Chapitre12    A - Z     ( Cathares - Celtes )

 

12 A

 

DANIEL  KIRCHER

Edition PARDES

 2003

 

ATLANTIDE  B.A- BA

 

Il y a  25  siècles, le grand philosophe Platon, dans deux œuvres énigmatiques – Critias  et Timée -, décrivait une brillante civilisation, celle de l’Atlantide, et son engloutissement.
Depuis, le problème ne cesse de hanter l’imagination des hommes : ce récit est il une parabole philosophique ou recouvre t-il une réalité concrète. A peu près toutes les branches du savoir ont été mobilisées pour tenter de trouver une réponse à cette question. Y avait t-il vraiment, autrefois, une île située dans l’atlantique ? Quelle sorte de catastrophe a pu provoquer sa disparition ?  D’où venaient les Atlantes, si l’Atlantide est située ailleurs qu’au large de Gibraltar ?

Un document portant la date de 1875, et trouvé à Troie (actuelle Hissarlik, en Turquie) par l’archéologue allemand Schliemann, rend compte de la découverte par cet archéologue, d’un vase antique, portant l’inscription phénicienne suivante :
« Du roi Chronos d’Atlantide »
Deux autres documents du même archéologue, mentionnaient d’autres vases vus au Louvre, ainsi que des analyses  de poteries trouvés toujours à Troie, et faisant état non pas de bronze, mais d’alliage de platine, d’aluminium et de cuivre, matériaux qui à cette  époque n’étaient pas utilisés dans les poteries.
Mais le plus important fut la découverte dans ce vase d’une médaille en caractères hiéroglyphiques et mentionnant  « De l’Atlantide à Chronos »
Ces découvertes furent relatées aux U.S.A en 1912. Le mythe de l’Atlantide continu et continuera longtemps certainement à nous faire rêver.

12 B

 

B.A- BA   des    INDO - EUROPEENS

BERNARD MARILLIER

Edition PARDES

 1999

Ressuscités par la linguistique et, en partie, par l’anthropologie, les Indo-Européens ont constitué un ensemble humain, spirituel et matériel de première importance au sein de l’histoire de l’humanité.
A la fin de l’Âge du bronze, ils forment une puissante communauté ayant atteint un haut degré de culture et de civilisation. Cette communauté se disperse « brusquement », en plusieurs vagues, entre -500 et +200, pour se répandre sur la quasi-totalité du continent eurasiatique, et même au-delà, jusqu’aux confins de l’Inde et de la Chine, le fécondant de son génie créateur.
Véhiculant une vision du monde patriarcale, pastorale, guerrière et hiérarchisée, possédant une haute spiritualité de typa masculin, viril, et ourano-solaire, ils subjuguèrent les vieilles populations autochtones au mode de vie végétatif, agricole, égalitaire, pacifique et matrilinéaire, à la spiritualité féminine, sombre et telluro-chtonienne.
De cette implosion et de cette heureuse conquête naîtront les peuples européens historiques de l’Antiquité : Celtes, Grecs, Romains, Hittites, Perses, Aryens, Germains, etc., créateurs des plus grandes cultures que connut jamais le monde.
Le terme « Indo – Européen » désigne un ensemble de peuples parlant une langue commune s’étendant de l’Extrême-Ouest européen (Iles Britanniques) au Nord/ Nord-Ouest de l’Inde (Aryens) et aux confins ouest de la Chine, le Turkestan chinois, avec les Tokhariens. Le terme apparaît pour la première fois en 1813 dans une revue anglaise et fut repris en 1814 par Thomas Young dans l’article paru dans le « Oxford English Dictionnary ». Cette appellation s’imposa et fut définitivement adoptée à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, notamment par les linguistes R. Rask et F. Bopp.

Bien que d’un emploi courant, ce terme n’en est pas moins problématique par rapport à nos connaissances actuelles sur les réalités indo-européenne, car ce mot est fils de son temps, c'est-à-dire du XIXe siècle, époque où, conformément au principe « ex oriente lux », on situait le foyer d’origine des Indo-Européens en Asie (Pamir, Hindou-Kouch, Turkestan), le peuplement s’étant fait d’Est en Ouest.

Or, de nos jours où la thèse asiatique est totalement abandonnée, même si l’axe Est-Ouest, mais plus à l’Ouest, conserve les faveurs d’une majorité d’auteurs, l’emploi de ce terme est contesté par un nombre croissant de chercheurs qui pensent, au contraire, que l’expansion indo-européenne s’effectua selon un axe Nord/Nord-Ouest-Est. Il est probable que l’avenir confirmera cette thèse. Dans la perspective, le terme et parallèlement, d’autres appellations ont été proposées, mais sans qu’aucune ne puisse s’imposer durablement.
En fait, ces termes ne sont pas satisfaisants, alors que le terme et le fait « Indo-Européen » se réfère, lui, à des réalités antéhistoriques (préhistoire et protohistoire)

 

B.A- BA   des  MEGALITHES

M.  PHILIBERT

Edition PARDES

 2000

Les  mégalithes se définissent comme les rochers vénérés par les hommes de la préhistoire, les menhirs, les dolmens, les enceintes érigées à la gloire de la Terre-Mère et de leurs ancêtres. On peut dater de 7000 ans avant notre ère, le début de ce phénomène architectural dont l’ampleur dépasse les frontières de la France et de l’Europe occidentale pour investir le monde entier.

Cette première architecture a voulu défier l’éternité, opposant la pierre immuable, solide, inaltérable, au bois et au jonc des premiers abris. Déjà se dessine l’image du temple, unissant la terre et le ciel, l’eau et le feu, selon un schéma toujours actuel.

De simples cultivateurs, vivant de récoltes incertaines et soumises aux caprices du temps, ont souhaité se surpasser dans une tentative d’élévation. Et, avec des rites initiatiques venus de temps immémoriaux, ils ont pensé gagner l’immortalité, devenir les égaux des divinités, et participer à une réalité transcendante. Puis avec les invasions, la race de ces premiers bâtisseurs s’est éteinte. Mais le souvenir de leur technique, de leur art, de leur croyance, demeure pour toujours, à travers des monuments, des signes gravés dans la pierre, des légendes attachées aux lieux où ils ont laissé leur empreinte.
La douceur de l’ile de Malte s’accommode de temples à ciel ouvert, malgré cela des temples et grottes ayant servi à prier les divinités célestes et chtoniennes de la Terre-Mère, sont encore debout. Carnac a-t-il été un simple temple ou une aire de   cérémonie ? Tout dépend de ce que nous entendons par édifice sacré.
Les temples de Mycènes par contre, consistent en un magnifique ensemble sépulcral, et à Tholos, sous un tertre volumineux, bâti pour l’éternité, un simple cercle cultuel, fait de mégalithes, mais ceint de murs à ciel ouvert.
Pour Stonehenge, le chercheur restera dubitatif sur un cercle de mégalithes à ciel ouvert, et tous les chercheurs/historiens donneront leur version, et sur sa destination et sur son architecture ancienne.

 

brocéliande – un pays nÉ de la forêt

Yann gouen

OUEST – FRANCE

 2002

Brocéliande. Quand la réalité devient mythe.
À force d’entendre parler d’imaginaire, d’enchanteur et de légendes, on finit par croire à ce qu’on ne voit pas.
Le rêve se cache dans la forêt, au bord de l’eau ou sur les landes. C’est vrai, tout existe, c’est là, si l’on regarde de la racine au sommet des arbres, là tout autour, au creux des mains, sur le visage et dans les voix des êtres cultivant ce pays descendu des bois.
Alors, prenant le souffle d’une île accrochée à la terre, une sombre rafale orgueilleuse et brûlante nous ouvre enfin la porte du sanctuaire, ce nom coloré du mystère de l’amour, de la passion, Brocéliande.
L’histoire du Graal, de Merlin l’enchanteur et de la fée Viviane. Histoire, géographie, itinéraire, photos couleur.
Un livre découverte.

12 C

CATHARES ET CATHARISME. DE L’ESPRIT A LA PERSECUTION

Lucienne JULIEN

Edition Dangles

 1999

Le catharisme résurgence du manichéisme a fortement imprégné la société médiévale occitane au 12éme et 13éme siècle. Ce livre nous fait pénétrer l’esprit des cathares du début jusqu’à leur persécution et leur disparition.

 

CATHARES – LA CONTRE-ENQUêTE

A. brenon & j.p. de tonnac

ALBIN MICHEL

 2008

On sait que, en tous domaines, on assiste à un éternel débat (pour ne pas dire… combat) entre les légendes et l’histoire. Et, pour aussi séduisantes que soient les premières, il n’en demeure pas moins que l’étude de la seconde permet d’éviter les égarements et d’emprunter les voies sans issue. C’est pourquoi nous saluons la publication de l’ouvrage d’Anne Brenon et Jean-Philippe de Tonnac dont le titre sobre « Cathares, la contre-enquête » cache une étude très complète et très critique de ce mouvement incontournable qui émergea soudain voilà huit cents ans et disparut tragiquement dans les conditions que l’on sait.

 Le catharisme n’est pas un simple mouvement, j’allais dire un caprice, de chrétiens en recherche d’une purification alors que la religion officielle avait déjà prévariqué. Certes non, et les auteurs le démontrent pièces en mains quitte à décevoir les amateurs de mythes qui, au fil des siècles, ont tissé un maillage de spéculations fantaisistes. Les auteurs insistent sur le fait que « cet événement [le catharisme] a constitué un tournant majeur dans l’histoire de la France, de l’Église et de l’Europe ». Revisitant cette page de l’histoire médiévale, ils apportent un éclairage objectif sur ce mouvement occitan, sa création, son évolution et sa disparition dans le sang et le feu. Ces cathares, victimes à la fois de l’intolérance d’une église au pouvoir absolu et de la cupidité des seigneurs féodaux du nord de la France, ont marqué en profondeur toute une région et exercé également la verve d’exégètes qui ont trop souvent pris trop grande liberté avec les faits.

 La vie quotidienne des cathares, leurs aspirations spirituelles, leur ascèse, sont décrites avec justesse et aident à comprendre les finalités de ce courant chrétien qualifié d’hérétique par les autorités religieuses. Nous sortons enfin de l’embrouillamini des multiples thèses contradictoires qui s’affrontaient jusqu’à présent autour de ce que l’on a appelé l’affaire cathare, cela à tort car le catharisme n’est pas un simple avatar de l’histoire de la chrétienté occidentale comme il y en eut tant d’autres. Les auteurs s’attachent à démontrer cet enracinement du catharisme à la fois dans leur terre et dans l’esprit des justes.

Entrée en terre et en mythe cathares : Montségur – Petite sociologie du catharisme occitan : Lastours, Roquefère, Miraval – Femmes en catharisme : Laurac, Verdun – Les Églises cathares européennes : Saint Félix Lauragais – Une théologie de la libération du mal : Hautpoul – Un dualisme absolu : Mazamet – Les cinq piliers de la foi cathare : Minerve – Le temps du (faux) débat : Fanjeaux – La croisade française : Quéribus – La fin de Montségur : Plateau de Sault, pays de Montségur – Les hérétiques face au tribunal de l’Inquisition : Toulouse, Tarabel et le Lantarès – La fin du catharisme : Montaillou, Puigcerda, Larnat, Carcassonne – Petite bibliographie raisonnée du catharisme.

 

croix & bestiaire celtiques

David balade

OUEST-FRANCE

2007

La conversion au christianisme des derniers Celtes païens, entre le IVème et le Vème siècle de notre ère, s’accompagna d’un âge d’or de l’art celtique, tant par la profusion que par le raffinement extrême des œuvres produites qui nous sont parvenues à ce jour. La croix y revêt une multiplicité d’aspects, qu’elle soit gravée sur des pièces d’orfèvrerie, tels les reliquaires et la vaisselle liturgique, peinte sur le vélin des manuscrits enluminés de Kells, Durrow et Lindisfarne, ou encore sculptée dans la pierre. Mais c’est plus particulièrement au travers des croix monumentales en pierre, que les sculpteurs celtes vont exprimer toute leur originalité créative.

Une spécificité de l’art celtique : les croix monumentales.
La croix celtique se présente comme une croix latine en pierre – granit, grès ou calcaire selon les cas –, reposant généralement sur un socle pyramidal et dont les bras sont reliés à l’axe principal par un grand anneau. Sur ses quatre faces et son anneau, s’épanouissent des motifs organisés en registres. Son sommet est parfois surmonté d’un cône, ou d’une chapelle miniature. Certaines croix sont gravées en haut relief sur des stèles de pierre, en Écosse notamment.

