Chapitre 24  A - Z     (Dictionnaires)

 

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24 D  

DICTIONNAIRE  AMOUREUX  DE  LA  BIBLE

DIDIER  DECOIN

EDITION  PLON

 2009

La Bible de mes dix ans se résumait à un mince petit ouvrage cartonné, l’Histoire Sainte, qui racontait les relations agitées de quelques héros de temps très anciens et d’un Dieu interventionniste qui se disait lui-même jaloux et prompt à la colère.

 

Des décennies plus tard, ma Bible d’homme parle du (et au) monde entier. Amoureuse et nomade, elle m’a entrainé en Terre Sainte, chez les imprimeurs du ghetto de Venise, à Doura Europos, dans les champs de coton de la Bible belt, à Babylone, sur les pentes du mont Ararat, chez les amish, dans les grottes de Qumram, sur les traces des chasseurs d’Eden qui traquent sans relâche le Paradis perdu d’Adam et Eve, etc. Mes étoiles pour ce grand voyage dans le temps et dans l’espace ont été toutes ces Bibles dont la vie m’a permis de tourner les pages :

 

la Bible des pauvres, la Bible du diable, la Bible paysanne, la Bible de Voltaire, le Bible d’argent, la Bible de Marcel Carné, la Bible du dernier des mohicans, la Bible low cost, la Bible de l’homme noir qui assure que, de Moïse à Jésus, tous les personnages bibliques étaient noirs, sans oublier la Bible des Gédéons et enfin la bouleversante Bible-vitrail que Chagall fit en mémoire d’une jeune fille noyée.

Dans ce merveilleux livre, Didier Decoin nous entraîne dans un grand voyage qui démarre avec Abraham, passe par Babylone, Béthléem, Caïn, Cana, le Cantique des Cantiques, Claudel, David, le Décalogue, le déluge, le désert, le Deutéronome, l’Egypte, Emmaüs, Ephèse, Esaü, les Evangiles, Freud, Galilée, Gédéons, Gilgamesh,Habacuc, Hiram, Isaac, Jérimadeth, Job, Josué, Judas, le Jourdain, Lazare, la licorne, Lilith, Pierre Loti, Maïmonide, les manuscrits de la mer morte, Newton, Origène, Paul, les Psaumes, Qohélét, les rasta, les Rois Mages, Salomé, Samson,Satan, Schibboleth, le Talmud, la tour de Babel, Wiesel, la manne, olivier Messiaen, et se termine avec Yahvé (YHVH).

 

DICTIONNAIRE AMOUREUX DE JḖSUS

Jean- christian petitfils

Edition    Plon

 2015

Dans l'esprit de la collection des Dictionnaires amoureux, je suis parti à la rencontre de Jésus de Nazareth. Etre " amoureux " de lui est un sentiment intime qui engage l'être entier, mobilise ses émotions les plus profondes, où le mot prend, me semble-t-il, sa pleine dimension, puisqu'il se mesure à la transcendance. Cela dépasse l'amour d'un paysage, d'une musique ou d'un héros, mort depuis longtemps. Pour le chrétien que je suis, Jésus est une personne vivante, le Dieu fait chair venu apporter le Salut au monde. Parler de lui, c'est évoquer en historien le singulier rabbi juif du premier siècle de notre ère, qui parcourait les routes de Galilée en compagnie de ses disciples, appelant à l'amour du prochain et annonçant la venue du Royaume, mais aussi, en croyant, le Christ ressuscité, que l'on ne rencontre vraiment que dans une dimension de foi. Croire, c'est être relié, au cœur même de son être, à une mystérieuse source d'eau vive. C'est une chance, une grâce

 

Selon certains théologiens, le fond du message des évangiles réside dans :


Les Béatitudes (selon Matthieu et selon Luc).
Les deux commandements : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », qui constituent un tout indissociable. Autrement exprimé dans : « En effet, celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, ne peut pas aimer Dieu qu'il ne voit pas » (Jean VI:20). À noter que ces commandements sont présents dans l'Ancien Testament (Lévitique 19-18: "Tu aimeras ton prochain comme toi-même"). La loi mosaïque reste un socle indiscutable du discours de Jésus rapporté par les évangiles.
L’injonction d'aimer son prochain, fut-il son ennemi.

Le «mystère pascal»: selon les chrétiens, la mort et la résurrection de Jésus. Il prêche l'imminence du Royaume et la nécessité d'une vraie repentance : « Repentez-vous car le royaume des cieux est proche ». (Matthieu IV:17)
L'essentiel du message se trouve certainement dans l'Évangile de Luc au chapitre 4 et aux versets 18 à 21 - un message de paix pour une humanité qui souffre non pas seulement physiquement mais surtout spirituellement à cause de sa décision d'exclure Dieu de sa vie, Jésus vient renouer ce lien au travers de ce message extraordinairement rempli d'amour pour chacun.
Autre formulation dans l'Évangile selon Jean 3, 16 : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. »

Plus qu'un simple "message", Jésus représente pour les chrétiens la venue de Dieu dans l'humanité, avec l'Incarnation du Verbe, le rachat de l'humanité par la croix, et la victoire sur la mort, par la Résurrection, signifiant le salut. Dans la Bible, nous pouvons lire comment les êtres humains ont perdu leur relation avec Dieu (Genèse 1-3), et comment Dieu cherche à retrouver un contact avec eux. Chrétiens et Juifs croient que Dieu agit sur la Terre, par les prophètes, les songes, ou la nature (le buisson ardent de Moïse par exemple) - autrement dit, que Dieu est immanent, aussi bien que transcendant.

Cependant, selon le Nouveau Testament, en Jésus, Dieu a pris la forme d'un être humain, a vécu parmi les hommes pour montrer qui est Dieu et quels sont son amour, ses commandements, son invitation à l'humanité. Voici l'élément distinctif de la vision chrétienne sur Jésus et, par conséquent, sur Dieu. La vie de Jésus et des premiers chrétiens est racontée dans le Nouveau Testament. Les témoignages de la vie de Jésus se trouvent principalement dans les évangiles, mais il y a aussi des références dans les écrits de Paul -par exemple, la première épître aux Corinthiens. Jésus de Nazareth est souvent appelé "Jésus-Christ". Le mot "Christ" (grec - équivalent de "Messie" en hébreu) veut dire "Oint de Dieu". Les Israélites croyaient que Dieu enverrait quelqu'un pour les libérer et instaurer le "Royaume de Dieu", une transformation qui ferait que Dieu deviendrait le seul Roi de la Terre, que les péchés seraient pardonnés, le Temple restauré, que les Romains seraient renvoyés d'Israël. Ils ont appelé cette personne le Messie.

Selon le Nouveau Testament, Jésus était ce Messie, mais ce n'était pas le Messie que les gens autour de lui attendaient. Il était très critique envers les autorités religieuses, ignorait les règles de la Loi quand l'amour le demandait, et passait beaucoup de temps avec les pauvres, les démunis et les rejetés de la société. Il a parlé d'une relation avec Dieu, non par l'intermédiaire des autorités, mais directement. Finalement, les autorités religieuses en ont eu assez, et ont persuadé les Romains de le crucifier. Il est mort sur cette croix et puis enterré.

Selon les Évangiles, Jésus est "ressuscité" le troisième jour après sa mort. Ce n'est pas une question de "revenir à la vie", comme dans certaines mythologies, mais pour les Israélites, un jour viendrait, à la fin du temps, quand tous les justes passeraient de l'autre côté de la mort, vers une vie épanouie, transformée et sans fin sur Terre. La suite de l'histoire commence quand quelques femmes visitent le tombeau et le trouvent vide. Ensuite c'est le chaos généralisé. Beaucoup de gens voient Jésus dans les jours qui suivent. Il est pareil, mais aussi différent. Il mange, mais apparaît également au milieu d'une pièce fermée. Il semble bien qu'il soit "ressuscité". Les prophètes avaient annoncé quelqu'un qui mourrait pour les péchés du monde, la résurrection signifie alors que le pardon est possible, et que plus qu'un prophète supplémentaire, Jésus est Dieu lui-même. Pour les premiers Chrétiens – ceux qui ont cru en Jésus – sa mort et sa résurrection permettent ainsi une relation restaurée avec Dieu, non par des intermédiaires religieux, mais directement par Jésus.

Littérature apocryphe : Un nombre certain de textes anciens ou plus récents, qui n'ont pas été retenus dans le canon néotestamentaire, mais qui nous sont connus depuis plusieurs siècles déjà, révèlent une vision parfois très différente qu'avaient certains courants des premiers siècles de notre ère (ou, anciennement comme récemment, des contre-conceptions) vis-à-vis de Jésus par rapport au Jésus traditionnellement connu par les évangiles canoniques. La littérature apocryphe varie grandement en styles et dans les conceptions de Jésus : détails sur son enfance et ses parents (Protoévangile de Jacques), une descente aux enfers (actes de Pilate), un Jésus maître de sagesse ou initiateur ésotérique (évangile de Thomas), ou encore simple prophète (évangile de Barnabé) plutôt qu'envoyé de Dieu, etc.

La critique textuelle nous donne aujourd'hui l'affirmation d'une fiabilité documentaire et/ou une ancienneté souvent bien supérieure pour les évangiles canoniques, et parallèlement, des datations tardives (ex., l’évangile de Barnabé est daté du Moyen Âge) pour nombre d'écrits apocryphes. Sur le plan du contenu, la comparaison entre les évangiles canoniques et les apocryphes, et des apocryphes entre eux, pousse la majorité des savants à conclure à des motivations sectaires développées par les uns et par les autres, soit contre les hérésies (du côté du christianisme officiel – tels les Oracles sibyllins), soit contre le christianisme dominant (du côté des courants divergents, souvent concurrents entre eux). Il faut ajouter que l'érudition a, pour bon nombre des écrits de la littérature apocryphe, conclu à des pseudépigraphes (parfois très tardifs), inspirés de littératures anciennes mais souvent inauthentiques (comme l’évangile de Barnabé, l’Évangile de Thomas, ou – mais cela est disputé – l’évangile de Marie).

  

DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA FRANC-MAÇONNERIE

Alain  Bauer

Edition   Plon

 2010

J'aime les francs-maçons et la franc-maçonnerie. Au-delà des humeurs d'un moment ou des nostalgies qui distancient de la fréquentation de la loge au nom d'un passé tout d'un coup redécouvert, je les aime vraiment.


Je les ai découverts par la lecture historique et, déjà, les «marronniers» des magazines. J'en ai rencontré certains comme Roger Fajardie (alors proche conseiller de Pierre Mauroy), brandissant leur appartenance comme un étendard, et d'autres, plus nombreux, tentant de se faire reconnaître par de complexes poignées de mains (dont la plupart n'ont rien à voir avec le rituel).

 

Et entre les deux, des porteurs de feuilles d'acacia ou de parapluies, essayant, sans trop le dire mais un peu quand même, à se faire connaître ou reconnaître. J'ai même trouvé de faux Maçons, et donc de faux Frères, cherchant à faire croire qu'ils en étaient alors qu'ils n'avaient au mieux approché une loge que par hasard.

Peu d'institutions ont suscité autant de rumeurs et de fantasmes que la Franc-maçonnerie. Ses adversaires lui ont prêté tous les pouvoirs, du copinage pour un plan de carrière ou l'attribution d'un marché au complet planétaire. Les amateurs d'ésotérisme lui ont attribué des liens avec les Templiers ou les Illuminati de Bavière.

 

La légitime curiosité du public été attiré par cette société qu'il perçoit comme secrète, alors qu'elle se veut seulement discrète, et par son goût pour les symboles et les rites étranges. Loin de tous les mythes, Alain Bauer, à la fois historien et témoin, nous décrit de l'intérieur la réalité de la Franc-maçonnerie.

 

Alain Bauer évoque au fil des pages les origines et l'histoire du mouvement, son implantation en France et dans les autres pays ainsi que les personnages qui l'ont marqué, de Voltaire à Mozart, de George Washington à Simon Bolívar, de Jules Ferry à Pierre Mendès France, de Garibaldi à Victor Schoelcher.

Il aborde également les problèmes qui ont agité - et parfois divisé - les Francs-maçons au cours des dernière années, tant sur les sujets de société que sur le fonctionnement des loges.

 

Ce dictionnaire, hormis 29 courtes biographies de personnages ayant influencé le cours de l'histoire maçonnique, comprend 1 959 mots puisés dans les rituels. Chaque mot rattaché à son origine, est commenté et une indication concernant sa symbolique est donnée, en ignorant volontairement toute référence qui n'est pas associée à la maçonnerie. De la même manière, le vocabulaire spécifique au Compagnonnage Opératif et d'autres notions souvent mal interprétées dans les travaux maçonniques enrichissent le livre. Quant aux annexes, elles représentent une source importante pour la compréhension des traditions et de l'histoire maçonniques. Des Constitutions aux manuscrits les plus anciens et les plus importants, en passant par les légendes avant donné vie aux différents degrés, l'auteur a réuni ici tous les documents illustrant ses recherches. Ils permettront d'apporter un éclairage nouveau sur le corpus maçonnique. Pratique et exhaustif, ce livre est un instrument indispensable pour la connaissance des rituels maçonniques et présente de manière objective les spécificités de la Franc-Maçonnerie. Il offrira des " Lumières " aux chercheurs et passionnera tout autant le lecteur non avisé.

 

dictionnaire amoureux de la GrÈce

par Jacques lacarrière

Edition plon

 2001

Un dictionnaire de bonheur où l’on retrouve tous les personnages et les lieux de l’antique Grèce racontés et expliqués d’une manière amoureuse, sympathique et heureuse avec une légère touche d’humour. Une revisite de la Grèce sans guide académique et philosophique.

 

Un dictionnaire amoureux ? L'amour peut-il vraiment s'épeler de A à Z ou, lorsqu'il s'agit d'un dictionnaire amoureux de la Grèce, d'alpha à oméga ? Qu'auraient dit en leur temps Artémise, Aphrodite, Cléopâtre, Ismène et Théodora si je leur avais murmuré : vous êtes l'alpha ou vous êtes l'oméga de ma vie ? J'imagine déjà leur rire olympien ! Et pourtant, depuis que j'ai entrepris l'écriture de ce dictionnaire, j'ai rarement éprouvé un tel plaisir à construire, inventer un livre en choisissant amoureusement les mots qui lui conviennent. A l'inverse de l'essai, du récit ou du roman, le dictionnaire n'implique aucune continuité dans son parcours et l'on peut parfaitement - ce qui fut mon cas - rédiger un texte sur Pégase sans être obligé pour autant de continuer par Périclès !

 

Ce type de livre procure donc une liberté à la fois totale et révélatrice. Totale dans la mesure où l'on est seul juge des mots à dire - ou en l'occurrence à écrire - et libératrice en cela qu'il permet de s'attarder sur des mots inconnus, oubliés, voire intimes et d'éviter, de refuser tout sujet stéréotypé, tout guide académique ou parcours universitaire. Cela devient et cela est un inventaire personnel, c'est à dire subjectif, de lieux, thèmes, objets, personnages réels ou légendaires, êtres et amis aimés. Il y a donc fatalement des absences qui ne sont pas des manques puisqu'elles sont volontaires et des présences inattendues. En conclusion, je dirai que le principe du dictionnaire m'a permis de revisiter la Grèce et ma mémoire d'une façon totalement neuve. Pour moi, un tel ouvrage n'est pas fait de mots disant la vie, mais de vie traduite par des mots

 

DICTIONNAIRE AMOUREUX DE JÉRUSALEM

Jean Yves Leloup

Edition Plon

 2010

Un Dictionnaire amoureux de Jérusalem est un dictionnaire amoureux de l'archéologie, de l'histoire, de la politique, de la Thora, de l'Évangile, du Coran et de leurs multiples interprétations et incarnations. C'est aussi un dictionnaire amoureux des souks, des chats, des épices, des tapis, des bijoux, des chapeaux, des costumes et des immondices...

 

C'est un dictionnaire amoureux de tous les pèlerins et voyageurs qui à travers les siècles ont hanté ses murs et y ont trouvé la source de leur foi ou de leur désespoir, en tout cas un prétexte à de nombreux récits, et à beaucoup de littérature poétique, stratégique, théologique et religieuses... Jean-Yves Leloup est théologien et philosophe et c'est en pèlerin plus qu'en touriste qu'il aborde la ville sainte, du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islam, en amoureux qui respecte le corps chargé de mémoires et de symboles, d'une cité à la fois terrestre et céleste, sans trop chercher à la saisir, à l'expliquer, mais sans jamais renoncer à la comprendre.

 

Car c'est de cette compréhension que dépend peut-être l'avenir de Jérusalem et à travers elle l'avenir de la biodiversité humaine dont Jérusalem est le vivier et le microcosme.

Ainsi ce dictionnaire pourrait nous conduire à travers informations, éruditions, mais aussi intuitions, prophéties, vers une vision plus haute de l'unité qui n'est pas abolition mais exaltation et respect des différences et, à une autre vision de la paix qui n'est pas consensus mou, concorde hypocrite, mais affrontement cordial et généreux de pensées contraires ? Une issue en quelque sorte à toute forme de totalitarisme, politique, idéologique ou religieux. " Sainte ? C’est-à-dire Autre irréductible, inassimilable telle est Jérusalem, telle est ma Bien-Aimée..."

 

La série à succès des Dictionnaires amoureux des éditions Plon entraîne naturellement ses auteurs aux vagabondages et autres pas de côté. Cela peut dérouter le lecteur, qui a peut-être un jour ouvert l’un de ces ouvrages dans l’espoir d’y trouver des réponses claires à des questions précises et s’est trouvé fort dépourvu en tombant sur un article trop personnel pour être simplement informatif. Mais c’est aussi ce qui fait le charme de cette collection qui ne se veut pas vraiment encyclopédique, laisse à chaque auteur une grande liberté et réserve bien des surprises. Consacrer l’un de ces Dictionnaires amoureux à Jérusalem était une affaire compliquée.

 

D’abord, pour des raisons politiques – on peut le déplorer mais rien de ce qui se dit sur la Ville trois fois sainte n’est neutre dans le contexte actuel du conflit israélo-arabe. Ensuite, pour des raisons proprement religieuses : Jérusalem est de ce point de vue un lieu on ne peut plus chargé où chacun s’efforce de défendre son pré carré face aux concurrents. Pour nous en tenir aux chrétiens, on peut penser au Saint Sépulcre – l’Anastasis – dont la garde est confiée à six Églises différentes qui sont loin de cohabiter dans une parfaite paix évangélique sur le lieu même où la tradition situe la Résurrection…

 

Il fallait donc trouver un auteur capable à la fois de s’extraire de ces lourdes contingences et de comprendre de l’intérieur ce qu’elles signifient et comment elles peuvent de fait être dépassées. Le choix du théologien, philosophe et écrivain Jean-Yves Leloup pour rédiger ce volume est habile. Spécialiste de la pensée chrétienne des origines, traducteur et penseur chrétien original, cet auteur connaît son sujet et n’est pas spontanément rattaché à telle ou telle institution religieuse.

 

Libre et intéressé par tout ce qu’il voit et entend, il sait donner à son dictionnaire un ton à la fois concret et profondément spirituel. Celui d’un amoureux, comme il se doit. Il l’écrit lui-même dans la préface : « L’amour ne rend pas aveugle – les amoureux n’ignorent pas qu’ici c’est la guerre, mais les amoureux de Jérusalem savent que celle-ci n’est supportable pour eux, que parce qu’ils pensent à “autre chose”… »

 

Avec plus de 900 pages et plusieurs centaines d’entrées, le parcours est forcément riche. On trouvera bien sûr des articles sur les « incontournables » du lieu : Pèlerinage, Saint Sépulcre, Gethsémani, Mont des Oliviers, David, Paix, Yad Vashem… Mais aussi quelques entrées inattendues : Epictète – mais que vient faire ici ce vieux philosophe stoïcien ? –, Mickey – oui, la souris de Disney… –, Éthique, Tapis de prière… Beaucoup de petites notices rappellent aussi les liens rattachant de grandes personnalités – le traducteur André Chouraqui, l’orientaliste Louis Massignon, le philosophe et rabbin André Néher, le poète Lamartine… – à cette ville que d’aucuns présentaient parfois comme le centre du monde.

 

DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA MÉDITERRANÉE

 Richard  Millet

Edition   Plon

 2015

Deux rives, trois religions, vingt-trois pays riverains et une mer qui reçoit des noms divers selon les langues : Mare Nostrum pour les Romains, Mer blanche du milieu pour les Arabes, mer blanche pour les Turcs, mer du milieu des terres pour les Hébreux, les Serbes, les Berbères, les Arméniens, la Méditerranée se subdivise aussi en plusieurs mers : Adriatique, Tyrrhénienne, Egée, Ionienne... Jadis centre du monde, la Méditerranée reste un espace géographique et politique important, et le foyer de notre civilisation grâce à la Phénicie, à Jérusalem et Athènes, et bien sûr Rome.

 

 La division entre Orient et Occident tend aujourd'hui à s'estomper, à cause des migrations et de l'américanisation du monde. C'est pourquoi l'auteur préfère parler de Méditerranée au singulier, celle-ci étant envisagée dans sa dimension civilisationnelle plus que politique, et dans sa diversité toujours active. Il sera donc question de pays (Albanie, Macédoine...), mais plus volontiers de régions (Kabylie, Côte Vermeille, Gaza...), de villes (Beyrouth, Istanbul, Barcelone, Venise...), d'îles (Ibiza, Elbe, Malte...), de personnages mythologiques (Jason, Antigone, Didon), historiques (Alexandre le Grand, César, Zénobie...), d'écrivains (Homère, Camus, Lampedusa...), de peintres (Caravage, Gréco, Barcelo), de musiciens (Falla, Albéniz , Milhaud), de cinéastes (Fellini, Pasolini...), d'acteurs (Mastroianni, Claudia Cardinale, Trintignant), de saints (Rabi'a, Angèle de Foligno, Thérèse d'Avila), de plats, du vin, des vents, du platane et du cyprès, du oud et du komboloï, et de bien d'autres choses, à partir de souvenirs personnels, de voyages, de lectures, de femmes, ce qui explique, comme toujours en amour, ces lacunes qui reçoivent le beau nom de préférences....

 

Cet ouvrage retrace l’histoire de la Méditerranée, celle d’un espace et de ses peuples, des origines à nos jours, ce qui n’avait pas été fait depuis l’oeuvre de Fernand Braudel. Son but initial de cumuler haut niveau scientifique et accessibilité est atteint. Chacune des cinq parties correspondant à autant d’ères est traitée par un historien spécialiste de la période. La lecture est facilitée par un plan très structuré et l’ensemble est précis sans être trop détaillé

 

Cet espace, habité depuis la préhistoire, est un lieu de conflits dès le XVIe av. J.-C. entre Grecs, Phéniciens et Etrusques, puis entre Carthaginois et Romains avec les guerres puniques au Ve av. J.-C. A partir du IIIe siècle av. J.-C., les sociétés méditerranéennes sont pour la première fois sous une unique tutelle politique, celle de l’Empire romain qui développe le modèle civique avec un rôle primordial dévolu à la cité et intensifie le trafic maritime. La naissance du christianisme est une source d’oppositions jusqu’à son adoption officielle au IVe siècle. II-De l’unité à la diversité : les grandes fractures (Ve-XVe siècle) L’unité politique du monde romain est rompue au Ve siècle avec les invasions barbares. La Méditerranée redevient un lieu d’affrontements (montée de l’intolérance religieuse) tout en restant un espace privilégié d’échanges économiques et culturels.

