Chapitre 24 A -
Z (Dictionnaires) |
DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA BIBLE |
DIDIER
DECOIN |
EDITION
PLON |
2009 |
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Dans
ce merveilleux livre, Didier Decoin nous entraîne dans un grand voyage qui
démarre avec Abraham, passe par Babylone, Béthléem, Caïn, Cana, le Cantique
des Cantiques, Claudel, David, le Décalogue, le déluge, le désert, le
Deutéronome, l’Egypte, Emmaüs, Ephèse, Esaü, les Evangiles, Freud, Galilée,
Gédéons, Gilgamesh,Habacuc, Hiram, Isaac, Jérimadeth, Job, Josué, Judas, le
Jourdain, Lazare, la licorne, Lilith, Pierre Loti, Maïmonide, les manuscrits
de la mer morte, Newton, Origène, Paul, les Psaumes, Qohélét, les rasta, les
Rois Mages, Salomé, Samson,Satan, Schibboleth, le Talmud, la tour de Babel,
Wiesel, la manne, olivier Messiaen, et se termine avec Yahvé (YHVH). |
DICTIONNAIRE AMOUREUX DE JḖSUS |
Jean- christian petitfils |
Edition
Plon |
2015 |
Dans
l'esprit de la collection des Dictionnaires amoureux, je suis parti à la
rencontre de Jésus de Nazareth. Etre " amoureux " de lui est un sentiment
intime qui engage l'être entier, mobilise ses émotions les plus profondes, où
le mot prend, me semble-t-il, sa pleine dimension, puisqu'il se mesure à la
transcendance. Cela dépasse l'amour d'un paysage, d'une musique ou d'un
héros, mort depuis longtemps. Pour le chrétien que je suis, Jésus est une
personne vivante, le Dieu fait chair venu apporter le Salut au monde. Parler
de lui, c'est évoquer en historien le singulier rabbi juif du premier siècle
de notre ère, qui parcourait les routes de Galilée en compagnie de ses
disciples, appelant à l'amour du prochain et annonçant la venue du Royaume,
mais aussi, en croyant, le Christ ressuscité, que l'on ne rencontre vraiment
que dans une dimension de foi. Croire, c'est être relié, au cœur même de son
être, à une mystérieuse source d'eau vive. C'est une chance, une grâce Selon
certains théologiens, le fond du message des évangiles réside dans :
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DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA FRANC-MAÇONNERIE |
Alain
Bauer |
Edition
Plon |
2010 |
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Ce dictionnaire, hormis 29 courtes
biographies de personnages ayant influencé le cours de l'histoire maçonnique,
comprend 1 959 mots puisés dans les rituels. Chaque mot rattaché à son
origine, est commenté et une indication concernant sa symbolique est donnée,
en ignorant volontairement toute référence qui n'est pas associée à la
maçonnerie. De la même manière, le vocabulaire spécifique au Compagnonnage
Opératif et d'autres notions souvent mal interprétées dans les travaux
maçonniques enrichissent le livre. Quant aux annexes, elles représentent une
source importante pour la compréhension des traditions et de l'histoire
maçonniques. Des Constitutions aux manuscrits les plus anciens et les plus
importants, en passant par les légendes avant donné vie aux différents
degrés, l'auteur a réuni ici tous les documents illustrant ses recherches.
Ils permettront d'apporter un éclairage nouveau sur le corpus maçonnique.
Pratique et exhaustif, ce livre est un instrument indispensable pour la
connaissance des rituels maçonniques et présente de manière objective les
spécificités de la Franc-Maçonnerie. Il offrira des " Lumières "
aux chercheurs et passionnera tout autant le lecteur non avisé. |
dictionnaire amoureux de la GrÈce |
par Jacques lacarrière |
Edition plon |
2001 |
Un dictionnaire de bonheur où l’on retrouve
tous les personnages et les lieux de l’antique Grèce racontés et expliqués
d’une manière amoureuse, sympathique et heureuse avec une légère touche
d’humour. Une revisite de la Grèce sans guide académique et philosophique. Un dictionnaire amoureux ? L'amour peut-il
vraiment s'épeler de A à Z ou, lorsqu'il s'agit d'un dictionnaire amoureux de
la Grèce, d'alpha à oméga ? Qu'auraient dit en leur temps Artémise,
Aphrodite, Cléopâtre, Ismène et Théodora si je leur avais murmuré : vous êtes
l'alpha ou vous êtes l'oméga de ma vie ? J'imagine
déjà leur rire olympien ! Et pourtant, depuis que j'ai entrepris l'écriture
de ce dictionnaire, j'ai rarement éprouvé un tel plaisir à construire,
inventer un livre en choisissant amoureusement les mots qui lui conviennent.
A l'inverse de l'essai, du récit ou du roman, le dictionnaire n'implique
aucune continuité dans son parcours et l'on peut parfaitement - ce qui fut
mon cas - rédiger un texte sur Pégase sans être obligé pour autant de
continuer par Périclès ! Ce type de livre procure donc une liberté à
la fois totale et révélatrice. Totale dans la mesure où l'on est seul juge
des mots à dire - ou en l'occurrence à écrire - et libératrice en cela qu'il
permet de s'attarder sur des mots inconnus, oubliés, voire intimes et
d'éviter, de refuser tout sujet stéréotypé, tout guide académique ou parcours
universitaire. Cela devient et cela est un inventaire personnel, c'est à dire
subjectif, de lieux, thèmes, objets, personnages réels ou légendaires, êtres
et amis aimés. Il y a donc fatalement des absences qui ne sont pas des
manques puisqu'elles sont volontaires et des présences inattendues. En
conclusion, je dirai que le principe du dictionnaire m'a permis de revisiter
la Grèce et ma mémoire d'une façon totalement neuve. Pour moi, un tel ouvrage
n'est pas fait de mots disant la vie, mais de vie traduite par des mots |
DICTIONNAIRE AMOUREUX DE JÉRUSALEM |
Jean Yves Leloup |
Edition Plon |
2010 |
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Ainsi
ce dictionnaire pourrait nous conduire à travers informations, éruditions,
mais aussi intuitions, prophéties, vers une vision plus haute de l'unité qui
n'est pas abolition mais exaltation et respect des différences et, à une
autre vision de la paix qui n'est pas consensus mou, concorde hypocrite, mais
affrontement cordial et généreux de pensées contraires ? Une issue en quelque
sorte à toute forme de totalitarisme, politique, idéologique ou religieux.
" Sainte ? C’est-à-dire Autre irréductible, inassimilable telle est
Jérusalem, telle est ma Bien-Aimée..." La
série à succès des Dictionnaires amoureux des éditions Plon entraîne
naturellement ses auteurs aux vagabondages et autres pas de côté. Cela peut
dérouter le lecteur, qui a peut-être un jour ouvert l’un de ces ouvrages dans
l’espoir d’y trouver des réponses claires à des questions précises et s’est
trouvé fort dépourvu en tombant sur un article trop personnel pour être
simplement informatif. Mais c’est aussi ce qui fait le charme de cette
collection qui ne se veut pas vraiment encyclopédique, laisse à chaque auteur
une grande liberté et réserve bien des surprises. Consacrer l’un de ces Dictionnaires
amoureux à Jérusalem était une affaire compliquée. D’abord,
pour des raisons politiques – on peut le déplorer mais rien de ce qui se dit
sur la Ville trois fois sainte n’est neutre dans le contexte actuel du
conflit israélo-arabe. Ensuite, pour des raisons proprement religieuses :
Jérusalem est de ce point de vue un lieu on ne peut plus chargé où chacun
s’efforce de défendre son pré carré face aux concurrents. Pour nous en tenir
aux chrétiens, on peut penser au Saint Sépulcre – l’Anastasis – dont la garde
est confiée à six Églises différentes qui sont loin de cohabiter dans une
parfaite paix évangélique sur le lieu même où la tradition situe la
Résurrection… Il
fallait donc trouver un auteur capable à la fois de s’extraire de ces lourdes
contingences et de comprendre de l’intérieur ce qu’elles signifient et
comment elles peuvent de fait être dépassées. Le choix du théologien,
philosophe et écrivain Jean-Yves Leloup pour rédiger ce volume est habile.
Spécialiste de la pensée chrétienne des origines, traducteur et penseur
chrétien original, cet auteur connaît son sujet et n’est pas spontanément
rattaché à telle ou telle institution religieuse. Libre
et intéressé par tout ce qu’il voit et entend, il sait donner à son
dictionnaire un ton à la fois concret et profondément spirituel. Celui d’un
amoureux, comme il se doit. Il l’écrit lui-même dans la préface :
« L’amour ne rend pas aveugle – les amoureux n’ignorent pas qu’ici c’est
la guerre, mais les amoureux de Jérusalem savent que celle-ci n’est supportable
pour eux, que parce qu’ils pensent à “autre chose”… » Avec plus de 900 pages et plusieurs centaines d’entrées, le parcours est forcément riche. On trouvera bien sûr des articles sur les « incontournables » du lieu : Pèlerinage, Saint Sépulcre, Gethsémani, Mont des Oliviers, David, Paix, Yad Vashem… Mais aussi quelques entrées inattendues : Epictète – mais que vient faire ici ce vieux philosophe stoïcien ? –, Mickey – oui, la souris de Disney… –, Éthique, Tapis de prière… Beaucoup de petites notices rappellent aussi les liens rattachant de grandes personnalités – le traducteur André Chouraqui, l’orientaliste Louis Massignon, le philosophe et rabbin André Néher, le poète Lamartine… – à cette ville que d’aucuns présentaient parfois comme le centre du monde. |
DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA
MÉDITERRANÉE |
Richard Millet |
Edition
Plon |
2015 |
Deux
rives, trois religions, vingt-trois pays riverains et une mer qui reçoit des noms
divers selon les langues : Mare Nostrum pour les Romains, Mer blanche du
milieu pour les Arabes, mer blanche pour les Turcs, mer du milieu des terres
pour les Hébreux, les Serbes, les Berbères, les Arméniens, la Méditerranée se
subdivise aussi en plusieurs mers : Adriatique, Tyrrhénienne, Egée,
Ionienne... Jadis centre du monde, la Méditerranée reste un espace
géographique et politique important, et le foyer de notre civilisation grâce
à la Phénicie, à Jérusalem et Athènes, et bien sûr Rome. La
division entre Orient et Occident tend aujourd'hui à s'estomper, à cause des
migrations et de l'américanisation du monde. C'est pourquoi l'auteur préfère
parler de Méditerranée au singulier, celle-ci étant envisagée dans sa
dimension civilisationnelle plus que politique, et dans sa diversité toujours
active. Il sera donc question de pays (Albanie, Macédoine...), mais plus
volontiers de régions (Kabylie, Côte Vermeille, Gaza...), de villes
(Beyrouth, Istanbul, Barcelone, Venise...), d'îles (Ibiza, Elbe, Malte...),
de personnages mythologiques (Jason, Antigone, Didon), historiques (Alexandre
le Grand, César, Zénobie...), d'écrivains (Homère, Camus, Lampedusa...), de
peintres (Caravage, Gréco, Barcelo), de musiciens (Falla, Albéniz , Milhaud),
de cinéastes (Fellini, Pasolini...), d'acteurs (Mastroianni, Claudia
Cardinale, Trintignant), de saints (Rabi'a, Angèle de Foligno, Thérèse
d'Avila), de plats, du vin, des vents, du platane et du cyprès, du oud et du
komboloï, et de bien d'autres choses, à partir de souvenirs personnels, de
voyages, de lectures, de femmes, ce qui explique, comme toujours en amour,
ces lacunes qui reçoivent le beau nom de préférences.... Cet
ouvrage retrace l’histoire de la Méditerranée, celle d’un espace et de ses
peuples, des origines à nos jours, ce qui n’avait pas été fait depuis
l’oeuvre de Fernand Braudel. Son but initial de cumuler haut niveau
scientifique et accessibilité est atteint. Chacune des cinq parties
correspondant à autant d’ères est traitée par un historien spécialiste de la
période. La lecture est facilitée par un plan très structuré et l’ensemble
est précis sans être trop détaillé Cet
espace, habité depuis la préhistoire, est un lieu de conflits dès le XVIe av.
J.-C. entre Grecs, Phéniciens et Etrusques, puis entre Carthaginois et
Romains avec les guerres puniques au Ve av. J.-C. A partir du IIIe siècle av.
J.-C., les sociétés méditerranéennes sont pour la première fois sous une
unique tutelle politique, celle de l’Empire romain qui développe le modèle
civique avec un rôle primordial dévolu à la cité et intensifie le trafic
maritime. La naissance du christianisme est une source d’oppositions jusqu’à
son adoption officielle au IVe siècle. II-De l’unité à la diversité :
les grandes fractures (Ve-XVe siècle) L’unité politique du monde romain est
rompue au Ve siècle avec les invasions barbares. La Méditerranée redevient un
lieu d’affrontements (montée de l’intolérance religieuse) tout en restant un
espace privilégié d’échanges économiques et culturels. On
peut distinguer trois grandes aires : l’Empire romain, ou monde
occidental chrétien latin, qui conduit les croisades au XIe siècle, domine de
nouveau la Méditerranée à partir du XVe et accueille la Renaissance au
16e ; l’Empire byzantin, ou monde chrétien oriental grec, qui est
remplacé par l’Empire ottoman au XVIe siècle ; l’Empire arabe qui se
forme lors de l’avènement l’islam (VIIe) au détriment de l’Empire byzantin,
est politiquement divisé dès le VIIIe et est anéanti par l’arrivée des
Mongols et des Turcs et par la Reconquista espagnole au XIIIe siècle. III- La
Méditerranée du premier rang aux seconds rôles (XVIe-XVIIIe siècle) Au milieu
du XVIe, les empires ottoman et espagnol se partagent la plus grande partie
de la Méditerranée et s’affrontent violemment tandis que la Renaissance de la
République de Venise atteint toute l’Europe. La Méditerranée représente un
immense marché de produits mais aussi d’esclaves, elle est un important lieu
de migrations (parfois contraintes) et connaît un nouvel essor démographique
au début du XIXe siècle. A cette époque les deux empires sont décadents
(conflit permanent, difficultés financières), par ailleurs, Venise et la
France réapparaissent sur la scène méditerranéenne tandis qu’une nouvelle
puissance s’impose, l’Angleterre (prise de Gibraltar en 1704). – L’Europe
réinvente la Méditerranée (1815-1945) L’expédition de Bonaparte en Egypte en
1798 annonce la pression coloniale de l’Europe en Méditerranée. Profitant de
la rupture des équilibres et de la désagrégation de l’Empire ottoman très
endetté, et fortes de leur maîtrise de la mer et des échanges, la France et
l’Angleterre se partagent le Maghreb et le Proche-Orient. L’ouverture du
Canal de Suez en 1869 fait entrer la Méditerranée dans un système mondial
d’échanges. Au moment de la première guerre mondiale, le modèle européen de
l’Etat-nation s’impose tandis que les Etats-Unis apparaissent sur la scène
méditerranéenne. Entre les deux guerres l’enjeu du pétrole, le développement
de l’arabisme avec Nasser et l’incapacité de la SDN à résoudre le problème
palestinien secouent le Proche-Orient alors que sur la rive nord se forment
des gouvernements fascistes et des dictatures militarisées. A la fin de la
deuxième guerre mondiale, la Méditerranée, libérée de l’occupation allemande,
manifeste une prise de conscience nationaliste. V-Du mare nostrum à la dérive
des continents (de 1945 à nos jours) La deuxième partie du XXe siècle est une
période d’instabilité dans la région. La Méditerranée est un des espaces les
plus disputés pendant la guerre froide par les deux blocs. Placée sous l’hégémonie américaine, elle est touchée par deux graves crises mondiales (crise de Suez en 56 et guerre du Golfe en 91), par le terrorisme, le conflit israélo-arabe et la montée de l’intégrisme musulman. On peut distinguer trois méditerranées : la rive catholique, libérale et individualiste qui crée la Communauté Européenne en 57, rejoint par le Portugal, la Grèce et l’Espagne dans les années 70 ; les Balkans et le vide laissé par l’écroulement du communisme à la fin des années 80 (Fernand Braudel : « ce monde sans père ») ; la rive musulmane « sous-développée » qui est à l’origine des chocs pétroliers des années 70, où les pouvoirs instables et endettés sont mis sous la tutelle du FMI dans les années 80, des tensions interarabes se développent, le conflit israélo-arabe semble interminable, et où on assiste à un renforcement du religieux. Le fort contraste nord-sud (dépendance alimentaire, poids de la dette, migration) peut-il trouver une solution dans le pari de la coopération euro-méditerranéenne (Barcelone, 95) vers une intégration au système mondial, et une conscience de Méditerranée commune ? |
dictionnaire amoureux de l’amÉrique |
Yves
berger |
Edition
PLON |
2003 |
Né
en 1492 avec la découverte du Nouveau Monde, le rêve américain n’aura jamais
cessé de s’étendre et de fasciner. Il est le rêve de ceux que le pouvoir
religieux persécutait, que le pouvoir politique emprisonnait, que la faim
taraudait. Un seul chiffre, à la sobre éloquence : entre 1815 et 1914, entre
Waterloo et la Première Guerre Mondiale, en cent ans, trente millions
d’Européens sont entrés aux Etats-Unis.
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dictionnaire amoureux de l’amÉrique
latine |
Mario vargas llosa |
Edition
PLON |
2005 |
De
Quito à Madrid, de Don Quichotte à Che Guévara, d’Eldorado à Inca, un des plus
grands auteurs sud-américains chante les fulgurantes contradictions d’un
continent écartelé.