C’est la taille de ces croix cerclées qui en constitue toute l’originalité : celle de Monasterboice, en Irlande, mesure près de sept mètres de haut. Si l’on fait exception de quelques monuments chrétiens arméniens appelés khatchkar, et de certaines croix géorgiennes anciennes, les croix celtiques irlandaises, galloises, corniques et écossaises apparaissent ainsi, dans le monde chrétien primitif, comme les premières croix monumentales isolées. Isolées parce que, encore aujourd’hui, la plupart se retrouvent en pleine campagne, ou simplement entourées d’un petit cimetière paroissial. On imagine que les bâtiments des monastères celtiques primitifs, églises, cellules et communs en matériaux périssables n’auront pas résisté au climat océanique comme la pierre de ces croix. Érigées au sein d’un même cimetière ou d’une même aire, les croix se distinguent selon leur position, c’est pourquoi on parle croix nord, de croix ouest, etc.

12 D

dialogue avec merlhynle druidisme aujourd’hui

r. brzesc colonges

Edition DU PENNDRAGON

 1998

Notre société, en pleine mutation où l’argent tient souvent lieu de religion, ne parvient plus à combler nos besoins fondamentaux, ni répondre à nos questionnements essentiels.
Alors, pour redonner du sens à notre vie, quoi de plus facile que de se laisser engluer par des sectes « rassurantes » ou tourner nos regards vers l’orient, en oubliant notre propre tradition spirituelle, pourtant forte et profonde. Sous le Christianisme des origines, apparaît la religion des druides, celle de nos vraies racines, respectueuse des valeurs humaines, de la vie, de la femme, de la nature.
Sous forme d’un dialogue qui le rend clair et vivant, cet ouvrage nous fait découvrir la richesse spirituelle du druidisme et son évidente actualité.

 

divinités gauloises

Henri hubert

Edition ARQA

 2006

On les connaît sous le nom de Lug, Esus, Cernunnos, Toutatis, Belisama, Belenos, Kronos, Taranis, Silvain… Mais qui étaient véritablement les Dieux des Celtes, des Ibères, des Ligures et des Thraces ? Des Germains et des Scythes ? Dans cette étude de 1925 rééditée par les éditions Arqa, Henri Hubert (1872 – 1927), archéologue et historien reconnu, grand spécialiste du monde celtique, nous présente avec une érudition sans pareille, le panthéon de ceux que l’on disaient barbares et qui n’en avaient que le nom… à la source de la tradition druidique nous retrouvons avec l’auteur, Sucellus de Dieu au maillet, Nantosuelta la Déesse à la ruche, Épona juchée sur son coursier de vent, sans oublier les Dieux de l’Autre Monde…
Dans une préface utile et savante, Myriam Philibert, Docteur en Préhistoire, citant les Triades Bardiques, restitue pleinement la magie de ce texte oublié, et éclaire de la meilleure manière qui soit toutes ces Divinités gauloises – avec amour – dans le cercle de Gwenved.

 

dolmens & menhirs

J. briard

Edition  GISSEROT

 2003

Les dolmens et les menhirs de Bretagne avec l’explication symbolique, historique et géographique de ces pierres. Les tumulus, les Celtes, les druides, les fées et les veilleurs de pierre.
De très belles photos couleur.

 

Druides – b.a. – ba

Thierry jolif

Edition PARDES

 2006

Bien que, comme les Celtes, dont ils sont inséparables, historiquement et géographiquement originaires de l’est de l’Europe, les druides se rattachaient au centre spirituel primordial de notre actuel cycle d’humanité. Étudier la doctrine des druides, c’est se mettre à nouveau en contact avec la plus haute antiquité spirituelle, avec une sagesse « non humaine » qui, alors, brillait des derniers feux de l’Âge d’Or.

À l’aurore de l’Âge Noir, les druides figurèrent l’une des ultimes résurgences de la Tradition primordiale avant la première Apocalypse chrétienne. Héritiers véritables de la tradition polaire, que l’on dit aussi hyperboréenne, les druides, adeptes vrais et initiés de la Vérité, eurent à charge de transmettre ses modes propres de réalisation. Selon René Guénon, ils furent « conservateurs réguliers de la tradition primordiale », et cela s’avère on ne peut plus véridique, sous tous les rapports, par l’étude « régulière » des textes eux-mêmes.

« Nous ne nions pas la survivance d’un certain ‘esprit celtique’, qui peut encore se manifester sous des formes diverses, comme il l’a fait déjà à différentes époques ; mais, quand on vient nous assurer qu’il existe toujours des centres spirituels conservant intégralement la tradition druidique, nous attendons qu’on nous en fournisse la preuve, et jusqu’à nouvel ordre, cela nous paraît bien douteux, sinon tout à fait invraisemblable. »
(
René Guénon, La Crise du monde moderne)
N’oublions jamais que les druides furent poètes, poètes conscients que le monde et ses hauteurs et profondeurs métaphysiques furent créés et ne se maintiennent que par la force aurorale de la poésie sacrée, le chant du monde…
Solitaires des hautes forêts, tels les sangliers, leurs emblèmes, ils conservèrent, de l’Unité première, la force et la poésie des ours (la poésie « sacrée » étant restée l’apanage, chez nombre de peuples, de la classe guerrière)…
Eux qui, ainsi que les sangliers, se tenaient au pied des chênes, axes du monde et images du divin…
Eux qui mâchaient les « glands de connaissance », ces fruits, symboles de « l’œuf du monde », ces fruits, enfants du chêne, image du divin…
«Chez les Celtes, le sanglier et l’ours symbolisaient respectivement les représentants de l’autorité spirituelle et ceux du pouvoir temporel, c’est-à-dire les deux castes des druides et des chevaliers […], ce symbolisme, d’origine nettement hyperboréenne, est une des marques du rattachement direct de la tradition celtique à la Tradition primordiale du présent Manvantara […]. Ce que nous voulons dire ici, c’est que la tradition celtique pourrait vraisemblablement être regardée comme constituant un des points de jonction de la tradition atlante avec la tradition hyperboréenne, après la fin de la période secondaire où cette tradition atlante représenta la forme prédominante et comme le « substitut » du centre originel déjà inaccessible à l’humanité ordinaire. […]
(
René Guénon, « Le Sanglier et l’Ourse », Symboles de la Science Sacrée)

Nous reviendrons peu, dans cet ouvrage, sur l’étymologie du nom du druide, désormais couramment admise (« très savant ») et sur toutes les connexions qu’il implique entre l’arbre, le bois en tant que support de la science, et la « connaissance qui libère ». Nous nous arrêterons plutôt autour de l’analyse herméneutique qui fait des druides « ceux qui savent fidèlement », car il se trouve que deux autres termes, mis en relation avec ce nom, évoquent les liens qui unirent le druide et le roi. En cette union se résume presque tout et c’est sur celle-là que nous entendons faire porter l’essentiel de ce travail.
«Des considérations que nous venons d’exposer, une conclusion paraît se dégager quant au rôle respectif des deux courants qui contribuèrent à former la tradition celtique ; à l’origine, l’autorité spirituelle et le pouvoir temporel n’étaient pas séparés comme deux fonctions différenciées, mais unis dans leurs principe commun, et l’on retrouve encore un vestige de cette union dans le nom des druides (dru-vid, « force-sagesse », ces deux termes étant symbolisés par le chêne et le gui) ; à ce titre, et aussi en tant que représentant plus particulièrement l’autorité spirituelle, à laquelle est réservée la partie supérieure de la doctrine, ils étaient les véritables héritiers de la tradition primordiale, et le symbole essentiellement « boréen », celui du sanglier, leur appartenait en propre ».
(
René Guénon, « Le symbolisme du Graal », Le Roi du Monde.)
Cet « arbre à trois jets » pourrait bien, finalement, présenter quelques liens avec les « supposés » rencontres entre druides et pythagoriens. En effet, un arbre à trois jets nous renvoie au symbole majeur des disciples de Pythagore : l’upsilon. D’ailleurs, plusieurs tombes gauloises aux épigraphes latines sont placées sous la protection de l’ascia et de l’upsilon. Or, il semblerait bien que l’ascia, comparée par certains à une forme d’herminette, aurait bien pu remplacer le symbole de la serpe. Symbole, bien évidemment, lié à l’arbre et qui pourrait bien n’être pas sans rapport avec l’image célèbre du dieu gaulois Esus « élaguant » ou « abattant » un arbre. Ce, d’autant plus qu’il semble assuré qu’Ésus (« le meilleur ») ait été l’équivalent gaulois du dieu-druide irlandais, le Dagda (le « dieu bon »).

Certains celtisants défendent l’hypothèse selon laquelle le nom « druide » pourrait signifier : « ceux qui savent fidèlement ». De notre côté, ainsi que nous l’avons déjà signalé, croyant au bien-fondé du sens multiple des symboles et à la valeur intrinsèque d’une herméneutique traditionnelle, il ne nous semble pas impossible que, secondairement au sens que nous lui connaissons, le nom du druide ait pu recevoir plusieurs « interprétation » Cette interprétation recouperait, en outre, un autre terme appliqué aux druides, celui de fireolaig, « ceux qui ont la vraie connaissance ». De plus, ce mot se trouve être parallèle à l’expression fir flatha, « vérité du souverain », qui désigne l’éminence du pouvoir temporel.
Or, ainsi que nous le verrons plus bas, la vérité du souverain n’est autre que le druide, car c’est lui qui dit le Droit et la Justice, que le roi applique équitablement ; l’unicité première de la Sagesse et de la Justice est encore manifeste dans la fonction même du druide et dans ses rapports avec le roi, qui ne peut dire un seul mot avant que son druide n’ait parlé…
La sapience, ou science, est bel et bien ce qui importe le plus ; elle se confond avec la connaissance ou la sagesse, d’où proviennent d’autres noms qui sont conformes à la nature des druides, nature qui est et « demeure, dans son essence la plus profonde et subtile, absolument « non humaine »…
En tâchant d’élucider le mystère de son nom, nous avons pu entrapercevoir ce que pourrait être l’origine du druide lui-même. Mais cela, avec une assurance toute traditionnelle, les textes nous le disent eux-mêmes : l’origine des druides est polaire, le Pôle (image très exacte et proprement primordiale du Centre) fut leur demeure originelle, et ce Nord « mythique », c’est le Centre Suprême de la Tradition pérenne.
Les textes nous parlent de quatre îles au nord du monde, de quatre villes sises en ces îles et des quatre druides qui y vivent. Ces quatre-là détiennent les talismans sacrés des dieux de l’Irlande, et ce qu’il faut entendre très précisément par là, c’est que ces quatre-là possèdent, en s’unissant – en tant qu’ils sont, en fait, UN –, la Doctrine dans son intégrité première, c’est-à-dire la Tradition. Donc, chaque Druide, en tant qu’il est ce qu’il doit être impérativement, représente comme « image et ressemblance » du druide premier, la Tradition intégrale.
Le symbole qui image le mieux ce fait, paradoxalement, n’appartient pas en propre à la tradition celtique, il s’agit de la croix, mais de cette croix particulière que l’on appelle, justement, « celtique ». Bien que relevant, bien évidemment, du symbolisme général de la croix, il convient de noter ceci : que ce signe particulier associe le cercle à la croix, mais, en outre, de nombreuses croix irlandaises ajoutent encore une boule au centre de la croix et au milieu des quatre branches. Il y a, dans cette figuration précise, plus que l’expression de la domination de la Croix sur l’univers défini par ses quatre éléments constitutifs. Nous trouvons en cela une description rigoureuse des rapports existant entre les quatre îles au nord du monde et leur principe commun et originel, invisible. Or, il se trouve que ceci correspond très exactement à la division traditionnelle de l’Irlande en quatre provinces, toutes dépendantes du royaume central, Midhe, le « milieu ». Toutefois, les textes semblent voiler certaines données ; ainsi, Midhe est dit être constitué d’une parcelle de chacune des quatre provinces, alors qu’il est clair que, du point de vue de la doctrine, c’est le contraire qui est vrai ; à savoir que les quatre provinces sont le déploiement nécessaire du Centre.
«C’est l’Irlande, en effet, qui parmi les pays celtiques, fournit le plus grand nombre de données relatives à l’Omphalos ; elle était autrefois divisée en cinq royaumes, dont l’un portait le nom de Mide (resté sous la forme anglicisée Meath), qui est l’ancien mot celtique medion, « milieu », identique au latin medius. Ce royaume de Mide, qui avait été formé de portions prélevées sur les territoires des quatre autres, était devenu l’apanage propre du roi suprême d’Irlande, auquel les autres rois étaient subordonnés. À Ushnagh, qui représente assez exactement le centre du pays, était dressé une pierre gigantesque appelée « nombril de la Terre », et désignée aussi sous le nom de « pierre des portions » (aila-meeran), parce qu’elle marquait l’endroit où convergeaient, à l’intérieur du royaume de Mide, les lignes séparatives des quatre royaumes primitifs. Il s’y tenait annuellement, le premier mai, une assemblée générale tout à fait comparable à la réunion annuelle des Druides dans le « lieu consacré central » (medio-lanon ou medio-nemeton) de la Gaule au pays des Carnutes ; et le rapprochement avec l’assemblée des Amphictyons à Delphes s’impose également. »
(René Guénon, « L’Omphalos et les bétyles », Le Roi du Monde)