 

On peut distinguer trois grandes aires : l’Empire romain, ou monde occidental chrétien latin, qui conduit les croisades au XIe siècle, domine de nouveau la Méditerranée à partir du XVe et accueille la Renaissance au 16e ; l’Empire byzantin, ou monde chrétien oriental grec, qui est remplacé par l’Empire ottoman au XVIe siècle ; l’Empire arabe qui se forme lors de l’avènement l’islam (VIIe) au détriment de l’Empire byzantin, est politiquement divisé dès le VIIIe et est anéanti par l’arrivée des Mongols et des Turcs et par la Reconquista espagnole au XIIIe siècle. III- La Méditerranée du premier rang aux seconds rôles (XVIe-XVIIIe siècle) Au milieu du XVIe, les empires ottoman et espagnol se partagent la plus grande partie de la Méditerranée et s’affrontent violemment tandis que la Renaissance de la République de Venise atteint toute l’Europe. La Méditerranée représente un immense marché de produits mais aussi d’esclaves, elle est un important lieu de migrations (parfois contraintes) et connaît un nouvel essor démographique au début du XIXe siècle. A cette époque les deux empires sont décadents (conflit permanent, difficultés financières), par ailleurs, Venise et la France réapparaissent sur la scène méditerranéenne tandis qu’une nouvelle puissance s’impose, l’Angleterre (prise de Gibraltar en 1704). –

 

L’Europe réinvente la Méditerranée (1815-1945) L’expédition de Bonaparte en Egypte en 1798 annonce la pression coloniale de l’Europe en Méditerranée. Profitant de la rupture des équilibres et de la désagrégation de l’Empire ottoman très endetté, et fortes de leur maîtrise de la mer et des échanges, la France et l’Angleterre se partagent le Maghreb et le Proche-Orient. L’ouverture du Canal de Suez en 1869 fait entrer la Méditerranée dans un système mondial d’échanges. Au moment de la première guerre mondiale, le modèle européen de l’Etat-nation s’impose tandis que les Etats-Unis apparaissent sur la scène méditerranéenne. Entre les deux guerres l’enjeu du pétrole, le développement de l’arabisme avec Nasser et l’incapacité de la SDN à résoudre le problème palestinien secouent le Proche-Orient alors que sur la rive nord se forment des gouvernements fascistes et des dictatures militarisées. A la fin de la deuxième guerre mondiale, la Méditerranée, libérée de l’occupation allemande, manifeste une prise de conscience nationaliste. V-Du mare nostrum à la dérive des continents (de 1945 à nos jours) La deuxième partie du XXe siècle est une période d’instabilité dans la région. La Méditerranée est un des espaces les plus disputés pendant la guerre froide par les deux blocs.

 

 Placée sous l’hégémonie américaine, elle est touchée par deux graves crises mondiales (crise de Suez en 56 et guerre du Golfe en 91), par le terrorisme, le conflit israélo-arabe et la montée de l’intégrisme musulman. On peut distinguer trois méditerranées : la rive catholique, libérale et individualiste qui crée la Communauté Européenne en 57, rejoint par le Portugal, la Grèce et l’Espagne dans les années 70 ; les Balkans et le vide laissé par l’écroulement du communisme à la fin des années 80 (Fernand Braudel : « ce monde sans père ») ; la rive musulmane « sous-développée » qui est à l’origine des chocs pétroliers des années 70, où les pouvoirs instables et endettés sont mis sous la tutelle du FMI dans les années 80, des tensions interarabes se développent, le conflit israélo-arabe semble interminable, et où on assiste à un renforcement du religieux. Le fort contraste nord-sud (dépendance alimentaire, poids de la dette, migration) peut-il trouver une solution dans le pari de la coopération euro-méditerranéenne (Barcelone, 95) vers une intégration au système mondial, et une conscience de Méditerranée commune ?

 

dictionnaire amoureux de l’amÉrique

Yves berger

Edition PLON

 2003

Né en 1492 avec la découverte du Nouveau Monde, le rêve américain n’aura jamais cessé de s’étendre et de fasciner. Il est le rêve de ceux que le pouvoir religieux persécutait, que le pouvoir politique emprisonnait, que la faim taraudait. Un seul chiffre, à la sobre éloquence : entre 1815 et 1914, entre Waterloo et la Première Guerre Mondiale, en cent ans, trente millions d’Européens sont entrés aux Etats-Unis.


Le rêve américain est, chez Yves Berger, un grand rêve d’enfant, né sous l’occupation allemande. Chez l’adulte, et après des dizaines et des dizaines de voyages, il a gardé la même force.


Son Dictionnaire amoureux évoque l’Amérique emblématique du Sud, de l’Ouest, des Indiens, de la guerre de Sécession et la splendeur des parcs nationaux. Il raconte l’histoire, la géographie, la faune, la flore, Harlem, et fustige l’antiaméricanisme. Toute la mythologie de l’Amérique est là.

 

dictionnaire amoureux de l’amÉrique latine

Mario vargas llosa

Edition  PLON

 2005

De Quito à Madrid, de Don Quichotte à Che Guévara, d’Eldorado à Inca, un des plus grands auteurs sud-américains chante les fulgurantes contradictions d’un continent écartelé.


Cet auteur chante le parc Salazar, le Machu-Picchu, les flûtes de pan, les lamas cracheurs, mais aussi l’amour qu’il a pour ce continent écartelé entre plusieurs traditions, cette Amérique a un pied dans les Cordillères des Andes et l’autre en Europe. Ce continent vit dans l’imaginaire et dans le réel, dans la dictature et la démocratie.


Un très grand voyage dans l’histoire

 

DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA MYTHOLOGIE

Jacques Lacarrière

Edition  PLON

 2006

Que sont devenus les dieux ? Où sont passés Zeus, Dionysos, Eros, Orphée, Pasiphaé et autre Prométhée. Avouons-le : à les voir statufiés dans des manuels scolaires, on les avait mis hâtivement à le retraite de notre imaginaire.

Pour notre délectation, nos livres d’école retraçaient leurs aventures : Les amours de Zeus, les querelles de Vénus, les multiples intrigues de l’Olympe. Nous découvrions alors un monde prodigieux, une grande épopée simultanément tragique, comique, érotique. La mythologie était l’antidote de notre vie quotidienne. On ne fait pas ce que l’on veut dans la vie, les dieux grecs, eux le faisaient. Il ne fait pas rêver, les dieux grecs adoraient les rêveries. Il ne faut pas trop penser aux choses de l’amour, les dieux grecs ne pensaient qu’à ça.

 

Les dieux étaient des héros et ils le sont restés. L’auteur dans cet ouvrage de 550 pages nous racontent avec beaucoup d’humour la vie de l’Olympe et de ces dieux qui ont façonnaient la pensée occidentale.

 

Au sommaire de cet ouvrage l’auteur nous parle de :

 

Les abeilles - Actéon et Narcisse – Adonis – Adyton – L’Âge d’or – Ajax – Alphabet – Ambroisie – Ange – Antigone – Arbre – Ares – Aristée – Atlantide – Attis – Bellérophon – Cadmos – Chimère – Ciel et Terre – Cithéron – Clytie et Leucothoé – Création de la femme et de l’Homme – Création du monde – Cythère – Danaïdes – Daphné – Dédale – Déluge – Déméter et Perséphone – Diable – Dionysos – Dragon – Eau Primordiale – Egée – Electre –Enée – Eros et Psyché –Europe – Feu – Gaïa – Gigantomachies – Gilgamesh – Grande ourse – Hadès – Hellespont – Héraclès/Hercule – Les femmes de trachis – Hommes pierres et Femmes pierres – Hommes plantes et Femmes plantes – Icare – Immortalité – Innana – Io – Ismène – Ithaque – Jardin – Jason – Jugement des âmes – Langage des dieux – Léda – Les limiers – Lune – Mardouk – Mausolée – Méléagre – Métamorphoses végétales – Mirmyx – Mythes – Mythogrammes – Naïades – Neith – Néreides – Odyssée – Œdipe – Olivier – Olympe et Walhalla – Orion – Orphée – Osiris – Pandore – Paphos – Paradis – Parfum des légendes – Pasiphaé – Persée – Phaéton – Phénix – Philoctète – Pont des âmes – Poséidon – Prométhée – Purgatoire – Râ contre Apophis – Soleil – Sophocle – Styx – Tartare – Terre – Thésée – Triton – Typhon – Ulysse – Vents – Voie lactée –Xoanon – Zagreus – Zeus –

 

dictionnaire amoureux de l’inde

J. Claude carrière

Edition plon

 2001

Un parcours de l’Inde vu sous un angle ludique, nous explique les lieux, les Dieux, les hommes et le hasard. Un regard sans complaisance mais curieux et enfantin.

 

L'Inde lance un défi au regard comme à la raison : tant de peuples, tant de langues, de coutumes, de croyances, d'activités. Tant de passé dans tant de présent. On pourrait croire qu'un tel pays n'existe pas. Et pourtant la démocratie indienne fonctionne, et tous ces peuples n'en font qu'un.

 

Par quel prodige ? Ce dictionnaire - où l'amour voudrait ne pas être aveugle - tente de répondre à cette question, par un zigzag constant, et très indien, entre les lieux, les dieux, les hommes et le hasard. Nous changeons sans arrêt de sujet, nous passons du concept à l'anecdote, guidés par un ciment invisible, mais tout-puissant, qui est le grand récit épique appelé le Mahâbhârata. L'Inde, une illusion qui ne trouve sa réalité que dans un poème. Le défi suprême, ici accompli.

Carnet de route ? Manuel de civilisation ? Non, beaucoup mieux : une véritable invitation au voyage et à l'évasion. Avec pour seul mot d'ordre le butinage, parmi la multitude de visages, de paysages, de langues et de croyances qui constituent l'Inde.

Loin des sentiers battus et des clichés exotiques qui encombrent les guides touristiques, voici donc l'Inde restituée avec amour, poésie et cocasserie. De Shiva à Vishnu, en passant par Calcutta ou l'Ambassador (ce fameux véhicule qui est à l'Inde ce que la 2CV est à la France), ces fragments d'un discours amoureux nous invitent également à butiner parmi la centaine d'entrées retenues par Jean-Claude Carrière. L’auteur, par ailleurs scénariste, conteur et romancier  nous entraîne, croquis à l'appui, dans un pays parfaitement imaginaire et pourtant bien réel, qu'il définit comme "une chimère en exercice".

Totalement subjective, son Inde n'en est que plus vivante, intrigante et mystérieuse. Après vingt ans de séjours et de travaux, avec pour guides le Mahabharata, le grand poème épique national, puis le Dalaï-lama, le scénariste de Buñuel réalise un exploit : métamorphoser son ouvrage en un véritable voyage alphabétique à travers le temps et l'espace.

 

dictionnaire amoureux de l’Égypte

Robert sole

Edition PLON

 2001

Un voyage dans le temps sous forme d’abécédaire, avec l’humour, de l’histoire ancienne et moderne, de la connaissance des lieux, et beaucoup d’amour pour cette terre mythique. On passe des pharaons à Hérodote, puis à Champollion, Pierre Loti, ou H. Kalsoum et autres personnages qui ont fait et font l’histoire de ce pays attirant.

 

Ce livre a été conçu par un scientifique volubile, à la passion communicatrice. Il ouvre toutes les portes d'accès à une civilisation énigmatique, au fort pouvoir d'attraction sur le grand public, auprès duquel il cet opus paraît indispensable pour préciser ses connaissances sur un univers complexe.

 
Ces presque mille pages sont d'une précision qui donnent la dimension du temps nécessaire pour devenir spécialiste, bien des années d'études. La linguistique et l'art de l'idéogramme y sont présentés, et j'avoue humblement avoir, par moment, été dépassé par ces développements, à reprendre et maturer, pour en profiter pleinement.
Par ailleurs et surtout, outre évidemment de longs passages sur les principaux monarques de droit divin ayant marqué ce double pays, l'auteur nous livre des éléments de la vie quotidienne de cette civilisation, qui appréciait l'humour, le vin, la bagatelle, ainsi que, déjà à son heure, le pillage de tombes.

L'ensemble permet quasiment de s'immerger, à des millénaires de distance, dans un monde englouti. Il offre des éléments de connaissances du travail d'égyptologue. Le tout, bien qu'ultra-pointilliste au point de s'y égarer, mais toujours d'une grande clarté, m'est apparu passionnant, et indispensable pour les plus férus de cette époque.

 

Si sa fonction la plus en vue est celle de médiateur au journal Le Monde, Robert Solé est aussi un auteur attaché à ses racines égyptiennes. Aux nombreux romans et ouvrages historiques qu'il a consacrés au don du Nil -parmi lesquels Les Savants de Bonaparte (Seuil) et un Dictionnaire amoureux de l'Egypte (Plon)-, l'écrivain et journaliste natif du Caire vient d'ajouter une anthologie des récits de voyages du XIXe siècle et du début du XXe, illustrée de photographies d'époque

 

 Peut-être, mais c'est précisément la manière dont les auteurs voient l'Egypte qui m'a intéressé. Loti exagère, c'est certain, mais quel talent. Sa description de l'île de Philae à moitié submergée par les eaux est extraordinaire. Les écrits de Louis Malosse, à la fin du XIXe siècle, contiennent des mots qu'on n'oserait plus employer aujourd'hui, notamment à propos des indigènes.  Il y a toujours une tendance à penser qu'avant, c'était le bon temps. Pour Loti, l'hôtel Cataract, qui nous émerveille tant aujourd'hui, était l'horreur absolue, le symbole de l'irruption de la modernité qui allait détruire Assouan. Maspero était effrayé par les quelques milliers de touristes que l'Egypte recevait chaque année. 

 

DICTIONNAIRE AMOUREUX DE L’ORIENT

 René Guitton

Edition  Plon

 2016

" L'Orient nourrit mes rêves depuis l'enfance. Mon père, officier supérieur de marine, a sillonné les mers, et les cartes postales qu'il envoyait alors de ses périples dans les pays du soleil, ont fait naître mes désirs d'aventure. Dès l'adolescence, je dévorais les récits des écrivains voyageurs en Orient réunis dans notre bibliothèque familiale : Chateaubriand, Flaubert, Lamartine, Loti... Je grandissais, mes aspirations tournées vers les terres du Levant.

 

Adulte, j'allais étudier ici et là-bas, l'antiquité, l'histoire, l'évolution, les révolutions, les monothéismes, les traditions, les mythes de ces pays qui focalisaient l'attention de l'Occident. Je tombais passionnément amoureux de Sumer, des épopées de Gilgamesh et de la Création, de la Haute Mésopotamie avec sa mythique Babylone, l'Egypte pharaonique, l'Iran des Perses, la Turquie de Byzance aux Ottomans, le Liban, Israël, Palestine, la Jordanie, l'Arabie saoudite, les Emirats... avec les recompositions et les convulsions des siècles récents.


La relation de mes très nombreux séjours passés et actuels en Orient, voudrait jouer une certaine musique humaine et rappeler que cette partie du monde est le berceau de notre civilisation. Au moment où cette région monopolise tous les regards, ce " Dictionnaire amoureux de l'Orient " voudrait apporter sa modeste contribution à une sorte de plaidoyer des Lumières. "

 

L’Orient de ce Dictionnaire amoureux parcourt des chemins arabes, juifs, turcs, perses, égyptiens, yazidis, nabatéens, les terres d’Abraham, de Moïse, de Jésus et de Mahomet. Il remonte le temps proche ou lointain, le temps religieux, sociologique et littéraire discerné par l’auteur au cours de ses multiples pérégrinations, recherches et travaux. Source de notre civilisation, cet Orient porte aussi les figures légendaires de Gilgamesh, Alexandre, Cléopâtre, Bonaparte, Lawrence d’Arabie, Agatha Christie, Oum Kalsoum… et de lieux mythiques, Babylone, Byzance, Palmyre, Jérusalem, Ispahan, Louxor, Alexandrie…

 

Un recueil de chair et de sens, de passion aussi, celle de Lamartine, Flaubert, Chateaubriand, Nerval, Loti… l’Orient d’une certaine musique humaine, modeste contribution à une sorte de plaidoyer des Lumières. Pour paraphraser Pierre Loti, « il y a dans ce dictionnaire amoureux, une lente promenade, au pas des chameaux berceurs, à travers l’Histoire, dans l’infini du désert rose… »   

 

DICTIONNAIRE AMOUREUX  DES  PAPES

Bernard Lecomte

Edition Plon

2016

L'histoire de la papauté comme on ne l'avait jamais racontée ! Explorant depuis plus de dix ans les " secrets " du Vatican, le journaliste Bernard Lecomte nous entraîne dans une incroyable promenade au cœur de la plus grande et la plus ancienne institution du monde, l'Eglise catholique, qu'ont dirigée, en deux mille ans, quelque 266 papes.


De Saint Pierre au pape François, ces personnages tous différents – des saints, des martyrs, des héros, des chefs de guerre, des génies, des lâches, des tyrans, des jouisseurs – ont incarné l'Evangile, transmis la Révélation, combattu des hérésies, conquis des territoires, lancé des croisades, couronné des empereurs, inspiré les artistes, lutté contre le progrès, sauvegardé la paix, nourri des polémiques, et engendré des dictateurs cupides et sanglants etc.

Le règne pontifical de l’espagnol Rodrigo Borgia (1431-1503)), et le détail de ses turpitudes nous est connu grâce au témoignage du prélat strasbourgeois Jean Burchard. Ce dernier tînt un journal rigoureux des légendaires orgies.

Père d’au moins 6 enfants (dont Joan, César, Lucrèce et Geoffroy Borgia) Alexandre IV fut accusé par l’historien florentin Francesco Guicciardini d’avoir piégé, (violé ?) et assassiné le jeune capitaine Astorre Manfredi. On dit aussi de lui qu’il fit fortune en vendant à prix d’or les charges d’évêque. En assassinant les acheteurs, il pouvait revendre la pourpre ensuite.

 Ces excès légendaires conduisirent à la révolte du moine Savonarole à Florence, torturé puis exécuté en 1498. La débauche permanente de la cour papale aurait atteint son paroxysme le 31 octobre 1501.Burchard rapporte une compétition lubrique réunissant 50 prostituées nues, les enfants Borgia devant arbitrer les prouesses viriles des compétiteurs, pour le bon plaisir de leur saint père. De nombreuses notes diplomatiques viennent confirmer la véracité de l’événement. On  raconte même du pape Borgia qu’il conclut un pacte avec le démon.

Jean XII : un golden pape, héros de “Vatican Psycho”. Accédant de force sur le trône romain à l’âge précoce de 17 ans environ, Jean XII retient forcement l’attention par le nombre et la gravité des faits qui lui sont imputés. Lors de son règne, il se rendit coupable aux yeux de ses contemporains de sacrilège, simonie, parjure, meurtre, adultère et inceste. On trouve à son sujet dans l’ouvrage Chronologie des Papes par Jean Mathieu-Rozay: « Il était complètement corrompu. Sa résidence pontificale du Latran, envahie aussitôt par les femmes, les eunuques et les esclaves, devint le palais de la débauche, seul domaine où le pape ait une indéniable compétence ». Il dirigea l’église par intermittence pendant 9 ans de 955 à 964, ayant été destitué par le roi germanique Otton le Grand. Il fit crever les yeux, couper le nez et les oreilles des évêques qui se dressèrent contre lui.

Urbain VI, “le paranoïd’pope”. Elu en 1377 et adepte de la torture, autoritaire mal aimé et despotique, on dit de lui qu’il avait pris l’habitude de faire torturer atrocement et disparaitre ses futurs successeurs. Obsédé par les complots, porté sur la bouteille et considéré comme fou, il fut à l’origine du schisme qui déboucha sur l’établissement de la papauté d’Avignon. Il mourut isolé en 1389.

Sixte V, “full-metal Saint-Pierre”. Sixte Quint, farouche dalmate, fut inquisiteur de formation. Il fit ses preuves à Venise puis en Espagne, avant de succéder à Grégoire XIII en 1585, jusqu’ à sa mort en 1590. Il manifesta un sens constant de la rigueur, animé par une volonté un peu trop prononcée de redorer l’image déplorable de la papauté. Il agrémenta ses terres d’innombrables piques garnies de têtes tranchées, et instaura la peine de mort pour presque tous les crimes délits : le vol, le parjure, l’avortement, l’adultère, l’inceste, le proxénétisme ou encore la sodomie… Parallèlement, il couvrit de faveurs suspectes son neveu Alessandro, ordonné cardinal à l’âge de 15 ans seulement. On lui doit cependant la construction de la chapelle Sixtine, ce qui l’exclut de la catégorie suivante : les papes les plus nuisibles à la pensée humaine.

Paul III, leur père à tous. En dépit de ses habitudes sexuelles qui le conduisaient souvent dans la couche de jeunes garçons, il fut père de quatre enfants, et même un grand père attentionné. Paul III est parvenu en 15 ans de pontificat (1534-1549) à stimuler le développement d’un obscurantisme catholique qui accompagnera les guerres de religion, l’épanouissement de l’inquisition, et les conquêtes d’évangélisation. On lui doit la fondation de l’Ordre des Jésuites mais aussi l’instauration de l’index ou encore le dépliement de la contre-réforme. Il eut tout de même le mérite de condamner fermement l’esclavage et d’avoir protégé Michel-Ange. Son intransigeance, fort impopulaire, conduisit la population romaine à jeter sa statue dans le Tibre après sa mort.

Clément VIII, pas saint mais presque. Il avait tout du pape modèle. Élu dans un souci d’équilibre pour sa personnalité pondérée, on lui reconnait une capacité politique et une implication sans failles. Mais une fois investit en 1592, il poursuivit allègrement la politique de violence de Sixte V ce qui le conduisit à ternir quelque peu son cursus. Dès son élection, il fit exécuter un fils éminent de la vielle noblesse romaine, Troio Savelli. Il est également responsable de la mise à mort Béatrice Censi, héroïne populaire qui avait tué un père aux velléités incestueuses Encensée par Stendhal, Alberto Moravia ou encore Percy Shelley cette figure incarnait pour le peuple romain, la résistance à l’arrogance des puissants. Adepte de l’orthodoxie tant en dogme qu’en pensée, il fit brûler sans hésiter le meunier mystique Mennochio ainsi que le moine philosophe Giordano Bruno, l’un des plus grands esprits de son  temps, accusé de magie noire. Il s’illustra, comme beaucoup de ses prédécesseurs, par une série de mesures judéophobes. 

Urbain VIII, notre père qui êtes odieux. Adepte d’un népotisme systématique et lucratif, on connait presque mieux ses victimes que son parcours (1623-1644). Il livra aux fers de l’inquisition son ami Galilée qui dût abjurer ses découvertes. Les conclusions de ses recherches furent déclarées « insensées, inconciliables avec la philosophie et formellement hérétiques puisqu’elles étaient en contradiction avec l’Écriture Sainte ». Ce dernier eu notamment le culot de prétendre, comme Copernic, que la terre tournait autour du soleil, centre de notre galaxie… Ce n’est qu’en 1750 que le pape Benoît XIV accepte implicitement l’héliocentrisme. 80 ans passent encore avant que Rome n’admette que la terre tourne autour du soleil, vers 1830. Il faut attendre 1992, pour que Jean-Paul II admette officiellement la validité des thèses galiléennes et reconnaisse les erreurs de l’église. Mieux le dispendieux urbain VIII  n’hésita pas à livrer au bûcher des victimes innocentes dont il voulait récupérer les biens. Le jésuite allemand Frederich Von Spee, rapporte ainsi avoir accompagné plus de 200 femmes qu’il croyait innocentes jusqu’au saint grill.

Léon XII, la nostalgie de la chair brûlée. Abolie en Espagne, comme en Italie en 1808 par Napoléon 1er, l’inquisition est restaurée en 1814, après la libération de Rome. Le clergé romain s’unit alors aux forces réactionnaires pour contrer la vague révolutionnaire et laïcisante qui traverse l’Europe, et restera un fervent détracteur de la pensée des Lumières au cours du XIXe siècle En 1823, Léon XII (1823-1829) décide mettre un coup de collier pour faire vivre à l’esprit d’inquisition de dernières heures flamboyantes. S’appuyant sur la délation, il persécute les nouveaux hérétiques : républicains, nationalistes, partisans de l’unité italienne. En seulement trois mois il parvient au score de 508 condamnations parmi lesquelles de nombreuses peines de mort. La circonscription des juifs aux ghettos est restaurée, comme la saisie de leurs biens. Léon XII s’oppose fermement au recours à la vaccination contre la variole vers 1821, “une nouveauté diabolique”, selon lui. 

En tant que chefs d’États et figures politiques internationales, de nombreux papes furent tentés de prôner des politiques de conquêtes agressives, des croisades guerrières et des violences diverses telles que l’esclavage. Comme le l’aurait souligné le camarade Staline, le Vatican ne dispose plus d’une force militaire digne de ce nom, si ce n’est la fameuse garnison des gardes Suisses. Mais avant l’achèvement de l’unité italienne, les États du pape ont longtemps été l’une des principales forces militaires du pays. Et les papes qui seraient aujourd’hui passibles de la cour pénale internationale sont tellement nombreux, qu’il serait difficile de les évoquer tous. .