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DICTIONNAIRE AMOUREUX DE LA MYTHOLOGIE |
Jacques Lacarrière |
Edition PLON |
2006 |
Que sont devenus les dieux ? Où sont passés Zeus, Dionysos, Eros, Orphée, Pasiphaé et autre Prométhée. Avouons-le : à les voir statufiés dans des manuels scolaires, on les avait mis hâtivement à le retraite de notre imaginaire. Pour
notre délectation, nos livres d’école retraçaient leurs aventures : Les
amours de Zeus, les querelles de Vénus, les multiples intrigues de l’Olympe.
Nous découvrions alors un monde prodigieux, une grande épopée simultanément
tragique, comique, érotique. La mythologie était l’antidote de notre vie
quotidienne. On ne fait pas ce que l’on veut dans la vie, les dieux grecs,
eux le faisaient. Il ne fait pas rêver, les dieux grecs adoraient les
rêveries. Il ne faut pas trop penser aux choses de l’amour, les dieux grecs
ne pensaient qu’à ça. Les
dieux étaient des héros et ils le sont restés. L’auteur dans cet ouvrage de 550
pages nous racontent avec beaucoup d’humour la vie de l’Olympe et de ces
dieux qui ont façonnaient la pensée occidentale. Au sommaire de cet ouvrage l’auteur nous parle de : Les abeilles - Actéon et Narcisse – Adonis – Adyton – L’Âge
d’or – Ajax – Alphabet – Ambroisie – Ange – Antigone – Arbre – Ares – Aristée
– Atlantide – Attis – Bellérophon – Cadmos – Chimère – Ciel et Terre –
Cithéron – Clytie et Leucothoé – Création de la femme et de l’Homme –
Création du monde – Cythère – Danaïdes – Daphné – Dédale – Déluge – Déméter
et Perséphone – Diable – Dionysos – Dragon – Eau Primordiale – Egée – Electre
–Enée – Eros et Psyché –Europe – Feu – Gaïa – Gigantomachies – Gilgamesh –
Grande ourse – Hadès – Hellespont – Héraclès/Hercule – Les femmes de trachis
– Hommes pierres et Femmes pierres – Hommes plantes et Femmes plantes – Icare
– Immortalité – Innana – Io – Ismène – Ithaque – Jardin – Jason – Jugement
des âmes – Langage des dieux – Léda – Les limiers – Lune – Mardouk – Mausolée
– Méléagre – Métamorphoses végétales – Mirmyx – Mythes – Mythogrammes –
Naïades – Neith – Néreides – Odyssée – Œdipe – Olivier – Olympe et Walhalla –
Orion – Orphée – Osiris – Pandore – Paphos – Paradis – Parfum des légendes –
Pasiphaé – Persée – Phaéton – Phénix – Philoctète – Pont des âmes – Poséidon
– Prométhée – Purgatoire – Râ contre Apophis – Soleil – Sophocle – Styx –
Tartare – Terre – Thésée – Triton – Typhon – Ulysse – Vents – Voie lactée
–Xoanon – Zagreus – Zeus – |
dictionnaire amoureux de l’inde |
J.
Claude carrière |
Edition plon |
2001 |
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Carnet de
route ? Manuel de civilisation ? Non, beaucoup mieux : une
véritable invitation au voyage et à l'évasion. Avec pour seul mot d'ordre le
butinage, parmi la multitude de visages, de paysages, de langues et de
croyances qui constituent l'Inde. Loin des
sentiers battus et des clichés exotiques qui encombrent les guides
touristiques, voici donc l'Inde restituée avec amour, poésie et cocasserie.
De Shiva à Vishnu, en passant par Calcutta ou l'Ambassador (ce fameux
véhicule qui est à l'Inde ce que la 2CV est à la France), ces fragments d'un
discours amoureux nous invitent également à butiner parmi la centaine
d'entrées retenues par Jean-Claude Carrière. L’auteur, par ailleurs
scénariste, conteur et romancier nous entraîne, croquis à l'appui, dans
un pays parfaitement imaginaire et pourtant bien réel, qu'il définit comme
"une chimère en exercice". Totalement
subjective, son Inde n'en est que plus vivante, intrigante et mystérieuse.
Après vingt ans de séjours et de travaux, avec pour guides le Mahabharata, le
grand poème épique national, puis le Dalaï-lama, le scénariste de Buñuel
réalise un exploit : métamorphoser son ouvrage en un véritable voyage
alphabétique à travers le temps et l'espace. |
dictionnaire amoureux de l’Égypte |
Robert
sole |
Edition PLON |
2001 |
Un
voyage dans le temps sous forme d’abécédaire, avec l’humour, de l’histoire
ancienne et moderne, de la connaissance des lieux, et beaucoup d’amour pour
cette terre mythique. On passe des pharaons à Hérodote, puis à Champollion,
Pierre Loti, ou H. Kalsoum et autres personnages qui ont fait et font
l’histoire de ce pays attirant. Ce livre a été conçu par un scientifique volubile, à la passion
communicatrice. Il ouvre toutes les portes d'accès à une civilisation
énigmatique, au fort pouvoir d'attraction sur le grand public, auprès duquel
il cet opus paraît indispensable pour préciser ses connaissances sur un
univers complexe. Si sa fonction la plus en vue est celle de médiateur au journal
Le Monde, Robert Solé est aussi un auteur attaché à ses racines égyptiennes.
Aux nombreux romans et ouvrages historiques qu'il a consacrés au don du Nil
-parmi lesquels Les Savants de Bonaparte (Seuil) et un Dictionnaire amoureux
de l'Egypte (Plon)-, l'écrivain et journaliste natif du Caire vient d'ajouter
une anthologie des récits de voyages du XIXe siècle et du début du XXe,
illustrée de photographies d'époque Peut-être, mais c'est précisément la manière dont les
auteurs voient l'Egypte qui m'a intéressé. Loti exagère, c'est certain, mais
quel talent. Sa description de l'île de Philae à moitié submergée par les
eaux est extraordinaire. Les écrits de Louis Malosse, à la fin du XIXe
siècle, contiennent des mots qu'on n'oserait plus employer aujourd'hui,
notamment à propos des indigènes. Il y a toujours une tendance à penser
qu'avant, c'était le bon temps. Pour Loti, l'hôtel Cataract, qui nous
émerveille tant aujourd'hui, était l'horreur absolue, le symbole de
l'irruption de la modernité qui allait détruire Assouan. Maspero était
effrayé par les quelques milliers de touristes que l'Egypte recevait chaque
année. |
DICTIONNAIRE AMOUREUX DE L’ORIENT |
René Guitton |
Edition Plon |
2016 |
" L'Orient
nourrit mes rêves depuis l'enfance. Mon père, officier supérieur de marine, a
sillonné les mers, et les cartes postales qu'il envoyait alors de ses
périples dans les pays du soleil, ont fait naître mes désirs d'aventure. Dès
l'adolescence, je dévorais les récits des écrivains voyageurs en Orient
réunis dans notre bibliothèque familiale : Chateaubriand, Flaubert,
Lamartine, Loti... Je grandissais, mes aspirations tournées vers les terres
du Levant. Adulte, j'allais
étudier ici et là-bas, l'antiquité, l'histoire, l'évolution, les révolutions,
les monothéismes, les traditions, les mythes de ces pays qui focalisaient
l'attention de l'Occident. Je tombais passionnément amoureux de Sumer, des
épopées de Gilgamesh et de la Création, de la Haute Mésopotamie avec sa mythique
Babylone, l'Egypte pharaonique, l'Iran des Perses, la Turquie de Byzance aux
Ottomans, le Liban, Israël, Palestine, la Jordanie, l'Arabie saoudite, les
Emirats... avec les recompositions et les convulsions des siècles récents.
L’Orient de ce
Dictionnaire amoureux parcourt des chemins arabes, juifs, turcs, perses,
égyptiens, yazidis, nabatéens, les terres d’Abraham, de Moïse, de Jésus et de
Mahomet. Il remonte le temps proche ou lointain, le temps religieux,
sociologique et littéraire discerné par l’auteur au cours de ses multiples
pérégrinations, recherches et travaux. Source de notre civilisation, cet
Orient porte aussi les figures légendaires de Gilgamesh, Alexandre,
Cléopâtre, Bonaparte, Lawrence d’Arabie, Agatha Christie, Oum Kalsoum… et de
lieux mythiques, Babylone, Byzance, Palmyre, Jérusalem, Ispahan, Louxor,
Alexandrie… Un recueil de chair
et de sens, de passion aussi, celle de Lamartine, Flaubert, Chateaubriand,
Nerval, Loti… l’Orient d’une certaine musique humaine, modeste contribution à
une sorte de plaidoyer des Lumières. Pour paraphraser Pierre Loti, « il y a
dans ce dictionnaire amoureux, une lente promenade, au pas des chameaux
berceurs, à travers l’Histoire, dans l’infini du désert rose…
» |
DICTIONNAIRE AMOUREUX DES PAPES |
Bernard Lecomte |
Edition Plon |
2016 |
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Ces excès légendaires conduisirent à la révolte du
moine Savonarole à Florence, torturé puis exécuté en 1498. La débauche
permanente de la cour papale aurait atteint son paroxysme le 31 octobre
1501.Burchard rapporte une compétition lubrique réunissant 50 prostituées
nues, les enfants Borgia devant arbitrer les prouesses viriles des
compétiteurs, pour le bon plaisir de leur saint père. De nombreuses notes
diplomatiques viennent confirmer la véracité de l’événement. On raconte même du pape Borgia qu’il
conclut un pacte avec le démon. Jean XII : un golden pape, héros de
“Vatican Psycho”. Accédant de force sur le trône romain à l’âge précoce de
17 ans environ, Jean XII retient forcement l’attention par le nombre et la
gravité des faits qui lui sont imputés. Lors de son règne, il
se rendit coupable aux yeux de ses contemporains de sacrilège, simonie,
parjure, meurtre, adultère et inceste. On trouve à son sujet dans l’ouvrage Chronologie
des Papes par Jean Mathieu-Rozay: « Il était complètement
corrompu. Sa résidence pontificale du Latran, envahie aussitôt par les
femmes, les eunuques et les esclaves, devint le palais de la débauche, seul
domaine où le pape ait une indéniable compétence ». Il dirigea l’église
par intermittence pendant 9 ans de 955 à 964, ayant été destitué par le roi
germanique Otton le Grand. Il fit crever les yeux, couper le nez et les
oreilles des évêques qui se dressèrent contre lui. Urbain VI, “le paranoïd’pope”. Elu
en 1377 et adepte de la torture, autoritaire mal aimé et despotique, on dit
de lui qu’il avait pris l’habitude de faire torturer atrocement et
disparaitre ses futurs successeurs. Obsédé par les complots, porté sur la
bouteille et considéré comme fou, il fut à l’origine du schisme qui déboucha
sur l’établissement de la papauté d’Avignon. Il mourut isolé en 1389. Sixte V, “full-metal Saint-Pierre”. Sixte
Quint, farouche dalmate, fut inquisiteur de formation. Il fit ses preuves à
Venise puis en Espagne, avant de succéder à Grégoire XIII en 1585, jusqu’ à
sa mort en 1590. Il manifesta un sens constant de la rigueur, animé par une
volonté un peu trop prononcée de redorer l’image déplorable de la papauté. Il
agrémenta ses terres d’innombrables piques garnies de têtes
tranchées, et instaura la peine de mort pour presque tous les crimes
délits : le vol, le parjure, l’avortement, l’adultère, l’inceste, le
proxénétisme ou encore la sodomie… Parallèlement, il couvrit de faveurs
suspectes son neveu Alessandro, ordonné cardinal à l’âge de 15 ans seulement.
On lui doit cependant la construction de la chapelle Sixtine, ce qui l’exclut
de la catégorie suivante : les papes les plus nuisibles à la pensée
humaine. Paul
III, leur père à tous. En dépit de
ses habitudes sexuelles qui le conduisaient souvent dans la couche de jeunes
garçons, il fut père de quatre enfants, et même un grand père attentionné.
Paul III est parvenu en 15 ans de pontificat (1534-1549) à stimuler le
développement d’un obscurantisme catholique qui accompagnera les guerres de
religion, l’épanouissement de l’inquisition, et les conquêtes
d’évangélisation. On lui doit la fondation de l’Ordre des Jésuites mais aussi
l’instauration de l’index ou encore le dépliement de la contre-réforme. Il
eut tout de même le mérite de condamner fermement l’esclavage et d’avoir
protégé Michel-Ange. Son intransigeance, fort impopulaire, conduisit la
population romaine à jeter sa statue dans le Tibre après sa mort. Clément VIII, pas saint mais presque. Il
avait tout du pape modèle. Élu dans un souci d’équilibre pour sa personnalité
pondérée, on lui reconnait une capacité politique et une implication sans
failles. Mais une fois investit en 1592, il poursuivit allègrement la
politique de violence de Sixte V ce qui le conduisit à ternir quelque peu son
cursus. Dès son élection, il fit exécuter un fils éminent de la vielle
noblesse romaine, Troio Savelli. Il est également responsable de la mise à
mort Béatrice Censi, héroïne populaire qui avait tué un père aux velléités
incestueuses Encensée par Stendhal, Alberto Moravia ou encore Percy Shelley
cette figure incarnait pour le peuple romain, la résistance à l’arrogance des
puissants. Adepte de l’orthodoxie tant en dogme qu’en pensée, il fit brûler
sans hésiter le meunier mystique Mennochio ainsi que le moine philosophe
Giordano Bruno, l’un des plus grands esprits de son temps, accusé de magie noire. Il
s’illustra, comme beaucoup de ses prédécesseurs, par une série de mesures
judéophobes. Urbain VIII, notre père qui êtes odieux. Adepte d’un népotisme systématique et lucratif, on connait
presque mieux ses victimes que son parcours (1623-1644). Il livra aux
fers de l’inquisition son ami Galilée qui dût abjurer ses découvertes. Les
conclusions de ses recherches furent déclarées « insensées,
inconciliables avec la philosophie et formellement hérétiques puisqu’elles
étaient en contradiction avec l’Écriture Sainte ». Ce
dernier eu notamment le culot de prétendre, comme Copernic, que la terre
tournait autour du soleil, centre de notre galaxie… Ce n’est qu’en 1750 que
le pape Benoît XIV accepte implicitement l’héliocentrisme. 80 ans passent
encore avant que Rome n’admette que la terre tourne autour du soleil, vers
1830. Il faut attendre 1992, pour que Jean-Paul II admette officiellement la
validité des thèses galiléennes et reconnaisse les erreurs de l’église. Mieux
le dispendieux urbain VIII n’hésita
pas à livrer au bûcher des victimes innocentes dont il voulait récupérer les
biens. Le jésuite allemand Frederich Von Spee, rapporte ainsi avoir
accompagné plus de 200 femmes qu’il croyait innocentes jusqu’au saint grill. Léon XII, la nostalgie de la chair brûlée. Abolie
en Espagne, comme en Italie en 1808 par Napoléon 1er,
l’inquisition est restaurée en 1814, après la libération
de Rome. Le clergé romain s’unit alors aux forces réactionnaires pour
contrer la vague révolutionnaire et laïcisante qui traverse l’Europe, et
restera un fervent détracteur de la pensée des Lumières au cours du XIXe
siècle En 1823, Léon XII (1823-1829) décide mettre un coup de collier pour faire
vivre à l’esprit d’inquisition de dernières heures flamboyantes. S’appuyant
sur la délation, il persécute les nouveaux hérétiques : républicains,
nationalistes, partisans de l’unité italienne. En seulement trois mois il
parvient au score de 508 condamnations parmi lesquelles de nombreuses peines
de mort. La circonscription des juifs aux ghettos est restaurée, comme la
saisie de leurs biens. Léon XII s’oppose fermement au recours à la
vaccination contre la variole vers 1821, “une nouveauté diabolique”, selon
lui. En tant que chefs d’États et figures politiques
internationales, de nombreux papes furent tentés de prôner des politiques de
conquêtes agressives, des croisades guerrières et des violences diverses
telles que l’esclavage. Comme le l’aurait souligné le camarade Staline,
le Vatican ne dispose plus d’une force militaire digne de ce nom, si ce n’est
la fameuse garnison des gardes Suisses. Mais avant l’achèvement de l’unité
italienne, les États du pape ont longtemps été l’une des principales forces
militaires du pays. Et les papes qui seraient aujourd’hui
passibles de la cour pénale internationale sont tellement
nombreux, qu’il serait difficile de les évoquer tous. . Nicolas V, le pape négrier. La
traite des esclaves s’est longtemps trouvée limitée par la réprobation
affirmée par l’église et les intérêts des missions évangélisatrices
s’opposaient souvent à ceux des « marchands d’ébène ». Ce
n’est qu’avec la bénédiction de la papauté que le commerce triangulaire et le
travail forcé dans les colonies ont pu prospérer au grand jour. Nicolas V
(1447-1455) semble avoir ouvert le bal grâce à la bulle Romanus
Pontifex. Après avoir réaffirmé les droits pontificaux en matière de
conversion forcée des indigènes et des peuples musulmans, Il autorise
par ce document le roi du Portugal à pratiquer la déportation et le
commerce des “serviteurs” africains. Il observa une certaine
indulgence envers les négriers, rapporte l’historien contemporain Norman
Cantor. Le remord ou la bienséance l’amènent tout de même ensuite à réaffirmer
l’impossibilité de posséder un être humain, ce qui le fit considérer comme un
humaniste. Il reste néanmoins le complice direct de l’un des plus grands
crimes de l’histoire humaine. Innocent III, le “Pontificator”. En
voici un qui a bien choisit son nom de messe. Considéré comme l’un des plus
importants papes de la chrétienté, élu à 37 ans, son ambition dévorante
l’amène à poser des bases solides au pouvoir romain en théorisant la
théocratie pontificale. Innocent (1198-1216) se considère comme l’arbitre
incontestable et s’autorise l’ingérence politique et militaire en cas de
conflit insoluble, de crime grave commis par un prince, ou d’atteinte aux
intérêts de l’église. Fort de son armée, il en a les moyens. Il s’arroge
le droit de désigner l’empereur du Saint Empire germanique en cas de litige
et sera l’un des premiers à utiliser les croisades à des fins purement