 

druides & chamanes

Jean markale

Edition PYGMALION

 2005

Les chamanes qui se multiplient aujourd’hui seraient-ils les héritiers de nos druides, disparus lors de la conquête romaine ou absorbés dans le christianisme triomphant ? S’il y a, en effet, des rapports certains entre ces « hommes médecines » que séparent deux millénaires, ils ne sont pas ceux qu’on imagine.
Spécialiste du monde celtique, Jean MARKALE nous apporte un nouvel éclairage sur ce profond mystère : y a-t-il une tradition qui aurait perduré secrètement à travers les campagnes, à l’abri des enseignements officiels, et quel serait son lien avec le chamanisme contemporain ? Ou bien existe-t-il un fonds commun plus ancien encore puisqu’il remonterait aux origines de l’humanité ? Jean MARKALE bâtit son enquête minutieuse sur l’arsenal des connaissances dont nous disposons : les découvertes archéologiques les plus récentes, l’étude des légendes et des mythes, le folklore européen, les pratiques obscures et les superstitions qui habitent encore certains coins reculés d’Europe.
En faisant ainsi la part des choses entre le druidisme tel que nous pouvons le connaître aujourd’hui à travers des sources extrêmement fragmentaires et le chamanisme contemporain, porté par une nouvelle vague de spiritualité, il nous révèle de précieux itinéraires qui réjouiront tous ceux qui recherchent avec passion la connaissance des mystères du monde.

12 E

entretiens avec un druide nommé gwenc’hlan

R. blanchet

Edition du  PRIEURÉ

 1993

Isoler une source druidique sérieuse et authentique, cela n’est pas chose facile. Recueillir un enseignement fiable, l’est encore moins. Ce petit volume a pour objet de rassembler tous les dialogues que nous avons eu avec GWENC’HLAN Le SCOUËZEC, le Grand Druide de Bretagne, en tant que rédacteur de la collection du Jardin des Dragons.
Nous avons donc une vision globale sur le sacerdoce, les rituels, les dieux, les oracles, la prière et l’initiation. Le lecteur ne trouvera pas dans ce livre un énoncé de type universitaire, mais seulement l’approche intuitive et personnelle d’un homme qui, sans aucun doute possible est la meilleure référence contemporaine du druidisme « régulier » et « authentique ».
Quelques chapitres entourent ces dialogues pour apporter des éléments historiques sur le druidisme antique et ses résurgences actuelles.
Ceci est un rare enseignement oral retranscrit et diffusé pour que le druidisme soit identifiable en tant que culture, spiritualité et religion.

12 H

histoire et doctrine de la secte des cathares

Charles schmidt

Edition J. de Bonnot

 1988

Ce professeur de la faculté de théologie de Strasbourg nous fait découvrir les cotés obscurs de ces Cathares mystérieux.

12 I

itinéraires cathares – lieux sacrés & initiatiques

éric le nabour

Edition DERVY

 1994

Cet ouvrage propose des itinéraires buissonniers dans les hauts lieux sacrés du catharisme.
On va d’Arles s/ Tech à Béziers – Carcassonne – Albi – Fontfroide – Foix – Lastours – Montségur – Peyrepertuse – etc. Une quarantaine de circuits.

12 L

la France cathare

André cauvin

MARABOUT

 1974

o À la recherche des « Bonshommes » et de leur philosophie.
o En analysant les prétextes de massacres inoubliables.
o De citadelle en citadelle l’élimination de l’hérésie… ou de la démocratie.
o La terreur et le feu dans un cadre prestigieux.
Un itinéraire impressionnant, retracé par le texte et par l’image, vous invite au voyage.

 

LE CONSOLAMENT CATHARE

Ph. Roy

Edition DERVY

 1996

Commentaires sur un fragment de rituel, le manuscrit de DUBLIN 269. Préface et commentaires de Philippe ROY.

Le consolament ou baptême spirituel est au chœur de la mystique cathare. Affirmant une tradition ininterrompue depuis le Christ et ses apôtres, les cathares accompagnaient leur rite d’un enseignement qu’offre le manuscrit du Dublin (14éme S) ici présenté. Il s’agit d’un commentaire détaillé des rites et croyances propres à l’église cathare. Le joyau en est une interprétation ésotérique du « Notre Père » qui représente encore aujourd’hui un document d’importance capitale pour quiconque est en quête de spiritualité.

 

le druidisme éternel – retrouver le chemin initiatique de nos ancêtres

Francis WILLIGNES

Edition MERCURE DAUPHINOIS

 2003

Le saviez-vous ? Au XXIème siècle, notre pays abrite encore quelques irréductibles Druides.
Parmi ceux-ci, un certain nombre s’est consacré à faire revivre cette religion de la Nature sous toutes ses facettes.
Recherche sur soi-même, communication avec la Nature, travail sur les énergies physiques et psychiques, étude des textes sacrés… peuvent permettre d’accéder à la sagesse traditionnelle aujourd’hui.
Ce livre retrace les origines du Druidisme, les lieux où l’on peut retrouver ses traces, et enfin propose un chemin d’approche pour ceux qui le désirent.
On y trouve la légende de RAM, les mégalithes, les lois et la connaissance de la nature, les compagnons du Devoir, la Franc-maçonnerie, les rose-croix, les templiers, les alchimistes, les astrologues, les lieux ritueliques et énergétiques, la règle en 9 points du collège druidique, les triades, la croix celte etc.

 

le grand livre des bardes

René bouchet

Editions TRANSATLANTIQUES

 2002

L’originalité de cet ouvrage réside dans le fait qu’il traite du Bardisme sous toutes ses formes : gauloises, bretonnes, galloises, irlandaises…
Nous y trouverons des révélations fort intéressantes sur des documents de la tradition des Bardes de l’île de Bretagne, traduits par Paul LADMIRAULT.
Une place importante est réservée aux Grands Bardes et à l’étude de la Littérature celtique.
Bien entendu, les Triades qui ont transmis la partie philosophique du druidisme, y sont étudiées avec un soin tout particulier.
Et la Sentence des Bardes résume toute l’essence spirituelle des prêtres du Chêne.

 

le livre de la sagesse celte

J. wood

Edition GRUND

 2001

Les descendants des peuples celtes ont surtout conservé de leurs ancêtres un héritage poétique et légendaire. L’héritage linguistique est, lui, beaucoup moins préservé : les six langues celtiques l’irlandais, (le mannois, le gaélique, le gallois, le breton, le cornique) ont été supplantées par le français et par l’anglais.
Aujourd’hui, notre connaissance de la civilisation celtique repose principalement sur les textes de l’Antiquité classique et sur les découvertes archéologiques. Les Grecs et les Romains tenaient les Celtes pour des « Barbares », dont ils redoutaient le courage au combat. Les auteurs de l’Antiquité leur prêtaient un caractère fougueux, mais cultivaient une certaine fascination pour leur religion. Ces témoignages ont longtemps imposé une image romantique de la société celte, dominée par les figures du guerrier, du druide ou de la fée. Les découvertes archéologiques ont atténué cette vision et révélé la richesse d’une civilisation qui nous a également légué des chefs-d’œuvre artistiques d’un grand raffinement.
Richement illustré, cet ouvrage retrace le cycle de la vie dans la tradition celte, un voyage initiatique de la naissance à la mort et bien au-delà, dans un « Autre Monde » empreint de magie et de mystère.
Une étonnante évocation d’une tradition orale et d’une littérature millénaire : poèmes, épopées et récits de batailles épiques témoignent du foisonnement spirituel de la culture celte.
La splendeur des symboles et des motifs traditionnels celtiques est magnifiquement soulignée par une abondante iconographie.
Un texte riche et vivant révèle la dimension mythique de la sagesse celtique, en dévoilant le sens caché des légendes peuplées de héros, guerriers, créatures fabuleuses et puissances surnaturelles.
Au fil des pages, les secrets et pouvoirs magiques des druides sont éclairés sous un jour nouveau.
Un livre d’exception pour ceux qui souhaitent atteindre le cœur de l’âme celte.

Y sont expliqués :

Le vol de l’aigle

Les animaux de l’Autre Monde

Les gardiens de la tradition

La sagesse de l’enfance

Le pouvoir des talismans

La sagesse des druides

Les vertus des guerriers

Les tertres des fées

Métamorphoses

L’honneur des femmes

D’un monde à l’autre

La forteresse de l’amour

Le royaume des morts

Le seuil de l’au-delà

La sagesse de l’inspiration

Mélancolie des ruines

L’archipel enchanté

Des saints et des anges

Le cycle de la nature

Le pays des ancêtres

La symbolique des triades

Naître et mourir

La sagesse de l’eau

Le pouvoir de guérir

La sagesse du ciel

Vases et chaudrons

La sagesse des bardes

La sagesse des saisons

La pureté du cygne

La sagesse de l’éternité

Le Soleil et la Lune

Devins et prophètes

Le bestiaire des enluminures

Échos de l’Autre Monde

Le passé et l’avenir

Les plantes et les fruits

Les îles de l’Occident

La sagesse du saumon

Spirales et entrelacs

La quête de l’impossible

La symbolique de la tête

Le chant de Taliesin

Le voile des apparences

Oiseaux de mort

L’heure de la mort

 

le livre des morts celtes & gaulois

r. & c. bouchet

Edition BOUCHER

 1999

S’appuyant sur de nombreux documents celtiques qui s’échelonnent à travers les 20 siècles de notre Histoire, ce livre est le seul – qui traite de ce sujet intéressant tout le monde – jusqu’ici introuvable sur le marché.

 

LE  MONDE  DES GRANDES CIVILISATIONS

TEXTES  ET   PHOTOGRAPHIES  DE HENRI  STIERLIN

AGENCE  INTERNATIONALE  D’ÉDITION - GENÈVE

1978

Collection de 12 albums grand format (petit in folio) sur diverses grandes civilisations qui ont eu lieu dans 12 pays à travers le monde et ce depuis l’Egypte ancienne. Chaque album contient environ 150 photographies somptueuses en couleur, accompagnées d’un texte expliquant : les divers monuments, les fêtes, la dimension spirituelle de la civilisation, ses hommes, ses mythes et son histoire.

1/ LE MONDE DES PHARAONS : Il a été dit souvent que sans le Nil, l’Egypte n’existerait pas, c’est peut être vrai, et cet album nous fait remonter le temps sur le Nil et à travers ses monuments plusieurs fois millénaires. Nous voyageons dans l’Egypte actuelle au milieu des sables et des palmeraies, nous voyons sans cesse se renouveler ce miracle égyptien permanent grâce à son fleuve, nous visitons les temples anciens et cette brillantissime civilisation qui nous a léguée tant de belles choses. On réfléchi sur la formidable éclosion de l’Ancien Empire, sur le Moyen Empire et ses rares vestiges, sur le nouvel Empire et la prédominance de Thèbes, on pense a l’influence de la mort sur le peuple égyptien avec son monde des nécropoles et des mastabas. La grande crise religieuse d’Akhenaton, et la vie somptueuse de Toutankhamon. Ramsès II avec sa puissance et sa gloire. Les peuples de la mer et Ramsès III. L’art ptolémaïque qui sonne le chant du cygne de l’Egypte. La domination romaine et le christianisme et le legs au monde de cette Egypte antique.