Nicolas V, le pape négrier. La traite des esclaves s’est longtemps trouvée limitée par la réprobation affirmée par l’église et les intérêts des missions évangélisatrices s’opposaient souvent à ceux des « marchands d’ébène ». Ce n’est qu’avec la bénédiction de la papauté que le commerce triangulaire et le travail forcé dans les colonies ont pu prospérer au grand jour. Nicolas V (1447-1455) semble avoir ouvert le bal grâce à la bulle Romanus Pontifex. Après avoir réaffirmé les droits pontificaux en matière de conversion forcée des indigènes et des peuples musulmans, Il autorise par ce document le roi du Portugal à pratiquer la déportation et le commerce des “serviteurs” africains. Il observa une certaine indulgence envers les négriers, rapporte l’historien contemporain Norman Cantor. Le remord ou la bienséance l’amènent tout de même ensuite à réaffirmer l’impossibilité de posséder un être humain, ce qui le fit considérer comme un humaniste. Il reste néanmoins le complice direct de l’un des plus grands crimes de l’histoire humaine.

Innocent III, le “Pontificator”. En voici un qui a bien choisit son nom de messe. Considéré comme l’un des plus importants papes de la chrétienté, élu à 37 ans, son ambition dévorante l’amène à poser des bases solides au pouvoir romain en théorisant la théocratie pontificale. Innocent (1198-1216) se considère comme l’arbitre incontestable et s’autorise l’ingérence politique et militaire en cas de conflit insoluble, de crime grave commis par un prince, ou d’atteinte aux intérêts de l’église. Fort de son armée, il en a les moyens. Il s’arroge le droit de désigner l’empereur du Saint Empire germanique en cas de litige et sera l’un des premiers à utiliser les croisades à des fins purement politiques. La IVe croisade qui devait initialement libérer Jérusalem fut détournée sur Constantinople. Il est également à l’origine des vagues de massacres qui accompagnèrent la répression des hérésies cathares et albigeoises dans le sud de la France dès 1209. A la suite du Ive concile de Latran en 1215, il recommande la marquage des juifs. Innocent III bénéficie des dispositions développées par son prédécesseur, Lucius III (1181-1185), véritable pionnier en son domaine. Coupable de la répression sanglante des hérétiques Vaudois et Cathares en 1184, Lucius avait établi, avec son allié Frédéric Barberousse, les règles du châtiment corporel des hérétiques. Innocent III lancera également une croisade contre les Almohades en Espagne et contre l’Egypte peu avant de mourir, sans avoir pu finaliser l’implantation de l’inquisition dans chaque diocèses.

L’inquisition a offert un terrain d’expression sans pareil aux pulsions exterminatrices de certains Papes. C’est Grégoire IX (1227-1241) qui perfectionne l’outil en l’imposant dans chaque diocèse, selon le vœu d’Innocent III. Des frères dominicains la mettent en oeuvre, sous l’autorité des évêques. Plus tard, Sixte IV (1471-1484) n’hésite pas à en faire bon usage. Il convainc en 1478 les souverains espagnols Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille, de réintroduire l’inquisition dans la péninsule ibérique. Ils parviennent en 15 ans à totaliser 97 000 condamnations et 16 200 exécutions sur le bûcher. Son flair permet également au pape de dénicher de célèbres talents tels que Tomas de Torquemada qu’il nomme grand inquisiteur en 1483.Innocent VIII (1484-1492) œuvrera d’arrache-pied pour se montrer digne héritier de cet appareil. Il prononce la Bulle « Summis desirantes Affectibus » qui cautionne et codifie les règles de la chasse aux sorcières. Sous son autorité deux prêtres dominicains compulsent le « Maleus Maleficarum » ou marteau des sorcières, un code détaillé des procédures de torture à appliquer aux coupables présumées.

Paul IV, le virtuose de l’abjuration. Célèbre pour sa corruption, sa débauche et son recours à la simonie, Paul IV (1555-1559) fait ses classes comme président de la nouvelle commission de l’inquisition dès 1542. On lui prête cette citation : « Si mon propre père avait été quelque peu convaincu d’hérésie, j’aurais rassemblé de mes mains ramassé le bois de son bûcher ». Il étendit la torture alors appliquée aux suspects, à l’ensemble des témoins. Il organisa une persécution des juifs inédite dans les Etats de Pape, en imposant leur enfermement dans les ghettos et le port d’un bonnet distinctif jaune

 

DICTIONNAIRE AMOUREUX DE TINTIN

Albert Algoud

Edition Plon

 2016

"L'œuvre d'Hergé est inusable." Michel Serres

 

"Depuis l'enfance, les aventures de Tintin n'ont cessé de m'accompagner. Je les ai lues tour à tour avec mes yeux d'enfant, d'adolescent et d'adulte (ou de ce qui ressemble à un adulte). Ce qui m'a toujours enchanté chez Tintin, c'est sa liberté : sans parents, sans enfants, sans fiancée, sans âge...

M'ont plu aussi ses compagnons, tous fêlés... Haddock le colérique au grand cœur, Tournesol le sourdingue génial, les Dupondt, la Castafiore, Milou, et tous les autres... Lorsque l'on m'a demandé d'écrire un dictionnaire amoureux de Tintin, je l'avoue, j'ai hésité.

 

La littérature autour des travaux d'Hergé est aujourd'hui considérable, à la mesure du succès de Tintin et de ses 250 millions d'album vendus dans le monde. Malgré tout, je me suis lancé pour très vite me rendre compte qu'il en était de cette œuvre comme des poupées russes, qui déboitées les unes après les autres, révéleraient toujours une Matriochka insoupçonnée, qui elle-même en révélerait une autre plus surprenante encore, et cela, sans fin...

 

Mon but, en alliant érudition et fantaisie, souvenirs personnels et références à l'imaginaire collectif, est d'intéresser à cette œuvre aux aspects si divers, les lecteurs qui ne connaissent pas bien Tintin comme ceux qui l'apprécient. Quant aux Tintinophiles, je compte bien - ô vanité - les surprendre aussi en leur montrant des facettes insoupçonnées de l'œuvre d'un des plus grands artistes du XXe siècle."

Albert Algoud n'en est pas à son premier ouvrage sur l'œuvre d'Hergé, celui-ci constitue assurément le plus complet et le plus intéressant. Plus de 700 pages consacrées à Tintin, et de façon plus générale à l'œuvre de son créateur. L'ensemble couvre tous les thèmes, la plupart des personnages de cette bande-dessinée, évoque les grands tintinologues, ou hergéologues, si vous préférez, et ne laisse sous le voile aucun des sujets polémiques souvent évoqués à propos de la vie et de l'oeuvre du dessinateur belge.

 

Si l'auteur cède une ou deux fois au goût pour le règlement de comptes entre spécialistes, et s'il ne cache pas son scepticisme et son agacement devant certaines analyses (la psychanalyse en particulier), ce dictionnaire constitue une lecture riche, plaisante. Toujours claire, comme la ligne attribuée à Hergé, toujours légère lorsqu'elle se voile d'ironie. Et surtout d'une grande honnêteté intellectuelle. Dans la vaste bibliographie hergéenne, le Dictionnaire amoureux d'Albert Algoud mérite une place de choix.

 

DICTIONNAIRE  AMOUREUX  DES  TRAINS

JEAN  DES  CARS

ÉDITION  PLON

 2006

Qui n’a pas rêvé de monter à borde l’Orient-Express, du Transsibérien, du palace sur rails, des maharadjahs ou encore de s’embarquer avec Paul Morand, Agatha Christie, Valéry Larbaud et Joseph Kessel ? Avec Jean des Cars, vous allez exaucer ces rêves. Vous voyagerez dans ces trains mythiques ou dans les chemins de fer de notre enfance, ces merveilleux tortillards de campagne haletants et soufflants, que des amateurs déterminés font rouler du Vivarais à la baie de Somme, de l’Alsace à la Provence.

 

Le train sous toutes ses formes, est depuis un siècle et demi, le créateur d’un monde nouveau d’émotions et d’art de vivre. De Labiche à Zola, d’Hitchcock à Truffaut, les trains du mystère, du drame et de l’amour sont l’univers favori de l’auteur. De la vapeur au TGV, il enchantera votre lecture.

 

Bien sur l’ésotérisme des voyages n’est pas loin, lui qui dans les mystères initiatiques nous emmène vers des recherches spirituelles et métaphysique, que ce soit à la recherche de la Toison d’Or, ou la Parole perdue, les voyages de Thésée avec le minotaure, Orphée recherchant Eurydice au centre de la terre, Déméter inconsolable de la perte de sa fille Perséphone, Ulysse, Jules Verne et son tour du monde,  tous les voyages s’ils nous éloignent d’un départ, nous rapproche d’un but, les trains participent à cette symbolique de la recherche tout en agrémentant le plaisir des yeux, nous voyageons physiquement sous d’autres cieux, mais en même temps dans notre intériorité.

 

dictionnaire amoureux de venise

Philippe sollers

Edition  PLON

 2004

Venise est une grande aventure historique. Elle peut être aussi une passion individuelle. C’est le cas ici.

 

Dans ce titre : Dictionnaire amoureux de Venise, je souligne le mot amoureux. Il ne s’agit évidemment pas d’un « guide » (il y en a d’excellents), mais d’une expérience personnelle liée à ma vie d’écrivain.

 

Je suis arrivé là très jeune, j’ai passé chaque année, printemps et automne, beaucoup de temps à marcher, naviguer, regarder, respirer, dormir et m’émerveiller. Venise, voilà son secret, est un amplificateur. Si vous êtes heureux, vous le serez dix fois plus, malheureux, cent fois davantage. Tout dépend de votre disposition intérieure et de votre rapport à l’amour.

 

L’amour ? Oui, et dans tous les sens : anges et libertinage, architecture, peinture, musique, roman, poésie, mais aussi air, pierre, eau, étoiles. Nature et culture enfin à égalité.


Venise n’est pas un musée, mais une création constante. Si vous échappez aux clichés, au tourisme, aux bavardages ; si vous avez réussi à être vraiment clandestin ici, alors vous savez ce que le mot paradis veut dire.

Le monde se précipite vers le chaos, la violence, la terreur, la pornographie, le calcul aveugle, la marchandisation à tout va ? Mais non, voyez, écoutez, lisez : voici le lieu magique et futur dont tous les artistes et les esprits libres témoignent.

 

Parmi les carnavals les plus célèbres d’Italie, le Carnaval de Venise mérite certainement une reconnaissance et une attention toute particulière. Le premier document officiel déclarant le Carnaval de Venise "fête publique" remonte à 1296: il s’agit d’un décret à travers lequel le Sénat de la République de la Sérénissime déclare le jour précédent le Carême comme "jour férié". Il fut institué par les oligarques vénitiens, dans le but d’accorder à la population une période consacrée aux divertissements et aux célébrations. Les masques, protagonistes du carnaval, devaient donc servir à supprimer les références à la classe sociale, au genre et à l’appartenance religieuse. 


Aujourd’hui le Carnaval de Venise est une fête populaire très suggestive, considérée unique pour son histoire, ses masques et son atmosphère. Connue et appréciée dans le monde entier, la fête attire chaque année des milliers de touristes. Pendant les deux semaines du Carnaval, dans la Lagune, tout le monde peut assister et participer aux nombreux événements et aux manifestations qui "envahissent" la ville. 
Comme dans le passé, les palais nobiliaires organisent des fêtes privées et des bals masqués.


Dans ces lieux enchantés, où le temps semble s’être arrêté, les invités ont l’occasion de revivre l’ancienne splendeur et la tradition du Carnaval d’antan. Parmi les moments les plus fascinants du carnaval vénitien, nous rappelons le traditionnel "Vol de l’Ange", aussi appelé "de la Colombina". Le premier à se lancer fut un acrobate turc au cours du XVIe siècle. Cet événement spectaculaire prévoit qu’un artiste en chair et en os, effectue une descente soutenu par un câble en acier, allant du Campanile (Tour Campanaire) de Saint-Marc au Palais Ducal, après avoir parcouru plusieurs mètres suspendu dans le vide.

Venise est une ville capable de charmer les visiteurs à tout moment de l’année, mais que le carnaval arrive à rendre encore plus magique. 

 

dictionnaire bilingue de la franc-maçonnerie

Anglais-Français – Français-Anglais

Edition Barrier

 2002

Utile si on veut retrouver les mots d’origine en anglais et son équivalence en français car souvent la traduction a été inadaptée et mal traduite.

 

La Franc-maçonnerie est une alliance universelle ayant pour but la fraternité entre tous les hommes, le perfectionnement de l'être humain et le progrès de l'humanité.


Elle se base sur le symbolisme de la construction, dont elle a adopté le langage, elle a un caractère essentiellement initiatique, c'est-à-dire une capacité à transformer et à améliorer l'être humain et elle permet discrètement, dans le respect du rythme de chacun, d'approcher de la connaissance, d'apprendre à apprendre, d'apprendre à ressentir, d'apprendre à partager, d'apprendre à écouter. N'étant ni église, ni école, la Franc-maçonnerie ne souscrit à aucune doctrine, ni à aucun dogme.


Elle prône la tolérance et contribue à la grandeur de l'homme, dont l'aventure la plus héroïque est de devenir un homme."

 

DICTIONNAIRE CRITIQUE DE L’ÉSOTÉRISME

sous la direction de Jean SERVIER

Edition PUF

 1998

Avant de rejoindre l’Orient Eternel, Jean Servier nous a légué ce dictionnaire de 1500 pages qui est un excellent outil de travail et de réflexion sur l’ésotérisme en général.

 

Quand on commence à avoir une bibliothèque de taille importante comme c’est mon cas, il est fréquent que l’on papillonne d’un livre à l’autre pour rechercher des informations pertinentes. La plupart des ouvrages présentent un double visage: ils peuvent tout à la fois renfermer un contenu d’une sagesse exceptionnelle tout en présentant de terribles lacunes (comme un manque de recul sur les croyances personnelles de la part des auteurs). Il arrive aussi qu’ils soient tout simplement mauvais ou soumis à une vision globale à côté de la plaque et qu’ils proposent pourtant quelques lignes par-ci par-là qui méritent à elles-seules l’achat et la lecture du livre. Cela n’a rien d’incohérent au demeurant. S’il arrive à beaucoup d’entre nous (moi compris) de s’égarer parfois dans nos certitudes ou nos croyances, cela n’empêche nullement de parfois toucher du doigt un élément essentiel qui n’était pas perçu jusque là, soit par difficulté à trouver des sources, soit parce que c’est dans les chemins improbables qu’on trouve parfois ce que l’on n’attendait plus.

 

Mais il est des ouvrages qui sont des condensés de réflexion, de recherches sérieuses et peu orientées, vers lesquels on sait que l’on peut se tourner pratiquement les yeux fermés chaque fois que l’on recherche une information. L’un de ces ouvrages est celui de Jean Servier

 

Nous trouvons au sommaire de cet important ouvrage : Age d’or, Agrippa, alchimie, amulette, Anubis, Apocalypse de Jean, astrologie, Atlantide, baptême, bestiaire, William Blake, bouddhisme, Giordano Bruno, Cagliostro, calendrier, catharisme, caverne, chamanisme, chiromancie, compagnonnage, cosmogonie, Delphes, démons, devin, diététique taoïste, divination, druide, égyptomanie, Eleusis, Esséniens, Etrusques, exorcisme, Faust, franc-maçonnerie, géomancie, Gilgamesh, gnosticisme, Golem, Graal, harmonie cosmique, hermétisme, hiéroglyphes, Ibn Khaldûn, initiation, ismaélisme, Janus, kabbale, labyrinthe, livres sibyllins, Lupercales, magie, manichéisme, messianisme, métempsycose, Midrash, millénarisme, mythologie irlandaise, Newton, nombre, occultisme, ordalie, orphisme, Osiris, Paracelse, perfection (phase de), phénix, possession, prêtres aztèques, Pythagore, réincarnation, Rose-Croix, secret, sorcellerie, soufisme, Swedenborg, talisman, Talmud, tarots, transmutation philosophale, univers du double, Vestales, Wagner, xiantian et houtian, Yeats, zâhir et bâtin, zodiaque.  Etc…

 

Des aborigènes d’Australie à la Scandinavie ancienne, des Celtes à l’Egypte pharaonique, du christianisme primitif à la Mésopotamie cunéiforme, de la Mésoamérique au judaïsme, de l’Islam à l’Inde… tous les continents, toutes les langues, cultures et écritures, tous les mots sont situés dans une double perspective encyclopédique et critique pour accompagner les lecteurs, tous les lecteurs sur les chemins d’une véritable archéologie de l’invisible. Conçu et construit comme un parcours initiatique pour les hommes de notre temps, le Dictionnaire critique de l’ésotérisme est une succession d’entrées dans les terres inconnues de notre autre univers, c’est-à-dire un livre ouvert sur un monde caché.etc…

 

Dirigé par Jean Servier, auteur d’une célèbre Histoire de l’Utopie, cette somme d’érudition « conçue et construite comme un parcours initiatique » se propose d’explorer la notion d’ésotérisme sous toutes ses dimensions. Dans le temps : des démons de la nuit mésopotamiens et du Livre des Morts égyptiens jusqu’à la Golden Dawn et Raymond Abellio. Géographiquement : toutes les aires culturelles sont évoquées : du monde amérindien à la Scandinavie en passant par l’Occident chrétien et l’Islam. Ou encore d’un point de vue culturel, de l’Alchimie au Yoga. Nanties d’une riche bibliographie, les notices de cette tentative d’une « archéologie de l’invisible » sont signées des meilleures spécialistes : Antoine Faivre, Régis Boyer, Pierre Lory et… Christian Jacq. La pierre d’angle scientifique et clarifiante de toute bibliothèque ésotérique

 

dictionnaire de la bible

André-Marie GERARD

Edition   ROBERT LAFFOND

 1991

Une volumineuse érudition sur les mots de l’Ancien et du Nouveau Testament. Un excellent dictionnaire.

L'activité humaine, réunis selon une nomenclature d'importance variable et présentés généralement par ordre alphabétique, fournissant sur chaque mot un certain nombre d'informations relatives à son sens et à son emploi et destiné à un public défini. Le Dictionnaire de la Bible est, aujourd'hui encore, une référence incontournable pour l'étude de la Bible en langue française.

Un Dictionnaire biblique, est un ouvrage encyclopédique et populaire de plus de milliers d'entrées intégrant l’histoire, la doctrine, la géographie, les personnages et les livres de la Bible, etc. Où se trouve Gethsémani ? Et la porte de Bat-Rabbim ? Qui étaient Onân, Maccabée ? Connaissez-vous l’histoire de Judith, celle de Dalila ? La vie et la doctrine de saint Paul ? Pour comprendre deux mille ans de christianisme, le dictionnaire explique les mots, les concepts, les symboles, les rites et l'imaginaire judéo-chrétiens, clés d'accès à la culture occidentale.

L'ouvrage explique les agapes, le second avènement, l'agneau de Dieu, la grâce. Il raconte la vie de femmes comme Sara, Rachel, la reine de Saba, Salomé. Il explore des séjours immatériels tels que l'Hadès, les Limbes, le Purgatoire, le Royaume des Cieux, des lieux géographiques tels que Babylone, Sodome, Jérusalem, Constantinople, Rome.

A toutes ces choses - et à beaucoup d’autres - le Dictionnaire de la Bible vous apporte une réponse. Si la Bible constitue un indéniable trésor de la littérature humaine, elle est, pour le chrétien réel, bien davantage que cela : elle est la Parole de Dieu en ce qu'elle est la Bibliothèque Sacrée des Saintes-Écritures, digne, à ce titre d'être honorée. Ainsi, Dieu est tenu pour l’Auteur authentique de son contenu à travers les auteurs humains dirigés par l’Esprit Saint. Pourtant, si la chrétienté indique à ses fidèles d’en considérer le contenu comme étant la Vérité que Dieu a donnée aux hommes pour le salut de ses élus, elle conseille toutefois de tenir compte du contexte de l’époque, des façons de s’exprimer et de ressentir, pour parvenir à une juste interprétation de la Parole. De là vient l'utilité d'un bon Dictionnaire biblique.

 

Consciente qu’elle est de la difficulté de cette tâche, la chrétienté estime avec raison que seule l’action de l’Esprit Saint peut permettre de bien comprendre ce qu’Il a Lui-même dicté. Quelques pistes permettent, toujours d’avancer alors dans la bonne direction: il faut ainsi envisager l’Écriture dans son unité et comprendre aussi la tradition ancienne historique du christianisme primitif comme soutien.

 

La Bible est écrite dans un langage parfaitement humain constamment en évolution, et vient s’insérer dans une époque précise pour bien montrer aux fidèles que Dieu n’est pas extérieur à eux. La Bible traduit ainsi le caractère évolutif de sa compréhension : en effet, si l’Esprit Saint se situe en dehors de notre temps par sa nature même, l’interprétation de son enseignement dépend intimement de l’état de conscience des personnes inspirées et de celui de ses lecteurs en relation avec l'Esprit de la Présence de Christ en eux.

 

dictionnaire de la civilisation Égyptienne

Guy rachet

Edition LAROUSSE

 1992

Les dieux, les dynasties, la littérature, l’écriture, la musique, les hauts lieux de l’art et de l’histoire, les peuples, les coutumes, l’organisation de la société, les techniques, l’artisanat, les conditions de vie du peuple égyptien… de la première dynastie à l’Égypte des Lagides.


La nouvelle édition revue et augmentée de ce dictionnaire, consacré à l’Égypte des pharaons, offre le vrai visage d’une civilisation dont la durée, la richesse, la profonde originalité n’ont pas fini d’étonner.

 

Un très beau dictionnaire, très richement et savamment illustré et très bien informé sur l'état actuel de la recherche dans le domaine de l'archéologie et de l'histoire égyptienne ancienne. Une bonne vision de la langue des hiéroglyphes et de ses succédanés hiératique et démotique. Mais justement, ces succédanés pour scribes, marchands, fonctionnaires du « fisc » et autres professions utilitaires, montrent que la langue des hiéroglyphes ne peut avoir qu'une origine « religieuse », être issu de la classe des « prêtres », et donc avoir été élaborée comme une langue secrète. Ainsi dire que cette langue apparaît achevée (malgré ses trois niveaux de complexité, ses trois fonctionnements hiéroglyphique, idéogrammique et phonogrammique simultanés, en 3200 avant J.C. c'est presque impliquer qu'elle a été donnée aux hommes par quelque dieu.

 

 Bien sûr l'origine est plus ancienne et l'élaboration à du prendre quelques centaines d'années au moins. Notons aussi que sur ce plan linguistique, et cela est une tendance générale du dictionnaire, on se contente trop facilement de donner une transcription phonétique latine des mots et une traduction non littérale et qui ne révèle pas vraiment la richesse syntaxique et morphologique des « mots » concernés. On a donc une approche lexicale des faits de langue entièrement européo-centrée, sinon franco-centrée. C'est dommage pour un ouvrage de cette qualité.

 

DICTIONNAIRE DE LA FRANC-MAÇONNERIE

Daniel LIGOU

Edition PUF

 1987

Un dictionnaire de la F. M. qui nous parle surtout des personnages, des obédiences et de la vie maçonnique depuis sa création.

 

Qu'est-ce que la franc-maçonnerie ? Comment devient-on franc-maçon ? Pourquoi parle-t-on de sociétés secrètes, de rites mystérieux, d'initiés ? Qu'est-ce qu'une obédience, une loge, un grand maître ? Pourquoi la franc-maçonnerie a-t-elle suscité tant de haines, une mise à l'index et encore, de nos jours, de nombreuses suspicions ? S'appuyant sur un précédent travail publié en 1974, ce dictionnaire a connu dès sa première édition en 1987 dans une version reliée, un succès considérable.

 

Cette cinquième édition en dicos-poche témoigne d'un intérêt toujours vif pour la " maçonnologie ". Loin de dévoiler des prétendus " secrets maçonniques ", cet ouvrage reflète, en dehors de toute polémique, la multiplicité des sensibilités ou des approches et témoigne d'une manière exhaustive et rigoureuse, dans un cadre historique, de la richesse des obédiences. Sont présentés, les notions, les personnages, les coutumes, les pays dans lesquels existe une franc-maçonnerie active. Une importante bibliographique complète ce dictionnaire qui se veut le " dictionnaire d'une franc-maçonnerie en idées et en actes ".

 

dictionnaire de la Franc-maçonnerie et des francs-maçons

Alec MELLOR

Edition BELFOND

 1971

Un très bon dictionnaire sur la Franc-maçonnerie française. On y parle des rites émulation, écossais, Rectifié,  les hauts grades, l’historique de la Franc-maçonnerie

Un très bon dictionnaire sur la Franc-maçonnerie clôture ce livre. Un dictionnaire de référence.