politiques. La IVe croisade qui devait initialement libérer Jérusalem fut
détournée sur Constantinople. Il est également à
l’origine des vagues de massacres qui accompagnèrent la répression des
hérésies cathares et albigeoises dans le sud de la France dès 1209. A la
suite du Ive concile de Latran en 1215, il
recommande la marquage des juifs. Innocent III bénéficie des dispositions
développées par son prédécesseur, Lucius III (1181-1185), véritable pionnier
en son domaine. Coupable de la répression sanglante des hérétiques Vaudois et
Cathares en 1184, Lucius avait établi, avec son allié Frédéric Barberousse,
les règles du châtiment corporel des hérétiques. Innocent III lancera
également une croisade contre les Almohades en Espagne et contre l’Egypte peu
avant de mourir, sans avoir pu finaliser l’implantation de l’inquisition dans
chaque diocèses. L’inquisition a offert un terrain d’expression sans pareil
aux pulsions exterminatrices de certains Papes. C’est Grégoire IX (1227-1241) qui perfectionne l’outil en l’imposant dans
chaque diocèse, selon le vœu d’Innocent III. Des frères dominicains la
mettent en oeuvre, sous l’autorité des évêques. Plus tard, Sixte IV
(1471-1484) n’hésite pas à en faire bon usage. Il convainc en 1478 les
souverains espagnols Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille, de
réintroduire l’inquisition dans la péninsule ibérique. Ils parviennent en 15
ans à totaliser 97 000 condamnations et 16 200 exécutions sur le bûcher. Son
flair permet également au pape de dénicher de célèbres talents tels que Tomas
de Torquemada qu’il nomme grand inquisiteur en 1483.Innocent VIII (1484-1492)
œuvrera d’arrache-pied pour se montrer digne héritier de cet appareil. Il
prononce la Bulle « Summis desirantes Affectibus » qui cautionne et
codifie les règles de la chasse aux sorcières. Sous son autorité deux prêtres
dominicains compulsent le « Maleus Maleficarum » ou marteau des
sorcières, un code détaillé des procédures de torture à appliquer aux
coupables présumées. Paul IV, le virtuose de l’abjuration. Célèbre
pour sa corruption, sa débauche et son recours à la simonie, Paul IV (1555-1559)
fait ses classes comme président de la nouvelle commission de l’inquisition
dès 1542. On lui prête cette citation : « Si mon propre père avait été
quelque peu convaincu d’hérésie, j’aurais rassemblé de mes mains ramassé le
bois de son bûcher ». Il étendit la torture alors appliquée aux suspects,
à l’ensemble des témoins. Il organisa une persécution des juifs inédite dans
les Etats de Pape, en imposant leur enfermement dans les ghettos et le port
d’un bonnet distinctif jaune… |
DICTIONNAIRE AMOUREUX DE TINTIN
|
Albert Algoud
|
Edition Plon
|
2016
|
||
Albert
Algoud n'en est pas à son premier ouvrage sur l'œuvre d'Hergé, celui-ci
constitue assurément le plus complet et le plus intéressant. Plus de 700
pages consacrées à Tintin, et de façon plus générale à l'œuvre de son
créateur. L'ensemble couvre tous les thèmes, la plupart des personnages de
cette bande-dessinée, évoque les grands tintinologues, ou hergéologues, si
vous préférez, et ne laisse sous le voile aucun des sujets polémiques souvent
évoqués à propos de la vie et de l'oeuvre du dessinateur belge. Si
l'auteur cède une ou deux fois au goût pour le règlement de comptes entre
spécialistes, et s'il ne cache pas son scepticisme et son agacement devant
certaines analyses (la psychanalyse en particulier), ce dictionnaire
constitue une lecture riche, plaisante. Toujours claire, comme la ligne
attribuée à Hergé, toujours légère lorsqu'elle se voile d'ironie. Et surtout
d'une grande honnêteté intellectuelle. Dans la vaste bibliographie hergéenne,
le Dictionnaire amoureux d'Albert Algoud mérite une place de choix. |
DICTIONNAIRE AMOUREUX DES
TRAINS |
JEAN
DES CARS |
ÉDITION
PLON |
2006 |
Qui
n’a pas rêvé de monter à borde l’Orient-Express, du Transsibérien, du palace
sur rails, des maharadjahs ou encore de s’embarquer avec Paul Morand, Agatha
Christie, Valéry Larbaud et Joseph Kessel ? Avec Jean des Cars, vous
allez exaucer ces rêves. Vous voyagerez dans ces trains mythiques ou dans les
chemins de fer de notre enfance, ces merveilleux tortillards de campagne
haletants et soufflants, que des amateurs déterminés font rouler du Vivarais
à la baie de Somme, de l’Alsace à la Provence. Le
train sous toutes ses formes, est depuis un siècle et demi, le créateur d’un
monde nouveau d’émotions et d’art de vivre. De Labiche à Zola, d’Hitchcock à
Truffaut, les trains du mystère, du drame et de l’amour sont l’univers favori
de l’auteur. De la vapeur au TGV, il enchantera votre lecture. Bien
sur l’ésotérisme des voyages n’est pas loin, lui qui dans les mystères
initiatiques nous emmène vers des recherches spirituelles et métaphysique,
que ce soit à la recherche de la Toison d’Or, ou la Parole perdue, les voyages
de Thésée avec le minotaure, Orphée recherchant Eurydice au centre de la
terre, Déméter inconsolable de la perte de sa fille Perséphone, Ulysse, Jules
Verne et son tour du monde, tous les voyages s’ils nous éloignent d’un
départ, nous rapproche d’un but, les trains participent à cette symbolique de
la recherche tout en agrémentant le plaisir des yeux, nous voyageons
physiquement sous d’autres cieux, mais en même temps dans notre intériorité. |
dictionnaire amoureux de venise |
Philippe
sollers |
Edition
PLON |
2004 |
||
Le
monde se précipite vers le chaos, la violence, la terreur, la pornographie,
le calcul aveugle, la marchandisation à tout va ? Mais non, voyez, écoutez,
lisez : voici le lieu magique et futur dont tous les artistes et les esprits
libres témoignent. Parmi les carnavals les plus célèbres d’Italie, le Carnaval
de Venise mérite certainement une reconnaissance et une attention
toute particulière. Le premier document officiel déclarant le Carnaval de
Venise "fête publique" remonte à 1296: il s’agit d’un décret
à travers lequel le Sénat de la République de la Sérénissime déclare le jour
précédent le Carême comme "jour férié". Il fut institué par les
oligarques vénitiens, dans le but d’accorder à la population une période
consacrée aux divertissements et aux célébrations. Les masques, protagonistes
du carnaval, devaient donc servir à supprimer les références à la classe
sociale, au genre et à l’appartenance religieuse.
Venise est une ville capable de charmer les visiteurs à tout
moment de l’année, mais que le carnaval arrive à rendre encore plus magique. |
dictionnaire bilingue de la franc-maçonnerie |
Anglais-Français
– Français-Anglais |
Edition
Barrier |
2002 |
Utile
si on veut retrouver les mots d’origine en anglais et son équivalence en
français car souvent la traduction a été inadaptée et mal traduite. La Franc-maçonnerie est une
alliance universelle ayant pour but la fraternité entre tous les hommes, le
perfectionnement de l'être humain et le progrès de l'humanité.
|
DICTIONNAIRE CRITIQUE DE L’ÉSOTÉRISME |
sous la direction de Jean SERVIER |
Edition
PUF |
1998 |
Avant
de rejoindre l’Orient Eternel, Jean Servier nous a légué ce dictionnaire de 1500
pages qui est un excellent outil de travail et de réflexion sur l’ésotérisme
en général. Quand
on commence à avoir une bibliothèque de taille importante comme c’est mon cas,
il est fréquent que l’on papillonne d’un livre à l’autre pour rechercher des
informations pertinentes. La plupart des ouvrages présentent un double
visage: ils peuvent tout à la fois renfermer un contenu d’une sagesse
exceptionnelle tout en présentant de terribles lacunes (comme un manque de
recul sur les croyances personnelles de la part des auteurs). Il arrive aussi
qu’ils soient tout simplement mauvais ou soumis à une vision globale à côté
de la plaque et qu’ils proposent pourtant quelques lignes par-ci par-là qui
méritent à elles-seules l’achat et la lecture du livre. Cela n’a rien
d’incohérent au demeurant. S’il arrive à beaucoup d’entre nous (moi compris)
de s’égarer parfois dans nos certitudes ou nos croyances, cela n’empêche
nullement de parfois toucher du doigt un élément essentiel qui n’était pas
perçu jusque là, soit par difficulté à trouver des sources, soit parce que
c’est dans les chemins improbables qu’on trouve parfois ce que l’on
n’attendait plus. Mais
il est des ouvrages qui sont des condensés de réflexion, de recherches
sérieuses et peu orientées, vers lesquels on sait que l’on peut se tourner
pratiquement les yeux fermés chaque fois que l’on recherche une information.
L’un de ces ouvrages est celui de Jean Servier Nous trouvons au sommaire de cet important ouvrage : Age d’or, Agrippa, alchimie, amulette, Anubis, Apocalypse de Jean,
astrologie, Atlantide, baptême, bestiaire, William Blake, bouddhisme,
Giordano Bruno, Cagliostro, calendrier, catharisme, caverne, chamanisme,
chiromancie, compagnonnage, cosmogonie, Delphes, démons, devin, diététique
taoïste, divination, druide, égyptomanie, Eleusis, Esséniens, Etrusques,
exorcisme, Faust, franc-maçonnerie, géomancie, Gilgamesh, gnosticisme, Golem,
Graal, harmonie cosmique, hermétisme, hiéroglyphes, Ibn Khaldûn, initiation,
ismaélisme, Janus, kabbale, labyrinthe, livres sibyllins, Lupercales, magie,
manichéisme, messianisme, métempsycose, Midrash, millénarisme, mythologie
irlandaise, Newton, nombre, occultisme, ordalie, orphisme, Osiris, Paracelse,
perfection (phase de), phénix, possession, prêtres aztèques, Pythagore,
réincarnation, Rose-Croix, secret, sorcellerie, soufisme, Swedenborg,
talisman, Talmud, tarots, transmutation philosophale, univers du double,
Vestales, Wagner, xiantian et houtian, Yeats, zâhir et bâtin, zodiaque.
Etc… Des aborigènes d’Australie à la Scandinavie
ancienne, des Celtes à l’Egypte pharaonique, du christianisme primitif à la
Mésopotamie cunéiforme, de la Mésoamérique au judaïsme, de l’Islam à l’Inde…
tous les continents, toutes les langues, cultures et écritures, tous les mots
sont situés dans une double perspective encyclopédique et critique pour
accompagner les lecteurs, tous les lecteurs sur les chemins d’une véritable
archéologie de l’invisible. Conçu et construit comme un parcours initiatique
pour les hommes de notre temps, le Dictionnaire critique de l’ésotérisme est
une succession d’entrées dans les terres inconnues de notre autre univers,
c’est-à-dire un livre ouvert sur un monde caché.etc… Dirigé
par Jean Servier, auteur d’une célèbre Histoire de l’Utopie, cette somme
d’érudition « conçue et construite comme un parcours initiatique »
se propose d’explorer la notion d’ésotérisme sous toutes ses dimensions. Dans
le temps : des démons de la nuit mésopotamiens et du Livre des Morts
égyptiens jusqu’à la Golden Dawn et Raymond Abellio. Géographiquement :
toutes les aires culturelles sont évoquées : du monde amérindien à la
Scandinavie en passant par l’Occident chrétien et l’Islam. Ou encore d’un
point de vue culturel, de l’Alchimie au Yoga. Nanties d’une riche
bibliographie, les notices de cette tentative d’une « archéologie de
l’invisible » sont signées des meilleures spécialistes : Antoine
Faivre, Régis Boyer, Pierre Lory et… Christian Jacq. La pierre d’angle scientifique
et clarifiante de toute bibliothèque ésotérique |
dictionnaire de la bible |
André-Marie
GERARD |
Edition
ROBERT LAFFOND |
1991 |
||
A
toutes ces choses - et à beaucoup d’autres - le Dictionnaire de la Bible vous
apporte une réponse. Si la Bible constitue un indéniable trésor de la
littérature humaine, elle est, pour le chrétien réel, bien davantage que cela
: elle est la Parole de Dieu en ce qu'elle est la Bibliothèque Sacrée des
Saintes-Écritures, digne, à ce titre d'être honorée. Ainsi, Dieu est tenu
pour l’Auteur authentique de son contenu à travers les auteurs humains
dirigés par l’Esprit Saint. Pourtant, si la chrétienté indique à ses fidèles
d’en considérer le contenu comme étant la Vérité que Dieu a donnée aux hommes
pour le salut de ses élus, elle conseille toutefois de tenir compte du
contexte de l’époque, des façons de s’exprimer et de ressentir, pour parvenir
à une juste interprétation de la Parole. De là vient l'utilité d'un bon
Dictionnaire biblique. Consciente qu’elle est de la difficulté de cette tâche, la chrétienté estime avec raison que seule l’action de l’Esprit Saint peut permettre de bien comprendre ce qu’Il a Lui-même dicté. Quelques pistes permettent, toujours d’avancer alors dans la bonne direction: il faut ainsi envisager l’Écriture dans son unité et comprendre aussi la tradition ancienne historique du christianisme primitif comme soutien.
La Bible est écrite dans un langage parfaitement humain constamment en évolution, et vient s’insérer dans une époque précise pour bien montrer aux fidèles que Dieu n’est pas extérieur à eux. La Bible traduit ainsi le caractère évolutif de sa compréhension : en effet, si l’Esprit Saint se situe en dehors de notre temps par sa nature même, l’interprétation de son enseignement dépend intimement de l’état de conscience des personnes inspirées et de celui de ses lecteurs en relation avec l'Esprit de la Présence de Christ en eux. |
dictionnaire de la civilisation
Égyptienne |
Guy rachet |
Edition
LAROUSSE |
1992 |
Les
dieux, les dynasties, la littérature, l’écriture, la musique, les hauts lieux
de l’art et de l’histoire, les peuples, les coutumes, l’organisation de la
société, les techniques, l’artisanat, les conditions de vie du peuple
égyptien… de la première dynastie à l’Égypte des Lagides.
Un
très beau dictionnaire, très richement et savamment illustré et très bien
informé sur l'état actuel de la recherche dans le domaine de l'archéologie et
de l'histoire égyptienne ancienne. Une bonne vision de la langue des
hiéroglyphes et de ses succédanés hiératique et démotique. Mais justement,
ces succédanés pour scribes, marchands, fonctionnaires du « fisc » et autres
professions utilitaires, montrent que la langue des hiéroglyphes ne peut
avoir qu'une origine « religieuse », être issu de la classe des « prêtres »,
et donc avoir été élaborée comme une langue secrète. Ainsi dire que cette
langue apparaît achevée (malgré ses trois niveaux de complexité, ses trois
fonctionnements hiéroglyphique, idéogrammique et phonogrammique simultanés,
en 3200 avant J.C. c'est presque impliquer qu'elle a été donnée aux hommes
par quelque dieu. Bien
sûr l'origine est plus ancienne et l'élaboration à du prendre quelques centaines
d'années au moins. Notons aussi que sur ce plan linguistique, et cela est une
tendance générale du dictionnaire, on se contente trop facilement de donner
une transcription phonétique latine des mots et une traduction non littérale
et qui ne révèle pas vraiment la richesse syntaxique et morphologique des «
mots » concernés. On a donc une approche lexicale des faits de langue
entièrement européo-centrée, sinon franco-centrée. C'est dommage pour un
ouvrage de cette qualité. |
DICTIONNAIRE
DE LA FRANC-MAÇONNERIE |
Daniel
LIGOU |
Edition
PUF |
1987 |
Un
dictionnaire de la F. M. qui nous parle surtout des personnages, des
obédiences et de la vie maçonnique depuis sa création. Qu'est-ce
que la franc-maçonnerie ? Comment devient-on franc-maçon ? Pourquoi
parle-t-on de sociétés secrètes, de rites mystérieux, d'initiés ? Qu'est-ce
qu'une obédience, une loge, un grand maître ? Pourquoi la franc-maçonnerie
a-t-elle suscité tant de haines, une mise à l'index et encore, de nos jours,
de nombreuses suspicions ? S'appuyant sur un précédent travail publié en
1974, ce dictionnaire a connu dès sa première édition en 1987 dans une
version reliée, un succès considérable. Cette
cinquième édition en dicos-poche témoigne d'un intérêt toujours vif pour la
" maçonnologie ". Loin de dévoiler des prétendus " secrets
maçonniques ", cet ouvrage reflète, en dehors de toute polémique, la
multiplicité des sensibilités ou des approches et témoigne d'une manière exhaustive
et rigoureuse, dans un cadre historique, de la richesse des obédiences. Sont
présentés, les notions, les personnages, les coutumes, les pays dans lesquels
existe une franc-maçonnerie active. Une importante bibliographique complète
ce dictionnaire qui se veut le " dictionnaire d'une franc-maçonnerie en
idées et en actes ". |
dictionnaire de la Franc-maçonnerie et
des francs-maçons |
Alec
MELLOR |
Edition
BELFOND |
1971 |
Un
très bon dictionnaire sur la Franc-maçonnerie française. On y parle des rites
émulation, écossais, Rectifié, les hauts grades, l’historique de la
Franc-maçonnerie Un
très bon dictionnaire sur la Franc-maçonnerie clôture ce livre. Un
dictionnaire de référence. Qu'est-ce
que la franc-maçonnerie ? Comment devient-on franc-maçon ? Pourquoi
parle-t-on de sociétés secrètes, de rites mystérieux, d'initiés ? Qu'est-ce
qu'une obédience, une loge, un grand maître ? Pourquoi la franc-maçonnerie
a-t-elle suscité tant de haines, une mise à l'index et encore, de nos jours,
de nombreuses suspicions ? S'appuyant
sur un précédent travail publié en 1974, ce dictionnaire a connu dès sa
première édition en 1987 dans une version reliée, un succès considérable.
