Chapitre 24  A - Z     (  Dictionnaires  )

 

24 D

 

DICTIONNAIRE  AMOUREUX  DE  LA  BIBLE

DIDIER  DECOIN

EDITION  PLON

 2009

La Bible de mes dix ans se résumait à un mince petit ouvrage cartonné, l’Histoire Sainte, qui racontait les relations agitées de quelques héros de temps très anciens et d’un Dieu interventionniste qui se disait lui-même jaloux et prompt à la colère.

Des décennies plus tard, ma Bible d’homme parle du (et au) monde entier. Amoureuse et nomade, elle m’a entrainé en Terre Sainte, chez les imprimeurs du ghetto de Venise, à Doura Europos, dans les champs de coton de la Bible belt, à Babylone, sur les pentes du mont Ararat, chez les amish, dans les grottes de Qumram, sur les traces des chasseurs d’Eden qui traquent sans relâche le Paradis perdu d’Adam et Eve, etc. Mes étoiles pour ce grand voyage dans le temps et dans l’espace ont été toutes ces Bibles dont la vie m’a permis de tourner les pages : la Bible des pauvres, la Bible du diable, la Bible paysanne, la Bible de Voltaire, le Bible d’argent, la Bible de Marcel Carné, la Bible du dernier des mohicans, la Bible low cost, la Bible de l’homme noir qui assure que, de Moïse à Jésus, tous les personnages bibliques étaient noirs, sans oublier la Bible des Gédéons et enfin la bouleversante Bible-vitrail que Chagall fit en mémoire d’une jeune fille noyée.

Dans ce merveilleux livre, Didier Decoin nous entraîne dans un grand voyage qui démarre avec Abraham, passe par Babylone, Béthléem, Caïn, Cana, le Cantique des Cantiques, Claudel, David, le Décalogue, le déluge, le désert, le Deutéronome, l’Egypte, Emmaüs, Ephèse, Esaü, les Evangiles, Freud, Galilée, Gédéons, Gilgamesh,Habacuc, Hiram, Isaac, Jérimadeth, Job, Josué, Judas, le Jourdain, Lazare, la licorne, Lilith, Pierre Loti, Maïmonide, les manuscrits de la mer morte, Newton, Origène, Paul, les Psaumes, Qohélét, les rasta, les Rois Mages, Salomé, Samson,Satan, Schibboleth, le Talmud, la tour de Babel, Wiesel, la manne, olivier Messiaen, et se termine avec Yahvé (YHVH).

 

dictionnaire amoureux de la Grèce

par Jacques lacarrière

plon

 2001

Un dictionnaire de bonheur où l’on retrouve tous les personnages et les lieux de l’antique Grèce racontés et expliqués d’une manière amoureuse, sympathique et heureuse avec une légère touche d’humour. Une revisite de la Grèce sans guide académique et philosophique.

 

dictionnaire amoureux de l’amérique

Yves berger

PLON

 2003

Né en 1492 avec la découverte du Nouveau Monde, le rêve américain n’aura jamais cessé de s’étendre et de fasciner. Il est le rêve de ceux que le pouvoir religieux persécutait, que le pouvoir politique emprisonnait, que la faim taraudait. Un seul chiffre, à la sobre éloquence : entre 1815 et 1914, entre Waterloo et la Première Guerre Mondiale, en cent ans, trente millions d’Européens sont entrés aux Etat-Unis.
Le rêve américain est, chez Yves BERGER, un grand rêve d’enfant, né sous l’occupation allemande. Chez l’adulte, et après des dizaines et des dizaines de voyages, il a gardé la même force.
Son Dictionnaire amoureux évoque l’Amérique emblématique du Sud, de l’Ouest, des Indiens, de la guerre de Sécession et la splendeur des parcs nationaux. Il raconte l’histoire, la géographie, la faune, la flore, Harlem, et fustige l’antiaméricanisme. Toute la mythologie de l’Amérique est là.

 

dictionnaire amoureux de l’amérique latine

Mario vargas llosa

PLON

 2005

De QUITO à Madrid, de Don Quichotte à Che GUEVARA, d’Eldorado à Inca, un des plus grands auteurs sud-américains chante les fulgurantes contradictions d’un continent écartelé.
Cet auteur chante le parc SALAZAR, MACCHU-PICHU, les flûtes de pan, les lamas cracheurs, mais aussi l’amour qu’il a pour ce continent écartelé entre plusieurs traditions, cette Amérique a un pied dans les Cordillères des Andes et l’autre en Europe. Ce continent vit dans l’imaginaire et dans le réel, dans la dictature et la démocratie.
Un très grand voyage dans l’histoire

 

dictionnaire amoureux de l’inde

J. Claude carrière

plon

 2001

Un parcours de l’Inde vu sous un angle ludique, nous explique les lieux, les Dieux, les hommes et le hasard. Un regard sans complaisance mais curieux et enfantin.

 

dictionnaire amoureux de l’égypte

Robert sole

PLON

 2001

Un voyage dans le temps sous forme d’abécédaire, avec l’humour, de l’histoire ancienne et moderne, de la connaissance des lieux, et beaucoup d’amour pour cette terre mythique. On passe des pharaons à Hérodote, puis à Champollion, Pierre Loti, ou H. Kalsoum et autres personnages qui ont fait et font l’histoire de ce pays attirant.

 

DICTIONNAIRE  AMOUREUX  DES  TRAINS

JEAN  DES  CARS

ÉDITION  PLON

 2006

Qui n’a pas rêvé de monter à borde l’Orient-Express, du Transsibérien, du palace sur rails, des maharadjahs ou encore de s’embarquer avec Paul Morand, Agatha Christie, Valéry Larbaud et Joseph Kessel ? Avec Jean des Cars, vous allez exaucer ces rêves. Vous voyagerez dans ces trains mythiques ou dans les chemins de fer de notre enfance, ces merveilleux tortillards de campagne haletants et soufflants, que des amateurs déterminés font rouler du Vivarais à la baie de Somme, de l’Alsace à la Provence.

Le train sous toutes ses formes, est depuis un siècle et demi, le créateur d’un monde nouveau d’émotions et d’art de vivre. De Labiche à Zola, de Hitchcock à Truffaut, les trains du mystère, du drame et de l’amour sont l’univers favori de l’auteur. De la vapeur au TGV, il enchantera votre lecture.

Bien sur l’ésotérisme des voyages n’est pas loin, lui qui dans les mystères initiatiques nous emmène vers des recherches spirituelles et métaphysique, que ce soit à la recherche de la Toison d’Or, ou la Parole perdue, les voyages de Thésée avec le minotaure, Orphée recherchant Eurydice au centre de la terre, Déméter inconsolable de la perte de sa fille Perséphone, Ulysse, Jules Verne et son tour du monde,  tous les voyages s’ils nous éloignent d’un départ, nous rapproche d’un but, les trains participent à cette symbolique de la recherche tout en agrémentant le plaisir des yeux, nous voyageons physiquement sous d’autres cieux, mais en même temps dans notre intériorité.