 

Qu'est-ce que la franc-maçonnerie ? Comment devient-on franc-maçon ? Pourquoi parle-t-on de sociétés secrètes, de rites mystérieux, d'initiés ? Qu'est-ce qu'une obédience, une loge, un grand maître ? Pourquoi la franc-maçonnerie a-t-elle suscité tant de haines, une mise à l'index et encore, de nos jours, de nombreuses suspicions ?

 

S'appuyant sur un précédent travail publié en 1974, ce dictionnaire a connu dès sa première édition en 1987 dans une version reliée, un succès considérable. Cette cinquième édition en dicos-poche témoigne d'un intérêt toujours vif pour la " maçonnologie ". Loin de dévoiler des prétendus " secrets maçonniques ", cet ouvrage reflète, en dehors de toute polémique, la multiplicité des sensibilités ou des approches et témoigne d'une manière exhaustive et rigoureuse, dans un cadre historique, de la richesse des obédiences.

 

Sont présentés, les notions, les personnages, les coutumes, les pays dans lesquels existe une franc-maçonnerie active. Une importante bibliographique complète ce dictionnaire qui se veut le " dictionnaire d'une franc-maçonnerie en idées et en actes ".

 

 DICTIONNAIRE DE LA CIVILISATION MÉSOPOTAMIENNE

Sous la direction de Francis Joannès 

Edition Robert Laffond 

2001 

La Mésopotamie fut le berceau de l’une des plus anciennes civilisations du monde, qui dura près de trente siècles. On peut mettre à son actif l’invention de l’écriture, les premiers essais d’agriculture irriguée, les premières grandes villes dotées d’une hiérarchie sociale complexe, le recours aux premiers codes de lois, l’usage des premiers traités internationaux, de la correspondance commerciale, du prêt à intérêt et des remises de dettes, mais aussi les plus anciennes attestations du prophétisme, le premier essai d’enregistrement scientifique du monde, des techniques divinatoires élaborées, la découverte de l’astronomie et de l’astrologie.

 

Les états et les structures politiques construits par Sargon d’Akkad, Hammurabi, Assurbanipal ou Nabuchodonosor ont servi par la suite de matrice aux grands empires de l’antiquité. La splendeur des grandes villes de Mésopotamie comme Ur, Ninive ou Babylone a durablement impressionné les peuples alentour. La religion et la vie intellectuelle de la Mésopotamie ont profondément imprégné les civilisations voisines qui forment la base de notre propre patrimoine culturel.

 

Redécouverte au XIXe siècle, la civilisation mésopotamienne n’a livré ses secrets que peu à peu. Au fil des générations, des dizaines de milliers de textes cunéiformes, d’objets et de vestiges archéologiques de toute sorte ont été mis au jour. Leur déchiffrement et leur analyse ont permis de préciser l’idée que nous pouvons nous faire de ce monde disparu. L’avancée et le renouvellement des connaissances justifiaient une nouvelle synthèse. Ce dictionnaire illustré nous l’offre : il met à la disposition du lecteur averti et de l’amateur, les données issues directement  des sources antiques, en tenant compte des derniers acquis de la recherche scientifique.

Il a été élaboré par une équipe d’universitaire et de chercheurs du CRNS, spécialistes des textes et de l’archéologie du Moyen Orient et du Proche-Orient ancien, qui collaborent depuis de longues années et qui proposent ici au grand public la première vue d’ensemble de leurs travaux.  

 

dictionnaire de la mythologie germano-scandinave               2  Volumes

Rudolph simek

Edition DU PORTE-GLAIVE

 1996

Rudolf Simek est l'un des principaux spécialistes du monde germanique. Compilateur des littératures norroises, il a rassemblé ici tous les éléments nécessaires à la compréhension des textes légendaires, mais également des arcanes spirituels des Germains de la plus haute antiquité au moyen-âge.

 

Le Dictionnaire de la Mythologie germano-scandinave n'aborde pas simplement l'ensemble des personnalités mythiques repérables ; il donne aussi leur place aux notions, aux faits et aux conditions des diverses composantes des cultes et des pratiques magico-religieuses. Par cette variété des thèmes abordés, l'ouvrage s'adresse aussi bien au chercheur qu'au public éclairé.
Avec plus de 1700 entrées, le "Simek" est actuellement l'instrument le plus complet et le plus précis pour tous ceux qui, par delà l'érudition, veulent comprendre le domaine des civilisations germaniques nordiques et continentales, composantes essentielles de l'histoire et de la culture européenne.
 
Moins connue que la mythologie gréco-romaine, la mythologie nordique (et germanique) recèle pourtant de nombreux trésors et apparait comme l'une des plus riches d'Europe.
Elle nous présente le monde au travers d'une vision souvent contradictoire, de contes et de légendes des peuples nordiques. Ces peuples parlaient des langues saxonnes, et non celtes, slaves ou latines.

 

 Du IVe au VIe siècle de notre ère, l'Europe connut de multiples bouleversements. Certains dialectes saxons disparurent tandis que d'autres évoluèrent. Ils sont à l'origine de l'allemand, du néerlandais, du flamand, de l'anglais, du danois et du suédois, du norvégien et de l'islandais. Avec leurs langues, les peuples germaniques amenèrent leurs mythes, leurs religions et leurs dieux. Rares sont les vestiges de leurs croyances dans les pays où le christianisme s'imposa très tôt, aussi faut-il se tourner vers la Scandinavie et surtout l'Islande (qui ne devint chrétienne qu'au XIIe siècle) pour se faire une idée de la mythologie germanique.

Les conditions de vie plus rudes ont largement contribué à créer de grandes différences avec la mythologie gréco-romaine dont la plus remarquable est sans doute le fait que les dieux sont mortels. Les rares témoignages écrits dont nous disposons nous viennent d’observateur extérieur tel l'historien romain Tacite, puisque les Saxons ne connaissaient pas l'écriture au sens où nous l'entendons.

Les runes, qui se doublaient d'une signification mystique, étaient utilisées pour graver des inscriptions sur le bois ou la pierre et non pour rédiger de longs traités. L'essentiel des sources écrites datant du XIIIe siècle, leurs auteurs étaient déjà des chrétiens. Elles nous viennent d'Islande où les anciens dieux mirent plus longtemps à disparaître.

 
Vers 1220, Snorri Sturluson, brillant érudit, grand propriétaire terrien et figure politique chrétienne en vue, écrivit un livre sur les dieux et mythes païens afin qu'ils ne soient pas perdus pour les poètes à venir. Cet ouvrage, l'Edda offre un panorama complet des mythologies nordiques. Une collection de poèmes mythologiques intitulée l'Edda poétique, incunable aussi écrit en Islande au XIIe siècle, antérieur au précédent, est une autre importante source de connaissances. Ces deux œuvres sont complétées par les sagas islandaises et les vestiges archéologiques exhumés dans les magnifiques bateaux tombeaux d'Oseberg et Sutton Hoo.

 

dictionnaire de la mythologie grecque et romaine

Pierre GRIMAL

Edition  PUF

 1996

Excellent ouvrages sur ces mythologies. P. Grimal est un spécialiste

 

La mythologie de l'antiquité classique comporte un très grand nombre de dieux, déesses, demi-dieux, ou héros. Chaque puissance naturelle peut être représentée par une divinité. De plus il existe des sources multiples et divergentes sur l'histoire des divinités. Comme l'a écrit Pausanias dans son Périégèse "Les histoires grecques ont en général plusieurs versions et ceci est particulièrement vrai pour la généalogie."

 

Les romains adoptèrent les dieux grecs et leurs légendes. C'est pourquoi c'est la même fiche qui sert en général aux deux civilisations. Toutefois certains dieux étaient spécifiquement romains et vous pourrez en trouver la liste dans les fiches consacrées à Rome. Ces fiches comportent en général une iconographie prise aussi bien parmi les œuvres antiques que chez les modernes.

 

 Une fiche entière tente de donner une représentation concise mais claire que possible de la (complexe) généalogie et un bon nombre de fiches donne un aperçu simplifiée de la filiation des dieux et des héros. Du côté sources d'informations, cet ouvrage propose outre la bibliographie qui suit, les résumés de quelques grands textes classiques du monde antique et de quelques modernes ayant traité un sujet antique. -

 

DICTIONNAIRE DE L’ANTIQUITÉ. MYTHOLOGIE, LITTÉRATURE ET CIVILISATION.

 

Edition  Robert LAFFONT

 2001

Destiné à tous les amateurs de la Grèce et de Rome et pas seulement aux spécialistes, ce dictionnaire fait revivre les aspects les plus variés - les plus insolites aussi - de la civilisation antique.

 

Biographie souvent haute en couleur, des grands personnages historiques, tel Néron, Vespasien ou Zénobie ; carrière de philosophes et de poètes, d'Euripide à Sapho et à Virgile, évocation de sites (Thèbes, Rhodes), d'institutions politiques, de traits de mœurs, etc.

 

En 3 000 articles, c'est toute l'histoire de la Grèce et de Rome qui défile, de l'époque archaïque à l'invasion des barbares, d'Asie Mineure à la Gaule et aux îles Britanniques.

 

DICTIONNAIRE DE LA SAGESSE ORIENTALE – BOUDDHISME -  HINDOUISME  -   ZEN

Divers auteurs

Edition Robert Laffont

1986

Il est très difficile pour un Occidental de saisir les subtilités des philosophies de l'Orient. Le Dictionnaire de la sagesse orientale propose, non seulement une approche, mais également une compréhension de ce que les auteurs définissent par sagesse dont les quatre grandes voies sont le bouddhisme, l'hindouisme, le taoïsme et le zen. De l'Inde au Japon, 4 000 articles résument l'essentiel des termes consacrés. Ce qui peut dérouter le non-initié est le classement alphabétique du vocabulaire qui mélange les différentes doctrines.

Ainsi, Suzuki, Shunryû, maître zen précède Svabhâva de la culture hindouiste. Toutefois, ce handicap est compensé par la qualité des définitions. « En ce qui concerne la réincarnation, les gens demandent souvent : « S’il n’y a pas d’âme, comment peut-il y avoir renaissance ? Qu’est-ce qui se poursuit d’une vie sur l’autre, s’il n’y a pas d’âme ? » Il faut savoir que la notion de réincarnation n’est pas du tout bouddhique mais hindoue. La façon dont les Hindous conçoivent la réincarnation est que l’on passe d’un corps à un autre. Si on est né dans une caste inférieure, on doit attendre la prochaine réincarnation, la prochaine vie, pour avoir une chance de renaître dans une caste plus élevée.

Dans le bouddhisme, on appellerait cela de la superstition, d’une part parce qu’on ne peut pas le prouver et, d’autre part, parce que cela donnerait à penser que certaines classes sociales ou castes sont plus pures que d’autres. Or nous pouvons tous constater que certaines personnes nées dans la caste des brahmines sont tout aussi mauvaises, méchantes et impures que le plus méchant des intouchables, et que parmi les intouchables existent des personnes pures de cœur dont la vie est menée avec bonté et sagesse.

 

La pureté est donc une qualité mentale. Les bouddhistes n’utilisent pas du tout le terme « réincarnation ». Ils utilisent le mot « renaissance » et la renaissance est mentale et non physique. Ainsi la compassion, la gentillesse, la générosité et la moralité sont le chemin qui mène à une renaissance dans une condition pure. »

 

Une des raisons pour laquelle les gens s'intéressent à ces études de l’auto- connaissance, est de trouver un sens à la vie, certains s'efforcent de chercher les réponses existentielles ; qui suis-je ? D’où je viens ? Quel est le sens de ma vie ?, mais la plupart d’entre eux abandonnent leur quête une fois qu’ils sont attrapés par la routine quotidienne, la vie, le travail, etc., en restant  identifiés ou conformes à ce que leur donne la vie…Pour autant, il y a des personnes qui trouvent les réponses, et remplissent leur vie de plénitude et de bonheur. La recherche intérieure est la clé qui nous amène au-delà des limites que nous imposent le monde matériel, la compétitivité, les conflits mentaux, les attachements, les peurs…parmi lesquels nous évoluons dans la société occidentale.

 

Se rapprocher de la sagesse et de la culture ancestrale de l’Orient, du Japon, de la Chine millénaire, de l’Inde… constitue une grande aide car ces peuples exotiques du lointain Orient, gardent encore de nos jours, l’essence de la spiritualité et de la sérénité intérieure dont nous avons tant besoin en Occident. De grands enseignements tels que le Taoïsme, Bouddhisme, Shintoïsme, Zen, ou l’école philosophique indienne Advaïta Védanta, etc…, de même que les sagesses des grands sages comme Bouddha Siddharta Gautama, qui a enseigné les causes de la souffrance humaine à travers sa propre vie, ou le grand philosophe Confucius, Lao Tseu, penseur chinois qui nous a légué son livre du Tao Te King, ou le I Ching, livre de sagesse et oracle de la tradition chinoise, etc.

 

Tous ces enseignements nous invitent à retrouver les sentiments purs et authentiques de notre cœur…, suivre la voie du milieu, dépasser les limites imposées par notre mental et notre psychisme, pour ainsi parvenir à nous libérer des attaches auxquelles nous sommes soumis. A travers des procédés et des techniques comme la Réflexion sereine, le Mo-Chao oriental, nous nous découvrons nous-mêmes, notre façon de penser, sentir, grâce à l’auto-observation et la concentration, en dirigeant notre attention vers les différents centres de notre intérieur et par des exercices de respiration tels que les Pranayamas, la science de la respiration, du souffle ou Prana…Ainsi même, nous approfondissons les techniques de la Méditation, la “non pensée” des bouddhistes Zen, qui nous connecte avec notre monde intérieur, et nous permet de vivre la réalité du moment présent, libre de tout conditionnement du mental, du corps physique, de la personnalité, des attachements, du temps…, jusqu’à pouvoir expérimenter l’extase ou le vide illuminateur, dont nous parlent les mystiques orientaux. De plus de nos jours, la méditation est devenue une attitude dans la vie de beaucoup de personnes. Elle est pratiquée assidument dans le monde entier par ceux qui sont à la recherche d’un bien-être intégral dans tous les domaines de la vie. Des études scientifiques actuelles ont démontré que certaines techniques de méditation aident à améliorer la concentration, la mémoire, à préserver le système immunitaire et la santé en général. C’est un moyen préventif pour réduire un grand nombre de maladies, en plus d’aider à contrôler le stress et l’anxiété.

 

La méditation Zen et Zazen, accompagnée également par des mantras ou des chants sacrés anciens, écrits en sanskrit, des prières dédiées à la divinité, dont la répétition continue se transforme en vibration supérieure qui enveloppe l’individu, agissent sur les divers centres du corps, tranquillisent le mental et conduisent à la paix de la méditation. Des exercices incroyables qui pratiqués régulièrement nous permettraient d’obtenir les résultats souhaités. Ou bien découvrir et déchiffrer la signification des Mudras, gestes et positions physiques liés au langage mystique dans certains cultes orientaux. L’utilisation des Koans, phrases ou questions sans réponse de la tradition zen, qui bien employés, aident à tranquilliser le mental pour s’échapper de ses conflits et de la dualité des opposés. Ou encore la pratique des différents types de yoga ou chemin, comme trait d’union avec la divinité, mais également les gunas, les Tattvas et la nécessité de maintenir l’équilibre… Découvrir les connaissances des sciences ou l’art du Feng Shui, lié à l’enseignement du Tao, ou la philosophie qui est à l’origine des arts martiaux, tels que l’aïkido, le judo, le karaté etc…, grâce auxquels le pratiquant développe non seulement une maîtrise physique mais aussi de son propre mental.

 

Et que penser de cet art floral du Japon si délicat, l’Ikebana, et des traditionnelles cérémonies du thé..., des rites et des coutumes ancestrales, parmi lesquels se conservent encore certaines valeurs, des principes propres à la nature humaine. Mais également, les grandes connaissances contenues dans les exercices du Taï-chi et du chi-kung, ou la sagesse millénaire relative à l’énergie et le magnétisme du corps humain, comme l’Acupuncture…L’étude des chakras ou roues de lotus, les vortex magnétiques présents dans notre anatomie énergétique humaine, des points magnétiques, qui activés correctement pourraient offrir d’immenses possibilités pour un développement énergétique et vibrationnel supérieur, ainsi qu’éveiller des capacités extrasensorielles latentes chez l’être humain. En cette époque où nous vivons, où le rythme de vie s’accélère de plus en plus, où les crises, les problèmes et la compétitivité s’accentuent, où tout change…, là où l’être humain se débat dans une lutte effrénée pour sa survie, professionnelle, économique, sociale…, ces circonstances déclenchent dans notre psychisme tout type de tensions, de stress, d’états et de réactions psychologiques qui nous déstabilisent, nous font perdre nos repères, en provocant de la confusion, de l’anxiété… Tout cela nous amène à ressentir ce besoin fondamental d’introspection, de moments de paix et de réflexion sereine.

 

DICTIONNAIRE DE L’ÉSOTÉRISME

Pierre RIFFARD

Edition PAYOT

 1993

 Toutes les explications sur l’ensemble des domaines ésotériques et initiatiques : alchimie, hermétisme, angéologie, arts divinatoires, astrologie, chakras, yin, yang, tao, tantrisme, sur l’ensemble du sujet maçonnique, les religions, les mythes, les pierres de pouvoir, l’égyptologie, les sectes, les rites, les traditions…

 

Plus de mille articles spécialisés et très documentés

 

DICTIONNAIRE DE RENÉ GUÉNON

Jean Marc VIVENZA

Edition  LE MERCURE DAUPHINOIS

 2002

Le rayonnement incontestable de la pensée de René Guénon, qui n’a fait que s’accroître depuis sa disparition le 7 janvier 1951 et l’influence profonde de son œuvre sur tous les domaines de la pensée traditionnelle : métaphysique, symbolique ou initiatique appelaient à ce qu’un véritable outil pratique, un dictionnaire présentant les différents termes utilisés par Guénon dans ses multiples ouvrages, soit enfin mis à la disposition du public afin de lui faciliter l’accès à cette pensée majeure.


Véritable instrument de connaissance, le « Dictionnaire de René Guénon », sera le guide idéal pour ceux qui désirent aborder l’œuvre de René Guénon et qui avaient peut-être jusqu’à présent hésité à le faire, le complément fidèle et bienvenu de ceux qui la pratiquent depuis longtemps et en sont devenus intimes.

 

Il deviendra également l’outil par excellence des chercheurs et curieux qui y trouveront enfin l’indispensable exposé du « vocabulaire guénonien », qui était devenu plus que nécessaire pour une parfaite intelligence des concepts fondamentaux de la Tradition.

  

dictionnaire des citations

par Auteurs Français

Edition  LAROUSSE

 2004

Un ensemble de plus de 700 auteurs du Moyen-Âge à aujourd’hui, plus de 7 000 citations et 4 000 mots clef.


Un ouvrage important pour retrouver des citations d’auteurs.

 

Cet ouvrage propose une grande quantité de citations de la langue française qu'elles soient littéraires, historiques, philosophiques ou sociales. Vous aimez les livres, les citations, les belles formules et les proverbes ? Cette anthologie de citations les plus célèbres, florilège de la pensée, est une ressource incontournable pour enrichir sa culture générale, illustrer ses devoirs, articles, discours, briller en société ou découvrir des citations célèbres

 

dictionnaire deS citations françaises

 

Edition  Pierre OSTER

 1985

 Un trésor de 7 000 citations empruntées à plus de 700 auteurs, de Chrétien de Troyes, inventeur du roman au Moyen Âge, à J.-M. G. Le Clézio, avec les références précises aux oeuvres originales. Un classement simple, par ordre alphabétique des auteurs, mais surtout un index de plus de 4 000 mots clés permettent de trouver aisément la phrase qui illustrera le mieux une idée.

 

DICTIONNAIRE DES COULEURS DE NOTRE TEMPS .Symbolique et société

Michel PASTOUREAU

Edition BONNETON

 1992

 M. Pastoureau est un spécialiste reconnu des couleurs

 

Détail  de cet ouvrage au chapitre 2 (Couleur)

 

DICTIONNAIRE DES  FEMMES DE LA BIBLE  -

Michel Legrain

Edition du  Cerf

 2015

Un abécédaire agrémenté de citations, un inventaire de personnages, d'histoires et de situations, un ensemble de parcours thématiques qui mettent en relief les grands thèmes rémanents : voici le premier dictionnaire des femmes de la Bible. Des femmes qui sont telles qu'en elles-mêmes, vierges, amoureuses, mères au foyer, mais aussi séductrices, stériles, abusées, criminelles par devoir, voire incestueuses...

 

Beaucoup, chacune à sa façon, servent l'élection d'Israël. Telle Judith qui décapita Holopherne. Telle Esther, l'exilée, qui épousa Assuérus pour sauver son peuple.

 

Telle Noémie qui mit Ruth, sa belle-fille, aux pieds de Booz. D'autres servent des causes adverses. Elles se nomment Jézabel, Athalie ou Dalila, celle qui trompa la vigilance de Samson. Ou encore Salomé qui obtint la tête de Jean-Baptiste pour sauver l'honneur de sa mère humiliée.

 

En marge de ces femmes d'exception, admirables ou exécrables, qui ont inspiré peintres et dramaturges, une armée de femmes modestes ou résignées font habituellement l'objet d'un manque de curiosité sinon de misogynie.

Elles se sont effacées derrière les pères et les maris qui ont écrit l'histoire et la plupart n'ont ni visage ni nom. Ce dictionnaire sans précédent leur rend justice. Une traversée de la Bible parfois inattendue, souvent surprenante, toujours passionnante.

 

Dans une société où la femme avait peu de droit pour beaucoup de devoirs, la Bible a sculpté des portraits d'exception, avec cette intuition majeure : magnifiques, tenaces, parfois fourbes ou astucieuses, ces femmes sont souvent étonnamment ajustées au projet de Dieu. Elles veillent sur lui comme sur un nouveau-né, elles ouvrent large l'espace de Dieu au pays des hommes. 

 

Ouvrant ces portraits, il faut bien parler d’Eve! Beaucoup, pour parler d'elle, ont des mots au parfum de pomme acide. Eve ne mérite peut-être pas tout cela. Quand elle apparaît, ils sont deux à chercher tant bien que mal les chemins de Dieu, l'oreille encore si mal affinée à sa voix... On retiendra qu'Eve est nommée, au terme du récit de la Genèse, « mère des vivants » (Gn 3). Car c'est toujours de vie que parle la Bible. La Genèse voit alors défiler de grandes figures, avec lesquelles nous parcourons les premiers sables bibliques. Ainsi Sarah, déjà âgée, rit de ce qu'elle entend de l'étranger qui passe et dans lequel le lecteur reconnaît l'ange de Dieu.

 

Il parle de naissance alors qu'elle se sent toute sèche, trop vieille pour rouvrir le chapitre des imprévus et de la vie. Elle rit. Et l'enfant qui naîtra d'elle, puisqu'elle enfantera, s'appellera l'enfant du rire, selon le jeu de mots hébreu qui entoure le nom d'Isaac (Gn 18).  Puis vient Rébecca, qui entre dans l'histoire d'Isaac par la porte du courage et de la fidélité à l'accueil, au respect de l'étranger de passage, à la vie. Elle ne ménage pas sa peine au bord du puits, pour les chameaux de l'étranger qui arrive.  Bien lui en prend, car c'était pour lui le signe attendu. Et il la ramène vers Isaac, son maître, qui désirait une femme prête à un grand rêve, à une histoire où Dieu aurait sa place. Rébecca épouse Isaac. (Gn 24). Bien sûr on se souvient de sa rouerie quand Jacob devenu vieux et rendu aveugle par l'âge, doit donner sa bénédiction à l'aîné, Esaü. Elle, de ces deux jumeaux terribles, semble préférer Jacob, et l'aide à obtenir la bénédiction paternelle qui échappe à Esaü. Celui-ci pleure de s'être fait ainsi ravir la bénédiction de l'aîné. Ainsi Rébecca aide son fils Jacob, l'assoiffé de bénédiction et de Dieu !... (Gn 27).  

 

Mais nous traversons ainsi le temps, et voici Myriam, qui aime tellement chanter qu'elle emporte tout le monde dans son chant. Le temps a passé depuis Rébecca. Le peuple a connu la servitude d'Egypte. Et si Myriam entreprend de chanter son étonnement pour Dieu, c'est que le peuple a traversé la mer sous la conduite de Moïse, son frère (Ex 15). Son chant est le premier grand, immense cantique du peuple de la Bible, au Dieu qui fait franchir la mort. Franchissons les siècles. Et l'on aimerait ne pas oublier Rahab, la prostituée de Jéricho, qui a l'oreille fine à la "parole du Seigneur" (Jos 2) ! Rahab, la merveilleuse païenne qui ouvre ainsi les portes de Jéricho aux envoyés de Dieu, pour que le peuple qu'il aime entre en terre promise. 