Cette cinquième édition en dicos-poche témoigne d'un intérêt toujours vif
pour la " maçonnologie ". Loin de dévoiler des prétendus "
secrets maçonniques ", cet ouvrage reflète, en dehors de toute
polémique, la multiplicité des sensibilités ou des approches et témoigne d'une
manière exhaustive et rigoureuse, dans un cadre historique, de la richesse
des obédiences. Sont
présentés, les notions, les personnages, les coutumes, les pays dans lesquels
existe une franc-maçonnerie active. Une importante bibliographique complète
ce dictionnaire qui se veut le " dictionnaire d'une franc-maçonnerie en
idées et en actes ". |
DICTIONNAIRE DE LA CIVILISATION MÉSOPOTAMIENNE |
Sous la direction de Francis Joannès |
Edition Robert Laffond |
2001 |
La Mésopotamie fut le berceau de l’une des plus
anciennes civilisations du monde, qui dura près de trente siècles. On peut
mettre à son actif l’invention de l’écriture, les premiers essais
d’agriculture irriguée, les premières grandes villes dotées d’une hiérarchie
sociale complexe, le recours aux premiers codes de lois, l’usage des premiers
traités internationaux, de la correspondance commerciale, du prêt à intérêt
et des remises de dettes, mais aussi les plus anciennes attestations du
prophétisme, le premier essai d’enregistrement scientifique du monde, des
techniques divinatoires élaborées, la découverte de l’astronomie et de
l’astrologie. Les états et les structures politiques construits par Sargon
d’Akkad, Hammurabi, Assurbanipal ou Nabuchodonosor ont servi par la suite de
matrice aux grands empires de l’antiquité. La splendeur des grandes villes de
Mésopotamie comme Ur, Ninive ou Babylone a durablement impressionné les
peuples alentour. La religion et la vie intellectuelle de la Mésopotamie ont
profondément imprégné les civilisations voisines qui forment la base de notre
propre patrimoine culturel. Redécouverte au XIXe siècle, la civilisation mésopotamienne n’a livré ses secrets que peu à peu. Au fil des générations, des dizaines de milliers de textes cunéiformes, d’objets et de vestiges archéologiques de toute sorte ont été mis au jour. Leur déchiffrement et leur analyse ont permis de préciser l’idée que nous pouvons nous faire de ce monde disparu. L’avancée et le renouvellement des connaissances justifiaient une nouvelle synthèse. Ce dictionnaire illustré nous l’offre : il met à la disposition du lecteur averti et de l’amateur, les données issues directement des sources antiques, en tenant compte des derniers acquis de la recherche scientifique. Il a été élaboré par une équipe d’universitaire et de chercheurs du CRNS, spécialistes des textes et de l’archéologie du Moyen Orient et du Proche-Orient ancien, qui collaborent depuis de longues années et qui proposent ici au grand public la première vue d’ensemble de leurs travaux. |
dictionnaire de la mythologie
germano-scandinave
2 Volumes |
Rudolph
simek |
Edition
DU PORTE-GLAIVE |
1996 |
||
Les runes,
qui se doublaient d'une signification mystique, étaient utilisées pour graver
des inscriptions sur le bois ou la pierre et non pour rédiger de longs
traités. L'essentiel des sources écrites datant du XIIIe siècle, leurs
auteurs étaient déjà des chrétiens. Elles nous viennent d'Islande où les
anciens dieux mirent plus longtemps à disparaître. |
dictionnaire de la mythologie grecque et
romaine |
Pierre
GRIMAL |
Edition
PUF |
1996 |
Excellent ouvrages sur ces mythologies.
P. Grimal est un spécialiste La
mythologie de l'antiquité classique comporte un très grand nombre de dieux,
déesses, demi-dieux, ou héros. Chaque puissance naturelle peut être
représentée par une divinité. De plus il existe des sources multiples et
divergentes sur l'histoire des divinités. Comme l'a écrit Pausanias dans son
Périégèse "Les histoires grecques ont en général plusieurs versions et
ceci est particulièrement vrai pour la généalogie." Les
romains adoptèrent les dieux grecs et leurs légendes. C'est pourquoi c'est la
même fiche qui sert en général aux deux civilisations. Toutefois certains
dieux étaient spécifiquement romains et vous pourrez en trouver la liste dans
les fiches consacrées à Rome. Ces fiches comportent en général une
iconographie prise aussi bien parmi les œuvres antiques que chez les
modernes. Une fiche entière tente de donner une représentation concise mais claire que possible de la (complexe) généalogie et un bon nombre de fiches donne un aperçu simplifiée de la filiation des dieux et des héros. Du côté sources d'informations, cet ouvrage propose outre la bibliographie qui suit, les résumés de quelques grands textes classiques du monde antique et de quelques modernes ayant traité un sujet antique. - |
DICTIONNAIRE DE L’ANTIQUITÉ. MYTHOLOGIE, LITTÉRATURE ET CIVILISATION. |
|
Edition
Robert LAFFONT |
2001 |
|
|
DICTIONNAIRE DE LA SAGESSE ORIENTALE –
BOUDDHISME - HINDOUISME -
ZEN |
Divers auteurs |
Edition
Robert Laffont |
1986 |
||
La pureté est donc une qualité
mentale. Les bouddhistes n’utilisent pas du tout le terme « réincarnation ».
Ils utilisent le mot « renaissance » et la renaissance est mentale et non
physique. Ainsi la compassion, la gentillesse, la générosité et la moralité
sont le chemin qui mène à une renaissance dans une condition pure. »
Une des raisons pour laquelle les
gens s'intéressent à ces études de l’auto- connaissance, est de trouver un
sens à la vie, certains s'efforcent de chercher les réponses existentielles ;
qui suis-je ? D’où je viens ? Quel est le sens de ma vie ?, mais la plupart
d’entre eux abandonnent leur quête une fois qu’ils sont attrapés par la
routine quotidienne, la vie, le travail, etc., en restant identifiés ou
conformes à ce que leur donne la vie…Pour autant, il y a des personnes qui
trouvent les réponses, et remplissent leur vie de plénitude et de bonheur. La
recherche intérieure est la clé qui nous amène au-delà des limites que nous
imposent le monde matériel, la compétitivité, les conflits mentaux, les
attachements, les peurs…parmi lesquels nous évoluons dans la société
occidentale. Se rapprocher de la sagesse et de
la culture ancestrale de l’Orient, du Japon, de la Chine millénaire, de
l’Inde… constitue une grande aide car ces peuples exotiques du lointain
Orient, gardent encore de nos jours, l’essence de la spiritualité et de la
sérénité intérieure dont nous avons tant besoin en Occident. De grands
enseignements tels que le Taoïsme, Bouddhisme, Shintoïsme, Zen, ou l’école
philosophique indienne Advaïta Védanta, etc…, de même que les sagesses des
grands sages comme Bouddha Siddharta Gautama, qui a enseigné les causes de la
souffrance humaine à travers sa propre vie, ou le grand philosophe Confucius,
Lao Tseu, penseur chinois qui nous a légué son livre du Tao Te King, ou le I
Ching, livre de sagesse et oracle de la tradition chinoise, etc. Tous ces enseignements nous
invitent à retrouver les sentiments purs et authentiques de notre cœur…,
suivre la voie du milieu, dépasser les limites imposées par notre mental et
notre psychisme, pour ainsi parvenir à nous libérer des attaches auxquelles
nous sommes soumis. A travers des procédés et des techniques comme la
Réflexion sereine, le Mo-Chao oriental, nous nous découvrons nous-mêmes,
notre façon de penser, sentir, grâce à l’auto-observation et la
concentration, en dirigeant notre attention vers les différents centres de
notre intérieur et par des exercices de respiration tels que les Pranayamas,
la science de la respiration, du souffle ou Prana…Ainsi même, nous
approfondissons les techniques de la Méditation, la “non pensée” des
bouddhistes Zen, qui nous connecte avec notre monde intérieur, et nous permet
de vivre la réalité du moment présent, libre de tout conditionnement du
mental, du corps physique, de la personnalité, des attachements, du temps…,
jusqu’à pouvoir expérimenter l’extase ou le vide illuminateur, dont nous
parlent les mystiques orientaux. De plus de nos jours, la méditation est
devenue une attitude dans la vie de beaucoup de personnes. Elle est pratiquée
assidument dans le monde entier par ceux qui sont à la recherche d’un
bien-être intégral dans tous les domaines de la vie. Des études scientifiques
actuelles ont démontré que certaines techniques de méditation aident à
améliorer la concentration, la mémoire, à préserver le système immunitaire et
la santé en général. C’est un moyen préventif pour réduire un grand nombre de
maladies, en plus d’aider à contrôler le stress et l’anxiété. La méditation Zen et Zazen,
accompagnée également par des mantras ou des chants sacrés anciens, écrits en
sanskrit, des prières dédiées à la divinité, dont la répétition continue se
transforme en vibration supérieure qui enveloppe l’individu, agissent sur les
divers centres du corps, tranquillisent le mental et conduisent à la paix de
la méditation. Des exercices incroyables qui pratiqués régulièrement nous
permettraient d’obtenir les résultats souhaités. Ou bien découvrir et
déchiffrer la signification des Mudras, gestes et positions physiques liés au
langage mystique dans certains cultes orientaux. L’utilisation des Koans,
phrases ou questions sans réponse de la tradition zen, qui bien employés,
aident à tranquilliser le mental pour s’échapper de ses conflits et de la
dualité des opposés. Ou encore la pratique des différents types de yoga ou
chemin, comme trait d’union avec la divinité, mais également les gunas, les
Tattvas et la nécessité de maintenir l’équilibre… Découvrir les connaissances
des sciences ou l’art du Feng Shui, lié à l’enseignement du Tao, ou la
philosophie qui est à l’origine des arts martiaux, tels que l’aïkido, le
judo, le karaté etc…, grâce auxquels le pratiquant développe non seulement
une maîtrise physique mais aussi de son propre mental. Et que penser de cet art floral du
Japon si délicat, l’Ikebana, et des traditionnelles cérémonies du thé..., des
rites et des coutumes ancestrales, parmi lesquels se conservent encore
certaines valeurs, des principes propres à la nature humaine. Mais également,
les grandes connaissances contenues dans les exercices du Taï-chi et du
chi-kung, ou la sagesse millénaire relative à l’énergie et le magnétisme du
corps humain, comme l’Acupuncture…L’étude des chakras ou roues de lotus, les
vortex magnétiques présents dans notre anatomie énergétique humaine, des
points magnétiques, qui activés correctement pourraient offrir d’immenses
possibilités pour un développement énergétique et vibrationnel supérieur,
ainsi qu’éveiller des capacités extrasensorielles latentes chez l’être
humain. En cette époque où nous vivons, où le rythme de vie s’accélère de
plus en plus, où les crises, les problèmes et la compétitivité s’accentuent,
où tout change…, là où l’être humain se débat dans une lutte effrénée pour sa
survie, professionnelle, économique, sociale…, ces circonstances déclenchent
dans notre psychisme tout type de tensions, de stress, d’états et de
réactions psychologiques qui nous déstabilisent, nous font perdre nos
repères, en provocant de la confusion, de l’anxiété… Tout cela nous amène à
ressentir ce besoin fondamental d’introspection, de moments de paix et de
réflexion sereine. |
DICTIONNAIRE
DE L’ÉSOTÉRISME |
Pierre
RIFFARD |
Edition
PAYOT |
1993 |
Toutes
les explications sur l’ensemble des domaines ésotériques et initiatiques :
alchimie, hermétisme, angéologie, arts divinatoires, astrologie, chakras,
yin, yang, tao, tantrisme, sur l’ensemble du sujet maçonnique, les religions,
les mythes, les pierres de pouvoir, l’égyptologie, les sectes, les rites, les
traditions… Plus
de mille articles spécialisés et très documentés |
DICTIONNAIRE DE RENÉ GUÉNON |
Jean
Marc VIVENZA |
Edition
LE MERCURE DAUPHINOIS |
2002 |
Le
rayonnement incontestable de la pensée de René Guénon, qui n’a fait que
s’accroître depuis sa disparition le 7 janvier 1951 et l’influence profonde
de son œuvre sur tous les domaines de la pensée traditionnelle :
métaphysique, symbolique ou initiatique appelaient à ce qu’un véritable outil
pratique, un dictionnaire présentant les différents termes utilisés par
Guénon dans ses multiples ouvrages, soit enfin mis à la disposition du public
afin de lui faciliter l’accès à cette pensée majeure.
Il
deviendra également l’outil par excellence des chercheurs et curieux qui y
trouveront enfin l’indispensable exposé du « vocabulaire guénonien », qui
était devenu plus que nécessaire pour une parfaite intelligence des concepts
fondamentaux de la Tradition. |
dictionnaire des citations |
par Auteurs Français |
Edition
LAROUSSE |
2004 |
Un
ensemble de plus de 700 auteurs du Moyen-Âge à aujourd’hui, plus de 7 000
citations et 4 000 mots clef.
Cet ouvrage propose une grande quantité de citations de la
langue française qu'elles soient littéraires, historiques, philosophiques ou
sociales. Vous aimez les livres, les citations, les belles formules et les
proverbes ? Cette anthologie de citations les plus célèbres, florilège de la
pensée, est une ressource incontournable pour enrichir sa culture générale,
illustrer ses devoirs, articles, discours, briller en société ou découvrir
des citations célèbres |
dictionnaire deS citations françaises |
|
Edition
Pierre OSTER |
1985 |
Un trésor de 7 000 citations empruntées à plus de 700 auteurs, de Chrétien de Troyes, inventeur du roman au Moyen Âge, à J.-M. G. Le Clézio, avec les références précises aux oeuvres originales. Un classement simple, par ordre alphabétique des auteurs, mais surtout un index de plus de 4 000 mots clés permettent de trouver aisément la phrase qui illustrera le mieux une idée. |
DICTIONNAIRE DES COULEURS DE NOTRE TEMPS .Symbolique et
société |
Michel
PASTOUREAU |
Edition
BONNETON |
1992 |
M.
Pastoureau est un spécialiste reconnu des couleurs Détail
de cet ouvrage au chapitre 2 (Couleur) |
DICTIONNAIRE DES FEMMES DE LA BIBLE
- |
Michel
Legrain |
Edition
du Cerf |
2015 |
||
Elles
se sont effacées derrière les pères et les maris qui ont écrit l'histoire et
la plupart n'ont ni visage ni nom. Ce dictionnaire sans précédent leur rend
justice. Une traversée de la Bible parfois inattendue, souvent surprenante,
toujours passionnante. Dans
une société où la femme avait peu de droit pour beaucoup de devoirs, la Bible
a sculpté des portraits d'exception, avec cette intuition majeure :
magnifiques, tenaces, parfois fourbes ou astucieuses, ces femmes sont souvent
étonnamment ajustées au projet de Dieu. Elles veillent sur lui comme sur
un nouveau-né, elles ouvrent large l'espace de Dieu au pays des hommes. Ouvrant
ces portraits, il faut bien parler d’Eve! Beaucoup, pour parler d'elle, ont
des mots au parfum de pomme acide. Eve ne mérite peut-être pas tout cela.
Quand elle apparaît, ils sont deux à chercher tant bien que mal les chemins
de Dieu, l'oreille encore si mal affinée à sa voix... On retiendra qu'Eve est
nommée, au terme du récit de la Genèse, « mère des vivants » (Gn 3). Car
c'est toujours de vie que parle la Bible. La Genèse voit alors défiler de
grandes figures, avec lesquelles nous parcourons les premiers sables bibliques. Ainsi Sarah, déjà âgée, rit de ce
qu'elle entend de l'étranger qui passe et dans lequel le lecteur reconnaît
l'ange de Dieu. Il
parle de naissance alors qu'elle se sent toute sèche, trop vieille pour
rouvrir le chapitre des imprévus et de la vie. Elle rit. Et l'enfant qui
naîtra d'elle, puisqu'elle enfantera, s'appellera l'enfant du rire, selon le
jeu de mots hébreu qui entoure le nom d'Isaac (Gn 18). Puis
vient Rébecca, qui entre dans l'histoire d'Isaac par la porte du courage et
de la fidélité à l'accueil, au respect de l'étranger de passage, à la vie.
Elle ne ménage pas sa peine au bord du puits, pour les chameaux de l'étranger
qui arrive. Bien lui en prend, car c'était pour lui le signe attendu.
Et il la ramène vers Isaac, son maître, qui désirait une femme prête à un
grand rêve, à une histoire où Dieu aurait sa place. Rébecca épouse Isaac. (Gn
24). Bien sûr on se souvient de sa rouerie quand Jacob devenu vieux et
rendu aveugle par l'âge, doit donner sa bénédiction à l'aîné, Esaü. Elle, de
ces deux jumeaux terribles, semble préférer Jacob, et l'aide à obtenir la
bénédiction paternelle qui échappe à Esaü. Celui-ci pleure de s'être fait
ainsi ravir la bénédiction de l'aîné. Ainsi Rébecca aide son fils Jacob,
l'assoiffé de bénédiction et de Dieu !... (Gn 27). Mais
nous traversons ainsi le temps, et voici Myriam, qui aime tellement chanter
qu'elle emporte tout le monde dans son chant. Le temps a passé depuis
Rébecca. Le peuple a connu la servitude d'Egypte. Et si Myriam entreprend de
chanter son étonnement pour Dieu, c'est que le peuple a traversé la mer sous
la conduite de Moïse, son frère (Ex 15). Son chant est le premier grand,
immense cantique du peuple de la Bible, au Dieu qui fait franchir la mort.