 

dictionnaire amoureux de venise

Philippe sollers

PLON

 2004

Venise est une grande aventure historique. Elle peut être aussi une passion individuelle. C’est le cas ici.
Dans ce titre : Dictionnaire amoureux de Venise, je souligne le mot amoureux. Il ne s’agit évidemment pas d’un « guide » (il y en a d’excellents), mais d’une expérience personnelle liée à ma vie d’écrivain. Je suis arrivé là très jeune, j’ai passé chaque année, printemps et automne, beaucoup de temps à marcher, naviguer, regarder, respirer, dormir et m’émerveiller. Venise, voilà son secret, est un amplificateur. Si vous êtes heureux, vous le serez dix fois plus, malheureux, cent fois davantage. Tout dépend de votre disposition intérieure et de votre rapport à l’amour.
L’amour ? Oui, et dans tous les sens : anges et libertinage, architecture, peinture, musique, roman, poésie, mais aussi air, pierre, eau, étoiles. Nature et culture enfin à égalité.
Venise n’est pas un musée, mais une création constante. Si vous échappez aux clichés, au tourisme, aux bavardages ; si vous avez réussi à être vraiment clandestin ici, alors vous savez ce que le mot paradis veut dire. Le monde se précipite vers le chaos, la violence, la terreur, la pornographie, le cal-cul aveugle, la marchandisation à tout va ? Mais non, voyez, écoutez, lisez : voici le lieu magique et futur dont tous les artistes et les esprits libres témoignent.

 

dictionnaire bilingue de la franc-maçonnerie

Anglais-Français – Français-Anglais

Barrier

 2002

Utile si on veut retrouver les mots d’origine en anglais et son équivalence en français car souvent la traduction a été inadaptée et mal traduite.

 

DICTIONNAIRE CRITIQUE DE L’ESOTERISME

sous la direction de Jean SERVIER

PUF

 1998

Avant de rejoindre l’Orient Eternel, Jean SERVIER nous a légué ce dictionnaire de 1500 pages qui est un excellent outil de travail et de réflexion sur l’ésotérisme en général.

 

dictionnaire de la bible

André-Marie GERARD

Lafon

 1991

Une volumineuse érudition sur les mots de l’Ancien et du Nouveau Testament. Un excellent dictionnaire.

 

dictionnaire de la civilisation égyptienne

Guy rachet

LAROUSSE

 1992

Les dieux, les dynasties, la littérature, l’écriture, la musique, les hauts lieux de l’art et de l’histoire, les peuples, les coutumes, l’organisation de la société, les techniques, l’artisanat, les conditions de vie du peuple égyptien… de la première dynastie à l’Égypte des Lagides.
La nouvelle édition revue et augmentée de ce dictionnaire, consacré à l’Égypte des pharaons, offre le vrai visage d’une civilisation dont la durée, la richesse, la profonde originalité n’ont pas fini d’étonner.

 

DICTIONNAIRE DE LA FRANC-MAÇONNERIE

Daniel LIGOU

PUF

 1987

Un dictionnaire de la F. M. qui nous parle surtout des personnages, des obédiences et de la vie maçonnique depuis sa création.

 

dictionnaire de la Franc-maçonnerie et des francs-maçons

Alec MELLOR

BELFOND

 1971

Un très bon dictionnaire sur la Franc-maçonnerie française et la GLNF en particulier. On y parle des rites émulation, écossais, RER, les hauts grades, l’historique de la Franc-maçonnerie et la naissance de la GLNF.
Un très bon dictionnaire sur la Franc-maçonnerie clôture ce livre. Un livre de référence.

 

dictionnaire de la mythologie germano-scandinave

Rudolph simek

DU PORTE-GLAIVE

 1996

en 2 volumes

 

dictionnaire de la mythologie grecque et romaine

Pierre GRIMAL

PUF

 1996

 

 

DICTIONNAIRE DE L’ANTIQUITÉ. MYTHOLOGIE, LITTÉRATURE ET CIVILISATION.

 

Robert LAFFONT

 2001

Destiné à tous les amateurs de la Grèce et de Rome, c’est un bon livre de travail et de rêve.

 

dictionnaire de la sagesse orientale – bouddhisme – indouisme – taoïsme-zen

 

ROBERT LAFFONT

 1986

 

DICTIONNAIRE DE L’ÉSOTÉRISME

Pierre RIFFARD

PAYOT

 1993

 

 

DICTIONNAIRE DE RENE GUENON

Jean Marc VIVENZA

LE MERCURE DAUPHINOIS

 2002

Le rayonnement incontestable de la pensée de René GUÉNON, qui n’a fait que s’accroître depuis sa disparition le 7 janvier 1951 et l’influence profonde de son œuvre sur tous les domaines de la pensée traditionnelle : métaphysique, symbolique ou initiatique appelaient à ce qu’un véritable outil pratique, un dictionnaire présentant les différents termes utilisés par GUÉNON dans ses multiples ouvrages, soit enfin mis à la disposition du public afin de lui faciliter l’accès à cette pensée majeure.
Véritable instrument de connaissance, le « Dictionnaire de René GUÉNON », sera le guide idéal pour ceux qui désirent aborder l’œuvre de René GUÉNON et qui avaient peut-être jusqu’à présent hésité à le faire, le complément fidèle et bienvenu de ceux qui la pratiquent depuis longtemps et en sont devenus intimes. Il deviendra également l’outil par excellence des chercheurs et curieux qui y trouveront enfin l’indispensable exposé du « vocabulaire guénonien », qui était devenu plus que nécessaire pour une parfaite intelligence des concepts fondamentaux de la Tradition.

 

dictionnaire des anges

Gustav davidson

LE JARDIN DES LIVRES

 2005

Conservateur à la Bibliothèque du Congrès de Washington, Gustav DAVIDSON a passé sa vie à rechercher les Anges dans toutes les bibliothèques du monde, nationales ou privées, y compris celles des châteaux et des couvents les plus isolés.

Papyrus, codex, textes saints, grimoires, formules magiques, écrits apocryphes, rites cabalistiques, incantations, etc., il n’a négligé strictement aucun domaine.
Au bout de 15 années de travail acharné, il a dressé le tableau des habitants des quatre coins du Ciel avec les fiches de plus 4 000 Anges, Archanges, Démons, Dominations, Vertus, Puissances, Trônes, Principautés, Forces, Chérubins et Séraphins, et cela sans jamais tenir compte de la distance qui les sépare du Trône de Dieu.
Il y a quelques années, lorsque j’ai commencé à « collectionner » les anges comme passe-temps littéraire, c’était évidemment sans penser à les servir en tant que lexicographe.
Une telle idée ne me serait jamais venue à l’esprit si je n’avais pas réuni, au préalable, un nombre suffisant d’invités célestes, nécessaires à la composition d’un Dictionnaire.
J’ai d’abord pensé que les anges – avec un nom – se trouvaient tous dans la Bible. Mais je me suis vite rendu compte que c’était bien le dernier endroit où je devais les chercher. S’il est vrai que les anges sont assez souvent mentionnés dans l’Ancien et le Nouveau Testament, en revanche ils ne portent pas de nom, sauf dans deux ou trois cas. Quasiment tous les anges nommés dans cette compilation ont été empruntés à des sources extérieures aux Écritures.
Si les Évangiles synoptiques et les Épîtres de Paul sont depuis longtemps mes préférés parmi tous les livres du Nouveau Testament, le livre de l’Apocalypse m’a toujours particulièrement fasciné, principalement en raison de son imaginaire apocalyptique et de son lien avec les anges. Je le relis souvent. Et un jour, alors que je feuilletais, mes yeux s’arrêtèrent sur le verset 2 du chapitre 8 :

«Et j’ai vu les sept anges qui se tiennent devant Dieu ;
Et il leur fut donné sept trompettes.»
J’ai posé le livre et me suis demandé : qui sont ces sept anges qui se tiennent devant Dieu ? Un spécialiste de la Bible les a-t-il identifiés ? Sont-ils de l’ordre des Séraphins, des Chérubins, des Principautés ou des Puissances ? Est-ce que ce sont toujours les mêmes anges qui jouissent du privilège d’être au plus près trop de Gloire ?