2/ LE  MONDE DE L’INDE : Le monde de l’Inde pour l’Occidental n’est souvent fait que de clichés, mais en réalité l’Inde est un berceau où se sont développés des arts qui expriment la plus haute spiritualité de l’Homme, où sont érigés des monuments qui clament la pureté de la méditation et du renoncement, en même temps que l’exubérance d’une foi aux élans irrépressibles.

Nous voyageons aux origines du bouddhisme, avec le visage du Bouddha dans les grottes d’Ajanta, avec Ellora cette falaise mythique signe de la tolérance, nous allons en Inde méridionale, là où parti le renouveau de la religion védique avec les temples de Mahabalipuram, les temples du rivage, les bronzes de Cholas. Khadjuraho dans la plaine de la Jumma. Maduraï le sanctuaire aux mille dieux, nous allons chez les musulmans de delhi, nous visitons Daulatabad capitale éphémère des envahisseurs mongols. Nous rendons visite au Grand-Moghol, appelé Akbar le Grand (1542), et nous suivons la trace de ses successeurs, qui furent de grands bâtisseurs mais aussi des sanguinaires, nous sommes au Tadj Mahall à Agra (1632) dont la construction dura 20 ans, et nous terminons ce périple par la visite aux maharajas d’Amber et de Jaipur au Rajasthan.

3/ LE MONDE DE L’ESPAGNE : Ce monde de l’Espagne offre le survol de l’art et des trésors de l’Espagne, trésors constitués depuis la préhistoire, en passant par les conquêtes américaines, les diverses invasions arabes et berbères, et la période de la reconquête.

On voyage depuis l’époque du néolithique à l’âge du bronze, nous visitons les grottes d’Altamira, les bijoux fabriqués 800 ans av. J.C, les vestiges romains, puniques, l’aqueduc de Ségovie, Cordoue et sa grande et belle mosquée, l’Alhambra de Grenade, les trésors des Wisigoths, Séville et ses minarets, ses toros et son folklore, l’art mozarabe à Burgos, l’éclosion romane dans le nord de l’Espagne, le chemin de St Jacques de Compostelle, les trésors religieux des musées de Barcelone, les monastères roman de San Cugat et de l’Estany en Catalogne, les remparts superbes d’Avila, le cloitre du monastère de Santa Maria de Poblet, les magnifiques cathédrales de Tolède, de Séville, l’alcazar de Ségovie, et toutes les architectures qui embellissent tous les édifices autant religieux que civils à travers ce pays.

4/ LE MONDE D’ANGKOR : Situé entre l’Inde et la Chine, le sud-est asiatique a vu fleurir plusieurs cultures et pour certaines, elles se hissèrent au niveau des grandes civilisations. La civilisation des Khmers et sa capitale Angkor en fait partie. Mais il faut savoir que presque toutes ces civilisations asiatiques de la Birmanie à Java, ont subi l’influence de l’Inde.

Nous visitons Java, ses temples, ses stupas, son architecture superbe et très décorative, puis nous abordons le Cambodge et la culture khmère, les diverses pyramides, les temples et sa statuaire, le site superbe et grandiose d’Angkor dont le début de la construction date de 650 ap. J.C. Nous allons ensuite sur le site de Banteay Srei et son style classique, puis Angkor Vat très belle cité remarquablement conservée, puis Angkor Thom et sa chaussée des Géants, nous allons en Thaïlande et en Birmanie voit l’Art Champa, art issu de la civilisation Khmer qui durant des siècles régna de la Birmanie jusqu’à l’Indochine.

5/ LE MONDE DE LA RUSSIE : Depuis la naissance de la Russie que les historiens nationalistes russes situent à l’époque des Scythes (VIIe siècle av. J.C), les frontières de la Russie ont beaucoup changé. Cet immense empire a vu défiler les hordes mongoles, les invasions du Sud et de l’Est, ce qui a donné des colorations très différentes sur ce territoire, mais aussi des richesses culturelles extraordinaires, c’est pourquoi il est difficile de parler d’une culture russe, mais faut il dire plutôt des cultures diverses réuni sous la bannière de la Russie avec comme point de rassemblement la religion orthodoxe, pour l’ouest et le chamanisme et l’islam pour l’est.

Le voyage commence avec les Scythes venus d’Asie, la mouvance slave, les relations commerciales entre les slaves du Nord et Byzance, la conversions des russes à l’orthodoxie vers l’an 1010, la construction des églises et son style bien particulier avec ses clochers torsadés et colorés qui en font des petites merveilles, bien sur les icônes peintes sur les murs ou sur supports mobiles qui en font un art extraordinaire, on visite des monastères célèbres et riches en peintures et objets , Kiev, Novgorod, Souzdal, Moscou, Zagorsk, des belles images couleurs nous montrent les objets d’art, les icônes, l’architecture des édifices sacrés, on est à l’époque d’Ivan le terrible, à Saint Basile le Bienheureux sur la place rouge, à l’époque des Romanov, des tsars qui ont fait la Russie, à St Pétersbourg, au musée de l’Hermitage, dans les différents palais entourant cette ville, la peinture russe, les musiciens célèbres, les écrivains et les chants.

6/ LE MONDE ARABE : On croit communément que les arabes sont surgis du néant au lendemain de la prédication du prophète Mahomet, pour faite irruption dans le monde antique qu’ils auraient bouleversé et anéanti. On a trop souvent publié des ouvrages sur le monde arabe qui débutent avec l’expansion des cavaliers de l’Islam au VIIe siècle de notre ère. Le monde arabe ne débute pas avec l’hégire en 622 mais plus d’un millénaire auparavant.

Nous partons de la période préislamique qui débute avec la Perse achéménide et les royaumes hellénistiques, puis Rome et Byzance, nous visitons les ports du désert que sont Petra, Palmyre et Hatra. Puis la période de l’Islam classique à partir du VIIe siècle avec les empires des Omeyyades et des Abbassides, nous allons à la Mecque, à Médine, à Jérusalem, Damas, Bagdad et Samara. La troisième période débute vers le Xe siècle au début du Moyen Âge, c’est la période où la langue arabe s’est imposée avec l’empire turc, les guerres avec les croisés, les mamelouks en Egypte dont la capitale Le Caire va devenir le phare du monde arabe. Nous visitons tous ces lieux avec forces photos et commentaires.

7/ LE MONDE DE LA PERSE : La Perse compte parmi les hauts lieux de la civilisation dès l’antiquité la plus ancienne. Comme une vaste citadelle naturelle, le pays est enfermé dans des chaînes de montagnes qui lui permettent très tôt d’affirmer son identité culturelle. Elle mit longtemps avant de trouver ses frontières car cet empire était bien plus vaste qu’actuellement et sa capitale changea souvent de lieu (par ex. Herat qui actuellement est en Afghanistan - à la frontière avec l’Iran- cette ville est florissante malgré la guerre car ses habitant sont d’origine perse, parlent le perse et ont souvent de la famille en Iran, Herat fut la capitale de l’empire Perse). Nous visitons les trésors de deux millénaires de culture perse, Bam (avant le terrible tremblement de terre), ses statuaires, ses objets, son architecture, ses édifices militaires et religieux, les ziggourats, Marlik et son site majestueux qui fut le centre culturel de l’Iran entre le XIIe et le XIXe siècle, les citadelles de Hasanlou et de Ziwiyé, l’histoire de la dynastie des Achéménides et le règne de Cyrus II (550 av. J.C), la religion de Zoroastre et son dieu de Sagesse : Ahura-Mazda. Pasagardes capitale de Cyrus, le site majestueux de Persépolis édifié par le Roi Xerxès Ier et qui recèle des trésors d’architecture, le roi Darius Ier (521-486 av. J.C) célèbre pour sa défaite contre les grecs à Marathon, les sépultures royales de Nakh-é-Rustam, Alexandre le Grand qui reprit à son compte cet empire suite à sa victoire sur Darius III, puis vint l’âge des Parthes, des Séleucides, des Sassanides, puis les Abbassides pacifièrent le pays et y installèrent la religion musulmane, ainsi l’empire reçu des influences Seldjoukides et Timourides. Ispahan capitale de Shah Abbas et sa dynastie des safavides, qui donnera au pays sa coloration « shi’ite »

8/ LE MONDE DU JAPON : C’est un grand pays qui est tiraillé entre ses traditions ancestrales et son présent futuriste. Malgré ses  buildings ultramodernes construit de verre et d’acier, malgré toutes ses nouvelles technologies, le Japon reste déroutant pour les occidentaux. Cela tient au fait que la Japon n’a pas subi de rupture sur le plan culturel, et ces racines plongent dans les mythes de la préhistoire. Les japonais n’ont jamais renié ni oublié leurs traditions anciennes

Le voyage commence sur divers archipels du Japon qui possèdent des traces de cette culture ancestrale, venue des diverses vagues d’immigration et qui surent s’adapter. Le kofun, venu de Sibérie en est un exemple, le plus grand kofun (tombeau impérial) est à Osaka, nous visitons les sanctuaires shintoïstes à Isé, et à Itsukushima, on nous apprend la symbolique des danses shinto, le mélange subtil de bouddhisme et du shintoïsme, on visite Nara, capitale bouddhique avec ses merveilleux temples, et son architecture sacrée, ses statuaires géantes. On part pour Kyoto avec ses jardins, ses maisons, son art et ses pagodes, mais aussi on y apprend les diverses dynasties qui ont fondé le Japon. La magie des jardins japonais est largement expliquée avec son art floral et ses célèbres paysagistes qui ont érigé cet art en symbole permanent. L’habitation et son décor extérieur et intérieur avec ses peintures, et son art populaire, celui de l’estampe et du théâtre. Nous visitons des villas princières et nous terminons sur les techniques Zen et les arts martiaux.

9/ LE MONDE DE LA GRECE : La Grèce antique est la mère de notre culture occidentale, de nos modes de penser, de nos catégories intellectuelles. Elle a donné également le jour à notre idéal esthétique. Elle constitue un système de référence auquel nous recourons inconsciemment, tant sont vivaces les racines qui nous relient à ce « grand ancêtre ». Le monde de la Grèce, c’est cette aube occidentale que constitue la radieuse civilisation monoenne qui se muera, sans solution de continuité, en civilisation mycénienne, lorsque les souverains continentaux auront réussi à dominer la thalassocratie crétoise.

Après quelques pages sur l’historique de ce monde, nous partons pour l’île de Minos en Crète, carrefour méditerranéen de l’antiquité, avec ses ressources agricoles importantes, il reste des vestiges très important de temples, d’objets et surtout de ses légendes avec le célèbre minotaure, Ariane et son labyrinthe, nous continuons par Santorin qui possède un remarquable site minoen vieux de 3500 ans et qui bouleverse les connaissances du monde crétois. Nous rencontrons les guerriers achéens de Mycènes, les fresques des temples et des maisons bourgeoises, la statuaire magnifique de toutes ces cités et de tous ces temples, statuaire qui nous fait remonter le cours de l’histoire de nos origines. On revisite les guerres Médiques, Périclès, Platon, Aristote et tous les philosophes, les hommes de théâtre, l’épopée d’Alexandre, et la visite de la tombe de son père Philippe II, et les magnifiques sites de l’Acropole, de Delphes, de Sparte etc.…

10/ LE MONDE DE LA TERRE SAINTE : Palestine, c’est ainsi que depuis l’antiquité on appelle toute la nation qui s’étend depuis la Phénicie jusqu’à l’Egypte, le long de la mer Méditerranée. Comme Hérodote, Cassius, Philon d’Alexandrie ou Flavius Josèphe, cette définition désigne d’abord une région maritime. La Palestine est le creuset où se forgèrent les trois grandes religions monothéistes du Livre. Cette terre dégage une incroyable densité spirituelle, due aux diverses successions de cultures et de civilisations, à partir de l’époque chalcolithique (4000 av. J.C).