Franchissons les siècles. Et l'on aimerait ne pas oublier Rahab, la
prostituée de Jéricho, qui a l'oreille fine à la "parole du
Seigneur" (Jos 2) ! Rahab, la merveilleuse païenne qui ouvre ainsi les
portes de Jéricho aux envoyés de Dieu, pour que le peuple qu'il aime entre en
terre promise. Ruth
a une histoire différente. Elle est du pays de Moab. Elle est étrangère et a
épousé un fils du pays de Juda venu par-là, mais a connu très vite le
veuvage. Par fidélité à sa belle-mère, ou peut-être par amour pour son amour
qui n'est plus, elle vient au pays de Juda. La Bible dit avec gratitude et
presque tendresse sa fidélité à la Parole de Dieu ! Parvenue au pays de Juda,
elle ira errer en pauvresse sur les champs moissonnés par Booz, pour y
glaner. Elle glanera gros, puisque Booz la remarque et la choisit pour en
faire sa femme. D'eux
naîtront Jessé et sa lignée, l'arbre de Jessé, l'arbre généalogique de David
et... du Messie. La tradition juive chantera la foi de Ruth ? Mais de quelle
nature est-elle exactement ? Devenue ainsi en sa ténacité et sa fidélité,
l'ancêtre du Messie. (cf. livre de Ruth). Et il
nous faut aller plus loin vers le Nord, aux confins de la terre du Liban, un
siècle plus tard peut-être. Comment ne pas évoquer en effet cette autre
figure merveilleuse, de la femme que rencontre le prophète Elie au temps de
la sécheresse et de la famine. On ne sait rien d'elle, pas même son nom,
juste sa peine, elle que l'on appelle simplement la veuve de Sarepta. Elie
lui demande à manger et, alors que ce sont ses dernières ressources avant de
mourir, elle et son fils, elle donne son reste de farine et d'huile. Comme si
elle pressentait que l'identité même de Dieu est résurrection, vie plus
grande, plus forte que la mort, et qu'avec ce Dieu là au coeur, on peut
donner (1 R 17) ! On comprend, à regarder la vie de ces femmes trempées
au rythme de Dieu, que les prophètes aient aimé comparer Jérusalem à une
femme. Une femme dévoyée quand c'est le péché qui emporte le coeur de
Jérusalem. Une veuve dévorée par le chagrin au temps de l'Exil, une femme
resplendissante de beauté au temps où Dieu ramène son peuple des terres du
mal et de l'Exil. Marie, dans le Nouveau Testament, sera cette grâce venue du ciel et habitant au pays des hommes. Une disponibilité intégrale à la Parole, au point qu'en elle la Parole venue de Dieu se fait chair. Et l'humanité passe de façon nouvelle aux saisons de Dieu, ouvrant le temps pour chaque homme, chaque être, d'un enfantement. D'autres femmes splendides traversent avec discrétion les évangiles, le temps de semer la vie, d'accueillir le pardon, de renaître, d'aimer. On pense à toutes ces Marie dont les visages se sont fondus, au fil de la tradition, avec celui de Madeleine, celle dont on dit tout aujourd'hui, au rythme des films et des romans. Elle a simplement laissé saisir sa vie pour que s'y inscrive, avec le pardon, la résurrection de Jésus. Il est des êtres de lumière qui éveillent ainsi l'humanité et la sauvent. On reconnaîtra en eux la parole de Dieu, énoncée sans ombre, au coeur de notre histoire. |
dictionnaire des mots rares et prÉcieux |
|
Edition
Seghers |
1996 |
Des
mots oubliés mais qui donnent la racine et l’ancienne étymologie des mots
actuels. La
langue de Molière n’en a jamais fini de nous surprendre et de nous étonner.
Voilà ce qu’illustre parfaitement ce Dictionnaire
des mots rares et précieux, publié en format poche par les
Éditions 10/18, sous la direction de Jean-Claude Zylberstein. Il compile
plusieurs milliers de termes anciens ou inusités, remettant à l’honneur ces
mots qui constituent, quoi qu’on puisse en dire, une part de notre patrimoine
culturel national. Aucun champ lexical ne reste inexploré : botanique,
marine, mythologie, art militaire, musique, herméneutique, etc. Définition
après définition, le lecteur curieux appréhende les évolutions de la langue
française, sa richesse, sa diversité affriolante. Si la rareté de certains mots peut parfois
sembler anachronique, elle n’empêche nullement, bien au contraire, de
témoigner des évolutions du langage et de ses usages, des mentalités et des
comportements. Saviez-vous que l’acrostole orne les proues des navires ?
Saviez-vous qu’une fleur crispiflore possède des pétales frisés ?
Connaissez-vous l’éphialte, ce démon incube ? Et quid de la furie,
ancienne étoffe de soie indienne aux motifs fantastiques ? Rien n’est plus
agréable que de se perdre dans les méandres de la langue française, dont les
mots savoureux sont autant d’invites au voyage et à la quête de sens.
Ci-dessous, un trop succinct florilège : -
Amarescent (adj.) :
dont le goût est légèrement amer. -
Chryséléphantin, ine (adj.) : se dit d’une sculpture dont les matériaux
sont en or et ivoire. -
Diffamé (adj.) :
en héraldique, se dit d’un lion représenté sans queue. -
Embûcher
(v. tr.) :
poster en embuscade. -
Flambe
(n. f.) : épée à lame ondulée, en usage au Moyen Âge. Les kriss malais
sont des flambes. -
Isadelphe
(adj.) : se dit des monstres doubles constitués de deux corps également
développés. -
Mastaba
(n. m.) : partie supérieure et visible d’une tombe égyptienne,
constituée par un édifice de maçonnerie à l’intérieur duquel se trouve la
chapelle. -
Nitescence
(n. f.) : lueur, clarté. -
Prosopopée (n.
f.) : figure qui consiste à faire agir ou parler une personne absente ou
morte, une chose inanimée, une abstraction. -
Scalde (n.
m.) : noms que les anciens Scandinaves donnaient à leurs bardes ou
poètes. -
Vagant
(n. m.) : pilleur d’épaves. Si vous êtes amoureux du langage et des mots,
ce Dictionnaire des mots
rares et précieux est indéniablement fait pour vous. Outil de
culture générale, ou bien réceptacle à idées pour écrivains et poètes, il
élargit le champ de nos possibles, permettant le mot juste, précisant la
pensée. |
dictionnaire des mythes littÉraires |
P. brunel |
Edition
DU ROCHER |
1988 |
||
Les
auteurs ont cherché la variété. Variété géographique : les mythes amérindiens
ont leur place au même titre que les mythes grecs. Variété d’exemples : on
trouvera aussi des figures historiques ou des figures littéraires qui sont
devenues des mythes littéraires : Jeanne d’Arc, Robin des Bois, Guillaume
Tell, Tristan, Faust, Don Juan. Les auteurs ont également pris le parti
d’envisager certains ensembles : mythes africains, mythes germaniques, mythes
scandinaves, mythes japonais, mythes chinois, mythes celtes. Ces
ensembles n’excluent pas tel sujet particulier : ainsi Chaka le Zoulou,
Soundjata ou Wagadou apportent des compléments indispensables au tableau des
mythes africains. |
dictionnaire DES PERSONNAGES DE TOUS LES TEMPS ET
DE TOUS LES PAYS |
|
Edition
Bouquin - Laffont |
1992 |
Présenter
en un seul volume les personnages créés par les littératures de tous les
temps et de tous les pays suppose un choix. |
DICTIONNAIRE
DES PERSONNAGES HISTORIQUES |
|
Edition
La POCHOTEQUE |
1993 |
Ce
présent ouvrage est un usuel d'histoire universelle qui s'efforce de
présenter les grands moments de l'aventure humaine à travers ses témoins
privilégiés : hommes d'État et chefs de guerre, législateurs et hommes de
foi, théoriciens de la vie sociale ou religieuse dont l'action ou la
réflexion ont modelé de nouvelles représentations collectives. Ces
grandes figures de proue renvoient donc à l'arrière-plan historique dont
elles se détachent. Ainsi le roi Porsenna nous révèle un aspect du monde
étrusque, Charles le Chauve évoque l'empire carolingien tandis que la vie de
Pie V éclaire la réforme catholique. Mais
ce dictionnaire n'est pas simplement le " who's who" du passé. Il
fait une large place au monde contemporain. Plus de 5000 personnages de l'Antiquité à nos jours y sont présentés à travers près de 1800 notices. Le simple lecteur curieux d'histoire, l'homme politique attentif aux exemples du passé, l'étudiant ou le journaliste en quête d'une référence y trouveront leur provende tout comme le spécialiste désireux d'arpenter des champs qui ne sont pas les siens. |
dictionnaire des religions |
Mircea
éliade |
Edition
PLON |
1994 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||
Au
moment où il achevait sa monumentale Histoire des croyances et des idées
religieuses, Mircea ÉLIADE avait souhaité réunir en un seul volume la
quintessence de ses recherches. Il avait alors demandé à son disciple Ioan P.
Couliano d’assurer l’achèvement de cette synthèse, sous la forme d’un
dictionnaire.
Celui-ci
propose d’importants articles consacrés aux différentes religions du monde,
mais aussi toute une série de notices sur les grands fondateurs, les
prophètes, les courants spirituels qui ont marqué l’histoire de l’humanité –
un ensemble qui fait de ce livre un ouvrage de référence.
|
dictionnaire des saints
qui ont fait notre histoire et ce que nous sommes |
Edmond
outin |
Edition Dervy |
2000 |
Vie
passionnante des Bienheureux Saints. Leurs symbolismes, leurs histoires.
Rassemblant tout ce qui est épars. Ce dictionnaire est un réel bréviaire pour
tout être en quête de spiritualité. Ce Dictionnaire offre une perspective historique inédite
sur le christianisme : il propose une analyse synthétique et accessible des
figures emblématiques, des lieux - géographiques et théologiques - et des
temps qui ont fait l'histoire chrétienne. Ces personnages et ces notions ont
joué un rôle considérable dans le devenir de cette religion et ont
profondément marqué la culture et la civilisation de l'Orient et de
l'Occident : le Christ bien sûr, mais aussi Marie, Pierre et les Apôtres,
ainsi que les plus grands saints. Le christianisme a aussi suscité
l'apparition de types humains et de formes d'action caractéristiques : le
pénitent, le converti, le croisé, la mission, l'engagement social et bien
d'autres encore. En partant non des définitions dogmatiques mais du vécu
des chrétiens, de leurs croyances fondamentales et des symboles dans lesquels
ils se sont reconnus au cours des siècles, le présent ouvrage vise à répondre
aux attentes du public en mettant à sa disposition des notices à la fois
claires et documentées, écrites par les meilleurs spécialistes français et
étrangers. |
dictionnaire des superstitions et des
croyances populaires |
Pierre
CANAVAGGIO |
Edition
J.C. Simoen |
1977 |
||
Le
chat noir, suppôt ou incarnation du Diable
Au Moyen
Age une légende rapportée par Césaire de Heisterbach relate la mort
d’un homme riche dans son palais ; dans l’assistance se trouvait un mauvais
prêtre assisté d’un diacre qui, à la différence du prêtre, était un homme
bon ; du fait qu’il n’était pas aveuglé par ses mauvais penchants, le
diacre put voir une scène invisible aux autres. En effet, il vit que des
chats noirs entouraient le lit du moribond qui se mit à crier
« Ayez pitié d’un pauvre homme ; enlevez ces chats ! »
Soudain un éthiopien noir enfonça un crochet dans la gorge du moribond et lui
arracha l’âme. Ici, le Diable est incarné par l’Ethiopien, ancienne croyance
égyptienne et les chats noirs sont ses suppôts. C’est ainsi qu’est
représentée la mort d’un homme voué à l’enfer. Saint Louis d’Anjou, lors de
sa captivité à Barcelone, a été attaqué par un grand chat noir, représentant
le Diable. Dans des cérémonies noires au Moyen âge, le Diable s’incarne en
chat noir qui est adoré par une assemblée de disciples qui l’entourent et
embrassent ses parties génitales
Le
Hollandais Volant est le plus célèbre des bateaux, et celui-ci
navigue toujours depuis... le XVIIe siècle. Il est condamné à errer en mer
éternellement entre le Cap Horn et le Cap de Bonne-Espérance, par la faute de
son inconscient capitaine Van Der Straeten ! Un jour de l'an 1665, le
capitaine, homme borné et intransigeant, refusait de faire relâche dans un
port pour que son équipage puisse se reposer et refaire des vivres. Il
fallait à tout prix rattraper le retard du navire. Le capitaine souhaitait
traverser le Cap de Bonne-Espérance par tempête, son équipage lui a demandé
de patienter, mais le capitaine inflexible refusa. Il chanta des chansons
obscènes à la dunette, avant de rentrer dans sa cabine se saouler encore et
encore. La tempête était encore pire que ce que l'on pouvait craindre, et
l'équipage terrorisé décida de se mutiner. Mais alors que le chef des mutins
prenait la barre, le capitaine, totalement ivre, sortit et abattit le mutin
avec son pistolet, et prononça le poing levé face au vent mugissant, les
terribles paroles : «Je franchirai ce cap, dussé-je naviguer jusqu'à la fin
des temps !»La légende raconte qu'un fantôme apparut alors. Le capitaine
voulut l'abattre, mais le fantôme prononça sa malédiction, ce à quoi le
capitaine répondit : «Amen !».Depuis, perpétuellement pris par un vent de
tempête, le bateau erre sur les mers, incapable de trouver le repos... on le
nomme le Hollandais Volant. Légende ou pas ? Des rapports font état d'un navire qui apparaît
mystérieusement dans les tempêtes.- En 1835, un capitaine britannique fit
état d'un navire fonçant sur lui, mais qui disparut mystérieusement.- Le 11
juillet 1881, le futur roi d'Angleterre, George V, alors Duc d'York fut le
témoin d'une de ces apparitions le long des côtes australiennes. Alors qu’il
prenait le frais sur le pont du HMS Bacchante, il aperçut un halo rougeâtre
dans la nuit noire et opaque. Un immense vaisseau apparut et passa devant le
bateau, sans aucun bruit… Le lendemain, un des marins de quart cette nuit-là,
tombait d’un mât et se tuait. Quelques jours plus tard ce fut le tour de
l’amiral qui commandait cette flotte. Certains pensèrent à une malédiction
provenant du Hollandais Volant. Le journal de bord de La
Bacchante relate les faits : « Quatre heures du matin, un brick passa sur
notre avant, à environ trois cents mètres, le cap vers nous. Une étrange
lumière rouge éclairait le mât, le pont et les voiles. L'homme de bossoir le
signala sur l'avant, ainsi que le lieutenant de quart. Un élève officier fut
envoyé dans la vigie, Mais il ne vit cette fois aucune trace, aucun signe
d'un navire réel. Seize personnes ont été témoins de l'apparition. La nuit
était claire et la mer calme. Le Tourmaline et le Cléopâtre qui naviguaient
par tribord avant nous demandèrent par signaux si nous avions vu l'étrange
lumière rouge ».- En mars 1939, de nombreux baigneurs sur une plage d'Afrique
du Sud virent un navire à voile dont la description ressemble fortement à
celle d'un brick. Ce dernier apparaît filant sur les flots, toutes voiles
dehors alors qu'il n'y avait aucun vent, puis disparaît aussi
mystérieusement. - Durant la bataille de l'Atlantique, un équipage d’un
U-Boot l'aurait entre-aperçu... |
DICTIONNAIRE DES SYMBOLES |
Jean
CHEVALIER et Alain GHEERBRANT |
Edition
Robert LAFFONT |
1989 |
Mythes,
rêves, coutumes, gestes, formes, Figures, couleurs, l’Ombre. C'est
trop peu de dire que nous vivons dans un monde de symboles, un monde de
symboles vit en nous. De la psychanalyse à l'anthropologie, de la critique
d'art à la publicité et à la propagande idéologique ou politique, sciences,
arts et techniques essaient de plus en plus aujourd'hui de décrypter ce
langage des symboles, tant pour élargir le champ de la connaissance et
approfondir la communication que pour apprivoiser une énergie d'un genre
particulier, sous-jacente à nos actes, à nos réflexes, à nos attirances et
répulsions, dont nous commençons à peine à deviner la formidable puissance.
Des années de réflexions et d'études comparatives sur un corpus
d'informations rassemblées par une équipe de chercheurs, à travers des aires
culturelles recouvrant la durée de l'histoire et l'étendue du peuplement
humain, les auteurs ont tenté de donner à voir le cours profond du langage
symbolique, tel qu'il se ramifie dans les strates cachées de notre mémoire.