Et pourquoi sept ? Les sept planètes en étaient-elles le prototype ? Ou alors cette notion proviendrait-elle du chapitre bien connu d’Ézéchiel (9 :2-11) donnant une image terrifiante de six « hommes » et d’un septième « vêtu de lin » que Dieu appelle à Jérusalem pour « massacrer sans pitié » ?
C’étaient des questions relevant du défi, questions intimidantes même, et qui, pensai-je, ne devaient pas rester sans réponse. Entre-temps, mes recherches m’ont mené de nombreux affluents célestes. Au fil des ans, elles m’ont ouvert des royaumes dorés dont je n’avais même jamais suspecté l’existence, ni au Ciel, si sur terre.
Sur les sept anges de l’Apocalypse, je n’ai eu aucune difficulté à en identifier trois : Michaël et Gabriel (dans les Écritures) et Raphaël (dans Le Livre de Tobie). Par chance, ce dernier s’identifie lui-même : « je suis Raphaël » révèle-t-il un jeune Tobie, « un des sept anges qui se tiennent et entrent devant la gloire du Seigneur ». Aucune déclaration n’aurait d’avantage pu faire autorité. Avec trois anges reconnus, il me restait quand même le problème d’identifier les quatre autres.
Je me suis souvenu d’une lecture où il était question d’un ange dénommé Uriel, un « régent du soleil ». Il m’a semblé être un bon candidat. J’i reçu la confirmation de cette intuition en tombant sur Uriel dans le Paradis Perdu où le Diable lui-même affirme : « Uriel, toi qui [es l’un] des Sept Esprits glorieusement brillants qui se tiennent debout devant le trône élevé de Dieu », etc. L’ange Israfel d’Edgar Poe « dont les cordes du cœur sont un luth » était (ou est) un ange islamique, et je me suis demandé si cela pouvait l’exclure de la liste. Puis il y avait le Sandalphon du poète Longfellow. Dans cette poésie, l’auteur décrit Sandalphon comme « L’Ange de Gloire, l’Ange de la Prière ». Un grand ange, certes, mais était-il assez haut placé pour avoir le droit « d’entrer devant la gloire du Seigneur » ?

Dans des courriers supplémentaires, j’ai été informé d’une branche d’écrits extra-canoniques totalement nouveaux pour moi : des pseudépigraphes, en particulier les trois livres d’Énoch, une véritable caverne d’Ali-Baba ! 1-Énoch ou Le Livre d’Énoch était l’ouvrage le plus facile à se procurer. Il était littéralement truffé de noms d’anges – souvent, comme je le découvrirai plus tard, des formes répétées ou corrompue d’autres noms.
Quelles étaient les sources d’Énoch ? Le patriarche (ou quelque autre auteur à qui l’on avait attribué les livres d’Énoch) avait-il puisé dans sa propre imagination, pour le moins fertile ? Les Kalkydri à 12 ailes et les Phénix étaient certainement de son invention… Avait-il conjuré ces anges depuis les « quatre charnières du monde spirituel » ? Ou étaient-ils venus à lui, comme ils le font, et l’ont toujours fait, avec les initiés après une concentration mystique particulière – une grâce divine ? Un charisme ? Sur le moment, j’ai laissé la question en suspens.
Les livres d’Énoch m’ont mené vers les sources hiérologiques et textes voisins : apocalyptiques, cabalistiques, talmudiques, gnostiques, patristiques, de la Mercaba (mystique juive) et finalement aux grimoires, ces manuels de magie noire, dépositaires de traditions curieuse, interdites et à présent perdues ou pratiquement oubliées. Dans ces ouvrages, adjurations, invocations et exorcismes étaient formulés dans leur intégralité, souvent avec les détails les plus infâmes, et adressés aux esprits portant les noms les plus bizarres. L’Église n’avait pas perdu de temps à maudire ces rituels, bien que la paternité de l’un des plus diaboliques d’entre-eux fût attribuée (sans garantie, il est vrai) à un pape, Honorieus III, qui a régné de 1216 à 1227. L’ouvrage est intitulé Le grimoire d’Honorieus le Grand, et a fait sa première apparition en 1629, quelque 400 ans après la mort de son célèbre auteur. Arthur Edward Waite, auteur du Livre de la Magie Cérémonielle, cite le grimoire comme « une imposture criminelle quelque peu maligne, laquelle était indéniablement calculée pour abuser les personnes ignorantes de cette époque qui auraient pu être portées sur la magie, et plus particulièrement les prêtres ignorants, puisqu’il prétend amener la sanction expresse du Siège Apostolique pour opérations de nécromancie et de magie diabolique».

Le fait bizarre, à vrai dire anormal, d’avoir implanté l’Enfer au Ciel a finalement dû venir à l’esprit du Grand Architecte lui-même, car un jour, sans tambour ni trompette, tout l’appareil du mal – les arsenaux du châtiment, les chefs Fouetteurs, les anges apostats, les esprits du courroux, de la destruction, de la confusion et de la vengeance, à cornes ou auréolés – furent transférés du monde supérieur au monde inférieur, où (si ce n’est pas trop présomptueux de le dire ainsi) tout ce personnel et cet attirail auraient dû être installés en premier lieu.
L’éminent R.H. Charles, dans son introduction au 2-Énoch traduit par Morfill signale en note de bas de page et que « cette vieille idée de méchanceté au Ciel a été bannie par la suite de la pensée chrétienne et juive. Vrai, et bannie juste à temps, sinon quelle assurance les croyants auraient-ils pu obtenir de ne pas loger dans l’une des enclaves de l’Enfer lors de leur arrivée au Ciel ?

Dans le cas de Satan, le meilleur – ou le pire – exemple de la confusion se trouve peut-être dans les écrits non-canoniques, tout comme dans les canoniques. L’Ancien Testament parle d’un adversaire, ha-satan ; c’est un terme employé pour sa fonction, mais qui ne désigne pas le nom d’un ange. Pour les Juifs de l’époque biblique, l’adversaire n’était ni mauvais, ni déchu (l’Ancien Testament ne connaît pas d’anges déchus) mais un serviteur de Dieu, et de bon rang, un grand ange, voire le plus grand.