Ce pèlerinage commence dans les paysages de Judée, avec ses poteries, ses vestiges millénaires, le lac de Tibériade, la vallée du Jourdain, la mer morte et Qumran centre historique de la secte des Esséniens. Nous visitons le monde  des Phéniciens et des Nabatéens, le Liban avec Byblos et ses vestiges romains, les temples et sarcophages datant de 3000 ans, l’art des bijoux, Petra et son site unique ayant abrité des tribus nabatéennes, l’amphithéâtre de Beit Shean le plus vaste de Palestine, les vestiges d’abord grecs avec Alexandre, puis romains à partir de -63 à + 324, les paysages bibliques de cette terre, l’art des synagogues, la richesse des sanctuaires byzantins comme Oboda dans le désert du Néguev, le monastère de saint Saba (originaire de Cappadoce) dans le désert de Judée qui a gardé le même aspect depuis  le début, Jérusalem et tous ses édifices sacrés, le monastère de sainte Catherine au mont Sinaï, les icônes. On se promène parmi les splendeurs de l’art omeyyade, avec la mosquée d’el- Aqsa, à Jérusalem. Damas et sa superbe mosquée, ses palais, on se balade dans les vestiges des châteaux des croisés, à saint Jean d’Acre, Césarée, le Krak des chevaliers en Syrie, on est avec les Mamelouks et les Ottomans qui édifièrent un réseau de châteaux, de mosquées et de remparts magnifiques, le tout avec un art raffiné des mosaïques et des peintures.

11/ LE MONDE DE ROME : Le seul nom de Rome symbolise l’une des plus grandes civilisations de l’humanité, tant par l’extension territoriale que par les progrès accomplis au temps de sa splendeur. En outre elle constitue nos racines et nos sources les plus directes. Le destin de Rome s’identifie avec celui d’un empire immense, elle va se constituer une conscience d’une unité culturelle dont surgira l’Europe. Car s’est dans cet Occident romain que s’élabore une manière de penser, de vivre, d’habiter et de gérer le monde qui va progressivement s’étendre à la planète entière, au travers de cette Renaissance.

Nous commençons le voyage par essayer de comprendre le mystère étrusque (région de Toscane), et nous visitons des tombes, avec leur architecture, leurs objets d’orfèvrerie, leurs peintures, puis lors du déclin des étrusques, nous assistons à la montée de la puissance romaine, la fondation de Rome, ses monuments, ses crises et ses victoires, sa splendeur à son apogée, on visite la Gaule qui fut une seconde Italie, avec ses monuments magnifiques centralisés surtout dans le sur de la France (Nîmes, Montpellier, Arles, Vienne, Orange, St Rémy de Provence, le pont du Gard ), nous visitons Pompéi, Herculanum, on nous explique les divers arts architecturaux, de peintures, d’outils, de bijoux, nous devenons archéologues tellement cette terre possède de vestiges enterrés ou non, nous visitons le mur d’Adrien en Ecosse (122-124) sur 117 km de long. Nous partons pour l’Afrique du Nord où là aussi de très nombreux vestiges attestent de cette puissante civilisation romaine, avec les gigantesques amphithéâtres, les villas luxueuses, les arcs de triomphes, les statuaires, puis le Moyen Orient est visité avec la Liban, la Jordanie, la Syrie et bien d’autres pays, le périple se termine à Constantinople qui fut un temps la capitale de cet empire.

12/ LE MONDE PRÉCOLOMBIEN : la découverte du Nouveau Monde par C. Colomb en 1492, va marquer un effondrement total des civilisations qui ont jusqu’alors fleuri sur les vastes territoires des Amériques. Tant pour le aztèques au Mexique, que vaincra Cortes entre 1519 et 1547, que pour les Incas au Pérou, pourchassés par les troupes de Pizzaro entre 1524 et 1536. L’arrivé de l’homme blanc, constitue un cataclysme effroyable. Sous couvert de conversion à la foi chrétienne des païens adorateurs d’idoles, les Espagnols en quête d’or et d’esclaves se livrent à un génocide.

Une poignée d’aventuriers résolus et intrépides, bien décidés à s’enrichir, étouffe à jamais les grandioses civilisations précolombiennes, grâce à une avance technologique considérable : métallurgie du fer, armes à feu, navires de haute mer, cavalerie, etc.

Notre voyage commence au Mexique à Tikal et Palenque, métropoles mayas, avec leurs pyramides superbes, leurs statuaires envoutantes et une architecture géniale, on visite les palais somptueux d’Uxmal dans la Yucatan, on est à Chichen Itza, métropole maya qui fut envahi par la civilisation Toltèque qui lui apporta l’astronomie et une renaissance architecturale et religieuse. On rejoint les hauts plateaux pour visiter Teotihuacan et Monte Alban, lieux d’où parti ces grandes civilisations et qui dominera les Amériques durant plusieurs siècles, c’est la « cités des dieux », son centre en est la « Pyramide du Soleil » véritable et gigantesque monument religieux qui dominait et rythmait toute la vie sociale, culturelle et religieuse des Mayas-toltèques. Entre les mayas et les aztèques s’érigea une civilisation appelée les Totonaques, sa capitale était Tajin, puis nous allons à Tula cité toltèque, on y parle de sacrifices humains, d’astronomie, de peintures murales. On quitte le Mexique pour rejoindre le Pérou des Incas, on est dubitatif devant les immenses dessins de Nazcas, dont le grand condor mesurant 120 mètres, l’ancienne cité de Tiahuanaco avec ses alignements de monolithes, on monte sur l’altiplano et on admire le lac de Sillustani à 4000 mètres, Cuzco capitale des Incas et ses superbes vestiges, ses lamas, vigognes et autres alpagas datant de plusieurs millénaires, le voyage se termine par le très célèbre site de Machu Picchu découvert en 1911 par Hiram Bingham.

 

les cathares

Julie ROUX & A. DRENON

msm

 2001

Très bon ouvrage sur les CATHARES. On y retrouve les dogmes et hérésies, les Cathares d’Europe et d’Occitanie. Les différents prêches et croisades contre eux. L’inquisition, les châteaux et les différents protagonistes de l’affaire. Tous les sites en Languedoc Roussillon. Importante iconographie couleur.

 

les cathares – histoire et spiritualité

Philippe roy

Edition du Cosmogone

 2004

L’auteur fait revivre dans sa profondeur la pureté (Catharsis) de ces spiritualistes du Moyen Âge, revenus aux pures sources de leur foi. Y est expliquée la doctrine cathare avec le pain, le consolament, le baptême, le mariage, le jeûne, la chasteté, le serment, la justice, l’humilité, le travail, les troubadours, la femme, le Christ, le Nouveau Testament, le dualisme, la gnose, la trinité, la diaspora, la croisade contre les albigeois, etc.

 

LES CELTES

VENCSELAS KRUTA

PUF

 1996

Un petit livre pour décrire les sources historiques et linguistiques des Celtes, l’art, la numismatique, et les grands événements de cette civilisation.

 

les celtes expansion & civilisation

Henri hubert

JEAN DE BONNOT

 2007

L’archéologie nous livre ces « guerriers aux figures rasées, qui emportaient leurs rasoirs dans les tombes, armés de longues et larges épées de fer aux lourds pommeaux coniques et aux fourreaux de bois, rarement casqués, rarement cuirassés et protégés par des boucliers ronds. »
Mais qui étaient-ils ?
Ces Barbares, non pas au sens antique du mot, étrangers à la Grèce ou à Rome, mais au sens de peuples en mouvement, incomplètement stabilisés, qui étaient-ils ?
Comment les distinguer des Gréco-latins, des Germains, des Balto-Slaves, des Ibères et des Ligures ?
Comment connaître cette Europe protohistorique que bordait une Europe méditerranéenne déjà riche en histoire ?
Autant de questions auxquelles Henri Hubert tente de répondre dans ses deux ouvrages intitulés : Les Celtes et l’expansion celtique jusqu’à l’époque de la Tène et Les Celtes depuis l’époque de la Tène et la Civilisation Celtique, réunis en un seul volume pour la présente édition sous le titre Les Celtes, expansion et civilisation.
Henri Hubert, ancien élève de l’École Normale, a enseigné l’histoire des religions primitives de l’Europe à l’École des Hautes Études. Dans son cours d’archéologie nationale à l’École du Louvre, il a professé trois fois la matière de ce livre qui était directement liée à ses fonctions de conservateur au Musée de Saint-Germain.
Henri Hubert retrace ici l’histoire de tous les Celtes, des origines les plus lointaines aux survivances les plus ultimes.

Différentes période se dessinent :
Entre 1800 et 1200 avant J.C., une civilisation pro-celtique part de l’Allemagne du Sud et gagne une partie de l’Europe centrale et occidentale.
De 1200 à 750 avant J.C., l’archéologie dévoile l’usage des tombes plates en pleine terre avec la pratique de l’incinération. On trouve ce type d’usage jusqu’au sud de la Gaule et en Espagne. Il y a alors un fort développement des oppida.
De 725 à 480 avant J.C., c’est la période dite d’Hallstatt, en référence à la nécropole autrichienne située au nord du lac du même nom, dans le Salzkammergut. Il s’agit du premier âge du fer pendant lequel la civilisation celtique s’implante en Europe occidentale, en Allemagne du Sud, en Bohême, en Moravie, en Slovaquie, en Autriche, en Gaule de l’Est, en Italie du Nord et en Grande-Bretagne. C’est le moment du développement de la société gauloise, des échanges commerciaux avec les peuples de Méditerranée. L’art s’imprègne encore plus profondément des influences grecques et étrusques.
Du Vème au IIème siècle avant J.C., c’est la civilisation du 2ème âge du fer ou période dite de La Tène. Il s’agit d’un site archéologique suisse situé là où la Thielle sort du lac de Neuchâtel.
De nombreux objets en fer tels des armes, des outils et des parures y ont été retrouvés. Les migrations eurent lieu vers les Balkans, la Grèce, l’Asie Mineure et gagnèrent la Gaule tout entière. Par leurs expéditions et leurs campagnes, les Celtes finirent par occuper et coloniser près de la moitié de l’Europe.
De 250 à 120 avant J.C., l’art celte est à son apogée la grande sculpture monumentale se développe dans le sud de la Gaule. C’est la période de La Tène II.
La Tène III, à partir du IIème siècle, voit les Romains soumettre les peuples des Gaules cisalpine et transalpine, la péninsule balkanique, l’Espagne, et la Grande-Bretagne. De plus en plus, les Celtes apparaissent comme un élément de l’histoire générale et en particulier de l’histoire romaine jusqu’au jour où ils finissent par s’intégrer à l’Empire.

 

les celtes – les druides – le druidisme – rites forestiers

Divers Auteurs

ARCADIA

 2003

Importants travaux (dont un de 40 pages) sur cette civilisation et son cœur religieux. « Le Druidisme », ses légendes, ses symboles (triskel, gui, dolmens, menhirs etc.) ses druides, et son histoire en général, également sur les rites forestiers, le fendeur, les charbonniers, le cycle arthurien, Merlin, le Graal, la fée Viviane, etc. (Dossier 172).

 

les civilisations perdues

Richard bessiÈre

Edition DANGLES

 2004

Au cours des millénaires, des hommes ingénieux ont apporté aux civilisations primitives la charrue, le verre, l’art de fondre le cuivre et le bronze, le tour du potier, les bateaux à voile ; ils ont appris à manier les chiffres en un vaste trésor de théories sur l’arithmétique, l’algèbre et l’astronomie. Des civilisations de l’antiquité se sont, comme les Hittites, essayés à la fusion du fer ; les Mésopotamiens ont créé d’importants systèmes d’irrigation ; les Chaldéens ont construit des tombeaux et des palais merveilleux ; les marchands phéniciens ont inventé de nouvelles numérotations pour tenir leurs comptes, alors que les médecins égyptiens découvraient une sorte de pénicilline en récoltant des moisissures à fleur d’eau.
L’astrologie babylonienne, la divination étrusque, la nécromancie chaldéenne et l’alchimie égyptienne ont profondément modifié les comportements sociaux à tel point que la plupart de ces « sciences » sont encore exercées de nos jours, tout comme les astronomes d’aujourd’hui consultent encore les tables astrales établies par leurs prédécesseurs de Samarcande et de Sumer.
Nous sommes le fruit d’une lente évolution qui a pris naissance dans l’antiquité, mais il répugne à l’homme d’aujourd’hui de se sentir inférieur à lui-même, de reconnaître que quelqu’un, bien avant lui, a balayé son chemin pour qu’il puisse aller de l’avant.