Chacun sentira bien l'importance de ce Dictionnaire. Plus
de mille six cents articles, reliés par des comparaisons et des renvois,
souvent restructurés à la suite d'une longue maturation, permettent de mieux
approcher la nudité du symbole, que la raison dans sa seule mouvance ne
parviendrait pas à saisir. Cette somme unique ouvre les portes de
l'imaginaire, invite le lecteur à méditer sur les symboles, comme Bachelard
invitait à rêver sur les rêves, afin d'y découvrir la saveur et le sens d'une
réalité vivante. |
dictionnaire des symboles, des mythes et des
lÉgendes |
Didier
colin |
Edition
Hachette |
2000 |
Savez-vous
que la vision d'un ange dans un rêve n'est pas toujours bénéfique ? Pourquoi
le cercle symbolise-t-il le Ciel et le carré la Terre ? Connaissez-vous la
symbolique de la cerise pour les Japonais ? 400 symboles, mythes et légendes
issus des cultures millénaires nous éclairent sur leur histoire et leurs
significations à travers le temps : les mots et leur étymologie, les héros de
la mythologie grecque, indienne, égyptienne..., les nombres de 1 à 10, les
signes du zodiaque, les plantes, les animaux, les fées, les dieux... 500
illustrations en couleur et un classement par ordre alphabétique pour une
présentation claire et dynamique. Un véritable ouvrage de référence à la
portée de tous, présenté par un professionnel de l'astrologie, pour
comprendre et interpréter le langage des signes dans vos rêves et votre vie
quotidienne. |
DICTIONNAIRE DES SYMBOLES MUSULMANS. RITE, MYSTIQUE et |
MALEK
CHEBEL |
Edition
ALBIN MICHEL |
1995 |
||||
|
GRAND DICTIONNAIRE DES
SYMBOLES ET DES MYTHES |
Dom Pierre Miquel |
Edition Le Léopard D’Or |
1997 |
Un
ouvrage de référence illustré. Excellent
dictionnaire de 630 pages sur de très nombreux symboles mystiques. La Bible, Philon d’Alexandrie,
le Jardin, la Montage, le Port, la Porte, les Puits, la Ville, l’Ancre,
l’Arc, la balance, la Clef, le glaive, le joug, la lampe, le miroir, la
perle, la roue, le sceau, la course, le combat spirituel, le feu, la blessure
et tous les grands mystiques depuis la Grèce sont ici abondamment explicité. |
dictionnaire du nouveau testament |
Xavier
Léon dufour |
Edition
DU SEUIL |
1996 |
C’est par cette notion biblique de testament, que le
christianisme a valorisée en la mettant au pluriel (Ancien Testament et
Nouveau Testament), pluriel dont le concept de bible (livre) fut et
demeure l'agent unificateur, est la confluence, repérable comme processus à
travers l'histoire littéraire d'Israël, dans ses éléments canoniques et non
canoniques, de la notion d'alliance (le latin testamentum traduisant
le grec diathèkè)
et de la notion strictement dite de testament. Le judaïsme,
ancien et tardif, ne cessa de professer l'existence d'un seul
« testateur », selon les deux acceptions du terme, Moïse.
Toute écriture et toute tradition lui sont imputées, jusqu'aux
œuvres les plus représentatives, comme littérature, de la période
intertestamentaire, les apocalypses (« révélations » sur la fin des
temps). Par le truchement de la représentation du Christ sous les traits du
nouveau Moïse, le Nouveau Testament, dont l'unique référence est la tradition
attachée à Jésus, dit le Christ, et dont l'étape ultime est le livre
prophétique appelé l’Apocalypse de Jean, demeure profondément juif. Dans ce
mouvement vers le plus grand livre, ou mieux vers le dernier livre,
l'histoire, par le mode de connaissance qu'elle met en œuvre, n'est que
l'auxiliaire de la Loi (Tōrah),
et cela d'autant plus qu'elle se met progressivement au futur et, plus
précisément, dans les apocalypses, en termes d'échéance. Tōrah et
testament sont donc synonymes. Ce dictionnaire explique tous les mots ou presque du Nouveau Testament |
DICTIONNAIRE DU RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTÉ |
MICHEL
ST GALL |
Edition TELETES PARIS |
1996 |
Ce
petit dictionnaire a le mérite de nous traduire les hébraïsmes du Rite
Ecossais ainsi que d’autres termes d’origine française, étrangère ou
inconnue. Il nous restitue tous les mots que nous trouvons dans le rite
écossais ancien accepté et que souvent nous ne comprenons pas. Ce Dictionnaire offre une perspective historique inédite
sur le christianisme : il propose une analyse synthétique et accessible des
figures emblématiques, des lieux - géographiques et théologiques - et des
temps qui ont fait l'histoire chrétienne. Ces personnages et ces notions ont
joué un rôle considérable dans le devenir de cette religion et ont
profondément marqué la culture et la civilisation de l'Orient et de
l'Occident : le Christ bien sûr, mais aussi Marie, Pierre et les Apôtres,
ainsi que les plus grands saints. Le christianisme a aussi suscité
l'apparition de types humains et de formes d'action caractéristiques : le
pénitent, le converti, le croisé, la mission, l'engagement social et bien
d'autres encore. .
Certains
d'entre eux ont une signification traditionnelle qui ne correspond pas
toujours à la traduction correcte, d'autres sont intraduisibles ou inconnus.
Lorsque cela est nécessaire, l'auteur donne aussi les diverses
interprétations des différents tuileurs et de quelques érudits anciens et
modernes. Le dictionnaire est précédé d'études sur les origines et les
racines de ces mots, la prononciation, les caractères traditionnels et leurs
graphismes, et d'une bibliographie de base. Cet
ouvrage apportera au lecteur curieux ou averti, quel que soit le Rite, les
réponses qu'il pouvait se poser quant aux origines de ces mots sacrés. Le
lecteur sera également frappé par le caractère théiste ou déiste qui
sous-tend le Rite Écossais Ancien et Accepté. Car ils sont pour la plupart
des noms, des attributs divins ou des louanges adressées à Dieu, même
lorsqu'ils se présentent sous la forme de noms propres appartenant à des
personnages bibliques. « Un ouvrage de référence quasi indispensable à tous
les chercheurs et non seulement à ceux du Rite Écossais Ancien et Accepté
»A.C.F. Jackson, Ars Quator Coronati. |
dictionnaire encyclopÉdique de la
kabbale |
George
lahy (virya) |
Edition
LAHY |
2005 |
Ce dictionnaire encyclopédique contient une synthèse des termes et expressions significatives, en hébreu et en araméen, rencontrés couramment dans les grands textes de la Kabbale. Certains mots sont très populaires, largement connus et souvent développés dans la littérature générale. En revanche, ce dictionnaire, en plus des mots ordinaires, contient des appellations beaucoup plus spécialisées, issues de divers courants de la Kabbale ou spécifiques à certains grands textes. C’est
pourquoi, ce livre se propose d’être, tout à la fois, un aide-mémoire et un
ouvrage d’étude. Il s’adresse, tant aux débutants, en quête d’informations
élémentaires sur la Kabbale, qu’aux chercheurs avertis, se livrant à l’étude
des enseignements kabbalistiques.
|
DICTIONNAIRE
ENCYCLOPÉDIQUE DU JUDAÏSME |
|
Edition
Robert LAFFONT |
1997 |
||
On
trouvera également quantité de renseignements sur la vie quotidienne juive,
sur les fêtes et leur signification, sur les habitudes vestimentaires et
leurs origines, sur les coutumes alimentaires et la place de la religion dans
les différentes communautés. Une Esquisse de l'histoire du peuple juif et un Calendrier 1942-2022 complètent ce Dictionnaire, dont l'original américain a été spécialement adapté aux besoins du lecteur français. Un index thématique facilite la circulation à travers tout l'ouvrage et fait de ce volume un instrument de travail unique en son genre. |
dictionnaire initiatique &
ÉsotÉrique |
Hervé MASSON |
Edition
TRAJECTOIRE |
1995 |
Les
arts divinatoires, les sociétés initiatiques, la magie et l’occultisme, les
cartes et les tarots, le magnétisme… suscitent l’intérêt de tous nos
compatriotes.
Citons
par exemple Roger Bacon, Cagliostro, Aleister Crowley, Robert Fludd, Nicolas
Flamel, René Guénon, Martinez de Pasqually, Paracelse, Christian Rosencreutz,
Willermoz…
Très utile pour la recherche |
dictionnaire Étymologique du français |
J. picoché |
Edition
Petit ROBERT |
1994 |
Ce
dictionnaire donne pour chaque mot toute son histoire : sa racine, le premier
sens, ses transformations, leur date et leur lieu. Le
linguiste moderne qui fait une étymologie ne cherche pas le sens réel du mot,
ni même le sens qu'il a eu dans le passé, mais s'efforce de suivre
enchaînement des faits de diverses sortes, par lesquelles le mot a pris sa
forme et sa valeur. En pareille matière, le linguiste est historien et n'est
qu'historien. " A. Meillet in Préface. L'objet de ce dictionnaire
étymologique, classique indispensable, est d'" expliquer " le
vocabulaire de notre langue française, de retracer l'histoire des mots depuis
leurs racines les plus embryonnaires jusqu'à leurs acceptions les plus
complexes. Pour
ce faire, le linguiste travaille sur les traces historiques du passé des mots
en utilisant également une méthode comparative. Tout vocabulaire exprime une
civilisation, ce que les auteurs se sont attachés à montrer, en distinguant
ce qui relève soit de la tradition intellectuelle et savante du latin, soit
du vieux fonds autochtone, soit d'emprunts étrangers, soit de créations
arbitraires dues parfois à un seul écrivain. L'usage de ce dictionnaire
éclaire ainsi les variations de sens de chaque mot, il permet de suivre la
longue élaboration de notre langue à travers l'Histoire de France. |
dictionnaire français-latin |
|
Edition
Hatier. |
1971 |
Ancêtre des langues romanes, le latin
est toujours en usage aujourd'hui dans le monde religieux (c'est l'une des
quatre langues officielles du Vatican) ou dans certains domaines
scientifiques, où des néologismes continuent d'être créés. Le latin est à
l'origine la langue parlée au Latium, région d'Italie dont la capitale est
Rome. Le latin s'est diffusé avec l'essor de
la Rome antique dès le IIIème sicècle avant JC. Le latin fut pendant
plusieurs siècles la langue savante, avec une littérature abondante, et la
langue de l'Église catholique romaine. Bien que coexistant avec des langues
locales et donnant naissance à des langues dérivées, à commencer par le
bas-latin et le latin médiéval, le latin classique garda son intégrité et son
statut prestigieux. Ainsi, jusqu'au XIXème siècle, les thèses de doctorat en France devaient être publiées en latin ! Aujourd'hui le latin n'est plus enseigné en tant que langue vivante, à l'exception de certaines institutions religieuses, mais le latin classique et ses déclinaisons font toujours le bonheur des collégiens. |
dictionnaire gÉnÉral de l’archÉologie
et des antiquitÉs chez les divers peuples |
Ernest
bosc |
Edition J. de Bonnot |
1985 |
Ernest Bosc (1837-1913) fut un
écrivain prolixe, à qui l’on doit un Dictionnaire raisonné d'architecture
et des sciences et arts qui s'y rattachent, un Dictionnaire de la
curiosité et du bibelot, un Dictionnaire général de l'Archéologie et
des Antiquités chez les divers peuples, un Traité complet théorique et
pratique du chauffage et de la ventilation des habitations privées, et des
édifices publics, des Études sur les hôpitaux et les ambulances,
un Dictionnaire d'orientalisme, d'occultisme et de psychologie... Il était
tout particulièrement intéressé par l’alchimie, l’ésotérisme, les sciences
occultes, sans oublier les drogues dont les facultés hallucinogènes créent
des liens entre les mortels et les puissances occultes. L’auteur
s’y démarque tout d’abord de la relation d’Hérodote relative aux humiliations
que Khéops est censé avoir fait subir à son peuple pour l’asservir à ses
volontés hégémoniques. Puis, par simples touches, il consacre quelques courts
paragraphes à la description des pyramides et un développement un peu plus
long au Sphinx. On ne manquera pas de remarquer les imprécisions du récit, surprenantes sous la plume d’un architecte. Il a beau écrire, à propos du Sphinx, “On ne saurait se faire une idée du colosse sans l'avoir vu”, on peut douter qu’il soit jamais allé lui-même visiter le site de Guizeh. Sa préoccupation, à l’évidence, est plus de l’ordre de la symbolique que de la description. “La pyramide, note-t-il, renfermait plusieurs chambres sépulcrales et un ou plusieurs couloirs qui avaient des directions diverses.” Difficile d’imaginer plus plate banalité ! Étonnant, une fois encore, de la part d’un architecte... |
dictionnaire HISTORIQUE DE LA LANGUE
FRANçAISE - 2 Volumes |
Alain
REY |
Edition
Le Robert |
1997 |
Sur
le ton de la narration, ce dictionnaire fournit un inventaire sans précédent
de notre langue, de sa richesse, de ses origines et de son évolution.
L'histoire détaillée de plus de 50 000 mots du français depuis leur
apparition dans la langue : - les évolutions de formes, de sens et d'usages
au cours des siècles - des articles encyclopédiques - des schémas pour
retrouver la généalogie des mots Une
nouvelle édition entièrement revue, actualisée et enrichie par Alain Rey :
Plusieurs milliers d'informations supplémentaires, portant sur des nouveautés
et des évolutions récentes, mais aussi sur l'expansion du français dans le
monde, sur l'histoire des usages populaires et argotiques, sur celle des
termes scientifiques et techniques. L'e-book inclus
! - La recherche d'un mot facilitée par des index alphabétiques - Une mise en
pages écran d'une grande lisibilité, le réglage de la taille des caractères |
dictionnaire iconographique des saints |
berthod & e.h. fugier |
Edition
DE L’AMATEUR |
1999 |
||
La méfiance, aujourd’hui atténuée, envers l’art religieux du XIXème siècle, subsiste à l’égard de l’effigie des saints, jadis fonds de commerce principal de la place Saint-Sulpice.
|
dictionnaire latin-français |
|
Edition
Le Gaffiot |
2009 |
Un
des meilleurs dico latinistes pour connaitre la sémantique et l’origine des
mots Ce
dictionnaire s’adresse aux lecteurs francophones débutants ou de niveau
moyen, et surtout aux élèves et aux étudiants. Voici pourquoi. Publier un dictionnaire de latin au début du XXIe siècle
pourrait paraître incongru, surtout quand on se trouve en face d’un monument
incontournable et indétrônable comme le Gaffiot. Il a semblé au
contraire intéressant de réaliser un ouvrage de consultation plus simple et
plus moderne. En effet, le Gaffiot date du XIXe et a été conçu de façon
archéologique, c’est-à-dire que chaque occurrence ou acception d’un terme est
classé dans l’entrée par ordre chronologique. Pas
facile de se repérer dans une telle masse d’informations quand on ne connait
pas l’histoire du latin sur le bout des doigts. Ainsi, le latin le plus
communément enseigné et étudié dans l’espace francophone est le latin
classique. Réunir un lexique qui s’intéresserait quasi exclusivement au latin
classique, c’est forcément faciliter la tâche des collégiens, lycéens et
autres utilisateurs de la langue |
DICTIONNAIRE MAÇONNIQUE – TERMINOLOGIE DES RITUELS MAÇONNIQUES |
Michaël Segall |
Edition Dervy |
2014 |
25 ans se sont écoulés depuis la publication en 1988 de la première édition de ce dictionnaire, donnant la prononciation, la traduction, l’orthographe, l’étymologie, l’explication et, autant que possible, les références bibliques d’une grande partie des termes, notamment des hébraïsmes, utilisés au Rite Ecossais Ancien et Accepté tel qu’il se pratique en Europe continentale et dans d’autres pays du monde. Suite aux demandes et aux questions, il a semblé à l’auteur, utile et nécessaire d’étendre cette étude à des mots oubliés ou négligés dans son premier dictionnaire et apparaissant surtout aux grades rouges écossais ainsi qu’à la terminologie générale des rites maçonniques majeurs encore pratiqués à notre époque. Comme pour le précédent dictionnaire et afin que celui-ci puisse rester à la portée de tous, aucune indication précise n’y est donnée quant aux grades auxquels appartiennent les mots, les phrases et les acronymes expliqués ; la seule différence que le lecteur y trouvera dans ce domaine, par rapport au dictionnaire des hébraïsmes, est que des indications y seront données en ce qui concerne l’appartenance des mots à l’un ou à l’autre des rites étudies sauf bien sûr, pour des termes d’une utilisation tellement générale qu’une explication serait superflue. Il reste la question du compagnonnage ; il ne s’agit certainement pas d’un rite maçonnique, mais les influences mutuelles entre compagnonnage et maçonnerie sont telles, et les points communs sont si nombreux, qu’il n’était pas possible de l’ignorer, tout en sachant qu’à ce jour, il n’existe aucune preuve d’une quelconque filiation, malgré cela ce dictionnaire comporte des mots et expressions utilisés dans les cayennes compagnonniques. La maçonnerie américaine (souvent appelée maçonnerie d’Albert Pike), pose ici quelques problèmes dans sa formulation historique et sur des noms de personnages historiques qui n’ont peu ou pas de rapports avec la maçonnerie continentale, car ils ont été introduit récemment par Albert Pike, ainsi il était difficile de trier ceux qui pouvaient figurer dans ce dictionnaire et ceux qui devaient être occultés. L’auteur a pris sagement le parti de tout garder, tout en expliquant pour chacun son origine et sa filiation. Lorsqu’on feuillette les rituels maçonniques des loges symboliques ou des hauts-grades, tous rites confondus, on s’aperçoit vite que 80% des mots de passe, des mots sacrés, des expressions, des devises, ont une origine hébraïque et araméenne, qui souvent ont été traduites en latin (Pax vobis). Presque tous ces mots et expressions ont été tirés du Livre des Rois, des Chroniques et des Nombres, mais aussi d’autres versets de la Bible. Ils font partie de la légende salomonienne. Le nouveau Testament n’est pas non plus oublié. Le Zohar a fourni pas mal de termes et d’expressions avec les sephirot. La Kabala avec sa démonologie et son angélologie nous donne des noms difficiles à comprendre et à identifier. Puis il y a des mots et phrases fabriquées par des hébraïsants de mauvais choix et qui au fil des siècles, ne firent qu’obscurcir les textes. On ne peut que remercier l’auteur pour cet excellent ouvrage, très utile pour ne pas dire indispensable dans notre recherche maçonnologique autant que spirituelle. |
DICTIONNAIRE MYTHO- HERMÉTIQUE |
A.J.