Il n’est cependant nommé nulle part. Dans Job, kl se présente lui-même devant le Seigneur en compagnie d’autres « fils de Dieu » non nommés. Il ne s’agit absolument pas d’un être mauvais ou apostat. Le seul cas où ha-satan est donné comme satan sans article défini (1-Chroniques 21) est généralement attribué aujourd’hui à l’omission d’un scribe. En un mot, l’Ancien Testament ne nomme pas ses anges, excepté dans Daniel, un livre tardif et postexilique. C’est là que sont nommés deux anges, Michaël et Gabriel (cela dit en passant, des noms qui doivent leur origine à des sources babyloniennes-chaldéennes). Dans le Nouveau Testament au contraire, Satan est, sans équivoque possible, une personne, et porte ce nom. Il n’est plus un obéissant serviteur de Dieu, le « premier en splendeur », mais l’ennemi et l’opposant rejeté de Dieu, le Prince du Mal, le Diable incarné.
Restait la question, tout aussi difficile à traiter, de savoir si d’autres esprits de la hiérarchie céleste (ou combien d’autres) étaient bons ou mauvais, déchus ou toujours debout, résidents du Ciel ou de l’Enfer. C’était un problème particulièrement déroutant sur lequel je revenais sans cesse, mais errant dans un perpétuel brouillard d’ignorance. Dans l’Apocalypse 9, Abaddon/Apollyon est « l’ange du gouffre sans fond », suggérant un esprit malfaisant au sens de destructeur ; mais dans l’Apocalypse 20, Abaddon/Apollyon est manifestement bon et saint, car il est dit qu’il « s’empara du dragon, ce vieux serpent, qui est le Diable et Satan, et l’enchaîna pour mille ans » (et dans La Grande clavicule de Salomon, Abaddon est « un nom pour Dieu que Moïse invoqua pour faire tomber la pluie de fléaux sur l’Égypte » !). Dans son Lucifer, le Shakespeare hollandais Vondel (1587-1678) nous dit qu’avant de rejoindre Satan, Appollyon était connu au Ciel en tant que hiérarque « des ailes neigeuses ». Pour Bunyan, dans Le Voyage du pèlerin, Apollyon est un fieffé diable, le diable, exactement celui généralement décrit dans les textes profanes.
Autres exemples : Ariel, « grand Seigneur de la Terre » et assistant de Raphaël dans les soins aux malades, est en même temps un ange rebelle chargé du châtiment dans le monde inférieur. Karabel, un saint prince haut placé qui exerce son empire sur les constellations, est un des apostats dans Énoch. L’ange Usiel, lieutenant de Gabriel dans le combat au Ciel, est désigné comme compagnon des luminaires libidineux qui se sont accouplés avec des mortelles ; dans la Kabbale du Zohar, il est le cortex (démon opposé) de Gog Sheklah « perturbateur de toutes les choses ». En revanche, l’opinion des rabbins est divisée au sujet des 90 000 anges de la Destruction. Sont-ils au service de Dieu, ou du Diable ? Les Pirké de Rabbi Eliezer penchent pour la même idée : ils y sont appelés les « anges de Satan ».
Il est bon de garder à l’esprit que tous les anges, quelque soit leur état de grâce – en fait, peu importe à quel point ils sont christologiquement corrompus et défiants – sont sous les ordres de Dieu, même quand ils opèrent sous les ordres directs du Diable. Le Mal lui-même est un instrument du Créateur, qui l’utilise à ses propres fins divines, voire incompréhensibles. C’est du moins ce qu’on peut lire dans Isaïe 45:7 ; et c’est aussi la doctrine de l’Église, à savoir que les anges furent créés avec un libre-arbitre, comme les hommes, mais qu’ils rendent leur libre-arbitre au moment où ils sont créés. À ce moment, nous dit-on, il leur est donné le choix entre se tourner vers Dieu ou s’en détourner, et ce choix, qu’ils durent faire, était irrévocable. Les anges qui se tournèrent vers Dieu gagnèrent la vision béatique et furent ainsi éternellement établis dans le bien ; ceux qui se détournèrent de Dieu se retrouvèrent éternellement fixés dans le mal. Ces derniers sont des démons, mais pas des anges déchus (une race de réfractaires entièrement différente qui a éclos plus tard, sur la défection de Satan). L’homme cependant, continue de jouir du libre-arbitre. Il peut encore choisir entre le bien et le mal, ce qui peut lui profiter mais aussi jouer en sa défaveur ; le plus souvent, cela a causé sa perte. Apparemment, le mieux qu’un homme puisse espérer, consiste à ne pas être pris en défaut au moment de la pesée de son âme dans la balance (par les « anges du jugement final »).
Les anges accomplissent de multiples devoirs et tâches. Ils servent essentiellement Dieu, en chantant continuellement des glorias, en cercle autour du très saint Trône. Ils amènent aussi à l’homme les missions de Dieu. Mais beaucoup servent l’homme directement, en tant que gardiens, conseillers, guides, juges, interprètes, cuisiniers, consolateurs, drogmans, entremetteurs et fossoyeurs. Ils répondent aux invocations quand celle-ci sont correctement formulées et que les conditions sont favorables.
Dans la tradition occulte, les anges sont non seulement appelés pour aider l’invoquant à renforcer sa foi, à guérir ses détresses, à trouver des objets perdus, à augmenter ses biens matériels et l’aider à avoir des enfants, mais aussi pour circonvenir et détruire un ennemi.
Les anges ont parfois changé le cours d’une bataille, apaisé les tempêtes, transporté les saints au Ciel, fait s’abattre des fléaux, nourri des ermites, aidé les laboureurs, converti les païens. Un ange a multiplié la descendance d’Hagar, protégé Lot, causé la destruction de Sodome, endurci le cœur de Pharaon, délivré Daniel de la fosse aux lions et Pierre de la prison. Plus récemment, on se souviendra que lorsque Spinoza fut « injurié, maudit et rejeté » par sa communauté à Amsterdam pour avoir, entre autres, exprimé « des opinions hérétiques » sur le fait que « les anges sont des hallucinations », l’édit d’excommunication prononcé contre lui fut établi « avec le jugement des anges ».
La puissance des anges, selon le Targum et le Talmud, est à la hauteur de celle des dieux et héros païens. Michaël renversa les montagnes. Gabriel porta Abraham sur son dos jusqu’à Babylone, là où plus tard un autre ange sans nom transporta (par les cheveux) le prophète Habaquq depuis la Judée, pour améliorer l’ordinaire de Daniel. La légende juive nous dit que pendant le siège de la ville sainte par Nabuchodonosor, « le prince du monde » (Métatron ? Michaël ? Ou peut-être Satan) tira Jérusalem « en haut dans les airs » mais que Dieu la repoussa vers le bas d’un geste brusque. L’Apocalypse nous apprend que les sept anges de la Colère de Dieu frappèrent « le tiers des étoiles ». Le puissant Rabdos est capable de stopper les planètes dans leur course. L’ange du Talmud, Ben Nez, empêcha la terre d’être consumée en retenant le vent du Sud avec ses pignons. Michaël a le pouvoir de rendre invisible toute chose du monde visible. L’Atlantéen Splenditenes supporte le globe sur son dos. Ataphiel (Barattiel), hiérarque de la Mercaba, empêche le Ciel de s’écrouler en le maintenant en équilibre sur trois doigts. L’ange du Pilier (mentionné dans l’Apocalypse) supporte le ciel dans la paume de sa main droite. Chayyel, l’ange-bête divin, peut – s’il est disposé – avaler le monde entier d’une seule bouchée. Quand Hadraniel proclame la volonté de Dieu, « sa voix pénètre à travers 200 000 firmaments ». Ce fut Hadraniel qui frappa Moïse « de mutisme et de crainte » quand le Législateur aperçut le Luminaire redouté au 2ème Ciel. Pas plus tard qu’au XVIIème siècle, l’astronome allemand Kepler a calculé (et, d’une certaine façon, il est parvenu à accorder avec sa célèbre loi de la mécanique céleste le fait) que les planètes sont « poussés autour par les anges ».
Je serai bref à propos du nombre des anges dans le monde. Puisque, selon la doctrine de l’Église, la quantité fut fixée lors de la Création, le chiffre global doit être assez constant. Un calcul exact – 301 655 722 – a été obtenu par des cabalistes du XIVème siècle, qui ont employé un système consistant à « calculer les mots en chiffres et les chiffres en mots ». Ce qui donne un calcul très modeste si l’on considère les étoiles comme des anges (comme le firent les auteurs apocalyptiques : Jean dans l’Apocalypse, Clément d’Alexandrie dans Stromata VI etc.) et qu’on les intègre dans le total. Thomas Heywood dans sa Hiérarchie nous avertit en vers : « Le nombre exact des Anges, Sur lequel on doit s’engager, Grandira de l’ignorance à l’erreur ; Cependant, nous pouvons risquer des hypothèses ». Ce qui doit faire aujourd’hui une véritable – ou une incroyable – horde. Visiblement, nous avons là du souci à nous faire sur le problème de l’explosion démographique.
DAVIDSON
L’auteur parle aussi du sexe des anges de leur nombre, de leur langage, de leur corps, de leur demeure, de leurs devoirs et pouvoirs etc.
Un très gros travail de bénédictins mais qui enchante et réjouit.
Ci-dessous la liste des sujets traités.
 