 

Ruth a une histoire différente. Elle est du pays de Moab. Elle est étrangère et a épousé un fils du pays de Juda venu par-là, mais a connu très vite le veuvage. Par fidélité à sa belle-mère, ou peut-être par amour pour son amour qui n'est plus, elle vient au pays de Juda. La Bible dit avec gratitude et presque tendresse sa fidélité à la Parole de Dieu ! Parvenue au pays de Juda, elle ira errer en pauvresse sur les champs moissonnés par Booz, pour y glaner. Elle glanera gros, puisque Booz la remarque et la choisit pour en faire sa femme.  

 

D'eux naîtront Jessé et sa lignée, l'arbre de Jessé, l'arbre généalogique de David et... du Messie. La tradition juive chantera la foi de Ruth ? Mais de quelle nature est-elle exactement ? Devenue ainsi en sa ténacité et sa fidélité, l'ancêtre du Messie. (cf. livre de Ruth). Et il nous faut aller plus loin vers le Nord, aux confins de la terre du Liban, un siècle plus tard peut-être. Comment ne pas évoquer en effet cette autre figure merveilleuse, de la femme que rencontre le prophète Elie au temps de la sécheresse et de la famine. On ne sait rien d'elle, pas même son nom, juste sa peine, elle que l'on appelle simplement la veuve de Sarepta. Elie lui demande à manger et, alors que ce sont ses dernières ressources avant de mourir, elle et son fils, elle donne son reste de farine et d'huile. Comme si elle pressentait que l'identité même de Dieu est résurrection, vie plus grande, plus forte que la mort, et qu'avec ce Dieu là au coeur, on peut donner (1 R 17) !  On comprend, à regarder la vie de ces femmes trempées au rythme de Dieu, que les prophètes aient aimé comparer Jérusalem à une femme. Une femme dévoyée quand c'est le péché qui emporte le coeur de Jérusalem. Une veuve dévorée par le chagrin au temps de l'Exil, une femme resplendissante de beauté au temps où Dieu ramène son peuple des terres du mal et de l'Exil. 

 

Marie, dans le Nouveau Testament, sera cette grâce venue du ciel et habitant au pays des hommes. Une disponibilité intégrale à la Parole, au point qu'en elle la Parole venue de Dieu se fait chair. Et l'humanité passe de façon nouvelle aux saisons de Dieu, ouvrant le temps pour chaque homme, chaque être, d'un enfantement. D'autres femmes splendides traversent avec discrétion les évangiles, le temps de semer la vie, d'accueillir le pardon, de renaître, d'aimer. On pense à toutes ces Marie dont les visages se sont fondus, au fil de la tradition, avec celui de Madeleine, celle dont on dit tout aujourd'hui, au rythme des films et des romans. Elle a simplement laissé saisir sa vie pour que s'y inscrive, avec le pardon, la résurrection de Jésus. Il est des êtres de lumière qui éveillent ainsi l'humanité et la sauvent. On reconnaîtra en eux la parole de Dieu, énoncée sans ombre, au coeur de notre histoire.

 

dictionnaire des mots rares et prÉcieux

 

Edition  Seghers

 1996

Des mots oubliés mais qui donnent la racine et l’ancienne étymologie des mots actuels.

 

La langue de Molière n’en a jamais fini de nous surprendre et de nous étonner. Voilà ce qu’illustre parfaitement ce Dictionnaire des mots rares et précieux, publié en format poche par les Éditions 10/18, sous la direction de Jean-Claude Zylberstein. Il compile plusieurs milliers de termes anciens ou inusités, remettant à l’honneur ces mots qui constituent, quoi qu’on puisse en dire, une part de notre patrimoine culturel national. Aucun champ lexical ne reste inexploré : botanique, marine, mythologie, art militaire, musique, herméneutique, etc. Définition après définition, le lecteur curieux appréhende les évolutions de la langue française, sa richesse, sa diversité affriolante.

Si la rareté de certains mots peut parfois sembler anachronique, elle n’empêche nullement, bien au contraire, de témoigner des évolutions du langage et de ses usages, des mentalités et des comportements. Saviez-vous que l’acrostole orne les proues des navires ? Saviez-vous qu’une fleur crispiflore possède des pétales frisés ? Connaissez-vous l’éphialte, ce démon incube ? Et quid de la furie, ancienne étoffe de soie indienne aux motifs fantastiques ? Rien n’est plus agréable que de se perdre dans les méandres de la langue française, dont les mots savoureux sont autant d’invites au voyage et à la quête de sens. Ci-dessous, un trop succinct florilège :  

- Amarescent (adj.) : dont le goût est légèrement amer.

- Chryséléphantin, ine (adj.) : se dit d’une sculpture dont les matériaux sont en or et ivoire.

- Diffamé (adj.) : en héraldique, se dit d’un lion représenté sans queue.

- Embûcher (v. tr.) : poster en embuscade.

- Flambe (n. f.) : épée à lame ondulée, en usage au Moyen Âge. Les kriss malais sont des flambes.

- Isadelphe (adj.) : se dit des monstres doubles constitués de deux corps également développés.

- Mastaba (n. m.) : partie supérieure et visible d’une tombe égyptienne, constituée par un édifice de maçonnerie à l’intérieur duquel se trouve la chapelle.

- Nitescence (n. f.) : lueur, clarté.

- Prosopopée (n. f.) : figure qui consiste à faire agir ou parler une personne absente ou morte, une chose inanimée, une abstraction.

- Scalde (n. m.) : noms que les anciens Scandinaves donnaient à leurs bardes ou poètes.

- Vagant (n. m.) : pilleur d’épaves.  

Si vous êtes amoureux du langage et des mots, ce Dictionnaire des mots rares et précieux est indéniablement fait pour vous. Outil de culture générale, ou bien réceptacle à idées pour écrivains et poètes, il élargit le champ de nos possibles, permettant le mot juste, précisant la pensée.

 

dictionnaire des mythes littÉraires

P. brunel

Edition  DU ROCHER

1988

Cette édition, entièrement remise à jour et enrichie de nouveaux articles, comprend plus de 130 mythes étudiés par de grands spécialistes de la littérature.


Ce livre est, à l’heure actuelle, sans équivalent. Il existe des dictionnaires des mythes, mais ils n’abordent qu’exceptionnellement et latéralement le devenir des mythes dans les littératures. Or la littérature est le véritable conservatoire des mythes et c’est par elle que nous connaissons le mythe. Que saurait-on d’Ulysse sans Homère, d’Antigone sans Sophocle, d’Arjuna sans le Mahabharata ? Ainsi le mythe nous parvient tout enrobé de littérature et il est déjà, qu’on le veuille ou non, littéraire.


Les auteurs n’ont pas cherché à être exhaustifs, ni à retenir toutes les entrées possibles, qui sont innombrables. Ils ont voulu ce dictionnaire divers et fidèle à ce qu’il y a de fascinant dans les mythes.


Dans la plupart des cas, le titre des articles se confond avec le nom d’un personnage ou d’un héros mythique : Antigone, Œdipe, Orphée. Cela ne veut pas dire que le mythe se réduise toujours à un individu. Le nom a ici valeur d’indice.

 

Les auteurs ont cherché la variété. Variété géographique : les mythes amérindiens ont leur place au même titre que les mythes grecs. Variété d’exemples : on trouvera aussi des figures historiques ou des figures littéraires qui sont devenues des mythes littéraires : Jeanne d’Arc, Robin des Bois, Guillaume Tell, Tristan, Faust, Don Juan. Les auteurs ont également pris le parti d’envisager certains ensembles : mythes africains, mythes germaniques, mythes scandinaves, mythes japonais, mythes chinois, mythes celtes.

 

Ces ensembles n’excluent pas tel sujet particulier : ainsi Chaka le Zoulou, Soundjata ou Wagadou apportent des compléments indispensables au tableau des mythes africains.

 

dictionnaire DES PERSONNAGES DE TOUS LES TEMPS ET DE TOUS LES PAYS

 

Edition Bouquin - Laffont

 1992

 Présenter en un seul volume les personnages créés par les littératures de tous les temps et de tous les pays suppose un choix.

Plutôt que d'établir un inventaire exhaustif, mais nécessairement très sec, des personnages, il a semblé préférable de consacrer de substantielles études aux héros qui vivent de leur vie propre, à ceux qui nous hantent encore quand nous avons refermé le livre ou quitté le théâtre.

Parmi ceux qui bénéficient de l'immortalité que constitue pour la mémoire collective la culture, certains, à l'origine personnages historiques ou légendaires, figures créées de toutes pièces par quelque puissant génie, ont subi de siècle en siècle, au gré de l'inspiration des poètes les plus divers, de nombreuses métamorphoses. Il convenait de reproduire les étapes de cette évolution, de faire comprendre ce qui l'a provoquée. Ce sont de telles analyses qu'on trouve dans de vastes articles collectifs, comme Antigone, Don Juan, Faust, Jeanne d'Arc, Phèdre.

Il importe enfin de préciser que cet ouvrage est un dictionnaire des personnages littéraires. Les personnages historiques, mythologiques et légendaires n'y figurent que dans la mesure où ils apparaissent dans des oeuvres littéraires.

 

DICTIONNAIRE DES PERSONNAGES HISTORIQUES

 

Edition La POCHOTEQUE

 1993

 Ce présent ouvrage est un usuel d'histoire universelle qui s'efforce de présenter les grands moments de l'aventure humaine à travers ses témoins privilégiés : hommes d'État et chefs de guerre, législateurs et hommes de foi, théoriciens de la vie sociale ou religieuse dont l'action ou la réflexion ont modelé de nouvelles représentations collectives.

 

 Ces grandes figures de proue renvoient donc à l'arrière-plan historique dont elles se détachent. Ainsi le roi Porsenna nous révèle un aspect du monde étrusque, Charles le Chauve évoque l'empire carolingien tandis que la vie de Pie V éclaire la réforme catholique.

 

Mais ce dictionnaire n'est pas simplement le " who's who" du passé. Il fait une large place au monde contemporain.

 

Plus de 5000 personnages de l'Antiquité à nos jours y sont présentés à travers près de 1800 notices. Le simple lecteur curieux d'histoire, l'homme politique attentif aux exemples du passé, l'étudiant ou le journaliste en quête d'une référence y trouveront leur provende tout comme le spécialiste désireux d'arpenter des champs qui ne sont pas les siens.

 

dictionnaire des religions

Mircea éliade

Edition PLON

 1994

Au moment où il achevait sa monumentale Histoire des croyances et des idées religieuses, Mircea ÉLIADE avait souhaité réunir en un seul volume la quintessence de ses recherches. Il avait alors demandé à son disciple Ioan P. Couliano d’assurer l’achèvement de cette synthèse, sous la forme d’un dictionnaire.

 

Celui-ci propose d’importants articles consacrés aux différentes religions du monde, mais aussi toute une série de notices sur les grands fondateurs, les prophètes, les courants spirituels qui ont marqué l’histoire de l’humanité – un ensemble qui fait de ce livre un ouvrage de référence.
 

Afrique (Religions de l’)

Dualistes (Religions)

Mésopotamie (Religions de la)

Amérique centrale (Religions de l’)

Égypte (Religions de l’)

Mystères (Religions des)

Amérique du Nord (Religions de l’)

Germains  (Religions des)

Océanie (Religions d’)

Amérique du Sud (Religions de l’)

Grèce (Religions de la)

Préhistoire (Religions de la)

Australie (Religions d’)

Hellénistique (Religion)

Romains (Religions des)

Bouddhisme

Hindouisme

Shintô

Canaan (Religions du)

Hittites (Religions des)

Slaves et Baltes (Religions des)

Celtes (Religions des)

Indo-Européens (Religions des)

Taoïsme

Chamanisme

Islam

Thraces (Religions des)

Christianisme

Jaïnisme

Tibet (Religions du)

Confucianisme

Judaïsme

Zoroastrisme

 

dictionnaire des rose-croix

Éric SABLE

Edition Dervy

 1996

La Rose-Croix prit naissance au 17ème siècle, en Allemagne et Christian Rosencreutz en fut la figure emblématique. Cette fraternité sur laquelle on a beaucoup écrit, a inspiré une foule de sociétés, et d’individus.

 

Cet ouvrage regroupe les noms et les termes relatifs à ce sujet. Il rend accessible l’utilisation de documents retrouvés, et entrouvre le voile d’un des plus grands mystères du 17ème siècle.A ses débuts, la Franc-Maçonnerie ne se présente pas véritablement comme une Société initiatique.

 

Ses cérémonies sont d'ailleurs qualifiées de « rites de réceptions ». Le terme « initiation » n'apparaît dans ses textes que vers 1728-1730, et il ne deviendra officiel en France qu'à partir de 1826  Même si le rituel propre à la Maçonnerie confère un aspect mystérieux à ses réunions, les Loges sont essentiellement des lieux où l'on pratique la philanthropie et où l'on cultive les beaux-arts. Ce n'est que progressivement qu'elle va développer un aspect initiatique et ésotérique. Quelques années plus tard, la structure hiérarchique des grades maçonniques s'enrichit.

 

Le 26 décembre 1736, le chevalier André-Michel Ramsay (1686-1747), disciple de Fénelon et de Mme Guyon, prononce à la Loge parisienne du Louis d'Argent, un discours qui va entraîner l'apparition de ce que l'on appelle les hauts grades ou écossisme, c'est-à-dire les degrés supérieurs à celui de Maître (5). Dans son discours, Ramsay présente la Franc-Maçonnerie comme étant la résurrection de la « religion noachite », une religion primordiale, universelle et sans dogmes. Il ajoute que c'est par les Croisades que ce Saint Ordre a été ramené en Grande Bretagne avant de se répandre dans le reste de l'Europe.

 

Bientôt, des symboles et des thèmes empruntés à l'Ancien Testament, à la Chevalerie, aux Templiers, ainsi qu'aux Sciences occultes comme l'alchimie, l'astrologie, la kabbale et la magie, stimulent l'imagination de Francs-Maçons désireux de créer des hauts grades (6). Vers 1740, ces grades vont proliférer avec une anarchie qui prendra fin en décembre 1773. C'est parmi ces hauts grades que réapparaît la Rose-Croix, en y faisant parfois figure de « grade terminal », voire de nec plus ultra de la Franc-Maçonnerie (7). Cependant, certains Maçons tentent aussi de séparer le Rosicrucianisme de la Maçonnerie pour constituer des Ordres autonomes.

 

L'ordre de la Rose-Croix d'or et de la Rose rouge C'est d'abord sous les auspices de l'alchimie que la Rose-Croix va réapparaître dans la Franc-Maçonnerie. En 1710, soit sept ans avant la publication de la Constitution d'Anderson, Sincerus Renatus (Samuel Richter), un pasteur luthérien qui se disait disciple de Paracelse et de Boehme, publie La vraie et parfaite préparation de la Pierre Philosophale par la Fraternité de l'Ordre de la Rose-Croix d'Or et de la Rose Rouge... (Breslau, 1710). Il s'agit d'un traité d'alchimie qui donne en appendice cinquante-deux règles de l'Ordre de la Rose-Croix d'Or et de la Rose Rouge. Ce livre s'inspire de l'Échos de la Fraternité, par Dieu hautement illuminée, de l'illustre Ordre R.C.(1615) de Julius Sperber, ainsi que du Témis d'or, ou des lois et ordonnances de l'illustre fraternité R.C. (1618) de Michael Maier. En fait, l'Ordre décrit par Sincerus Renatus ne semble pas avoir existé. Cependant, le terme de « Rose-Croix d'Or » va connaître une certaine fortune et quelques règles présentées dans son livre se retrouveront plus tard dans les instructions du grade maçonnique-rosicrucien des Princes Chevaliers Rose-Croix.

 

En 1749, Hermann Fictuld publie son Aureum Vellus, dans lequel il évoque une Société des Rose-Croix d'Or qu'il présente comme l'héritière de l'Ordre de la Toison d'Or fondé par Philippe le Bon en 1492. Vers 1757, il crée un rite maçonnique à tendance alchimique et piétiste, composé d'un ensemble de grades rosicruciens : la Societas Roseæ et Aurea Crucis ou Fraternité des Rose-Croix d'Or.

 

Cette Société essaime dans plusieurs villes comme Francfort-sur-Mein, Marburg, Kassel, Vienne et Prague. Elle semble s'éteindre vers 1764. En réalité, elle se réforme grâce à Schleiss von Löwenfeld, Joseph Wilhelm Schröder, Christian Knorr von Rosenroth, Friedrich Christoph Oetinger et François van Helmont. Finalement, elle donne naissance à un autre rite maçonnique rosicrucien qui apparaît entre 1770 et 1777 en Bavière, en Autriche, en Bohème et en Hongrie. Il fut d'abord adopté par une Loge maçonnique de Ratisbonne, la Croissante aux Trois Clefs. En 1771, il est adopté également par une Loge de Vienne, l'Espérance, qui donne naissance à une nouvelle Loge : les Trois Épées. Cette dernière devient la pépinière de ce rite maçonnique rosicrucien. On y cultive l'alchimie et la théurgie.

 

dictionnaire des saints qui ont fait notre histoire et ce que nous sommes

Edmond outin

Edition Dervy

 2000

Vie passionnante des Bienheureux Saints. Leurs symbolismes, leurs histoires. Rassemblant tout ce qui est épars. Ce dictionnaire est un réel bréviaire pour tout être en quête de spiritualité.

 

Ce Dictionnaire offre une perspective historique inédite sur le christianisme : il propose une analyse synthétique et accessible des figures emblématiques, des lieux - géographiques et théologiques - et des temps qui ont fait l'histoire chrétienne. Ces personnages et ces notions ont joué un rôle considérable dans le devenir de cette religion et ont profondément marqué la culture et la civilisation de l'Orient et de l'Occident : le Christ bien sûr, mais aussi Marie, Pierre et les Apôtres, ainsi que les plus grands saints. Le christianisme a aussi suscité l'apparition de types humains et de formes d'action caractéristiques : le pénitent, le converti, le croisé, la mission, l'engagement social et bien d'autres encore.

 

En partant non des définitions dogmatiques mais du vécu des chrétiens, de leurs croyances fondamentales et des symboles dans lesquels ils se sont reconnus au cours des siècles, le présent ouvrage vise à répondre aux attentes du public en mettant à sa disposition des notices à la fois claires et documentées, écrites par les meilleurs spécialistes français et étrangers.

 

dictionnaire des superstitions et des croyances populaires

Pierre CANAVAGGIO

Edition J.C. Simoen

 1977

Pourquoi, de tous temps, le chat noir a-t-il fasciné et inquiété les hommes ?

Le chat a été divinisé par les Egyptiens ; notamment leurs yeux réfléchissant la lumière la nuit symbolisaient le pouvoir de Râ, le dieu Soleil. Déjà, chez les Egyptiens, pourtant idolâtres du chat, le chat noir était assimilé à un Ethiopien noir représentant le Diable.

Lorsque le Christianisme s’est imposé comme religion d’état dans l’empire romain, le chat n’a plus eu de caractère divin mais les fantasmes sont restés dans l’esprit populaire et il est devenu une créature satanique surtout s’il est noir.

Au cours des XII ° et XIII ° siècles, le chat noir subit les attaques d’une phobie contre les démons et les sorcières. Le seul fait de posséder un chat noir pouvait vous faire accuser de sorcellerie. Les croyances maléfiques se sont focalisées sur les chats noirs.

Le chat noir, suppôt ou incarnation du Diable

Au Moyen Age une légende rapportée par Césaire de Heisterbach  relate la mort d’un homme riche dans son palais ; dans l’assistance se trouvait un mauvais prêtre assisté d’un diacre qui, à la différence du prêtre, était un homme bon ; du fait qu’il n’était pas aveuglé par ses mauvais penchants, le diacre put voir une scène invisible aux autres. En effet, il vit que des chats noirs  entouraient le lit du moribond qui se mit à crier « Ayez pitié d’un pauvre homme ; enlevez ces chats ! » Soudain un éthiopien noir enfonça un crochet dans la gorge du moribond et lui arracha l’âme. Ici, le Diable est incarné par l’Ethiopien, ancienne croyance égyptienne et les chats noirs sont ses suppôts. C’est ainsi qu’est représentée la mort d’un homme voué à l’enfer. Saint Louis d’Anjou, lors de sa captivité à Barcelone, a été attaqué par un grand chat noir, représentant le Diable. Dans des cérémonies noires au Moyen âge, le Diable s’incarne en chat noir qui est adoré par une assemblée de disciples qui l’entourent et embrassent ses parties génitales

Le Hollandais Volant est le plus célèbre des bateaux, et celui-ci navigue toujours depuis... le XVIIe siècle. Il est condamné à errer en mer éternellement entre le Cap Horn et le Cap de Bonne-Espérance, par la faute de son inconscient capitaine Van Der Straeten ! Un jour de l'an 1665, le capitaine, homme borné et intransigeant, refusait de faire relâche dans un port pour que son équipage puisse se reposer et refaire des vivres. Il fallait à tout prix rattraper le retard du navire. Le capitaine souhaitait traverser le Cap de Bonne-Espérance par tempête, son équipage lui a demandé de patienter, mais le capitaine inflexible refusa. Il chanta des chansons obscènes à la dunette, avant de rentrer dans sa cabine se saouler encore et encore. La tempête était encore pire que ce que l'on pouvait craindre, et l'équipage terrorisé décida de se mutiner. Mais alors que le chef des mutins prenait la barre, le capitaine, totalement ivre, sortit et abattit le mutin avec son pistolet, et prononça le poing levé face au vent mugissant, les terribles paroles : «Je franchirai ce cap, dussé-je naviguer jusqu'à la fin des temps !»La légende raconte qu'un fantôme apparut alors. Le capitaine voulut l'abattre, mais le fantôme prononça sa malédiction, ce à quoi le capitaine répondit : «Amen !».Depuis, perpétuellement pris par un vent de tempête, le bateau erre sur les mers, incapable de trouver le repos... on le nomme le Hollandais Volant.

Légende ou pas ? Des rapports font état d'un navire qui apparaît mystérieusement dans les tempêtes.- En 1835, un capitaine britannique fit état d'un navire fonçant sur lui, mais qui disparut mystérieusement.- Le 11 juillet 1881, le futur roi d'Angleterre, George V, alors Duc d'York fut le témoin d'une de ces apparitions le long des côtes australiennes. Alors qu’il prenait le frais sur le pont du HMS Bacchante, il aperçut un halo rougeâtre dans la nuit noire et opaque. Un immense vaisseau apparut et passa devant le bateau, sans aucun bruit… Le lendemain, un des marins de quart cette nuit-là, tombait d’un mât et se tuait. Quelques jours plus tard ce fut le tour de l’amiral qui commandait cette flotte. Certains pensèrent à une malédiction provenant du Hollandais Volant.

 Le journal de bord de La Bacchante relate les faits : « Quatre heures du matin, un brick passa sur notre avant, à environ trois cents mètres, le cap vers nous. Une étrange lumière rouge éclairait le mât, le pont et les voiles. L'homme de bossoir le signala sur l'avant, ainsi que le lieutenant de quart. Un élève officier fut envoyé dans la vigie, Mais il ne vit cette fois aucune trace, aucun signe d'un navire réel. Seize personnes ont été témoins de l'apparition. La nuit était claire et la mer calme. Le Tourmaline et le Cléopâtre qui naviguaient par tribord avant nous demandèrent par signaux si nous avions vu l'étrange lumière rouge ».- En mars 1939, de nombreux baigneurs sur une plage d'Afrique du Sud virent un navire à voile dont la description ressemble fortement à celle d'un brick. Ce dernier apparaît filant sur les flots, toutes voiles dehors alors qu'il n'y avait aucun vent, puis disparaît aussi mystérieusement. - Durant la bataille de l'Atlantique, un équipage d’un U-Boot l'aurait entre-aperçu...

 

DICTIONNAIRE DES SYMBOLES

Jean CHEVALIER et Alain GHEERBRANT

Edition Robert LAFFONT

 1989

Mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, Figures, couleurs, l’Ombre.

