enseignements de Jésus
- Pâque juive et Pâques
chrétienne - La matrice du crâne -
Descente de l’Esprit-Saint
- . |
religieux
& moines de notre
temps |
Marc joulin |
Edition du CERF |
1980 |
||||||||||||||||
|
religion,
rÉvÉlation, initiation, certitudes illusoires |
Jean mourgues |
Edition Dervy |
2002 |
Ce grand maçon et philosophe nous
présente ses réflexions basées sur la religion, la révélation et
l’initiation. Les rapports des hommes
avec l’Église et Dieu. Ses réflexions sur la Révélation, mot souvent mal
compris et sur la démarche initiatique, qui permet d’accéder à un certain
niveau de spiritualité, créatrice de sens c’est-à-dire à une forme de
sagesse. L'auteur nous
présente les réflexions d'un philosophe engagé dans une démarche initiatique
sur trois des questions fondamentales qui se posent aux hommes ayant besoin
de Foi et d'Espérance. Il s'attache à montrer que seule la démarche
initiatique, par l'ascèse et l'herméneutique auxquelles elle invite, permet à
chaque homme de se " révéler à lui-même ", c'est-à-dire d'accéder à
un certain niveau de spiritualité, créatrice de sens, dans la liberté et la
lucidité, autrement dit, à une forme de sagesse. Il y a une forme
et une volonté d'emboîtement du religieux, de la révélation et de
l'initiation dans la pensée de Jean Mourgues qui esquisse dans ce livre une
réflexion d'ordre métaphysique mais qui démontre aussi la nécessité et la
présence de la poésie " Y a-t-il un mouvement poétique plus riche et
plus exaltant dans sa subtilité que celui qui naît de la simple apparition du
jour, de la griserie de la lumière, de la montée des choses accédant à la
conscience de l'être ?
|
5 V
vivre
& transmettre la tradition – connaissance des religions |
A.M.R |
Edition Dervy |
2003 |
La transmission est au cœur de la notion de tradition, qui signifie
d’abord, remettre, confier, à transmettre. C’est aujourd’hui une notion fondamentale
et décisive pour les grandes voies spirituelles, c’est pourquoi ce volume est
totalement consacré à cette question
de transmission et de partage. Les divers conférenciers vont
essayer de nous expliquer comment et pourquoi transmettre ce que les Anciens
nous ont légués, avec la difficulté du monde moderne, tant dans son esprit
que dans sa forme avec : le
manque de temps, la perte des repaires, les désinformations, les médias
attirés plus par l’argent et le politique que par la vérité et l’objectivité, le désamour des voies spirituelles et
l’abandon progressif de la pratique des religions, bref le mode de partage et
de transmission évolue et change très vite Au sommaire de ce livre : Jean Biès : Paradosis – Paradisos Françoise Bonardel :
Mettre en œuvre la Tradition Philippe Faure et Luc Breton :
De l’art du trait à l’art de la musique, pratiquer et transmettre le métier
de luthier. François Chenique : De quelques apories du néo-bouddhisme -
Dieu unique, suprême et transcendant
- Dieu créateur -
Maître Eckhart : un Bodhisattva pour l’Occident -
Comment désigner la Réalité ultime
- Conscience de base et Embryon
de Bouddha - Le non-soi des bouddhistes -
Réflexion sur l’incontournable Vacuité
- Michel Chodkiewicz :
Les rites d’initiation dans le soufisme
- Jean-Claude
Dubois : Les treize saints de la médecine
chinoise, art de guérir et art de guerre
- Un tableau de Su
Ren-shan - Le loup de Gubbio -
Transmission et médiatisation - Philippe Faure : Les médias
de la transmission. A propos de la transmission de la tradition chrétienne au
Moyen Âge - Statut et hiérarchie des médias -
Réception et réappropriation de la tradition - Françoise Bonardel et Christophe Ibach :
L’esprit du signe - Jean
Canteins : Livres et transmission - Patrick Geay : La
Franc-maçonnerie contre elle-même - Jean-Pierre Laurent :
Guénon face à la critique historique - Patrick Laude : Présence et
Vérité : L’héritage spirituel chez Louis Massignon et Schuon - Jean-Michel Mathonière :
La tradition et sa transmission dans les compagnonnages : aperçus en
forme de mise au point - Le problème des sources -
Quelques idées reçues - Iegor Reznikoff : Transmission
orale et écrite : le chant chrétien antique -
L’interprétation du chant antique et comment renouer avec la tradition
orale - La leçon de l’oralité - Matthias Korger : Biographie
des œuvres de Philip Sherrard - le cosmos comme théophanie - . |
retour à l'index des chapitres
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|