Arbre de Vie en Iésirah

Les Sefiroth « non saintes »

Alphabet Céleste

Les Veilleurs ou Égrégores

Ordres de la Hiérarchie Céleste

Les Sarims

Les 7 archanges

Les Anges du châtiment

Les Princes Gouverneurs

Les Archanges du Châtiment

Les Anges Gouverneurs

Les noms de Lilith

Les Anges du Trône

Les Anges déchus

Les Anges gardiens des Entrée Célestes

Les Archanges des Yézidis

Les Anges des 12 mois de l’année

Les sceaux des 7 anges

Les Esprits des 7 planètes

Le cercle magique

Les Anges du zodiaque

Les 10 Anges Gouverneurs et leurs ordres

Les Anges de la semaine

Conjuration du 6ème mystère et sceau des anges

Les Anges des quatre saisons

Conjuration des Bons Esprits

Les 28 Anges de la Lune

Incantation mortelle

Les Anges Gouverneurs des 7 planètes

Conjuration de l’épée

Les grands Archontes

Conjuration du Mystère du 3ème sceau

Les Anges Princes des Altitudes

Invocation pour susciter l’amour

Les Anges du jour et de la nuit

Formule magique

Les 72 Anges Shem Omphoras

Évocation d’un esprit armé du pouvoir suprême

Les 70 Anges pour femmes en couches

Conjuration du Serpent

Les noms de Métatron

Prière

Les Archanges des Sefiroth

Exorcisme

 

dictionnaire des citations

par Auteurs Français

LAROUSSE

 2004

Un ensemble de plus de 700 auteurs du Moyen-Âge à aujourd’hui, plus de 7 000 citations et 4 000 mots clef.
Un ouvrage important pour retrouver des citations d’auteurs.

 

dictionnaire deS citations françaises

 

Pierre OSTER

 1985

 

 

DICTIONNAIRE DES COULEURS DE NOTRE TEMPS .Symbolique et société

Michel PASTOUREAU

BONNETON

 1992

 

 

dictionnaire des mots rares et précieux

 

Seghers

 1996

Des mots oubliés mais qui donnent la racine et l’ancienne étymologie des mots actuels.

 

dictionnaire des mythes littéraires

P. brunel

DU ROCHER

1988

Cette édition, entièrement remise à jour et enrichie de nouveaux articles, comprend plus de 130 mythes étudiés par de grands spécialistes de la littérature.
Ce livre est, à l’heure actuelle, sans équivalent. Il existe des dictionnaires des mythes, mais ils n’abordent qu’exceptionnellement et latéralement le devenir des mythes dans les littératures. Or la littérature est le véritable conservatoire des mythes et c’est par elle que nous connaissons le mythe. Que saurait-on d’Ulysse sans Homère, d’Antigone sans Sophocle, d’Arjuna sans le Mahabharata ? Ainsi le mythe nous parvient tout enrobé de littérature et il est déjà, qu’on le veuille ou non, littéraire.
Les auteurs n’ont pas cherché à être exhaustifs, ni à retenir toutes les entrées possibles, qui sont innombrables. Ils ont voulu ce dictionnaire divers et fidèle à ce qu’il y a de fascinant dans les mythes.
Dans la plupart des cas, le titre des articles se confond avec le nom d’un personnage ou d’un héros mythique : Antigone, Œdipe, Orphée. Cela ne veut pas dire que le mythe se réduise toujours à un individu. Le nom a ici valeur d’indice. Les auteurs ont cherché la variété. Variété géographique : les mythes amérindiens ont leur place au même titre que les mythes grecs. Variété d’exemples : on trouvera aussi des figures historiques ou des figures littéraires qui sont devenues des mythes littéraires : Jeanne d’Arc, Robin des Bois, Guillaume Tell, Tristan, Faust, Don Juan. Les auteurs ont également pris le parti d’envisager certains ensembles : mythes africains, mythes germaniques, mythes scandinaves, mythes japonais, mythes chinois, mythes celtes. Ces ensembles n’excluent pas tel sujet particulier : ainsi Chaka le Zoulou, Soundjata ou Wagadou apportent des compléments indispensables au tableau des mythes africains.

 

dictionnaire DES PERSONNAGES DE TOUS LES TEMPS ET DE TOUS LES PAYS

 

Houquin - Lafon

 1992

 

 

DICTIONNAIRE DES PERSONNAGES HISTORIQUES

 

La POCHOTEQUE

 1993

 

 

dictionnaire des religions

Mircea éliade

PLON

 1994

Au moment où il achevait sa monumentale Histoire des croyances et des idées religieuses, Mircea ÉLIADE avait souhaité réunir en un seul volume la quintessence de ses recherches. Il avait alors demandé à son disciple Ioan P. Couliano d’assurer l’achèvement de cette synthèse, sous la forme d’un dictionnaire. Celui-ci propose d’importants articles consacrés aux différentes religions du monde, mais aussi toute une série de notices sur les grands fondateurs, les prophètes, les courants spirituels qui ont marqué l’histoire de l’humanité – un ensemble qui fait de ce livre un ouvrage de référence.
 

Afrique (Religions de l’)

Dualistes (Religions)

Mésopotamie (Religions de la)

Amérique centrale (Religions de l’)

Égypte (Religions de l’)

Mystères (Religions des)

Amérique du Nord (Religions de l’)

Germains  (Religions des)

Océanie (Religions d’)

Amérique du Sud (Religions de l’)

Grèce (Religions de la)

Préhistoire (Religions de la)

Australie (Religions d’)

Hellénistique (Religion)

Romains (Religions des)

Bouddhisme

Hindouisme

Shintô

Canaan (Religions du)

Hittites (Religions des)

Slaves et Baltes (Religions des)

Celtes (Religions des)

Indo-Européens (Religions des)

Taoïsme

Chamanisme

Islam

Thraces (Religions des)

Christianisme

Jaïnisme

Tibet (Religions du)

Confucianisme

Judaïsme

Zoroastrisme

 

dictionnaire des rose-croix

Éric SABLE

Dervy

 1996

La Rose-Croix prit naissance au 17ème siècle, en Allemagne et Christian ROSENCREUTZ en fut la figure emblématique. Cette fraternité sur laquelle on a beaucoup écrit, a inspiré une foule de sociétés, et d’individus. Cet ouvrage regroupe les noms et les termes relatifs à ce sujet. Il rend accessible l’utilisation de documents retrouvés, et entrouvre le voile d’un des plus grands mystères du 17ème siècle.