PERNETY |
Edition
ARCHE MILAN |
1980 |
Reproduction
de l’édition de Paris 1758 Il
n'est pas besoin d'insister sur l'importance des écrits de Dom Pernety en
matière d'alchimie : il a contribué à l'égal de Lenglet Dufrenoy, à
l'établissement d'une critique des doctrines de l'Art sacré et, s'il n'a pas
fait oeuvre d'alchimiste, du moins a-t-il passé au crible les vieux auteurs.
Il a, comme Fulcanelli, réalisé sa trilogie, avec le Dictionnaire mytho -
hermétique et les deux tomes des Fables Égyptiennes et Grecques.
Ces ouvrages sont à présent disponibles sur internet. Tel n'est pas le cas, encore,
de l'Histoire de la philosophie hermétique de Lenglet Dufrenoy... Le
Dictionnaire de Pernety se referme sur des planches qui résument la science
chimique de l'époque et ces planches ont été disposées sur internet dans le
site d’Alkest, Amoureux de science s'il en ait... Ces planches étaient
cependant séparées sur plusieurs pages : elles ont été réunies ici en
espérant avoir fait oeuvre utile. Voici, en prélude à leur étude,
l'introduction de Pernety à son Dictionnaire :
Jamais
Science n'eut plus besoin de Dictionnaire que la Philosophie Hermétique [à la
même époque paraissait l'Histoire de la Philosophie hermétique en deux
volumes de l'abbé Nicolas Lenglet Du Fresnoy, Amsterdam, 1742 et Paris,
1744]. Ceux dans les mains de qui tombent les Livres faits sur cette matière,
ne sauraient en soutenir la lecture une demi-heure seulement; les noms
barbares qu'on y trouve, semblent vides de sens, et les termes équivoques qui
sont placés à dessein presque dans toutes les phrases, ne présentent aucun
sens déterminé. Les Auteurs avertissent eux-mêmes qu'on ne doit pas les
entendre à la lettre; qu'ils ont donné mille noms à une même chose; que leurs
Ouvrages ne sont qu'un tissu d'énigmes, de métaphores, d'allégories,
présentées même sous le voile de termes ambigus, et qu'il faut se défier des
endroits qui paraissent faciles à entendre à la première lecture. Ils font
mystère de tout, et semblent n'avoir écrit que pour n'être pas entendus. Ils
protestent cependant qu'ils n'écrivent que pour instruire, et pour instruire
d'une Science qu'ils appellent la clef de toutes les autres. L'amour de Dieu,
du prochain, de la vérité, leur met la plume à la main : la reconnaissance
d'une faveur si signalée que celle d'avoir reçu du Créateur l'intelligence
d'un mystère si relevé, ne leur permet pas de se taire. Mais ils l'ont reçue,
ajoutent-ils, dans l'ombre du mystère; ce serait même un crime digne d'anathème
que de lever le voile qui le cacha aux yeux du vulgaire. Pouvaient-ils se
dispenser d'écrire mystérieusement ? Si l'on exposait au grand jour cette
Science dans sa simplicité, les femmes, les enfants même voudraient en faire
l'épreuve : le Paysan le plus stupide quitterait sa charrue pour labourer le
champ de Mars comme Jason : il cultiverait la terre philosophique, dont le
travail ne serait pour lui qu'un amusement, et dont les moissons abondantes
lui procureraient d'immenses richesses, avec une vie très longue, et une
santé inaltérable pour en jouir. Il fallait
donc tenir cette Science dans l'obscurité, n'en parler que par hiéroglyphes,
par fictions, à l'imitation des anciens Prêtres de l'Égypte, des Brahmanes
des Indes, des premiers Philosophes de la Grèce et de tous les pays, dès
qu'on sentait la nécessité de ne pas bouleverser tout l'ordre et l'harmonie
établis dans la société civile. Ils suivaient en cela le conseil du Sage. [tout ce qu'a écrit Pernety au sujet de l'Art sacré dans
les deux tomes des Fables Égyptiennes et Grecques pourrait
n'apparaître que comme un tissu de divagations, n'était son érudition, qui
est incontestable. Tout ce qu'il dit des hiéroglyphes et de leur sens soi disant hermétique est absolument faux ; tout ce qu'il
dit du soi disant or alchimique des Égyptiens est tout autant absurde. |
DICTIONNAIRE SYMBOLIQUE DES SYMBOLES |
Daniel
BEGEY- BERTRAND LE FEVRE |
Edition
DU ROCHER |
2000 |
Ce
dictionnaire, qui se garde de toute définition, n'est pas un répertoire
exhaustif, mais une proposition de réflexions sur la symbolique des symboles.
Il tend vers une approche de la richesse spirituelle ou initiatique qui les a
animés et les anime encore au travers de l'espace et du temps. Parmi les thèmes les plus essentiels, on trouve : l'Amour - l'Arbre
la Barque et le Passeur - le Chemin et la voie - le Ciel et la Terre - les
Cinq sens - les Eléments - l'Homme et la Femme principiels - le Labyrinthe - le
Miroir - l'Œuf - la Porte, le Seuil, le Gardien du seuil - la Spirale - le
Voyage. La
symbolique est une langue vivante. Mais elle ne s'apprend pas mentalement. On
ne peut la connaître qu'intuitivement. Mieux qu'un mot, le symbole est un
signe ou un idéogramme dont la perception repose sur une recherche permanente
du sens de son mystère. Car aucun ne se fonde sur une évidence. L'originalité
de cet ouvrage est de proposer un jeu. Un jeu auquel chaque lecteur est
convié. Il y participera en s'aidant des listes de mots d'appel symbolique
faisant suite à chaque rubrique. Il pourra ainsi lier les autres concepts
faisant écho à de nouvelles résonances qui lui permettront d'élaborer sa
propre langue symbolique. Ainsi,
le lecteur personnalisera sa lecture et ira au-delà des propositions qui lui
sont faites. Alors, ce dictionnaire deviendra son propre dictionnaire
symbolique ouvrant sur une libre recherche spirituelle. |
DICTIONNAIRE VAGABOND DE LA PENSḖE MAÇONNIQUE |
Solange Sudarsky |
Edition Dervy |
2017 |
||
- Le premier temps a consisté à prélever sur mes
expériences, sur les textes que j’ai pu aborder, les récents comme les
anciens qu’il fallait vérifier à la source et sur les dialogues avec les
frères et sœurs que je rencontrais, les éléments constitutifs de ma base de
données des signes de ce que je considère comme une pensée maçonnique. Là
intervient le vagabondage, parfois l’errance, ne me refusant aucun écart dans
les domaines de toute connaissance connexe qu’un puriste maçonnique aurait
peut-être délaissées. - Un second temps s’est imposé. Entre ces données
éparpillées s’est créé un réseau fluide en surface, plus souvent subreptice,
qui faisait converger vers une unité, par analogie, congruence,
correspondance, opposition, rapprochement, complémentarité, similitude,
mêmeté, ipséité, un rassemblement de ce qui était en apparence épars. En ce
point focal se trouve la source de ma compréhension. Cette compréhension
approfondie et élargie par l’écriture de l’ouvrage est mon secret maçonnique,
non parce qu’il y a interdit ou mauvaise volonté de ma part à le transmettre,
mais parce que je ne le pourrai pas tant il est indicible : il est mon
rapport personnel, au plus intime de moi, avec le Tout qui m’entoure. Ce «Dictionnaire» a vocation à proposer au
lecteur de constituer son propre réseau de compréhension. Je ne lui transmets
que quelques cailloux blancs pour lui faciliter ce qui indique le
commencement d’un chemin, en aucun cas sa voie que lui seul peut tracer.
Comme le bas-relief de la Sagesse sculpté sur le pilier central de Notre-Dame
de Paris l’indique en tenant dans sa main deux livres, l’un ouvert, l’autre
fermé, la vraie connaissance ne saurait être livresque ; elle ne peut
résulter que d’un travail intime mené en soi et sur soi. Pour ma part, je ne veux qu’être un franc-maçon
libre dans une loge libre pour poursuivre cette expérience personnelle
existentielle avec le doute fécond et l’esprit agnostique. Je suis sur la
voie qui veut s'affirmer par elle-même sans que rien ne lui soit imposé de
l'extérieur, celle qui ne condamne pas le choix des autres, celle qui s'est
même nourrie de la voie imposant le dogme de la croyance définie à
l'anglo-saxonne comme de la voie opposée qui, elle, a rayé de ses
constitutions la référence du Grand Architecte de l'Univers. Cette troisième
voie choisie consiste à rassembler ce qui est épars en en faisant la synthèse
dans la tolérance, en laissant à chacun sa liberté de pensée. Avec Antoine Kervella, je dis que quels que
soient les champs de leur extension, les savoirs se heurtent toujours à des
limites et tout ce qui reste au-dehors de ces limites se maintient dans une
sorte d’opacité. Pourtant, nous ne renonçons pas à vouloir parler de cet
au-dehors ou au-delà. J’aimerais participer à la diminution de l’intensité de
cette opacité, mais je sais il y a aussi et avant tout les mystères des
émotions, des sentiments, des plaisirs et désirs, des affinités électives. Il
y a l’énigme de la vie et de la mort. Il y a les dérives de l’irrationnel.
L’initié est celui qui s’aventure dans ce qu’il ne sait pas pour y trouver
quelques clairières de sens, qui aident à compenser son ignorance et à vivre
en bonne intelligence avec autrui fut-il lui-même |
DICTIONNAIRE THÉMATIQUE ILLUSTRÉ DE LA
F. M. |
Jean
LHOMME Edouard MAISONDIEU et JACOB TOMASO |
Edition
DU ROCHER |
1993 |
Agape - Alchimie - Arts libéraux - Cabinet de réflexion
- Compas - Divine proportion - Fenêtres - Géométrie et Maçonnerie - Grand
Architecte de l'Univers - Initiation - Labyrinthe - Niveau - Nombres - Orient
- Outils - Parvis - Rites - Secret maçonnique - Symbole - Tablier - Temple -
Tuilage et Tuileur... De l'acacia au tuilage, de la chevalerie à la
spiritualité, en 73 chapitres, tous les mots, symboles et concepts de la
franc-maçonnerie sont situés dans leur perspective initiatique, doctrinale et
historique, pour accompagner tous les lecteurs sur les chemins de
l'authentique franc-maçonnerie. Il manquait un ouvrage qui étudiât de manière approfondie et
selon une approche globale les grands concepts afin de mieux comprendre la
véritable doctrine maçonnique. Soucieux de respecter toutes les expressions
de la franc-maçonnerie, les auteurs ont recueilli nombre de documents peu
connus et intégré d'autres traductions souvent initiatiques qui exercèrent
une influence sur sa genèse et son développement. Un livre de référence inspiré par un but : mieux faire comprendre et vivre de l'intérieur les principaux aspects, rituels, symboliques, spirituels, historiques, de cette voie séculaire. Grâce à 92 entrées et 180 illustrations, ce Nouveau Dictionnaire thématique illustré de la franc-maçonnerie, revu, corrigé et complété, est un véritable parcours initiatique au cœur d'un univers caché en même temps qu'un outil adapté aux adeptes de notre temps. |
24 E
ENCYCLOPÉDIE DE LA FRANC-MAÇONNERIE |
Sous
la direction d’Eric SAUNIER |
LA
POCHOTEQUE |
1995 |
||
|
ENCYCLOPÉDIE DES SYMBOLES |
Sous la direction de Michel Cazenave |
LA
POCHOTEQUE |
1996 |
Ce
dictionnaire nous donne le sens des mots à travers l’astrologie, la Kabbale,
les mythes, les nombres, l’alchimie, les divinités, les croyances, les héros
et les légendes. Figures
extraordinaires, images mystérieuses, constructions fantasmagoriques,
fantasmes, mais aussi éléments directement issus de la réalité : les symboles
fascinent, déroutent et peuvent parfois donner l'impression que l'on
participe d'un monde énigmatique et proche de l'irrationnel. En fait, ils
sont l'un des matériaux premiers de la conscience et relèvent autant du rêve
que d'un vaste fonds culturel. De là l'importance qu'il y a, aujourd'hui,
d'en fournir un relevé encyclopédique aussi riche et aussi complet que
possible. L'ouvrage révèle l'arrière-scène des mots les plus communs et aussi
celle des cultures. Ainsi le blanc, symbole de virginité en Occident, était
signe de mort chez les Aztèques et reste de nos jours encore signe de deuil
ou de vieillesse en Chine. L'arbre,
quant à lui, représente la création dans la plupart des cultures. Comme
l'échelle, marque de la communication entre les hommes et Dieu chez les
chrétiens, devient celle de la connaissance dans un rite écossais de la
franc-maçonnerie. Par une iconographie abondante, des centaines d'articles
synthétiques et précis, des milliers de termes expliqués, cet ouvrage devrait
aiguiser la curiosité du lecteur et l'inciter à réfléchir sur cet inépuisable
ensemble de figures qui constituent et nourrissent l'univers symbolique.
L’Encyclopédie des symboles s'adresse à la fois au curieux, à l'amateur de
découvertes et de rêves, et au spécialiste désireux de parfaire ses
connaissances. Un
ouvrage de référence. |
24 G
GRANDE
ENCYCLOPÉDIE MAÇONNIQUE DES SYMBOLES |
J.Pierre BAYARD |
Ed.
Maçonniques de France |
2000 |
||
Mais
pour moi, la Tradition, c’est en dehors d’un historique très pur, arriver à
la pensée spirituelle, ce qui peut nous rattacher aux valeurs sacrées. Avec
la Tradition, que l’on appelle la Tradition Primordiale, c’est nous relier
directement à Adam, à nos origines humaines. Pour moi, il y a eu une transmission. Les
recherches de l’archéologie ont fait de nos ancêtres des êtres un peu
hirsutes, des animaux alors qu’on voit que de tout temps, c’est l’homme qui a
su observer la nature, devenir maître de la nature et qui a su certainement
dépasser des moments difficiles et qui a su par une expérience, une recherche
spirituelle se relier au Cosmos. Arkghan :
Tradition, est-ce que cela veut dire conservatisme ou
transmission, filiation ? Jean-Pierre Bayard : La Tradition n’a pas pour synonyme
passéisme, conservatisme ou routine car elle s’élève contre toute intolérance
et tout dogme, tout en défendant les grands courants spirituels. Elle est une transmission
vivante de la pensée Primordiale, une prise de
conscience des principes immanents d’ordre universel. Cette filiation
spirituelle qui se transmet de Maître à disciple implique un élément
supra-humain sacré. C’est une force ordinatrice qui ne se
relie pas aux faits historiques mais aux valeurs spirituelles. Ses principes
transcendent ce qui est humain ou individuel mais lient à ce qui est
universel. On se rattache à un centre primordial de nature sacrée à caractère
révélé, d’où nous provenons et que nous tendons à réintégrer par le
truchement de l’initiation. La Tradition est véhiculée par les mythes, les
doctrines métaphysiques, d’une part et les comportements et principes qui en
découlent. Arkghan :
Je comprends bien ces notions mais
d’autre part, quand vous parlez de se relier au Cosmos ; en latin
« Religare » a donné le mot religion. Est-ce la religion naturelle
pour vous ? Jean-Pierre Bayard : Pour moi, toute la nature recouvre
une grande notion... presque algébrique. On s’aperçoit que toute la nature
est composée géométriquement. Il y a une valeur géométrique que l’on retrouve
dans le nombre d’Or. On s’aperçoit de cela en art, mais aussi dans
l’observation des étoiles qui ont des distances se rapprochant du nombre
d’or. L’homme, je crois, a toujours su voir ces mesures. Jusqu’aux époques
les plus reculées, jusqu’à 35.000 ans, au fond on retrouve cette même
recherche de l’harmonie, de la proportion qui rythme tout. Arkghan : Justement, je voulais vous demander
si nous devons opposer tradition et modernité. Pensez-vous que
nous aurions perdu quelque chose de la sagesse de nos pères ou la vie moderne
nous place-t-elle dans un sentiment de supériorité radicale consécutive au
développement des sciences et des technologies ? Nous vivons
sous le règne de la performance, mais les inquiétudes sur l’épuisement des
ressources terrestres, les dégradations ou catastrophes écologiques sont
largement fondées. L’idée d’une Tradition tout de même renverse l’idée d’un
progrès linéaire et continu dans sa prétention à nous situer en marche vers
la Lumière de la raison. Jean-Pierre Bayard : Actuellement, on se gorge du mot
modernité, mais pour moi, c’est tout à fait inexact. Cette modernité
d’ailleurs elle est à toute époque. À toute époque, il y a une modernité.
C’est relatif en somme. Si, par exemple, nous avons une personne qui utilise
une diligence ou si elle emploie un avion, là il y a un décalage, on pourrait
dire qu’il y a une modernité dans le mode de déplacement. Mais si tout le
monde est logé à la même enseigne la modernité disparaît. Les gens à l’époque
des cavernes avaient aussi leur modernité. Je
suis un petit peu contre la pensée du Père Teilhard de Chardin qui dit que
l’homme se cérébralise de plus en plus et qu’il vient vers le point Omega...
Est-ce véritablement un aboutissement ? On peut se poser la question.
Toute transmission entraîne une perte d’énergie, c’est une désagrégation
déterminée par l’équation de Carnot. Par ailleurs, j’admire beaucoup le Père
Teilhard de Chardin qui a beaucoup de valeur, c’est un poète -donc son style
enflammé est très beau-, mais en fait je suis désolé qu’on puisse dire cela.