 

les druides & le druidisme

Le roux & c. guyonvarc’h

OUEST-FRANCE

 1995

Les renseignements antiques et médiévaux sur l’importance de la classe sacerdotale celtique concordent dans les grandes lignes.
Le druide est prêtre : il s’occupe des sacrifices et de toutes les choses de la religion. La christianisation de l’Irlande au Vème siècle de notre ère nous a valu la conservation du nom du sacrifice, passé à la désignation de l’Eucharistie dans les langues celtiques insulaires : vieil-irlandais idpart, irlandais moderne fobairt, vieux-gallois et veux-breton aperth, gallois moderne aberth, d’un thème celtique ancien ate-berta « oblation ».
Le druide est juriste : il « dit droit » et c’est lui qui fixe les peines, les indemnités et les amendes au terme des procès. Le druide est responsable de toutes les jurisprudences que des collections de lois auxquelles on se réfère article par article. L’expérience des anciens est plus importante que le code proprement dit.
Le druide est professeur : il dispense, aussi bien en Gaule qu’en Irlande, un enseignement oral, versifié le plus souvent, qui peut durer vingt ans et qui touche à tous les domaines de la connaissance.
Ce sont là les grandes spécialisations indiquées par César.
Dans tous les peuples gaulois, généralement parlant, trois classes jouissent d’honneurs exceptionnels, les Bardes, les Vates et les Druides. Les Bardes sont des chantres sacrés et des poètes, les Vates assument les offices sacrés et pratiquent les sciences de la nature, se consacrent à la partie morale de la philosophie. Les derniers sont considérés comme les plus justes des hommes et on leur confie à ce titre le soin de juger les différends privés et publics. Ils avaient même autrefois à arbitrer des guerres et pouvaient arrêter les combattants au moment où ceux-ci se préparaient à former la ligne de bataille, mais on leur confiait surtout le jugement des affaires de meurtre. Lorsqu’il y a abondance de ces dernières c’est, estiment-ils, que l’abondance est promise à leur pays. Ils affirment – et d’autres avec eux – que les âmes et l’univers sont indestructibles, mais qu’un jour le feu et l’eau prévaudront sur eux.
(Strabon, Géographie, IV, 4)

 

LES  GAULOIS

PIERRE    GILLIETH

Edition PARDES

 2005

Mieux  connaître  aujourd’hui «  nos ancêtres les gaulois », c’est renouer avec notre plus longue mémoire.

Arrivés  vers 1500 avant notre ère, les Celtes ont insufflé un souffle civilisateur  sur toute l’Europe de l’âge du bronze et, surtout de l’âge du fer. Ils conquirent la Gaule, à l’orée du premier millénaire avant J.C, c’est ainsi que naquit la civilisation gauloise, beaucoup plus riche et développée que certains le croient.

Une civilisation avancée, culturellement et artisanalement brillante, différente de celle de la Grèce et de Rome en bien des points (oralité, religion, art non représentatif…), techniquement ingénieuse ( les Gaulois ont inventé, notamment , la moissonneuse ou le tonneau ). Le lecteur retrouvera dans la Gaule de nos ancêtres, bien des traits de caractères qui perdurent aujourd’hui dans notre peuple.

Ce  livre sur les Gaulois, permet de s’initier à la riche civilisation gauloise, de découvrir les origines des gaulois, leur histoire, la geste de Vercingétorix, le premier héros de notre Histoire collective. Mais également, leur langue, leur religion, leur vie quotidienne, leur art et leur manière de faire la guerre. On remontera le temps, dans les rues des antiques Bibracte et Lutèce . Et l’on terminera ce voyage de 2500 ans par la fusion gallo-romaine.

C’est aussi l’occasion de découvrir des pages méconnues de l’Histoire gauloise, comme l’ultime résistance d’Uxellodunum, la vérité sur les sacrifices humains, les mots gaulois qui existent encore dans notre langue, qui furent les empereurs gaulois , comment nos ancêtres étaient perçus par leur voisin  antiques ou quelle influence les gaulois peuvent avoir dans la littérature, la bande dessinée ou le cinéma .

 

les mythes celtes

Robert graves

DU ROCHER

 1995

Le livre de référence de la tradition et de la mythologie celte par l’un des grands spécialistes de l’histoire des civilisations, auteur notamment des Mythes grecs et de La Toison d’or.
Un livre de référence qui restitue la magie, la fécondité et la permanence d’une civilisation dont l’Occident est en grande partie issu.
Le Styx, la Déesse blanche, la Triple Muse, les Sept Piliers, l’Alphabet des arbres… la mythologie celte est un vivier dans lequel les civilisations postérieures ont largement puisé.

 

les royaumes celtiques

M. dillon & n.k. chadwick

marabout

 1974

L’histoire de ces royaumes qui allaient de la mer du Nord à la mer Caspienne. Leur civilisation et leur chute.

 

les traditions celtiques

Robert amberlain

Edition DANGLES

 1995

Cet ouvrage se présente avec le simple désir de résumer et rassembler des données éparses et peu accessibles au grand public quant à la Tradition Celtique, considérée tant sous l’angle de la religion que des enseignements ésotériques en découlant. Il est en effet particulièrement important, en notre époque de profonde mutation spirituelle, de montrer que l’Occident possède, lui aussi, une de ces religions purement métaphysiques qu’on supposait – jusqu’à présent du moins – l’exclusif privilège de l’Orient.
L’ouvrage aborde d’abord la théodicée des Druides, et étudie leurs conceptions religieuses. Tour à tour, les trois « Personnes » de la Triade Divine : Oiw (le Père), HuKadarn (le Fils), Karidwen (la Vierge Mère), voient leurs rapports analysés. Puis l’auteur nous présente les fameux « cercles » du Monde : Anwn (l’Abîme), Abred (le Monde Terrestre), Gwenved (le « Monde Blanc » des Héros et des Dieux), Keugant (le « Cercle Vide » de l’Absolu). Il nous montre ensuite que la théorie druidique du « Germe », cheminant par des milliers de formes d’existence – du Minéral au Végétal, du Végétal à l’Animal, de l’Animal à l’Homme – est plausible, et comment la science moderne a pu, par les multiples possibilités de l’appareillage scientifique et de l’observation rationnelle, démontrer la présence de la vie, agissante, active et évolutrice, dans les trois règnes constituant les « Cercles » secondaires de la Tradition Celtique : Anw, Gobren et Kenmil.

Enfin, près de 190 triades théologiques ou philosophiques (dont de nombreuses sont inédites), traduites du gallois et du breton, viennent asseoir les conclusions de l’auteur et en confirmer le caractère traditionnel.

Plusieurs chapitres sont consacrés aux rapports unissant les traditions hellénique et pythagoricienne à la tradition celtique, et celui traitant de l’Apollon Hyperboréen projette une lumière inattendue sur certains aspects du problème.

Le Celtisme nous apporte une métaphysique plus qu’une religion mais, de ce rationalisme apparent, il se dégage la certitude en une éternelle et personnelle vie. Que demander encore ?

 

les symboles des celtes

S. heintz

Edition TRÉDANIEL

 2002

Les Celtes – un peuple ancien, entouré de mystères, dont le mode de vie et la vision du monde s’estompent dans la brume du passé. Et pourtant, leurs symboles ont gardé toutes leurs significations ; nous les retrouvons partout : sur le portail de vénérables églises, les calvaires, sur les pierres tombales rongées par le temps, sur des bijoux et des objets d’art.
Dans cet ouvrage, le Dr Sabine HEINZ, directrice du département de celtologie à l’Universtité Humboldt de Berlin, interprète pour nous les images et symboles de l’antiquité celtique, qui sont le mystère de notre passé.
Y sont développés le symbolisme animal, des végétaux et arbres, des pierres, des croix, le soleil, la lune, les triangles, les triades, les triskèles, les chiffres, le culte de l’eau, et la magie féminine.

 

12 M

mandalas celtes

Klaus holitzka

COURRIER DU LIVRE

 1997

De plus en plus de gens savent aujourd’hui que le vieux mot sanscrit de « mandala » signifie le centre, le cercle magique, le mystère, et toujours plus nombreux sont ceux qui cherchent et trouvent leur calme et leur force intérieurs dans la contemplation ou le dessin d’un tel « cercle magique ». Il semble, à notre époque où les valeurs et les traditions religieuses et profanes se désagrègent de plus en plus et où les nouvelles valeurs demandent encore à être créées, que l’on se tourne instinctivement vers un symbole dont l’origine remonte à la nuit des temps. Un symbole qui, jusque dans sa forme la plus sobre, représente le fondement de toute existence : le cercle, symbole de vie éternelle. Le mandala est la structure de base de la création elle-même. Nous le découvrons dans la plus petite parcelle d’élément dont se compose le monde visible, mais aussi quand nous réfléchissons sur nous-mêmes.

 

merlin l’enchanteur

Jean markale

Edition RETZ

 1981

Qui est Merlin l’Enchanteur ? Des images récentes en ont fait un magicien toujours prêt à plaisanter, à jouer des tours. Mais c’est réduire ce personnage à peu de choses. Merlin est en effet l’incarnation la plus audacieuse qui n’ait été jamais faite de la Sagesse. À travers lui, à travers ce conseiller du roi Arthur, organisateur de la Table Ronde, se cristallisent les rapports entre l’Homme et la Nature, entre le Passé et l’Avenir, la connaissance des pouvoirs cachés qui sont à la disposition de l’être humain, mais dont il ne sait pas se servir.
Retour à la Nature ? Certes, l’idée est à la mode. Mais Merlin, tel qu’il est décrit dans les textes du Moyen Âge, nous montre le chemin qu’il faut suivre pour redécouvrir les choses. Dans sa retraite de Brocéliande, Merlin parle. Il suffit de l’écouter. Il nous raconte sa quête du Sacré, sa quête de l’Amour. Car l’Amour est essentiel dans l’expérience initiatique de Merlin. Tout le monde connaît son aventure avec Viviane. Mais sait-on quel est le sens de cette aventure ? Viviane, la mystérieuse fée de la forêt, est également l’une des incarnations les plus fortes de la Féminité et de l’Amour. Inceste symbolique, dira-t-on. Pourquoi pas ? Nous sommes dans le domaine du sacré, et rien de ce que font les divinités n’est immoral. Et pourquoi Merlin, aujourd’hui ? Parce que c’est un personnage de tous les temps, mais qui nous touche particulièrement : il correspond en effet à ce que nous cherchons confusément à l’aube de l’an 2000, il trace la voie de notre éternelle quête magique.

 

MYTHOLOGIE CELTIQUE   B.A- BA

THIERRY  JOLIF

Edition PARDES

 2002

La doctrine traditionnelle des druides et la religion celtique ne nous sont parvenues que de façon fragmentaire. L’étude mythologique, basée sur l’analyse et la comparaison des textes irlandais et des informations des auteurs classiques concernant les Gaulois, reste la seule voie possible pour une compréhension nette et précise de la religion celtique.
L’optique traditionnelle a en outre, permis de découvrir la richesse et la hauteur de vue de la tradition celtique en la comparant à celle qui, dans le domaine indo-européen, fut, semble t-il, la plus proche : la tradition indienne.

Les faits mythologiques représente aujourd’hui la vois d’accès la plus directe à la compréhension de l’univers spirituel des Celtes qui, s’il reste mystérieux et largement incompris, offre néanmoins une perspective métaphysique des plus importantes. Perspective qui ne peut être approchée autrement que par une étude précise des fonctions des principaux dieux celtiques, que ceux- ci soient irlandais (Dagda, Ogma, Lug) ou gaulois (Ogmios, Taranis, Lugus ou Teutatis).
Lorsque, comme c’est le cas pour les Celtes, un peuple ne nous a transmis que ses mythes, nous devons en extraire les spéculations métaphysiques ou simplement religieuses. En effet, la règle druidique qui interdisait de mettre par écrit leurs enseignements a eu pour conséquence de nous priver de la théologie et de la doctrine métaphysique des druides qui furent à l’origine des récits qui nous sont parvenus. Lorsque, comme en Irlande, c’est à la christianisation que nous devons la transmission des récits mythiques, il convient de ne pas tenter une approche trop directe du contenu doctrinal et surtout de ne pas se laisser berner par l’évhémérisation (doctrine philosophique selon laquelle les dieux de l’Olympe auraient  été des êtres humains, divinisés après leur mort), parfois complète des personnages. Ce fait, que certains scientifiques ont reproché aux textes irlandais doit être considéré comme une ingénieuse idée, car sans cette évhémérisation des dieux, l’Eglise n’aurait pu tolérer que ces récits perdurent. Nous pouvons donc être reconnaissant au christianisme de nous avoir conservé (ce que le paganisme romain ne sut ou ne voulut pas faire) une documentation aussi précieuse. Grâce à elle, il est possible d’avoir une idée plus précise de ce que fut la tradition celtique. Le mythe est donc notre seul appui, la seule base possible à une étude sérieuse scientifique et traditionnelle. Néanmoins, il doit être bien compris que le mythe n’est pas et ne peut être toute la doctrine, il n’en représente d’ailleurs qu’une infime partie.