 

dictionnaire des saints qui ont fait notre histoire et ce que nous sommes

Edmond outin

Dervy

 2000

VIE PASSIONNANTE DES BIENHEUREUX SAINTS. Leurs symbolismes, leurs histoires. Rassemblant tout ce qui est épars. Ce dictionnaire est un réel bréviaire pour tout être en quête de spiritualité.

 

dictionnaire des superstitions et des croyances populaires

Pierre CANAVAGGIO

J.C. Simoen

 1977

 

 

DICTIONNAIRE DES SYMBOLES

Jean CHEVALIER et Alain GHEERBRANT

Robert LAFONT

 1989

Mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, Figures, couleurs, l’Ombre.

 

dictionnaire des symboles, des mythes et des légendes

Didier colin

Hachette

 2000

Le titre se passe de commentaires.

 

DICTIONNAIRE DES SYMBOLES MUSULMANS. RITE, MYSTIQUE et CIVILISATION

MALEK CHEBEL

ALBIN MICHEL

 1995

 

 

dictionnaire des symboles mystiques

Dom Pierre miquel

Le Léopard d’or

 1997

Excellent dictionnaire de 630 pages sur de très nombreux symboles mystiques. La Bible, Philon d’Alexandrie, le Jardin, la Montage, le Port, la Porte, les Puits, la Ville, l’Ancre, l’Arc, la balance, la Clef, le glaive, le joug, la lampe, le miroir, la perle, la roue, le sceau, la course, le combat spirituel, le feu, la blessure et tous les grands mystiques depuis la Grèce sont ici abondamment explicité.

Livre de référence.

 

dictionnaire du nouveau testament

Xavier Léon dufour

DU SEUIL

 1996

 

 

DICTIONNAIRE DU RITE ECOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTE

MICHEL ST GALL

TELETES PARIS

 1996

Ce petit dictionnaire a le mérite de nous traduire les hébraïsmes du Rite Ecossais ainsi que d’autres termes d’origine française, étrangère ou inconnue. Il nous restitue tous les mots que nous trouvons dans le rite écossais ancien accepté et que souvent nous ne comprenons pas.

 

dictionnaire encyclopédique de la kabbale

George lahy (virya)

LAHY

2005

Ce dictionnaire encyclopédique contient une synthèse des termes et expressions significatives, en hébreu et en araméen, rencontrés couramment dans les grands textes de la Kabbale. Certains mots sont très populaires, largement connus et souvent développés dans la littérature générale. En revanche, ce dictionnaire, en plus des mots ordinaires, contient des appellations beaucoup plus spécialisées, issues de divers courants de la Kabbale ou spécifiques à certains grands textes. C’est pourquoi, ce livre se propose d’être, tout à la fois, un aide-mémoire et un ouvrage d’étude. Il s’adresse, tant aux débutants, en quête d’informations élémentaires sur la Kabbale, qu’aux chercheurs avertis, se livrant à l’étude des enseignements kabbalistiques.

On peut trouver, dans ce dictionnaire, les noms des plus grands kabbalistes, des principaux livres, des définitions simples, ou des articles, sur les termes techniques de la Kabbale. Toutefois, le langage de la Kabbale est très loin de se limiter aux lexies contenues dans ce livre. Pour être véritablement complet, il faudrait construire un dictionnaire par époques, voire par œuvres de la Kabbale.
Les expressions araméennes sont principalement issues du Livre du Zohar, rédigé entièrement dans cette langue. Les maîtres de la Kabbale, des différentes générations, ont jugé bon de conserver ces expressions en araméen et de ne pas les traduire en hébreu. Certains de ces termes sont devenus très courants dans la littérature kabbalistique, comme : abba, imma, arik anpin, zeir anpin, etc.
La recherche, dans le dictionnaire, s’effectue à partir des termes hébreux ou araméens, transcrits phonétiquement, suivis de leurs écritures en caractères hébreux. Un lexique, en fin de livre permet de faire une recherche à partir des mots en français.

 

DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DU JUDAÏSME

 

Robert LAFONT

 1997

 

 

dictionnaire initiatique & ÉsotÉrique

Hervé MASSON

TRAJECTOIRE

 1995

Les arts divinatoires, les sociétés initiatiques, la magie et l’occultisme, les cartes et les tarots, le magnétisme… suscitent l’intérêt de tous nos compatriotes.
L’ésotérisme est une science qui s’est établie autour de doctrines et de langages particuliers.
Globalement, l’idée centrale tourne autour du passage de la vie terrestre à l’accès à la vie éternelle. Rites, mythes, doctrines, écoles de pensées, sont articulés par de grands initiés dont l’œuvre et la vie sont résumées dans ce dictionnaire. Citons par exemple Roger BACON, CAGLIOSTRO, Aleister CROWLEY, Robert FLUDD, Nicolas FLAMEL, René GUÉNON, Martinez de PASQUALLY, PARACELSE, Christian ROSENKREUTZ, WILLERMOZ…
Vous trouverez également toutes les explications sur l’ensemble des domaines ésotériques et initiatiques : alchimie, hermétisme, angéologie, arts divinatoires, astrologie, chakras, yin, yang, tao, tantrisme ; sur l’ensemble du sujet maçonnique abordé avec des articles précis ; sur toutes les religions ; sur tous les mythes ; sur toutes les pierres de pouvoir ; sur l’égyptologie ; sur toutes les sectes ; sur tous les rites ; sur toutes les traditions…
Au total, plus de mille articles spécialisés très documentés, illustrés de vieux documents et écrits dans la langue talentueuse du grand peintre et du splendide écrivain que fut Hervé MASSON.
Une œuvre rare et unique qui s’adresse tant au spécialiste qu’au profane. À ne pas manquer.

 

dictionnaire étymologique du français

J. picoché

ROBERT

 1994

Ce dictionnaire donne pour chaque mot toute son histoire : sa racine, le premier sens, ses transformations, leur date et leur lieu.

 

dictionnaire français-latin

 

Hatier.