 

C'est trop peu de dire que nous vivons dans un monde de symboles, un monde de symboles vit en nous. De la psychanalyse à l'anthropologie, de la critique d'art à la publicité et à la propagande idéologique ou politique, sciences, arts et techniques essaient de plus en plus aujourd'hui de décrypter ce langage des symboles, tant pour élargir le champ de la connaissance et approfondir la communication que pour apprivoiser une énergie d'un genre particulier, sous-jacente à nos actes, à nos réflexes, à nos attirances et répulsions, dont nous commençons à peine à deviner la formidable puissance. Des années de réflexions et d'études comparatives sur un corpus d'informations rassemblées par une équipe de chercheurs, à travers des aires culturelles recouvrant la durée de l'histoire et l'étendue du peuplement humain, les auteurs ont tenté de donner à voir le cours profond du langage symbolique, tel qu'il se ramifie dans les strates cachées de notre mémoire. Chacun sentira bien l'importance de ce Dictionnaire.

 

Plus de mille six cents articles, reliés par des comparaisons et des renvois, souvent restructurés à la suite d'une longue maturation, permettent de mieux approcher la nudité du symbole, que la raison dans sa seule mouvance ne parviendrait pas à saisir. Cette somme unique ouvre les portes de l'imaginaire, invite le lecteur à méditer sur les symboles, comme Bachelard invitait à rêver sur les rêves, afin d'y découvrir la saveur et le sens d'une réalité vivante.

 

dictionnaire des symboles, des mythes et des lÉgendes

Didier colin

Edition Hachette

 2000

Savez-vous que la vision d'un ange dans un rêve n'est pas toujours bénéfique ? Pourquoi le cercle symbolise-t-il le Ciel et le carré la Terre ? Connaissez-vous la symbolique de la cerise pour les Japonais ? 400 symboles, mythes et légendes issus des cultures millénaires nous éclairent sur leur histoire et leurs significations à travers le temps : les mots et leur étymologie, les héros de la mythologie grecque, indienne, égyptienne..., les nombres de 1 à 10, les signes du zodiaque, les plantes, les animaux, les fées, les dieux...

 

500 illustrations en couleur et un classement par ordre alphabétique pour une présentation claire et dynamique. Un véritable ouvrage de référence à la portée de tous, présenté par un professionnel de l'astrologie, pour comprendre et interpréter le langage des signes dans vos rêves et votre vie quotidienne.

 

DICTIONNAIRE DES SYMBOLES MUSULMANS. RITE, MYSTIQUE et CIVILISATION

MALEK CHEBEL

Edition ALBIN MICHEL

 1995

Les relations entre l'Islam et l'Occident constituent l'un des enjeux cruciaux de notre époque. Or, l'univers musulman demeure pour beaucoup un domaine inconnu et étranger.

 

 Riche de 1600 entrées, d'une bibliographie considérable et d'une multitude de renvois et citations - notamment de sourates du Coran -, ce dictionnaire est l'outil indispensable à tous ceux qui désirent comprendre l'imaginaire profond de centaines de millions de croyants. La symbolique à proprement parler nombres, couleurs, bestiaire, grandes figures coraniques... - s'y mêle aux questions rituelles, historiques et théologiques

.

 La grande tradition mystique (soufisme) y côtoie une foule de termes qui sont évoqués quotidiennement dans la presse mais dont le sens réel est souvent méconnu : ayatollah, fatwa, chi'isme, voile, charia...


Véritable encyclopédie pédagogique de l'Islam, cette somme de l'anthropologue Malek Chebel nous livre l'une des clés du temps présent.

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GRAND DICTIONNAIRE DES SYMBOLES ET DES MYTHES

 Dom Pierre Miquel

Edition Le Léopard D’Or

 1997

Un ouvrage de référence illustré.

 

Excellent dictionnaire de 630 pages sur de très nombreux symboles mystiques.

 

La Bible, Philon d’Alexandrie, le Jardin, la Montage, le Port, la Porte, les Puits, la Ville, l’Ancre, l’Arc, la balance, la Clef, le glaive, le joug, la lampe, le miroir, la perle, la roue, le sceau, la course, le combat spirituel, le feu, la blessure et tous les grands mystiques depuis la Grèce sont ici abondamment explicité.

 

 

dictionnaire du nouveau testament

Xavier Léon dufour

Edition DU SEUIL

 1996

C’est par cette notion biblique de testament, que le christianisme a valorisée en la mettant au pluriel (Ancien Testament et Nouveau Testament), pluriel dont le concept de bible (livre) fut et demeure l'agent unificateur, est la confluence, repérable comme processus à travers l'histoire littéraire d'Israël, dans ses éléments canoniques et non canoniques, de la notion d'alliance (le latin testamentum traduisant le grec diathèkè) et de la notion strictement dite de testament.

 

Le judaïsme, ancien et tardif, ne cessa de professer l'existence d'un seul « testateur », selon les deux acceptions du terme, Moïse. Toute écriture et toute tradition lui sont imputées, jusqu'aux œuvres les plus représentatives, comme littérature, de la période intertestamentaire, les apocalypses (« révélations » sur la fin des temps). Par le truchement de la représentation du Christ sous les traits du nouveau Moïse, le Nouveau Testament, dont l'unique référence est la tradition attachée à Jésus, dit le Christ, et dont l'étape ultime est le livre prophétique appelé l’Apocalypse de Jean, demeure profondément juif. Dans ce mouvement vers le plus grand livre, ou mieux vers le dernier livre, l'histoire, par le mode de connaissance qu'elle met en œuvre, n'est que l'auxiliaire de la Loi (Tōrah), et cela d'autant plus qu'elle se met progressivement au futur et, plus précisément, dans les apocalypses, en termes d'échéance. Tōrah et testament sont donc synonymes.

 

Ce dictionnaire explique tous les mots ou presque du Nouveau Testament

 

DICTIONNAIRE DU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTÉ

MICHEL ST GALL

Edition TELETES PARIS

 1996

Ce petit dictionnaire a le mérite de nous traduire les hébraïsmes du Rite Ecossais ainsi que d’autres termes d’origine française, étrangère ou inconnue. Il nous restitue tous les mots que nous trouvons dans le rite écossais ancien accepté et que souvent nous ne comprenons pas.

 

Ce Dictionnaire offre une perspective historique inédite sur le christianisme : il propose une analyse synthétique et accessible des figures emblématiques, des lieux - géographiques et théologiques - et des temps qui ont fait l'histoire chrétienne. Ces personnages et ces notions ont joué un rôle considérable dans le devenir de cette religion et ont profondément marqué la culture et la civilisation de l'Orient et de l'Occident : le Christ bien sûr, mais aussi Marie, Pierre et les Apôtres, ainsi que les plus grands saints. Le christianisme a aussi suscité l'apparition de types humains et de formes d'action caractéristiques : le pénitent, le converti, le croisé, la mission, l'engagement social et bien d'autres encore.

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Certains d'entre eux ont une signification traditionnelle qui ne correspond pas toujours à la traduction correcte, d'autres sont intraduisibles ou inconnus. Lorsque cela est nécessaire, l'auteur donne aussi les diverses interprétations des différents tuileurs et de quelques érudits anciens et modernes. Le dictionnaire est précédé d'études sur les origines et les racines de ces mots, la prononciation, les caractères traditionnels et leurs graphismes, et d'une bibliographie de base.

 

Cet ouvrage apportera au lecteur curieux ou averti, quel que soit le Rite, les réponses qu'il pouvait se poser quant aux origines de ces mots sacrés. Le lecteur sera également frappé par le caractère théiste ou déiste qui sous-tend le Rite Écossais Ancien et Accepté. Car ils sont pour la plupart des noms, des attributs divins ou des louanges adressées à Dieu, même lorsqu'ils se présentent sous la forme de noms propres appartenant à des personnages bibliques. « Un ouvrage de référence quasi indispensable à tous les chercheurs et non seulement à ceux du Rite Écossais Ancien et Accepté »A.C.F. Jackson, Ars Quator Coronati.

 

dictionnaire encyclopÉdique de la kabbale

George lahy (virya)

Edition LAHY

2005

Ce dictionnaire encyclopédique contient une synthèse des termes et expressions significatives, en hébreu et en araméen, rencontrés couramment dans les grands textes de la Kabbale. Certains mots sont très populaires, largement connus et souvent développés dans la littérature générale. En revanche, ce dictionnaire, en plus des mots ordinaires, contient des appellations beaucoup plus spécialisées, issues de divers courants de la Kabbale ou spécifiques à certains grands textes.

 

C’est pourquoi, ce livre se propose d’être, tout à la fois, un aide-mémoire et un ouvrage d’étude. Il s’adresse, tant aux débutants, en quête d’informations élémentaires sur la Kabbale, qu’aux chercheurs avertis, se livrant à l’étude des enseignements kabbalistiques.

On peut trouver, dans ce dictionnaire, les noms des plus grands kabbalistes, des principaux livres, des définitions simples, ou des articles, sur les termes techniques de la Kabbale. Toutefois, le langage de la Kabbale est très loin de se limiter aux lexies contenues dans ce livre. Pour être véritablement complet, il faudrait construire un dictionnaire par époques, voire par œuvres de la Kabbale.


Les expressions araméennes sont principalement issues du Livre du Zohar, rédigé entièrement dans cette langue. Les maîtres de la Kabbale, des différentes générations, ont jugé bon de conserver ces expressions en araméen et de ne pas les traduire en hébreu. Certains de ces termes sont devenus très courants dans la littérature kabbalistique, comme : abba, imma, arik anpin, zeir anpin, etc.


La recherche, dans le dictionnaire, s’effectue à partir des termes hébreux ou araméens, transcrits phonétiquement, suivis de leurs écritures en caractères hébreux. Un lexique, en fin de livre permet de faire une recherche à partir des mots en français.

 

DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DU JUDAÏSME

 

Edition Robert LAFFONT

 1997

On avait longtemps attendu une présentation systématique en français du judaïsme dans ses dimensions diverses - religieuse, historique, socioculturelle. Ce volume, travail d'une centaine de chercheurs du monde entier, répond à ce besoin. Sorti en 1993, c'est l'adaptation, faite par Sylvie-Anne Goldberg, d'une encyclopédie américaine éditée par G. Wigoder, maître d'oeuvre par ailleurs de l'Encyclopedia Judaica en seize volumes. L'original se retrouve dans la partie du livre intitulée "Dictionnaire du judaïsme" (1 108 pages), avec des additions sur le judaïsme européen.

 

Autres ajouts importants : une "Esquisse de l'histoire du peuple juif" (277 pages), illustrée de nombreuses cartes, qui montre dans quelles conditions se sont élaborés les éléments recensés dans le Dictionnaire, et un "Calendrier hébraïque de 1942 à 2022" (162 pages). De nombreux renvois, ainsi qu'un index général alphabétique et un index thématique facilitent la circulation dans l'ouvrage. Plutôt que l'exhaustivité savante, on a privilégié ici l'esprit de synthèse et le souci de la compréhension de tous.  

 

Une centaine de chercheurs du monde entier ont exploré en quelque 1500 articles tous les aspects de l'histoire et de la matière du judaïsme, depuis les temps bibliques jusqu'à l'État hébreu actuel. La pensée juive, le Talmud, la Kabbale, l'importance du hassidisme, les différences entre Séfarades et Ashkénazes, les rapports entre judaïsme et islam, entre judaïsme et christianisme, sont expliqués de façon simple et facilement accessible au non-spécialiste.

On trouvera également quantité de renseignements sur la vie quotidienne juive, sur les fêtes et leur signification, sur les habitudes vestimentaires et leurs origines, sur les coutumes alimentaires et la place de la religion dans les différentes communautés.

 

 Une Esquisse de l'histoire du peuple juif et un Calendrier 1942-2022 complètent ce Dictionnaire, dont l'original américain a été spécialement adapté aux besoins du lecteur français. Un index thématique facilite la circulation à travers tout l'ouvrage et fait de ce volume un instrument de travail unique en son genre.

 

dictionnaire initiatique & ÉsotÉrique

Hervé MASSON

Edition TRAJECTOIRE

 1995

Les arts divinatoires, les sociétés initiatiques, la magie et l’occultisme, les cartes et les tarots, le magnétisme… suscitent l’intérêt de tous nos compatriotes.
L’ésotérisme est une science qui s’est établie autour de doctrines et de langages particuliers.


Globalement, l’idée centrale tourne autour du passage de la vie terrestre à l’accès à la vie éternelle. Rites, mythes, doctrines, écoles de pensées, sont articulés par de grands initiés dont l’œuvre et la vie sont résumées dans ce dictionnaire.

 

Citons par exemple Roger Bacon, Cagliostro, Aleister Crowley, Robert Fludd, Nicolas Flamel, René Guénon, Martinez de Pasqually, Paracelse, Christian Rosencreutz, Willermoz…


Vous trouverez également toutes les explications sur l’ensemble des domaines ésotériques et initiatiques : alchimie, hermétisme, angéologie, arts divinatoires, astrologie, chakras, yin, yang, tao, tantrisme ; sur l’ensemble du sujet maçonnique abordé avec des articles précis ; sur toutes les religions ; sur tous les mythes ; sur toutes les pierres de pouvoir ; sur l’égyptologie ; sur toutes les sectes ; sur tous les rites ; sur toutes les traditions…


Au total, plus de mille articles spécialisés très documentés, illustrés de vieux documents et écrits dans la langue talentueuse du grand peintre et du splendide écrivain que fut Hervé Masson.


Une œuvre rare et unique qui s’adresse tant au spécialiste qu’au profane.

 

Très utile pour la recherche

 

dictionnaire Étymologique du français

J. picoché

Edition Petit ROBERT

 1994

Ce dictionnaire donne pour chaque mot toute son histoire : sa racine, le premier sens, ses transformations, leur date et leur lieu.

 

Le linguiste moderne qui fait une étymologie ne cherche pas le sens réel du mot, ni même le sens qu'il a eu dans le passé, mais s'efforce de suivre enchaînement des faits de diverses sortes, par lesquelles le mot a pris sa forme et sa valeur. En pareille matière, le linguiste est historien et n'est qu'historien. " A. Meillet in Préface. L'objet de ce dictionnaire étymologique, classique indispensable, est d'" expliquer " le vocabulaire de notre langue française, de retracer l'histoire des mots depuis leurs racines les plus embryonnaires jusqu'à leurs acceptions les plus complexes.

 

Pour ce faire, le linguiste travaille sur les traces historiques du passé des mots en utilisant également une méthode comparative. Tout vocabulaire exprime une civilisation, ce que les auteurs se sont attachés à montrer, en distinguant ce qui relève soit de la tradition intellectuelle et savante du latin, soit du vieux fonds autochtone, soit d'emprunts étrangers, soit de créations arbitraires dues parfois à un seul écrivain. L'usage de ce dictionnaire éclaire ainsi les variations de sens de chaque mot, il permet de suivre la longue élaboration de notre langue à travers l'Histoire de France.

 

dictionnaire français-latin

 

Edition  Hatier.

 1971

 Ancêtre des langues romanes, le latin est toujours en usage aujourd'hui dans le monde religieux (c'est l'une des quatre langues officielles du Vatican) ou dans certains domaines scientifiques, où des néologismes continuent d'être créés. Le latin est à l'origine la langue parlée au Latium, région d'Italie dont la capitale est Rome.

Le latin s'est diffusé avec l'essor de la Rome antique dès le IIIème sicècle avant JC. Le latin fut pendant plusieurs siècles la langue savante, avec une littérature abondante, et la langue de l'Église catholique romaine. Bien que coexistant avec des langues locales et donnant naissance à des langues dérivées, à commencer par le bas-latin et le latin médiéval, le latin classique garda son intégrité et son statut prestigieux.

Ainsi, jusqu'au XIXème siècle, les thèses de doctorat en France devaient être publiées en latin ! Aujourd'hui le latin n'est plus enseigné en tant que langue vivante, à l'exception de certaines institutions religieuses, mais le latin classique et ses déclinaisons font toujours le bonheur des collégiens.

 

dictionnaire gÉnÉral de l’archÉologie et des antiquitÉs chez les divers peuples

Ernest bosc

Edition  J. de Bonnot

 1985

 Ernest Bosc (1837-1913) fut un écrivain prolixe, à qui l’on doit un Dictionnaire raisonné d'architecture et des sciences et arts qui s'y rattachent, un Dictionnaire de la curiosité et du bibelot, un Dictionnaire général de l'Archéologie et des Antiquités chez les divers peuples, un Traité complet théorique et pratique du chauffage et de la ventilation des habitations privées, et des édifices publics, des Études sur les hôpitaux et les ambulances, un Dictionnaire d'orientalisme, d'occultisme et de psychologie...

Il était tout particulièrement intéressé par l’alchimie, l’ésotérisme, les sciences occultes, sans oublier les drogues dont les facultés hallucinogènes créent des liens entre les mortels et les puissances occultes.
Le texte qui suit est extrait d’Isis dévoilée ou l'égyptologie sacrée (1891).

L’auteur s’y démarque tout d’abord de la relation d’Hérodote relative aux humiliations que Khéops est censé avoir fait subir à son peuple pour l’asservir à ses volontés hégémoniques. Puis, par simples touches, il consacre quelques courts paragraphes à la description des pyramides et un développement un peu plus long au Sphinx.

On ne manquera pas de remarquer les imprécisions du récit, surprenantes sous la plume d’un architecte. Il a beau écrire, à propos du Sphinx, “On ne saurait se faire une idée du colosse sans l'avoir vu”, on peut douter qu’il soit jamais allé lui-même visiter le site de Guizeh. Sa préoccupation, à l’évidence, est plus de l’ordre de la symbolique que de la description. “La pyramide, note-t-il, renfermait plusieurs chambres sépulcrales et un ou plusieurs couloirs qui avaient des directions diverses.” Difficile d’imaginer plus plate banalité ! Étonnant, une fois encore, de la part d’un architecte...

 

dictionnaire HISTORIQUE DE LA LANGUE FRANçAISE    -    2 Volumes

Alain REY

Edition  Le Robert

 1997

Sur le ton de la narration, ce dictionnaire fournit un inventaire sans précédent de notre langue, de sa richesse, de ses origines et de son évolution. L'histoire détaillée de plus de 50 000 mots du français depuis leur apparition dans la langue : - les évolutions de formes, de sens et d'usages au cours des siècles - des articles encyclopédiques - des schémas pour retrouver la généalogie des mots

 

Une nouvelle édition entièrement revue, actualisée et enrichie par Alain Rey : Plusieurs milliers d'informations supplémentaires, portant sur des nouveautés et des évolutions récentes, mais aussi sur l'expansion du français dans le monde, sur l'histoire des usages populaires et argotiques, sur celle des termes scientifiques et techniques. L'e-book inclus ! - La recherche d'un mot facilitée par des index alphabétiques - Une mise en pages écran d'une grande lisibilité, le réglage de la taille des caractères

 

dictionnaire iconographique des saints

berthod & e.h. fugier

Edition DE L’AMATEUR

 1999

More images, fewer saints ; more saints, fewer images: Le laconisme anglais fournirait un raccourci saisissant sur les péripéties de l’image des saints (en France, aux XIXème et XXème siècles). Des avalanches de statues, de vitraux et d’images de piété se concentrent, au XIXème siècle, sur des saints très populaires et assez peu nombreux : Jean-Baptiste et son agneau attirent tous les suffrages.

 

Au XXème siècle, c’est l’inverse : face à l’emballement du nombre des canonisations, qui double le corpus des élus : more saints, on ne trouve que peu d’images : fewer images. Comment en est-on arrivé à un renversement de situation sans précédent ?


Toute civilisation produit ses héros ; les images en pierre des grands hommes du XIXème siècle ombragent de leur vertu les squares publics. À la valeur d’exemplarité de ces derniers, les saints ajoutent un pouvoir d’intercession auprès de Dieu, parfois très efficace ; ils guérissent, ils conseillent, ils consolent, c’est pourquoi une canonisation assure à son titulaire une plus durable notoriété sur terre que la meilleure des places au Panthéon de Paris : les grands hommes passent, les saints restent !

 

Bien que faisant partie de la peinture religieuse, l’iconographie des saints s’en distingue. Excluant les figurations du Christ et de Dieu, les personnages de l’Ancien Testament et les Allégories morales, elle se situe à mi-chemin entre le ciel et une terre où elle se montre parfois bien humaine.

La méfiance, aujourd’hui atténuée, envers l’art religieux du XIXème siècle, subsiste à l’égard de l’effigie des saints, jadis fonds de commerce principal de la place Saint-Sulpice.


Des centaines de Saints avec son iconographie, sa vie et ses références anciennes et modernes. Un très bel outil de travail et de références.

 

dictionnaire latin-français

 

Edition Le Gaffiot

 2009

Un des meilleurs dico latinistes pour connaitre la sémantique et l’origine des mots

 

Ce dictionnaire s’adresse aux lecteurs francophones débutants ou de niveau moyen, et surtout aux élèves et aux étudiants. Voici pourquoi. Publier un dictionnaire de latin au début du XXIe siècle pourrait paraître incongru, surtout quand on se trouve en face d’un monument incontournable et indétrônable comme le Gaffiot. Il  a semblé au contraire intéressant de réaliser un ouvrage de consultation plus simple et plus moderne. En effet, le Gaffiot date du XIXe et a été conçu de façon archéologique, c’est-à-dire que chaque occurrence ou acception d’un terme est classé dans l’entrée par ordre chronologique.

 

Pas facile de se repérer dans une telle masse d’informations quand on ne connait pas l’histoire du latin sur le bout des doigts. Ainsi, le latin le plus communément enseigné et étudié dans l’espace francophone est le latin classique. Réunir un lexique qui s’intéresserait quasi exclusivement au latin classique, c’est forcément faciliter la tâche des collégiens, lycéens et autres utilisateurs de la langue

 

DICTIONNAIRE MAÇONNIQUE – TERMINOLOGIE DES RITUELS MAÇONNIQUES

Michaël Segall

Edition Dervy

 2014

25 ans se sont écoulés depuis la publication en 1988 de la première édition de ce dictionnaire, donnant la prononciation, la traduction, l’orthographe, l’étymologie, l’explication et, autant que possible, les références bibliques d’une grande partie des termes, notamment des hébraïsmes, utilisés au Rite Ecossais Ancien et Accepté tel qu’il se pratique en Europe continentale et dans d’autres pays du monde.

Suite aux demandes et aux questions, il a semblé à l’auteur, utile et nécessaire d’étendre cette étude à des mots oubliés ou négligés dans son premier dictionnaire et apparaissant surtout aux grades rouges écossais ainsi qu’à la terminologie générale des rites maçonniques majeurs encore pratiqués à notre époque.

Comme pour le précédent dictionnaire et afin que celui-ci puisse rester à la portée de tous, aucune indication précise n’y est donnée quant aux grades auxquels appartiennent les mots, les phrases et les acronymes expliqués ; la seule différence que le lecteur y trouvera dans ce domaine, par rapport au dictionnaire des hébraïsmes, est que des indications y seront données en ce qui concerne l’appartenance des mots à l’un ou à l’autre des rites étudies sauf bien sûr, pour des termes d’une utilisation tellement générale qu’une explication serait superflue.

Il reste la question du compagnonnage ; il ne s’agit certainement pas d’un rite maçonnique, mais les influences mutuelles entre compagnonnage et maçonnerie sont telles, et les points communs sont si nombreux, qu’il n’était pas possible de l’ignorer, tout en sachant qu’à ce jour, il n’existe aucune preuve d’une quelconque filiation, malgré cela ce dictionnaire comporte des mots et expressions utilisés dans les cayennes compagnonniques.

La maçonnerie américaine (souvent appelée maçonnerie d’Albert Pike), pose ici quelques problèmes dans sa formulation historique et sur des noms de personnages historiques qui n’ont peu ou pas de rapports avec la maçonnerie continentale, car ils ont été introduit récemment par Albert Pike, ainsi il était difficile de trier ceux qui pouvaient figurer dans ce dictionnaire et ceux qui devaient être occultés. L’auteur a pris sagement le parti de tout garder, tout en expliquant pour chacun son origine et sa filiation.

Lorsqu’on feuillette les rituels maçonniques des loges symboliques ou des hauts-grades, tous rites confondus, on s’aperçoit vite que 80% des mots de passe, des mots sacrés, des expressions, des devises, ont une origine hébraïque et araméenne, qui souvent ont été traduites en latin (Pax vobis). Presque tous ces mots et expressions ont été tirés du Livre des Rois, des Chroniques et des Nombres, mais aussi d’autres versets de la Bible. Ils font partie de la légende salomonienne. Le nouveau Testament n’est pas non plus oublié.