Le récit mythique fit certainement partie de la formation et de l’éducation de l’aristocratie celtique dans son ensemble, son exégèse et son analyse herméneutique devaient être réservées à ceux qui étudiaient afin de devenir druides.
Si le mythe n’est pas une invention poétique, son origine est inconnue et remonte à ce que l’on nomme communément l’aube des temps, et son principal problème est celui de la transmission car si comme en Irlande ses récits furent couchés sur papier par des moines chrétiens , en Gaule nous devons nous contenter des témoignages, souvent douteux, d’auteurs grecs ou romains. Enfin autre écueil important, c’est celui du copiage et du recopiage, par des copistes- moines en général- qui ont pris ces récits mythiques pour des histoires vraies et les ont enjolivées et quelquefois déformées pour les besoins do moment.

12 O

otto rahn – croisade contre le graal

Otto rahn

Edition PH. SCHRAUBEN – Réédition 1974

1985

En 1933, paraissait en Allemagne sous le titre Kreuzzug gegen den Graal, un ouvrage curieux qui allait susciter bien des polémiques, dans son pays d’origine d’abord et dans toute l’Europe ensuite. Son auteur, décédé mystérieusement en 1939, intéressa les historiens à plus d’un titre suite aux fouilles qu’il avait entreprises dans les fameuses grottes cathares de Lombrives, d’Ornolac et des environs. Secondé qu’il était dans ses recherches par des personnages aussi connus qu’Antonin GADAL et Déodat ROCHE, Otto RAHN est indissociable à présent de ces grands Quêteurs de la Lumière qui ont marqué à tout jamais de leur empreinte l’histoire récente de Montségur.

Trente-cinq ans après sa mort, reparaît l’œuvre d’Otto RAHN, discutée, souvent mal comprise, et cependant combien riche et combien attachante. Qui était Otto RAHN ? Un poète, passionné d’histoire des religions, sensible, intuitif, tolérant et cependant formé à l’école d’une discipline historique sévère, nous dit Karl Rittersbacher – exégète et préfacier de l’édition allemande.
Son œuvre, si elle est inspirée dans le style, reste toujours étayée par le document. Son originalité est d’avoir fait la synthèse d’éléments apparemment sans liens et d’avoir dans le « labyrinthe des légendes » déroulé le fil qui les unit entre elles.

Otto RAHN, moderne chevalier du Graal, est mort en endura sur le glacier de l’Empereur sauvage en 1939. Sa tolérance à l’égard des Juifs, si apparente dans la Croisade contre le Graal, ses recherches sur l’Inquisition, sa réprobation des massacres, des geôles, des tortures, des annexions injustifiables, attirèrent-elles l’attention des autorités nazies ? Subit-il des contraintes insupportables ? À ses amis de Fribourg, peu avant sa mort, il dira : « J’ai été dénoncé. » Plongé dans l’angoisse, désespéré de voir sa patrie s’enfoncer dans le crépuscule des dieux barbares et la croix crochue succéder à la croix sanglante des barons du Nord, RAHN, dans les premiers jours de mars 1939, gravit, comme le firent les derniers Parfaits Cathares, les pentes enneigées de la montagne où il fut trouvé mort de froid le 13 mars. Auparavant il avait écrit : « Il est impossible à l’homme tolérant que je suis de vivre dans ce pays. Qu’est devenue ma belle patrie ? »

 

OTTO RAHN - du catharisme au nazisme – le mystÈre otto rahn

Christian bernadac

Edition FRANCE-EMPIRE

 1978

En 1931 s’installe en Ariège un jeune universitaire allemand, Otto RAHN, qui prépare un ouvrage sur le catharisme, tout en veillant au développement d’un hôtel qu’il a pris en gérance. Très vite la police enquêtera sur les étranges locataires des « Marronniers », connus pour la plupart des Services de contre-espionnage français. Très vite des journalistes régionaux s’étonneront des méthodes de ce « curieux chercheur » qui n’hésite pas à dessiner des faux symboles sur les parois des cavernes pour mieux étayer ses thèses. Déclaré en faillite par le Tribunal de Commerce de Foix, Otto RAHN, échappe à l’emprisonnement en s’enfuyant.
Son livre « Croisade contre le Graal » paraîtra quelques années plus tard en Allemagne. Affirmant que Montségur est le château du Graal, il sera le point de départ de ce « renouveau du catharisme » et des pèlerinages qui ne cessent de se développer autour des « murailles sacrées », des ‘temples » et des pseudos « grottes initiatiques » de l’Ariège.
Choyé, honoré par les nouveaux maîtres de l’Allemagne qui voient dans « la Croisade contre le Graal » un « moment » de la pensée national-socialiste Otto RAHN est admis au saint des saints : l’état-major privé du Reichsführer SS Heinrich HIMMLER. Au mois d’avril 1939, Karl WOLFF, le chef d’état-major d’HIMMLER, fera paraître dans un quotidien berlinois un faire-part annonçant la mort d’Otto RAHN « dans une tempête de neige ».
Depuis la fin de la guerre, des centaines de légendes ont été brodées autour du « héros » et de sa « disparition ». Christian BERNADAC a ouvert la première enquête sur ce personnage hors série et la réalité, une nouvelle fois, s’avère plus romanesque que le roman. Il n’y a pas un « mystère Otto RAHN », mais des dizaines et des dizaines de « mystères Otto RAHN ». Si Otto Ranh est venu en Ariège, c’est qu’il était en mission d’espionnage et d’action psychologique. Si Otto RAHN a démissionné de la SS c’est parce ce que sa mère et sa grand-mère étaient juives. Si le chef d’état-major d’HIMMLER a annoncé sa mort c’est pour que Otto RAHN puisse réapparaître sous une autre identité, etc.
Christian BERNADAC, avançant de « coïncidence en coïncidence » propose une solution au « Mystère Otto RAHN ». Otto RAHN serait devenu Rudolf RAHN, collaborateur d’ABETZ à Paris avant de terminer la guerre Ambassadeur du Reich à Rome, alors que le chef militaire en Italie était ce même Karl WOLFF qu’il aurait connu à Ussat-Les-Bains avant de le retrouver à l’état-major privé d’HIMMLER. Oui ! Aucun romancier n’aurait pu imaginer un tel destin.
Le « Mystère Otto RAHN » est un livre qui ne ressemble à aucun autre ; si l’enquête occupe le corps principal de l’ouvrage, Christian BERNADAC profite « des jours et des lieux » pour « débarbouiller » le catharisme des mensonges, des invraisemblances, des détournements, des mystifications dont l’ont affublé charlatans, « exploiteurs de lumières » et membres de sociétés ésotériques ou secrètes. Une œuvre salutaire qu’attendaient les véritables amoureux de Montségur et des « Parfaits ».

 

otto rahn – faux cathares & vrai nazi

Mario baudino

Edition  PRIVAT

 2007

Toulouse, 1234 : un évêque catholique extorque par la ruse la profession de foi d’une vieille femme cathare sur son lit de mort. Paris, 1930 : à la Closerie des Lilas, quelques intellectuels fantasment sur les trésors mystérieux censés avoir appartenu aux cathares exterminés au XIIIème siècle, au cours de la croisade lancée contre eux par le pape Innocent III. Pour le plus jeune d’entre eux, Otto RAHN, c’est une révélation. Pendant deux ans, ses recherches vont le conduire vers le château de Montségur qu’il identifie comme « le château fort du Graal décrit dans le récit de Perceval ». Ses thèses transforment cette fable locale en une mythologie européenne vouée à influencer le sommet du régime nazi.
Dans ce passionnant essai biographique qui se lit comme un roman, très bien documenté, Mario BAUDINO fait se rencontrer deux récits : l’histoire médiévale méridionale et celle, pétrie de mysticisme et de romantisme, d’Otto RAHN, porte-drapeau autoproclamé des cathares, devenu ensuite un intime de Himmler.
L’auteur pose un regard neuf sur la sombre légende d’Otto RAHN, dont la mort, en mars 1939, dans le froid glacial des Alpes autrichiennes, reste une énigme encore jamais élucidée.

 

otto rahn – la cour de lucifer

Otto rahn

Edition Tchou

 1974

À en croire l’histoire officielle, la civilisation européenne médiévale devrait tout – ou presque – au christianisme. Un regard tant soit peu lucide jeté sur le millénaire qui s’étend (en gros) de l’évangélisation des Gaules à l’extermination des cathares d’Occitanie suffit à faire éclater l’absurdité d’une telle affirmation.
L’art et la poésie des XIIème et XIIIème siècles sont encore tout imprégnés de mythologie celtique. Ainsi en va-t-il de la légende du Graal, qui prend directement sa source dans les textes sacrés de l’époque druidique, et que célébreront avec une même ardeur Minnesänger allemands et troubadours dévoués à la cause des « Albigeois ». Car le catharisme, qui s’était répandu dans tous les pays de langue d’Oc (mais que l’on rencontrait aussi en Allemagne), avouait plus d’une parenté avec les croyances « païennes » de la Gaule chevelue et de l’antique Germanie. Aussi ne faut-il pas s’étonner si les papes de Rome ne voulurent voir dans « l’Église d’Amour » dont se réclamaient les martyrs de Montségur qu’une entreprise du démon, le dernier refuge des sectateurs de Lucifer.
C’est le témoignage de ces martyrs qu’Otto RAHN veut faire entendre ici. La Cour de Lucifer réunit tous ceux qui payèrent de leur vie leur attachement à la lumière d’une foi plus pure (Lucifer n’est-il pas, après tout, l’ange « porteur de la lumière ? », tous ceux que Rome persécuta au nom de la Croix : cathares du Languedoc et de Haute-Hesse, vaudois de Lyon et de Provence, lollards d’Angleterre, hussites de Bohême, protestants de Rhénanie, camisards des Cévennes. À eux est dédié ce livre qui est d’un poète autant que d’un érudit, livre de ferveur et d’indignation.

12 R

Résurgences du manichéisme

Déodat roche

société des études cathares

 1981

Une étude sur les Ismaéliens, les frères de la pureté, les Cathares et les Rose-Croix et leurs points communs dans la filiation.

 

12 S

 

spirales & triskels celtiques

David balade

OUEST-FRANCE

 2008

Par une nouvelle sélection de motifs, l’auteur, David Balade, nous révèle les différentes sources d’inspiration et les styles ayant contribué à l’évolution de l’ornementation celtique.
Dans Spirales & Triskels, le lecteur découvre le parcours stylistique effectué par les Celtes depuis les origines de la spirale jusqu’à ses dernières et somptueuses manifestations en Irlande. On découvre également que dans certaines contrées le graphisme de la spirale s’est largement émancipé. Un autre motif issu du jeu combinatoire des spirales, virgules et autres motifs curvilignes : le triskel, symbole identitaire des celtes, entraîne le lecteur vers ses différentes formes.
Entre chaque chapitre : des schémas de construction ; à la fin de l’ouvrage : des motifs originaux à décalquer.

 

SYMBOLES CELTIQUES

THIERRY JOLIF

Edition PARDES

 2004

Les  symboles  forment l’alphabet du langage de la métaphysique universelle, c'est-à-dire de la haute spiritualité. Les druides, initiés occidentaux attachés à la Tradition Primordiale, ont usé des symboles avec art pour exprimer leur connaissance  de l’Ineffable, connaissance propre à la période cyclique qui fut la leur, mais qui, néanmoins, se trouva, en partie, transmise jusqu’à nous. Avec les mythes, les symboles celtiques sont nos seules portes d’accès pour une compréhension juste de ce que fut l’expression druidique et celtique de  la  Sophia  Perennis.