 1971

 

 

dictionnaire général de l’archéologie et des antiquités chez les divers peuples

Ernest bosc

J. de Bonnot

 1985

 

 

dictionnaire HISTORIQUE DE LA LANGUE FRANçAISE

Alain REY

Le Robert

 1997

2 Vol  

 

dictionnaire iconographique des saints

berthod & e.h. fugier

DE L’AMATEUR

 1999

More images, fewer saints ; more saints, fewer images: le laconisme anglais fournirait un raccourci saisissant sur les péripéties de l’image des saints (en France, aux XIXème et XXème siècles). Des avalanches de statues, de vitraux et d’images de piété se concentrent, au XIXème siècle, sur des saints très populaires et assez peu nombreux : Jean-Baptiste et son agneau attirent tous les suffrages. Au XXème siècle, c’est l’inverse : face à l’emballement du nombre des canonisations, qui double le corpus des élus : more saints, on ne trouve que peu d’images : fewer images. Comment en est-on arrivé à un renversement de situation sans précédent ?
Toute civilisation produit ses héros ; les images en pierre des grands hommes du XIXème siècle ombragent de leur vertu les squares publics. À la valeur d’exemplarité de ces derniers, les saints ajoutent un pouvoir d’intercession auprès de Dieu, parfois très efficace ; ils guérissent, ils conseillent, ils consolent, c’est pourquoi une canonisation assure à son titulaire une plus durable notoriété sur terre que la meilleure des places au Panthéon de Paris : les grands hommes passent, les saints restent !
Bien que faisant partie de la peinture religieuse, l’iconographie des saints s’en distingue. Excluant les figurations du Christ et de Dieu, les personnages de l’Ancien Testament et les Allégories morales, elle se situe à mi-chemin entre le ciel et une terre où elle se montre parfois bien humaine. La méfiance, aujourd’hui atténuée, envers l’art religieux du XIXème siècle, subsiste à l’égard de l’effigie des saints, jadis fonds de commerce principal de la place Saint-Sulpice.
Des centaines de Saints avec son iconographie, sa vie et ses références anciennes et modernes. Un très bel outil de travail et de références.

 

dictionnaire latin-français

 

Le Gaffiot

 

 

 

DICTIONNAIRE MYTHO- HERMÉTIQUE

A.J. PERNETY

ARCHE MILAN

 1980

Reproduction de l’édition de PARIS 1758

 

DICTIONNAIRE SYMBOLIQUE DES SYMBOLES

Daniel BEGEY- BERTRAND LE FEVRE

DU ROCHER

 2000

 

 

DICTIONNAIRE THÉMATIQUE ILLUSTRE DE LA F. M.

Jean LHOMME Edouard MAISONDIEU et JACOB TOMASO

DU ROCHER

 1993

 

 

24 E

ENCYCLOPÉDIE DE LA FRANC-MAÇONNERIE

Sous la direction d’Eric SAUNIER

LA POCHOTEQUE

 1995

Une encyclopédie de culture générale qui explique la vie de la F. M. depuis son origine, la géographie des territoires maçonniques et la carrière de F. M. célèbres.

 

ENCYCLOPÉDIE DES SYMBOLES

 

LA POCHOTEQUE

 1996

Ce dictionnaire nous donne le sens des mots à travers l’astrologie, la Kabbale, les mythes, les nombres, l’alchimie, les divinités, les croyances, les héros et les légendes.

24 G

GRANDE ENCYCLOPÉDIE MAÇONNIQUE DES SYMBOLES

J.Pierre BAYARD

Ed. Maçonniques de France

 2000

Un des meilleurs dictionnaires sur la F. M. qui donne à la suite de chaque explication des mots, des références de livres et d’auteurs sur le mot expliqué.

 

grand dictionnaire des rêves

k. debelle

TRAJECTOIRE

 2007

Du songe de Cyrus au même rêve brisé de Don Quichotte en passant par les hallucinations et les cauchemars, le rêve dans toutes ses formes a toujours suscité la curiosité et le besoin de savoir, la Bible avec Daniel et Ézéchiel par exemple nous ont donné l’exemple d’interprétation terrifiante ou agréable des rêves prémonitoires. Rêvés par des puissants de ce monde. Le problème sera toujours dans l’interprétation, car si on peut dire traduction = trahison, c’est pareil pour les interprétations de rêves ou d’oracles, d’où une certaines prudence pour les interprètes.
L’intéressant de ce livre est qu’après nous avoir donné la phrase clef de chaque mot, il nous oblige à aller approfondir par notre propre maïeutique le sens final et personnalisé de notre rêve.
Ce livre représente à ce jour la somme la plus colossale jamais réunie sur un tel sujet. L’auteur, Katerine DEBELLE, à laquelle on doit déjà un remarquable ouvrage sur le Tarot de Marseille, met son humour et son érudition au service d’une tâche que d’aucuns jugeraient insurmontable : nous offrir le lexique le plus complet qui soit sur le domaine des rêves, afin de donner, clés en main, à chacun d’entre nous la possibilité d’analyser le fruit de ses excursions nocturnes dans l’ailleurs. Les ouvrages publiés jusqu’à ce jour souffrent en effet de nombreuses lacunes, en dépit d’un intérêt certain. Entre mystique et psychanalyse, l’auteur refuse de choisir, pensant que l’un et l’autre, loin de s’annuler, éclairent des aspects différents de l’activité onirique. Dans un remarquable esprit de synthèse, elle nous livre près de 10 000 définitions, classées par ordre alphabétique. Dans cette magistrale encyclopédie, dont il n’existe pas d’équivalent en Europe, qui va d’ « abandon » à « zoo », nous allons de découverte en découverte et de surprise en surprise, explorant pas à pas la richesse insoupçonnée de notre monde intérieur, en étroite corrélation avec la mémoire du monde, ce que le psychanalyste Jung nommait « inconscient collectif ». « La nuit porte conseil » : cette expression populaire prend tout son sens à travers les pages de ce livre ; les rêves nous envoient, sous forme de messages codés, les réponses à nos interrogations, nous mettent en garde et parfois, soulèvent le voile de notre avenir.
Pour ce long voyage, Katerine DEBELLE nous a préparé les plus succulentes provisions : dans le prologue de cet ouvrage majeur, elle nous renseigne sur la nature des rêves, nous livre les arcanes des « thérapies oniriques » et nous apprend de quelle manière nous pouvons diriger nos rêves, pour un meilleur épanouissement de notre potentiel humain. Elle nous montre comment nous pouvons, par le biais de notre vie onirique, résoudre bien des problèmes qui se présentent à nous. Le monde magique des rêves aura rarement connu un chantre d’une telle envergure, brassant une multitude d’informations et de clés qui, jusqu’alors, demeuraient éparses. Cet ouvrage demeure, à l’heure actuelle, incomparable. Il deviendra vite indispensable à tous ceux qui se passionnent pour l’autre côté du miroir. Incontournable.

 

GRAND DICTIONNAIRE DES SYMBOLES ET DES MYTHES

 

MARABOUT

 1997

Un ouvrage de référence illustré.

24 L

LE DICTIONNAIRE SYMBOLIQUE DES SYMBOLES

Roger BEGEY/ BERTRAND/ LEFEVRE

DU ROCHER

 2000

 

 

le langage initiatique des symboles – dictionnaire des concepts fondamentaux

hiram

Le Léopard d’Or

 2002

Des explications symboliques et ésotériques sur : l’Acacia, l’Acclamation, l’Air, le Fou, l’Eau, la Terre, l’Âme, l’Amour, l’Anagogie, l’Apprenti, l’Athanor, l’Autel des serments, le Bandeau, le Cabinet de réflexion, la Canne, le Carré long, le Centre, le Chaîne d’union, la Chambre du milieu, le Cinq, le Ciseau, les Colonnes, le Compagnon, le Maître, le Compas, l’Equerre, le cœur, la Conscience, la Corde, la Coupe d’amertume, le Couvreur, le Cube, le Delta, le Devoir, l’ Egregore, l’Energie, l’Epée, l’Espérance, l’Eveil, l’Etoile flamboyante, la Foi, la Genèse, Gamma, l’Immanence, la Transcendance, l’Intuition, la Magie, les Mots sacrés, le Mythe, le Mystère, l’Orient, la Parole perdue, le pavé mosaïque, les Piliers, la Porte, le Rituel, le Rouge, le Blanc, la Royauté, le Sacré, la Sagesse, le Secret, le Serment, le Souffle, le Silence, la Sphère, la Spirale, le Syncrétisme, le Temple, les Ténèbres, le Tronc de la veuve, la Vie, Vitriol, le Vieil homme, les Voyages, etc.