Je crois que si nous nous éloignons de notre point de commencement de vie,
nous nous éloignons de plus en plus du sacré. D’après la Bible, Adam, créé
par Dieu dans le Paradis, a été directement en rapport avec Dieu. Il avait
donc la Connaissance, on ne peut que s’éloigner de ce lieu de Connaissance où
la Parole est révélée. |
grand dictionnaire des rÊves |
k. debelle |
Edition
TRAJECTOIRE |
2007 |
Du
songe de Cyrus au même rêve brisé de Don Quichotte en passant par les
hallucinations et les cauchemars, le rêve dans toutes ses formes a toujours
suscité la curiosité et le besoin de savoir, la Bible avec Daniel et Ézéchiel
par exemple nous ont donné l’exemple d’interprétation terrifiante ou agréable
des rêves prémonitoires. Rêvés par des puissants de ce monde.
Le
problème sera toujours dans l’interprétation, car si on peut dire traduction
= trahison, c’est pareil pour les interprétations de rêves ou d’oracles, d’où
une certaines prudence pour les interprètes.
L’intéressant de ce livre est qu’après nous avoir donné la phrase clef de
chaque mot, il nous oblige à aller approfondir par notre propre maïeutique le
sens final et personnalisé de notre rêve.
L’auteur, Katherine Debelle, à laquelle on doit déjà un remarquable ouvrage sur le Tarot de Marseille, met son humour et son érudition au service d’une tâche que d’aucuns jugeraient insurmontable : nous offrir le lexique le plus complet qui soit sur le domaine des rêves, afin de donner, clés en main, à chacun d’entre nous la possibilité d’analyser le fruit de ses excursions nocturnes dans l’ailleurs. Les ouvrages publiés jusqu’à ce jour souffrent en effet de nombreuses lacunes, en dépit d’un intérêt certain. Entre mystique et psychanalyse, l’auteur refuse de choisir, pensant que l’un et l’autre, loin de s’annuler, éclairent des aspects différents de l’activité onirique. Dans
un remarquable esprit de synthèse, elle nous livre près de 10 000
définitions, classées par ordre alphabétique. Dans cette magistrale encyclopédie, dont il n’existe pas d’équivalent en Europe, qui va d’ « abandon » à « zoo », nous allons de découverte en découverte et de surprise en surprise, explorant pas à pas la richesse insoupçonnée de notre monde intérieur, en étroite corrélation avec la mémoire du monde, ce que le psychanalyste Jung nommait « inconscient collectif ». « La nuit porte conseil » : cette expression populaire prend tout son sens à travers les pages de ce livre ; les rêves nous envoient, sous forme de messages codés, les réponses à nos interrogations, nous mettent en garde et parfois, soulèvent le voile de notre avenir.
Le
monde magique des rêves aura rarement connu un chantre d’une telle envergure,
brassant une multitude d’informations et de clés qui, jusqu’alors,
demeuraient éparses. Cet ouvrage demeure, à l’heure actuelle, incomparable. Il
deviendra vite indispensable à tous ceux qui se passionnent pour l’autre côté
du miroir. Incontournable. |
GRAND
DICTIONNAIRE DES SYMBOLES ET DES MYTHES |
|
Edition
MARABOUT |
1997 |
||
Puisque ce
sont des expressions, ils se révèlent par leur manifestation, établissant
effectivement le lien entre le connu et l'inconnu, entre le plan de la
réalité perçu d'ordinaire et les principes invisibles qui sont à sa source,
ce qui constitue par ailleurs leur raison d'être, qu'ils attestent par leur
transformation en vecteurs. Il leur est immédiatement octroyé de ce fait un
caractère sacré -de tabou, si l'on veut- en tant qu'expression directe des
principes, des forces et des énergies originelles dont ils sont les
messagers.1 Il va de soi
que l'idée du symbole que l'on a dans la société contemporaine est tout
autre, ce qui est dû à ce que l'on ne le connaît plus, ou qu'on l'utilise seulement
à titre de simple convention et c'est parfois tout juste si on lui accorde
une valeur substitutive, ou plus probablement comme synonyme de ce qu'il
pourrait peut-être devenir, soit une expression incomplète et allégorique
tributaire d'une traduction rationnelle et d'une interprétation logique ou
analytique pour pouvoir être comprise. Ceci revient à dire qu'on ne le prend
plus tout uniment en tant qu'émissaire d'une énergie-force, mais qu'il est vu
comme un objet indépendant de son milieu, devant être considéré empiriquement
dans le laboratoire de l'esprit, si grandes sont l'étrangeté et la méfiance
qu'il inspire. Il est
cependant aussi très fréquent -presque la norme- que l'on ne remarque
seulement pas les symboles ou que simplement l'on n'en tienne pas compte,
comme si le fait de ne pas les voir ou les utiliser annulait vraiment leur
existence, ou qu'ils n'aient aucune valeur dès lors qu'on ne les connaît pas
et que l'on ignore leurs significations. Car une société telle que la notre,
orgueilleusement désacralisée, ayant brisé sa connexion avec les origines et
la pensée d'un plan supérieur à la simple matière ou la vérification physique
empirique, n'accepte pas les symboles -exceptant parfois leurs aspects
psychologiques les plus élémentaires-, donc le symbole en tant que médiateur
entre deux réalités -ou plans de la réalité- perd tout sens dans un schéma de
ce type, et sa compréhension se voit réduite à la version qu'en donne un
obscur signal, presque insignifiant, n'indiquant que quelque chose également
non significatif ou relatif. Le
monde devient alors une masse grise, une multiplication horizontale de gestes
indéfinis réalisés mécaniquement, presque sans le vouloir, où personne ne
parle à personne en raison de l'autocensure qui va de pair avec la formation
que nous octroie la société contemporaine. Étant donné qu'en utilisant ces
modèles de pensée, tout demeure hors de nous-mêmes et nous est étranger car,
la voie symbolique de communication s'étant interrompue, les symboles, les
mythes et les rites se présentent alors comme différents de nous, en tant
qu'objets statiques auxquels nous attribuons des caractéristiques formelles
ou extérieures, exclusivement littérales et quantitatives, niant ainsi leur
potentiel générateur, leur identité de sujets dynamiques -ce qui revient à
dire leur raison d'être- nous les faisant ainsi logiquement paraître faux et
improbables, aussi changeants que les insignes, ou aussi dépassés -selon ce
que notre ignorance laisse croire, comme l'observation des cycles de la lune,
du soleil et des étoiles et tout ce à quoi s'efforçait l'antiquité, dans ces
'âges obscurs' où l'on n'avait pas encore inventé le progrès. Quelque
chose s'interpose actuellement entre nous et le symbole, tout comme entre
nous et la réalité. L'individualisme nous a séparés de notre contexte au
point qu'il y a constamment un espace entre nous et ce qui est, entre l'être
et l'autre. Cet espace nous garantit, à nous autres modernes, l'idée de
posséder une 'personnalité' à laquelle nous identifier et qui nous rend ainsi
étrangers à nous-mêmes et à notre contexte, nous obligeant à accepter cette
manière de voir aussi impliquée dans le conditionnement sous lequel nous
naissons et vivons et dont nous sommes complices, puisque personne, sinon
nous-mêmes, n'impose le maintien de ces valeurs dans le champ de notre
conscience. Le résultat de cette séparation est l'angoisse et le désir, la
solitude et la désintégration, puisque la cohésion garantie par les symboles,
leur fonction médiatrice, n'est pas reconnue, a sombré dans l'oubli ou pire,
est déformée par notre compréhension actuelle qui nous fait voir la réalité
du monde comme extérieure et hostile, aussi étrange qu'indifférente. Quelque
chose d'aussi froid, lointain et vide que nous-mêmes, alors qu'il s'agit en
vérité d'un univers parfaitement intégré dans l'harmonie de ses parties et
correspondances, exprimant une réalité ni scindée ni fragmentaire, un
gigantesque organisme nous incluant dans le flux sanguin de sa vie cosmique
et que nous considérons généralement comme atroce ou curieux, sans voir
immédiatement le rapport avec nous, le voyant peut-être, au mieux, comme un
sujet sympathique sur le trottoir d'en face. Un ouvrage de
référence illustré. |
24 L
LE DICTIONNAIRE SYMBOLIQUE DES SYMBOLES |
Roger
BEGEY/ BERTRAND/ LEFEVRE |
Edition
DU ROCHER |
2000 |
Ce dictionnaire, qui se garde de toute définition, n'est
pas un répertoire exhaustif, mais une proposition de réflexions sur la
symbolique des symboles. Il tend vers une approche de la richesse spirituelle
ou initiatique qui les a animés et les anime encore au travers de l'espace et
du temps. Parmi les thèmes les plus essentiels, on trouve : l'Amour - l'Arbre
- la Barque et le Passeur - le Chemin et la voie - le Ciel et la Terre - les
Cinq sens - les Eléments - l'Homme et la Femme principiels - le Labyrinthe -
le Miroir - l'Œuf - la Porte, le Seuil, le Gardien du seuil - la Spirale - le
Voyage. La symbolique est une langue vivante. Mais elle ne s'apprend
pas mentalement. On ne peut la connaître qu'intuitivement. Mieux qu'un mot,
le symbole est un signe ou un idéogramme dont la perception repose sur une
recherche permanente du sens de son mystère. Car aucun ne se fonde sur une
évidence. L'originalité de cet ouvrage est de proposer un jeu. Un jeu auquel
chaque lecteur est convié. Il y participera en s'aidant des listes de mots
d'appel symbolique faisant suite à chaque rubrique. Il pourra ainsi lier les
autres concepts faisant écho à de nouvelles résonances qui lui permettront
d'élaborer sa propre langue symbolique. Ainsi, le lecteur personnalisera sa
lecture et ira au-delà des propositions qui lui sont faites. Alors, ce dictionnaire deviendra son propre dictionnaire
symbolique ouvrant sur une libre recherche spirituelle. |
le langage initiatique des symboles –
dictionnaire des concepts fondamentaux |
hiram |
Edition Le Léopard d’Or |
2002 |
Des explications symboliques et ésotériques sur : l’Acacia, l’Acclamation, l’Air, le
Fou, l’Eau, la Terre, l’Âme, l’Amour, l’Anagogie, l’Apprenti, l’Athanor,
l’Autel des serments, le Bandeau, le Cabinet de réflexion, la Canne, le Carré
long, le Centre, le Chaîne d’union, la Chambre du milieu, le Cinq, le Ciseau,
les Colonnes, le Compagnon, le Maître, le Compas, l’Equerre, le cœur, la
Conscience, la Corde, la Coupe d’amertume, le Couvreur, le Cube, le Delta, le
Devoir, l’ Egrégore, l’Energie, l’Epée, l’Espérance, l’Eveil, l’Etoile
flamboyante, la Foi, la Genèse, Gamma, l’Immanence, la Transcendance,
l’Intuition, la Magie, les Mots sacrés, le Mythe, le Mystère, l’Orient, la
Parole perdue, le pavé mosaïque, les Piliers, la Porte, le Rituel, le Rouge,
le Blanc, la Royauté, le Sacré, la Sagesse, le Secret, le Serment, le
Souffle, le Silence, la Sphère, la Spirale, le Syncrétisme, le Temple, les
Ténèbres, le Tronc de la veuve, la Vie, Vitriol, le Vieil homme, les Voyages,
etc. |
le lexique des symboles |
Olivier
beigbeder |
|
1992 |
Ce
lexique des symboles est dédié à l’iconographie romane. L’architecture des
cathédrales y est passée au peigne fin. Et
tous les éléments qui composent les constructions sont étudiés sous forme de
symbole. « Notre intention dans ce livre n’est pas de définir de façon
exhaustive l’iconographie romane. Divers auteurs de grande notoriété, dont la
valeur ne saurait être discutée, l’ont fait avant nous. MM. Mâle, Bréhier,
Focillon, en particulier, ont montré combien elle est riche et complexe, et
nous leur sommes grandement redevable. Ils ont montré l’influence de l’Orient
et ils se sont attachés à étudier les textes.
Olivier
Beigbeder a également publié « Forez-Velay Roman » aux très regrettées
éditions Zodiaque. Il nous a légué ici un ouvrage remarquable de précision et
d’esthétisme, illustré par les légendaires photographies en noir et blanc qui
ont fait la marque et la renommée d’une maison d’édition exceptionnelle. Il
nous y décrypte au fil des pages la signification des cortèges d’anges, de
démons, de damnés, d’acrobates ou de singes, qui hantent chapiteaux et tympans
de nos plus belles églises romanes. Du grand art |
LE LIVRE DES SUPERSTITIONS. MYTHES, CROYANCES ET LÉGENDES. |
Eloïse
MOZZANI |
Edition
ROBERT LAFFONT |
1995 |
|||||
|
LES FEMMES MYSTIQUES - HISTOIRE ET DICTIONNAIRE |
Audrey Fella |
Edition Robert Laffont |
2013 |
La mystique désigne un authentique mode de connaissance de Dieu ou de l’Absolu, connaissance issue de l’expérience, capable de transfigurer la condition humaine. Au cours de l’histoire, de nombreuses femmes – religieuses laïques, visionnaires, prophétesses, stigmatisées, extatiques, recluses, fondatrices, philosophes, poètes, écrivains, musiciennes, danseuses, mères de famille, amantes…- ont témoigné de cette expérience avec le Tout Autre. Par leur vie, leurs écrits, elles n’ont cessé de nous rappeler que la mystique est un cheminement intérieur et extérieur tout à la fois, une voie de l’être en quête de transformation, appelé à la présence infinie. Elles ont posé un regard renouvelé sur le monde, prêt à être transfiguré à chaque instant ; elles ont appris à voir et à habiter la dimension du réel, où se trouvent et se découvrent l’humanité de Dieu et la divinité de l’homme. Cet ouvrage, premier du genre, rassemble les femmes mystiques du monde entier, de l’Antiquité à nos jours : de sainte Thérèse d’Avila, de Hildegarde de Bingen, Madame Guyon, Marie de l’Incarnation, Thérèse de Lisieux à Simone Veil, Etty Hillesum et Emily Dickinson, en Occident ; de Râbi’ al-Adawiyya, Yeshe Tsogyal, Mîrâ Bâî à Mère Teresa de Calcutta et Amritanandamayi, pour l’Orient. Des figures appartenant à toutes les traditions religieuses et hors de celle-ci : le Christianisme, l’Islam, le judaïsme, le bouddhisme, l’hindouisme, le taôisme, le shintoïsme, et le chamanisme, les courants de la théosophie et de l’occultisme, sans oublier les agnostiques et les athées. Des centaines de noms classés par ordre alphabétique avec pour chacune sa vie, son œuvre et le courant dans laquelle elle évolue Un magnifique livre de référence de 1080 pages. |
les symboles dans la bible |
Albert
SOUED |
Edition
Grancher |
1993 |
||
Le
symbole est une des clés qui ouvre la boîte contenant le message ou le mot de
passe qui permet d’entrer dans l’univers des signes : un objet, un
dessin, une plante, un animal, une lettre ou toute autre chose palpable et
tangible, qui se substitue d’une manière allégorique à une notion plus
subtile
On y trouve l’explication des grands symboles de la
Bible :
Le chandelier, la corne de bélier, le shabbat, la Pâque, la fête des cabanes, le figuier, le grenadier, la vigne, le palmier, l’olivier, le cèdre, l’acacia, le lait, le miel, le poisson, le serpent, l’arbre de vie, les alliances, les 10 commandements, les 12 tribus d’Israël, etc… |
24 P
PETIT DICTIONNAIRE DU DÉTACHEMENT ET DE LA SÉRÉNITÉ |
ÉRIK
SABLÉ |
EDITION
TERRE BLANCHE |
2009 |
Ce
petit dictionnaire poétique, nous
permet d’aborder tout ce que nous vivons au quotidien : un souvenir
d’enfance, l’amour, la présence des arbres, le destin, le temps, le plaisir,
l’hiver, mais aussi la souffrance, dans la perspective du détachement et de
la sérénité. Ainsi
nous pouvons orienter notre vie en comprenant chaque événement comme une
porte ouvrant sur la paix du cœur et l’émerveillement de la Présence. Des définitions et des images courtes sur : L’âme, l’abandon , l’amour, l’ange, le totem, l’arbre, la
beauté, le bonheur, le cercle, le ciel, la conscience cosmique, le désert, le
dépouillement, le désir, le destin, le détachement, Dieu, l’émerveillement,
l’enfance, l’hermite, l’éveil, le feu, la forêt, ganesh, le graal, les
gémeaux, l’hiver, l’herbe, l’humilité, l’homme-Christ, l’impermanence,
l’instant,, l’incandescence, le jeu, le jardin, la joie, la lecture, le
livre, le mal, la Maître, la méditation, la merveille, le miracle, le
monastère, la mort, le nirvana, la nuit, l’océan, la paix, le papillon, la
paresse, la passion, la pensée dominante, la peur, la perfection, le plaisir,
prier, le régime, le rêve, le rire, la sagesse, les saisons, satori, les
sénoï, le sexe, le silence, la solitude, la souffrance, le temps, le toucan,
la vérité, la vertu, la vie, le voyage, Zoé…. |
petit dictionnaire en langue des oiseaux |
Luc bigé |
Edition
DE JANUS |
2006 |
L’ouvrage
s’attache à décoder pour le lecteur de nombreux prénoms – l’identité d’une
personne étant, entre autres facteurs, portée par la manière de l’appeler.
C’est ensuite au tour des pathologies de passer au crible de la langue des
Oiseaux. Et
puis ce petit dictionnaire ne serait pas complet sans un décodage de quelques
mots du vocabulaire courant, avec son lot de surprises suscitant l’amusement
et la réflexion.
|
pour tout l’or des mots |
Claude
gagnière |
Edition
R. LAFFONT |
2003 |
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Sottises (littéraire) : « La
main de cet homme était froide comme celle d’un serpent » (Ponson du TERRAIL)
; (radiophonique) : « Au garde-à-vous sur le tapis rouge déployé à ses pieds,
le président congolais ressemblait à un roman de STENDHAL » ;
(cinématographique) : « Pour moi, un contrat verbal ne vaut même pas le
papier sur lequel il est rédigé » (S. GOLDWIN).
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