Dans ce petit livre des symboles celtiques, l’auteur présente les symboles récurrents en usage dans la tradition celtique, en ne perdant jamais de vue que, quelques fragmentaires et éparses que soient nos informations, l’expression symbolique fut, partout et toujours, une force unifiante. Ceci nous amènera, par exemple, à envisager les représentations de l’art celtique (trop souvent analysées du seul point de vue historique et esthétique) à la lumière du symbolisme verbal et des autres symboles majeurs mieux connus (parfois en apparence seulement).

A l’instar  de l’arbre et du bois, symboles majeurs de la tradition celtique, les symboles ont, avant tout – donc  par- delà les traditions particulières - , un rôle de support, essentiel, certes, mais qui ne doit pas masquer le but, à savoir : l’émergence de la pure intuition intellectuelle , seule capable d’appréhender les Principes Immuables

12 S

TRADITION CELTIQUE.   B.A-BA

THIERRY   JOLIF

Edition PARDES

2001

Inséparable de la tradition celtique, la doctrine des druides, ne nous est malheureusement que très difficilement accessible, et elle doit être approchée avec d’infinies précautions.
En s’appuyant sur les plus sérieuses études scientifiques, ce livre tente de présenter une synthèse aussi exhaustive que possible de ce que cette inestimable tradition nous laisse entrevoir de ce qu’elle fut.

Il s’agit de présenter, d’une matière simple et précise, une matière complexe et souvent mal comprise, car elle est absolument irréductible aux catégories modernes. Chaque point de doctrine est donc ici présenté  dans de courtes et claires notices, de l’origine polaire de la tradition celtique à l’écriture magique des ogam, en passant pat l’oursin fossile ; l’immortalité de l’âme, le sacrifice, le temps et l’éternité.
Une plus large place est accordée à la notion essentielle de souveraineté, tant celle-ci semble encore mal comprise alors qu’elle  est l’un des  fondements  de la tradition celtique.
Nous évoquerons aussi le problème de néo paganisme d’inspiration celtique, afin de permettre à chaque lecteur d’avoir une vision claire sur les différences fondamentales qui existent entre les druides de l’Antiquité et leur « successeurs » contemporains. A  la fin du livre sera analysé deux thèmes folkloriques bretons qui à eux seuls prouvent que la tradition celtique est bien morte malheureusement, ce qui n’enlève rien à  leur beauté et à  son intérêt.
La tradition est connaissance métaphysique et, à ce titre, elle se passe de rites extérieurs, ce que la religion à proprement parler ne saurait et ne pourrait accepter. La tradition est contemplation, la religion est acte, et si cette dernière ne peut se perpétuer sans contemplation, la  tradition, elle, reste toujours efficace même sans formes  extérieures  En terme hindous, il s’agit de la différence entre jnâna  et  bhakti, entre  connaissance intellectuelle  et  dévotion  volitive.

Dans le domaine celtique, toutefois, les choses ne peuvent se résumer totalement de cette façon. La prééminence de la classe sacerdotale nous oblige à plus de finesse dans l’analyse. En effet ; les druides avaient dans leurs attributions tout ce qui concerne le sacré, et nous aurons l’occasion de constater que, pour les sociétés celtiques, il n’existait pas de différences entre sacré et profane, ce dernier n’étant même pas concevable. Les druides représentaient et régissaient donc la tradition et la religion, cette dernière, pouvant bien sur, appartenir à la sphère privée, et donc connaître, en fonction des clans et des familles, quelques adaptations particulières qui ne changeaient rien à la doctrine en tant que telle. On a pu parler de religion celtique, ou de religion gauloise, mais tout ceci ne découle que des changements, des adaptations encore une fois, apportés dans des régions et  à des époques  différentes.

Il paraît tout à fait certain que la tradition celtique doit être considérée comme un tout cohérent, comme un véritable corps de doctrine. La tradition elle-même confirme fort simplement ce que les études ont démontré : en effet dans certains écrits  de César à l’Irlande, nous apprenons que les druides s’instruisaient aux mêmes sources. César mentionne le fait, que les druides gaulois partaient recevoir leur enseignements en Grande Bretagne, ce que les textes irlandais corroborent , et nous verrons plus loin que la structure de la classe sacerdotale, elle-même, présente très peu de disparité en Gaule et en Irlande .

Les Celtes où qu’ils s’établissent, furent accompagnés des druides, c’est un fait et celui çi ajouté aux autres ne fait que renforcer la conviction que la tradition celtique fut longtemps  et parfaitement homogène, en  tout cas aussi longtemps que les pays celtiques furent indépendants. Que la religion le fut moins, c’est une perspective que nous ne pouvons ignorer,  mais  ceci  ressortira  toujours du  dualisme  religion/tradition  ou exotérisme/ésotérisme, mais : qui dit exotérisme dit en même temps ésotérisme, ce qui signifie que les énonciations du premier sont les symboles du second.

 

TRADITION      ÉTRUSQUE     B.A- BA

DANIEL   KIRCHER

Edition PARDES

 2002

Un peuple comme un individu, peut-il avoir une existence limitée et prédéterminée ?
C’est là une des affirmations les plus surprenantes de la tradition étrusque. Du moins pour nous, Modernes, habitués à voir sans cesse le monde changer autour de nous et se perpétuer toujours sous ce changement, et nous serons, sans doute, plus étonnés encore d’apprendre que, d’une certaine façon, la science magique des Etrusques, leur avait permis de pronostiquer, avec une assez bonne approximation, la fin de leur propre peuple. En effet, les « libri fatales » des anciens devins et augures toscans avaient décrété que le « nomen etruscum », le nom étrusque, serait aboli après une durée de dix saecula.
Pour la tradition Etrusque, toute vie, tout devenir suivait un sort fixé à l’avance, aussi inéluctable que les saisons, qui se succèdent implacablement l’une à l’autre. Sans doute était-il possible, par des prières et des offrandes, de repousser quelque peu les échéances, d’obtenir, par exemple que l’été soit beau, ainsi que l’arrière saison, mais cela ne changeait rien à l’inéluctabilité du terme.

Le commencement et le terme des siècles étrusques étaient marqués par des signes envoyés par les dieux. Généralement, c’était une catastrophe naturelle, telle qu’un tremblement de terre ou une épidémie, voire une naissance monstrueuse, ou le passage d’une comète.

Vers l’an 88 av. J.C des devins annoncèrent la fin de l’Âge d’Or, on peut les comprendre : la guerre sociale venait de ravager l’Italie, pour l’apaiser, le Sénat avait dû accorder la citoyenneté romaine à tous les alliés demeurés fidèles. En -89, cette disposition fut étendue à tous les insurgés qui déposeraient les armes. L’Etrurie, de sujette qu’elle était, devenait donc pleinement romaine ! L’événement était fondamental, mais l’année -88 fut plus bouleversante encore. Ce fut l’année de la guerre de Mithridate : ce roi du Pont, ayant vaincu les proconsuls d’Asie, tout l’Orient se rallia à lui. Exacerbant les frustrations et les haines raciales, ce monarque avait donné l’ordre de massacrer tous les Italiens d’Asie (y compris les épouses, les esclaves affranchis et les enfants). Ce gigantesque pogrom avait fait 80.000 morts en un seul jour. A Rome même, les discordes civiles avaient pris un tour insurrectionnel : le consul Sylla « le couteau sous la gorge, fut conduit dans la maison de Marius » et contraint d’accepter les conditions de son rival. Son gendre, fut égorgé par les émeutiers. Puis Sylla rejoignit son armée et marcha sur Rome où pénétrant dans l’enceinte sacrée, il s’empara des chefs et pris le contrôle de la ville.
Au même moment quelques prodiges se produisirent qui renforcèrent les prophéties des devins qui ainsi annoncèrent la fin de l’ère Etrusque, avec l’assassinat de César en -44 et la reprise des combats entre Antoine et Octave, qui vit la mort d’Antoine et la prise du pouvoir par Octave, enfin une comète flamboyante traversa le ciel d’Italie, faisant dire au peuple que c’était l’âme de César qui montait au ciel.
En l’an 54 de notre ère, mourrait l’empereur Claude, ce passionné d’antiquité avait entre autre  écrit une histoire des Etrusques en 20 volumes : les Tyrrhenica, cet empereur passait pour le dernier homme à parler la vieille langue étrusque.
Ce qui est troublant, c’est que à partir du IIe siècle, l’archéologie ne trouve plus traces des Etrusques, car là ou se trouvait l’Etrurie, il n’y a plus que des Romains.

12 U

UN CATHARE AU XXe Siècle, DEODAT ROCHER (1877-1978) Sa vie, son œuvre, sa pensée

José DUPRE

Edition La CLAVELLERIE

 2001

Fondateur des études cathares, il voua sa vie au catharisme. Il aborda plusieurs voies spirituelles fût F \M \membre de l’église gnostique, anthroposophe et termina ermite afin de pratiquer l’ascèse méditative des pères du désert. On ne peut pas s’intéresser aux cathares sans passer par lui. Un très beau livre. Nombreuses photos.

12 V

VIKING  - B.A.  – BA

Bernard MARILLIER

Edition PARDES

 2003

A partir de la fin du VIIIe siècle après J.-C.,  L’Europe occidentale eut à subir une longue période d’incursions de navigateurs scandinaves dont les objectifs étaient surtout les riches monastères, les églises et les cités. Ces intrépides marins, les Vikings, semèrent partout la terreur et la désolation. On connaît la célèbre prière qui s’élevait alors en maints points de la Chrétienté : «  Protège-nous, Seigneur, de la fureur des hommes du Nord !». Telle est la réputation faite de rapacité, d’esprit de lucre et de cruauté, en forme d’image d’Epinal, que nous a léguée la postérité du Viking, « loup prédateur des mers.» L’étude approfondie des textes et les constantes découvertes archéologiques ont toutefois modulé cette sinistre réputation en nous révélant une réalité infiniment plus complexe. Durant trois siècles (VIIIe-XIe siècle), les bateaux vikings appareillèrent des ports scandinaves pour des expéditions à travers les mers de l’hémisphère Nord, dont le but n’était pas systématiquement le pillage, mais aussi les échanges commerciaux, l’exploration et la colonisation de terres vierges et même la création de principautés dont certaines devinrent, avec le temps, des puissants Etats. On trouve, en effet, des établissements vikings des rivages de l’Amérique du Nord, voire de l’Amérique du Sud selon Jacques de Mathieu, aux confins du sous-continent indien, des côtes de l’Islande à celles de l’Afrique.

Les fleuves et les rivières du continent européen permirent aux Vikings d’atteindre en profondeur le cœur de L’Europe ; tandis que les cours d’eau russes, notamment la Volga et le Dniepr, véhiculaient les marchandises de toutes natures en direction de la mer Caspienne et de la mer Noire, au centre même des royaumes byzantins et musulmans avec lesquels les hommes du Nord nouèrent de solides liens commerciaux. La représentation du Viking pillard et cruel s’estompe alors au profit, plus juste et moins réducteur, d’un personnage méthodique et minutieux organisateur, un homme excellant dans les intrigues diplomatiques, se doublant bien souvent d’un homme d’affaires avisé et rusé. Au XIe siècle, le monde Viking est stabilisé et organisé, car, à cette époque, les colons vikings sont définitivement installés et, bien souvent, assimilés aux populations locales, elles-mêmes d’origine indo-européenne à l’instar des Vikings. Le paganisme ancestral a fait aussi place, dans la plupart des cas, au christianisme. En terre scandinave, les états norvégien, danois et suédois sont devenus chrétiens, comme du reste les autres pays européens dont les vikings païens n’avaient cessé d’aborder les côtes et d’investir les territoires.

Au final, l’épopée viking fut l’une des épopées majeures de l’histoire européenne. Leur esprit d’aventure, de découvreurs de nouvelles terres, l’excellence de leur science nautique, leur hardiesse et leur intrépidité à surmonter les obstacles, leur univers mental qui les pousse au défi et au combat où l’homme affronte librement son destin, permirent aux Vikings, ces   romains de la mer, comme les qualifièrent certains auteurs, de devenir fécondateurs de terres et des bâtisseurs de villes, de royaumes et d’empires. A ce titre, l’aventure viking changea radicalement le visage politique, économique et géographique de l’Europe, changement dont les traces sont encore discernables de nos jours. 

 

visage du druidisme

André savoret

Edition Dervy

 1977

Sa naissance et son développement en Gaule. Le Graal, sa magie, ses symboles, son organisation.

retours à l'index des chapitres