 

le lexique des symboles

Olivier beigbeder

 

 1992

Ce lexique des symboles est dédié à l’iconographie romane. L’architecture des cathédrales y est passée au peigne fin. Et tous les éléments qui composent les constructions sont étudiés sous forme de symbole.

 

LE LIVRE DES SUPERSTITIONS. MYTHES, CROYANCES ET LEGENDES.

Eloïse MOZZANI

ROBERT LAFONT

 1995

Dictionnaire très intéressant sur la superstition universelle.

 

les symboles dans la bible

Albert SOUED

Grancher

 1993

On y trouve l’explication des grands symboles de la Bible. Le chandelier, la corne de bélier, le shabbat, la Pâque, la fête des cabanes, le figuier, le grenadier, la vigne, le palmier, l’olivier, le cèdre, l’acacia, le lait, le miel, le poisson, le serpent, l’arbre de vie, les alliances, les 10 commandements, les 12 tribus d’Israël, etc…

 

L’ÉTERNEL  APPRENTI

JISSEY

ÉDITION  DETRAD

 2009

Les Francs-Maçons ont-ils toujours le sens de l’humour ? Rien n’est moins certain mais Jissey, quant à lui a le sens de la dérision : C’est le commencement de la sagesse.

Lorsque les frères ont parcouru les premiers grades, l’envie ne les quitte plus, parfois, d’aller voir au-delà, si le ciel est toujours bleu, ou s’il change de couleur. Une crise de mysticisme et une ambition nouvelle s’empare dès lors de leur esprit: atteindre la perfection.

Une calamité pour le maçon qui coulait jusque là des jours tranquilles : une bénédiction pour l’humoriste qui peut affuter ses crayons.

Dès lors qu’il en repère les premiers signes, le V.M, ou le président de hauts grades (dite loge de perfection) devrait s’écrier : Méfier vous mes frères, la loge vient d’entrer dans une turbulence initiatique : attachez vos tabliers et redressez votre tablette. A ce jeu là on se prend vite pour un grand initié et, après « l’exaltation », c’est le saut de l’ange et le trou noir. Certains n’en sont jamais revenus…

Au hasard de ses vignettes qui n’ont pas l’air d’y toucher, Jissey fait mouche plus d’une fois et décoche ses traits fraternels au cœur de nos petits ou grands travers maçonniques et initiatiques. La leçon n’est jamais rude car elle est toujours bienveillante. Mais cette bienveillance ne doit pas nous tromper : Jissey appuie souvent là où ça fait mal, et cela pour notre plus grand bien….

Près de 200 vignettes humoristiques couleurs sur les comportements des frères.

24 P

Petit Dictionnaire du détachement et de la sérénité

ERIK  SABLE

EDITION  TERRE  BLANCHE

 2009

Ce petit dictionnaire poétique, nous permet d’aborder tout ce que nous vivons au quotidien : un souvenir d’enfance, l’amour, la présence des arbres, le destin, le temps, le plaisir, l’hiver, mais aussi la souffrance, dans la perspective du détachement et de la sérénité.

Ainsi nous pouvons orienter notre vie en comprenant chaque événement comme une porte ouvrant sur la paix du cœur et l’émerveillement de la Présence.

Des définitions et des images courtes sur :

L’âme, l’abandon , l’amour, l’ange, le totem, l’arbre, la beauté, le bonheur, le cercle, le ciel, la conscience cosmique, le désert, le dépouillement, le désir, le destin, le détachement, Dieu, l’émerveillement, l’enfance, l’hermite, l’éveil, le feu, la forêt, ganesh, le graal, les gémeaux, l’hiver, l’herbe, l’humilité, l’homme-Christ, l’impermanence, l’instant,, l’incandescence, le jeu, le jardin, la joie, la lecture, le livre, le mal, la Maître, la méditation, la merveille, le miracle, le monastère, la mort, le nirvana, la nuit, l’océan, la paix, le papillon, la paresse, la passion, la pensée dominante, la peur, la perfection, le plaisir, prier, le régime, le rêve, le rire, la sagesse, les saisons, satori, les sénoï, le sexe, le silence, la solitude, la souffrance, le temps, le toucan, la vérité, la vertu, la vie, le voyage, Zoé….

 

petit dictionnaire en langue des oiseaux

Luc bigé

DE JANUS

 2006

L’ouvrage s’attache à décoder pour le lecteur de nombreux prénoms – l’identité d’une personne étant, entre autres facteurs, portée par la manière de l’appeler. C’est ensuite au tour des pathologies de passer au crible de la langue des Oiseaux. Et puis ce petit dictionnaire ne serait pas complet sans un décodage de quelques mots du vocabulaire courant, avec son lot de surprises suscitant l’amusement et la réflexion.
Une longue introduction donne au lecteur les clefs qui lui permettront d’utiliser cette « Langue des Oiseaux » et explorer par lui-même le sens caché des prénoms, des pathologies, des organes et du vocabulaire courant. La méthode d’analyse ainsi que le sens de chaque lettre de notre alphabet y sont exposés en détail et, ultime surprise, se dessine un parcours initiatique qui part du « A » de la création pour se terminer avec le « Z » qui relie les plans céleste et terrestre.

 

pour tout l’or des mots

Claude gagnière

LAFFONT

 2003

Conçu comme un dictionnaire, ce volume recense près de 150 entrées qui, insolites ou amusantes, excitent l’esprit et provoquent des éclats de rire. De chaque page déferle une vague de « mots » plus savoureux les uns que les autres, assaisonnés d’un grain de cynisme


Aphorismes : « la laideur a ceci de supérieur à la beauté, c’est qu’elle dure » (LICHTENBERG, repris par Serge GAINSBOURG).
Épitaphes : « Je vous l’avais bien dit que j’étais malade » (anonyme).
Fin (mots de la) : Eh bien ! Je m’en souviendrai de cette planète ! » (Villiers de LISLE-ADAM).
Graffiti : « Sauvez un arbre, tuez un castor ».
Mariage : « Le mariage est une si belle chose qu’il faut y penser toute la vie » (TALLEYRAND).
Paradoxes : « je ne suis pas toujours de mon avis ». (Paul VALÉRY).
Proverbes : « Avec patience et crachat on fait entrer un pépin de calebasse dans le derrière d’un moustique » (créole) ; ou encore « La douleur embellit l’écrevisse » (russe).
Sottises (littéraire) : « La main de cet homme était froide comme celle d’un serpent » (Ponson du TERRAIL) ; (radiophonique) : « Au garde-à-vous sur le tapis rouge déployé à ses pieds, le président congolais ressemblait à un roman de STENDHAL » ; (cinématographique) : « Pour moi, un contrat verbal ne vaut même pas le papier sur lequel il est rédigé » (S. GOLDWIN).
Une invitation à la bonne humeur…

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