Le Zohar a fourni pas mal de termes et d’expressions avec les sephirot. La Kabala avec sa démonologie et son angélologie nous donne des noms difficiles à comprendre et à identifier. Puis il y a des mots et phrases fabriquées par des hébraïsants de mauvais choix et qui au fil des siècles, ne firent qu’obscurcir les textes.

On ne peut que remercier l’auteur pour cet excellent ouvrage, très utile pour ne pas dire indispensable dans notre recherche maçonnologique autant que spirituelle.

 

DICTIONNAIRE MYTHO- HERMÉTIQUE

A.J. PERNETY

Edition ARCHE MILAN

 1980

Reproduction de l’édition de Paris 1758

 

Il n'est pas besoin d'insister sur l'importance des écrits de Dom Pernety en matière d'alchimie : il a contribué à l'égal de Lenglet Dufrenoy, à l'établissement d'une critique des doctrines de l'Art sacré et, s'il n'a pas fait oeuvre d'alchimiste, du moins a-t-il passé au crible les vieux auteurs. Il a, comme Fulcanelli, réalisé sa trilogie, avec le Dictionnaire mytho - hermétique et les deux tomes des Fables Égyptiennes et Grecques. Ces ouvrages sont à présent disponibles sur internet. Tel n'est pas le cas, encore, de l'Histoire de la philosophie hermétique de Lenglet Dufrenoy... Le Dictionnaire de Pernety se referme sur des planches qui résument la science chimique de l'époque et ces planches ont été disposées sur internet dans le site d’Alkest, Amoureux de science s'il en ait... Ces planches étaient cependant séparées sur plusieurs pages : elles ont été réunies ici en espérant avoir fait oeuvre utile. Voici, en prélude à leur étude, l'introduction de Pernety à son Dictionnaire :

 


Préambule du Dictionnaire Mytho-hermétique de Antoine - Joseph Pernety

Jamais Science n'eut plus besoin de Dictionnaire que la Philosophie Hermétique [à la même époque paraissait l'Histoire de la Philosophie hermétique en deux volumes de l'abbé Nicolas Lenglet Du Fresnoy, Amsterdam, 1742 et Paris, 1744]. Ceux dans les mains de qui tombent les Livres faits sur cette matière, ne sauraient en soutenir la lecture une demi-heure seulement; les noms barbares qu'on y trouve, semblent vides de sens, et les termes équivoques qui sont placés à dessein presque dans toutes les phrases, ne présentent aucun sens déterminé. Les Auteurs avertissent eux-mêmes qu'on ne doit pas les entendre à la lettre; qu'ils ont donné mille noms à une même chose; que leurs Ouvrages ne sont qu'un tissu d'énigmes, de métaphores, d'allégories, présentées même sous le voile de termes ambigus, et qu'il faut se défier des endroits qui paraissent faciles à entendre à la première lecture. Ils font mystère de tout, et semblent n'avoir écrit que pour n'être pas entendus.

 

Ils protestent cependant qu'ils n'écrivent que pour instruire, et pour instruire d'une Science qu'ils appellent la clef de toutes les autres. L'amour de Dieu, du prochain, de la vérité, leur met la plume à la main : la reconnaissance d'une faveur si signalée que celle d'avoir reçu du Créateur l'intelligence d'un mystère si relevé, ne leur permet pas de se taire. Mais ils l'ont reçue, ajoutent-ils, dans l'ombre du mystère; ce serait même un crime digne d'anathème que de lever le voile qui le cacha aux yeux du vulgaire. Pouvaient-ils se dispenser d'écrire mystérieusement ? Si l'on exposait au grand jour cette Science dans sa simplicité, les femmes, les enfants même voudraient en faire l'épreuve : le Paysan le plus stupide quitterait sa charrue pour labourer le champ de Mars comme Jason : il cultiverait la terre philosophique, dont le travail ne serait pour lui qu'un amusement, et dont les moissons abondantes lui procureraient d'immenses richesses, avec une vie très longue, et une santé inaltérable pour en jouir.

Il fallait donc tenir cette Science dans l'obscurité, n'en parler que par hiéroglyphes, par fictions, à l'imitation des anciens Prêtres de l'Égypte, des Brahmanes des Indes, des premiers Philosophes de la Grèce et de tous les pays, dès qu'on sentait la nécessité de ne pas bouleverser tout l'ordre et l'harmonie établis dans la société civile. Ils suivaient en cela le conseil du Sage. [tout ce qu'a écrit Pernety au sujet de l'Art sacré dans les deux tomes des Fables Égyptiennes et Grecques pourrait n'apparaître que comme un tissu de divagations, n'était son érudition, qui est incontestable. Tout ce qu'il dit des hiéroglyphes et de leur sens soi disant hermétique est absolument faux ; tout ce qu'il dit du soi disant or alchimique des Égyptiens est tout autant absurde.

 

DICTIONNAIRE SYMBOLIQUE DES SYMBOLES

Daniel BEGEY- BERTRAND LE FEVRE

Edition DU ROCHER

 2000

 Ce dictionnaire, qui se garde de toute définition, n'est pas un répertoire exhaustif, mais une proposition de réflexions sur la symbolique des symboles. Il tend vers une approche de la richesse spirituelle ou initiatique qui les a animés et les anime encore au travers de l'espace et du temps.

 

Parmi les thèmes les plus essentiels, on trouve : l'Amour - l'Arbre la Barque et le Passeur - le Chemin et la voie - le Ciel et la Terre - les Cinq sens - les Eléments - l'Homme et la Femme principiels - le Labyrinthe - le Miroir - l'Œuf - la Porte, le Seuil, le Gardien du seuil - la Spirale - le Voyage.

 

La symbolique est une langue vivante. Mais elle ne s'apprend pas mentalement. On ne peut la connaître qu'intuitivement. Mieux qu'un mot, le symbole est un signe ou un idéogramme dont la perception repose sur une recherche permanente du sens de son mystère. Car aucun ne se fonde sur une évidence. L'originalité de cet ouvrage est de proposer un jeu. Un jeu auquel chaque lecteur est convié. Il y participera en s'aidant des listes de mots d'appel symbolique faisant suite à chaque rubrique. Il pourra ainsi lier les autres concepts faisant écho à de nouvelles résonances qui lui permettront d'élaborer sa propre langue symbolique.

 

Ainsi, le lecteur personnalisera sa lecture et ira au-delà des propositions qui lui sont faites. Alors, ce dictionnaire deviendra son propre dictionnaire symbolique ouvrant sur une libre recherche spirituelle.

 

DICTIONNAIRE VAGABOND DE LA PENSḖE MAÇONNIQUE

Solange Sudarsky

Edition Dervy

2017

L’ouvrage restitue, dans un esprit vagabond, quelques 1000 référents de la franc-maçonnerie, symboles, rituels, gestuelle, outils, mythes, fondements philosophiques..., enrichis par leurs interférences avec d’autres cultures, spécialement celles des voies de la Connaissance (alchimie, gnose, kabbale...). Le choix de la présentation alphabétique rend légère sa consultation par tout franc-maçon des loges bleues, mais n’écarte ni la profondeur d’analyse ni la largeur de vue des expressions. La terminologie retenue aidera le lecteur dans son parcours de recherche des levains intellectuels et spirituels qui fermentent la pensée maçonnique. Il ne manquera pas de glisser d’un élément à l’autre dans cet ensemble rayonnant de vocables où, par le jeu des renvois, les affinités de sens réalisent un réseau de concepts concourant à montrer, dans la diversité des rites, la mêmeté ou plutôt l’ipséité de toutes les démarches  initiatiques. Ce dictionnaire, qui ne se veut que suggestif dans la transmission de ce qui fait sens pour l’auteur, a été conçu pour servir le perfectionnement individuel afin que chacun, par l’effort, tisse sa propre toile d’accès à une pensée maçonnique.

 

Propos de Solange Sudarsky : La pratique du symbolisme en Maçonnerie stimule la conscience par la recherche et la compréhension de la substitution des signes aux choses, du sens aux signes, du symbole au sens. Ainsi, le maillet, le fil à plomb, l’équerre, l’étoile, la lettre G, le blé, l’eau, le feu ne sont que l’expression matérielle d’une symbolique qui se substitue à la chose, cette substitution annonçant une substitution dans le monde des signes, dans l’ordre des concepts (droiture, volonté, équilibre, purification..). La substitution renvoie à un au-delà, à un invisible. Pour atteindre le sens, il faut en référer à un au-delà qui appartient à l’esprit ou qui n’est qu’esprit.

 

Le sens est donc ce qui se substitue à une réalité invisible Avec la substitution, le sens est ce qui hante énigmatiquement un signe dont il est la substitution ; c’est ce qu’on appelle le symbolisme.   Mon travail sur le symbolisme a précisément été attentif à la façon dont les symboles se substituent les uns aux autres par tropes (mots, figures, analogie, métonymie, synecdoque, allégorie, parabole…) ouvrant des chemins infinis pour des quêtes en esprit.    C'est pourquoi j'ai cherché à rassembler ce qui était apparemment épars.

- Le premier temps a consisté à prélever sur mes expériences, sur les textes que j’ai pu aborder, les récents comme les anciens qu’il fallait vérifier à la source et sur les dialogues avec les frères et sœurs que je rencontrais, les éléments constitutifs de ma base de données des signes de ce que je considère comme une pensée maçonnique. Là intervient le vagabondage, parfois l’errance, ne me refusant aucun écart dans les domaines de toute connaissance connexe qu’un puriste maçonnique aurait peut-être délaissées.

 

- Un second temps s’est imposé. Entre ces données éparpillées s’est créé un réseau fluide en surface, plus souvent subreptice, qui faisait converger vers une unité, par analogie, congruence, correspondance, opposition, rapprochement, complémentarité, similitude, mêmeté, ipséité, un rassemblement de ce qui était en apparence épars. En ce point focal se trouve la source de ma compréhension. Cette compréhension approfondie et élargie par l’écriture de l’ouvrage est mon secret maçonnique, non parce qu’il y a interdit ou mauvaise volonté de ma part à le transmettre, mais parce que je ne le pourrai pas tant il est indicible : il est mon rapport personnel, au plus intime de moi, avec le Tout qui m’entoure.

 

Ce «Dictionnaire» a vocation à proposer au lecteur de constituer son propre réseau de compréhension. Je ne lui transmets que quelques cailloux blancs pour lui faciliter ce qui indique le commencement d’un chemin, en aucun cas sa voie que lui seul peut tracer. Comme le bas-relief de la Sagesse sculpté sur le pilier central de Notre-Dame de Paris l’indique en tenant dans sa main deux livres, l’un ouvert, l’autre fermé, la vraie connaissance ne saurait être livresque ; elle ne peut résulter que d’un travail intime mené en soi et sur soi.

 

Pour ma part, je ne veux qu’être un franc-maçon libre dans une loge libre pour poursuivre cette expérience personnelle existentielle avec le doute fécond et l’esprit agnostique. Je suis sur la voie qui veut s'affirmer par elle-même sans que rien ne lui soit imposé de l'extérieur, celle qui ne condamne pas le choix des autres, celle qui s'est même nourrie de la voie imposant le dogme de la croyance définie à l'anglo-saxonne comme de la voie opposée qui, elle, a rayé de ses constitutions la référence du Grand Architecte de l'Univers. Cette troisième voie choisie consiste à rassembler ce qui est épars en en faisant la synthèse dans la tolérance, en laissant à chacun sa liberté de pensée.

 

Avec Antoine Kervella, je dis que quels que soient les champs de leur extension, les savoirs se heurtent toujours à des limites et tout ce qui reste au-dehors de ces limites se maintient dans une sorte d’opacité. Pourtant, nous ne renonçons pas à vouloir parler de cet au-dehors ou au-delà. J’aimerais participer à la diminution de l’intensité de cette opacité, mais je sais il y a aussi et avant tout les mystères des émotions, des sentiments, des plaisirs et désirs, des affinités électives. Il y a l’énigme de la vie et de la mort. Il y a les dérives de l’irrationnel. L’initié est celui qui s’aventure dans ce qu’il ne sait pas pour y trouver quelques clairières de sens, qui aident à compenser son ignorance et à vivre en bonne intelligence avec autrui fut-il lui-même

 

DICTIONNAIRE  THÉMATIQUE  ILLUSTRÉ  DE  LA F. M.

Jean LHOMME Edouard MAISONDIEU et JACOB TOMASO

Edition DU ROCHER

 1993

 Agape - Alchimie - Arts libéraux - Cabinet de réflexion - Compas - Divine proportion - Fenêtres - Géométrie et Maçonnerie - Grand Architecte de l'Univers - Initiation - Labyrinthe - Niveau - Nombres - Orient - Outils - Parvis - Rites - Secret maçonnique - Symbole - Tablier - Temple - Tuilage et Tuileur... De l'acacia au tuilage, de la chevalerie à la spiritualité, en 73 chapitres, tous les mots, symboles et concepts de la franc-maçonnerie sont situés dans leur perspective initiatique, doctrinale et historique, pour accompagner tous les lecteurs sur les chemins de l'authentique franc-maçonnerie.

Il manquait un ouvrage qui étudiât de manière approfondie et selon une approche globale les grands concepts afin de mieux comprendre la véritable doctrine maçonnique. Soucieux de respecter toutes les expressions de la franc-maçonnerie, les auteurs ont recueilli nombre de documents peu connus et intégré d'autres traductions souvent initiatiques qui exercèrent une influence sur sa genèse et son développement.

 

Un livre de référence inspiré par un but : mieux faire comprendre et vivre de l'intérieur les principaux aspects, rituels, symboliques, spirituels, historiques, de cette voie séculaire. Grâce à 92 entrées et 180 illustrations, ce Nouveau Dictionnaire thématique illustré de la franc-maçonnerie, revu, corrigé et complété, est un véritable parcours initiatique au cœur d'un univers caché en même temps qu'un outil adapté aux adeptes de notre temps.

 

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ENCYCLOPÉDIE DE LA FRANC-MAÇONNERIE

Sous la direction d’Eric SAUNIER

LA POCHOTEQUE

 1995

Une encyclopédie de culture générale qui explique la vie de la F. M. depuis son origine, la géographie des territoires maçonniques et la carrière de F. M. célèbres.

 

Cette Encyclopédie de la franc-maçonnerie veut combler une lacune : malgré de très nombreux ouvrages qui traitent de l'Art royal, aucun livre de référence n'a été conçu à l'intention du grand public dans un souci de culture générale qui fasse une fois pour toutes « sortir la franc-maçonnerie du temple ».

 

Tous ceux qui souhaitent comprendre le projet maçonnique, connaître les rites, les obédiences dans leur diversité, les déviances et les expressions de l'antimaçonnisme ainsi que la vie, les affiliations et la «carrière » de maçons célèbres ou moins connus, ou la géographie des territoires maçonniques trouveront, au fil de plus de 620 articles illustrés de quelque 450 documents, les réponses aux curiosités et aux interrogations qui sont les leurs.


Depuis quelques décennies, les études maçonniques ont connu une profonde mutation : elles sont le fait de maçons, bien sûr, qui poursuivent leurs recherches au sein des loges, mais aussi d'historiens et d'universitaires non maçons qui ont investi ce domaine assez récemment. Ils sont une quarantaine de chercheurs à apporter à cet ouvrage le fruit de leurs travaux ou de leur enseignement. Le puzzle qu'ils ont composé devrait donner de la franc-maçonnerie le visage pluriel, complexe s'il est toujours discret, d'un mouvement de pensée mal connu dont ils restituent l'épaisseur historique, de ses origines à nos jours.

 

ENCYCLOPÉDIE DES SYMBOLES

 Sous la direction de Michel Cazenave

LA POCHOTEQUE

 1996

Ce dictionnaire nous donne le sens des mots à travers l’astrologie, la Kabbale, les mythes, les nombres, l’alchimie, les divinités, les croyances, les héros et les légendes.

 

Figures extraordinaires, images mystérieuses, constructions fantasmagoriques, fantasmes, mais aussi éléments directement issus de la réalité : les symboles fascinent, déroutent et peuvent parfois donner l'impression que l'on participe d'un monde énigmatique et proche de l'irrationnel. En fait, ils sont l'un des matériaux premiers de la conscience et relèvent autant du rêve que d'un vaste fonds culturel. De là l'importance qu'il y a, aujourd'hui, d'en fournir un relevé encyclopédique aussi riche et aussi complet que possible. L'ouvrage révèle l'arrière-scène des mots les plus communs et aussi celle des cultures. Ainsi le blanc, symbole de virginité en Occident, était signe de mort chez les Aztèques et reste de nos jours encore signe de deuil ou de vieillesse en Chine.

 

L'arbre, quant à lui, représente la création dans la plupart des cultures. Comme l'échelle, marque de la communication entre les hommes et Dieu chez les chrétiens, devient celle de la connaissance dans un rite écossais de la franc-maçonnerie. Par une iconographie abondante, des centaines d'articles synthétiques et précis, des milliers de termes expliqués, cet ouvrage devrait aiguiser la curiosité du lecteur et l'inciter à réfléchir sur cet inépuisable ensemble de figures qui constituent et nourrissent l'univers symbolique. L’Encyclopédie des symboles s'adresse à la fois au curieux, à l'amateur de découvertes et de rêves, et au spécialiste désireux de parfaire ses connaissances.

 

Un ouvrage de référence.

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GRANDE ENCYCLOPÉDIE MAÇONNIQUE DES SYMBOLES

J.Pierre BAYARD

Ed. Maçonniques de France

 2000

Un des meilleurs dictionnaires sur la F. M. qui donne à la suite de chaque explication des mots, des références de livres et d’auteurs sur le mot expliqué. Un livre grand format qui malheureusement est épuisé depuis longtemps et que l’on trouve à des prix prohibitifs.

Rencontre du 2 février 2006 entre Arkghan et J. P. Bayard, sur la spiritualité en général et son dictionnaire en particulier :

Arkghan : Jean-Pierre Bayard, pourriez-vous donner une définition de la Tradition avec un grand T ou avec un grand Tau ? Est-ce qu’elle existe pour vous ? Ce mot mérite d’être défini ou redéfini car si on l’emploie souvent en Orient ou en Occident, on ne sait pas toujours ce qu’il désigne.

Jean-Pierre Bayard : Je pourrais vous répondre que ce mot, je l’ai défini dans un ouvrage, « La Grande Encyclopédie des symboles ». Pour moi, c’est déjà la chaîne qui nous relie à tout ce qui est ancien, à notre passé. Cette Tradition, c’est toujours dans une notion de valeur sacrée naturellement. La valeur historique a son importance car elle permet de nous resituer dans un climat déterminé.

Mais pour moi, la Tradition, c’est en dehors d’un historique très pur, arriver à la pensée spirituelle, ce qui peut nous rattacher aux valeurs sacrées. Avec la Tradition, que l’on appelle la Tradition Primordiale, c’est nous relier directement à Adam, à nos origines humaines. Pour moi, il y a eu une transmission. Les recherches de l’archéologie ont fait de nos ancêtres des êtres un peu hirsutes, des animaux alors qu’on voit que de tout temps, c’est l’homme qui a su observer la nature, devenir maître de la nature et qui a su certainement dépasser des moments difficiles et qui a su par une expérience, une recherche spirituelle se relier au Cosmos.

Arkghan : Tradition, est-ce que cela veut dire conservatisme ou transmission, filiation ?

Jean-Pierre Bayard : La Tradition n’a pas pour synonyme passéisme, conservatisme ou routine car elle s’élève contre toute intolérance et tout dogme, tout en défendant les grands courants spirituels. Elle est une transmission vivante de la pensée Primordiale, une prise de conscience des principes immanents d’ordre universel. Cette filiation spirituelle qui se transmet de Maître à disciple implique un élément supra-humain sacré. C’est une force ordinatrice qui ne se relie pas aux faits historiques mais aux valeurs spirituelles. Ses principes transcendent ce qui est humain ou individuel mais lient à ce qui est universel. On se rattache à un centre primordial de nature sacrée à caractère révélé, d’où nous provenons et que nous tendons à réintégrer par le truchement de l’initiation. La Tradition est véhiculée par les mythes, les doctrines métaphysiques, d’une part et les comportements et principes qui en découlent.

Arkghan : Je comprends bien ces notions mais d’autre part, quand vous parlez de se relier au Cosmos ; en latin « Religare » a donné le mot religion. Est-ce la religion naturelle pour vous ?

Jean-Pierre Bayard : Pour moi, toute la nature recouvre une grande notion... presque algébrique. On s’aperçoit que toute la nature est composée géométriquement. Il y a une valeur géométrique que l’on retrouve dans le nombre d’Or. On s’aperçoit de cela en art, mais aussi dans l’observation des étoiles qui ont des distances se rapprochant du nombre d’or. L’homme, je crois, a toujours su voir ces mesures. Jusqu’aux époques les plus reculées, jusqu’à 35.000 ans, au fond on retrouve cette même recherche de l’harmonie, de la proportion qui rythme tout.

Arkghan : Justement, je voulais vous demander si nous devons opposer tradition et modernité. Pensez-vous que nous aurions perdu quelque chose de la sagesse de nos pères ou la vie moderne nous place-t-elle dans un sentiment de supériorité radicale consécutive au développement des sciences et des technologies ? Nous vivons sous le règne de la performance, mais les inquiétudes sur l’épuisement des ressources terrestres, les dégradations ou catastrophes écologiques sont largement fondées. L’idée d’une Tradition tout de même renverse l’idée d’un progrès linéaire et continu dans sa prétention à nous situer en marche vers la Lumière de la raison.

Jean-Pierre Bayard : Actuellement, on se gorge du mot modernité, mais pour moi, c’est tout à fait inexact. Cette modernité d’ailleurs elle est à toute époque. À toute époque, il y a une modernité. C’est relatif en somme. Si, par exemple, nous avons une personne qui utilise une diligence ou si elle emploie un avion, là il y a un décalage, on pourrait dire qu’il y a une modernité dans le mode de déplacement. Mais si tout le monde est logé à la même enseigne la modernité disparaît. Les gens à l’époque des cavernes avaient aussi leur modernité.

Je suis un petit peu contre la pensée du Père Teilhard de Chardin qui dit que l’homme se cérébralise de plus en plus et qu’il vient vers le point Omega... Est-ce véritablement un aboutissement ? On peut se poser la question. Toute transmission entraîne une perte d’énergie, c’est une désagrégation déterminée par l’équation de Carnot. Par ailleurs, j’admire beaucoup le Père Teilhard de Chardin qui a beaucoup de valeur, c’est un poète -donc son style enflammé est très beau-, mais en fait je suis désolé qu’on puisse dire cela. Je crois que si nous nous éloignons de notre point de commencement de vie, nous nous éloignons de plus en plus du sacré. D’après la Bible, Adam, créé par Dieu dans le Paradis, a été directement en rapport avec Dieu. Il avait donc la Connaissance, on ne peut que s’éloigner de ce lieu de Connaissance où la Parole est révélée.

 

grand dictionnaire des rÊves

k. debelle

Edition TRAJECTOIRE

 2007

Du songe de Cyrus au même rêve brisé de Don Quichotte en passant par les hallucinations et les cauchemars, le rêve dans toutes ses formes a toujours suscité la curiosité et le besoin de savoir, la Bible avec Daniel et Ézéchiel par exemple nous ont donné l’exemple d’interprétation terrifiante ou agréable des rêves prémonitoires. Rêvés par des puissants de ce monde.

 

Le problème sera toujours dans l’interprétation, car si on peut dire traduction = trahison, c’est pareil pour les interprétations de rêves ou d’oracles, d’où une certaines prudence pour les interprètes. L’intéressant de ce livre est qu’après nous avoir donné la phrase clef de chaque mot, il nous oblige à aller approfondir par notre propre maïeutique le sens final et personnalisé de notre rêve.


Ce livre représente à ce jour la somme la plus colossale jamais réunie sur un tel sujet
.

L’auteur, Katherine Debelle, à laquelle on doit déjà un remarquable ouvrage sur le Tarot de Marseille, met son humour et son érudition au service d’une tâche que d’aucuns jugeraient insurmontable : nous offrir le lexique le plus complet qui soit sur le domaine des rêves, afin de donner, clés en main, à chacun d’entre nous la possibilité d’analyser le fruit de ses excursions nocturnes dans l’ailleurs. Les ouvrages publiés jusqu’à ce jour souffrent en effet de nombreuses lacunes, en dépit d’un intérêt certain. Entre mystique et psychanalyse, l’auteur refuse de choisir, pensant que l’un et l’autre, loin de s’annuler, éclairent des aspects différents de l’activité onirique.

Dans un remarquable esprit de synthèse, elle nous livre près de 10 000 définitions, classées par ordre alphabétique.

 

Dans cette magistrale encyclopédie, dont il n’existe pas d’équivalent en Europe, qui va d’ « abandon » à « zoo », nous allons de découverte en découverte et de surprise en surprise, explorant pas à pas la richesse insoupçonnée de notre monde intérieur, en étroite corrélation avec la mémoire du monde, ce que le psychanalyste Jung nommait « inconscient collectif ». « La nuit porte conseil » : cette expression populaire prend tout son sens à travers les pages de ce livre ; les rêves nous envoient, sous forme de messages codés, les réponses à nos interrogations, nous mettent en garde et parfois, soulèvent le voile de notre avenir.


Pour ce long voyage, Katherine Debelle nous a préparé les plus succulentes provisions : dans le prologue de cet ouvrage majeur, elle nous renseigne sur la nature des rêves, nous livre les arcanes des « thérapies oniriques » et nous apprend de quelle manière nous pouvons diriger nos rêves, pour un meilleur épanouissement de notre potentiel humain. Elle nous montre comment nous pouvons, par le biais de notre vie onirique, résoudre bien des problèmes qui se présentent à nous.

Le monde magique des rêves aura rarement connu un chantre d’une telle envergure, brassant une multitude d’informations et de clés qui, jusqu’alors, demeuraient éparses.

 

Cet ouvrage demeure, à l’heure actuelle, incomparable. Il deviendra vite indispensable à tous ceux qui se passionnent pour l’autre côté du miroir. Incontournable.

 

GRAND DICTIONNAIRE DES SYMBOLES ET DES MYTHES

 

Edition MARABOUT

 1997

Il nous faut donner quelques précisions au sujet de ce qu'est le symbole pour la Symbologie et donc ce qu'étudie et exprime cette science, ainsi que donner une idée de ce qu'est un ensemble de symboles en action, c'est-à-dire les symboles tels qu'ils sont vécus par une société traditionnelle ou primitive, dans laquelle aussi bien le symbole que le mythe et surtout le rituel -qui englobe la totalité des actes quotidiens- est encore vivant et dont la signification essentielle est comprise comme rattachement direct au sacré et non pas comme une convention, allégorie ou métaphore ; comme une chose imprécise en dehors de l'être. Pour les sociétés traditionnelles et primitives, le symbole -et toute expression ou manifestation, qu'elle soit macrocosmique ou microcosmique, est symbolique- constitue un signal réel ou un ensemble de signaux vivants qui s'entrelacent et se relient à travers la pluralité de leurs significations, formant un langage ou code chiffré particulier et révélateur grâce auquel ils maintiennent de plus la cohésion de la société dans laquelle ils se manifestent. 

La raison en est que, aussi bien le symbole que le mythe ou le rite sont un pont reliant une réalité sensible, perceptible et reconnaissable d'un coup d'Oeil, au mystère de la nature authentique et occulte qui en est l'origine.

Puisque ce sont des expressions, ils se révèlent par leur manifestation, établissant effectivement le lien entre le connu et l'inconnu, entre le plan de la réalité perçu d'ordinaire et les principes invisibles qui sont à sa source, ce qui constitue par ailleurs leur raison d'être, qu'ils attestent par leur transformation en vecteurs. Il leur est immédiatement octroyé de ce fait un caractère sacré -de tabou, si l'on veut- en tant qu'expression directe des principes, des forces et des énergies originelles dont ils sont les messagers.1 

Il va de soi que l'idée du symbole que l'on a dans la société contemporaine est tout autre, ce qui est dû à ce que l'on ne le connaît plus, ou qu'on l'utilise seulement à titre de simple convention et c'est parfois tout juste si on lui accorde une valeur substitutive, ou plus probablement comme synonyme de ce qu'il pourrait peut-être devenir, soit une expression incomplète et allégorique tributaire d'une traduction rationnelle et d'une interprétation logique ou analytique pour pouvoir être comprise. Ceci revient à dire qu'on ne le prend plus tout uniment en tant qu'émissaire d'une énergie-force, mais qu'il est vu comme un objet indépendant de son milieu, devant être considéré empiriquement dans le laboratoire de l'esprit, si grandes sont l'étrangeté et la méfiance qu'il inspire.

Il est cependant aussi très fréquent -presque la norme- que l'on ne remarque seulement pas les symboles ou que simplement l'on n'en tienne pas compte, comme si le fait de ne pas les voir ou les utiliser annulait vraiment leur existence, ou qu'ils n'aient aucune valeur dès lors qu'on ne les connaît pas et que l'on ignore leurs significations. Car une société telle que la notre, orgueilleusement désacralisée, ayant brisé sa connexion avec les origines et la pensée d'un plan supérieur à la simple matière ou la vérification physique empirique, n'accepte pas les symboles -exceptant parfois leurs aspects psychologiques les plus élémentaires-, donc le symbole en tant que médiateur entre deux réalités -ou plans de la réalité- perd tout sens dans un schéma de ce type, et sa compréhension se voit réduite à la version qu'en donne un obscur signal, presque insignifiant, n'indiquant que quelque chose également non significatif ou relatif.

 Le monde devient alors une masse grise, une multiplication horizontale de gestes indéfinis réalisés mécaniquement, presque sans le vouloir, où personne ne parle à personne en raison de l'autocensure qui va de pair avec la formation que nous octroie la société contemporaine. Étant donné qu'en utilisant ces modèles de pensée, tout demeure hors de nous-mêmes et nous est étranger car, la voie symbolique de communication s'étant interrompue, les symboles, les mythes et les rites se présentent alors comme différents de nous, en tant qu'objets statiques auxquels nous attribuons des caractéristiques formelles ou extérieures, exclusivement littérales et quantitatives, niant ainsi leur potentiel générateur, leur identité de sujets dynamiques -ce qui revient à dire leur raison d'être- nous les faisant ainsi logiquement paraître faux et improbables, aussi changeants que les insignes, ou aussi dépassés -selon ce que notre ignorance laisse croire, comme l'observation des cycles de la lune, du soleil et des étoiles et tout ce à quoi s'efforçait l'antiquité, dans ces 'âges obscurs' où l'on n'avait pas encore inventé le progrès. 

Quelque chose s'interpose actuellement entre nous et le symbole, tout comme entre nous et la réalité. L'individualisme nous a séparés de notre contexte au point qu'il y a constamment un espace entre nous et ce qui est, entre l'être et l'autre. Cet espace nous garantit, à nous autres modernes, l'idée de posséder une 'personnalité' à laquelle nous identifier et qui nous rend ainsi étrangers à nous-mêmes et à notre contexte, nous obligeant à accepter cette manière de voir aussi impliquée dans le conditionnement sous lequel nous naissons et vivons et dont nous sommes complices, puisque personne, sinon nous-mêmes, n'impose le maintien de ces valeurs dans le champ de notre conscience. Le résultat de cette séparation est l'angoisse et le désir, la solitude et la désintégration, puisque la cohésion garantie par les symboles, leur fonction médiatrice, n'est pas reconnue, a sombré dans l'oubli ou pire, est déformée par notre compréhension actuelle qui nous fait voir la réalité du monde comme extérieure et hostile, aussi étrange qu'indifférente.

Quelque chose d'aussi froid, lointain et vide que nous-mêmes, alors qu'il s'agit en vérité d'un univers parfaitement intégré dans l'harmonie de ses parties et correspondances, exprimant une réalité ni scindée ni fragmentaire, un gigantesque organisme nous incluant dans le flux sanguin de sa vie cosmique et que nous considérons généralement comme atroce ou curieux, sans voir immédiatement le rapport avec nous, le voyant peut-être, au mieux, comme un sujet sympathique sur le trottoir d'en face. 

Un ouvrage de référence illustré.

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LE DICTIONNAIRE SYMBOLIQUE DES SYMBOLES

Roger BEGEY/ BERTRAND/ LEFEVRE

Edition DU ROCHER

 2000

 Ce dictionnaire, qui se garde de toute définition, n'est pas un répertoire exhaustif, mais une proposition de réflexions sur la symbolique des symboles. Il tend vers une approche de la richesse spirituelle ou initiatique qui les a animés et les anime encore au travers de l'espace et du temps. Parmi les thèmes les plus essentiels, on trouve : l'Amour - l'Arbre - la Barque et le Passeur - le Chemin et la voie - le Ciel et la Terre - les Cinq sens - les Eléments - l'Homme et la Femme principiels - le Labyrinthe - le Miroir - l'Œuf - la Porte, le Seuil, le Gardien du seuil - la Spirale - le Voyage.

 

La symbolique est une langue vivante. Mais elle ne s'apprend pas mentalement. On ne peut la connaître qu'intuitivement. Mieux qu'un mot, le symbole est un signe ou un idéogramme dont la perception repose sur une recherche permanente du sens de son mystère. Car aucun ne se fonde sur une évidence. L'originalité de cet ouvrage est de proposer un jeu. Un jeu auquel chaque lecteur est convié. Il y participera en s'aidant des listes de mots d'appel symbolique faisant suite à chaque rubrique. Il pourra ainsi lier les autres concepts faisant écho à de nouvelles résonances qui lui permettront d'élaborer sa propre langue symbolique. Ainsi, le lecteur personnalisera sa lecture et ira au-delà des propositions qui lui sont faites.

 

Alors, ce dictionnaire deviendra son propre dictionnaire symbolique ouvrant sur une libre recherche spirituelle.

 

le langage initiatique des symboles – dictionnaire des concepts fondamentaux

hiram

Edition Le Léopard d’Or

 2002

Des explications symboliques et ésotériques sur :

 

l’Acacia, l’Acclamation, l’Air, le Fou, l’Eau, la Terre, l’Âme, l’Amour, l’Anagogie, l’Apprenti, l’Athanor, l’Autel des serments, le Bandeau, le Cabinet de réflexion, la Canne, le Carré long, le Centre, le Chaîne d’union, la Chambre du milieu, le Cinq, le Ciseau, les Colonnes, le Compagnon, le Maître, le Compas, l’Equerre, le cœur, la Conscience, la Corde, la Coupe d’amertume, le Couvreur, le Cube, le Delta, le Devoir, l’ Egrégore, l’Energie, l’Epée, l’Espérance, l’Eveil, l’Etoile flamboyante, la Foi, la Genèse, Gamma, l’Immanence, la Transcendance, l’Intuition, la Magie, les Mots sacrés, le Mythe, le Mystère, l’Orient, la Parole perdue, le pavé mosaïque, les Piliers, la Porte, le Rituel, le Rouge, le Blanc, la Royauté, le Sacré, la Sagesse, le Secret, le Serment, le Souffle, le Silence, la Sphère, la Spirale, le Syncrétisme, le Temple, les Ténèbres, le Tronc de la veuve, la Vie, Vitriol, le Vieil homme, les Voyages, etc.

 

le lexique des symboles

Olivier beigbeder

 

 1992

Ce lexique des symboles est dédié à l’iconographie romane. L’architecture des cathédrales y est passée au peigne fin.

 

Et tous les éléments qui composent les constructions sont étudiés sous forme de symbole. « Notre intention dans ce livre n’est pas de définir de façon exhaustive l’iconographie romane. Divers auteurs de grande notoriété, dont la valeur ne saurait être discutée, l’ont fait avant nous. MM. Mâle, Bréhier, Focillon, en particulier, ont montré combien elle est riche et complexe, et nous leur sommes grandement redevable. Ils ont montré l’influence de l’Orient et ils se sont attachés à étudier les textes.


Le point essentiel sur lequel nous désirons insister n’a pas été épuisé par nos prédécesseurs. Il a même été l’objet d’une sorte de tabou. Il s’agit du symbolisme des monstres, des animaux, des végétaux, et aussi des hommes mêlés à ces éléments divers. Nous nous attachons surtout à la France méridionale et au Nord de l’Espagne parce que nous sommes arrivés à des certitudes au sujet de leur signification dans cette région. »

Olivier Beigbeder a également publié « Forez-Velay Roman » aux très regrettées éditions Zodiaque. Il nous a légué ici un ouvrage remarquable de précision et d’esthétisme, illustré par les légendaires photographies en noir et blanc qui ont fait la marque et la renommée d’une maison d’édition exceptionnelle. Il nous y décrypte au fil des pages la signification des cortèges d’anges, de démons, de damnés, d’acrobates ou de singes, qui hantent chapiteaux et tympans de nos plus belles églises romanes. Du grand art 

 

LE LIVRE DES SUPERSTITIONS. MYTHES, CROYANCES ET LÉGENDES.

Eloïse MOZZANI

Edition  ROBERT LAFFONT

 1995

Dictionnaire très intéressant sur la superstition universelle.

 

Comme tout le monde, les Français entretiennent des superstitions, c'est-à-dire des croyances - sérieuses ou moins sérieuses, fondées sur la signification positive ou négative de certaines actions, de certaines situations.
Selon la définition commune, une personne superstitieuse est une personne qui voit des signes favorables ou néfastes dans certains faits.

 

Blanc ou noir, bien ou mal, bon ou mauvais, de nombreux petits faits peuvent "porter bonheur" ou "porter malheur". Il est utile de les connaître, afin d'éviter des maladresses culturelles embarrassantes ou, au contraire, afin de faire plaisir.

 

Ce qui porte chance

- Toucher du bois en faisant un souhait - Trouver un trèfle à quatre feuilles - Accrocher un fer à cheval au-dessus de la porte - Casser du verre blanc - Marcher du pied gauche sur une crotte de chien - Toucher le pompon rouge du béret d'un marin - Voir une coccinelle s'envoler - Voir un arc en ciel

Ce qui porte malheur

- Quand le 13 du mois est un vendredi - Mettre des habits neufs un vendredi - Treize convives autour d'une même table - Placer le pain à l'envers sur la table - Renverser du sel sur la table - Croiser un chat noir la nuit - Passer sous une échelle - Offrir des chrysanthèmes ou des œillets - Poser son chapeau sur un lit - Ouvrir un parapluie dans une maison - Casser un miroir = 7 ans de malheur - Allumer trois cigarettes avec la même allumette

Autres superstitions

- Dépasser une personne dans un escalier, annonce une dispute. - Deux personnes qui se servent du même essuie-mains, vont se quereller. - Croiser deux couteaux sur une table, porterait malheur. - L'entrée d'un oiseau dans la maison, annonce une mort. - Se réveiller par le cri de l'oie, est signe de gros problèmes. - Cracher sur une pièce de monnaie trouvée par terre, donnerait la chance d'en donner d'autre aux autres. - Trouver une pièce avec notre année de naissance, porte chance. - Trouver et ramasser une épingle, amène la chance toute la journée - Trouver un fil blanc sur notre vêtement, apporte la joie. - Briser du verre blanc apporte la joie. - Mettre son pyjama par le pied droit, ferait passer une nuit agréable. - Une chaise berçante qui se berce toute seule annonce une visite imprévue. - Mettre du sucre à la place du sel, serait l'arrivée d'une bonne nouvelle.

 

LES FEMMES MYSTIQUES - HISTOIRE ET DICTIONNAIRE

Audrey Fella 

Edition Robert Laffont

 2013

La mystique désigne un authentique mode de connaissance de Dieu ou de l’Absolu, connaissance issue de l’expérience, capable de transfigurer la condition humaine. Au cours de l’histoire, de nombreuses femmes – religieuses laïques, visionnaires, prophétesses, stigmatisées, extatiques, recluses, fondatrices, philosophes, poètes, écrivains, musiciennes, danseuses, mères de famille, amantes…- ont témoigné de cette expérience avec le Tout Autre.

Par leur vie, leurs écrits, elles n’ont cessé de nous rappeler que la mystique est un cheminement intérieur et extérieur tout à la fois, une voie de l’être en quête de transformation, appelé à la présence infinie. Elles ont posé un regard renouvelé sur le monde, prêt à être transfiguré à chaque instant ; elles ont appris à voir et à habiter la dimension du réel, où se trouvent et se découvrent l’humanité de Dieu et la divinité de l’homme.

Cet ouvrage, premier du genre, rassemble les femmes mystiques du monde entier, de l’Antiquité à nos jours : de sainte Thérèse d’Avila, de Hildegarde de Bingen, Madame Guyon, Marie de l’Incarnation, Thérèse de Lisieux à Simone Veil, Etty Hillesum et Emily Dickinson, en Occident ; de Râbi’ al-Adawiyya, Yeshe Tsogyal, Mîrâ Bâî à Mère Teresa de Calcutta et Amritanandamayi, pour l’Orient.

Des figures appartenant à toutes les traditions religieuses et hors de celle-ci : le Christianisme, l’Islam, le judaïsme, le bouddhisme, l’hindouisme, le taôisme, le shintoïsme, et le chamanisme, les courants de la théosophie et de l’occultisme, sans oublier les agnostiques et les athées.

Des centaines de noms classés par ordre alphabétique avec pour chacune sa vie, son œuvre et le courant dans laquelle elle évolue

Un magnifique livre de référence de 1080 pages.

 

les symboles dans la bible

Albert SOUED

Edition  Grancher

 1993

Pourquoi sonne-t-on de la corne de bélier lors de certaines fêtes juives ? Pourquoi allume-t-on deux lampes la veille du Shabbat ? Quelle signification donner au poisson qui avale Jonas ? Pourquoi y avait-il deux chérubins au-dessus de l’arche de la loi dans le Temple de Jérusalem ? Quel est le sens du bain rituel, celui du dais nuptial ou celui de la circoncision ?

Le rite est l’habitude transmise, le geste qui se répète de génération en génération et dont on a perdu petit à petit le sens ou la portée. Le rite met en œuvre des objets, des bruits, des dessins ou des gestes qui nous font revivre une histoire très ancienne et enfouie dans la mémoire, un mythe souvent commun à tous les hommes. Pour remonter le cours du temps ou pour entrer dans l’univers initiatique de la Bible, il faut lire le livre autrement, en empruntant la voie du symbole.

D’après la Tradition de la Qabalah, la compréhension des choses est comme l’épluchage d’un oignon,
pelure par pelure. La voie du symbole laisse entrevoir un message essentiel tout en nous aidant à parvenir à une clarté intérieure. Elle nous promène dans les sentiers odoriférants de l’Arbre de Vie
et nous apprend à voyager à travers les mots.

Cet ouvrage donne un aperçu des symboles qui se dégagent du texte biblique dont l’essentiel se trouve dans les lettres hébraïques elles-mêmes. Transmise depuis des siècles, la Bible véhicule un message qui est aujourd’hui mal perçu, souvent mal compris ; mais il reste néanmoins un message souhaité et même désiré puisque le Livre se vend à des millions d’exemplaires.

Le symbole est une des clés qui ouvre la boîte contenant le message ou le mot de passe qui permet d’entrer dans l’univers des signes : un objet, un dessin, une plante, un animal, une lettre ou toute autre chose palpable et tangible, qui se substitue d’une manière allégorique à une notion plus subtile
ou plus abstraite. Symbole le plus représenté sur le plan iconographique, le chandelier à sept branches a comme sens évident un objet permettant de s’éclairer, une source de lumière. La forme du chandelier rappelle celle d’un arbuste, avec un tronc et des branches. En allant plus loin, si c’est un arbuste, il peut être perçu dans les deux sens, avec des racines qui sont des branches et vice et versa : il y a donc un lien possible, une communication entre le bas et le haut, puisqu’ils sont à l’image l’un de l’autre.


On peut aller encore plus loin, en assimilant le chandelier à un amandier en fleurs, ou à un olivier. Ne serait- ce pas aussi un Arbre de Vie ? De même, quand on parle de palmier dans la Bible,
on veut parler en fait de justice rendue par la loi. Quand on parle d’olivier, il s’agit alors de justice du cœur. D’une façon plus générale, l’arbre apparaît comme l’image du Juste qui témoigne. Il se passe tellement de discours à l’ombre d’un arbre,  la justice y est rendue, les nouvelles y circulent, les langues s’y délient, on communique, on communie….L’arbre est la source et l’œil du Juste !

 

 

On y trouve l’explication des grands symboles de la Bible :

 

Le chandelier, la corne de bélier, le shabbat, la Pâque, la fête des cabanes, le figuier, le grenadier, la vigne, le palmier, l’olivier, le cèdre, l’acacia, le lait, le miel, le poisson, le serpent, l’arbre de vie, les alliances, les 10 commandements, les 12 tribus d’Israël, etc

 

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PETIT DICTIONNAIRE DU DÉTACHEMENT ET DE LA SÉRÉNITÉ

ÉRIK  SABLÉ

EDITION  TERRE  BLANCHE

 2009

Ce petit dictionnaire poétique, nous permet d’aborder tout ce que nous vivons au quotidien : un souvenir d’enfance, l’amour, la présence des arbres, le destin, le temps, le plaisir, l’hiver, mais aussi la souffrance, dans la perspective du détachement et de la sérénité.

 

Ainsi nous pouvons orienter notre vie en comprenant chaque événement comme une porte ouvrant sur la paix du cœur et l’émerveillement de la Présence.

 

Des définitions et des images courtes sur :

L’âme, l’abandon , l’amour, l’ange, le totem, l’arbre, la beauté, le bonheur, le cercle, le ciel, la conscience cosmique, le désert, le dépouillement, le désir, le destin, le détachement, Dieu, l’émerveillement, l’enfance, l’hermite, l’éveil, le feu, la forêt, ganesh, le graal, les gémeaux, l’hiver, l’herbe, l’humilité, l’homme-Christ, l’impermanence, l’instant,, l’incandescence, le jeu, le jardin, la joie, la lecture, le livre, le mal, la Maître, la méditation, la merveille, le miracle, le monastère, la mort, le nirvana, la nuit, l’océan, la paix, le papillon, la paresse, la passion, la pensée dominante, la peur, la perfection, le plaisir, prier, le régime, le rêve, le rire, la sagesse, les saisons, satori, les sénoï, le sexe, le silence, la solitude, la souffrance, le temps, le toucan, la vérité, la vertu, la vie, le voyage, Zoé….

 

petit dictionnaire en langue des oiseaux

Luc bigé

Edition DE JANUS

 2006

L’ouvrage s’attache à décoder pour le lecteur de nombreux prénoms – l’identité d’une personne étant, entre autres facteurs, portée par la manière de l’appeler. C’est ensuite au tour des pathologies de passer au crible de la langue des Oiseaux.

 

 Et puis ce petit dictionnaire ne serait pas complet sans un décodage de quelques mots du vocabulaire courant, avec son lot de surprises suscitant l’amusement et la réflexion.


Une longue introduction donne au lecteur les clefs qui lui permettront d’utiliser cette « Langue des Oiseaux » et explorer par lui-même le sens caché des prénoms, des pathologies, des organes et du vocabulaire courant. La méthode d’analyse ainsi que le sens de chaque lettre de notre alphabet y sont exposés en détail et, ultime surprise, se dessine un parcours initiatique qui part du « A » de la création pour se terminer avec le « Z » qui relie les plans céleste et terrestre.

 

pour tout l’or des mots

Claude gagnière

Edition R. LAFFONT

 2003

Conçu comme un dictionnaire, ce volume recense près de 150 entrées qui, insolites ou amusantes, excitent l’esprit et provoquent des éclats de rire.

De chaque page déferle une vague de « mots » plus savoureux les uns que les autres, assaisonnés d’un grain de cynisme


Aphorismes : « la laideur a ceci de supérieur à la beauté, c’est qu’elle dure » (LICHTENBERG, repris par Serge GAINSBOURG).
Épitaphes : « Je vous l’avais bien dit que j’étais malade » (anonyme).
Fin (mots de la) : Eh bien ! Je m’en souviendrai de cette planète ! » (Villiers de LISLE-ADAM).
Graffiti : « Sauvez un arbre, tuez un castor ».
Mariage : « Le mariage est une si belle chose qu’il faut y penser toute la vie » (TALLEYRAND).
Paradoxes : « je ne suis pas toujours de mon avis ». (Paul VALÉRY).
Proverbes : « Avec patience et crachat on fait entrer un pépin de calebasse dans le derrière d’un moustique » (créole) ; ou encore « La douleur embellit l’écrevisse » (russe).

Sottises (littéraire) : « La main de cet homme était froide comme celle d’un serpent » (Ponson du TERRAIL) ; (radiophonique) : « Au garde-à-vous sur le tapis rouge déployé à ses pieds, le président congolais ressemblait à un roman de STENDHAL » ; (cinématographique) : « Pour moi, un contrat verbal ne vaut même pas le papier sur lequel il est rédigé » (S. GOLDWIN).


Une invitation à la bonne humeur

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